person:charles de gaulle

  • Passeurs d’hospitalité | France : Alerte expulsions vers le Soudan
    http://asile.ch/2016/12/08/passeurs-dhospitalite-france-alerte-expulsions-vers-soudan

    Les choses se sont accélérées. Barker a reçu la réponse négative à sa demande d’asile en rétention hier après-midi, il a été emmené menotté ce matin à 6h à l’aéroport Charles de Gaulle, sans avoir le temps de déposer un recours devant la Cour Nationale du Droit d’Asile, recours qui n’aurait de toute façon pas […]

  • La vie sous les Champs-Elysées (R)

    Yussef, Mina et Zinedine travaillent dans les couloirs du RER et du métro Charles de Gaulle Etoile. IIs vendent des fruits et légumes, des sacs, des journaux aux employés pressés qui passent devant leurs échoppes avant de rejoindre leurs bureaux parisiens. La plupart sont « bac plus 5 »…


    https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/la-vie-sous-les-champs-elysees-r

    #travail #disqualification #migrations #réfugiés #asile #discriminations

  • Allégeance, ou le pacte faustien de nos politiques - Egalite et Réconciliation
    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Allegeance-ou-le-pacte-faustien-de-nos-politiques-42026.html

    On aurait pu appeler cette étude « les larbins de la République ». Avec un double sens pour République : ce qu’est théoriquement notre système politique, censé être une application de la démocratie, et ce qu’il est devenu, en réalité. L’habillage du noyau dur qui contrôle le pays, qu’on pourrait appeler le parti pro-sioniste de France.

     

    Pourquoi pro-sioniste et pas sioniste, directement ? Parce que dans le tas, tout le monde n’est pas sioniste. Il y a les sionistes de cœur, qui s’en donnent à cœur joie dans leurs paroles ou actions, et les sionistes de raison, ceux qui calculent et composent avec la puissance du jour. Car cette puissance n’est pas éternelle. Elle est actuellement très critiquée. Pas parce qu’elle serait sioniste, mais parce que ses effets sur le peuple et le pays sont néfastes pour le peuple et le pays.

    Pour le noyau dur en question, la vie est très agréable. Avec une inquiétude sous-jacente : l’histoire se répète lorsqu’on ne la comprend pas. C’est pourquoi nous nous attachons à comprendre l’histoire profonde, celle qui n’est pas enseignée dans les manuels scolaires, pour petits ou pour grands, cette sous-histoire destinée principalement à justifier le pouvoir profond.

    La véritable Histoire ne laisse aucun fait de côté. En attendant la fission de ce noyau dur, dont la France pâtit chaque jour que Dieu fait, voici une photographie de ceux qui ont fait allégeance au parti pro-sioniste de France.

     

    Tous ceux qui ne boycottent pas Haziza sont complices d’Haziza. Avec les incroyables sorties antifrançaises de cet agent israélien placé à la tête d’une émission télé de service public, le doute n’est pas permis. Ceux qui vont manger dans sa main se coupent automatiquement du peuple français et de ses intérêts. Il faudrait donc faire la liste – chacun sa liste – de ceux qui ne vont pas chez Haziza picorer la graine de l’extrême droite israélienne.

     

    Belkacem, à la limite, vu ses limites conceptuelles, on peut lui pardonner son « choix ». Utilisée par le président pour exciter les véritables opposants au socialo-sionisme dont le programme consiste à affaiblir notre pays, par l’abaissement du niveau intellectuel de nos enfants, elle est loin de piger, tout à sa joie d’être ministre, la big picture et l’ingénierie qui opère à travers elle. Mais elle ne renonce pas au pouvoir de Judas qu’on lui tend.

     

    Même si notre cynique président fait semblant de faire son devoir de mémoire (la pensée profonde de chacun demeure pour l’instant invérifiable), il n’en reste pas moins qu’il obéit à l’injonction shoahtique. La symbolique du lieu est tout sauf neutre : elle se matérialise en une politique étrangère désastreuse, qui entraîne la France à la remorque d’Israël et des États-Unis, les deux pays les plus détestés du monde. En 50 ans, le parti unique de la fausse alternance gauche-droite aura réussi a retourner l’opinion mondiale contre la France. Hollande n’est que le dernier agent en date de ce retournement.

     

    Avec Christophe Barbier, on passe du politique lourd au culturo-mondain. En soi, ce n’est pas aussi grave que d’armer l’Arabie saoudite contre les Yéménites, mais cela participe de la même pliure. Encenser Attali, l’homme-orchestre du lobby sioniste français, qui travaille pour faire de Jérusalem la capitale d’un monde sionisé, cela fait sens. La preuve que Barbier est un produit de l’élite et non du peuple, c’est que zappé par le public en presse ou en télé, il revient toujours. La marque des « protégés » du lobby.

     

    Il y a mille moyens de montrer son allégeance et de faire un gros clin d’œil au noyau dur (... avec les vrais opposants) qui dirige le pays en douce. Par exemple, inaugurer une Place de la Souffrance Juive, une avenue Simone Veil, ou une impasse Netanyahou. Non, mauvaise idée. Un jour, on débaptisera l’aéroport Charles de Gaulle pour le renommer aéroport de l’Amitié franco-israélienne. Tout est possible.

     

    Il est une allégeance plus fine, qui inclut une critique – acceptable –, c’est celle que pratique Natacha Polony. Quand on invite des faucons pro-israéliens pour parler de l’islam, tout est dit. C’est comme si on invitait Haziza pour parler de E&R. L’intelligence est là pour masquer la collusion, brouiller les pistes. Il y a donc une échelle de soumission. Elle est plus ou moins visible, plus ou moins grotesque.

     

    Avec Coco tkt, l’allégeance verse dans le clownesque. Le criminel sorti de taule pour faire le job de Job, il n’y a que des abrutis pour penser que ça va marcher. Avant, au XIXe siècle, le sioniste était intelligent. Il avait un idéal de gauche, Israël et son pouvoir militaire d’extrême droite n’existait pas encore. Aujourd’hui, les ingénieurs sociaux du lobby produisent de la connerie à la tonne, avec un effet boomerang tout à fait prévisible. Le lobby se tire une balle dans le pied, et ça remonte doucement vers le haut.

     

    Exemple de cette « préférence » nationale pour le sionisme, l’incroyable protection privée dont bénéficie la communauté de Lumière au détriment de la population française, pourtant ultra majoritaire (99% contre 1%), mais minoritaire en termes de privilèges. La moindre association de quartier bidon (mais subventionnée) bénéficie de trois à cinq militaires à temps complet, sur le sol français, une décision des « autorités » françaises, qui sont évidemment aux ordres du noyau dur. Que ceux qui ont des yeux voient !

     

    Comment qualifier nos derniers ministres de l’Intérieur ? Larbins ? Employés ? Laquais ? Tous les synonymes ont été utilisés, mais ça ne change rien au fond. Le poste stratégique de premier défenseur des citoyens a été détourné au profit de la communauté dominante, sous prétexte de se protéger contre l’antisémitisme, l’antisionisme et autres variantes. En réalité, il n’est question que de confiscation du pouvoir par une minorité, contre les intérêts du plus grand nombre. C’est la définition de l’oligarchie. Le pseudo antisémitisme est un piège syntaxique destiné à terroriser les trouillards et les soumis. Une terreur qui produit de l’allégeance, c’est tout bénef !

