person:charles maurras

  • #Charles_Maurras, antisémite forcené (2/2) : les appels à la violence et aux meurtres
    https://www.les-crises.fr/charles-maurras-antisemite-forcene-2-2-les-appels-a-la-violence-et-aux-me

    En complément de l’article paru ce jour, nous vous présentons aujourd’hui certains des écrits les plus violents de Charles Maurras parus dans l’Action Française (AF), généralement cachés ou très peu mis en avant par ses admirateurs. Contre le capitaine Alfred Dreyfus Contre Abraham Schrameck Contre 140 parlementaires “assassins” Contre Léon Blum Contre les Résistants Contre […]

    #Politique

  • Charles Maurras, antisémite forcené (1/2) : le programme antijuif 1911-1913
    https://www.les-crises.fr/charles-maurras-antisemite-forcene-1-2-le-programme-antijuif-1911-1913

    La période est apparemment au blanchissement de certaines figures de l’antisémitisme français, dont on nous explique qu’il y a urgence à rééditer leurs oeuvres – alors que bon nombre de livres de résistants et de témoins critiques de l’époque sont depuis longtemps épuisés. Comme elle est souvent adoucie, et en complément de l’article paru ce […]

  • Interview de Françoise Dolto dans la revue Choisir la cause des femmes n° 44

    http://www.philap.fr/HTML/inconscient-sexuel/Annexes/dolto_choisir_la_cause_des_femmes.htm

    Cette interview a été souvent citée mais elle est très difficile à trouver dans son intégralité. Son existence a même parfois été niée du fait de l’extrême rareté des exemplaires du n° 44 de cette revue encore en circulation. Je l’ai photocopiée à la Bibliothèque Marguerite Durand, à Paris.

    Dans cet entretien hallucinant, Dolto n’hésite pas, entre autre, à nier la réalité des viols incestueux, à défendre les châtiments corporels et à affirmer que ce sont les maris des femmes battues qui doivent être aidés et non ces femmes elles-mêmes, qui « poissent » leur mari. J’ai donc décidé de mettre cet entretien en ligne afin que chacun puisse juger sur pièce (ci-dessous en pdf).

    Cet entretien fait partie du dossier « Les enfants en morceaux », une enquête réalisée par Annie Brunet, Béatrice Jade et Christine Pecqueur et publiée dans le numéro 44 (septembre-octobre-novembre 1979) de la revue « Choisir la cause des femmes ». Il s’agit de la revue de l’association du même nom, présidée par Gisèle Halimi. Cette enquête comporte un entretien avec le commissaire Lefeuvre de la brigade de la protection des mineurs, un entretien avec Monsieur Xuereb, juge pour enfants, un entretien avec la psychothérapeute Michèle Gounnot et le psychologue Joe Agbomson, un entretien avec la psychanalyste Françoise Dolto et il se conclut avec un commentaire critique de Béatrice Jade sur les propos tenus par Françoise Dolto. J’ai fait le choix de reproduire l’intégralité de ce dossier pour montrer que, contrairement à beaucoup de psychanalystes qui la défendent, Dolto n’était pas en avance sur son temps pour défendre les enfants, en tout cas en matière d’inceste. On constate en effet que, contrairement à Dolto, le commissaire Lefeuvre confirme la réalité de l’inceste et parle de viol et de chantage là où Dolto ne parle que de consentement de l’enfant. Que ce soit le flic plutôt que la psychologue qui comprenne la réalité de l’inceste en dit long sur le caractère réactionnaire des positions de la psychanalyse en matière de sexualité. Dolto applique à la lettre et sans la questionner le moins du monde la théorie de son maître Freud sur le complexe d’Œdipe.

    J’ai d’ailleurs montré dans mon livre L’érotisme ou le mensonge de Freud (p. 201 à 205) qu’il en allait de même pour Freud, présenté par les psychanalystes comme le courageux pionnier ayant défriché seul le terrain de la révolution sexuelle. Ses positions étaient en réalité rétrogrades par rapport à beaucoup de sexologues et de psychanalystes qui lui étaient contemporains et dont il combattait avec une grande férocité les idées progressistes.

    Voilà le dossier dans son intégralité :

    http://www.philap.fr/HTML/inconscient-sexuel/Annexes/dolto_interview_choisir_1979.pdf

    #inceste #culture_du_viol #psychanalyse #blamer_la_victime #inversion_patriarcale #catholicisme #domination_adulte #domination_masculine #femmes_de_droite

    • C’est les 30 ans de la mort de Dolto. Il y a eu un docu mensonger et hagiographique à la TV qui à bien sur oublié de rappelé qu’elle etait pro viols d’enfants, pour les violences contre les femmes et les enfants.

      http://www.liberation.fr/debats/2018/05/30/francoise-dolto-n-est-pas-une-petite-fille-de-conte-de-fees_1655057

      N’ayant pas lu une ligne de l’œuvre de Dolto et pas un mot de sa correspondance, les auteurs de ce documentaire la présentent comme une républicaine pur sucre, oubliant qu’elle était issue d’une famille de polytechniciens et de militaires adepte des idées de Charles Maurras et qu’elle fut élevée selon les principes de cette grande bourgeoisie dont l’opinion était façonnée par la lecture quotidienne de l’Action française. Ils oublient que si elle a pu s’arracher à son milieu en poursuivant des études de médecine et en croisant l’histoire du freudisme français, elle ne fut jamais ni féministe, ni engagée dans un combat politique, ni adepte de la laïcité républicaine. Dolto était un monument de paradoxes, hostile à l’avortement, familialiste, favorable aux écoles alternatives, attachée aux valeurs de la foi chrétienne et pourtant fascinante par la puissance de son amour vrai de l’enfance. Tous ceux qui ont suivi son enseignement savent à quel point elle savait entendre l’inconscient des enfants.

      Pourquoi alors l’identifier à Simone Veil, alors qu’elle n’a pas parlé de l’extermination des Juifs, ou à Simone de Beauvoir, alors qu’elle n’a jamais eu la moindre relation avec l’existentialisme ? On se demande d’ailleurs ce que viennent faire dans ce documentaire les témoignages de deux excellentes historiennes, l’une spécialiste des bagnes d’enfants et l’autre de l’émancipation des femmes et qui, à l’évidence, ne savent rien de l’itinéraire de la grande psychanalyste ? Restent quelques belles archives parmi lesquelles Bernard Pivot interrogeant Dolto avec vigueur ou Catherine Dolto, adolescente, parlant de la difficulté d’être fille de psychanalyste.

      Pour finir, notons ce commentaire qui résume le film : « Issue de la bonne société, elle aimait papoter avec les domestiques. » Françoise Dolto mérite mieux que cette insolente sottise. Il serait temps que d’autres émissions ou publications permettent de sortir Dolto de ce fatras de contre-vérités.

    • En ce moment les médias découvrent que Matzneff est un #grand_homme et dans les archives qui ressortent Dolto est mentionné.

