person:charles reeve


  • L’Échaudée s’intéresse dans ce numéro…
    Aux révoltes intenses et communicatives qui emplissent les rues (Amaredine Mudejar) – À l’auto-organisation dans les luttes sociales (autour du livre de Charles Reeve, Le Socialisme sauvage, paru chez l’Échappée) – Aux soubresauts politiques en Arménie (avec Jean-Luc et Varduhi Sahagian) – À la littérature populaire où l’étrange étrangeté côtoie les tentations multiples (Alain Joubert).
    Le grand livre des maudits écrits est augmenté des écrits de Manuel Anceau, Julien Bal, Alfred Jarry et de Claude Guillon.

    Le cabinet des curiosités imagées s’étoffe avec Cornelia Eichhorn, Balthazar Kaplan, Lacassinière, Eve Mairot, LL de Mars, Benjamin Monti, et Barthélémy Schwartz.
    https://abiratoeditions.wordpress.com/2018/12/21/lechaudee-n8-est-sortie-decembre-2018
    https://lignesdeforce.wordpress.com/2018/12/22/lechaudee-n-8-parait-et-toujours-de-vrais-morceaux-de-claud
    #Ab_irato_éditions #léchaudée

  • Le Socialisme sauvage : un livre de Charles Reeve en débat à la Gryffe, samedi 28 avril
    https://rebellyon.info/Le-Socialisme-sauvage-un-livre-de-Charles-19064

    Rencontre/débat à la Gryffe autour de « Le socialisme sauvage. Essai sur l’auto-organisation et la démocratie directe dans les luttes de 1789 à nos jours » en présence de l’auteur Charles Reeve. Samedi 28 avril à 15 h.

    #Infos_locales

    / #Éducation_-_partage_des_savoirs, #Mémoire, Une

  • Le socialisme sauvage | Vive la sociale
    http://vivelasociale.org/les-emissions-recentes/101-le-socialisme-sauvage

    Quel est le sens que donne Charles Reeve au terme de « socialisme sauvage » qui sert de titre à son livre ? Remonter le fil du temps depuis la Révolution française jusqu’à la révolution portugaise de 1974 en passant par la Commune, les soviets russes de 1905, les conseils ouvriers allemands de 1918 et les collectivités espagnoles de 1936 permet à l’auteur de montrer ce qui lie ces événements historiques avec les idées qui ont animé les mouvements des places de ces dernières années, depuis le 15-M en Espagne, les Occupy aux Etats-Unis, jusqu’à Nuit debout en France. Durée : 1h23. Source : Fréquence Paris Plurielle

    http://vivelasociale.org/images/emission-radio-vive-la-sociale/2018/18-02-15-vls-socialisme-sauvage-2.mp3

  • http://www.hobo-diffusion.com/catalogue/1646/l-echaudee-n-7


    L’échaudée n°7 bientôt dans votre boîte à lettre

    Au sommaire : Entretien avec Nadine et Thierry Ribault sur Fukushima – Entretien avec Chantal Montellier auteure de Schelter Market – L’affaire Judith Forest avec les éditions belges La 5e Couche – Claude Guillon et ses « petits métiers » – Emidio Santana, figure majeure de l’anarchisme portugais, présenté par Alfredo Fernandes – Un portrait du peintre espagnol surréaliste engagé Eugenio Granell par Charles Reeve – textes de Julien Bal, Manuel Anceau, Christine Delcourt – Fragments, bande dessinée de Jérôme LeGlatin – Portrait de Martin Nadaud par Yves Labbé – ainsi que les dessins, bandes dessinées et images d’Anne Van der Linden, Stéphane Goarnisson et Barthélémy Schwartz…et

    @l_l_de_mars
    Si vous n’êtes pas abonné.e c’est par ici :
    http://www.makassar-diffusion.com
    https://abiratoeditions.wordpress.com
    ou chez Hobo-diffusion
    #échaudée #Ab_irato #revue

  • Variations sur la critique du nucléaire « Les Amis de Némésis
    http://www.lesamisdenemesis.com/?p=1515#fn-1515-2

    Pour ce site, l’année 2016 commencera par une publication muséographique.

