person:carlos arias navarro

  • Franco et Fidel, ennemis cordiaux | Le blog de Floréal
    https://florealanar.wordpress.com/2019/01/02/franco-et-fidel-ennemis-cordiaux

    Le blog de Floréal
    Croire ou penser, il faut choisir !

    Feeds :
    Articles
    Commentaires

    « Salut à Amos Oz
    Franco et Fidel, ennemis cordiaux

    2 janvier 2019 par Floréal

    Après la mort de Franco, le correspondant de l’agence Efe à La Havane envoya une dépêche, reprise par certains des plus prestigieux journaux du monde et qui disait ceci : « Quelques heures après l’annonce de la mort du général Franco, le gouvernement révolutionnaire de Cuba a décrété un deuil officiel de trois jours. Depuis jeudi, les drapeaux ont été mis en berne sur tout le territoire cubain. Le président de la République, M. Osvaldo Dorticós, a adressé un message de condoléances au président du gouvernement espagnol, Carlos Arias Navarro (…). » Quand vous lisez cela, vous avez l’impression qu’il y a soit un malentendu, soit une erreur dans le texte. Ce n’était pas le cas. Le Cuba de Fidel Castro a en effet rendu hommage au dictateur comme aucun autre pays ne l’a fait, bien qu’il ait tout mis en œuvre pour que l’information demeure discrète, ce qui permettait tout à la fois de rester en bons termes avec l’Espagne et d’éviter un scandale international. Ce geste a pris un relief plus important encore l’année suivante, à la mort de Mao Zedong, le gouvernement cubain n’ayant pas porté la même attention envers le dirigeant communiste chinois. Ce fut là le dernier chapitre d’une relation particulière et choquante entre deux dictateurs idéologiquement aux antipodes, qui décidèrent d’agir avec un pragmatisme « souterrain » et une complicité qui ont suscité un énorme intérêt chez les historiens et les politologues.

  • Franco et Fidel, ennemis cordiaux | Le blog de Floréal
    https://florealanar.wordpress.com/2019/01/02/franco-et-fidel-ennemis-cordiaux

    Le blog de Floréal
    Croire ou penser, il faut choisir !

    Franco et Fidel, ennemis cordiaux

    2 janvier 2019 par Floréal

    Après la mort de Franco, le correspondant de l’agence Efe à La Havane envoya une dépêche, reprise par certains des plus prestigieux journaux du monde et qui disait ceci : « Quelques heures après l’annonce de la mort du général Franco, le gouvernement révolutionnaire de Cuba a décrété un deuil officiel de trois jours. Depuis jeudi, les drapeaux ont été mis en berne sur tout le territoire cubain. Le président de la République, M. Osvaldo Dorticós, a adressé un message de condoléances au président du gouvernement espagnol, Carlos Arias Navarro (…). » Quand vous lisez cela, vous avez l’impression qu’il y a soit un malentendu, soit une erreur dans le texte. Ce n’était pas le cas. Le Cuba de Fidel Castro a en effet rendu hommage au dictateur comme aucun autre pays ne l’a fait, bien qu’il ait tout mis en œuvre pour que l’information demeure discrète, ce qui permettait tout à la fois de rester en bons termes avec l’Espagne et d’éviter un scandale international. Ce geste a pris un relief plus important encore l’année suivante, à la mort de Mao Zedong, le gouvernement cubain n’ayant pas porté la même attention envers le dirigeant communiste chinois. Ce fut là le dernier chapitre d’une relation particulière et choquante entre deux dictateurs idéologiquement aux antipodes, qui décidèrent d’agir avec un pragmatisme « souterrain » et une complicité qui ont suscité un énorme intérêt chez les historiens et les politologues.

  • Photo de l’assassinat du Premier ministre espagnol Luis Carrero Blanco par le groupe séparatiste basque ETA le 20 décembre 1973.

    L’assassinat du Premier ministre Luis Carrero Blanco, également connu sous son nom de code, Operación Ogro (en anglais : Operation Ogre), a eu de profondes conséquences sur la politique espagnole. L’amiral Carrero Blanco a été assassiné à #Madrid par le groupe séparatiste basque #ETA le 20 décembre 1973. Cet assassinat est considéré comme le plus grand #attentat contre l’État franquiste depuis la fin de la #guerre_civile_espagnole en 1939.

    La mort de Carrero Blanco eut de nombreuses implications politiques. À la fin de 1973, la santé physique du caudillo Francisco Franco s’était détériorée de manière significative, ce qui résumait la dernière crise de l’État franquiste. Après sa mort, le secteur le plus conservateur de l’État franquiste, connu sous le nom de búnker , a voulu influencer Franco afin qu’il choisisse un ultraconservateur comme Premier ministre. Enfin, il a choisi Carlos Arias Navarro , qui avait initialement annoncé un assouplissement partiel des aspects les plus rigides de l’État franquiste, mais qui se retirait rapidement sous la pression du búnker. En revanche, ETA a consolidé sa place en tant que groupe armé pertinent et évoluera pour devenir l’un des principaux adversaires du #franquisme.

    http://historium.tumblr.com
    #histoire #Tumblr