person:cartier-bresson

    • Oauis, il se trouvera toujours des snobs pour mépriser les gens qui par ailleurs il est vrai sont un peu trop portés aux nues. Ton article parle de discours lénifiant, et ce que j’entends dans la vidéo est plutôt proche de l’humilité et d’une grande simplicité. Evidemment il est vain de discuter sur les goûts et les couleurs...

    • Mmmh je suis pas forcément d’accord avec le camarade Jonckheere sur tout, et je ne suis pas sûr non plus d’être totalement d’accord avec ce texte, mais je ne crois pas que sa critique soit une histoire de snobisme, elle est précise et argumentée, notamment sur la fameuse question de l’instant décisif.

    • A bien relire l’article, il est pas tellement question des images. Il parle de la présentation (le filet noir, passons), du mythe, des dogmes et de toute le blah blah qui existe effectivement autour de l’instant décisif, certainement rabaché à outrance, j’en conviens. Des images, il n’est question qu’à un moment :
      « ces compositions à base de géométrie et qui ne m’apprendront jamais rien en matière de composition, autant contempler des triangles-rectangles et se réjouir de la vérification systématique que le carré de l’hypothénuse est égal à la somme des carrés des côtés adjacents »
      ce qui est pour le coup pas du tout lénifiant, mais un peu à l’emporte-pièce.
      Ses références sont des artistes inconnus de moi, qui n’ai pas fait les arts déco dans les années 80, con que je suis, mais qui ne me fait pas vibrer la moitié d’une microseconde. Il a certainement raison de trouver qu’on en fait trop à son propos, mais de là à tout jetter...

    • Je n’arrive décidément pas à enchaîner proprement plusieurs citations. Donc :

      elles n’ont pas de lumière, que la photographie soit prise en hiver en Sibérie à la tombée de la nuit ou au contraire dans un désert de sable à midi, c’est à peu de choses près toujours cette même gamme de gris avare et toute recroquevillée sur elle-même

      et

      cette dictature du noir et blanc avec des filets noirs pour bien montrer que la photographie était cadrée dès la prise de vue. Ce sont là les enfantillages coutumiers des photographes qui aiment bien croire à la fulgurance de leur regard, aucun de ces photographes ne produira les compositions hardies de Barbara Crane, qui elle, je vous l’assure, se moque éperduement des filets noirs.

      que tu as cité et la partie sur les cadrages et sur les principes, ça fait quand même des choses sur l’image, et autour.

      Oui, c’est à l’emporte pièce, il s’agit d’une sorte de billet d’humeur, pas d’un long travail analytique de l’œuvre de Cartier-Bresson, dont je précise s’il est utile que je l’apprécie bien davantage que mon camarade. Il dit qu’il n’aime pas, photographiquement, avec les arguments d’un photographe, ça me semble intéressant dans tous les cas.

      Quand aux références savantes, on peut ressortir l’argument sur tout, musique, cinéma etc. Moi non plus je ne connais pas Barbara Crane : on peut se dire « quel snobisme de citer cette personne peu connue » ou « tiens, je ne connais pas, allons voir ce que c’est » : )