      Dans les années 70, le journal Libération dirigé alors par Serge July faisait ouvertement la promotion des associations pédophiles qui avaient alors pignon sur rue, comme le « Front de libération des pédophiles » . Libé et Le Monde publièrent une pétition affirmant que des enfants de moins de quinze ans pouvaient être sexuellement consentants avec des adultes mais aussi pour les photos de « leurs jeux sexuels ». On trouve parmi les signataires Jack Lang, Kouchner, Matzneff, mais aussi Beauvoir, Barthes, Deleuze, Glucksmann, Guattari, Sartre, Sollers…

      Quelques mois plus tard, Dolto , Althusser, Derrida, Glucksmann et d’autres demandèrent officiellement la prise en compte du consentement des mineurs de moins de quinze ans dans les actes sexuels avec des adultes.

      https://blogs.mediapart.fr/patricjean/blog/151117/consentement-sexuel-13-ans-une-veille-demande-des-pedophiles

      C’est assez interessant de voire qu’on retrouve en fait les grandes figures de la « french theory »
      Dolto ok c’est la droite catholique qui valorise toutes formes de viol et de refu du consentement mais Derrida, Foucault, Barthes, Deleuze, Guattari sont souvent cité comme des références.

      On retrouve Guattari chez les opposants à la féminisation des titres et noms de métiers aux coté de Levi-Strauss
      Althusser est un auteur de féminicide.
      Je suis surprise qu’on ne retrouve pas Finkielkraut mais peut être qu’il est dans les ... et d’autres.
      Deleuze ne refusait pas non plus de confondre les femmes et les objets (cf D comme Désir de son abécédaire)

      Pour Simone de Beauvoir, je recherche sans le retrouvé le poste dans lequel j’avais archivé les raisons de son renvoie de l’éducation nationale. Elle était accusé d’avoir violé un ou plusieurs de ses élèves. Puisque je ne retrouve pas ce poste je vais en refaire un.
      #grande_femme

    • Le fils de Françoise Dolto, Carlos ecrivait des chansons pour enfant qui passaient en boucle sur le club dorothé quand j’etait petite. Voici un exemple de chanson

      Attention les petits loups,
      Vous êtes prêts pour le tirelipimpon ?
      Ouais !
      L’été dernier, fatigué, je suis parti sur une chaloupe,
      Bronzer ma carte de crédit à la Guadeloupe.
      Dans un palace en bambous j’ai rencontré Banana,
      La fille du roi des vaudous qui m’a fait un truc extra.
      Mais qu’est-ce qu’elle t’a fait Banana ?
      Tirelipimpon sur le Chihuahua.
      Tirelipimpon avec la tête avec les bras.
      Tirelipimpon un coup en l’air un coup en bas.
      Touche mes castagnettes moi je touche à tes ananas !
      Bronzé comme une coco girl, je suis parti à Tokyo,
      Pour voir le soleil levant. C’est beau ! C’est beau !
      Au pied du Fuji-Yama, j’ai rencontré Tatoumi,
      L’ami du roi des geishas qui m’a fait un truc inédit.
      Mais qu’est-ce qu’elle t’a fait Tatoumi ?
      Tirelipimpon sur le Chihuahua.
      Tirelipimpon avec la tête avec les bras.
      Tirelipimpon un coup en l’air un coup en bas.
      Touche mes castagnettes moi je touche à tes ananas !
      Comme j’avais un rendez-vous, j’ai pris mon jeans mes babouches,
      Et sur le Nil je suis parti me la couler douce.
      A l’hôtel des Pyramides, j’ai rencontré Osiris,
      La Madonna des harems qui m’a fait un truc pas triste !
      Mon fils, mais qu’est-ce qu’elle t’a fait Osiris ?
      Tirelipimpon sur le Chihuahua.
      Tirelipimpon avec la tête avec les bras.
      Tirelipimpon un coup en l’air un coup en bas.
      Touche mes castagnettes moi je touche à tes ananas !
      Et après... et après...
      Est-ce que tu as vu la Sophie ?
      La Sophie du Burundi qui fait danser les bananes, dis ?
      Oui, oui, Sophie, Sophie, oui ! Oui !
      Sur le chemin du retour, comme il faisait chaud, dis donc,
      Je suis passé voir Sophie. C’est bon ! C’est bon !
      Sous un baobab géant, elle m’a fait l’eucalyptus,
      Un truc qu’aiment les éléphants, mais là je t’en dis pas plus !
      Mais qu’est-ce qu’elle t’a fait la Sophie ?
      Tirelipimpon sur le Chihuahua.
      Tirelipimpon avec la tête avec les bras.
      Tirelipimpon un coup en l’air un coup en bas.
      Touche mes castagnettes moi je touche à tes ananas

      ici une video du club dorothée au cas ou on doute que ca soit une chanson pour enfants
      https://www.youtube.com/watch?v=xzDlJZnC1Zk

      ca me fait pensé aux prédateurs sexuels d’enfants qui produisaient des emissions pour enfants aux USA et GB. Combien de prédateurs d’enfants dans ce milieu en france ? On le saura peut etre lors du prochain #metoo de 2040

      Pour carlos je pense que le tag #racisme #porno-racisme s’impose et #tourisme_sexuel #culture_du_pedo_viol

  • Un caveau pour Déon : la droite découvre l’intersectionnalité
    https://www.nouvelobs.com/rue89/notre-epoque/20180213.OBS2104/un-caveau-pour-deon-la-droite-decouvre-l-intersectionnalite.html

    Ne pas croire que la secrétaire perpétuelle de l’Académie, Hélène Carrère d’Encausse, réserve toute son énergie à la lutte contre l’écriture inclusive, et la féminisation des titres, comme nous le relations dans cette émission avec Eliane Viennot. Elle a d’autres combats. Et notamment celui-ci : trouver une place, dans un cimetière parisien, pour l’urne funéraire de Michel Déon, écrivain, académicien, mort en Irlande en décembre 2016, à l’âge de 97 ans.

    Son combat contre la mairie de Paris, qui s’y refuse, est relaté en détail dans Le Figaro, repris depuis hier par toute la réacosphère. On a bien le droit d’avoir des combats, au Figaro. Mon confrère Etienne de Montety révèle donc ce combat d’une année contre la « sécheresse administrative » de cette « bureaucratie infranchissable » à laquelle se heurte Carrère d’Encausse, « spécialiste de l’ère soviétique », rappelle pertinemment Le Figaro. La mairie bolchevique, elle, répond qu’elle n’a pas le droit de faire une dérogation funéraire, le défunt ne remplissant pas les conditions -argument qui semble un peu spécieux.

    Sans doute Hidalgo-la-Rouge ferait-elle mieux de donner franchement ses vraies raisons : la peur d’émettre un signal politique qui serait immédiatement utilisé contre elle. Car entre autres titres, Déon fut, de 1942 à 1944, secrétaire du polémiste antisémite obsessionnel Charles Maurras, à propos duquel il déclarait en 2016, quelques mois avant sa mort : « j’ai eu beaucoup de moments merveilleux avec lui. »

    Tout en concédant : « Il a pu commettre des erreurs, comme son #antisémitisme, qui m’agaçait ». Des erreurs !

    Ca fait beaucoup de potes et potesse de Maurras dans cette AF. J’ai pas entendu la Licra ni les asso juives s’exprimer sur ce club Maurrassien sponsorisé par l’état français.

    • Une pétition des auteurs de droite qui sont très fâchés que la mairesse de Paris ne recycle pas les déchets d’AF. Les auteurs, dont la plus part sont des membres d’AF, demandent un passe-droit pour le secrétaire personnel de C.Maurras.

      http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/02/18/31003-20180218ARTFIG00134-cent-ecrivains-pressent-anne-hidalgo-de-trouver-u

      Je voie pas trop pourquoi la ville de Paris devrait payé l’avarice de ce mec. Il y a pas de loi qui lui interdisait d’acheter une concession dans un cimetière parisien.

