person:catherine baker

  • Mercredi ! L’école démocratique // 13.02.2019
    http://www.radiopanik.org/emissions/mercredi-/mercredi-lecole-democratique-13-02-2019-

    Au programme ce mercredi !

    L’école n’est pas obligatoire ! Gayane, accompagnée de Souen, sa maman, nous parle de l’école démocratique, bien différente de l’école classique. Comme promis dans l’émission, voici différents liens qui alimentent la réflexion de Souen sur l’éducation libre :

    Livres :

    Christiane Rochefort, Les enfants d’abord

    Jean-Pierre Lepri, « Éducation » authentique : Pourquoi ?

    Melissa Plavis, Apprendre par soi-même, avec les autres, dans le monde

    Catherine Baker, Pourquoi faudrait-il punir ?

    Alice Miller, C’est pour ton bien

    John Holt, Les apprentissages autonomes et Apprendre sans l’école

    Peter Grey, Libres pour apprendre

    Yves Bonnardel, La domination adulte

    Sites web :

    Association Leda : www.lesenfantsdabord.org

    Forum de familles pratiquants (...)

    #éducation #jeune_public #école_démocratique #éducation,jeune_public,école_démocratique
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/mercredi-/mercredi-lecole-democratique-13-02-2019-_06223__1.mp3

  • Répression du mouvement antifasciste : perquisition et garde-à-vue, six lyonnais.e.s interpellé.e.s - Rebellyon.info
    https://rebellyon.info/Repression-du-mouvement-antifasciste-19775
    https://rebellyon.info/home/chroot_ml/ml-lyon/ml-lyon/public_html/IMG/arton19775.jpg?1542190280

    Mardi 13 novembre, à 6h du matin, six #militant.e.s antifascistes ont vu leurs portes défoncées par des #policiers cagoulés. Après plus de 24 de garde-à-vue, elles et ils sont accusé.e.s d’avoir, une nuit d’avril dernier, muré le local fasciste « Bastion Social » et sont poursuivis pour dégradation, outrage et même « #association_de_malfaiteurs ».

    Petite réflexion quant aux perquisitions qui ont eu lieu aux domiciles des camarades et des parents de certains camarades.

    https://twitter.com/antifa_lyon/status/1063007757580820481

    Au delà des dégâts matériels, ils se sont permis de prendre, de voler des biens dont il est intéressant de noter la mesquinerie de la justice et de la police

    1/ le matériel militant : tous les tracts, les autocollants, les affiches, les badges, les cartes postales le moindre support politique a été volé. Pour que tout ça soit détruit par la police sur demande du procureur. C’est plusieurs centaines d’euros de matos envolé qu’ils sont venus nous prendre chez nous pour en faire quoi ? les foutre à la poubelle. On a le sentiment que le droit de se réunir, de penser la politique, d’en faire des écris, des images, en faire une contre-culture et dénié. Quel intérêt de nous voler pour destruction un drapeau, une affiche ? C’est troublant que la #justice et la police dans un pays avec soit-disant es libertés démocratique se permette cela. Le message est clair, on peut venir chez vous, voler vos affaires, les détruire sous prétexte que cela soit du domaine du politique.
    Les flics et les magistrats le font sans sourciller. Mais le mieux dans l’histoire c’est quand même la saisi de nos lectures pour destruction aussi !
    On a pas pu s’empêcher de voir les autodafés à l’époque du III reich.

    Ils nous ont volé des dizaines de #livres, pris au hasard dans nos affaires. Dans certains cas des romans qui n’ont rien à voir. Pour au final les envoyer à la destruction ! On nous denie le droit de lire ? En tant que militant politique nous n’avons pas le droit de lire des essais,
    des écrits de militants, des penseurs de la lutte des classes, des penseurs de l’ecologie radicale, des romans sociaux ? Ces flics sont entrés chez nous, dans notre intimité, et ont littéralement volé avec l’assentiment des magistrats nos livres et pour faire quoi ?? Les détruire

    • Après les perquisitions, arrestations, destructions policières et avant procès : Appel à soutien pour les antifascistes lyonnais-e-s
      https://www.lepotcommun.fr/pot/9svw75wb

      Lors de ces perquisitions, les policiers se sont permis de prendre tout notre matériel militant. Ce sont des milliers d’autocollants, 600 badges, des centaines d’affiches, 4 drapeaux de notre organisation qui ont été pris et envoyés à la destruction.

