person:carles puigdemont

  • Puigdemont, député européen déclaré non grata par le Parlement - Libération
    https://www.liberation.fr/planete/2019/05/29/puigdemont-depute-europeen-declare-non-grata-par-le-parlement_1730539


    L’indépendantiste catalan Carles Puigdemont, le 24 mai 2019 à Bruxelles, est réfugié dans la capitale belge.
    Photo EMMANUEL DUNAND. AFP

    Avec un autre eurodéputé catalan, l’ancien président de la Généralité de Catalogne s’est vu refuser son accréditation.

    Puigdemont, député européen déclaré non grata par le Parlement
    C’est un couac de belle ampleur : Carles Puigdemont et Toni Comin, deux indépendantistes catalans qui viennent d’être élus députés européens, n’ont pu pénétrer, mercredi après-midi, dans les locaux du Parlement, à Bruxelles, pour obtenir leur accréditation. La décision a été prise par le président sortant du Parlement européen, l’Italien Antonio Tajani, et son secrétaire général, l’Allemand Klaus Welle, tous deux membres du PPE (conservateurs).

    « Lorsque nous sommes arrivés avec d’autres élus espagnols, les huissiers ont demandé de décliner notre identité. Nous avons alors constaté que nos noms étaient en gris sur la liste. Ils ont passé un appel téléphonique et nous ont indiqué qu’ils avaient reçu instruction de refuser l’entrée aux élus catalans », nous raconte Carles Puigdemont, l’ancien président de la Généralité de Catalogne, auteur d’une tentative de sécession ratée en 2017 et qui s’est depuis réfugié en Belgique. « Deux responsables de la sécurité se sont succédé pour nous expliquer que l’Espagne n’avait pas communiqué la liste définitive des députés élus et que Klaus Welle avait donné instruction de ne pas nous laisser entrer. Pourtant, tous les autres élus ont obtenu leur accréditation sans problème, poursuit Puigdemont. Et ils ont refusé de nous notifier par écrit ce refus d’entrée ! »

    Légitimité européenne contre légalité espagnole
    Il est vrai qu’en Espagne, on ne devient définitivement député (régional, fédéral ou européen) qu’après avoir prêté serment de fidélité à la Constitution devant la Commission électorale centrale. Mais, pour l’instant, aucun eurodéputé espagnol ne s’est acquitté de cette formalité. En clair, soit les 54 eurodéputés peuvent obtenir leur accréditation, soit aucun. Discriminer uniquement les élus indépendantistes catalans semble donc être une décision politique. D’autant que les autorités du Parlement européen savent que si Puigdemont et Comin se rendent à Madrid pour prêter serment, ils n’ont guère de chance d’en repartir, puisqu’ils font l’objet d’un mandat d’arrêt notamment pour « sédition ». « Pourtant, je suis aussi élu au Parlement catalan et j’ai prêté serment par écrit de Bruxelles », se défend Puigdemont. Mais voilà : le code électoral espagnol exige que les députés européens le fassent sur place, car ils sont considérés comme des députés nationaux (qui, eux, prêtent serment lors de la session constitutive des Cortes) envoyés à Strasbourg. Car chaque Etat fixe dans sa loi nationale les conditions que doivent remplir les élus avant d’être proclamés eurodéputés, et ce, en l’absence d’une loi électorale européenne uniforme.

  • L’Espagne retire le mandat d’arrêt international contre Puigdemont et cinq autres dirigeants catalans | www.cnews.fr
    https://www.cnews.fr/monde/2018-07-19/lespagne-retire-le-mandat-darret-international-contre-puigdemont-et-cinq-autre

    L’ex-président catalan Carles Puigdemont et cinq autres dirigeants indépendantistes ayant fui à l’étranger ne risquent plus d’être extradés pour leur rôle dans la tentative de sécession de la Catalogne en octobre, après le retrait jeudi des mandats d’arrêt internationaux à leur encontre.

    Cette décision du juge espagnol Pablo Llarena intervient après la décision, il y a une semaine, de la justice allemande de n’autoriser l’extradition de Carles Puigdemont vers l’Espagne que pour le délit de malversation et non pour rébellion, passible de 25 ans de réclusion.

    Dans l’arrêt, rendu public jeudi par la Cour suprême, le juge a dit refuser que l’ex-président catalan ne soit extradé que pour malversation et retirer les mandats d’arrêt européens et internationaux à l’encontre de ces six dirigeants catalans.