     

    Au niveau inférieur, parmi les « petits » politiques, moins exposés médiatiquement, la soumission peut s’exprimer dans toute la splendeur du fayotage décomplexé. Elle consiste à envoyer un message au pouvoir central, à tendre une perche qui permettra de monter en grade. En général, le lobby utilise ces clampins prêts à vendre leur famille (politique) pour trois privilèges : un chauffeur, des voyages gratuits, et une exposition média qui fait vendre des livres. Ou pas, car BHL ne vend plus rien depuis perpète. À la fin, les « montés en grade de Tsahal » (utilisés comme des miliciens contre les vrais résistants), une fois démasqués ou affaiblis, sont balancés à la poubelle, ou à la vindicte populaire. Ça permet de calmer la foule. Un temps.

     

    Le meilleur marqueur de l’allégeance reste l’équivalence réelle. C’est quoi l’équivalence réelle ? C’est une personnalité lambda (sans carte physique, mais dotée d’une carte virtuelle, un coupe-queue social diablement efficace) qui n’a l’air de rien, et qui se retrouve au même niveau qu’un hiérarque politique théoriquement supérieur. Exemple avec le président de la République qui va voir l’exposition du frère d’un médiocre écrivain artificiellement élevé par le système médiatico-politique, autrement dit le mécanisme agissant du lobby, qui élève ou qui rabaisse, au gré de ses intérêts.

     

    Ce dispositif d’élévation (dit aussi ascenseur social sioniste) fonctionne selon le principe de la cooptation et de l’adoubement. Qui nie les valeurs de travail, de création de richesse (intellectuelle ou autre), de patience, et bien sûr de compétence. Concrètement, celui qui a vendu son âme au noyau dur peut profiter de la protection oligarchique et d’un booster social qui ne respecte aucune des règles établies pour les autres, les perdants. C’est le cas de la gauchiste Le Goïc, qui pose ici avec le révolutionnaire qui dispose d’enfants pour lui actionner la braguette. Vaste est le champ de l’antimorale. Impunité, quand tu nous tiens…

     

    Portrait type du promu par le noyau dur : personnalité fragile, envieuse, prête à tout pour obtenir un pouvoir qu’elle n’aurait pas eu sinon, dans une République authentique. Une personne dont le désir de revanche sociale va servir les objectifs du lobby. Ses officiers traitants manipulent l’intelligence (réelle) de Caroline Fourest par le moyen de sa haine (tout aussi réelle). La haine est une faiblesse absolue dont se sert l’adversaire. On sert alors ce qu’on croit desservir, et l’on dessert ce qu’on croit servir.
    Le diable est malin. Mais ça, on le savait déjà !

  • Philippe Béchade BFM Business 21 septembre 2016 : « Ça va dans le mur… »
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/12394-philippe-bechade-bfm-business-21-septembre-2016-ca-va-dans-le-mur

    Que qui a des oreilles entende, enfin depuis le temps (6 ans...). Si les gens n’ont toujours rien compris, j’ai bien peur qu’on ne puisse rien pour eux.... Ah l’histoire !

    « Si on gère à long terme, on vend tout, tout de suite ! Parce que ça va dans le mur, obligatoirement ! On est dans un Ponzi… »

    Source : Olivierdemeulenaere

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : La France vend son patrimoine à des états plus endettés...

    Crashdebug.fr : Le fantôme de Charles De Gaulle nous rappelle aimablement, une des raisons de cette crise désormais métastatique en 1" 52 Chrono...

    Crashdebug.fr : Un schéma de Ponzi appelé l’Amérique…

    Crashdebug.fr : Olivier Delamarche VS Patrice Gautry BFMTV Intégrale Placement 5 août 2016 : « Comment les marchés appréhendent-ils les prochaines (...)

    #En_vedette #Divers

  • Selon une étude, les critiques des Britanniques contre les migrants sont les mêmes qu’en 14-18 contre les réfugiés francophones

    « Il est étonnant de voir qu’un certain nombre des débats sur les réfugiés et migrants qui avaient lieu en 1914-18 sont exactement les mêmes que ceux que nous avons aujourd’hui au Royaume-Uni et dans le reste de l’Union européenne », a déclaré le professeur Richard Grayson, spécialiste de la Première Guerre mondiale à l’université londonienne Goldsmiths, qui a supervisé cette étude. « Vous pourriez remplacer les adjectifs français et belge des articles de l’époque par syrien et les gens penseraient que ces commentaires ont été faits aujourd’hui », a ajouté Charlotte Faucher, chercheuse post-doctorante à Goldsmiths. Elle a réalisé l’étude pendant l’année scolaire 2015-2016 avec 20 élèves, âgés de 11 à 18 ans, du lycée français Charles de Gaulle de Londres et du Newham Sixth Form College, également à Londres.

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/selon-une-etude-les-critiques-des-britanniques-contre-l
    #histoire #racisme #UK #Angleterre #xénophobie #migrations #asile #réfugiés

  • Le dévoilement des femmes musulmanes en Algérie | Jean-Pierre Séréni
    http://orientxxi.info/lu-vu-entendu/le-devoilement-des-femmes-musulmanes-en-algerie,1466

    Il y a plus d’un demi-siècle, le « voile » a été au cœur du mai algérois qui a entraîné la chute de la IVe République et l’arrivée au pouvoir de Charles de Gaulle. Pour l’armée française alors toute-puissante de l’autre côté de la Méditerranée, le dévoilement était une stratégie destinée à gagner à la France le cœur de deux millions d’Algériennes écrasées par un patriarcat dépassé. La tentative a échoué, mais elle a eu des conséquences qui se font sentir jusqu’à aujourd’hui. Il y a un peu plus de 58 ans, un groupe (...) Source : Orient XXI

  • Projection gratuite du film Les femmes du bus 678
    de Mohamed Diab, le mardi 5 juillet à 20h au cinéma Mac Mahon (Paris 17ème – Métro L1, L2, L6 ou RER A - Charles de Gaulle Étoile).

    A l’issue de la projection, nous accueillerons :
    – Charlotte Bienaimé, journaliste et auteure de l’ouvrage Féministes du monde arabe.

    Elle échangera avec la salle sur la place et les conditions de vie des femmes au Moyen-Orient.

    L’entrée est libre et gratuite sans réservation dans la limite des places disponibles.

    En espérant vous y voir nombreux.
    http://distrib.pyramidefilms.com/node/358

    #cinéma #féminisme

  • Edgard Pisani, ancien ministre de l’agriculture (1961-1967), ancien commissaire européen (1981-1985), auteur, notamment, d’Un vieil homme et la terre (Seuil, 2004), est mort.

    Il avait écrit plusieurs articles pour le @mdiplo http://www.monde-diplomatique.fr/recherche?auteurs%5B%5D=Edgard%20Pisani

    Et notamment « “Tous ensemble” contre la mondialisation » (janvier 1996)
    http://www.monde-diplomatique.fr/1996/01/PISANI/5167 #st

    Si la #mondialisation c’est la disparition de la capacité régulatrice, nous n’avons pas d’autre choix que de lutter contre elle : parce que nous sommes différents et que nous voulons le demeurer ; parce que nous sommes nés dans des lieux divers, avec des avantages et des insuffisances que vous voulons négocier ; parce que la diversité nous paraît être le ferment de cette recherche d’unité vraie qui constitue un idéal profond, à l’abri de l’uniformité.