      Ils se sont permis de prendre tous nos vêtements qui pouvaient avoir de près ou de loin une connotation politique. Des t-shirts estampillés « antifa », avec un poing levé, nos t-shirts et sweat de soutien au comité Adama « vérité et justice pour Adama », ceux-ci envoyé aussi à la destruction.
      Enfin, encore plus choquant, ils nous ont pris beaucoup de livres. Il est difficile pour nous d’établir une liste exhaustive. Des listes d’objets ont été soumises à la signature de nos camarades mais elles ne nous ont pas été communiqués par la suite.

      Vu qu’il existe des personnes qui doutent de notre bonne foi tant ceci parait outrancier, voici les titres dont nous sommes sûrs qu’ils ont été pris et détruits, puisqu’ils étaient sur la liste des destructions et non sur celle des scellés. Veuillez noter qu’il peut y avoir jusqu’à 10 exemplaires de ces titres :

      · Le théorème de la Hoggra de Mathieu Rigouste
      · La domination policière de Mathieu Rigouste
      · Permis de tuer du collectif Angles morts
      · Comment la non-violence protège l’Etat de Peter Gelderloos
      · La galaxie Dieudonné
      · Aube Dorée le livre noir du parti nazi grec de Dimitri Psarras
      · La commune du Rojava L’alternative kurde à l’État-nation par Collectif
      · Le guide d’autodéfense numérique Edition Tahin Party
      · Vengeance d’Etat - Villiers-le-Bel, des révoltes aux procès par Collectif Angles morts
      · Pourquoi faut-il punir ? Par Catherine Baker
      · L’homme et la terre de Elisée Reclus
      · Pirhanas de Roberto Saviano . (Un roman qui n’a rien à voir avec tout ça, mais chose insolite il se trouve que l’auteur est très engagé contre le ministre de l’intérieur Matéo Salvini).

      Entre le matériel militant, les vêtements et les livres, le préjudice financier se situe sans doute à plusieurs milliers d’euros.

      A ceci devront s’ajouter les frais de justice : plusieurs avocats nous ont défendus et poursuivront le suivi judiciaire jusqu’à un hypothétique procès.

      Nous tenons à préciser que la justice ne dispose d’aucune preuve qu’un quelconque délit ait été commis par nos camarades.

      Toutes ces raisons nous obligent à ouvrir un pot commun pour faire face à cette répression.
      Nous avons eu énormément de messages de soutien partout en France et en Europe de la part d’individu-e-s, groupes politiques ou associations.
      Nous vous en remercions, ceci est très important pour nous, la solidarité est notre force et elle est une arme pour résister.

  • Library of Congress | The Palestine Poster Project Archives

    http://palestineposterproject.org/special-collection/library-of-congress

    Déja sur les collines... J’avais raté ce site, sur lequel il y a des pépites.

    The Palestine Poster Project Archives
    The Liberation Graphics Collection of Palestine Posters - Nominated to UNESCO’s Memory of the World Program 2016-2017
    About the Palestine Poster Project Archives

    This website has been created to mark headway on my masters’ thesis project at Georgetown University. It is a work-in-progress.

    I first began collecting Palestine posters when I was a Peace Corps volunteer in Morocco in the mid-1970s. By 1980 I had acquired about 300 Palestine posters. A small grant awarded with the support of the late Dr. Edward Said allowed me to organize them into an educational slideshow to further the “third goal” of the Peace Corps: to promote a better understanding of other peoples on the part of Americans. Over the ensuing years, while running my design company, Liberation Graphics, the number of internationally published Palestine posters I acquired steadily grew. Today the Archives numbers some 5,000 Palestine posters from myriad sources making it what many library science specialists say is the largest such archives in the world.

    The Palestine poster genre dates back to around 1900 and, incredibly, more Palestine posters are designed, printed and distributed today than ever before. Unlike most of the political art genres of the twentieth century such as those of revolutionary Cuba and the former Soviet Union, which have either died off, been abandoned, or become mere artifacts, the Palestine poster genre continues to evolve. Moreover, the emergence of the Internet has exponentially expanded the genre’s network of creative contributors and amplified the public conversation about contemporary Palestine.

