person:charles lloyd

  • Hier matin je n’avais pas rêvé
    Ce matin, si. Je suis toujours
    Soulagé quand cette machine est réparée

    Rêve d’un héritage immérité
    Court-circuitant des héritières disparues
    Mortes noyées. Je suis soupçonné. À tort

    Ma cheffe : « depuis ton retour de vacances
    Tu arrives avec un peu de retard. ? Cela me prend du temps
    de noter mes rêves le matin ». Tête de ma cheffe

    http://www.desordre.net/musique/lloyd.mp3

    John Abercrombie est mort
    Je l’écoute avec Charles Lloyd
    En fait il est n’est pas mort, il est vivant

    En fait
    Il est toujours
    Vivant

    John Abercrombie
    Charles Lloyd, Brad Mehldau
    Billy Higgins et Larry Grenadier

    Qu’as-tu fait de tes talents ?
    Je préférerais qu’on ne me pose pas
    Cette question quand je suis au bureau

    Et si tu te déchaussais
    Dans l’ open space
    Comme dans les Cévennes ?

    Parfois dans la journée
    Tu penses à elle et cela ne te fait pas mal
    D’autres fois…

    Au BDP où tu t’absentes subrepticement
    Tu croises Hélène Gaudy
    On discute un peu boutique, une vraie réunion

    En plus
    Chaleureux
    Plus amical

    N’empêche ces rencontres conviviales
    Dans le quartier de ton open space
    Sont des récréations rassurantes

    Il est admirable que les tomettes patinées
    Du BDP soient, à ce point, un remède
    Contre la moquette rase de l’open space

    Et c’est dingue, vraiment dingue
    Ce que cela déclenche en toi
    De petits poèmes

    Petits poèmes
    Que tu rédiges ensuite
    Depuis l’ open space

    Mona
    C’est à toi
    Que je pense !

    L’odeur des cornichons
    À la table voisine
    Te distrait de tes poèmes

    Mona
    Ce n’est plus à toi
    Que je pense !

    Travailleurs détachés
    Les avancées
    De Macron

    François Bayrou estime que « l’opinion »
    ne perçoit pas « la direction » prise par le gouvernement

    Bayrou dyslexique mal latéralisé ?

    Écrire
    Te distrait
    D’elle, alors écris !

    Penser à elle
    T’empêche
    D’écrire, ce n’est pas gagné

    Je rêve d’un poème écrit
    À trente-six mains
    J’en ai un dans mes mails

    Vite-invite
    Le truc
    Le temps d’un café

    Sans se faire de mal
    Adèle et Achille
    Des pommes

    Cosidor tu dors ?
    Prick up your ears
    Des nouvelles du Ryôan-Ji

    De l’art et la manière de déménager un piano
    L’hérésie pèle, la caravane passe
    Notules dominicales de culture domestique

    La psychanalyse comme dans un rêve
    Supplique contre un supplice
    CRP dans les clous

    CS6 de crisse
    John Abercrombie
    Gary Cooper

    Après
    Les objets
    Les auteurs

    Isa Bordat
    L.L. de Mars
    Hélène Gaudy

    Sarah Cillaire
    Marie Richeux
    Julien Pauthe

    Archiloque
    Tiffanie Gabu
    L.L. de Mars

    Sophie Agnel
    Catherine Mazodier
    Philippe Didion

    J.
    Elle
    Dr L.

    Martin Bruneau
    Dominique Pifarély
    Sarah Cillaire

    Et il y a bien quelques
    Re :
    Pas tous joués par Dominique ou Sophie

    Merci
    Les
    Amis

    Tu vois
    Quand
    Tu veux !

    Dans le métropolitain
    Tu relis une dernière fois, à l’envers
    Élever des chèvres en open space

    Tu passes par Saint-Lazare
    Pour la première fois depuis des lustres
    Ton frère était avec toi la dernière fois, sûr

    Tu peines à retrouver ton train
    Dans un hall de gare tellement familier
    Mais défiguré.

    Ton frère, Alain
    Ton petit frère Alain
    Aurait cinquante ans

    Et c’est à Saint-Lazare
    Que tu fêtes, seul
    Cet anniversaire

    Tu as joué de la guitare, mal
    Avec ton frère dans ce hall de gare
    Pour des clopes pas nettes

    Tu as fracturé, sans succès
    Un distributeur de billets de train
    Avec ton frère à Saint-Lazare

    Tu as fumé
    Tu as bu avec ton frère
    À Saint-Lazare

    Mais ton frère est mort
    Et Saint-Lazare est devenu
    Une galerie marchande

    Pour fêter cela, tu décides de resquiller
    T’es comme un con à Saint-Cloud
    Où il y a, désormais, des tourniquets

    C’est un anniversaire
    Triste bien sûr
    Même lui n’a pas pu venir

    Longue conversation au téléphone
    Avec Lola, j’aimerais tellement
    Qu’elle me parle d’elle, de sa vie, à elle

    Ma naïveté m’épate, je vais voir Dunkerque
    Pour le croisement entre les grande et petite histoires
    En fait, une grosse production patriotique

    Ma naïveté m’épate, je vais voir Dunkerque
    Au Keaton , je ne trouve pas de place pour me garer
    Si, une, au bas de chez elle, j’en suis tout retourné

    Mais, à vrai dire
    Après une telle journée
    De quoi souffres-tu le plus ?