    L’unité est une donnée naturelle. Elle est aussi la nécessaire réponse aux excès de la diversité ; elle serait moins désirée si n’existaient pas des différences potentiellement conflictuelles et dangereuses. Unité et diversité sont les pôles d’un jeu dialectique rigoureux. La mondialisation, pour être acceptable, doit se situer dans ce jeu dialectique, où elle a pour contrepoids la sauvegarde des diversités culturelles, la prise en compte des diversités naturelles.

    Seul manque le politique. Il faut peut-être le réinventer.

    Patrick Roger signe sa nécrologie dans Le Monde du jour
    http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2016/06/21/mort-d-edgard-pisani-resistant-et-ancien-ministre-de-de-gaulle-et-mitterrand

    Avec la disparition d’Edgard Pisani, mort lundi 20 juin, à l’âge de 97 ans, c’est une page d’histoire de la République qui se tourne, un demi-siècle d’action au cœur de l’appareil d’Etat et des institutions. C’est aussi une haute silhouette, un légendaire collier de barbe, une voix puissante, un regard passionné pour l’Europe, l’agriculture, l’Afrique et son développement, et un homme resté libre de sa parole, un brin utopiste. Mais son caractère hautain, ses manières tranchées, ses jugements catégoriques et une carrière dans les marges lui attirèrent de nombreuses inimitiés.

    Né le 9 octobre 1918 à Tunis, d’origine maltaise et, donc, né « sujet britannique » – ce qui lui valut de subir une campagne nauséabonde lors de sa nomination comme préfet –, il fut un résistant de la première heure. Il a été proche de Charles de Gaulle jusqu’en 1967 et de François Mitterrand à partir de 1974, deux chefs d’Etat qu’il voyait comme « deux plasticiens ». Le premier, « un Rodin travaillant le marbre à grands coups de ciseau » ; le second « caressant indéfiniment la glaise ».

    Gaulliste devenu socialiste, européen et tiers-mondiste convaincu, c’était un homme qui avait une vision du monde et de véritables fulgurances. A la Libération, il annonce que va s’ouvrir la période de la décolonisation. En Nouvelle-Calédonie, lors de la violente crise des années 1980, il propose un concept inédit, qui sera repris par la suite, celui d’indépendance-association. L’agriculture, l’aménagement du territoire, les problèmes Nord-Sud, la question foncière, l’énergie, le commerce extérieur… autant de domaines où il a voulu, selon son expression, « inventer des idées » et « changer le paysage ».

    http://zinc.mondediplo.net/messages/30309 via Le Monde diplomatique

  • Jeudi 26 mai : manif contre la #loi #travail a #Nantes et #Rennes
    https://nantes.indymedia.org/articles/34728

    Rennes : 11h, jeudi 26 mai, rdv sur la place Charles de Gaulle pour une manifestation contre la #loi_travail.Appel ici, Nantes : 14 jeudi, place Bouffay contre la Loi Travail. Deux appels a manif sont publiés ici et la.

    #Exclusion/précarité/chômage #Resistances #luttes #salariales #/ #loitravail #Exclusion/précarité/chômage,Resistances,luttes,salariales,/,loi,loitravail,travail,loi_travail

  • La manif anti-répression de #Rennes brave l’interdiction
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140516/la-manif-anti-repression-de-rennes-brave-l-interdiction

    Plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées place Charles de Gaulle pour protester contre les violences policières subies à Rennes lors des manifestations contre la #loi_travail. Depuis le Nigéria, François Hollande a dénoncé les dégradations commises dans la ville, vendredi soir.

    #France #manifestation #préfet_Patrick_Dallennes

  • Fête de l’Europe 2016
    http://www.uef.fr/fete-de-l-europe-2016

    Chaque année, le 9 mai, les militants de l’UEF participent à la Journée de l’Europe. Il s’agit de la date anniversaire de la déclaration Monnet-Schuman de 1950, laquelle affirmait l’objectif de la Fédération européenne. À Lyon, l’UEF Rhône-Alpes et les Jeunes Européens Lyon, et l’association Presse Fédéraliste tiendront des stands « festifs » en partenariat avec la Maison de l’Europe et des Européens : Lundi 9 mai 2016 de 14h à 21h Place Charles de Gaulle (Esplanade de l’auditorium) Inauguration officielle (...)

    #Régions

  • [Rennes] Manifestation contre la loi travail
    http://rennes-info.org/Rennes-Manifestation-contre-la-loi

    Samedi, 9 avril nouvelle grande manifestation à l’appel de l’intersyndicale départementale comme partout en France : Rennes - 11h esplanade Charles De Gaulle Redon - 11h Sous-préfecture St Malo - 11h30 devant la médiathèque la grande passerelle - Syndicalisme / (...) — Syndicalisme / Luttes

  • Voici la lettre de la MG du 5 avril. vous pouvez aussi la lire sur le site c’est un peu plus agréable :
    https://maisondelagreve.boum.org/Lettre-du-5-avril

    Une nouvelle bataille s’est ouverte jeudi dernier à Rennes, celle de l’accès au centre-ville et plus particulièrement à la place du Parlement. Le 31 mars c’est dans un hyper-centre en état de siège dont tous les accès étaient bloqués que les manifestants ont essayé de rentrer afin d’occuper cette place. Malgré le scandale des nombreux blessés et des plus de 700 grenades lacrymogènes tirées, le préfet et la maire récidive. Aujourd’hui alors que la manif étudiante est sur le point de commencer c’est un canon à eau et un gros dispositif policier qui est annoncé. Avec cette mesquinerie en plus de la part d’Appéré : elle autorise à une occupation citoyenne et reponsable sur la non-place Charles de Gaulle. Merci Maman, mais les grévistes ne sont pas des enfants à qui l’on donne l’autorisation, et le cadre de leurs luttes. Au passage, l’AG de Rennes 2 a voté ta démission et qui sait si le mouvement ne se donnera pas les moyens de la rendre effective. Toute la question est là : la ville appartient-elle aux commerçants, aux consommateurs, et aux flux marchands ; bref est-elle le lieu du règne de l’économie ou est-elle le lieu où nous nous faisons surgir le politique et inventons d’autres manières de vivre sans les magasins de luxe et sans les gouvernants ? Deux idées de la vie, deux conceptions du monde radicalement opposées, en guerre ! À noter que la première n’a plus que ses flics fébriles pour continuer à faire croire qu’elle est l’ordre naturel des choses. La fiction se brise, nous reprenons prises sur nos vies. Tous dans la rue, la ville est à nous !
    Voici, comment fini le texte Ici c’est c’est Rennes . La bataille du Parlement.
    « On aurait pu penser que le 31 mars signerait le déclin du mouvement - achevé par les vacances. En vérité le 31 en a sonné le début. Les événements auront eu raison des six dernières années de pacification des milieux universitaires, et on a pu voir ce jour-là dans les rues de Rennes, toute une génération politique en train de naître. Samedi soir, lors de la coordination nationale étudiante à la fac de Rennes 2, on vit apparaître en rouge sur le toit de l’université, les trois mots qui depuis le CPE ont accompagné tous les mouvements étudiants « VIVE LA COMMUNE ! »

    #Cantines #MaisondelaGrève
    En raison de mouvement social, les cantines n’ont plus lieu que le mercredi. Par contre les cantines de luttes ont besoin de bras, vous les trouverez à Rennes 2, dans la rue etc.

