person:châtelet

  • La marquise du Châtelet, femme de sciences invisibilisée
    http://theconversation.com/la-marquise-du-chatelet-femme-de-sciences-invisibilisee-102676

    Le XVIIIe siècle est parfois présenté comme une période faste où la femme, quand elle appartenait à l’élite sociale, pouvait s’instruire, gagner en autonomie, jusqu’à rivaliser avec les hommes sur leur propre terrain. Entre la fin du règne de Louis XIV et le début de la Révolution, il y aurait eu soixante-dix ans d’une possible émancipation féminine, pour celles du moins qui auraient osé braver les interdits moraux, les préjugés de leur classe et de leur sexe. Émilie du Châtelet serait le produit de ce miracle. Pourtant rien ne lui fut épargné : ni les accusations de plagiat, ni les soupçons d’imposture, ni les propos calomnieux, venant d’hommes soucieux de préserver leur autorité, mais aussi de femmes choquées de tant d’audace et de liberté. Mme du Deffand, Mme de Graffigny, poursuivies par le démon de la jalousie, firent courir des rumeurs dans tout Paris. Les favorites, la Pompadour à Versailles, la Boufflers à Lunéville, s’en amusèrent. Les Institutions de physique (1740), son chef-d’œuvre, furent ainsi largement décriées. Même Voltaire, l’ami par excellence, prit ses distances. Seul Maupertuis dans une recension de trente-six pages rendit un hommage appuyé à cette œuvre majeure.

    #Émilie_du Châtelet #invisibilité_des_femmes #sexisme #sciences #historicisation

  • Je suis sportive, Rosine Helga, 1969
    https://www.youtube.com/watch?v=s1mROHiXA7A

    Une, deux, je suis sportive, j’aime du cricket, la balle au bond
    Quand le dimanche arrive je cours au stade de l’association
    Pendant tout mon dimanche je cours, je saute, je vais, je viens
    Je nage, je fais la planche, je fais du football féminin

    Tente ta chance, le moniteur me l’a dit
    Toute la France te regarde et te dit : Vas-y

    Peut-être aurai-je la chance de gagner un jour pour de bon
    Suprême récompense, le trophée de l’association
    Je cours après les balles et me voici tout essoufflée
    Mais la chose est normale, la partie est dure à gagner

    refrain

    Une, deux, je suis sportive, et si je n’ai pas le trophée
    Je crierai quand même : « Vive le sport, le sport c’est la santé »
    Fatiguée mais contente, quand le dimanche est terminé
    Je regarde, impatiente, les Sports Dimanche à la télé

    • Rosine Helga - Editions Thélès, maison d’édition indépendante
      http://www.theles.fr/auteur/rosine-helga-1

      Rosine Helga est née à Bruxelles. Á cinq ans elle est déjà "petit rat" au théâtre de la Monnaieet à l’Alhambra de Bruxelles. Devenue ballerine, elle participe à de nombreux spectacles et est nommée première danseuse à l’âge de 17 ans.

      Elle part à Londres, car elle est engagée dans les ballets du « Covent Garden » (au Royal Opera House).

      Ensuite, après une audition à Paris, au théâtre du Châtelet, le directeur Maurice Lehmann lui propose un contrat. Elle quitte alors la Belgique, son pays, pour Paris.

      Du théâtre du Châtelet, elle poursuit sa carrière dans le célèbre Théâtre l’A.B.C.

      Á cette époque, elle rencontre Jean Solar, le fameux compositeur des chansons à succès de Georges Guétary, Luis Mariano et Charles Trenet.

      Sous sa direction elle apprend le chant, s’initie à l’écriture et sort dans les années 60, un premier disque chez Ducretet-Thomson.

      Rosine Helga fait du cabaret, en compagnie de Boby Lapointe, Nino Ferrer et Charles Dumont. Son deuxième 45 tours paraît chez Vogue. En mai 68, après de nombreuses émissions radiophoniques et télévisuelles, dans l’impossibilité d’exercer son métier artistique, elle devient animatrice de jeux sur l’antenne de RTL.

      En 1976, elle crée, avec une autre comédienne, un spectacle inédit de sketchs "Les Élucuvisions".

      Rosine Helga publie un premier roman Dans ma peau de femme (Pierre de Méyère, Bruxelles), suivi quelques années plus tard d’un second, Antiquités Boat (Thélès, Paris).

      Tous les décors de ma vie retrace une époque artistique très créative au théâtre, au music-hall, dans les cabarets et à la radio, mais encore, fait le portrait d’une femme moderne aux multiples talents qui a su avec détermination réaliser son rêve et relever tous les défis.

  • Einstein on the beach au Théâtre du Châtelet
    http://culturebox.francetvinfo.fr/einstein-on-the-beach-au-theatre-du-chatelet-146813
    #Philip_Glass

    Créé au Festival d’Avignon en 1976, « Einstein on the Beach », l’opéra visionnaire de Robert Wilson et Philip Glass, nous est enfin donné à redécouvrir ! Le 7 janvier 2014, ce chef d’œuvre artistique du XXème siècle sera pour la toute première fois filmé et diffusé !

    A cette occasion, l’œuvre fera l’objet de sa toute première captation vidéo.

    #musique #opéra

    • « Einstein On The Beach » : l’opéra monstre de Bob Wilson revient
      http://blogs.rue89.nouvelobs.com/balagan/2014/01/09/einstein-beach-lopera-monstre-de-bob-wilson-revient-232063

      D’où l’impression étrange pour un spectateur qui a déjà vu l’opéra d’être comme un enfant qui, au sommet d’une armoire ou au fond d’une cave, découvre, remisé dans un carton, le vieux train électrique de son enfance lointaine et un peu oubliée comme le carton. Un jouet quasi intact mais un peu rouillé dont on redécouvre l’éclat des couleurs qui avaient un peu terni dans notre mémoire.

      Un train étrange cependant : les passagers, le conducteur semblent être des doublures, voire des clones de ceux qui nous avions connus. Les uns et les autres ont grandi, vécu, aimé, certains sont disparus. Et pourtant, tout est là. Ou presque.

      Alors il faut fermer les yeux. Et c’est par le son, la musique de Phil Glass jouée par l’ensemble qui porte son nom (direction musicale : Michael Riesman), les voix des choristes mais aussi le timbre de la voix des acteurs (en particulier la magnifique Kate Morane) que tout revient d’abord. Comme une bourrasque de souvenirs troués qui vient lutter contre ce courant d’air qu’est le présent de la présentation. Laquelle, par ses facéties nouvelles et ponctuelles (sorties tout droit des derniers spectacles de Bob le flambeur), finit par emporter le morceau et mettre en vrille presque quarante ans de ma vie.