    My research has two major components: (1) the development of a curriculum using the Palestine poster as a key resource for teaching the formative history of the Palestinian-Zionist conflict in American high schools. This aspect of my work is viewable in my New Curriculum and; (2) the creation of a web-based archives that displays the broadest possible range of Palestine posters in a searchable format with each poster translated and interpreted.

    This library and teaching resource allows educators, students, scholars, and other parties interested in using the New Curriculum to incorporate Palestine posters into classroom learning activities. Titles included are from the Liberation Graphics collection, the Library of Congress, the Central Zionist Archives in Jerusalem, the International Institute of Social History in Amsterdam, Yale University, the University of Chicago and a host of other sources. To facilitate my research I have broken the genre of the Palestine poster into four sources, or wellsprings.

    These wellsprings are:

    1) Arab and Muslim artists and agencies

    2) International artists and agencies

    3) Palestinian nationalist artists and agencies

    4) Zionist and Israeli artists and agencies

    For the purpose of this research project, I have arbitrarily defined a “Palestine” poster as:

    1) Any poster with the word “Palestine” in it, in any language, from any source or time period;

    2) Any poster created or published by any artist or agency claiming Palestinian nationality or Palestinian participation;

    3) Any poster published in the geographical territory of historic Palestine, at any point in history, including contemporary Israel;

    4) Any poster published by any source which relates directly to the social, cultural, political, military or economic history of Palestine; and/or

    5) Any poster related to Zionism or anti-Zionism in any language, from any source, published after August 31, 1897.

    The majority of posters in this archives are printed on paper. However, an increasing number of new Palestine posters are “born digitally” and then printed and distributed locally, oftentimes in very small quantities. This localization represents a sea change in the way political poster art is produced and disseminated. Traditionally, political posters were printed in a single location and then distributed worldwide. The global reach of the internet combined with the rising costs of mass production is shifting production away from large centralized printing operations to a system controlled more by small end-users in myriad locations.

    Electronic, digitally created images included in this archives meet these requirements: they are capable of being downloaded and printed out at a size at least as large as 18” X 24” and they deal substantially with the subject of Palestine. Computer generated images will be identified as such. I am uploading posters in what may appear to be a haphazard order; actually the order is a reflection of the way(s) in which many of the posters were originally collected, stored, and digitized on CDs over the past fifteen years.

    As time and funds permit, I will be uploading the entire archives.

    I want to specifically thank the following people without whose assistance I would not have been able to even begin this research: Dr. Lena Jayyusi, for both her thorough critique of the New Curriculum as well as her steadfast moral support over many years; Dr. Rochelle Davis, my academic advisor at Georgetown who gave me the freedom to explore the questions of most interest to me and who encouraged me to look at the genre from visual anthropology and ethnographic perspectives; Catherine Baker, who has provided creative, editorial and moral support of incalculable value to me and to whom I am forever indebted; Dr. Eric Zakim, the director of the Joseph and Alma Gildenhorn Institute for Israel Studies at the University of Maryland at College Park whose translations of the Hebrew text in the Zionist/Israel poster wellspring and whose breadth of knowledge of Zionist history and iconography proved indispensable; Dr. Elana Shohamy of Tel Aviv University for opening up to me the worlds of Jewish language history, Israeli language policy and perhaps most importantly, the principles of language rights, and; Richard Reinhard whose early and complete review of the New Curriculum helped keep me on schedule and in focus.

    Special thanks are also due Jenna Beveridge, the Academic Program Coordinator at Georgetown’s Center for Contemporary Arab Studies, without whose guidance through the halls of academia I would have been hopelessly lost. There are, in addition, legions of people who over the years have encouraged me to persevere in this work. I will make it a point to thank them at regular intervals in the progress of this project.

    Dan Walsh Silver Spring, MD April 2009

  • La religieuse n’est pas qu’une pâtisserie ! - RADIORAGEUSES
    http://www.radiorageuses.net/spip.php?article624

    Une émission spéciale religieuses !! Curieuses et toujours gourmandes, on est allé chercher ce qu’il pouvait y avoir derrière les clichés : qui sont-elles ? Que font-elles ? Et comment vivent-elles cette non-mixité ?
    « Entre celles qui vivent retirées du monde et celles qui ne veulent plus de ce monde-là, il doit bien y avoir des passerelles » nous dit Catherine Baker.