      –---

      Interwiew de Déon 2011 - http://www.lepoint.fr/livres/michel-deon-en-relisant-les-poneys-sauvages-j-ai-ete-horrifie-19-12-2010-127

      ous n’avez jamais renié votre jeunesse maurrassienne et votre engagement dans l’Action française...

      Je n’y vois rien de honteux. J’étais un grand lecteur des classiques, de latin et d’historiens, c’était mon jus. Maurras détestait le fascisme. Il pensait que la monarchie, c’était le pouvoir modéré, qui ne tient pas sa force des élections, mais des traditions. Nous étions aussi fascinés par Jacques Bainville, notre grand penseur. Dans Les conséquences politiques de la paix, il avait tout prévu, y compris la date de la chute de la Yougoslavie.

      Etes-vous toujours monarchiste ?

      Le spectacle qu’offre le monde n’est pas fait pour me convaincre que la démocratie est universelle. Je constate que les monarchies se reforment dans des pays - en Syrie, en Corée du Nord, au Congo-Kinshasa - où les mêmes familles ont le pouvoir sur plusieurs générations. Et aux États-Unis, si vous vous appelez Kennedy, vous êtes automatiquement élu président (rires).

  • Franz-Olivier Giesbert en pèlerinage sur les traces de Charles Maurras | Samuel Gontier
    http://www.telerama.fr/television/franz-olivier-giesbert-en-pelerinage-sur-les-traces-de-charles-maurras,n548

    Chez Ardisson, dans sa rubrique “Simplet reporter”, Franz-Olivier Giesbert multiplie les coups d’éclat. Ce dimanche, il est allé à Martigues, devant la maison de Charles Maurras, pour tendre son micro à des militants d’Action française, ennemis, comme lui, du politiquement correct. Source : Ma vie au poste

    • http://www.gala.fr/stars_et_gotha/franz-olivier_giesbert
      #people
      FOG part en croisade.
      http://www.lphinfo.com/cri-sioniste-de-franz-olivier-giesbert

      Le cri “sioniste” de Franz-Olivier Giesbert
      Samedi soir, lors de l’émission hebdomadaire “On n’est pas couché” sur France 2, l’un des hauts-lieux du politiquement correct médiatique français, le journaliste et éditorialiste Franz-Olivier Giesbert a tenu des propos rarement entendus et à contre-courant de ce qui est généralement entendu dans ce microcosme de la bien-pensance. Il était invité pour présenter son dernier livre “Belle d’amour”. Ce roman se situe à l’époque des Croisades et du roi Louis IX (dit Saint Louis).

      L’auteur a expliqué vouloir jeter un regard différent sur les guerres de religion entre Chrétienté et Islam à cette époque. Sans minimiser les horribles massacres perpétrés par les Croisés, Franz-Olivier Giesbert a dit “vouloir rétablir la vérité sur les Croisades car c’est une fausse histoire qui est racontée depuis le début avec des Croisés qui furent les méchants et les Arabes les gentils”. Il expliquait que le saccage du St Sépulcre ne fut que l’une des causes des Croisades, mais une autre cause furent les “invasions permanentes des Arabes même après la fameuse histoire de Charles Martel”. Faisant un lien avec l’actualité, l’auteur rappelle que les Croisades ont commencé suite aux invasions musulmanes, à la création d’un immense empire, et que même lors des Croisades, ces conquêtes musulmanes se sont poursuivies.

      “Il y a des choses qui ne sont pas dites mais moi j’ai voulu les dire”, s’emportait le journaliste, qui continua de manière surprenante : “C’est la même chose pour la Palestine ! La Palestine est une terre juive ! Elle est juive ! Il faut le dire, ça aussi ! On m’a prévenu de faire attention à ce que je vais dire, mais je le dis : les Juifs ont habité la Palestine pendant 12 siècles avant que ne vinrent des envahisseurs perses, romains, arabes, turcs etc. Mais au départ c’était une terre juive et cela reste une terre juive”.

      Après cette profession de foi courageuse, Franz-Olivier Giesbert a rajouté ne pas craindre le flot de réactions sur les réseaux sociaux, ni les attaques dont il est souvent l’objet de la part de confrères, citant Bruno Masure, ancien présentateur sur France 2, connu pour ses positions anti-israéliennes.

  • Zemmour, Mennel et l’anti-France | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/157513/zemmour-mennel-the-voice-anti-france

    Pour soupeser nos diables, le hasard nous a offert une jeune chanteuse et un vieux polémiste, qui ont attiré des scandales inégaux. Mennel Ibtissem, enchanteresse samedi 2 février du télé-crochet « The Voice » pour son interprétation de Leonard Cohen, a fini par quitter l’émission le 8, après quatre jours de bruit et de fureur, vouée aux gémonies pour quelques messages atterrants postés dans l’été 2016, autour des attentats de Nice et de Saint-Étienne-du-Rouvray. Éric Zemmour, creusant son sillon, a fait le 1er février dans le Figaro Magazine l’éloge du décommémoré Charles Maurras (nationaliste, pétainiste, antisémite, monarchiste, controversé), expliquant notamment que l’antisémitisme du prêcheur du roi était péché véniel, puisqu’il ne visait que « un pouvoir excessif » des juifs de son temps.

    Magie des habitudes : Zemmour provoque moins de colère que la jeune Mennel. Ce garçon a épuisé l’indignation dans ses ignominies répétées.

    #Mennel #Intolérance #Presse #Extrême_droite

  • cvuh : Commémorer, c’est bien plus que célébrer
    http://cvuh.blogspot.ch/2018/02/commemorer-cest-bien-plus-que-celebrer.html

    Les polémiques autour des enjeux sociaux et politiques des cycles de plus en plus intenses de commémorations et des hommages nationaux et étatiques à telle ou telle personne se multiplient au fil des années au rythme d’une démultiplication de ces modalités particulières de faire récit et de faire vivre des mémoires. Nous étions un certain nombre à nous réjouir, au CVUH comme ailleurs, de la suppression du nom de Charles Maurras de la liste des commémorations nationales pour l’année 2018, à la suite du débat et de l’émotion légitimes provoqués par la prise de conscience de la présence du fondateur de l’Action française dans cette liste. Nous avons été étonnés de lire dans le numéro du Monde daté de mardi 30 janvier une justification de la présence sur cette liste de Charles Maurras, nationaliste fanatique et anti-républicain militant, de la part de deux des historiens membres du Haut Comité aux Commémorations nationales, Jean-Noël Jeanneney et Pascal Ory, et encore plus étonnés de découvrir l’argumentation visant à la légitimer.

    #commémoration #mémoire #Charles_Maurras

    • La retranscription :

      *Charles Maurras*
      Marigues (Bouches-du-Rhône), 20 avril 1868 – Saint-Symphorien-lès-Tours (Indre-et-Loire), 16 novembre 1952

      Figure emblématique et controversée, Charles Mauras mêle à travers son intinéraire les lettres et la politique puisque cet écrivain reconnu tant en France qu’à l’étranger fut aussi le théoricien politique du « nationalisme intégral » et un polémiste redouté qui s’exprima quotidiennement dans son journal L’Action française. Il nait en Provence dans un milieu plutôt modeste. Le décès de son père en 1874 est le premier drame de ses jeunes années, suivi de deux à l’adolescence : la surdité et la perte de la foi. Le jeu élève brillant doit quitter le collège d’Aix et abandonner son projet de faire l’École navale. Il se voit alors comme un « fruit desséché, noué pour toujours ». Pourtant, fort de l’aide de l’abbé Penon auquel le lie une amitié profonde, il décroche son bachot en 1885.

