person:chávez

    • Un grand Merci aux abstentionnistes qui ont juste conforté Macron le grand Guignol en chef à un point du RN seulement ; seul le conservatisme aura gagné devant l’abstention...

      Et Macron accélère. L’oligarchie peut juste continuer de se cacher tranquillement derrière les couettes de Greta pour finir de saccager allègrement la planète.
      J’espère que Jadot et les verts européens se rendront compte de leur responsabilité historique.

      Tic tac tic tac... ?

      Et vous avez perdu un œil ?
      Vous allez perdre le deuxième.
      Le grand débat : vaste blague !
      L’élection de ce soir : moi ou le chaos 2.
      Le reste du quinquennat : lacrymo bienveillante pour ceux qui ne serait pas d’accord et partages des richesses entre amis.

      Bon dimanche.

    • Les écolos ont fait un bon chiffre parce qu’ils représentent des valeurs positives, et qu’ils ne sont pas dans le conflit assumé. Sauf avec le reste de la gauche évidemment. Mais ça, les électeurs ne le voient pas.

      La FI morfle parce que... explications au doigt mouillé... ses sympathisants se sont abstenus. Et parce qu’en aucun cas, le vote FI est un vote rassurant. La FI assume le conflit. Les électeurs qui ne s’intéressent à la politique qu’une fois tous les 1000 jours ne veulent pas d’un parti dont la tête d’affiche est systématiquement montré vociférante.

      Cela fait 60 ans que les forces de gauche sont incapables de se rassembler, 60 ans qu’elles sont accusées d’erreur stratégiques historiques. Et à chaque fois, tu découvres que celui ou celle qui crie à la dictature interne est finalement recyclé dans un gruyère...

      J’adhère totalement à la vision de @monolecte. Les inners votent, et ils se foutent des surnuméraires et de notre responsabilité collective.

      Hier, j’ai été repris (sur FB) parce que j’évoquais 50% de vote d’extrême-droite. Personne ne semble s’être aperçu que nous étions déjà dans un pays dominé par des idées, des lois et des individus d’extrême-droite. Valls est d’extrême droite et son parti a mené une politique d’extrême droite. LR est d’extrême droite. Le parti qui est composé de membre de ces deux partis est d’extrême droite. Le RN est d’extrême droite.

      Je n’ai pas encore repris la discussion sur Le Média et sur le gachis et la leçon qu’il représente. Là de suite je préfèrerais être sur un radeau avec un Yannis, qu’avec un Denis... ou n’importe quel autre des cloportes qui a foutu le bronx dans ce média.

    • Trouvé sur twitter"

      Les résultats définitifs c’est 5 269 559 de voix pour le RN contre 7 678 491 au premier tour de l’élection présidentielle. 5 018 676 de voix pour LREM contre 8 656 346 à la présidentielle.
      https://elections.interieur.gouv.fr/europeennes-2019/FE.html
      Le scrutin a donc été une dégringolade pour tout le monde. En donnant les pourcentages, on occulte totalement la réalité du scrutin qui a rassemblé beaucoup de monde sur des listes de moins de 5%.
      4 067 051, soit 17,26% des votants ont choisit une liste qui a fait moins de 5%. Si on rajoute 550 155 de blancs et 523 512 de nuls, ça fait 5 140 718 de votants qui ne seront pas représentés à cause du mode de scrutin.
      Pour mettre les chiffres à côté :
      5 269 559 : Liste RN
      5 140 718 : Listes de moins de 5% & blancs et nuls
      5 018 676 : Liste LREM...
      Source : https://twitter.com/DavidLibeau/status/1132888686004178945

      Ça me sidère de lire sur seenthis une inversion des responsabilités aussi caricaturale que « c’est la faute aux abstentionnistes »
      https://youtu.be/Ig4MZPt4gzI

      Si tu ajoutes à la non-expression et non-representation des petites listes la grosse galère de devoir imprimer son bulletin, rien que techniquement déjà tu as de bonnes raisons de ne pas tomber dans cette ineptie.
      Mais plus flagrant encore quand tu compares avec les précédentes élections européennes, l’augmentation du nombre de votants prouve que, ho wait, ... c’est la faute aux votant-e-s !!!

    • @BigGrizzly : je te confirme que ton député LREM est un nul : un vrai cigare, impossible d’en profiter à scooter ! Si on aime ça, on le déguste... (Et je ne te dis rien de l’art de la cendre qui s’envole en fumée, c’est le cas de le dire !)

    • Ce député n’a pas peut-être pas de « Rolex » mais roule à scooter en fumant le cigare. Le scooter, symbole de la mobilité moderne et « cool » (peut-être même électrique, le scooter, si ça s’trouve) et le cigare, un symbole phallique. Quoiqu’il en soit, ce mec est une un gros naze car le cigare se déguste dans un salon douillet avec un verre de « fine champagne ». Oui, je sais, c’est peut-être élitiste par ces temps de « crise » mais c’est le seul bon souvenir que m’évoque cette discussion. Et ça fait bien longtemps que je n’ai pu m’adonner à ce genre de vice capitaliste (quoique le Lider Maximo ne dédaignait pas un bon havane). Les dégâts collatéraux du déclassement, sûrement ...

