person:catherine ii

  • Qui est Cunégonde ?

    https://fr.wikisource.org/wiki/Candide,_ou_l%E2%80%99Optimisme/Beuchot_1829/Chapitre_27

    Cunégonde et la vieille servent chez ce prince dont je vous ai parlé, et moi je suis esclave du sultan détrôné. Que d’épouvantables calamités enchaînées les unes aux autres ! dit Candide. Mais, après tout, j’ai encore quelques diamants ; je délivrerai aisément Cunégonde. C’est bien dommage qu’elle soit devenue si laide.

    Une première réponse
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Candide#Cun%C3%A9gonde

    Voltaire était ami avec une dame allemande, comtesse dans une minuscule principauté endettée. Ses déboires et son caractère auraient servi de source d’inspiration quand Voltaire inventa le personnage de Cunégonde. En réalité ce fut une femme extraordinaire féministe avant le mot.

    Charlotte Sophie von Bentinck Aldenburg
    http://www.correspondance-voltaire.de/html/bentinck.php

    Bentinck, Charlotte Sophie Gräfin von
    * 5.8.1715 Varel (Oldenburg), † 4.2.1800 Hamburg. (reformiert)
    https://www.deutsche-biographie.de/sfz3764.html

    Charlotte Sophie, countess Bentinck, her life and times, 1715-1800 : Le Blond, Aubrey, Mrs : Internet Archive
    https://archive.org/details/charlottesophiec01lebliala

    Full text of "Charlotte Sophie, countess Bentinck, her life and times, 1715-1800"
    https://archive.org/stream/charlottesophiec01lebliala/charlottesophiec01lebliala_djvu.txt

    CHARLOTTE SOPHIE, Countess Bentinck, nee Countess of Aldenburg, Sove-reign Lady of Varel, Kniphausen, etc. (to give her, once for all, her full title), lived in an extremely interesting period of European history. During the eighty-five years of her life from 1715 to 1800 France passed from Louis XIV
    through the age of Voltaire and Rousseau to the Revolution, and when Charlotte Sophie died Napoleon held all Europe in his grip. The Empire, under Marie Therese, and Prussia, under Frederick the Great, entered on the long struggle of the Seven Years* War, and Russia was for many years in the hands of Catherine II. Of what transcendent interest passing events must have been to a woman who was personally acquainted with all the people involved

    Charlotte Sophie von Aldenburg Bentinck (comtesse de, 1715-1800) : nom d’alliance
    http://data.bnf.fr/13174416/charlotte_sophie_von_aldenburg_bentinck

    Charlotte Sophie Bentinck – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Charlotte_Sophie_Bentinck


    L’article en allemand est assez complèt contrairement à l’entrée en anglais.

    In Hamburg (ab 1768)
    Nachdem sich Charlotte Sophie mit mehreren deutschen Höfen überworfen hatte, zog sie 1768 nach Hamburg, wo sie über dreissig Jahre wohnte - länger als an keinem anderen Ort. Hier wohnte sie in prominenter Lage am Jungfernstieg Nr. 3, Ecke Neuer Wall und zog später ins ländliche Eimsbüttel. Wegen der engen persönlichen Beziehungen zur aristokratischen Gesellschaft der Generalstaaten und wegen ihrer zahlreichen Verwandtschaft in England verstand sie sich als Repräsentantin des Adels. In ihrem Salon, den sie aufgrund ihrer vielseitigen literarischen Bildung veranstaltete, verkehrten Diplomaten, die in Hamburg akkreditiert waren und dem Adel angehörten und nach 1789 Angehörige des französischen Adels, die vor den Schrecken der Revolution geflohen waren. Mit ihrem Salon bildete sie einen anerkannten Gegenpol zu den bürgerlichen Zirkeln in Hamburg. Einer dieser Zirkel, genauer der von Elise Reimarus und Margaretha Büsch, gab sich zum Zwecke der Abgrenzung den Namen „Theetisch“.