    #MouvementAnti-LoiTravail :
    #Rennes :

    Retour sur la semaine dernière :

    - Mardi dernier les étudiants ont bloqué la rocade pendant une heure puis le métro. Cette affaire a fait un peu scandale. Pour savoir toute la vérité lisez ces deux textes. Celui de l’AG de rennes 2 : https://www.facebook.com/notes/rennes-2-en-lutte/ag-de-rennes-2-que-sest-il-passs%C3%A9-mardi-29-mars-dans-le-m%C3%A9tro-rennais-/1156122074399879. Et sur mediapart : https://blogs.mediapart.fr/jean-claude-leroy/blog/310316/rennes-une-vingtaine-de-chaises-attaquent-le-metro-mise-au-point-nec.
    - Sur la journée du 31 mars. Vous trouverez sur lundi matin un récit du 31 et un texte sur la semaine du 20 au 27 texte : https://lundi.am/Rennes-loi-travail-bataille-parlement#metro. Place à défendre, nous livre également un beau texte sur le début de barricade monté en homage à Blanqui http://place-a-defendre.blogspot.fr/2016/04/merci-de-deranger.html. Il y aussi la vidéo de Taranis : https://www.youtube.com/watch?v=vXtkiS_lSa8

    . Et les articles de Ouest-France http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-pourquoi-les-policiers-ont-ils-tire-autant-de-lacrymogenes-41358 http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/manifestation-rennes-des-violences-policieres-denoncees-4135785
    - violences policières : les forces de l’ordre ont été particulièrement brutales jeudi dernier. C’est ce qui arrive quand une partie de la population décide de ne plus leur déléguer l’usage de la violence dont chacun d’entre nous est capable. Nous avons largement plus confiance dans l’usage que nous pouvons faire de notre propre violence, que dans celle de ceux qui exécutent les ordres. De nombreux récits des blessés circulent sur le net. Nous faisons circuler celui d’une personne de la médic team visée au visage et qui a bien failli perdre son oeil : https://maisondelagreve.boum.org/Temoignage-d-un-medic-blesse-par . Par Ailleurs, une adresse cirucle sur le facebook de rennes 2 en lutte : "Nous recherchons donc des témoignages et photos de vos blessures (anonymes et sans détail compromettant). Le but est de recenser et d’établir le vrai bilan de la répression et de l’usage de telles armes. Merci donc d’envoyer tout cela à blessesdu31.03rennes [at] riseup"

    Cette semaine :
    - meeting proposé par SUD 18h sur : les violences policières, la jonction avc le syndicalisme de lutte, et la prise de la place du parlement
    - mercredi comité de luttes https://comitedeluttesrennais.wordpress.com
    - jeudi soir : concert de soutien aux arrétés du mouvement à rennes 2
    - samedi, manif et occupation du parlement

    #Paris
    Regarder cette vidéo exceptionnelle de TaranisNews !! Des flics qui ne font que reculer et des manifestants bien protégés, organisés, qui savent se défendre.
    https://www.youtube.com/watch?v=GotLNQuJwS4


    sur lundi.am
    https://lundi.am/Paris-est-magique

    #Nantes
    La vidéo de Taranis :
    https://www.youtube.com/watch?v=JSCFvJhwfMU


    Et un très bon récit sur lundi.am
    https://lundi.am/Quand-Nantes-est-dans-la-rue-c-est-la-police-qui-lutte

    #AilleursEnFrance
    Le célèbre Cauchemard et Facéties sur lundi.am
    https://lundi.am/Cauchemars-et-faceties-special-31-mars

    Vive la Grève !

  • Merci de déranger ?

    Article Local Valide publié le lundi 4 avril 2016 à 21:28 | Place à défendre (PAD) ! |

    Mis a jour : le lundi 4 avril 2016 à 22:06

    Mot-clefs : Logement/squat Médias Répression Resistances contrôle social luttes étudiantes/lycéennes salariales
    Lieux : Rennes

    « Investir une ancienne caserne de gendarmerie ce jeudi 31 mars pour que la jeunesse puisse s’exprimer sur les libertés, quoi de plus logique ? » (OF, 31/03/2016)

    Ils sont là, tous les quatre, vêtus comme un jour de deuil national, sur cette émouvante photo publiée dans l’édition du 1er avril du quotidien Ouest-France : la maire de Rennes, Nathalie Appéré, qui essaie de retenir ses larmes en tripotant le petit porte-clés Vinci qu’elle garde toujours au fond de sa poche ; le bétonneur en chef Sébastien Sémeril, affichant un sourire affligé d’enterrement qui sent bon les cours de communication politique ; Didier Le Bougeant, un peu absent peut-être, a sorti son vieux keffieh poussiéreux, celui qu’il portait à la belle époque (tu te souviens Didier, comme on y allait en ce temps-là !), pour se persuader qu’il n’a pas complètement retourné sa veste ; et le petit hobbit à lunettes Hubert Chardonnet, recalé au dernier rang, et obligé de sauter sur place pour voir ce qui se passe (1).

    Ils sont là, ils prennent cette mine pincée et déconfite des moments graves et solennels. Point aveugle de la scène, vers lequel pourtant presque tous les regards convergent : cette béance creusée dans la rue Jean Jaurès par les manifestants, la veille, quand ils y ont pris quelques dizaines de pavés, et qu’ils ont oublié de les remettre - béance que les agents municipaux présents ont dû venir recouvrir rapidement de ciment, pour cacher cette horrible plaie ouverte dans la capitale de région. Au loin, caché par un panneau de chantier, le Parlement de Bretagne, auquel les forces de l’ordre ont énergiquement bloqué l’accès pendant toute la journée du 31 mars. Et Nathalie Appéré, après avoir contenu un moment son émotion devant ce petit morceau de sa ville mis à sac, qui se lâche enfin : « C’est révoltant ! » (OF 01/04/16)

    On s’étonnera quand même que la maire de Rennes ait choisi ce terme (« révoltant »), scandé un peu plus tôt dans tous les coins de la ville par les mêmes manifestants (mais à propos cette fois de l’infâme projet de loi El Khomri). Mais Nathalie Appéré-Pommier nous a habitué, depuis le début de son mandat, à être toujours à la remorque de l’Histoire, et à incarner seulement l’avant-garde zélée du monde d’avant (celui où un gouvernement socialiste n’hésitait pas à s’agenouiller servilement devant le MEDEF, et à lui lécher goulûment les bottes) (2).

    C’est pourquoi nos quatre corbeaux municipaux, serrés dans leurs habits noirs, pleurent sur la réputation salie de leur petite ville modèle pour cadres dynamiques upper class et vieilles bourgeoises réactionnaires (et tous les investisseurs parigos, qui devraient débouler bientôt en TGV), délestée de trente ou quarante de ses plus beaux pavés (3). Ils pleurent devant cette horde de malotrus, de saligauds, de méchants, de pas beaux, qui n’a montré aucun respect pour le petit central business district qu’ils s’évertuent à construire pilotis après pilotis autour de la place Sainte-Anne, pour appâter tous ceux qui ne trouvent rien à redire au même projet de loi El Khomri (ou qui le trouvent trop timide encore à leur goût). Déranger un peu, pourquoi pas ; mais ces fichus « protestataires » auraient au moins pu attendre d’être dans une caserne de gendarmerie abandonnée, le soir, entre une « disco soupe », un « concert d’artistes engagés » et un « débat géant » (4).