    • Un bon résumé des chiffres ici : https://www.les-crises.fr/resultats-des-europeennes-2019
      Faire la morale sur l’abstention c’est vraiment nul (surtout que faudrait qu’on m’explique à quoi sert le parlement européen à part faire joli dans le décor, c’est encore pire que notre assemblée nationale, c’est dire). D’ailleurs la loi des grands nombres me permet d’affirmer que si tout le monde avait été voter, les résultats seraient malheureusement sensiblement les mêmes donc pas de quoi vraiment se rassurer. Regardez juste qui s’est abstenu, alors certes la FI aurait eu + de voix mais sans que ce soit déterminant (elle aurait peut-être doublé LR) car l’abstention est relativement forte chez les sympathisants de tout le monde.

    • Mouais, pour les présidentielles de 2018 au Venezuela, le taux de participation était digne d’une démocratie : 46,07%, soit 53,93% d’abstention.

      Mais il est vrai que l’opposition, à quelques exceptions près, avait appelé au boycott du scrutin. C’est d’ailleurs ce qui lui vaut le qualificatif de « président illégitime », repris régulièrement par elle et les médias qui la soutiennent.

      En 2013 (première élection de Maduro) participation de 79,69%. Et l’année d’avant, pour un Chávez déjà malade, 80,56%

    • Pour les élections parlementaires, celles de 2015 dont est issue l’Assemblée nationale actuelle, présidée par Juan Guaidó, la participation était de 74,17%. L’opposition unie ayant remporté 45,3% des suffrages exprimés et 112 des 167 sièges.

      Ce qui avait abouti à l’élection de l’Assemblée nationale constituante en 2017, boycottée par l’opposition donnant donc un petit 41,53% de participation et aboutissant à un raz-de-marée rouge. À noter que pour l’opposition, le « vrai » nombre de votants aurait été entre 12% et 18% des inscrits… Et résultats non reconnus par une grande partie de la communauté internationale.

    • Oui, j’évoquais bien ces élections là, à 80% de participation. En Russie, la participation aux élections présidentielles est de 65% environ. Quand tu lis les articles sur ce sujet, tu ne peux qu’être étonné par les formulations et les sous-entendus. Nos journaux sont confis de propagande, c’est toujours aussi surprenant. On te cause de l’opposant truc-muche qui publie des photos sans contextualisation sur Twitter et on te traite ça comme une information de première main, et on te fait le clin d’oeil que vraiment, ces dictatures ;-) ;-)... Comme si pour la France, on te relayait toutes les publications de Dupont-Aignant afin de démontrer que la dictature française est bien une dictature...

  • Tout ça, c’est la faute aux Cubains,… et de leur entrisme sournois de longue date.
    (j’ai pas tout lu,…)

    Venezuelan Democracy Was Strangled by Cuba – Foreign Policy
    https://foreignpolicy.com/2019/05/14/venezuelan-democracy-was-strangled-by-cuba

    Decades of infiltration helped ruin a once-prosperous nation.
    […]
    During the following years, especially after Chávez’s death in 2013, Havana would continue to exert its influence over the South American nation. Cuba has become critical to keeping Maduro’s regime in place in an “oil for repression” scheme in which Havana helped the socialist leader in his power struggle with the opposition in exchange for fuel, contributing to the country’s political, social, and economic crisis today. Last year, Reuters reported that Venezuela had bought nearly $440 million worth of foreign oil and shipped it to Cuba to fulfill its commitments to Havana. The Caribbean country, along with Russia, is one of the few backers holding off the abrupt collapse of the current Venezuelan regime. The destiny of Venezuela’s democracy could lie in Cuba’s hands. A far economically and militarily stronger country has ended up ideologically conquered—and politically devastated—by a far smaller and poorer one.

  • La lutte pour le pouvoir et le besoin d’une sortie négociée
    https://www.cetri.be/La-lutte-pour-le-pouvoir-et-le

    Entretien avec Edgardo Lander Il y a trois mois, Juan Guaidó se proclamait président par intérim du #Venezuela, mais le président de la République, Nicolás Maduro, est toujours au pouvoir. Pourquoi l’opposition de droite s’est-elle trompée ? C’est ce qui se passe depuis la première victoire électorale de Chávez (1998). Dès le début de la révolution bolivarienne, les politiciens de droite ont pensé que la sortie de Chávez serait immédiate s’ils mobilisaient la population. Mais ce n’est pas ce qu’il s’est (...)