      En décembre 1885, Maurras émigre à Paris avec les siens pour se faire un nom dans la presse. Ses articles pour les Annales de philosophie chrétienne ou La Réforme sociale l’imposent comme un critique prometteur. Il s’emploie également, sur un mode autodidacte, à approfondire sa culture philosophique. Le jeune homme souffre cependant de son isolement jusqu’à la rencontre, en 1889, de Frédéric Amouretti avec qui il partage une passoin pour le félibrage. Maurras lit et fréquente aussi deux écrivains majeurs du temps, Maurice Barrès et Anatole France. Le premier, son ainé de six ans, a repéré sa recension de Sous l’oeil des barbares. Le second, d’une autre génération (né en 1844), le prend sous son aile à l’heure où ils ont en partage le goût d’une langue française classique et le scepticisme religieux.

      En 1891, au lendemain d’une crise boulangiste qu’il a suivie de loin tout en marquant une sympathie pour le nationalisme naissant, Maurras se lance avec Amouretti dans un projet littéraire à dimension politique, la création d’une école romane inspirée de l’oeuvre du poète Jean Moréas (Cf Célébration nationales 2010 p85). Célébrant la Méditerranée, la romanité et l’hellénisme, l’école romane est inséparable d’une volonté de reviviscence du félibrige jugé somnolant malgré Mistral : l’heure est la « Déclaration des jeunes félibres ». La voie est ouverte vers le « nationalisme integral » qui articule nationalisme et fédéralisme. Il y manque la clé de voûte monarchiste que le jeune journaliste ramène de son séjour athénien en 1896 : « il nous fallait enfin rétablir ce régime si nous ne voulions être les derniers des Français. Pour que vécût la France, il fallait que revînt le roi. »

      La doctrine maurrassienne a donc pris forme avant l’affaire Dreyfus où il s’engage. Antidreyfusard, il déconce « le syndicat de la trahison » que symbolise « l’Anti-France », celle des « quatre États confédérés » (juifs, francs maçons, protestants et métèques). Maurras ambitionne également de refonder le nationalisme sur la base de la squelettique Action française créée en 1898. Dix ans plus tard, le jeune écrivain journaliste est devenu le chef de file d’une école dont il est le maître incontesté. L’Enquête sur la monarchie (1901) marque les esprits au plan doctrinal. Viennent ensuite les structurees, ligue et Institut. Puis en 1908, le journal L’Action française. Maurras y est très attaché. Jusqu’en 1944 il y passe ses soirées et ses nuits, écrivant son article quotidien, largement lu et commenté. Adversaire du régime républicain, Maurras en a été le procureur impitoyable, sauf pendant le premier conflit mondial où il a multiplié les appels à la mobilisation pour obtenir la victoire sur une « Allemagne éternelle » détestée. Le début des années vingt marque l’apogée de l’influence culturelle de l’Action française mais la condamnation pontificale de 1926 lui porte un coup sérieux. Maurras rebondit au tournant des années trente sur fond de crises et de scandales (Stavisky) qui débouchent sur l’émeute du 6 février 1934. L’épisode met en cause la fonction de chef politique d’un maître dont de jeunes militants attirés par le fascisme, déplorent l’écart entre la virulence des discours et l’inéfficacité des actions conduites contre le régime. En 1940, Maurras rallie le maréchal Pétain, « divine surprise » à l’heure de la défaite. Resté aussi antiallemand et antinazi que par le passé, il n’en est pas moins un pétainiste convaincu et avalise l’ensemble de la politique conduite par l’État français. Au temps de l’épuration, Maurras incarne pour ses adversaires la figure du « mauvais maître » et est condamné à la réclusion à perpétuité et à la dégradation nationale. interné à Clairvaux de 1947 à 1951, Maurras, qui n’a jamais admis sa condamnation, noircit des milliers de pages et oeuvre à la révision de son procès. Bénéficient d’une grâce médicale en mars 1952, il est assigné à résidence à la clinique Saint-Grégoire de Tours où il décède le 16 novembre 1952 muni des derniers sacrements.

      Olivier Dard
      professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris-Sorbonne

    • Et la notice de Chardonne

      https://twitter.com/PhMarliere/status/959477403843268608

      *Jacques Chardonne*

      Barbezieux (Charente), 2janvier 1884 – La Frette-sur-Seine (Val-d’Oise), 29 mai 1968

      Qui lit encore Chardonne ? Plus grand monde, tant le goût de l’action, du sensationnel, de la superficialité prévalent dans la littérature actuelle ou ce qui en tient lieu. On pourrait cependant, pour parodier le titre d’un de ses livres, avancer que Chardonne, c’est beaucoup plus que Chardonne. Au-delà de l’image décriée du bourgeois profincial, conservateur voire réactionnaire, un auteur délectable. Un styliste délicat, doté d’un rare sens des nuances.

      Les « hussards » le considéraint comme un maître. Jean Rostand le tenait pour « le plus grand prosateur de notre temps ». François Mitterand lui-même partageait cette opinion et admirait son compatriote charentais.

      Chardonne était issu, côté parternel, d’une famille de riches négociants en cognac. Il resta toujours fidèle à sa province et à son milieu. Nombre de ses personnages appartiennent à la grande bourgeoisie d’affaires. Ils évoluent dans l’univers qui fut celui de l’enfance du romancier, tempéré et rassurant. Secret et mystérieux toutefois. En témoigne Le Bonheur de Barbezieux (1938), au titre éloquent.

      Son thème principal d’inspiration est l’amour. Il en décortique les manifestations, les avatars, l’évolution, depuis L’Épithalame, publié en 1921. Non l’amour-passion des romantiques avec sa fatalité et ses excès. Pour lui, il n’est d’amour que conjugal. Et heureux. Encore ce bonheur est-il « traversé de fièvres qui ressembleraient à de la souffrance, sans quoi le bonheur ne serait que la mort. Cet état de vibration, c’est la vie. »

      Sa grande affaire fut donc d’analyser ces infimes « vibrations » qui président à l’évolution de l’amour et à ses métamorphoses. Son essai L’amour, c’est beaucoup plus que l’amour, qu’il considérait comme « le plus secret de [s]es livres, pourtant plein d’aveux », plaide pour la tranquilité du sentiment. Notion qu’il développe dans son oeuvre abondante de romancier. Laquelle y gagne en homogénéité.

      Lui reprochera-t-on une certaine pusillanimité devant les risque que fait encourir la passion ? Ce serait faire peu de cas d’une sensibilité vibrante qui n’en ignore rien, mais fait, en définitive, le choix de la quiétude. « J’ai vu des hommes et des femmes fidèles, des ménages heureux. Le plus souvent [...] la personne des époux disparaît : ils cessent de se voir et ne savent plus rien l’un de l’autre. » Cette dissolution dans une sorte de vide qui s’apparente au nirvana a quelque chose de bouddhique...