    Hormis qu’on ne rappellera jamais assez ici, contre les médias en général et Ouest-France en particulier, mais aussi contre la propagande préfectorale et municipale, que si des affrontements ont eu lieu rue Jean Jaurès (rue Jean Jaurès où, au passage, de nombreux manifestants ont été encore une fois les victimes de la répression policière, et où un syndicaliste de 60 ans a été lourdement violenté par les forces dites de l’ordre, comme le montre très clairement une vidéo diffusée par le quotidien 20 Minutes), c’est en réponse à une violence première, une violence intolérable, infiniment plus « révoltante » que ces trois morceaux de caillasse arrachés à la chaussée : à savoir la décision concertée du préfet de région et de la maire de Rennes de bloquer l’accès à l’hypercentre aux manifestants - quitte à employer la manière forte (et on sait qu’elle ne le fût pas à moitié).

    Motif invoqué ? Quinze polos et huit casquettes Lacoste dérobés dans une boutique à l’occasion de la manifestation du 24 mars ? La façade de la mairie barbouillée de peinture colorée ? D’autres incivilités encore (trois tags et deux affiches collées sur les murs de la ville), signalées d’un tweet à M. Chardonnet via sa légendaire application RenCitéZen (plus haut Hubert, plus haut, on ne voit pas ta barbe) ? Évidemment, il s’agit là de simples prétextes, mis au service d’un projet politique de plus grande envergure. Et ce n’est donc pas un hasard si, après la cumularde Nathalie Appéré, Ouest-France donne longuement la parole à l’omniprésent Dominique Fredj, aujourd’hui président de l’association des commerçants Rennais : « Nous sommes démoralisés, désabusés. [...] Le combat de rue s’est installé et tous les commerces du centre-ville ont été pris en otage. C’est une perte sèche de chiffres d’affaires, qui va une nouvelle fois s’élever en milliers d’euros (5). »

    Car voilà ce qu’il faut sauvegarder à tout prix à Rennes, voilà ce qui doit mobiliser toutes les forces politiques rassemblées (quitte à étouffer la voix du peuple, et à donner un mégaphone au leader de l’opposition) : les bénéfices des membres du Carré rennais (6) ! Comme si quelques milliers d’euros de plus ou de moins dans les caisses des boutiquiers du centre-ville pouvaient avoir un quelconque poids sur la balance de l’Histoire - et obliger le peuple à rester chez lui, et à ravaler sa colère (7) !

    Mais que le chiffre d’affaire des commerçants de l’hypercentre de Rennes, et plus encore ceux des boutiques bling-bling à la mode Lacoste, baisse un jour de manifestation, voilà au contraire tout ce qu’il faut pour nous réjouir ! Comme si l’espace public ne devait être que le lieu des intérêts commerciaux et économiques ; comme s’il n’était pas toujours aussi, et d’abord (antériorité historique et ontologique), le lieu de la politique ! Et on comprend bien, à l’inverse, en voyant leur mine en berne, quelles sont les basses préoccupations de nos quatre paltoquets municipaux, avec leur logo du Carré rennais tatoué sur le cul : privatiser toujours davantage ce même espace public, pour en faire un lieu privilégié d’accumulation du capital (vocation affichée de la Société publique locale Destination Rennes) - ce qui doit évidemment passer, on le voit exemplairement ici, par sa complète dépolitisation (8).

    Pas besoin d’« imaginer Rennes ensemble en 2030 », comme les mêmes le proposent encore aux Rennais pour les infantiliser davantage , ou de prendre part à cette infâme comédie qu’est la « Fabrique citoyenne » - ou alors autant aller faire la nouba avec les gendarmes-fantômes de la caserne Guillaudot. Car tout est déjà plié d’avance ici, et pour les quarante prochaines années : des boutiques cossues, des touristes d’affaires, des Parisiens friqués, des aménagements bling-bling, des hôtels de luxe, des promoteurs business class, et des cordons de CRS pour protéger les affaires de cette petite clique de nantis rassemblée sous la grande bannière du « vivre en intelligence » (9). Voilà la ville de demain (mais aussi d’aujourd’hui pour une bonne partie) imaginée par ces quatre fossoyeurs des libertés publiques. Les jeunes révoltés et les manifestants ? Ils pourront bien aller tourner en rond tout l’après-midi autour de la place Charles de Gaulle ou faire des ricochets avec leurs pavés dans les étangs des Gayeulles.

    À moins... À moins que les choses se passent autrement. Car derrière le visage gentiment consterné et contrit de Nathalie Appéré, de Sébastien Sémeril, de Didier Le Bougeant et d’Hubert Chardonnet (saute encore Hubert, saute !), rassemblés en photo de famille sur le pavé de la rue Jean Jaurès, est-ce qu’on ne lit pas aussi la crainte - celle qu’éprouve tout « responsable » quand il réalise que ce ne sont pas des enfants, qu’il a devant lui (des enfants qu’on prie toujours d’aller « déranger » ailleurs), mais des adultes, qui commencent à en avoir marre qu’on leur dise toujours quoi faire et où aller ?

    Le 31 mars, à Rennes, en plus de manifester contre la loi El Khomri, les lycéens, les étudiants, les chômeurs, les salariés et tous les autres, manifestaient aussi pour le droit à exprimer leur colère là où ils veulent, y compris dans l’hypercentre - qui ne saurait être confisqué par une poignée de marchands cupides et de cumulards aux dents longues (10).

    Qu’on se le tienne pour dit : chaque fois que le préfet et la maire de Rennes, main dans la main avec les marchands du Carré rennais, leur en interdira l’accès, cette interdiction constituera par elle-même une provocation et une violence insupportables et inacceptables, face auxquelles toute action collective visant à en annuler les effets, aura pour elle une légitimité invincible et totale.

    L’espace public n’est pas un centre commercial !

    La rue est à nous !

    Le 4 avril, et à chaque nouvelle journée d’action, manifestons dans l’hypercentre de Rennes !

    Place à défendre (PAD !)
    pad35@riseup.net
    http://place-a-defendre.blogspot.fr

    (1) Sylvain Le Moal était là aussi, mais apparemment tout le monde s’en fout !

    (2) Il n’est évidemment pas anodin que la scène que nous décrivons ici se déroule rue Jean Jaurès.

    (3) On voit bien d’ailleurs (et c’est ce qui fait tout le croustillant de la scène), que les deux agents municipaux, dans leurs combinaisons colorées, n’ont rien à voir avec ces quatre notables en goguette. Celui de gauche a en effet du mal à se retenir de rire, devant l’incongruité de la scène, et on sent l’autre infiniment gêné de se retrouver immortalisé aux côtés de ces rabats-joie dits « socialistes ».

    (4) Au soir du 31 mars, le CRIJ Bretagne organisait une soirée « Merci de déranger ! » à la caserne de gendarmerie Guillaudot, « autour du thème des Libertés ». Suite aux « débordements en cours ce jeudi soir », la Ville de Rennes et la préfecture décidèrent de l’annuler. Cf. « Rennes. La soirée dans l’ancienne gendarmerie est annulée », site : ouest-france.fr, 31/03/2016.