    #Le_Sud_en_mouvement

    / #Le_Sud_en_mouvement, Venezuela, #Coup_d'état, #Barril

  • Emelien a été le penseur du repackaging du strauskhanisme vendu sous le nouveau nom de produit « Macron », et promu par une start-up de marketing politique aux initiales du « patron ». Aujourd’hui, ce néant de la pensée chute avec Benalla.
    Portrait.
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/02/01/ismael-emelien-le-precieux-et-discret-stratege-du-president_5417672_823448.h

    Dans les réunions à l’Elysée, il se tient presque toujours en bout de table, discret et laconique. Peu d’apparitions publiques, l’art de se rendre invisible… Ismaël Emelien est insaisissable jusqu’au cœur du pouvoir. « Conseiller spécial », annonce l’organigramme de la présidence dans une dénomination floue qui masque l’importance de ce garçon longiligne de 31 ans. « Le plus proche d’Emmanuel Macron », résument la plupart des ministres. Beaucoup de jeunes gens moins proches du chef de l’Etat se poussent du col. Pas lui. « Isma ne parle qu’en off, et son off, ça tient là-dessus… », assure une de ses amies, en montrant le sous-verre en carton sous son Coca.

    • Sans doute est-ce aussi pour échapper à l’homogénéité sociale presque parfaite des jeunes élites entourant le président qu’Ismaël Emelien – et Emmanuel Macron – a si longtemps fait confiance à Alexandre Benalla. Bien que fils de profs, ce garçon, qui a grandi en banlieue, leur a paru un gage d’ouverture et de connexion à la réalité. Ils n’ont compris que très tard que leur copain « Alex » était une source de danger.

    • Ismaël Emelien
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Isma%C3%ABl_Emelien

      En 2013, il fait partie de l’équipe de Havas chargée de la communication de Nicolás Maduro, président du Venezuela après la mort d’Hugo Chávez, pendant sa campagne présidentielle, ce qui soulève a posteriori, malgré son rôle limité à l’époque, un vif débat dans les dernières semaines de la campagne présidentielle française. En 2017, il confie avoir compris pendant la campagne que Maduro n’était pas « un vrai réformiste » comme il le croyait, précisant que « le contrat n’a pas été renouvelé ».

  • Une crise bien de notre temps
    http://www.dedefensa.org/article/une-crise-bien-de-notre-temps

    Une crise bien de notre temps

    … On parle bien entendu de la crise vénézuélienne, qui ne cesse de se développer et de se complexifier, de devenir à la fois une caricature de crise et une crise monstrueuse. Elle peut déboucher sur un affrontement sanglant, une guerre civile, un engrenage conflictuel, comme elle peut déboucher sur une sorte de “rien”, avec une tension retombée et un arrangement approximatif. Dans les deux cas, le contexte reste bien entendu, – soit le désordre soit le chaos, comme il vous plaira, – et le mélange extraordinaire des causes qui fait que des adversaires Système-antiSystème se retrouvent dans le même camp et inversement.

    Un bon exemple est celui du site TheDuran.com, dans un texte avec vidéo, du 25 janvier en fin de journée. On voit et entend sur la vidéol’excellent Peter (...)

    • Mon seul point d’accord est que l’issue dépend essentiellement de ce que vont faire les militaires. La militarisation du régime est en marche depuis la maladie de Chávez (et la montée de Diosdado Cabello, chef des chemises rouges). L’armée est le dernier rempart du régime, les colectivos se transformant de plus en plus en une forme de supplétifs ou de milices.

      Pour le reste, cf. https://seenthis.net/messages/755401, comme y expliqué, brandir la Constitution ne relève pas que de la mascarade, même si « reconnaître » le président intérimaire en fait clairement partie.

      Enfin, entre Guaigo, Guido et certainement d’autres à venir, il se pourrait bien que celui qui est présenté comme une « marionnette », Juan Guaidó, fasse montre (pour une fois ! chez un opposant vénézuélien) d’une certaine intelligence tactique. À voir…

  • Venezuela : pourquoi maintenant et pourquoi pas il y a 18 mois ?

    C’est le point aveugle de la campagne actuelle (et des médias). La raison probable est que cette fois-ci, le coup a été soigneusement monté et préparé de longue date, avec le soutien de qui l’on sait. Prévu pour se déclencher à l’occasion de l’entrée en fonction de Nicolás Maduro dans son nouveau mandat (le 10 janvier) alors que le président de l’Assemblée nationale (Juan Guaidó) venait, comme prévu par l’accord interne de l’opposition qui a organisé une rotation entre ses composantes, de prendre ses fonctions.