      Sa prose est à l’image de ses idées. D’une pureté, d’une limpidité toutes classiques. Légère, élégante, peuplée de métaphores, mais sans aucune rhétorique clinquante. Délibérément exempte d’effets. Un parti pris affirmé dans ce conseil à Roger Nimier : « Si on a trop d’esprit, l’éteindre. »

      Jacques Aboucaya
      écrivain et journaliste

    • D’après Claude Lorne sur le site d’extrême droite Polémia, Jacques Aboucaya aurait pour pseudo P.-L. Moudenc et « jusqu’à ces derniers mois critique littéraire de l’hebdomadaire Rivarol » et aussi « Jacques Aboucaya, célinien averti et biographe du polémiste Albert Paraz » (19/02/2012)

      à propos de Polémia : https://www.franceinter.fr/emissions/le-zoom-de-la-redaction/le-zoom-de-la-redaction-07-fevrier-2017

      https://framapic.org/TKCBfrqfShg6/DLlFepS9xkjz.jpeg

  • Des voix s’élèvent contre la présence de Charles Maurras dans la liste des commémorations officielles 2018
    https://www.francetvinfo.fr/france/des-voix-s-elevent-contre-la-presence-de-charles-maurras-dans-la-liste-

    Elaboré par le Haut-Comité des commémorations nationales, sous la houlette du ministère de la Culture, le Recueil des commémorations nationales 2018 propose de commémorer la naissance, en 1868, de Charles Maurras, qui partie de la « centaine d’anniversaires susceptibles d’être célébrés au nom de la Nation ».

    Je me demande bien comment il a pu se retrouver dans ce document qui doit quand même être relu avant impression ...

    • La commission qui pond ce guide des commémorations est présidé par un académicien femelle. L’académie française est toujours resté fidèle à Maurras plus qu’a la république. Une fois que Maurras à été condamné pour collaboration avec les nazis et incarcéré, son siège est resté vacant en hommage au #grand_homme jusqu’à sa mort. En 2018 l’académie française exprime toujours son mépris pour la république et son amour inconditionnel pour les antisémites et le nazisme.
      Une raison de plus pour vendre l’académie française au Qatar.

      http://www.madmeg.org/p40/#6/0.821/0.101

      #royalisme #action_française #antisémitisme #Académie #historicisation

      Pour cette publication des 100 commémorations faschottes de la manif pour tous je vais voire si je trouve le nombre de femmes membres et commémorées car à mon avis c’est un bel exemple de machine à effacer les femmes de l’histoire.

    • Le e-monde.fr publie une réponse de Jean-Noël Jeanneney et Pascal Ory, deux historiens membres du Haut Comité des commémorations nationales. L’accroche est ; « l’Etat doit rappeler les moments lumineux de notre histoire comme les périodes les plus sombres. »

      L’émotion qui entoure l’inscription de Charles Maurras dans le Livre des commémorations nationales pour 2018 exige une explication simple et claire. La mission confiée au Haut Comité aux commémorations nationales est de contribuer, au hasard des anniversaires, à une meilleure prise de conscience des épisodes majeurs du passé. Il en propose une liste à la ministre, à qui il revient de les agréer si elle le souhaite.

      Françoise Nyssen l’a fait d’abord, en l’occurrence, avant de changer d’avis. Sont concernés les personnalités et les événements dont notre pays peut s’honorer, mais pas eux seulement. Commémorer, ce n’est pas célébrer. C’est se souvenir ensemble d’un moment ou d’un destin. Distinction essentielle : on commémore la Saint-Barthélemy, on ne la célèbre pas. On commémore l’assassinat d’Henri IV par Ravaillac, on ne le célèbre pas. On commémore la Grande Guerre, on ne la célèbre pas.

      http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/01/28/commemorer-ce-n-est-pas-celebrer_5248372_3232.html

      C’est rigolo d’apprendre que la naissance de Maurras est une date importante au point d’être comparée à la Saint-Barthélémy. Si c’était pour se souvenir des méfaits de cet homme et de son parti, alors il faudrait choisir une commémoration du 28 janvier 1945 date de sa condamnation à la réclusion à perpétuité et de son indignité nationale ou 1947, date de l’interdiction d’Action Française (qui n’est pourtant plus interdite à ce qu’il me semble).

      Commémorer la naissance de Maurras quel intérêt à part banaliser Action Française et faire un geste amical envers l’extrême droite catholique française de #sens_commun #manif_pour_tous et autres ami·es en marche de Blanquer ? Est-ce qu’on va commémoré la naissance de Laval et de Papon dans la foulée ?

      #action_française #extrême_droite #grand_homme

    • On ne peut que se réjouir de la décision de Françoise Nyssen de retirer Charles Maurras de la liste des commémorations nationales de l’année 2018. On espère que la ministre de la Culture procédera également au retrait du nom de Jacques Chardonne, qui fut comme Maurras un antisémite forcené et un complice actif de la Collaboration. Mais on aimerait surtout que les raisons du retrait soient comprises, retenues — remémorées à l’avenir — et ne soient pas recouvertes par d’étranges sophismes qui circulent et sont repris par des esprits dont on ne l’attendait pas.

      Il y a, bien sûr, ceux dont les réactions ne surprennent pas : les néo-maurrassiens. Jean-Christophe Buisson, directeur adjoint du Figaro Magazine, n’a pas eu peur d’écrire sur Twitter que ceux qui ont dénoncé la présence de Maurras sur la liste des commémorations nationales ne l’ont pas lu. On lui suggérera une autre possibilité : qu’ils l’aient lu plus à fond que lui et qu’ils aient pris au sérieux ce qu’il disait lui-même de sa pensée, à savoir qu’elle était strictement indissociable de la haine des juifs, des protestants, des « métèques » et des francs-maçons. Il est inutile ici de dresser un florilège des textes les plus abjects de Maurras. Rappelons simplement qu’il prôna, jusqu’à la fin de sa vie, un « antisémitisme d’État » qui ramènerait les juifs français au rang de simples « campeurs » sur le territoire. Et qu’il fut un des responsables de l’assassinat de Pierre Worms, cible en tant que juif de la milice de Vichy.

      Il y a ceux qui, tel Yann Moix, oubliant toute décence en même temps que leurs amitiés anciennes, n’hésitent pas à qualifier le refus de commémorer la naissance de Maurras de « révisionnisme » (sic) qui trahirait une volonté d’effacer ou de dissimuler le passé. Comme si le refus d’une commémoration nationale de l’anniversaire d’un homme condamné en 1945 à la dégradation nationale était la même chose que la volonté de passer son importance sous silence.
      « Commémorer, c’est se souvenir »

      Il y a enfin les membres du Haut Comité aux Commémorations nationales qui s’obstinent à justifier leur choix, comme le font Jean-Noël Jeanneney et Pascal Ory dans une tribune publiée par Le Monde, en affirmant que « commémorer n’est pas célébrer ». Commémorer la Saint-Barthélemy ou l’assassinat d’Henri IV, nous disent-ils, ce n’est pas célébrer. C’est « se souvenir ». Cette dernière affirmation est juste et la distinction, pour le coup, n’est pas fallacieuse ; elle est parfaitement légitime en certains contextes. Mais, dans le contexte présent, elle est honteusement sophistique.