    Hamburg, Jungfernstieg 4-5, la maison Jungfernstieg 3 sur la Alster a fait place à un pavillon touristique.
    https://www.openstreetmap.org/search?query=Hamburg%20Jungfernstieg%204#map=19/53.55198/9.99343
    https://www.google.de/maps/place/Jungfernstieg+3,+20095+Hamburg/@53.5537658,9.9917507,3a,75y,48.88h,100.46t/data=!3m6!1e1!3m4!1sH2GLvHSTkbo8XIocg7cCeA!2e0!7i13312!8i6656!4m5!3m4!1s0x47b

    Schloss Bückeburg
    https://de.wikipedia.org/wiki/Schloss_B%C3%BCckeburg

    Les secrets de fabrication de « Candide »
    http://www.lefigaro.fr/livres/2007/11/08/03005-20071108ARTFIG00104-les-secrets-de-fabrication-de-candide.php?mode=im

    Voltaire a parlé de Ragotski dans le chap. XXII du Siècle
    de Louis XIV
     ; voyez tome XX. Ragotski est mort en 1785. B.

    François II Rákóczi — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_II_R%C3%A1k%C3%B3czi


    Un admirateur et protégé de Louis XIV. , personnage dont se sert Voltaire pour ironiser la cour de Versailles et sa politique. Dans Candide il est mentionné comme le roi déchu Ragotski .

    Rákóczi, « L’Autobiographie d’un prince rebelle. Confession • Mémoires »
    https://www.notesdumontroyal.com/note/449

    Rákóczi Ferenc II Prince of Transylvania 1676-1735 [WorldCat Identities]
    http://www.worldcat.org/identities/lccn-n80019655

    Works: 679 works in 1,228 publications in 10 languages and 4,540 library holdings
    Genres: History Sources Biography Records and correspondence Fiction Art Pictorial works
    Roles: Author, Honoree, Editor, Other, Creator, Dedicatee, Signer
    Classifications: DB932.4, 943.91

    Candide ou le détour oriental de monsieur de Voltaire, Abdel Aziz Djabali, p. 93-112
    http://books.openedition.org/cedej/234

    #histoire #littérature #philosophie #politique

  • Debray, à lire — absolument — fins gourmets

    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/08/DEBRAY/57764

    Qu’a-t-elle d’européenne notre Europe recouverte d’un bleu manteau de supermarkets, le successeur du blanc manteau d’églises, avec, çà et là, et en supplément d’âme, des musées en forme de blockhaus où venir remplir en bâillant ses obligations culturelles ? Il y avait plus d’Europe à l’âge des monastères, quand l’Irlandais Colomban venait semer ses abbayes aux quatre coins du continent. Plus, à la bataille de Lépante, quand Savoyards, Génois, Romains, Vénitiens et Espagnols se ruèrent au combat contre la flotte du Grand Turc, sous la houlette de don Juan d’Autriche. Plus, à l’âge pacifique des Lumières, quand Voltaire venait taper le carton à Sans-Souci avec Frédéric II, ou quand Diderot tapait sur l’épaule de Catherine II à Saint-Pétersbourg. Plus, à l’âge des Voyageurs de l’impériale, quand Clara Zetkin remuait le cœur des ouvriers français, et Jean Jaurès les congrès socialistes allemands. Le russe et l’allemand s’enseignaient cinq fois plus dans nos lycées en 1950 qu’aujourd’hui ; il y avait alors plus d’Italie en France et de France en Italie qu’il n’y en a à présent. Nous suivons de jour en jour les péripéties de la politique intérieure américaine, et une quinte de toux de Mme Hillary Clinton en campagne fait l’ouverture de nos journaux télévisés, mais nous n’avons pas dix secondes pour un changement de paysage en Roumanie ou en Tchéquie. Les satellites de diffusion et notre paresse intellectuelle mettent New York sur notre palier, Varsovie dans la steppe et Moscou au Kamtchatka.

    M. Donald Tusk, président du Conseil européen, qui s’adresse en globish à ses divers interlocuteurs, paraît bien moins européen que l’empereur Charles Quint, qui parlait espagnol à Dieu, italien aux femmes, français aux hommes et allemand à son cheval. Sur la trentaine d’agences centralisées de l’Union, vingt et une présentent leur site uniquement en anglais, et la loi travail en Italie s’appelle le Jobs Act. Voir les fonctionnaires de Bruxelles communiquer dans la seule langue qui, depuis le Brexit, n’est plus celle que d’un de ses membres, l’Irlande, ne manque pas de cocasserie. Ceux qui déplorent que cette Carthage babillarde devienne une vaste Suisse devraient plutôt nous donner cette confédération en exemple : on y parle couramment, comme tout Européen se devrait de le faire, trois, voire quatre langues majeures.