    Je rappelle, pour la énième fois, la situation institutionnelle :

    • l’Assemblée nationale a été élue le 6 décembre 2015, elle est entrée en fonction le 5 janvier suivant pour un mandat se terminant le 5 janvier 2021. L’opposition y est majoritaire et la présidence est assurée par rotation de un an. Voluntad Popular n’est que le troisième parti dans cette coalition et Juan Guaidó de VP est le quatrième à assurer cette présidence tournante (à la suisse ;-) après AD, PJ et UNT.


    https://es.wikipedia.org/wiki/Asamblea_Nacional_de_Venezuela

    Face au blocage institutionnel, Nicolás Maduro, appuyé par le TSJ – la cour suprême – à sa main, a émis un décret présidentiel le premier mai 2017 annonçant un changement de constitution (de 1999) et convoqué des élections le 30 juillet. Avec les résultats suivants :


    https://es.wikipedia.org/wiki/Asamblea_Nacional_Constituyente_de_Venezuela_de_2017

    La Constituante fixa initialement sa durée à 2 ans, puis l’étendit en tant que de besoin… Le18 août 2017, elle s’auto-attribue les pouvoirs législatifs ("courants") de l’Assemblée nationale.

    Seuls les pays amis du Venezuela ont reconnu ce « coup d’état institutionnel » (c’est de moi, les juristes s’empoignent autour du (volumineux) texte de la constitution de 1999 pour savoir si le président a effectivement le droit d’appeler à une constituante…)

    Les autres (y compris tous les pays occidentaux) rejettent l’Assemblée constituante, l’excluent des rencontres et organismes interparlementaires etc. mais n’ont rien fait. Leur seul vrai souci, c’est que la Constituante respecte les accords internationaux conclus précédemment par les Assemblées,… Ce dont ils ont obtenu garantie.

    L’Assemblée nationale, dépourvue de tout pouvoir, et dont les membres ont été privés de leur immunité par la Constituante, n’a pas été dissoute (c’est pas prévu…) ni dispersée par la force ce qui acterait un « vrai » coup d’état.

    Ainsi, s’est constitué ce « coup d’état permanent » ( :-) et cette situation de double pouvoir (même si l’AN n’en a de fait aucun) dont on sait depuis quelque temps (… ;-) qu’elle est propice aux révolutions. Et c’est sur cette situation que peut ainsi se bâtir - finalement - le « coup d’état » visant à transférer les pouvoirs effectifs à celle des deux instances qui ne le détient pas.

    Qu’est-ce qui est légal ? qu’est-ce qui est légitime ? On n’en est plus là. Ça fait plus de deux bonnes années que le régime vénézuélien s’éloigne des « normes démocratiques » et transforme ses institutions dans un sens dictatorial avéré (le président de la Constituante, Diosdado Cabello est un ancien militaire, « dur » avéré, qui s’est vu un temps comme successeur de Chávez et joue aussi certainement son jeu personnel) . Dénoncer l’illégitimité de l’élection présidentielle de 2018 (boycottée, comme celle de la Constituante, par l’opposition) ou reconnaitre la légitimité de Juan Guaidó, mise en avant comme une évidence par tout le monde (politiques et médias) fait partie du « jeu ».

    Encore une fois, pourquoi maintenant et pas en août 2017, comme quelques voix l’ont fait dès cette époque.

    • Juan Guaidó a plutôt bien joué son coup (!) Une preuve est que celui-ci dure nettement plus longtemps que les précédents.

      Pour le moment, il offre une amnistie à tout ceux qui le rejoindraient, incluant y compris Nicolas Maduró et les membres des forces armées et de répression.

      Qu’en est-il des autres membres de la MUD ? la plate-forme UNIE (?) démocratique. Acción Democrática et Primero Justicia n’ont pas brillé par un soutien appuyé. C’est l’éclatement de l’opposition et le tiraillement entre les ambitions personnelles qui est depuis longtemps le point fort de l’officialisme

      Que va faire Leopoldo López, fondateur de VP, doublé par un p’tit jeune ?

    • Enfin, mais à ce compte-là, je finis par devenir paranoïaque, mais comme tout arrive en même temps,… on ne peut pas exclure une intervention armée de la Colombie (et plus, si affinités) dans les llanos, au choix ou simultanément,
      • pour venir en aide au régime légitime (on n’en est pas encore au soulèvement populaire contre la dictature)
      • pour faire le ménage dans la guérilla qui y a de solides implantations, ménage que ne fait pas le gouvernement Maduro, et venger l’attentat (ne pas oublier monstrueux d’autant plus qu’il y a des rumeurs appuyées de false flag) de l’école de police de Bogotá
      • pour une opération d’aide humanitaire au peuple vénézuélien,
      • pour récupérer quelques bouts de territoire (dans le Golfe du Venezuela, la Commission permanente de conciliation colombo-vénézuélienne est au congélateur (WP) depuis 1990, et, pourquoi pas, remettre la main, sur un bout de l’état d’Apure (Vén.), qui viendrait compléter le département d’Arauca (Col.) où l’on vient de confirmer la découverte de pétrole léger…
      https://es.wikipedia.org/wiki/Frontera_entre_Colombia_y_Venezuela

      Le principal problème est qu’une telle action entrainerait rapidement une union nationale contre l’ennemi colombien. Et qu’un gouvernement né dans de telles conditions ne pourrait sans doute pas survivre à des abandons territoriaux.