      Tout d’abord, parce que « commémorer la naissance de Maurras » ne peut pas avoir le sens de « commémorer un massacre ». Il ne s’agit pas ici de commémorer la naissance de Maurras comme une tragédie, ni de commémorer sa dégradation nationale en 1945. Ce qu’on commémore, c’est quelqu’un qu’on tient pour une figure importante parce qu’on lui reconnaît, comme à Chardonne, des qualités d’écrivain ou d’intellectuel. « Commémorer » ici a inévitablement le sens d’une reconnaissance de grandeur qu’on met en balance avec des méfaits qui se trouvent ipso facto minimisés. La preuve : inscrirait-on Marcel Déat, Jacques Doriot, Pierre Laval, Philippe Henriot sur la liste des commémorations nationales ? Bien sûr que non. Pourtant ils ont la même importance historique que Maurras ou Chardonne. Mais leur nom choquerait davantage, parce qu’on ne peut pas voir en eux le « grand écrivain ». Il suffit de se reporter aux présentations euphémisantes du site des Commémorations nationales pour constater que Maurras et Chardonne y sont traités avec déférence.

      On est loin de l’affirmation avancée par les membres du comité, de vouloir « évoquer officiellement les pages noires de [notre] Histoire ». Car en la matière, de pages noires il n’y a pas dans la brochure éditée. Rien, en ce qui concerne Chardonne, sur son œuvre collaborationniste et ses escapades en Allemagne à l’invitation de Joseph Goebbels. Chardonne qui écrivait en juin 1943 dans un livre hagiographique sur les SS : « Si l’on peut découvrir les secrets de la valeur et vraiment éduquer les êtres, les méthodes du national-socialisme sont incomparables », ou encore : « Quand Israël est roi, un pays est perdu » (Le Ciel de Nieflheim).

      Quant à Charles Maurras, la « page noire » tient en à peine deux phrases. Ce qui fait bien peu concernant un homme dont la pensée a irrigué la « Révolution nationale » et qui dîna régulièrement avec Philippe Pétain, chef de l’État. En revanche, l’une de ces deux phrases nous apprend que Maurras fut « antinazi », rien de moins. De fait, il y aurait là toutes les raisons de commémorer Maurras, bombardé « antinazi ». Antinazi de type particulier certes, lui qui dans les années 1930 dénonçait le « bellicisme juif » face aux tensions croissantes avec l’Allemagne. Un « antinazi » dont le journal n’a cessé de paraître jusqu’à la Libération en ayant comme voisin d’immeuble la Milice française, fondée par des maurrassiens dont bon nombre prêtèrent serment d’allégeance à Adolf Hitler et rallièrent la SS. Curieusement, cette Milice, qui traqua sans relâche les Résistants, ne pensa jamais à inquiéter cet « antinazi ». Il est vrai qu’en matière d’antinazisme, on a connu à l’époque plus engagé, à commencer par De Gaulle, et quelques milliers d’autres qui en juin 1940 ralliaient Londres ou jetaient les bases de la Résistance intérieure.
      Célébrer cette page noire ?

      Sans doute est-ce pour commémorer cette « page noire » que le délégué aux Commémorations nationales et Conservateur général du patrimoine s’est également rendu sur Radio courtoisie afin d’évoquer le sujet, sur les ondes d’une radio qui se déclare ouvertement Action française et dont la présidente est la petite-nièce de Charles Maurras ? Car, contrairement à ce qui est désormais affirmé, il ne s’agit pas de commémorer pour rappeler les pages noires de notre histoire. Qu’on aille lire, sur le site des éditions du patrimoine, la présentation du livre des Commémorations nationales 2018. Celle-ci s’ouvre par cette phrase : « Chaque année, le Haut Comité des commémorations nationales sélectionne et propose à l’agrément du ministre de la Culture et de la Communication une centaine d’anniversaires susceptibles d’être célébrés au nom de la Nation. »

      « Célébrer au nom de la Nation » : est-il possible d’être plus clair ? Les commémorations ne concernent pas seulement le passé, elles engagent aussi le présent. Aujourd’hui, ce serait Maurras et Chardonne qu’on pourrait célébrer avec les réserves d’usage, comme on apprécie un alcool avec modération. Il y a quelques semaines, de nombreuses voix, dont celles du Premier ministre, affirmaient qu’une réédition grand public des pamphlets racistes et antisémites de Céline ne posait aucun problème dès lors qu’elle était pourvue de notes de bas de page. Que la compréhension du présent exige la connaissance du passé, et que celle-ci puisse requérir l’édition scientifique de textes criminels ou répugnants, personne ne le conteste. Mais cela ne peut pas signifier qu’il faille encourager les éditeurs à faire de l’argent en commercialisant les crachats que lancèrent des écrivains célèbres sur ceux que les nazis s’apprêtaient à exterminer sous leurs applaudissements. L’étude historique n’a pas besoin que ces crachats sanglants, enrobés sous une couverture prestigieuse, soient vendus comme des pralines offertes à la dégustation de pseudo-esthètes.

      Il n’y a pas un an, la victoire de l’extrême droite était une possibilité concrète dans ce pays, comme ailleurs en Europe où elle parvient par endroits au pouvoir. Prétendre la combattre en banalisant ses maîtres à penser les plus radicaux, ou en les célébrant officiellement, est une contradiction difficilement tenable pour ceux qui ont été élus contre cette menace.

      Une réflexion de fond est désormais urgente quant à la définition de la mission du Haut Comité et quant aux possibles dysfonctionnements qui l’ont conduit à inviter à « célébrer au nom de la Nation » la naissance de deux de ses ennemis les plus féroces — ennemis non seulement de la République, mais de l’idée même d’une humanité commune.

      Les signataires : Tal Bruttmann, historien ; Catherine Coquio, professeure de littérature à l’université Paris-Diderot ; Frédérik Detue, enseignant-chercheur en littérature, Université de Poitiers ; Antoine Germa, scénariste ; Antonin Grégoire, sociologue ; François Heilbronn, Professeur des universités associé à Sciences-Po ; Charlotte Lacoste, enseignante-chercheuse en littérature, Université de Lorraine ; Nadia Méziane, militante antiraciste ; Marie Peltier, historienne ; Jean-Yves Pranchère, professeur de théorie politique à l’Université libre de Bruxelles (ULB) ; Christophe Tarricone, historien.

      http://www.liberation.fr/debats/2018/02/01/maurras-commemorer-n-est-pas-celebrer-un-insupportable-sophisme_1626536

    • https://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20180125.OBS1238/la-france-doit-elle-celebrer-charles-maurras-en-2018.html

      Commémorer Mai-68, pourquoi pas, mais il y a d’autres anniversaires dans la vie. Le détail semble avoir pour l’instant échappé à 99,99% de nos compatriotes, mais 2018 pourrait bien être aussi l’année Charles Maurras (1868-1952). La preuve, le fameux théoricien du « nationalisme intégral » figure, en même temps que Paul Claudel et le philosophe Alain, dans le très officiel « Recueil des Commémorations nationales 2018 », dûment préfacé ici par notre ministre de la Culture :

      "À vous qui aimez l’histoire de France, à vous qui aimez la voir reprendre vie, je conseille chaleureusement la lecture du Livre des Commémorations nationales de 2018. II vous apportera, j’en suis sûre, un grand plaisir et de belles émotions ! »"