    Au menu :
    – micro-trottoir sur ce que le mot « religieuse » évoque autour de nous
    – extraits des Contemplatives, des femmes entre elles, livre de C. Baker
    – extraits de « Ma soeur, mon amour, les religieuses lesbiennes brisent le silence »,
    de R. Curb et N. Manahan
    – chronique sur Soeur Sourire (Dominiqueniquenique, c’est elle)
    – entretien avec des religieuses à Marseille

    Discographie :

    Jesus tango par Ginette Garcin
    La pilule d’or par Soeur sourire
    Close to distance par Guts Pie Ear shot
    Break Out par Harum Scarum
    I will follow BO de Sister Act

    Emission diffusée sur Radio Galère, 88.4 FM, le 2 Mars 2016
    Bonne écoute !

    http://92.243.24.170/lcdc/2016/GangdesGazieres-2016-03-02-nonnes.mp3

    #radio #femmes #religion #féminisme #religieuses

    • Religieuses LE RETOUR !
      http://www.radiorageuses.net/spip.php?article666

      Suite au succès international du premier épisode radiophonique
      La religieuse n’est pas qu’une pâtisserie,
      l’émission Le Gang des Gazières vous offre un second round, honorant ce 666è article de Radio Rageuses !

      – Mystiques et abbesses moyenâgeuses mais pas tant

      – Portrait de Sœur Juana Inés de la Cruz

      – Du gendarme à St-Tropez à Magdalen Sisters en passant par Sister Act,
      pot pourri nonnes et cinéma

      – Religieuses, congrégations et travail social au 19è, main d’œuvre
      inépuisable au service de l’Église et de l’État,

      – Bonnes sœurs, colonisation et évangélisation
      Et un grand débat contre la canonisation de Mère Thérésa

      Références et pour creuser... :

      Des livres :
      – Catholicisme, religieuses et société, Claude Langlois.

      De la musique :

      – Is there a we ?, de Respect my fist
      – Le temps des femmes et Les pieds des missionnaires, de Soeur Sourire
      – Goya, et Tragos de Lili Refrain
      – Celestina, de Lhasa

      Les films du pot pourri « nonnes et cinéma » :

      – Haxan, la sorcellerie à travers les âges de Benjamin Christensen
      – Les Anges du pêché de Robert Bresson
      – La Religieuse, de Jacques Rivette
      – Mère Jeanne des Anges de Jerzy Kawalerowicz
      – The Magdalene Sisters de Peter Mullan
      – Les Innocentes d’ Anne Fontaine
      – Visions de Margarethe von Trotta
      – Sister Act d’Emile Ardolino
      – Nude nuns with big guns de Joseph Guzman
      – des extraits de la série Un gendarme à St Tropez, avec sa nonne chauffarde
      – Soeur Sourire de Stijn Coninx

      Des suggestions d’écoute sur Radiorageuses pendant l’émission :

      – « Enfermées au bon pasteur », Mauvais genre
      – « N’est-ce pas pour ce rôle qu’elles ont été parquées, réprimées », La fille à la fenêtre

      A vos cornettes !!!

      http://92.243.24.170/lcdc/2016/GangdesGazieres-2016-10-05-nonnes2.mp3

      #historicisation #Hildegard_von_Bingen #Juana_Inés_de_la_Cruz

  • #Brexit has echoes of the breakup of Yugoslavia

    s the stability of the European Union as a whole now under threat following the UK’s decision to leave? Catherine Baker draws a number of parallels between the dynamics that preceded the break-up of Yugoslavia and the ongoing developments that have followed the EU referendum. She highlights that while the demise of Yugoslavia was itself not inevitable, the violence that accompanied it could certainly have been spared. This represents a warning for political leaders, who should now be careful to listen to the alternatives proposed by the public and heed them, instead of suppressing them.

    http://blogs.lse.ac.uk/europpblog/2016/07/05/brexit-echoes-yugoslavia
    #Yougoslavie #ex-Yougoslavie
    En lisant ce titre j’ai envie de dire #it_has_begun (mais j’ai pas lu l’article...)