      La guerra del petróleo, Alí Primera, 1977
      (bruits d’armes sur la Guajira et le Golfe du Venezuela)
      https://www.youtube.com/watch?v=T_roTFQvKe8

    • Une chose que j’ajoute, c’est qu’en définitive, il est très difficile de gouverner contre les élites économiques, surtout quand celles-ci sont soutenues et encouragées de l’extérieur. Le marasme économique n’est pas issu que de la mauvaise (?) gestion du régime en place... Il est aussi issu des sanctions extérieures et d’une forme de sabotage intérieur de la part des élites économiques. Et il me semble qu’on retrouve le même type de sabotage au Brésil, au Mexique, et en Argentine... Cf. les compagnies nationales pétrolières et minières.
      Enfin, pourquoi maintenant particulièrement ? Sans doute parce qu’en 2017, il y avait la Syrie et la digestion de l’élection de Trump... et il n’y avait pas encore la décision du Vénézuela de commercer son pétrole en autre monnaie que le dollar (cf. le dernier billet du Grand Jeu).

    • Oui, je n’ai pas parlé des sanctions,… Note que les infrastructures du pays sont profondément détériorées, pas seulement par éventuel sabotage (c’est la réponse du régime) mais aussi par insuffisance de maintenance et sous-investissement : les raffineries sont utilisées à une très faible fraction de leur capacité - le pays est devenu importateur de carburants…, les réseaux sont dans un état désastreux ( on ne compte plus les coupures de courant (apagón), d’eau, etc., les étals sont vides, vidés aussi par l’hyperinflation,…

      Agite, par surcroît, sous le nez des Trump, Bolton et consorts des « provocations » comme la visite d’un navire hôpital chinois, le bref séjour de bombardiers stratégiques russes, les propositions de fournitures de frégates iraniennes (tout ça en moins de 6 mois,…)

      Enfin, que le pétrole de la frange de l’Orénoque soit confié à des sociétés russes ou chinoises (d’ailleurs, la production n’arrive même plus à couvrir le remboursement des dettes,…) passe encore, c’est du lourd (je veux dire du pétrole lourd – pas tout à fait autant que l’asphalte des premières exploitations orientales du pays (1885) mais pas loin – donc difficile à exploiter et peu rémunérateur). Mais les toutes récentes confirmations de découvertes à la frontière colombo-vénézuélienne portent sur du pétrole léger, bien plus rentables, situées de plus dans une région très proche d’une zone d’exploitation d’hydrocarbures sur le déclin (le lac de Maracaïbo). Bon, il y a les Andes entre les deux, mais il y a de grandes chances que San-Cristobal–del–Táchira deviennent un lieu stratégique, plus seulement comme centre économique de l’espace frontalier avec la Colombie (avec Cúcuta, de l’autre côté de la frontière) mais aussi sur un axe nord-sud de transport transandin pour les oléoducs… avec un débouché direct sur les raffineries vénézuéliennes) (le débouché fluvial par l’Arauca et l’Apure (navigables tous les deux), via l’Orénoque est aussi envisageable, mais je ne sais quelles sont les véritables capacités d’emport).

      Et pour l’instant le petro, éventuelle cryptomonnaie pour (aussi) s’affranchir du dollar et de la pression extérieure, développé avec des experts russes a plus l’air d’un serpent de mer…

  • De Chavez à Maduro
    http://www.dedefensa.org/article/de-chavez-a-maduro

    De Chavez à Maduro

    24 janvier 2019 – C’était le 15 avril 2002, la surprise, l’inattendue, et nous avions choisi comme titre : « Chavez nous surprend ». La veille (le 14 avril 2002, comme il va de soi), nous avions titré « Chavez sans surprise », parce qu’il nous semblait inéluctable que Chavez dût être emporté par ce coup d’État où Washington avait évidemment tout à dire, – comme avec Allende trente ans plus tôt, vieille habitude de souteneur du continent latino-américain, que le Big Business, le CIA après ce qui avait précédé, les éditos de la Grey Lady (le New York Times) assumaient depuis des décennies. Finalement, non, Chavez s’en était tiré, aidé par ses compagnons d’arme, et une ère nouvelle s’ouvrait pour l’Amérique Latine.

    Dix ans plus tard, Chavez, réélu une fois de plus et montrant sa formidable (...)

  • ‘Roma’, una película en español subtitulada en español | Cultura | EL PAÍS
    https://elpais.com/cultura/2019/01/08/actualidad/1546979782_501950.html

    Débats houleux en Espagne parce que Roma, un film mexicain produit par Netflix, a été « traduit » du « mexicain » au castillan. « Inutile traduction », « colonisation », « paternalisme », ""provincialisme",etc.