      Quand on se souvient un peu du barouf qu’avait déclenché l’inscription de Louis-Ferdinand Céline, en 2011, dans le même calendrier, il y a pourtant de quoi redouter que tout le monde ne partage pas ce joyeux enthousiasme ministériel. Et se demander si Françoise Nyssen avait vraiment en tête la liste des cent et quelques anniversaires répertoriés par ses services avant de signer son petit texte.

      https://francearchives.fr/commemo/recueil-2018

      Avant-propos

      L’intérêt grandissant pour l’histoire, le besoin d’explorer sa mémoire et le goût de la fête expliquent le succès des anniversaires et des commémorations. Cependant, les Commémorations nationales ont ceci de particulier qu’elles ne s’adressent pas uniquement à quelques personnes, initiées et privilégiées, mais à tous ; et chacun est invité ! Pour illustrer la mémoire collective, les événements qui la jalonnent et les personnages qui l’animent, les Commémorations nationales ont fait appel, au titre de 2018, à plus de cent spécialistes enthousiastes. Ils vous entraînent à la découverte de Mai 68, de Roland Garros, de Gounod, de Couperin, de Chateaubriand, de l’hôtel d’Évreux (aujourd’hui palais de l’Élysée) et de bien d’autres ! Je salue le travail réalisé pour cette 31e édition des Commémorations nationales, qui évoluent pour s’adapter à leurs publics. Parallèlement à l’ouvrage, les supports de diffusion se diversifient grâce à l’informatique et au numérique, qu’il s’agisse des tweets quotidiens sur @FranceArchives ou des recueils des années 1999 à 2017, qui sont également disponibles et consultables sur le portail FranceArchives. Ce site Internet assure un rôle de relais et de veille grâce aux « liens » qui renvoient directement aux ressources documentaires et aux manifestations organisées partout en France (théâtre, expositions, concerts, colloques). À vous qui aimez l’histoire de France, à vous qui aimez la voir reprendre vie, je conseille chaleureusement la lecture du Livre des Commémorations nationales de 2018. II vous apportera, j’en suis sûre, un grand plaisir et de belles émotions !

      Françoise Nyssen
      ministre de la Culture

  • charlesenderlin – Au Moyen-Orient, si vous ne pouvez pas expliquer une chose par la théorie du complot, n’essayez pas de l’expliquer ! Les gens, là-bas, ne vous croiront pas”. T. Friedman. NYT
    https://charlesenderlin.com

    Ainsi, c’est fait ! Selon Libération, une « Union des patriotes français juifs » est en train de voir le jour. Selon Michel Thooris, son président, il s’agit d’améliorer l’image du Front national auprès des électeurs juifs. Ce monsieur est aussi membre du comité central du FN

    http://www.liberation.fr/france/2016/04/25/une-association-pour-promouvoir-le-fn-aupres-des-electeurs-juifs_1448528

    L’initiative est intéressante et il est, bien entendu, trop tôt pour savoir ce que cette association va devenir. Cela posé, et sans faire de comparaison – les situations sont entièrement différentes- rappelons quelques éléments historiques. Ce n’est pas la première fois que des personnalités et des organisations juives se tournent vers l’extrême droite. Prenons, par exemple, L’Union patriotique des français israélites, fondée en 1934 par Edmond Bloch. Cet avocat, né en 1884 dans l’Aisne, ancien combattant, était violemment hostile aux socialistes, aux communistes et… aux immigrés juifs. Il faisait la corrélation entre la montée de l’antisémitisme en France et l’immigration juive et n’hésitait pas à prendre la parole à des meetings aux côtés d’auteurs antisémites comme Charles Maurras, Léon Daudet, Jacques Doriot et Xavier Vallat.

    En 1937, le rabbin Jacob Kaplan a refusé l’invitation de Bloch de participer à une réunion organisée par Jean Goy, le président de l’Union des nationale des combattants qui était aussi un dirigeant du comité France-Allemagne et fervent partisan d’une entente avec Hitler. L’Union patriotique des français israélites refusait l’adhésion des juifs immigrés même s’il s’agissait d’anciens combattants décorés. Son principal adversaire au sein de la population juive est la Ligue internationale contre l’antisémitisme, présidée par Bernard Lecache, son fondateur qui lutte contre le fascisme. La plupart de ses militants sont des Juifs, souvent immigrés.

    L’historien Ralph Schor rappelle que des juifs ont rejoint des mouvement d’extrême droite comme l’Action française et la Ligue fasciste des francistes. Des personnalités israélites ont participé à la souscription destinée à offrir son épée à Charles Maurras lors de son élection à l’Académie française.

    La plupart de ces éléments, minoritaires au sein du judaïsme français était anti-sionistes et violemment opposés au Front populaire dirigé par Léon Blum, lui même pro-sioniste.

    Arrêté pendant l’occupation, Bloch a été libéré grâce à l’intervention de son ami Xavier Vallat, patron du Commissariat aux questions juives sous Pétain.

  • Glucksmann et les autres, les réactionnaires mots à mots
    http://blogs.mediapart.fr/edition/bookclub/article/101115/glucksmann-et-les-autres-les-reactionnaires-mots-mots

    En 2002, Daniel Lindenberg publiait au Seuil un ouvrage rapidement bouclé et intitulé Le Rappel à l’ordre. Enquête sur les nouveaux réactionnaires. Cette appellation, abrégée en néo-réactionnaires, allait demeurer. Elle permettait d’identifier une constellation d’écrivains et de polémistes qui, après la liquidation de mai 68 et la chute brutale du communisme soviétique, retrouvait la morgue impatiente de la droite râleuse et rageuse telle que la France l’a connue du temps de Charles Maurras et de Henri Béraud. Nombre des auteurs ainsi désignés allaient répliquer à Lindenberg, l’accusant de tous les maux. Mais s’agissait-il d’une seule et même mouvance ou au moins de quelque personnage collectif ? Ou plutôt avait-on à faire à autant d’interventions singulières et dispersées ? En tout cas, à travers ces réactionnaires de tout poil, une idéologie se donnant pour réfractaire aux valeurs régnantes et au “politiquement correct” se manifesta clairement et profita des échos qu’elle obtenait dans les tribunes médiatiques pour faire de sa position minoritaire et de son discours hétérodoxe un levier puissant et qui ne trouvait pas de véritable équivalent dans le camp dit progressiste.

    #néo-réactionnaires #droite_décomplexée

  • Front rural
    http://www.lagazettedescommunes.com/415437/front-rural

    A l’origine, la #décentralisation était une idée ancrée à droite. Très à droite. Les penseurs contre-révolutionnaires du XIXe siècle la portaient en étendard. Un peu plus tard, Charles Maurras misait sur les « petites patries », ces communautés charnelles, pour mettre à terre l’hydre républicaine.