  • The Yugoslav Wars of the 1990s

    The Yugoslav wars of the 1990s involved the violent destruction of a society in the midst of the collapse of state socialism. The moment war broke out, academic and public debates began, concerning the long- and short-term causes of the wars and where responsibility should lie. Not only do these controversies continue - even coming up against each other in courts of law - but fresh areas of debate have emerged, which historians must take into account.
    Catherine Baker brings together the major arguments of the most up-to-date scholarship on the Yugoslav wars. This book provides a clear introduction to the topic and demonstrates how debates have evolved, and where more research is required. Alongside this, Baker also exposes the politics and complexities of narrating and interpreting the very recent past.


    http://www.palgrave.com/page/detail/the-yugoslav-wars-of-the-1990s-catherine-baker/?K=9781137398987
    #livre #guerre #conflit #ex-Yougoslavie #Yougoslavie #histoire #livre

  • “Qui ne dit mot consent” - Considérations sur le viol et le patriarcat
    https://infokiosques.net/spip.php?article1260

    Ces « considérations sur le viol et le patriarcat » s’attaquent de front à différentes questions comme celles de la sexualité, du corps, du consentement, des limites qu’on réussit à fixer ou pas, de l’État, de la domination masculine, de la construction sociale des femmes, de comment s’organiser contre les violences sexuelles, etc.
    Elles sont suivies d’une bibliographie et d’un texte sur la masturbation et la pornographie.

    #brochure #infokiosque #viol #patriarcat #féminisme
    @aude_v @alda @monolecte @mad_meg

    • Je met ici la biblio proposé dans la brochure

      - Livres, essais, théâtre :

      King Kong Théorie , Virginie Despentes (récits d’expériences autobiographiques teintés de critique sociale par une féministe plutôt rock ‘n roll)

      Du côté des petites filles , Elena Giuletta Bonnetti (pour mieux comprendre comment les genres sont construits avant même la naissance)

      Classer, dominer , Christine Delphy (analyse de fond très intéressante, malgré une approche théorique sociologique des rapports de domination)

      Récits de femmes et autres histoires , Franca Rame (solos de théâtre abordant le patriarcat sous différents angles, le couple, le viol, la prostitution, la maternité, l’avortement … chouette, mais parfois un peu trop réducteur et simpliste. Très marqué par la tendance communiste autoritaire. Rame était au Parti Communiste Italien)

      Queer ultra violence (brochure provisoire en attendant la traduction finale, collectant différents textes du mouvement queer insurrectionnaliste Bash Back ! aux USA durant les dernières années. Très très contradictoire ! Mais certains textes ont le mérite de faire le lien entre tous les aspects de la domination, avec une rage et une détermination qui me manquent cruellement dans ce que je vois autour de moi)
      https://infokiosques.net/spip.php?article1021

      Femmes en flagrant délit d’indépendance , Gail Pheterson (textes extrêmement intéressants concernant l’analyse des rapports de domination genrés, faisant brillamment le lien entre des sujets tels que la prostitution et les femmes dites clandestines par exemple, ainsi que la problématique de l’enfantement, de la grossesse et de l’avortement. Met en évidence le rôle des Etats dans la construction et le maintien de la catégorie « femme » , en organisant sa tutelle et en punissant ou empêchant toute tentative d’autonomisation du carcan pré-établi) http://tahin-party.org/pheterson.html

      Huye hombre huye , Xosé Tarrio Gonzales (autobiographie d’un rebelle social, malade du Sida et enfermé en FIES (régime de haute sécurité en Espagne), un récit bouleversant de longues années d’enfermement, de mutineries, d’insoumission sans faille, de solidarité, de l’horreur de l’univers carcéral et du monde qui le produit... ça fout la rage au ventre et les larmes aux yeux)
      http://hainedeschaines.free.fr/spip.php?article208

      – Sur infokiosques.net :
      Comment les êtres humains ont été métamorphosés en hommes et en femmes , Alice Schwartzer (heu… tout est dans le titre) https://infokiosques.net/spip.php?article307

      Le consentement, 100 questions sur les interactions sexuelles (je vous laisse découvrir…)

      Non, c’est non , Irene Zellinger (3 volumes - outil de base pour développer une confiance en soi, tant du point de vue technique, puisqu’il s’agit aussi d’autodéfense physique, que mental. Néanmoins, je ne partage pas du tout l’approche « légaliste », qui n’est pas vraiment remise en question, notamment dans le rapport aux flics…) https://infokiosques.net/spip.php?article643