    Au passage, cela me fait penser aux sous-titres régulièrement utilisés depuis peu sur beaucoup de chaînes françaises pour « éclairer » les propos de « mal-parlants » (immigrés, pauvres, bouseux roulant au diesel et fumant des clopes). Quelqu’un connaît-il un commentaire à ce sujet ?

    #langue #espagne #discrimination

  • The implosion of Venezuela’s rentier state
    Edgardo Lander
    07 September 2016

    The current crisis of the Bolivarian project is due to its failure to question the rentier petro-state model. Far from accepting that an alternative to capitalism necessarily had to be a departure from the destructive development model of unlimited growth, the government of President Chávez intensified it to extremes unknown in the country’s previous history.

    #productivisme #gauche #croissance #développement #décroissance #rente #pétrole #alternative #capitalisme #modèle_de_développement #croissance_illimitée #Venezuela

    https://www.tni.org/files/publication-downloads/lander-venezuela-english-1.pdf

  • Mise au point

    Venezuela : Derniers aboiements de la clique stalino-bolivarienne française

    Par Marc Saint-Upéry

    http://cqfd-journal.org/Venezuela-Le-chavisme-prend-l-eau#nb4

    Suite à la publication dans CQFD d’un article de Fabrice Andréani et moi-même sur le résultat des élections vénézuéliennes de décembre 2015, la rédaction de ce journal m’a demandé si je souhaitais qu’elle élimine de la section « commentaires » l’intervention d’un certain ML, étant donné son caractère d’attaque calomnieuse ad hominem . Je les ai remercié de leur sollicitude, mais leur ai dit qu’il n’en était pas question. Il est au contraire très important que les lecteurs du site de CQFD puissent être témoins directs des pratiques de « débat » idéologique des inconditionnels du chavisme-madurisme en France, et le message de ce courageux anonyme (allez, au hasard, on va dire qu’il s’appelle Maurice, par exemple….) est de ce point de vue un modèle du genre extrêmement instructif.

    [...]

    Ce qui est en effet bien plus préoccupant, c’est le silence embarrassé ou bien les rationalisations vaseuses a posteriori qui prévalent sur la question vénézuélienne dans les milieux de la gauche radicale ayant eu quelque sympathie pour le processus bolivarien sans pour autant avoir perdu tout sens critique, mais sans disposer non plus d’une information suffisamment dégagée de leurs préjugés idéologiques abstraits et d’un wishful thinking exotisant. Chez ces camarades, c’est la stratégie de l’échappatoire ou du bottage en touche qui prévaut généralement. Dans ces conditions, il est difficile d’avoir le moindre débat sérieux et informé sur ce qu’est et ce que fut le chavisme, sur le bilan comptable et politique de l’expérience bolivarienne.

    Or il est clair que ce débat, beaucoup de gens ont intérêt à ce qu’il n’ait pas lieu : cela dérangerait trop de positions institutionnelles bien établies, de raisonnements paresseux et de réflexes idéologiques en pilotage automatique. C’est clair en ce qui concerne les anti-chavistes forcenés et contempteurs génériques du « populisme » du côté de la droite et des sociaux-libéraux ; pour ces gens-là, la messe est dite, le chavisme était une « dictature » aberrante portée par les passions mauvaises de la populace et la « transition démocratique » est désormais en marche, point. C’est également clair, nous l’avons vu, pour ML et ses petits camarades bolivariens hexagonaux. Mais dans le spectre du soutien plus ou moins partiel, lucide ou critique au processus bolivarien, prévalent aussi un certain nombre de mythes pieux répercutés de façon peu imaginative et sociologiquement assez naïve : « Maduro a dilapidé l’héritage de Chávez », « le comandante prônait un ‘‘golpe de timón’’ [coup de gouvernail] pour redresser le cours de la révolution, mais il n’a pas été écouté », « la défaite du chavisme d’État ne remet nullement en cause la dynamique du chavisme populaire », etc., etc. Comme si ce n’était pas Chávez lui-même qui avait solidement installé au pouvoir le « sustrato gangsteril » hégémonique au sein du PSUV dont parle son ancien ministre Roland Denis et approfondi le modèle rentier mafieux, et comme s’il existait à tous les niveaux dans la société vénézuélienne une frontière bien définie et moralement non ambiguë entre la dynamique du chavisme d’État et celle du chavisme populaire.

