person:catherine morin

  • Désaccord profond entre l’Assemblée et le Sénat sur la reconstruction de Notre-Dame de Paris
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/06/05/notre-dame-desaccord-profond-entre-l-assemblee-et-le-senat_5471717_3246.html


    La cathédrale Notre-Dame de Paris, le 31 mai.
    BERTRAND GUAY / AFP

    La commission d’entente entre les deux chambres ne parvient pas à se mettre d’accord sur les écarts possibles aux règles d’urbanisme pour tenir le calendrier souhaité par Emmanuel Macron.

    Le parcours du projet de loi encadrant la restauration et la conservation de la cathédrale Notre-Dame de Paris a connu un arrêt brutal, mardi 4 juin, à l’Assemblée nationale. La commission mixte paritaire, réunie en cas de désaccord persistant entre les deux Assemblées, a duré moins d’une heure. « Le sort réservé à l’article 9 du projet de loi, tendant à habiliter le gouvernement à déroger à de nombreuses règles de droit commun dans le cadre des travaux relatifs à la restauration de la cathédrale, a cristallisé les désaccords entre les membres des deux Assemblées », a déclaré le Sénat dans un communiqué.

    La présidente de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication à la Chambre haute, Catherine Morin-Desailly (UC, Seine-Maritime), a fait part de l’incompréhension des sénateurs face au mépris affiché par le gouvernement « à l’égard des travaux d’audition minutieux et des propositions constructives réalisés par la représentation nationale sur une problématique susceptible de rassembler les parlementaires de tous bords ».
    […]
    Soumis à une procédure accélérée, le projet de loi pour Notre-Dame a pratiquement terminé sa course. Après une nouvelle lecture par l’Assemblée Nationale et par le Sénat, c’est le Palais-Bourbon qui statuera sur sa nature. Définitivement.

  • #Restauration de #Notre-Dame : le #Sénat sonne le glas des dérogations
    https://www.banquedesterritoires.fr/restauration-de-notre-dame-le-senat-sonne-le-glas-des-derogatio

    La présidente de la commission de la culture du Sénat, Catherine Morin-Desailly, avait donné le ton, le 16 mai dernier, lors de l’audition du ministre de la #Culture, Franck Riester, sur le projet de loi pour la restauration et la conservation de la cathédrale Notre-Dame de Paris et instituant une #souscription nationale à cet effet. Ce chantier exceptionnel « nécessite de l’humilité, de la prudence, de l’expertise et de la méthode », avait-elle insisté, prenant le contre-pied d’un calendrier précipité « qui nous donne à peine le temps de mesurer l’importance d’un tel texte ». C’est donc sans surprise, lors de sa réunion du 22 mai, que la commission a largement amendé le texte du projet de loi transmis par l’Assemblée, « guidée par le souci de préserver le patrimoine et de ne pas voir le ministère de la Culture mis hors-jeu ».

  • Le Sénat supprime un article sensible du projet de loi pour Notre-Dame
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/05/23/le-senat-supprime-un-article-sensible-du-projet-de-loi-pour-notre-dame_54661


    Ouvriers, techniciens, architectes sont à pied d’oeuvre sur le chantier de reconstruction de Notre-Dame de Paris, dévastée par un incendie le 15 avril.
    STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

    L’article 9 devait permettre de déroger aux règles en matière d’urbanisme, d’environnement, de patrimoine, ou de commande publique.

    A l’Assemblée nationale, lors de la présentation du projet de loi pour la conservation et la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, voté en première lecture, le feu couvait déjà dans les rangs de l’opposition. Ce dont rêvaient certain(e)s député(e)s, le Sénat l’a fait. « Convaincue qu’autoriser des dérogations aux règles en vigueur pour faciliter la restauration de Notre-Dame est inutile et se révélerait dangereux à la fois pour l’exemplarité de ce chantier et la crédibilité de notre législation, la commission de la culture a supprimé l’article 9 du projet de loi », a expliqué, mercredi 22 mai dans un communiqué, la commission de la culture, de l’éducation et de la communication de la Chambre haute. La suppression de l’article a été votée à l’unanimité moins les voix de la République en marche, le parti présidentiel.