    Dans la nuit du 25 au 26 avril 1986, le cœur du réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl s’était mis à fondre, causant une catastrophe de dimension mondiale.

    En septembre de la même année, le manuscrit du livre Tchernobyl, anatomie d’un nuage était achevé, un texte dont Guy Debord écrivit :

    « J‘ai lu ton manuscrit en un jour, aussitôt que je l’ai reçu, au tout début d’octobre, et je l’ai renvoyé dès le lendemain à Floriana, en lui conseillant de le publier au plus vite. Je lui ai envoyé cinq ou six observations à te transmettre, mais qui ne concernent que des vétilles. Vu le sujet, et l’urgence, je crois que tu ne dois même pas perdre de temps pour resserrer, stylistiquement, de peut-être deux ou trois pages sur l’ensemble ; ce qui donnerait ici ou là un peu plus de force. Mais tu as très bien dit qu’il ne peut y avoir un style approprié quand il s’agit de parler de telles choses. Dont la force plus grande sort de ces pages, hélas, d’une manière terrifiante. C’est le premier texte typographique qui ne devrait pas être évalué en cicéros, en points, en signes ; mais en becquerels !

    Je ne vois aucune incompatibilité avec le texte de Semprun, qui est très brillant littérairement, mais qui parle d’une expérience malheureusement dépassée ; et qui aussi va beaucoup moins loin dans la théorisation de la perversion complète de toute l’ancienne méthodologie scientifique ; renversement qui clôt une période d’environ 500 ans (dont tout le monde, bien sûr, est plus ou moins imprégné pour longtemps encore). Il me paraît au contraire qu’il est bon que les Éditions Lebovici publient ces deux livres, faute d’en avoir trois. Ces Éditions, au moment malheureux où nous nous trouvons, apparaissent en somme comme le seul pôle de résistance générale au mensonge dominant. Il est nécessaire que la vérité profonde de l’énergie nucléaire y soit bien exposée » (lettre à l’auteur du 26 octobre 1986).

    Bien que publié avec un certain retard (en avril 1987), le livre fut néanmoins, sur un plan chronologique, la première publication consacrée à la catastrophe de Tchernobyl.

    Les recensements et réactions dans la presse furent peu nombreux. La Nouvelle Alternative, revue publiée de 1986 à 2007 et centrée sur l’Europe de l’Est, lui consacra notamment un article dans son numéro 7 de septembre 1987, de même que la revue Politique étrangère, en avril 1988.

    Un groupe de réflexion réuni autour de Charles Reeve (Jorge Valadas), publiant à cette époque une revue confidentielle nommée Les cahiers du doute, écrivit un article assez détaillé sur le livre, méritant une réponse de l’auteur. C’est cette réponse, intitulée Variations sur la critique du nucléaire et communiquée à l’époque aux Cahiers du doute, que nous présentons dans sa version originale, et qui peut figurer comme prolongement de la réflexion entamée dans le livre. Quant à l’article des Cahiers du doute, malheureusement nous n’en disposons plus, mais nous sommes bien sûr prêts à le mettre en ligne également, si quelqu’un en possédait toujours un exemplaire.

    http://www.lesamisdenemesis.com/wp-content/uploads/2016/01/Variations-sur-la-critique-du-nucl%C3%A9aire.pdf

  • Bosnie : une autre recette
    http://www.article11.info/?Bosnie-une-autre-recette

    Alors que le pire des scénarios se met aujourd’hui en place en Ukraine, les échos du mouvement social commencé en Bosnie-Herzégovine au début du mois de février peinent toujours à se faire entendre. Il y a partout beaucoup d’enseignements à en tirer, estime Charles Reeves. Voire même : une grande bouffée d’espoir. (...) Source : Article11

  • L’imposture zapatiste au Chiapas
    http://zones-subversives.over-blog.com/2014/03/l-imposture-zapatiste-au-chiapas.html