      A propos d’autonomie, d’amitié sexuelle et d’hétérosexualité , Corinne Monnet (issu de l’ouvrage Au-delà du personnel, ce texte a été pour moi un outil formidable il y a quelque années. Il m’a aidée à envisager de façon beaucoup plus claire comment les relations peuvent être vécues, dans une tentative d’avoir des rapports anti-autoritaires et émancipateurs) https://infokiosques.net/spip.php?article473

      La fabrique artisanale des conforts affectifs (compilation de textes vraiment chouettes, des témoignages qui donnent plein de pistes sur d’autres manières de vivre nos rapports hors de la norme)

      Réflexions autour d’un tabou, l’infanticide , ouvrage collectif (sur les questions de maternité, de comment l’Etat construit l’histoire et façonne une mémoire collective en fonction de ses besoins, sur les questions de l’adoption ou de l’avortement par exemple. Je ne vous en dis pas plus…)
      https://infokiosques.net/spip.php?article860

      Plaisirs de femmes , Les Farfadettes (pour re-découvrir comment fonctionnent nos p’tites minettes et se donner des frissons en lisant les histoires des autres…) https://infokiosques.net/spip.php?article665

      SelFrissons via la masturbation (ou pas) (petites histoires pour se donner envie, réfléchir sur son propre rapport au plaisir, au désir, à son corps, à ses sexualités...) https://infokiosques.net/spip.php?article222

      Nous sommes touTEs en devenir , Leslie Feinberg (malgré une tendance quelque peu réformiste, ou du moins pas assez combative à mon goût, ce texte a représenté une bonne introduction pour moi, concernant la « question trans ». J’aime particulièrement sa façon de se référencer au genre non pas uniquement comme construction sociale, mais aussi comme une palette infinie de possibilités dans laquelle chacun.e choisirait de s’autodéterminer) https://infokiosques.net/spip.php?article724

      Pourquoi faudrait-il punir ? , Catherine Baker (texte particulièrement important dans ma vie. Tout est dans le titre…) https://infokiosques.net/spip.php?article578

      Pour en finir avec les prisons pour mineurs (texte fondamental qui expose bien les raisonnements sécuritaires qui fondent notre société, qui parle du rapport à l’anormalité et à la dangerosité...) https://infokiosques.net/spip.php?article515

    • Je suis un peu mitigé sur cette brochure car je la trouve culpabilisante pour les victimes sur certains points. D’abord le fait qu’il y ai beaucoup de précautions pour ne pas vexer les hommes (dire qu’ils ne sont pas plus libre que les femmes ou qu’ils ne se rendent pas compte de ce qu’ils font ) et au contraires pas mal de petites remarques assez hostiles aux femmes (la concurrence entre femmes, le fait qu’elles ne soient pas solidaires, le fait que certaines craignent les hommes semble être un problème...). Et je trouve que la brochure ne propose rien à part dissuadé les victimes de porter plainte. Je comprend le discours anarchiste sur les flics, les juges et les prisons mais ici la brochure met finallement plus de pression et de désaprobation sur les victimes qui vont porter plainte que sur les agresseurs. Ce passage me pose particulièrement problème :

      Condamner des humains, fussent-ils d’immondes pourceaux, à l’enfermement, ne guérit pas les traumatismes, pas plus que cela n’empêche d’autres viols de se produire, à chaque instant, partout dans le monde, depuis la nuit des temps. Au mieux, on met hors d’état de nuire certaines personnes pendant un temps donné, mais on n’attaque absolument pas le problème à sa racine sociale : le fonctionnement patriarcal qui donne aux hommes le droit de laisser libre cours à leurs soi disant « instincts » de domination.