    Le rapporteur du texte au Sénat, Alain Schmitz (Yvelines, LR), qui avait été particulièrement actif lors de l’audition par la commission, le jeudi 16 mai, du ministère de la culture et de la communication, Franck Riester, s’interroge :
    « Comment les autres propriétaires de monuments historiques pourraient-ils encore accepter de se soumettre aux dispositions de nos codes si l’Etat lui-même est autorisé à s’en affranchir pour lancer l’un des chantiers patrimoniaux les plus emblématiques ? Ce serait ouvrir une véritable boîte de Pandore ».

    Que dit l’article 9 du projet de loi ? « Le Gouvernement est autorisé à prendre par ordonnances toutes dispositions (…) de nature à faciliter la réalisation, dans les meilleurs délais et dans des conditions de sécurité satisfaisantes, des travaux de restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris. » Ces ordonnances « peuvent prévoir des adaptations ou dérogations aux règles en matière d’urbanisme, d’environnement, de construction et de préservation du patrimoine (…), aux règles en matière de commande publique (…) ».

    Le caractère impératif de la procédure est notamment lié à l’injonction du président de la République, Emmanuel Macron, qui, dès le lendemain de l’incendie ayant gravement endommagé Notre-Dame le 15 avril, avait publiquement déclaré « [vouloir] que la reconstruction soit achevée d’ici cinq années. » Une décision hâtive, compte tenu de la méconnaissance, alors, de l’ampleur des dégâts et, donc, de la tâche à accomplir, et de sa durée.

    Tout en souhaitant « ne pas voir le ministère de la culture mis hors-jeu », la commission sénatoriale a rappelé, lors de ses échanges avec Franck Riester, comme l’avaient rappelé précédemment les député(e)s, que certaines dispositions actuelles du code du patrimoine permettent de s’adapter à des situations de nature exceptionnelle. « Face à des besoins en urgence impérieuse, nous n’avons pas le temps de faire des appels d’offres », indique Charlotte Hubert, présidente de la compagnie des architectes en chef des Monuments historiques, présente sur le site de Notre-Dame de Paris.

    Comme la loi l’y autorise, la Direction des affaires culturelles (DRAC) Ile-de-France, par l’intermédiaire de la préfecture, a d’ores et déjà réquisitionné des entreprises possédant les compétences nécessaires. Ce fut ainsi le cas pour les maîtres verriers ou les serruriers chargés de la dépose des vitraux hauts de la nef et du chœur. En pareille circonstance, un économiste, au sein de l’équipe de maîtrise d’œuvre, vérifie les tarifs proposés par les prestataires avant de passer commande. La prestation réalisée est aussitôt réglée.

    Dans ses attendus, la commission de la culture a également jugé nécessaire d’inscrire dans la loi une référence aux engagements de la France vis-à-vis de ses obligations internationales en matière de patrimoine. « L’architecture de la cathédrale a été déterminante pour le classement du bien “Paris, Rives de la Seine” au patrimoine mondial de l’Unesco en 1991, a rappelé sa présidente, Mme Catherine Morin-Desailly (Seine-Maritime, UC). Les travaux de restauration de Notre-Dame devront préserver l’authenticité et l’intégrité du bien si nous ne voulons pas prendre le risque de porter atteinte à la valeur universelle exceptionnelle de celui-ci et de perdre le bénéfice de ce classement (…) ».

    La commission a également souhaité lever l’ambiguïté quant à la nature du dispositif spécifique chargé de gérer et de contrôler l’ensemble du projet de restauration. Si, lors de son audition, Franck Riester a évoqué parmi les pistes celle d’une « maîtrise d’ouvrage gérée directement par l’administration centrale », les sénateurs, « dans un souci d’améliorer l’intelligibilité du projet de loi » souhaitent confier cette responsabilité à un nouvel établissement public dont le fonctionnement serait « encadré strictement » : soit « un établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle du ministère de la culture » dont la maîtrise d’œuvre – ce qui est déjà le cas sur le site de la cathédrale – serait assurée sous l’autorité de l’architecte en chef des Monuments historiques.