    Les organisations gauchistes et maoïstes du Mexique décident de s’implanter dans les zones rurales durant les années 1970. Ses bureaucrates masquent leur autoritarisme derrière une mascarade de démocratie participative. « Le projet classique d’encadrement des populations par une organisation d’avant-garde autoritaire était masqué par un discours démagogique de démocratie de base », observent Sylvie Deneuve et Charles Reeve. Marcos et l’EZLN apparaissent comme les héritiers de cette implantation maoïste en milieu rural. Ils adoptent les mêmes pratiques, avec des assemblées qui permettent de protéger le pouvoir des chefs. Pour s’implanter, l’organisation néo-zapatiste s’appuie sur le communautarisme indigène. Mais cette implantation dans les zones rurales du Chiapas débouche vers une marginalisation par rapport au reste de la population mexicaine.

    #Mexique #Chiapas

    • Article totalement farfelu basé intégralement sur un commentaire de Sylvie Deneuve et Charles Reeve datant de… 1996 !

      Et donc ne prenant aucunement en compte tous les changements qui se sont opérés dans les années 2000, puis 2010. Avec en plus une rêverie sur la prolétarisation qui serait la seule manière de déclencher des changements émancipateurs.

      Il ne s’inscrit pas dans la perspective d’une rupture avec le capitalisme.

      Z’ont dû oublié tous les écrits théoriques + les mises en place réelles, qui ont été tentés depuis 18 ans. Normal s’ils se sont arrêtés en 1996.

      Le développement de la condition de prolétaire permet au contraire de faire éclater les communautés pour déclencher des révoltes véritablement émancipatrices.

      Sans commentaire.

      Les organisations avant-gardistes ne remettent pas en cause cet attachement à la petite propriété et privilégient un combat réformiste.

      Comme bien résumé dans l’article récent de @cqfd, ils ont tenté un réformisme au tout début, dans les années 90. Puis se sont pris une claque. Et ont complètement changé de tactique et de manière de faire pour modifier leur vie quotidienne « ici et maintenant », sans attendre de changement de l’état. Encore une fois, ce ne sont que commentaires datés ne reflétant pas toutes les évolutions des 20 (ou au moins des 15) dernières années.

      Marcos et l’EZLN apparaissent comme les héritiers de cette implantation maoïste en milieu rural. Ils adoptent les mêmes pratiques, avec des assemblées qui permettent de protéger le pouvoir des chefs.

      Z’ont encore raté l’apparition (post-96 huhu) des conseils de bons gouvernements, et de toutes les assemblées autonomes qui maillent le territoire. Et le fait que tou⋅te⋅s les représentant⋅e⋅s élu⋅e⋅s sont révocables à tout moment.

      L’EZLN demeure une organisation bureaucratique, avec la seule parole du chef Marcos qui peut s’exprimer.

      Aucun rapport avec la réalité théorique et pratique qu’on a tou⋅te⋅s pu lire ou voir toutes ces dernières années. Ça fait même longtemps que Marcos n’est plus préposé qu’à écrire des histoires marrantes sur internet. Ce n’est pas lui qui décide, qui a un pouvoir coercitif, ou qui gère la vie des gens.

      Le discours de l’EZLN repose sur la séparation maoïste entre l’armée de libération et les masses populaires.

      Au début peut-être. Ce n’est plus le cas depuis longtemps.

      L’organisation du travail reste la même et les militants à la tête des occupations se comportent comme des employeurs. Les circuits de commercialisation restent les mêmes.

      Ça aurait été bien de s’inscrire à la Petite École en 2013/2014 pour pouvoir affirmer un truc comme ça basé sur l’état actuel du fonctionnement des communautés.

      Sans compter que dans le dernier chapitre ils écrivent (plusieurs fois) « Marc George » au lieu de « Marc Geoffroy » ! Haha Marc George quoi ! Ça m’a limite fait flipper.