    Concrètement, ces séparatistes sont donc désormais libres de se déplacer à l’étranger sans courir le risque d’être arrêtés et extradés. Ils seraient en revanche incarcérés s’ils revenaient en Espagne, où le mandat d’arrêt est toujours en vigueur.

  • L’isolement de Julian Assange doit cesser

    https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/050418/lisolement-de-julian-assange-doit-cesser

    De nombreuses personnalités internationales, dont Pamela Anderson, Noam Chomsky ou encore Ai Weiwei s’insurgent contre la décision du gouvernement d’Equateur d’empêcher Julian Assange de communiquer avec le monde extérieur. « Accepter de renoncer à la liberté d’expression de Julian Assange aujourd’hui impliquerait de renoncer à la liberté d’expression pour chacun d’entre nous. »

    Trouvant prétexte à ses tweets critiquant l’arrestation du président catalan Carles Puigdemont en Allemagne, et suite à d’intenses pressions provenant des gouvernements états-uniens, anglais et espagnols, le gouvernement équatorien a installé un brouilleur électronique empêchant Julian Assange de communiquer avec le monde extérieur via internet et téléphone. Cherchant à s’assurer de son isolement total, le gouvernement équatorien lui a de plus retiré son droit à recevoir des visiteurs.

    Cette censure, cette attaque contre la liberté de l’expression n’intervient pas aujourd’hui en Turquie, en Arabie Saoudite ou en Chine, mais au cœur de Londres. Si le gouvernement équatorien ne cesse pas immédiatement son action indigne, lui aussi deviendra un collaborateur de la persécution mise en œuvre contre Assange et ne pourra plus être considéré comme la courageuse nation qui s’était élevée pour défendre le droit à l’information et la libre expression en l’accueillant. Si l’Union Européenne et le Royaume Uni continuent de participer à cette scandaleuse tentative de censure d’un dissident au cœur de leur espace politique, cela sera le signe que la liberté d’expression se meurt en Europe.

  • The majority of Germans, opposed to extraditing Puigdemont
    https://www.elnacional.cat/en/politics/germans-opposed-extraditing-puigdemont_253242_102.html

    The majority of Germans are opposed to the extradition of Catalan president Carles Puigdemont, according to a survey in conservative newspaper Welt carried out by Institut Civey. The survey asked: “Should the former Catalan regional president Puigdemont be extradited to Spain?". The majority is slim: 51% say no to extradition; 35% say yes and 14% don’t know. There is a majority opposed to extradition in all political groups except for voters of Angela Merkel’s Christian democratic coalition, the CDU/CSU.

    Looked at another way, if the Puigdemont case had any weight in a hypothetical German election campaign, the most popular option for the parties would be to reject the extradition request. It can also be observed from the survey that the Puigdemont affair has clearly become a matter of German public interest and most citizens have formed an opinion on the issue.

    Among the voters for parties that have been part of different German governments, the differences are narrower. 49% of Green Party voters oppose extradition, with 34% in favour; supporters of the social democratic SPD oppose extradition by 46% to 41%; the liberals of the FDP say no by 44%, ahead of 40% for yes. Only among CDU/CSU voters, is Puigdemont’s extradition favoured, by 51%, with 33% against.

  • Le président catalan destitué libéré sous condition en Belgique RTS - agences/br - 6 Novembre 2017

    Le président catalan destitué Carles Puigdemont et quatre de ses ministres ont été laissés libres dimanche sous conditions après avoir été entendus pendant plus de dix heures par la justice belge.

    Visés par un mandat d’arrêt européen, les cinq hommes s’étaient livrés à la police le matin même. Le juge, qui avait 24 heures pour se prononcer uniquement sur la mise en détention ou non des cinq catalans, a suivi les réquisitions du parquet de Bruxelles, a annoncé dans la nuit de dimanche à lundi le parquet.

    M. Puigdemont et ses ministres ont « interdiction de quitter le territoire belge sans l’accord du juge d’instruction », doivent « résider à une adresse fixe », et devront « se présenter personnellement à tous les actes de procédure ou à toutes les convocations des autorités judiciaires et policières ».