    (5) Et de continuer : « Comment peut-on maintenant vivre dans une ville avec des manifestations d’une telle violence ? [...] Par ailleurs, je tiens à féliciter les forces de l’ordre qui ont protégé l’hypercentre. Les policiers ont été remarquables. » (CRIJ Bretagne et Carré rennais : même combat ?)

    (6) Bertrand Plouvier a en effet demandé au préfet, après la manifestation du 31 mars, « l’interdiction de toute nouvelle manifestation jusqu’à nouvel ordre » et tiendra Nathalie Appéré personnellement responsable, en cas de nouvel épisode de violence, de « non-assistance à ville en danger » [sic]. Cf. Ouest-France, 01/04/2016.

    (7) Non disons bien ici sa « colère ». Que les journaux qui continuent de parler de « grogne », chaque fois que le peuple prend la rue, et donc la parole, ne s’étonnent pas si les mêmes pavés finissent un jour dans leurs fenêtres.

    (8) Même processus de « dépolitisation » à l’université de Rennes 2, où jamais la direction n’a autant œuvré à rendre une grève et une occupation impossibles.

    (9) Nantis qui n’en ont évidemment rien à carrer des mauvaises conditions de travail des salariés, voire même, le plus souvent, qui en profitent abondamment.

    (10) Et nous ne soutiendrons jamais assez ceux qui, au sein même de la municipalité, ont le courage de défendre ce droit sacré.

    https://nantes.indymedia.org/articles/34020

  • Un enfant de huit ans est enfermé seul depuis onze jours en zone d’attente
    https://www.mediapart.fr/journal/france/310316/un-enfant-de-huit-ans-est-enferme-seul-depuis-onze-jours-en-zone-d-attente

    Un enfant comorien est privé de liberté depuis le 21 mars, dans un établissement français, en l’absence de ses proches. L’administration justifie sa rétention en affirmant que les lieux sont « adaptés », en raison de la présence de « jouets ». L’avocate du mineur demande qu’il soit confié à sa famille en #France.

    #asile #mineur_isolé #zone_d'attente

  • Sarkozy et le #19_mars : de Grenoble au Petit-Clamart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/190316/sarkozy-et-le-19-mars-de-grenoble-au-petit-clamart

    « Ne déclenchons pas une guerre des mémoires », vient d’écrire #Nicolas_Sarkozy dans Le Figaro. Dans son viseur indigné, #François_Hollande, qui célèbre ce samedi la date du 19 mars 1962, c’est-à-dire le « cessez-le-feu » en Algérie. Mais en croyant tirer sur son successeur, Sarkozy atteint en fait Charles de Gaulle, le fondateur de sa famille politique.

    #France #France_Algérie

  • L’Angleterre, ou Comment s’en débarrasser
    https://www.mediapart.fr/journal/international/260216/langleterre-ou-comment-sen-debarrasser

    Charles de Gaulle s’était assidûment opposé à l’adhésion d’une « monumentale exception » : la #Grande-Bretagne. Londres, en truchement de Washington et de la City, ne peut que saper l’édification d’une #europe politique et démocratique.

    #International #France #Culture-Idées #angleterre #Charles_de_Gaulle #union_européenne

  • Long, mais vaut la peine : You’re gonna need a bigger boat | Terrorismes, guérillas, stratégie et autres activités humaines
    http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/2016/02/16/sedan

    Cette réalité, bien connue des services mais manifestement pas des responsables politiques, a entraîné depuis des décennies la création de centaines de coopérations internationales. On échange des renseignements, on traite des sources en commun, on monte des opérations, on se désigne des cibles, on partage des analyses et des méthodes, et appeler à chaque nouveau carnage à une meilleure coopération revient à demander à un pilote de rallye s’il sait conduire. On peut, évidemment, toujours faire mieux, mais il convient de s’interroger sur les buts de ces coopérations appelées de leurs vœux par des ténors qui savent à peine combien la France compte de services, et quelles sont leurs missions.

    De quelle utilité, après tout, pourrait être une aide étrangère quand nos propres services se parlent parfois à peine, se concurrencent souvent, et éprouvent de grandes difficultés à traiter les renseignements qu’ils ont recueillis seuls ? Les échos qui remontent de tous les ministères décrivent ainsi des relations dégradées entre services, des analystes noyés – sans surprise – sous les données à exploiter, des opérationnels épuisés, des responsables n’ayant qu’une compréhension parcellaire de la menace qu’ils affrontent, le tout sous la pression de dirigeants qui ne veulent que des résultats et, sous l’influence de gourous aux qualifications mystérieuses, se refusent à obstinément à affronter des difficultés dont ils sont, après tout, comptables.

    Face au jihad, les services français – comme d’autres avant eux – avancent tant bien que mal, tirés par un attelage déséquilibré. Abondamment alimentés en renseignement technique, grâce à une loi votée il y a un an, qui devait nous apporter la sécurité et qu’il était donc suspect de questionner, nos services restent débordés. Ils le sont à la fois par l’ampleur de la menace elle-même et par les moyens incomplets qu’on leur a attribués. La focalisation sur l’indispensable recueil de renseignements a conduit à délaisser le renforcement des filières analytiques de nos services. On se souviendra que cet écueil a été celui sur lequel les Etats-Unis se sont échoués le 11 septembre, et c’est donc avec le rire du désespoir qu’on voit s’échouer à leur tour ceux qui, du haut de leurs certitudes, nous affirmaient depuis des années que la DGSE n’était pas la NSA, que la France avait sa propre culture du renseignement et que jamais-jamais-jamais-mon-pauvre-ami il ne nous arriverait une telle catastrophe. Sauf que si. Parler aux magistrats ou à certains responsables permet de mesurer la complexité excessive de la communauté française de la lutte contre le terrorisme, tiraillée entre les querelles de ministères, les inimitiés personnelles et, surtout, de trop nombreux services au sein d’une architecture qu’il faudra bien finir par qualifier d’incohérente, d’inutilement complexe et, en réalité, d’inadaptée.

    #terrorisme #DGSE #sécurité #attentats

    • Le concours national de foutaises, du n’importe quoi sans entrave, a tout dit de nous et de notre pays. Abou Omar n’avait pas tort en estimant qu’un attentat majeur infléchirait notre ligne diplomatique, mais s’attendait-il à la démonstration de non-résilience offerte par nos dirigeants, un grand nombre de nos intellectuels et la quasi-totalité des éditorialistes ? Comme je ne cesse de l’écrire et de le répéter, c’est nous, cibles, victimes, qui faisons le succès d’un attentat. Plus celui-ci est violent, meurtrier, et plus il est évident que nous éprouverons des difficultés à surmonter l’épreuve. A cet égard, l’admirable sobriété des victimes, l’exceptionnelle solidité de leurs familles sont ce que je veux retenir de mon pays après le 13 novembre. Je refuse, en revanche, d’assister aux séances de déni, aux discours martiaux de dirigeants oscillant entre la sidération du candide découvrant le monde et le cynisme d’un Frank Underwood de seconde zone. Le Premier ministre, qui prétend que l’état d’urgence sera maintenu tant que la menace durera, a-t-il compris la nature de ce combat ? S’il écoute son conseiller personnel, on peut en douter.