      Non mais sérieux, ce sont des lycéens qui tiennent ce site ?

      cc @la_voie_du :)

    • Excellente réponse de RastaPopoulos, que “la voie du jaguar” salue ici. Il est possible d’ajouter que déjà en 1996 Reeve, Geoffroy et Deneuve n’étaient pas allés voir dans les communautés zapatistes et dictaient leur condamnation du haut de leur prétention théorique et de comptes à régler en France ou en Allemagne. Les zapatistes – dont ils n’avaient rien à battre – n’étaient qu’un prétexte. Leur brochure n’a pas été rééditée par la suite et le trio, dont les accusations ont été démenties par l’histoire, s’est bien gardé de revenir sur cette question. Leur mince brochure, retrouvée et résumée aujourd’hui par ce blog autoproclamé subversif, a cependant joué un rôle diffamatoire non négligeable dans les années 1997 à 1999, alors que l’EZLN et les communautés zapatistes subissaient des attaques militaires et paramilitaires menées par l’État mexicain sous l’appellation de “guerre de basse intensité”. Cette guerre s’accompagnait d’un pendant médiatique, œuvre de journalistes comme Bertrand de la Grange et Maite Rico. Tout ce petit monde a rejoint les vide-ordures de l’histoire, l’EZLN continue son chemin.

    • Désolé pour cette réponse un peu tardive, je n’avais pas trop le temps de réagir tout de suite.
      En ce qui nous concerne, on n’a pas vraiment de position claire et unanime sur ce qui se passe au Chiapas. Et évidemment, on n’y est pas allés non plus (les vols, ça coûte cher...). Il me semble pourtant que c’est un argument un peu faible pour critiquer le texte, puisqu’il n’y a par exemple bas besoin d’aller en Corée du Nord pour pouvoir dire que ce n’est pas ça, le communisme. Il ne s’agit évidemment pas de comparer l’EZLN au régime nord-coréen, mais pour dire vendre du café bio et équitable, ça a beau être sympa, ça n’a rien de communiste, le café bio étant tout autant une marchandise que les bananes de Chiquita.
      L’aspect intéressant du texte posté est à mon avis justement son analyse de classe. Il me semble tout à fait pertinent de dire que ce mouvement est un mouvement de paysans qui refusent leur prolétarisation. Étant donné que même un bon nombre de prolétaires ne veulent pas l’être, on peut tout à fait comprendre qu’ils ne veuillent pas le devenir. Je suis aussi d’accord que le supposé « caractère émancipateur garanti » des luttes prolétariennes relève de la mythologie marxiste.
      Je trouve toutefois que le texte met le doigt sur quelques problèmes bien réels du discours zapatiste. Les critiques de la glorification des sociétés indigènes, de cette sorte de « nationalisme d’en-bas » et de l’absence de toute analyse de classe me semblent tout à fait pertinentes. En ce qui concerne les mécanismes de prises de décision dans les zones autonomes, j’avoue en revanche que je ne sais pas du tout comment ça se passe sur le terrain et que je manque définitivement de sources fiables (et les communiqués de l’EZLN n’en sont pas une à mon avis) pour avancer un jugement là-dessus.

    • Il se trouve que Reeve a pas mal voyagé, y compris au Mexique (Exotisme s’abstenir : récits d’un voyage en Amérique latine, 1983-1984 ou Voyageurs au bord d’une Amérique en crise : notes sur l’Amérique d’aujourd’hui par deux libertaires, 1992), et il considérait sans doute en savoir assez sur la question sans avoir besoin d’y retourner. De fait, ce qui se passait réellement au Chiapas dans les années 1980 a totalement échappé à sa sagacité. Il a donc jugé de haut à travers la grille de la manipulation par de vilains marxistes-léninistes, ne pouvant imaginer un processus d’auto-organisation des communautés. Le fait de n’être pas retourné là-bas montre juste que ce mouvement ne l’intéressait que pour montrer qu’il n’était pas dupe et qu’il n’y avait rien de nouveau. Cependant, une première mouture de cette brochure a été légèrement modifiée après la parution de Tendre venin, correspondance de voyage au Chiapas et au Guerrero en 1995, de Nicolas Arraitz (voir cette chronique de Michèle Bernstein : http://www.liberation.fr/livres/1995/12/21/la-chronique-de-michele-bernstein-le-retour-de-znicolas-arraitz-tendre-ve).