    #ruralité #territoire #FN

  • RAGEMAG | Halimi, Lordon et Corcuff contre #Michéa : retour sur la controverse
    http://ragemag.fr/michea-retour-sur-la-controverse-37310

    On ne sache pas qu’il faille incriminer un penseur pour ceux qui, sans son assentiment, se réclament de lui. Faut-il jeter Nietzsche au prétexte qu’Hitler posa près du buste du philosophe et que Rosenberg l’encensa dans son funeste Mythe du vingtième siècle ? Faut-il brûler Proudhon puisque que Charles Maurras l’a célébré ? Faut-il oublier Jaurès maintenant que le Front national lui rend hommage ? On se souvient de Camus, entendant à la parution de L’Homme révolté : « C’est dommage, votre livre a du succès à droite13 ! » Le texte de Lordon utilise les soutiens infamants que Michéa reçoit pour invalider sa pensée, mais le sort ne manque jamais de chérir l’ironie : Marine Le Pen a récemment déclaré que Lordon professe « exactement la même chose que le FN »… Faut-il mettre Lordon en quarantaine ? Nous ne le pensons pas. « La pensée en est arrivée à ce tel stade de misère que critiquer la gauche reviendrait fatalement à être de droite. […] La #gauche, quant à elle, se sentant visée et dérangée préfère ne pas voir plus loin et classer le tout dans un tiroir fermé à double-tour avec inscrit réactionnaire, ne pas lire », écrivirent des militants de la Fédération anarchiste, dans un article consacré à Michéa (les auteurs prenant par ailleurs leur distance avec, par exemple, son soutien à Chávez ou son manque de clarté quant à l’élimination — ou non — de l’appareil d’État).

  • Lorànt #Deutsch et #Maurras. Explication de texte. | Les historiens de garde
    http://www.leshistoriensdegarde.fr/lorant-deutsch-les-hommes-superieurs-explication-texte

    Alors qu’une nouvelle polémique enflamme la Toile à propos de Lorànt Deutsch et de son soutien, via une dédicace pour le moins équivoque, à l’Action française de Bordeaux, nous souhaitions proposer une analyse plus poussée des propos de l’acteur afin de montrer que sa proximité avec Charles Maurras ne se limite pas à des autographes. C’est en effet une partie de sa sémantique qu’il emprunte au penseur du nationalisme monarchiste.

    #histoire #roman_national

  • #Roms

    Dans la série « relai » via "la voix des Roms" et "Cécile Kovacshazy" sur Facebook.

    Nous sommes deux ans après, presque jour pour jour, de l’annonce d’une réunion interministérielle par N. Sarkozy, censée mettre en œuvre un plan de guerre contre la délinquance et les comportements de « certains parmi les gens du voyage et les Roms ». C’était le 21 juillet 2010, suite au meurtre de Luigi Duquenet, un jeune Gitan, par un gendarme. C’était aussi le moment où une certaine affaire Woerth – Bettencourt faisait des vagues. Le sujet des Rroms a beaucoup servi de fumigène dans cette ambiance hautement sensible pour le gouvernement d’alors.

    Deux ans après, le gouvernement a changé et l’actuel président a promis le changement. Pour maintenant. Tout est une question de définition des mots « changement » et « maintenant ». Car « maintenant », c’est toujours, et toujours, ça peut durer plus ou moins. Les récentes déclarations de M. Valls c’est presque maintenant, mais on a du mal à y voir quelque changement en ce qui concerne le traitement des Rroms. En effet, le ministre se dit obligé de poursuivre les expulsions des Rroms, au point même d’imiter non seulement les méthodes, mais aussi le vocabulaire de M. Hortefeux. M. Valls ne parle pas d’expulsions, mais de « démantèlements », un mot qui évoque plutôt des réseaux et qui n’avait pas été choisi au hasard par Hortefeux. D’ailleurs, faut-il le rappeler, à cette période là, M. Hortefeux avait repris la fameuse formule de Charles Maurras « la France n’est pas un terrain vague », pour justifier les « démantèlements des camps ». Heureusement, M. Valls ne va pas aussi loin.

    Pourtant, le candidat Hollande avait promis qu’il n’y aurait pas d’expulsion sans solutions de relogement. Exit déjà cet engagement, par le fait du ministre de l’intérieur ?

    Le candidat Hollande avait aussi promis que le nouveau gouvernement ouvrirait l’accès au travail aux ressortissants roumains et bulgares. Valls annonce déjà une couleur totalement différente, en déclarant « Je ne suis pas sûr qu’on règlera uniquement le problème par la question de l’accès au travail ». Est-on donc partis pour le maintien des mesures transitoires qui excluent de fait les Roumains et les Bulgares du droit au travail ?

    Alors oui, nous autres, Rroms, sommes inquiets… pour le gouvernement. Car, au fond, ni le communiqué de l’Elysée du 21 juillet 2010, ni l’état major de la guerre contre les tsiganes réuni une semaine plus tard à l’Elysée, ni le discours de Grenoble n’ont apporté de grands changements dans la vie des Rroms. Les expulsions se sont tout simplement poursuivies, baptisées désormais « démantèlements » par quelqu’un qui citait Maurras. Elles sont peut être devenues un peu plus intenses et violentes qu’auparavant, c’est tout. Le problème c’est que, à chaque fois qu’on parle de nous, qu’on nous montre de doigt, c’est surtout pour cacher d’autres problèmes qui ne nous concernent pas, du genre… Woerth, Bettencourt, Karachi…. Lesquels, cette fois-ci ???? Peut-être rien de très grave, juste une divergence passagère. Rappelez-vous : Claude Guéant, prédécesseur de M. Valls a déclaré suite à la nomination de ce dernier place Beauvau que, si c’était à lui de choisir, il aurait choisi … Manuel Valls !

    Courage, gouvernement Ayrault ! Vous pouvez vous en sortir ! Nous, on s’en sort depuis 700 ans envers et contre tout. C’est juste une question de valeurs à respecter, et ce n’est pas très compliqué.


    Association "La voix des Rroms"

  • Invitation au décryptage | Alain Accardo (Agone)
    http://blog.agone.org/post/2011/12/06/Invitation-au-d%C3%A9cryptage

    On a certainement remarqué à quel point les journalistes de tous les grands médias affectionnent les termes « décrypter » et « décryptage », désormais intégrés dans la langue de bois rédactionnelle au point que le commentaire le plus banal sur le sujet le plus rebattu est présenté comme un travail de « décryptage » de la réalité, ainsi qu’aiment à le répéter chaque jour les présentateurs de JT. (...) Source : Agone

  • « La gueuse », chant de haine des Camelots du roi (L’histgeobox)
    http://lhistgeobox.blogspot.com/2011/11/251-yvonneck-la-gueuse.html?spref=tw

    L’installation progressive et difficile de la IIIe République s’accompagne de très nombreuses critiques. Aussi, de 1870 à 1914, le régime traverse et surmonte de très graves crises politiques dont tentent de tirer parti ses adversaires. Parmi les principaux contempteurs de la République se trouve l’Action française (AF). Ce mouvement est fondé en pleine Affaire Dreyfus (1898) par Maurice Pujo et Henri Vaugeois, deux jeunes patriotes antidreyfusards. La grande figure du mouvement, Charles Maurras, les convainc rapidement de la nécessité d’une restauration monarchique. L’Action française, la revue du mouvement créée en juillet 1899, se transforme en quotidien à partir de mars 1908 et contribue à diffuser le « nationalisme intégral » théorisé par Maurras. Ce dernier puise aux sources de la contre-révolution royaliste et fait de l’AF un parti de combat. Profondément antimoderne, nostalgique d’un âge d’or fondé sur le respect des rites et traditions d’une société organique détruite par la Révolution française, l’AF fait du catholicisme le garant de l’ordre, de l’autorité et des hiérarchies. (...) Source : L’histgeobox