      Je trouve ceci culpabilisant pour les victimes qui ont porter plainte. L’enfermement est-il la seule réponse judiciaire aux violences sexuelles et l’institution judiciaire a-t’elle vocation uniquement à punir ? Je pense que non et je pense qu’éloigné par exemple les pedocriminels des lieux ou ils y a des enfants est la moindre des choses. Je trouve que parler « d’immondes pourceaux » c’est assez dépolitisant et en contradiction avec l’aspect sociale de la domination par le sexe qu’exerce les hommes sur les femmes (pouceau renvoie à l’animal et non à l’humain). Je trouve que mettre les victimes en charge de s’attaquer au problème à la racine est bien lourd. Peut être que le texte ne s’adresse pas aux victimes, mais je me demande qui peu porter plainte pour viol si ce n’est les victimes. Certaines victimes peuvent chercher la reconnaissance sociale du crime qu’elles ont subit dans l’institution judiciaire et pas vouloir se vengé ni punir. Moi par exemple j’ai des frais important de soins post-traumatiques et c’est moi qui les payent et non mes agresseurs. Pourtant je paye les effets de leurs actions et au niveau de la santé il est estimé que les victimes de violences sexuelles dans l’enfance telle que moi perdent en moyenne 20 ans d’esperance de vie. Alors c’est pas l’incarcération de mes agresseurs qui va changer quoique ce soit la dessus, mais l’institution judiciaire peut aussi condamné à des obligations de soins, des travaux d’intérêt publique, des dédommagement financier aux victimes, veiller à ce que les violeurs ne soient plus en contacte avec leurs potentiels victimes. Je sais que c’est pas forcement vers quoi l’institution s’oriente et que les flics sont certainement nombreux à être des violeurs ou des pro-viol vu que c’est un institution de pouvoir patriarcale elle attire fatalement un bonne dose de machos. Mais cette réflection sur le viol part un peu trop du cas particulier de la personne qui écrit. La plus part de mes agresseurs etaient parfaitement conscient de ce qu’ils faisaient et c’est justement la jouissance de ma souffrance qu’ils cherchaient, et j’en fait pas des « pourceaux » pour autant, ils étaient tout à fait humains.

      toute la brochure n’est pas mauvaise, je trouve que ce qu’elle dit sur la peur d’être une fille coincé est interessant mais ca me semble trop idéaliste (dans les solution proposé) tout en étant trop collé au cas particulier de la personne qui écrit (son rapport aux institutions et ce qu’une victime peut y chercher est réducteur).
      Et la biblio a l’air cool, il y a plein de lecture qui m’intéressent :) Merci @greta et bonne journée

  • Sound Politics : Critically Listening to the Past | Radical History Review
    http://www.radicalhistoryreview.org/features/sound-politics-critically-listening-to-the-past

    This issue of Radical History Review explores sound as a critical register of social and political life. The feature essays illustrate the long history of contested soundscapes and offer methodological insights into how we can begin to hear and incorporate them into historical analysis.

    Hearing the History of Political Protest Michael Sizer looks at “murmur” and “clamor” as well as the bell or tocsin in medieval revolt in France, Flanders, and England as part of a vibrant aural political culture that challenged dominant powers. Lilian Radovac traces how the PA system provided both opportunities for amplified crowd protest and challenges to state authority in New York during the 1930s, as well as the city’s attempts to control this sonic development. Roshanak Kheshti traces how rooftop chanting in Iran both in 1979 and 2009 enacted a counter-politics of sonic performativity.

    Intervention Nicholas Terpstra tracks shifts in the regulation and prosecution of prostitution in Renaissance Florence to illuminate shifts in the signs, sounds, and politics of sex and the sacred.

    Articulating Identity, Hierarchy, and Power Hillary Taylor examines the role of stammering and perceptions of plebian inarticulacy in early modern England. Johan Heisen turns to the soundscape of the colonial ship as a site of classed speech, where officers demeaned lower class maritime worker speech as inarticulate “noise.” Josephine Hoegaerts examines parliamentary oratory to demonstrate how oral performance culture was refracted by hardening social expectations and distinctions.

    Politicizing Sound and Noise Two essays by Jennifer Stoever and David Suisman illustrate both state engagement with sound and local community responses. Stoever examines the ambiguous meaning of noise by relating how postwar New York’s black community adjusted its own community standards while simultaneously engaging with the soundscapes of recent Latin American and Caribbean immigrants in Harlem. Suisman looks at the how the US government’s 1964 experiments with the effects of sonic booms on Oklahoma City residents initiated a “technopolitics” of sound with lasting repercussions for everyday life and in the military use of sound.

    Teaching Radical History Tracing the genealogy of her course on the politics of music, Catherine Baker illustrates some of the insights gained and problems encountered in using music as a form of sound in the digital era.