  • Glenn Greenwald compare les déclarations d’Obama après la mort de Chavez (4 lignes pète-sec, se terminant par un rappel aux principes démocratiques et aux droits de l’Homme) et du roi séoudien (enthousiasme pour ce grand démocrate sur 3 paragraphes et un émouvant « May God grant him peace ») :

    Compare and Contrast : Obama’s Reaction to the Deaths of King Abdullah and Hugo Chávez
    https://firstlook.org/theintercept/2015/01/23/compare-contrast-obamas-reaction-king-abdullah-hugo-chavez

    One obvious difference between the two leaders was that Chávez was elected and Abdullah was not. Another is that Chávez used the nation’s oil resources to attempt to improve the lives of the nation’s most improverished while Abdullah used his to further enrich Saudi oligarchs and western elites. Another is that the severity of Abdullah’s human rights abuses and militarism makes Chávez look in comparison like Gandhi.

    But when it comes to western political and media discourse, the only difference that matters is that Chávez was a U.S. adversary while Abdullah was a loyal U.S. ally – which, by itself for purposes of the U.S. and British media, converts the former into an evil villainous monster and the latter into a beloved symbol of peace, reform and progress.

  • Landfillharmonica - the recycled orchestra

    Chávez got to know these kids and their families over 5 years ago while working on a waste recycling project at the landfill of Cateura. In this area more than 40% of children don’t finish school because their parents need them to work. Being an environmental engineer but with a musical background, one day he decided to help the children by teaching them music lessons. The idea was simply to keep the kids from playing in the landfill.

    “At first it was very difficult because we had no place to rehearse and we had to teach in the same place where the parents were working in the trash,” said Chávez. “The children knew nothing about music and it was very difficult to contact parents because many of them do not live with their children.”

    Eventually, parents began to see that playing music was keeping their kids out of trouble, some even reclaiming children they had previously abandoned.
    Soon there were more children wanting lessons than there were instruments, so Chávez and Nicolas “Cola” one of the garbage pickers experimented with making some out of recycled materials from the landfill. String and wind instruments are made with oil tin cans, forks, bottle caps, and whatever is around. “Eventually the recycled instruments were improved, and in many cases, they now sound better than the wooden Made In China instruments the more able children play on.”

    The recycled instruments serve another, more practical purpose: The kids can safely carry them. “For many children, it was impossible to give them a violin to take home because they had nowhere to keep it and their parents were afraid they would be robbed or the instrument would be sold to buy drugs.”

    The Orchestra had remained unheard of for many years. The launching of the Landfill harmonic short teaser on the Internet triggered a social media events that changed this. “More things have happened in the last 7 months, than in the last 7 years on our lives”. Since then, the Orchestra has traveled to many places and soon, as we are getting close to finishing our movie, the plans are to align the release, festival and premieres of the film with a tour of the Orchestra in the U.S., Europe and other countries as well.

    The Orchestra has grown from just a few musicians to over 35. Their recent fame have peak the interest of the families and children of the community in such way, that many children are now enrolling for music classes. The music school of Cateura, does not have their own building yet, but teaches music and how to build recycled instruments to more than 200 kids of the landfill.

    http://www.landfillharmonicmovie.com/wp-content/uploads/2013/08/THE-ORCHESTRA-MAIN-PIC-SMALL.jpg

    http://www.upworthy.com/watch-the-first-54-seconds-that-s-all-i-ask-you-ll-be-hooked-after-that-i-

    http://www.landfillharmonicmovie.com

    #musique #recyclage #Venezuela #orchestre #enfants #landfill #instruments_de_musique_recyclés #slums #bidonville

    • En orden:
      – Guaicaipuro, jefe de tribus Caribes, luchó contra españoles.
      – Augusto César Sandino, nicaragüense luchó contra invasión d EEUU.
      – Salvador Allende, Presidente de Chile.
      – Pedro Camejo, esclavo negro, luchó por la independencia de Venezuela.
      – Evita Perón 1ª dama argentina
      – Alí Primera, cantante venezolano
      – ’Che’ Guevara, comandante de la Rev. cubana
      – Rosa Inés, la abuela de Chávez.
      – Gral Ezequiel Zamora. militar y político venezolano
      – Simón Bolívar, Libertador de Venezuela

  • http://www.youtube.com/watch?v=B1OJX5oQMpE

    Sur la toile, plusieurs « explications » de la mort de Chávez circulent. Cette vidéo [es] de janvier à Santiago du Chili en condense deux :
    • qui maudit Israël sera maudit, avec extrait de la déclaration de Chávez de juin 2010 où il « maudit l’état d’Israël, terroriste et assasin, du fond de ses entrailles » après l’attaque de la flotille de la liberté de Gaza. Et, justement, où est situé le cancer de Chávez
    • la malédiction de Bolívar, comme celle de Toutankhamon, puisque Chávez a fait exhumer le corps du Libertador en juillet 2010 pour rechercher les causes de son décès à 47 ans, tuberculose, déséquilibre hydro-électrolytique ou empoisonnement (finalement, les analyses n’ont pas permis de conclure)

    Et, à l’occasion, l’orateur en profite pour propager la rumeur que les assistants à l’exhumation, masqués par leurs combinaisons blanches, n’étaient pas du tout des scientifiques et des médecins mais des chamans (accusation récurrente de santería )

    • La croissance, le nom médiatique de l’accumulation du capital.