      Quoi qu’il en soit, le commentaire qui précède, assez surprenant venant d’un éditeur (même pauvre et ne pouvant se payer des voyages, il reste la possibilité de lire), ne répond en rien à ce qu’écrit RastaPopoulos. Ressortir dix-huit ans plus tard un résumé succinct d’une mince brochure polémique écrite sans réelle information et indisponible aujourd’hui, alors qu’il s’est passé une longue et turbulente histoire, que le mouvement zapatiste ne cesse d’évoluer et d’approfondir sa voie vers l’autogouvernement, révèle simplement des intentions polémiques et l’habituel petit jeu du « plus radical », du « plus subversif », etc. Tout cela est marécageux et nauséabond, pour en sortir penchez-vous sur les Adieux au capitalisme (La Découverte, « L’horizon des possibles », 2014), de Jérôme Baschet – qui vit depuis quinze ans la moitié de l’année au Chiapas.

    • c’est impressionnant de voir la source de ce machin qui a encore trainé l’année dernière avec une émission entièrement basée là dessus. je revenais juste de 6 mois au Mexique, la plupart du temps au Chiapas, et ça m’avait donné envie de hurler tant c’est caricatural et mensonger par omission. Il y a critique, nécessaire et même féconde, et il y a ... ignorance, qui rend toute critique inaudible.

  • Démystifier Euromaidan – Révoltes et héritage du socialisme réel
    http://www.article11.info/?Demystifier-Euromaidan-Revoltes-et

    Le courage et la ténacité des gens qui ont tenu les barricades de Maïdan, jusqu’à l’emporter, ne laissent pas d’impressionner. Et ils donnent très envie de croire qu’un vent de liberté s’est levé, porteur de vraies promesses de transformation sociale. C’est là que le bat blesse, explique l’ami Charles Reeve : derrière le soulèvement, la réaction. Source : Article11

  • Paul Mattick
    http://www.sonsenluttes.net/spip.php?article693

    Echange avec Charles Reeve et Laure Batier, qui ont contribué à faire paraître le livre d’entretien La révolution fut une belle aventure (éd. L’échappée) qui retrace la vie de Paul Mattick, militant ayant participé à la révolution allemande puis aux mouvements radicaux américains d’avant-guerre et devenu plus tard un théoricien marxiste. Durée : 1h30. Source : Fréquence Paris Plurielle via Sons en luttes

  • À propos des fausses accusations contre Marinus van der Lubbe, le jeune incendiaire du Reichstag — Prétexte, sous-texte et contexte de l’argumentaire homophobe de ses accusateurs staliniens
    http://www.archyves.net/html/Blog/?p=4174

    Il y a bientôt dix ans l’ami Charles Reeves et moi faisions paraître aux éditions Verticales les Carnets de route de l’incendiaire du Reichstag, qui regroupaient pour la première fois l’ensemble des écrits (carnets de voyage, tracts, correspondances et procès-verbal d’interrogatoire) d’un certain Marinus van der Lubbe, Hollandais de 24 ans arrêté à l’intérieur du Reichstag en flammes, au soir du 27 février 1933. Aussitôt présenté par les nazis comme le comparse d’un coup de force communiste, il n’allait (...)

  • Le cauchemar éveillé du peuple portugais | Charles Reeve (Article11)
    http://www.article11.info/?Le-cauchemar-eveille-du-peuple

    « Dans mon pays, les gens sont totalement disposés à se sacrifier et à travailler plus afin que le programme d’ajustement soit un succès ». Ainsi parla Vitor Gaspar, ministre des finances du Portugal, en avril dernier. Une sortie inique mais qui avait le mérite de la franchise : dans un pays socialement ravagé par les politiques de rigueur, les « sacrifices » se multiplient sans réelle contestation populaire. Jusqu’ici. (...) Source : Article11

