Ce texte est une piste de réflexion, mais j’ai l’impression qu’il oublie plein de choses. Je jette quelques idées comme ça, mais ce n’est pas mon domaine d’expertise...
1) d’une part que l’hospitalité des espaces publics de Paris est peut-être un luxe que de nombreuses villes ne peuvent pas se payer dans le monde
2) d’autre part que cette hospitalité est le fruit d’un contrat social, et que ce contrat social n’est pas uniquement écrit entre parisiens, mais entre tous les humains.
3) autrement dit, ce n’est pas « contre » cette hospitalité que les djihadistes s’attaquent, mais au nom d’une « hospitalité » violée chez eux aussi (ingérence militaire occidentale en Syrie, pour faire court).
4) autrement dit encore, cette hospitalité serait le « butin de guerre », « l’otage » d’une guerre dont les enjeux seraient ailleurs
5) si ce qui précède est vrai, alors une partie du texte de Carole Gayet-Viaud est, à mon avis, hors sujet : savoir si ces espaces publics sont essentiels à la démocratie, s’ils traduisent liberté, égalité et fraternité, s’il y a lieu de les défendre en tant que tels...