    Décision dans les deux semaines
    Il n’est pas possible de faire appel de cette décision, a précisé le parquet. Il revient maintenant à une autre juridiction, la chambre du conseil, de se prononcer sur l’exécution du mandat d’arrêt, dans les 15 prochains jours.

    Carles Puigdemont et les quatre membres du gouvernement catalan déchu se sont rendus d’eux-mêmes au siège de la police fédérale, dimanche peu après 09h00.

    Source : http://www.rts.ch/info/monde/9060142-le-president-catalan-destitue-libere-sous-condition-en-belgique.html

  • Catalogne : des prisonniers politiques à nos frontières — Christian RODRIGUEZ
    https://www.legrandsoir.info/catalogne-des-prisonniers-politiques-a-nos-frontieres.html

    Les relents franquistes de la politique de Rajoy se confirment aujourd’hui avec l’arrestation de 8 ministres du gouvernement catalan et le mandat d’arrêt européen lancé à l’encontre de Carles Puigdemont, Président de la Generalitat
    .
    Ces mesures font suite à l’arrestation du président de l’ANC (Assemblée Nationale Catalane), Jordi Sánchez et du président de l’OC (Òmnium Cultural), Jordi Cuixart. La juge Carmen Lamela a décidé de les emprisonner de manière préventive et sans caution pour avoir promu les manifestations de Barcelone les 20 et 21 septembre derniers et avoir appelé « à la résistance » afin « d’empêcher l’application de la loi ». Ils risquent de 10 à 15 ans de prison pour sédition.

    Aujourd’hui, Carles Puigdemont risque 30 ans de prison pour sédition, rebellion et détournement de fonds, comme s’il fallait trouver une excuse financière à son arrestation alors que les raisons sont purement politiques.

    Il est évident que toute déclaration d’indépendance unilatérale est nécessairement hors la loi de l’Etat dont on veut se séparer. Dans cette configuration, les « séditieux indépendantistes » ne reconnaissent plus la loi et la justice du pouvoir central mais celle du nouvel état. C’est la raison pour laquelle cela se traduit par des affrontements violents, voire presqu’immanquablement des guerres.

    Or, loin de chercher le dialogue, le gouvernement Rajoy joue sur l’intimidation et la répression pour mâter toute velléité d’indépendance, qui est restée pacifique, de la Catalogne où voudrait-il justement que le conflit s’embrase pour encore mieux les justifier ? Dans le meilleur des cas, il en fera des héros ou des martyrs ou même les deux.

    A ce jour, le Venezuela est le seul pays à être intervenu pour rappeler Madrid à l’ordre, pourtant si prompt à s’ingérer dans les affaires intérieures du Venezuela, par la voix de Jorge Arreaza, le ministre des Affaires Etrangères vénézuélien, à la 39 ème session de la Conférence générale de l’UNESCO : « Le Venezuela exige que les autorités espagnoles libèrent les prisonniers politiques. Le dialogue démocratique doit être la voie et non la répression. Nous attendons que le gouvernement espagnol respecte les Droits Humains et ceux des prisonniers politiques pour que la démocratie l’emporte ».

    Mais, enfin, est-ce que l’Union Européenne et tous ses états membres vont tolérer qu’il puisse y avoir encore à l’intérieur de ses frontières des prisonniers politiques ? Leur silence assourdissant et, évidemment, complice laisse à penser que oui !

    Christian RODRIGUEZ

  • Coup d’État espagnol en Catalogne ?

    https://blogs.mediapart.fr/laurent-perpigna-iban/blog/200917/coup-detat-espagnol-en-catalogne

    Nouvelle journée de tension en Catalogne. Ce mercredi 20 septembre au petit matin, une douzaine de membres de l’exécutif régional étaient interpellés par la Guardia Civil. Plus tard, c’est le siège du parti CUP (Candidature d’unité populaire) qui était encerclé par la police. Les milliers de catalans qui ont pris les rues dénoncent « un coup d’État ». Le point de non-retour a-t-il été atteint ?

    Alors qu’hier à la tribune de l’ONU, Donald Trump attribuait les bons points aux démocraties les plus méritantes et tirait à boulets rouges sur les « États voyous », l’Europe se voit, elle, secouée par un conflit politique qu’elle ne semblait pas avoir vu venir.

    Le gouvernement de Madrid semble décidemment prêt à tout pour empêcher la tenue du référendum d’indépendance de la Catalogne prévu le 1er octobre, et multiplie les saisies, perquisitions, et intimidations envers les milieux séparatistes.