    #europe #etats-unis #debray #regis

  • Les décodeurs sont incroyables, cette fois ci je n’ai même pas envie d’essayer d’argumenter pour déconstruire leur blabla : ça prend trop de temps et l’énonciation des simples inter-titre est suffisamment éloquente.

    François Hollande laisse-t-il le pays dans une situation meilleure qu’en 2012 ? Par Eléa Pommiers et Maxime Delrue | Les Décodeurs

    1/ La croissance : situation meilleure

    2/ Le chômage : situation pas meilleure mais encourageante

    3/ Le déficit public : situation meilleure mais insuffisante

    4/ Pouvoir d’achat et consommation : la situation s’améliore

    5/ Le logement : la situation s’améliore

    6/ Les entreprises : la situation est meilleure

    Non, je n’ai oublié aucun titre de partie.

    Et le paragraphe de conclusion :

    Les marchés boursiers ont par ailleurs réagi positivement à l’élection d’Emmanuel Macron, éloignant le spectre d’une sortie de l’euro en cas de victoire de Marine Le Pen. Le nouveau président débute donc son quinquennat sous de bien meilleurs auspices que son prédécesseur, mais sous un niveau d’exigence tout aussi élevé. La Commission européenne lui a d’ores et déjà rappelé l’impérative nécessité de respecter les engagements européens.

    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/05/15/francois-hollande-laisse-t-il-la-france-dans-un-meilleur-etat-qu-il-ne-l-a-t

    • Irlande du Nord, Potemkine & G8
      dimanche 23 juin 2013, par rocbo
      350 000 euros débloqués pour un « village Potemkine »
      http://www.rocbo.net/spip/spip.php?article712

      Le G8 s’est réuni ce 17 juin à Enniskillen, dans une région durement touchée par la crise. Pour cacher la misère, le gouvernement de Belfast a refait le décor.

      Les autorités nord-irlandaises ont dépensé plusieurs centaines de milliers de livres pour offrir un lifting aux villages du comté de Fermanagh où s’est tenu le sommet du G8. Dans les environs de la résidence de Lough Erne, qui a accueillie le G8, plus d’une centaine de bâtiments ont été repeints ou passés au Kärcher. Ce rafraîchissement n’aurait eu qu’un objectif : dissimuler le désarroi dans lequel est plongée la région aux yeux de Barack Obama, d’Angela Merkel, de François Hollande et de leurs homologues. À Belcoo, par exemple, les devantures de deux magasins ont été rénovées pour faire croire que leurs affaires étaient florissantes. La façade de Flanagan’s a été repeinte, et des affiches collées sur la vitrine donnent l’illusion que la boutique est encore en activité. De l’autre côté de la rue, une ancienne pharmacie a été reconvertie en boutique de fournitures de bureau et de grandes affiches ont été placardées pour masquer les bâtiments désaffectés.


      Tous ces travaux sont financés par un « fonds de rénovation ». Environ 350 000 euros ont été débloquées par les ministères de l’Environnement et du Développement social, et des fonds supplémentaires sont attendus. Cette initiative est une « chance formidable », avait déclaré Brendan Hegarty, le directeur du conseil local. « Nous voulons présenter le comté sous son meilleur jour afin d’en faire la promotion industrielle et touristique. »

      Que vient faire Grigori Potemkine, l’amant de Catherine II, dans cette affaire ?
      En dehors de ses frasques avec Catherine, son nom est surtout connu pour la légende de mises en scène de façades de villages prospères sur une réalité misérable (villages Potemkine). . . . . .