      Sinon, c’est étonnant comme personne ne resitue Chávez dans l’histoire vénézuélienne de la fin XIXe-début XXè, avec le caudillisme, les événements de 1902-03 (blocus de La Guaïra, etc.) et l’arrivée d’un dictateur soutenu par les États-Unis (Juan-Vicente Gómez). Après tout, Chávez a bien fait entrer Castro au Panteón Nacional

      Cipriano Castro, le « dernier caudillo », dont il a certainement dû se sentir un continuateur, ne serait-ce que dans les torrents de mépris haineux que C. Castro a déchaînés au Venezuela et en Europe…

  • Dedefensa.org : L’ultime bataille de Chavez : un “deuil mobilisateur”
    http://www.dedefensa.org/article-l_ultime_bataille_de_chavez_un_deuil_mobilisateur__06_03_2013.htm

    Le point le plus remarquable de la situation est donc, une fois de plus, à trouver sur le terrain de la communication. L’attaque de communication du Système contre Chavez, et notamment depuis qu’il est malade, est telle, elle est d’une telle puissance impliquant les apports de la “doctrine de la stupidité”, que l’idée de l’agression s’est subrepticement institutionnalisée. La mort de Chavez ne serait plus perçue comme naturelle, mais comme le résultat de cette agression. La mobilisation en deviendrait alors absolument naturelle, et si cet état d’esprit domine, et évidemment profitable au régime en place, la responsabilité générale de la crise serait perçue comme le fait de cette attaque constante et massive contre Chavez.

  • Morales : No es necesaria una nueva toma de posesión del presidente Chávez
    http://www.el-nacional.com/politica/TSJ-realiza-rueda-prensa_0_115189758.html

    Sans beaucoup de surprise, la Cour suprême vénézuélienne estime que la prise de fonction de Chávez peut être reportée à une date ultérieure sans interrompre la continuité gouvernementale.

    Tras dos horas de espera sobre el anuncio de la convocatoria y en cadena nacional, la presidenta del Tribunal Supremo de Justicia, Luisa Estela Morales aseguró que no es necesaria una nueva toma de posesión «en virtud de no existir interrupción en el ejercicio del cargo y a la continuidad administrativa» e indicó que el acto de juramentación se llevará a cabo cuando finalice la «circunstancia sobrevenida» que imposibilita al Jefe de Estado.

    La présidente reprend presque exactement les termes de l’article de la constitution (cf. http://seenthis.net/messages/106372 ) « cualquier motivo sobrevenido ».

    La presidenta del TSJ aseveró además que no puede ser declarada la ausencia temporal en el caso del primer mandatario nacional, pues se encuentra vigente el permiso otorgado por la Asamblea Nacional para que complete su recuperación.

    Elle souligne qu’il serait absurde de déclarer son absence temporaire alors qu’il bénéficie de l’autorisation de se faire soigner à l’étranger votée par l’Assemblée nationale.

  • Chávez’s daughter sparks anger in Venezuela after posting a photo of herself holding a wad of greenbacks | Mail Online
    http://www.dailymail.co.uk/news/article-2092529/Ch-vezs-daughter-sparks-anger-Venezuela-posting-photo-holding-wad-green

    For most Venezuelans, obtaining U.S. dollars in a tightly regulated economy is a nightmare.

    But not for President Hugo Chavez’s 14-year-old daughter, Rosines, who posted a picture of herself peering out from behind a wad of greenbacks.

    The picture, posted on Instagram, a free photo-sharing app, triggered controversy in Venezuela this week after posting a picture of herself flaunting a fistful of dollars.

    le sourire argenté de la jeune fille encore avec son idole :

  • Oil giants squeeze #Chávez as #Venezuela struggles | guardian.co.uk
    http://www.guardian.co.uk/world/2010/dec/09/wikileaks-oil-giants-squeeze-chavez

    Italy’s ambassador to Caracas, Luigi Maccotta, told his US counterpart that Italian oil company ENI squeezed PDVSA over an Orinoco belt deal in January this year knowing it had no one else to turn to.

    The Italians delayed the signing by two days to reinforce the Venezuelan government’s “need for ENI”. Paolo Scaroni, the company’s CEO, then faced down Venezuela’s oil minister, Rafael Ramirez, over changes to terms and conditions.

    “Thirty minutes before the ceremony was supposed to begin Scaroni told Ramirez: ’Take it or leave it, I can get on my plane and move on.’ Ramirez apparently used that half an hour to convince President Chávez to accept all of ENI’s proposed changes or risk losing the deal,” according to the US cable. The Italians said they would not pay PDVSA a standard signing bonus because the company already owed them $1bn.

    Le #cablegate original :
    http://www.guardian.co.uk/world/us-embassy-cables-documents/248231

    #pétrole