    Et, c’est désormais une évidence, cette journée du 20 septembre va marquer un tournant.

    Tout d’abord, parce qu’à désormais 10 jours du référendum, Madrid mobilise de plus en plus de forces dans la bataille, et que le gouvernement espagnol semble avoir définitivement enterré la voie du dialogue. Les arrestations qui se sont produites aujourd’hui sont hautement symboliques, avec par exemple celle de Josep Maria Jove, le secrétaire général de la vice-présidence de Catalogne. Les départements des affaires économiques, extérieures et de la présidence étaient également visés, sans que les motifs soient indiqués.

    Désormais, le message est passé à tous les niveaux hiérarchiques : plus personne dans la société catalane n’est à l’abri. En attaquant frontalement l’exécutif, c’est également une remise en cause assumée de la déclaration de souveraineté et du droit de décision du peuple de Catalogne adopté par le parlement en janvier 2013. En outre, et ce n’est pas anodin, 10 millions de bulletins de vote ont été saisis dans la localité de Bigues.

    Les nombreuses déclarations qui ont émaillé la journée ont également donné un nouveau visage au bras de fer. Gabriel Rufiàn, le député catalan du parti ERC a demandé devant le parlement espagnol, à Mariano Rajoy de « sortir ses sales mains des institutions catalanes ».

    Carles Puigdemont, le président du gouvernement catalan, parle de l’application d’un « état d’exception » et d’une « suspension de facto de l’auto-gouvernement catalan ». « Nous n’accepterons pas un retour aux heures sombres » a-t-il déclaré dans l’après-midi sur son compte twitter.

    Les forces d’occupation dehors ! ", « Nous voterons ! » s’époumonaient les manifestants et les manifestantes tout au long de la journée en reprenant notamment en chœur L’Estaca, un hymne antifranquiste bien connu.

    Aujourd’hui, le peuple catalan semble plus uni et plus déterminé que jamais.

    Les catalans et les catalanes le savent, Madrid a changé les règles du jeu.

    En interdisant le référendum, puis en utilisant la force afin de paralyser son organisation, le gouvernement de Mariano Rajoy a bouleversé le sens même du combat des séparatistes catalans.

    Ces derniers ne luttent plus seulement pour l’indépendance, mais également pour les droits civiques de tous les peuples qui composent l’actuelle nation espagnole.

    Cette dernière, habituée à traiter ce genre de problématiques par la force, se trouve aujourd’hui confrontée à une situation qu’elle ne maîtrise pas.

    C’est un fait, l’Etat espagnol est totalement débordé et désorienté par le processus démocratique catalan, lui qui a combattu et qui combat encore le séparatisme basque militairement. La lutte contre la violence légitimait alors tous les excès. A ceux qui semblent découvrir aujourd’hui les dérives autoritaires espagnoles, l’histoire renvoie évidemment aux mesures d’exception appliquées au prisonniers basques, à la torture pratiquée dans les commissariats et casernes, ou encore à la fermeture du journal Egunkaria par les armes en 2003. A la différence près qu’il sera aujourd’hui encore plus difficile de justifier des ripostes d’une telle ampleur face à un processus politique, démocratique, et non violent.

    Au vu de l’intensité de la répression espagnole sur la Catalogne depuis une quinzaine de jours, on voit mal comment les séparatistes catalans pourraient arriver techniquement à maintenir ce référendum, bien qu’ils semblent avoir des ressources et une motivation inépuisable.

    Mais on ne voit pas non plus comment les catalans et les catalanes pourraient continuer, après cela, à cohabiter avec Madrid.

    Au-delà des sensibilités de chacun, il est une chose qui ne se discute pas : Madrid vient d’offrir aux séparatistes catalans leur plus grande campagne de communication. Le divorce est consommé.

    #Catalunya #Catalogne #separatisle

  • « La Catalogne votera sur son indépendance »
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/la-catalogne-votera-sur-son-independance-608832.html

    Carles Puigdemont, président de la Generalitat (gouvernement) de Catalogne, de passage à Paris, explique à La Tribune sa stratégie pour parvenir à un référendum d’autodétermination, affirme sa volonté de négocier avec l’Espagne et se montre convaincu du « réalisme européen ».