    Table des matières et liens pour les textes complets http://rhr.dukejournals.org/content/2015/121.toc

  • Insoumission à l’école obligatoire (livre de Catherine Baker recencé par Les Questions Composent)
    http://lesquestionscomposent.fr/insoumission-a-lecole-obligatoire

    Comment Baker s’attaque-t-elle à l’école obligatoire ? […]
    1) Contre tout ce qui est obligatoire […]
    2) Contre les canons de la pensée […]
    3) Contre la très manifeste injustice de l’école […]
    4) Contre la trouille […]
    5) Contre l’oppression des adultes sur les enfants […]
    Baker ne s’en prend pas uniquement à l’école, mais s’oppose en fait à toute idée d’éducation. Pour elle, l’éducateur est celui qui prétend savoir ce qu’un être devrait devenir, et l’aider à le devenir. Or, elle ne considère pas l’enfant comme un être en devenir, ou comme un adulte potentiel, mais comme un être complet et présent, un individu à part entière. L’éducation dénature l’individu, le détourne de ce qu’il est pas sous la contrainte (qu’elle soit violente ou douce). Critiquant les pédagogues qui prétendent savoir ce que l’enfant devrait être et devenir, et qui estiment, en contraignant l’enfant à obéir, le protéger contre lui-même, elle s’appuie sur les propos des pédagogues eux-même pour dénoncer la violence de leur emprise sur les enfants. Ce faisant elle remet radicalement en question la souveraineté de l’adulte sur l’enfant. […]
    6) Contre les maîtres […]
    Sans mettre tous les membres du corps enseignant dans le même panier, elle estime cependant que le métier d’enseignant est intrinsèquement mauvais, puisqu’il consiste à enseigner à des enfants ce qu’ils ne désirent pas spécialement apprendre. […] elle parvient habilement à démontrer en quoi l’enseignement a largement à voir avec la domination. […]
    Baker distingue radicalement le métier d’enseignant (à l’école) de l’envie d’enseigner, arguant que ceux qui aiment transmettre leur savoir trouveront toujours des oreilles attentives […].
    7) Contre la confusion entre apprendre, savoir, connaître.
    « Savoir est de l’ordre des acquisitions, lesquelles sont fixes et limitées. Connaître est un mouvement de l’être vers le monde : une venue au monde dans la conscience qu’on fonde un rapport, un lien avec lui. C’est de la solitude originelle et de la séparation natale que jaillit le désir d’établir un rapport. La connaissance relie l’être à ce dont il naît séparé. »
    Elle s’oppose à l’apprentissage obligatoire parce qu’elle considère qu’il va a l’encontre du désir d’apprendre et de connaître qui existe chez chaque individu : en forçant les enfants à apprendre, on les détourne de leur curiosité primordiale. Elle part du principe que tout instruction obligatoire est inutile puisque tout être a soif d’apprendre. […]
    8) Contre l’assujettissement du sexe mineur
    Baker reproche à l’école d’empêcher les enfants de vivre leur sexualité, leurs amours, leurs vies. L’inhibition de la sexualité infantile est un sujet délicat et peu abordé généralement. Mais Baker place l’enfant en dehors de tout système social oppressif et voit dans l’enfant souverain, maître de lui-même, un être capable d’aimer et d’être aimé. […] Elle voit, à travers l’interdiction de la sexualité, une privation de soi imposée aux enfants, une forme d’aliénation. […]
    9) Contre le manque à vivre
    Dans la continuation du précédent chapitre, celui-ci aborde la privation de liberté de l’enfant scolarisé. On pense peu à la violence que représente le fait de faire passer à un enfant 7 ou 8 heures par jour, 5 ou 6 jours par semaine, dans une pièce assis sur une chaise. […]
    10) Contre la normalisation
    On a vu que Baker critiquait la suprématie de l’adulte sur l’enfant. Dans le même élan de pensée, elle s’oppose ici au rôle de l’école qui est de préparer l’enfant à être un futur adulte, et plus largement à l’existence de rôles sociaux préétablis pour les enfants, les adultes, les hommes, les femmes. […]
    11) Parce que je t’aime et qu’on n’a rien à perdre
    « Résumons-nous : l’école fait du gardiennage d’enfants (les surveille pendant que les parents travaillent), leur fait apprendre ce qui est utile au roulement de la machine socio-économique, leur inculque la soumission, opère la sélection, distribue les rôles. »

    #éducation #école #oppression #âgisme #violence