person:chantal goya

  • Bécassine et le chat botté annoncés au Touquet en 2019 _ Kathleen Meneghini - 25 Novembre 2018 - chasseurs d’info - Le journal des Flandres.
    http://www.chasseursdinfos.fr/6406/article/2018-11-25/becassine-et-le-chat-botte-annonces-au-touquet-en-2019

    Chantal Goya, l’idole des enfants d’hier et d’aujourd’hui, se produira au Touquet dans le cadre des festivités de Noël.

    Voilà plusieurs années maintenant que la ville du Touquet propose un grand spectacle musical chaque début d’année dans le cadre de l’opération « Si Le Touquet m’était conté ». Après « La petite fille aux allumettes » il y a deux ans ou encore « Peter Pan » l’an dernier, la station accueillera, le 3 janvier prochain, Chantal Goya et son « monde magique ».

    #Le_Touquet #manu #brigitte_macron #Chantal_Goya #société_du_spectacle #lamentable #de_la_dyslexie_créative appliquée. #gloupgloup #société_du_spectacle (tombée bien bas).

  • J – 22

    Quel drôle d’effet tout de même que de regarder les copies numériques entièrement restaurées de films que l’on connaissait perclus de rayures noires, de poils tremblotant dans les coins de l’images et d’une multitude d’autres parasites, sans parler d’un son qui crachote par endroits, qui sature souvent et dont les contrastes mal assurés rendent certaines paroles à peine audibles. Films vus, revus, sus, archi connus. Comme Masculin Féminin de Jean-Luc Godard qui passait donc vendredi soir au Mélies .

    Plaisir admirable que de constater, après coup, l’incroyable intelligence de Godard pour, dès la moitié des années 60, comprendre et mettre à jour les ressorts entre le masculin et le féminin, dire sans tabou, et sans doute au travers d’une censure que l’on imagine compacte à l’époque, au travers de ce plan séquence remarquable de l’interview sociologique de Miss 19 ans - et dans bien d’autres scènes -, qu’il y a un enjeu majeur de l’époque, celui de la contraception. Que c’en est même l’enjeu quasi principal des rapports entre le masculin et le féminin.

    Génie de Godard au montage notamment au montage sonore, en 1965, ce dernier pose, déjà, les bases de ce que sera son travail au début des années 80, notamment avec Prénom Carmen .

    Liberté de ton d’un cinéma qui entrevoit déjà la domination de la pornographie et la marchandisation des rapports masculin/féminin.

    Beauté de certains mouvements de caméra qui épousent le déplacement des personnages comme si ceux-ci dansaient.

    Perméabilité remarquable des trajectoires des personnages repris dans le mouvement plus ample de toute une société, de consommation notamment, avec les quelques plans de centres commerciaux, de grands magasins qui viennent interrompre les dialogues.

    Cinéma performance, usure par le dialogue, usure par la longueur des plans-séquences, des plans fixes (encore une fois la scène d’interview sociologique de Miss 19 ans est un morceau de bravoure, d’après vous quelles sont les guerres en cours dans le monde ? ).

    Cinéma documentaire presque, en tout cas document remarquable, et paradoxal, à propos des années 60, de la vie sociale encore existante, notamment dans les cafés, et des premières captations du public, dans des sphères plus personnelles, par des artefacts de distraction solitaire, jeux électriques, premiers appareils destinés à faire de toutes et tous de faux créateurs de nos destinées - notamment l’appareil à graver sur disque 45 tours une minute et demie que l’on enregistre dans une cabine telle un photomaton, et pour n’en ire qu’une chose, le ressassement de slogans publicitaires, on nous donne de quoi être un artiste, on annone une réclame -, Chantal Goya qui rejoint, inaugure, la galerie des chanteurs de variété auxquels Jean-Luc Godard a donné une impulsion décisive, aux côté donc des Rolling Stones dans One + One et des Rita Mitsouko avec Soigne ta droite , la confusion des prix entre anciens francs et nouveaux francs - aurons-nous un jour des anciens euros ? -, des transports en commun désuets et le célèbre

    que l’on retrouve à la dernière page de Je me souviens de Georges Perec. Et tout cela parfaitement retouché, image par image sans doute, dans ce remarquable travail de restauration d’un absolu chef d’œuvre, et dont on peut dire, sans se tromper que le film, oui, n’a pas pris une ride.

    #qui_ca

  • Portrait d’auteure : Claire Hauter ou la sensibilité du micro - Syntone
    http://syntone.fr/portrait-dauteure-claire-hauter-ou-la-sensibilite-du-micro

    Comment connaître les manies lessivières de Chantal Goya, entrer dans une ambulance psychiatrique, assister à l’embaumement d’un corps à la morgue, ou encore rejoindre la secte Krishna ? Claire Hauter semble avoir une obsession : donner la parole à ceux que l’on n’entend pas – qu’ils soient exclus, ou qu’ils soient impliqués dans la lutte contre l’exclusion.

    @intempestive

    #radio