  •  » Les Juifs d’Europe orientale
    http://www.les-crises.fr/les-juifs-d-europe-orientale

    Comme nous l’avons vu, après le partage de la Pologne à la fin du XVIIIe siècle, Catherine II crée dans l’ouest de l’Empire russe une « Zone de Résidence », où les Juifs sont cantonnés de 1791 à 1917, avec interdiction de vivre dans des communautés agricoles ou dans de grandes villes comme Kiev, Sébastopol ou Yalta ; ils sont forcés de s’installer dans de petites villes provinciales, où la vie est difficile et pénible en raison de la grande pauvreté. Point positif, cette concentration a permis de faciliter l’éducation des enfants – qui sont cependant soumis à de sévères quotas dans l’enseignement.

    ......

    Les premiers pogroms russes

    Dans la Russie tsariste, les Juifs ont donc interdiction d’acquérir des terres, d’intégrer la fonction publique ou d’atteindre un grade d’officier dans l’armée. L’immense majorité est donc cantonnée aux métiers traditionnels du commerce, des services, de l’artisanat et de l’industrie. Pour le petit peuple orthodoxe, le Juif est donc vu comme « l’Autre », qui ne travaille pas la terre mais se livre à l’usure et au commerce – ce qui est souvent assimilé à la « spéculation » ou à « l’accaparement », surtout en période de crise ou de pénurie. Plus fondamentalement, l’antijudaïsme populaire est nourri par la croyance que le peuple juif était « celui qui avait crucifié le Christ ». À intervalles réguliers, cet antijudaïsme, habilement instrumentalisé par les autorités, remontait à la surface.

    L’assassinat du tsar Alexandre II entraîna une première vague de manifestations anti-juives appelées « pogroms » (« attaque » ou « émeute » en russe), sur une période allant de 1881 à 1884.
    L’assassinat du tsar Alexandre II entraîna une première vague de manifestations anti-juives appelées « pogroms »

    Alors que sur le groupe de 15 assassins, 1 seul était juif, les Juifs sont rendus responsables de cet assassinat. La politique du gouvernement russe au sujet des Juifs tient dans ce programme : « Un tiers des Juifs sera converti, un tiers émigrera, un tiers périra ». Lors des événements de 1881, la centaine de pogroms était ...

    #Histoire
    #Russie
    #Ukraine
    #Juifs_d’Europe_orientale

    • C’est aller un peu vite. Les juifs russes déjouaient les règlements de la police tsariste, bien incapable d’appliquer systématiquement les décisions antisémites. Les ghettos étaient loin de « contenir » tous les juifs russes. A Kiev comme ailleurs l’administration tsariste était délitée depuis longtemps. Mes parents juifs et russophones ont habité partout en Russie tsariste.

  • Révolutionnaires au cœur de l’Europe
    http://www.cqfd-journal.org/Revolutionnaires-au-coeur-de-l

    En 1791, l’impératrice Catherine II de Russie décrète une zone de résidence dans laquelle les Juifs se voient contraints de vivre. Ce territoire s’étend de la mer Baltique à la mer Noire, chevauchant plusieurs États nations au gré des guerres qui vont bouleverser les frontières européennes à la fin du xix e et au début du xx e siècle. Les Juifs auront comme véritable patrie, dans cet espace transnational baptisé Yiddishland, leur langue commune, le yiddish, et un certain rapport à l’Histoire, où se mêlent un messianisme sans Messie et des projets d’émancipation. Ces derniers vont prendre plusieurs orientations. Celle, singulière, d’une séparation d’avec les populations européennes, en prônant un « retour vers Sion », sera minoritaire. Et celle d’une émancipation universelle. C’est de ce vaste mouvement à prééminence non religieuse que vont naître une multitude de courants révolutionnaires qui contribueront à une critique radicale du capitalisme en Europe à partir de la fin du XIXe siècle.

    #histoire

  • Sionisme : « pas en notre nom »
    Propos recueillis par Gilles Lucas
    http://cqfd-journal.org/Les-fantomes-du-Shtetl

    Pierre Stambul, militant libertaire et antisioniste, vient de publier Israël/Palestine, Du refus d’être complice à l’engagement [1] . Il raconte ici ses racines juives et athées et, en opposition au colonialisme israélien, évoque un judaïsme multiethnique et sans frontières, ainsi que le souvenir du Yiddishland de ses ancêtres, vecteur d’une culture, d’un état d’esprit et de courants d’idées prônant une émancipation universelle.

    #cqfd