  • Boots Riley raconte Occupy Oakland | Charles Reeve (Article11)
    http://www.article11.info/?Boots-Riley-raconte-Occupy-Oakland

    Au micro, Boots Riley a de la gueule : coupe afro, flow funky, paroles rentre-dedans. Il aurait pu en rester là, faire prospérer sa petite entreprise rap, dans la droite ligne de son premier groupe The Coup. Mais non : Boots Riley vit à Oakland, et il ne pouvait rester insensible aux événements qui secouent la ville. D’abord sceptique, il a rejoint la lutte d’Occupy. Récit. (...) Source : Article11

  • Article11 - Boots Riley raconte Occupy Oakland - Charles Reeve
    http://www.article11.info/?Boots-Riley-raconte-Occupy-Oakland

    J’ai rencontré le rappeur1 Boots Riley dans un café de Vitry-sur-Seine, le dimanche 12 février ; il était à Paris pour participer au festival « Sons d’hiver ». Boots s’est beaucoup impliqué dans le mouvement « Occupy Oakland », qui agite sa ville natale depuis octobre 20112.

    Nous avons parlé pendant une heure de son expérience dans ce mouvement — comment cela a commencé et comment il s’y est engagé. Il a aussi émis certaines critiques, ainsi que des doutes et idées sur l’état actuel du mouvement, sur ses aspects positifs et ses perspectives3.

    Depuis cette rencontre, la situation a évolué au sein du mouvement Occupy. Un débat intense traverse les groupes locaux qui s’en réclament Tout d’abord sur la question de la violence et des tactiques plus offensives de noyaux assimilés aux dits « Black Blocs »4. Sur la côte Ouest surtout, la discussion porte également sur les liens entre les activistes d’Occupy et les organisations syndicales – en particulier le syndicat des dockers, ILWU.

    Après le succès du blocage des ports à l’initiative d’Occupy, la direction de ce syndicat a en effet signé un accord avec le patronat qui garantit la paix sociale dans les ports (notamment dans le nouveau grand terminal de Longview) pour les années à venir. Si des membres d’Occupy y voient une « victoire », d’autres soulignent que la stratégie syndicale cherche surtout à garder le contrôle des travailleurs sans s’occuper de la vaste masse de précaires (majoritairement des immigrés) qui travaillent dans les ports, et qui avaient soutenu l’action de blocage. Les optimistes y verront au moins la preuve que l’existence de ce nouveau mouvement a obligé les directions syndicales à se repositionner sous la pression d’une action directe de la base.

  • Occupy, cette agaçante interruption du « business as usual » | Charles Reeve (Article11)
    http://www.article11.info/?Occupy-cette-agacante-interruption#pagination_page

    Le mouvement Occupy est né en dehors de la vie politique traditionnelle, dominée par les querelles entre les deux partis qui se partagent le pouvoir et qui sont perçus comme des créatures de Wall Street. Cette évidence conforte l’idée largement répandue que la finance domine la politique. Certes, la majorité des protestataires semble défendre la nécessité d’un capitalisme régulé et va jusqu’à accepter la notion d’un « profit juste », « raisonnable ». Néanmoins, ces positions ne se concrétisent pas dans une revendication réformiste adressée à la classe politique. Les participants à Occupy sont en effet intimement convaincus que les politiciens et l’État ne voudront, ou ne pourront pas, accéder à une telle requête. (...) Source : Article11

  • #Occupy, cette agaçante interruption du « business as usual »
    http://www.article11.info/?Occupy-cette-agacante-interruption

    Les révoltes du printemps arabe ont fait tomber des gouvernements autocratiques, remplacés dans la foulée par des régimes de démocratie parlementaire, dans lesquels les classes dirigeantes ont pu préserver leur pouvoir — confirmant, une fois de plus, la nature commune de ces deux formes de gouvernement des pauvres. Le mouvement des Indignés, lui, propose une critique des systèmes représentatifs. Et cette critique est maintenant reprise et développée, outre-Atlantique, par le mouvement Occupy. Que ces questions soient posées dans la société constituant la clé de voûte du système capitaliste est en soi d’une grande importance.