      Conscient, en tout cas, du caractère historique du moment, et n’écoutant que sa modestie, M. Valls a publié, le 6 janvier, ses discours de guerre. Tentant de mettre ses pas dans ceux de Georges Clemenceau, de Winston Churchill ou de Charles De Gaulle, il semble avoir oublié qu’on ne publie ses discours que quand la guerre est finie, et qu’on l’a gagnée. Ce n’est pas encore le cas. Pas vraiment, et il va donc falloir s’y mettre sérieusement.

  • À la fin d’une longue bouffée délirante sur RFI, le 23 janvier dernier, François Burgat balance un vilain petit secret : en bombardant ISIS, nous avons « renforcé le régime, indirectement, en le libérant de la pression militaire de Daech », et du coup, il n’a plus « d’intérêt existentiel à négocier »

    C’est vers la trentième minute, j’en ai fait la transcription :
    http://telechargement.rfi.fr/rfi/francais/audio/magazines/r192/geopolitique_le_debat_20160123.mp3

    Burgat : L’urgence est plus que jamais là, mais la difficulté que vous connaissez qu’il y a eu à fixer le timing de ces négociations, montre bien que nous sommes dans une conjoncture particulièrement difficile. Il faut revenir à mon sens à l’essentiel, l’attitude du camp des dits "Amis de la Syrie" – fermez les guillemets – depuis août 2014, qui ont adopté cette option à mon sens paradoxale, à mon sens dangereuse, restrictive, pour plusieurs raisons, du « Tous contre Daech, et seulement contre Daech », hein. Après avoir expliqué pendant des années que nous ne voulions pas, nous ne pouvions pas, c’était dangereux, c’était contre-productif… nous impliquer, non pas dans une ingérence, mais dans un rééquilibrage de l’ingérence russe et iranienne massive, nous l’avons fait, mais nous l’avons fait paradoxalement contre un acteur dont la responsabilité dans le flux des réfugiés est de un à dix par rapport aux bombardements du régime – donc c’est très paradoxal, hein – nous l’avons fait, si j’étais très méchant, je dirais que Agnès Levallois tout à l’heure aurait pu employer un mot à propos de l’Iran qui est l’"électoralisme", c’est-à-dire… il y a des considérations de politique intérieure… hé bien moi j’ai le sentiment, que notamment en France, notre durcissement très sélectif contre un seul des acteurs… on envoie le Charles de Gaulle, est-ce qu’un expert militaire pourrait nous démontrer que nous avons rehaussé le niveau de sécurité des français en envoyant le Charles de Gaulle, ou est-ce que nous avons virilisé l’image du Président, comme l’avait fait Nicolas Sarkozy en Afghanistan – avec le succès que l’on sait – donc j’ai l’impression que la posture occidentale et notamment française s’est mâtinée de considérations électoralistes, qui nous ont amenés à prendre une posture qui a renforcé le régime, indirectement, en le libérant de la pression militaire de Daech, nous lui avons permis de se concentrer contre l’opposition utile, avec l’aide substantielle de Poutine. Donc nous nous retrouvons dans une posture où il n’a pas d’intérêt existentiel à négocier. Et donc, ça légitime, cela explique son arrogance relative : « je vais faire la liste, enfin, je vais faire faire par les Russes la liste des représentants de mon opposition ». Et donc, bien sûr, cette configuration ne nous permet pas à l’heure où nous parlons d’être optimiste sur l’issue de ces négociations.

    Trois jours plus tard, dans son billet de l’Obs, le même reprend son explication quasiment mot pour mot ; en revanche, cette histoire de « pression militaire de Daech contre le régime » s’exprime dans une forme tellement euphémisée que le sens n’en est plus du tout évident : Syrie : notre stratégie "tous contre Daech" est une impasse. Elle renforce Bachar Al-Assad
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1473438-syrie-notre-strategie-tous-contre-daech-est-une-impasse-el

    Le difficile départ des négociations vient par dessus tout de confirmer que l’option française du « tous contre Daech, et seulement contre Daech » a envoyé à Bachar Al-Assad une bouffée d’oxygène telle qu’elle lui a permis de différer, en multipliant des exigences inacceptables, la solution d’alternance négociée à laquelle nous aurions dû nous employer à le pousser.
     
    Il fallait pour cela que le régime ait, autant que son opposition non djihadiste aujourd’hui écrasée sous les bombes russes, un identique intérêt existentiel à négocier. Or, le soulagement que lui ont apporté les armes françaises, en prenant sa place sur le front anti-Daech, a permis au président syrien de concentrer ses efforts répressifs, avec de surcroît le soutien décisif de la Russie, contre la seule opposition non djihadiste.
     
    C’est à l’affaiblissement militaire du régime, et non à son renforcement, fût-il indirect, que nous aurions dû œuvrer.

    (Merci à Houari Boumediene.)

    • Au passage, j’aime beaucoup la novlangue qui consiste à expliquer que notre ingérence ne serait pas de l’ingérence, mais seulement « un rééquilibrage de l’ingérence russe et iranienne massive ». Oh… (admiratif)

  • Suites de la manifestation du 23 janvier à Calais

    http://www.cnt-f.org/59-62/2016/01/les-suites-de-la-manifestation-du-23-janvier-a-calais

    Dans un article publié le 24 janvier 2016 sur son site internet et le lendemain dans son édition papier, la Voix du Nord écrit que la statue de Charles de Gaulle – située place d’Armes à Calais – a été taguée « par ce qui semble être des militants de la Confédération nationale des travailleurs ». Quel que soit le mal qu’elle pense du général de Gaulle, la CNT dément cette information inexacte et décline toute responsabilité concernant ce graffiti.

    #Calais #réfugiés #extrême_droite

  • Deux navires de la marine américaine appréhendés par l’Iran
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/01/12/deux-navires-de-la-marine-americaine-apprehendes-par-l-iran_4846171_3218.htm


    Cette photo fournie par l’armée américaine montre un bateau similaire à ceux appréhendés par l’armée iranienne dans le Golfe persique.
    ZANE ECKLUN / AFP

    Deux bateaux légers de la marine américaine, avec à leur bord 10 marins, ont dérivé dans les eaux territoriales iraniennes et ont été appréhendés par Téhéran, mardi 12 janvier.

    Les Etats-Unis ont obtenu de l’Iran l’assurance que les marins étaient « en sécurité » et pourraient « rapidement » poursuivre leur voyage, a indiqué le porte-parole de la Maison Blanche.

    Selon un autre responsable américain, le secrétaire d’Etat John Kerry a été en contact téléphonique avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif sitôt qu’il a eu vent de l’incident pour tenter de trouver une issue. Les deux diplomates ont noué, au fil des longues négociations sur le nucléaire, des relations personnelles malgré l’interruption, il y a 35 ans, des relations diplomatiques entre leurs deux pays.

    Le commandement américain a perdu le contact avec les deux bateaux alors que ces derniers effectuaient une patrouille, de routine selon Washington, entre le Koweït et Bahreïn. Aucune explication n’a été fournie sur les raisons pour lesquelles les navires se sont retrouvés dans les eaux iraniennes. Un responsable américain, toujours sous couvert d’anonymat, a évoqué l’hypothèse d’une panne touchant l’un des deux navires, les faisant dériver tous deux vers l’île iranienne de Farsi, au milieu du Golfe persique.