    Au plan politique, enfin, la volonté des sénateurs de supprimer l’article 9, risque, selon Alain Schmitz, de rendre « compliqué » un accord en commission mixte paritaire (CMP). En cas de désaccord persistant lors d’un processus législatif, cette dernière réunit sept élus de chacune des deux chambres, plus éventuellement leurs présidents respectifs, qui valideront – ou pas – l’adoption du projet de loi. Le texte du projet de loi, remanié par la commission de la culture, sera examiné en séance publique par le Sénat en première lecture, lundi 27 mai.

    • Le Sénat s’attaque au projet de loi pour la restauration de Notre-Dame
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/05/27/le-senat-s-attaque-au-projet-de-loi-pour-la-restauration-de-notre-dame_54679

      Au Sénat, dominé par l’opposition de droite, le texte est critiqué comme « une loi d’exception » rédigée « dans la précipitation ». Le texte a déjà été largement amendé.

      Après l’Assemblée nationale, le Sénat doit examiner en première lecture, lundi 27 mai, le texte encadrant la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, dont charpente et flèche ont été détruites dans un incendie le 15 avril. Emmanuel Macron a assuré vendredi assumer « totalement » un « calendrier serré, volontariste ».
      […]
      Le texte a déjà été largement amendé en commission, mais les derniers propos du président de la République devraient contribuer à alimenter les débats en séance. Les sénateurs ont ainsi supprimé l’article habilitant le gouvernement à déroger si nécessaire, et dans un souci de rapidité, à certaines règles en matière d’urbanisme, protection de l’environnement, commande publique ou préservation du patrimoine.

      La restauration devra être fidèle au « dernier état visuel connu » du monument avant le sinistre, y compris la flèche, ont déjà acté les sénateurs. Un prérequis qui n’exclurait cependant pas l’utilisation de matériaux et techniques différents.

      Ce point risque de relancer dans l’hémicycle la querelle entre anciens et modernes qui a suivi l’annonce d’un concours d’architecture international pour restaurer la flèche. Vendredi, M. Macron a assuré que le chantier « redonnerait une flèche » à la cathédrale.
      Le texte habilite le gouvernement à créer par ordonnance un établissement public chargé de la conduite du chantier. Les sénateurs l’ont placé sous la tutelle du ministère de la culture.

  • Loi « fake news » : Le Sénat appelle à un rejet massif du texte

    https://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/0302035930034-loi-fake-news-le-senat-appelle-a-un-rejet-massif-du-texte-219

    La commission de la culture et la commission des lois du Sénat vont déposer des motions pour rejeter le texte en totalité, sans même l’examiner en séance.

    « Nous avons interrogé une soixantaine de professionnels et nous n’en avons trouvé aucun pour défendre cette loi. » Catherine Morin-Desailly, sénatrice, est vent debout contre les propositions de loi relatives à la lutte contre la manipulation de l’information ou plus simplement loi « anti fake-news ». « Cette loi est inefficace, inaboutie et dangereuse », estime-t-elle.

    La commission culture du Sénat, ainsi que la commission des lois, devait ainsi présenter ce jeudi après-midi, lors de l’examen en séance publique, des motions pour rejeter en bloc ces textes, appelant les sénateurs à ne pas « pas poursuivre la délibération » avant même leur examen. « C’est exceptionnel de rejeter un texte dans le domaine culturel, d’habitude, ils sont ré-écrits, re-travaillés. Nous ne voulons pas associer le Sénat à une loi liberticide », explique la sénatrice.