    Te revient souvent
    L’expression de ton ami Julien P.
    L’inconscient à ciel ouvert

    Pronostic pour le rêve de cette nuit
    Ta mère te fait manger des patates
    Pourries, et tu as un accident de voiture

    #mon_oiseau_bleu

  • https://morgenbladet.no/sites/default/files/styles/full_width/public/39.jpg?itok=Ic9YSYad

    http://desordre.net/musique/lloyd.mp3

    Journée qui commence
    Sans heurt
    Charles Lloyd

    Pas sûr que l’on puisse construire
    Une journée sur la base
    D’un blues aussi déconstruit

    « Les homosexuels,
    Ça n’existe pas chez nous,
    En Iran »

    Conseil pour jeunes parents d’un enfant autiste
    Méfiez-vous des professionnels qui promettent
    Et soyez confiants envers les modestes

    Il n’est pas huit heures du matin
    Et tu as déjà écrit des mails
    A trois psychiatres !

    D’un mouvement rageur
    J’éteins la radio
    Pour les cinq prochaines années

    D’un mouvement rageur
    J’éteins la radio, j’en ai soupé
    D’éloges du nouveau président

    On nous démontre
    Par a + b
    La nécessité de se faire tondre

    Un café
    Avec Catherine
    Et un verre d’eau

    Éloge de l’amour
    D’Alain Badiou
    Dans l’espoir de guérir

    Les Beaux jours d’Aranjuez
    De Peter Handke, le texte,
    Pas le navet de Wim Wenders

    Une vieille dame s’écrit : « Voilà le 118 ! »
    Toi, tu mets bien plus longtemps
    Avant de voir son numéro

    Une vieille dame s’écrit : « Voilà le 118 ! »
    Son sourire qui me dit :
    « Elle a de bons yeux la vieille ! »

    Dans l’autobus
    Une toute jeune fille
    Lit Prosper Mérimée

    Tu retrouves ta maison
    Vide
    Ne pense plus à elle !

    Tu retrouves ta maison
    Vide et silencieuse
    Pas de nouveaux messages

    Tu retrouves ta maison
    Vide et silencieuse
    Et seul

    Pour aller à cette fête chez des amis
    Fais-toi beau, sens bon
    Souris

    http://desordre.net/musique/coleman.mp3

    D’Ornette Coleman, tu découvres
    Un morceau intitulé
    Rue Monsieur le Prince

    Tu as habité
    Rue Monsieur le Prince
    Où est mort Malik Oussékine

    Malik Oussékine
    Est mort
    Chirac est toujours vivant !

    Chirac est toujours vivant
    Ornette Coleman
    N’est plus

    Ornette Coleman
    Don Cherry
    Billy Higgins

    http://desordre.net/musique/haden.mp3

    Solitude,
    À la contrebasse,
    De Charlie Haden

    Gendarme,
    Jusqu’à la dernière relecture,
    Ta propension à faire le malin

    Hitler est encore vivant !
    Me confie une source sûre.
    Il aurait 128 ans aujourd’hui.

    Pour ne plus penser à elle
    C’est simple
    Tu dois travailler, écrire

    Fête chez Julien et Sabine
    Jeunes gens brillants
    Je suis assurément le plus vieux

    Arrivée de Sarah,
    Jérôme
    Et Karine, avec un K

    Oui, ils ont beaucoup souffert
    Ils ont aussi beaucoup fait souffrir aussi
    L’ex-Yougoslavie par Karine

    Karine t’apprend un nouveau mot
    Cynophobie
    Dont tu as longtemps souffert

    Tu penses trop à elle
    Hitler est vivant
    Les longs cheveux de Karine

    #mon_oiseau_bleu

  • Romiosini – The Soul of Greece http://crete.wordpress.com/2007/09/28/romisini-the-soul-of-greece

    The trouble with Romiosini is that it is what could be called Greek fundamentalism. No two Greeks that I know have ever given the same definition. It is tied up with their identity and their soul, but it is not exclusively either. It is about Greekness, but not the Greek State as such. It is Hellenic and Byzantine and it is almost incomprehensible to foreigners and difficult to describe,even by Greeks.

    All agree that the origin of the the word Romiosini is from being part of the Roman Empire – eastern Rome which became the Byzantine Empire which was largely Greek and based around its capital Konstantinopoulos and included the borders of the Black Sea and Mikra Asia – Asia Minor. The ‘Megali Idea’ was the concept back in the 1920s that this Empire could be regained, an enterprise which resulted in catastrophe and the exchange of populations with a result of nearly two million refugees.

    http://www.youtube.com/watch?v=g8F43rPkdI0

    Theodorakis sings “Romiosini”, one of his best and most politically powerful works, based on the poem of Giannis Ritsos. The songs in this video are: 1) Afta ta dentra, 2) Oloi dipsane, 3) Otan sfiggoun to heri.

    http://www.youtube.com/watch?v=kN9zmtHxWKs

    The songs in this video are: 1) Tosa hronia, 2) Bikan sta sidera, 3) Dentro to dentro.

    Maria Farantouri sings Taner Aykol http://vimeo.com/27487333

    Lyrics and compositions by Memet Çapan, Arranged by Taner Akyol, Berlin Concerto Chamber Orchestra conducted by Symeon Ionnidis

    Charles Lloyd and Maria Farantouri, the Athens Concert http://vimeo.com/29510403

    Historic concert at the Odeon of Herodes Atticus on June 4, 2010. Lloyd and Farantouri are joined by Jason Moran, Reuben Rogers, Eric Harland, Sokratis Sinopoulos and Takis Farazis to perform Lloyd originals along with a Byzantine prayer, traditional and contemporary songs of Greece and compositions by Mikis Theodorakis.

    History of Romiosini http://greece.org/Romiosini

    #romiosini #rwmiosynh #romiosyni