    • Vu la nature des bateaux retenus (Riverine Command Boat) et le profil particulièrement bas des réactions états-uniennes, il est difficile de ne pas penser immédiatement à une infiltration ou une covert action

      https://en.wikipedia.org/wiki/CB90-class_fast_assault_craft

      Autre vue sur Pinterest

      L’image fournie au Monde par la marine états-unienne est ainsi légendée


      http://www.navy.mil/view_image.asp?id=126094

      ARABIAN SEA (June 12, 2012) A riverine command boat from Riverine Detachment 23 operates with the amphibious transport dock ship USS New York (LPD 21), not pictured, during a maritime air support operations center exercise. New York is part of the Iwo Jima Amphibious Ready Group with the embarked 24th Expeditionary Unit. New York is deployed in support of maritime security operations and theater security cooperation efforts in the U.S. 5th Fleet area of responsibility.
      (U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 2nd Class Zane Ecklund/Released)

    • US aircraft carrier acted provocatively after Iran arrested sailors: IRGC | News , Middle East | THE DAILY STAR
      https://www.dailystar.com.lb/News/Middle-East/2016/Jan-13/331642-us-aircraft-carrier-acted-provocatively-after-iran-arrested-sai

      A U.S. aircraft carrier acted “provocatively and unprofessionally” for 40 minutes by carrying out maneuvers in the Gulf after Iran arrested 10 American sailors, Iran’s Revolutionary Guards Naval commander, Rear Admiral Ali Fadavi, said on state television Wednesday.

      Separately, a spokesman for the Revolutionary Guards (IRGC) said the U.S. sailors were being interrogated, according to the Tasnim news agency.

    • Iran releases US marines
      http://www.irna.ir/en/News/81919101

      Tehran, Jan 13, IRNA – Iran has released the US marines who had crossed into Iranian terrorial waters.

      According to a statement by the Islamic Revolution Guards Corps, the 10 sailors have been taken to international waters and freed there.

      et sans doute pas (pas encore ?) le navire de commandement, rempli d’outils de communication comme le montrent ses très nombreuses antennes…

    • Une heure plus tard, le communiqué complet (qui ne parle toujours pas des bateaux)

      US marines entered unintentionally, released after apology : IRGC
      http://www.irna.ir/en/News/81919286

      Iran’s Islamic Revolutionary Guards Corps (IRGC) Public Relations Department said in a statement on Wednesday that the US sailors in custody of Iran have been released in the international waters.

      The aircraft carrier USS Harry S. Truman and the French Navy’s Charles de Gaulle aircraft carrier were present in the region when the sailors were detained and the US aircraft carrier had some nervous but passive air and naval reactions which were controlled powerfully and calm returned to the region, the statement added.

      The US sailors had both light and half-heavy weapons with themselves, when arrested, it said.

      The statement noted that US political officials in their repeated contacts with Iranian officials called the action as unintentional and called for the release of the marines.

      The US marines were detained and questioned about their presence in Iran’s territorial waters in the IRGC naval base in the region, it said.

      IRGC statement underlined that after technical and operational investigations of the case and in coordination with political and national security decision makers, the marines were released.

      IRGC reiterated that the marines were released because they had entered Iran’s territorial waters unintentionally and they have apologized for their illegal action.

      Americans guaranteed not to repeat such mistakes again, the statement said.

      IRGC underlined that Iran’s navy is ready to powerfully make any sacrifice in defense of Iran’s sea borders in the Persian Gulf and Strait of Hormuz.

      The US Navy boats entered Iranian territorial waters due to a broken navigation system.

      IRGC Public Relations Department, in a statement, said that the US navy boats were stopped Tuesday at 4:30 PM (local time) when they entered Iranian territorial waters near Farsi Island in the middle of the Persian Gulf.

      IRGC declared that the US navy boats entered Iranian territorial waters illegally.

    • Anxious phone calls, tense moments before Iran’s Supreme Leader okayed U.S. sailors’ release | Reuters
      http://www.reuters.com/article/us-usa-iran-boats-diplomacy-idUSKCN0US02E20160114

      The drama in the Gulf, which the U.S. government had initially hoped to keep under wraps, became public knowledge just hours before President Barack Obama was due to give his annual State of the Union address in Congress.

      Kerry learned of the detention of the sailors in their two small craft at 12:30 p.m. EST (1730 GMT), as he and Defense Secretary Ash Carter met with their Filipino counterparts on the State Department’s eighth floor.

      Kerry almost immediately excused himself and went to his seventh floor office. As it happened, he already had a call scheduled with Zarif at about 12.45 EST.

      Appealing for the sailors’ quick release, Kerry told Zarif: “We can make this into what will be a good story for both of us,” according to a senior State Department official. He repeated that message in follow-up calls, the official said.

      Looming large was the nuclear deal, which both men have invested so much in and striven to protect. In Washington, the deal has come under sustained attack from majority Republicans in Congress who have accused Obama of weakness and say the Iranians are not to be trusted.

      In Tehran, the stakes were no less high. Formal implementation of the nuclear deal is expected to begin within days, giving Iran billions of dollars in relief from economic sanctions in return for curbs on its nuclear activities.

    • Communication officielle de la marine états-unienne (publiée le 18/01)
      (il est, de nouveau, question d’une dérive inexpliquée et d’une panne de moteur)

      DVIDS - News - US Central Command statement on events surrounding Iranian detainment of 10 US Navy Sailors Jan. 12-13, 2016
      https://www.dvidshub.net/news/186483/us-central-command-statement-events-surrounding-iranian-detainment-10-us-n

      The two RCBs were scheduled to conduct an underway refueling with the USCGC Monomoy in international waters at approximately 2 p.m. (GMT). At approximately 2:10 p.m. (GMT) NAVCENT received a report that the RCBs were being queried by Iranians. At approximately 2:29 p.m. (GMT) NAVCENT was advised of degraded communications with the RCBs. At 2:45 p.m. (GMT) NAVCENT was notified of a total loss of communications with the RCBs. Immediately, NAVCENT initiated an intensive search and rescue operation using both air and naval assets including aircraft from USS Harry S. Truman and the U.S. Air Force, and U.S. Coast Guard, U.K. Royal Navy and U.S. Navy surface vessels.

      At the time of the incident, two carrier strike groups were operating nearby. USS Harry S. Truman carrier strike group was 45 miles southeast of Farsi Island and Charles de Gaulle carrier strike group was 40 miles north of Farsi Island. NAVCENT attempted to contact Iranian military units operating near Farsi Island by broadcasting information regarding their search and rescue effort over marine radio, and separately notified Iranian coast guard units via telephone about the search for their personnel. At 6:15 p.m. (GMT), U.S. Navy cruiser USS Anzio received a communication from the Iranians that the RCB Sailors were in Iranian custody and were “safe and healthy.”

      NAVCENT’s initial operational reports showed that while in transit from Kuwait to Bahrain the RCBs deviated from their planned course on their way to the refueling. The command investigation will determine what caused the change in course and why the RCBs entered into Iranian territorial waters in the vicinity of Farsi Island.

      At some point one RCB had indications of a mechanical issue in a diesel engine which caused the crews to stop the RCBs and begin troubleshooting. As the RCBs travel together, the second RCB also stopped. This stop occurred in Iranian territorial waters, although it’s not clear the crew was aware of their exact location. While the RCBs were stopped and the crew was attempting to evaluate the mechanical issue, Iranian boats approached the vessels.
      […]
      A post-recovery inventory of the boats found that all weapons, ammunition and communication gear are accounted for minus two SIM cards that appear to have been removed from two handheld satellite phones.