    • Le Sénat rejette les propositions de loi sur les « fake news » sans même discuter des textes
      https://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/facebook/le-senat-rejette-les-propositions-de-loi-sur-les-fake-news-sans-meme-di

      Pour les sénateurs, il n’y avait « pas lieu de délibérer ». Jeudi 26 juillet, ils ont rejeté, sans discuter du texte, les deux propositions de loi très controversées destinées à lutter contre les fausses nouvelles en période électorale. En préalable à la discussion générale en séance, les sénateurs ont adopté deux motions de rejet.

      Ces deux textes, une loi ordinaire et une loi organique, avaient été adoptés en première lecture à l’Assemblée nationale par la majorité La République en marche (LREM), au début du mois. Le texte va désormais revenir à l’Assemblée.

      Le climat politique a changé ; ça devient plus difficile de faire passer les élucubrations du président.

      Dernier mot aux godillots de l’Assemblée ?

  • Un rapport du Sénat encourage au développement des logiciels libres, leur intégration dans les marchés publics et l’imposition de standards ouverts
    http://www.nextinpact.com/news/88675-un-rapport-parlementaire-encourage-au-developpement-logiciels-libr

    La semaine dernière, la sénatrice Catherine Morin-Desailly a présenté un volumineux #rapport parlementaire relatif à la #gouvernance_internet :
    http://www.senat.fr/notice-rapport/2013/r13-696-1-notice.html

    S’il y est sans surprise question de gestion des noms de domaine (notamment au travers de l’#ICANN), de #neutralité des réseaux ou bien encore de protection des #données_personnelles, on y découvre également une partie consacrée aux #logiciels_libres (...) Aux yeux de l’auteur de ce document, qui se présente comme le fruit de dizaines d’auditions organisées depuis l’année dernière au Palais du Luxembourg, il s’agit en effet d’un des pans de la stratégie industrielle que devrait soutenir l’Europe afin de mieux maîtriser les données de ses citoyens.

    cc @brunhilde

  • Un rapport parlementaire encourage au développement des logiciels libres
    http://www.nextinpact.com/news/88675-un-rapport-parlementaire-encourage-au-developpement-logiciels-libr

    Comment ? En assurant « la promotion de leur recours et de leur usage dans les entreprises et les administrations nationales et communautaires ». Plus concrètement, la sénatrice estime qu’au niveau de l’État, il serait possible d’imposer « une préférence pour les logiciels libres dans les procédures d’appel d’offre des achats publics ». Une telle priorité a d’ailleurs déjà été accordée l’année dernière pour tout ce qui concerne l’enseignement supérieur. Le gouvernement a cependant refusé d’en faire de même s’agissant de l’Éducation nationale (écoles, collèges, lycées). D’une manière plus générale, Catherine Morin-Desailly estime qu’il faut aujourd’hui « favoriser une migration progressive d’une partie croissante [du parc informatique de l’administration] vers les logiciels libres (...)

    #actuweb_c

  • A l’Assemblée, une proposition pour faire de Snowden un « citoyen d’honneur »
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2014/06/11/a-l-assemblee-une-proposition-pour-faire-de-snowden-un-citoyen-d-honneur_443

    "...deux sénatrices centristes – Catherine Morin-Desailly et Chantal Jouanno – ont déposé une proposition de résolution visant à faire d’Edward Snowden un « citoyen d’honneur » de la République et de plaider en faveur d’un asile dans l’Hexagone.

    Un autre centriste, le député Yves Jégo, a déposé mercredi 11 mai une proposition identique à l’Assemblée nationale..."

  • Le Sénat veut réguler Google par la théorie des infrastructures essentielles
    http://www.pcinpact.com/news/78746-le-senat-veut-reguler-google-par-theorie-infrastructures-essentielle

    Dans un rapport d’information intitulé « L’Union européenne, colonie du monde numérique ? » signé Catherine Morin-Desailly, la commission des affaires européennes du Sénat propose différentes solutions pour corriger la domination des grands acteurs du numérique. L’une d’elles reposerait sur l’assimilation de leurs activités à des « infrastructures essentielles », une ancienne th&…

    #www.pcinpact.com