Je n’arrive décidément pas à enchaîner proprement plusieurs citations. Donc :
elles n’ont pas de lumière, que la photographie soit prise en hiver en Sibérie à la tombée de la nuit ou au contraire dans un désert de sable à midi, c’est à peu de choses près toujours cette même gamme de gris avare et toute recroquevillée sur elle-même
et
cette dictature du noir et blanc avec des filets noirs pour bien montrer que la photographie était cadrée dès la prise de vue. Ce sont là les enfantillages coutumiers des photographes qui aiment bien croire à la fulgurance de leur regard, aucun de ces photographes ne produira les compositions hardies de Barbara Crane, qui elle, je vous l’assure, se moque éperduement des filets noirs.
que tu as cité et la partie sur les cadrages et sur les principes, ça fait quand même des choses sur l’image, et autour.
Oui, c’est à l’emporte pièce, il s’agit d’une sorte de billet d’humeur, pas d’un long travail analytique de l’œuvre de Cartier-Bresson, dont je précise s’il est utile que je l’apprécie bien davantage que mon camarade. Il dit qu’il n’aime pas, photographiquement, avec les arguments d’un photographe, ça me semble intéressant dans tous les cas.
Quand aux références savantes, on peut ressortir l’argument sur tout, musique, cinéma etc. Moi non plus je ne connais pas Barbara Crane : on peut se dire « quel snobisme de citer cette personne peu connue » ou « tiens, je ne connais pas, allons voir ce que c’est » : )