person:charlie hebdo

    • " La forme, c’est le fond qui remonte à la surface. " Victor Hugo

      Dans son livre « Les intellectuels faussaires, le triomphe médiatique des experts en mensonge », Pascal Boniface épingle Caroline Fourest qu’il affuble du titre de « serial-menteuse » : « Au tribunal de Fourest, l’acte d’accusation tient lieu de preuve. La vigueur de l’accusation est inversement proportionnelle à la rigueur de la démonstration. »
      Dans le chapitre qui lui est consacré Pascal Boniface écrit notamment :

      La grande force de Caroline Fourest est d’enfourcher des chevaux de bataille largement majoritaires dans l’opinion et plus encore parmi les élites médiatiques. Qui oserait se déclarer contre la laïcité, contre l’égalité hommes et femmes, pour la répression des minorités sexuelles ou en faveur de l’antisémitisme ? Ce qui pose problème, ce n’est pas que Caroline Fourest défend, c’est la façon dont elle le fait. Régulièrement, elle attribue à ses adversaires des positions, sans doute critiquables, mais qui ne sont pas les leurs, ou des faits répréhensibles.. inexistants.

      > Caroline Fourest, « sérial-menteuse » / Atlantico http://www.atlantico.fr/decryptage/caroline-fourest-tariq-ramadan-frere-tariq-bernard-henri-levy-149309.html

      > Entretien avec Pascal Boniface https://blogs.mediapart.fr/daniel-salvatore-schiffer/blog/041011/entretien-avec-pascal-boniface-propos-des-intellectuels-f

      Un des ouvrages de la journaliste, « La Tentation obscurantiste », a reçu en 2003 le prix du livre politique de l’Assemblée nationale. A son propos, cinq universitaires spécialisés dans l’étude de l’islam moderne et/ou de la laïcité, ont publié une tribune dans Le Monde," Les Lauriers de l’obscurantisme".

      Bruno Etienne, Franck Fregosi, Vincent Geisser, Raphaël Liogier et Jean Baubérot tenaient à mettre en garde l’opinion publique" contre « l’obscurantisme » de Fourest, contre sa « haine viscérale de la connaissance scientifique », contre son « trafic des émotions et des peurs » et contre son usage des « raccourcis ».

      La « méthode » (éminemment non scientifique) de sélection de la « vérité » consiste à prendre pour pertinent un discours caricatural, inquisitorial, pamphlétaire, truffé de préjugés, accessoirement d’erreur, et essentiellement destiné à dénoncé les « autres » : musulmans, islamologues refusant de se soumettre au sens commun, journalistes, hommes politiques, militants antiracistes, laïques pragmatiques.

      Bien moins que la paix sociale, cette désignation de l’autre ( et accessoirement de « sa » religion) permet d’éviter d’assumer ses propres turpitudes, ses propres préjugés. Elle permet d’éluder la question des alliances surprenantes entre les héros ’ hérauts) d’un républicanisme forcené et les nostalgiques d’une France éternellement monoconfessionnelle et mono-ethnique. Elle permet d’exploiter tranquillement, et avec la bonne conscience de la morale pseudo-universaliste le vieux fond de commerce de la peur de l’autre.

      > Les Lauriers de l’obscurantisme http://www.lemonde.fr/idees/article/2006/04/17/les-lauriers-de-l-obscurantisme_762492_3232.html

      En septembre 2015, Julien Salingue publie un article « Les coupables amitiés de Caroline Fourest (par Caroline Fourest) » qui fait le point sur la méthode et les obsessions de la « journaliste spécialisée dans l’à-peu-prisme. »

      (...) Dernier exemple en date, une attaque au vitriol contre le vainqueur des primaires du Labour britannique, Jeremy Corbyn, accusé (entre autres) de complaisance à l’égard de l’intégrisme et de l’antisémitisme.

      Une méthode éprouvée, dont le principal ressort est de déformer un peu, beaucoup, voire passionnément, la réalité, pour alimenter un propos à charge contre les cibles préférées de Caroline Fourest : les « islamistes ». Mais aussi les amis des « islamistes », les amis de leurs amis et, par extension, tous ceux qui connaissent quelqu’un dont le voisin a un jour partagé une banquette de métro avec la sœur d’un individu signataire par le passé d’une pétition également signée par un écrivain dont un article a été publié sur un site internet relayant ar ailleurs des articles révisionnistes.

      Pour rendre hommage à la journaliste et à ses méthodes de travail, nous avons décidé d’utiliser les mêmes procédés afin de révéler la face cachée de Caroline Fourest, à la manière de Caroline Fourest.

      > Le Blog de Julien Salingue http://resisteralairdutemps.blogspot.fr/2015/09/les-coupables-amities-de-caroline.html

      Saïd Bouamama, sociologue, et Pierre Tevanian, philosophe, pris à partie par Caroline Fourest après l’annulation d’un débat, en 2012 à la Fête de l’Humanité, publièrent un article « Caroline Fourest, l’incendiaire qui crie au feu ! » où sont mis en relief quelques procédés de la journaliste.

      Caroline Fourest est coutumière de ce type de campagnes, obéissant toujours au même schéma narratif (violence, agression, menaces, intégristes, escorte policière), contre des gens qui n’ont eu le tort que de la critiquer ou, au pire, de la chahuter. Il faudrait un jour que des journalistes d’investigation reviennent sur l’hallucinante campagne qu’elle avait lancée en 2004 contre l’Institut du monde arabe, suite à un débat tout à fait calme et policé (dont doit bien exister un enregistrement), et qui avait amené l’IMA à publier un démenti officiel. Un exemple plus récent est la manière dont un chahut tout à fait bon enfant (dont un enregistrement filmé existe sur youtube) a été transformé, par les soins de Caroline Fourest, en agression islamiste.

      > L’incendiaire qui crie au feu - Mediapart https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/180912/caroline-fourest-lincendiaire-qui-crie-au-feu

      Pour d’autres réjouissances : Caroline et l’inhumé malgré lui (2008), Caroline et l’agression des femmes voilés (2013), Caroline et l’arrachage des yeux (2014), Caroline entend des voix à Charlie Hebdo, Caroline et sa nouvelle croisade en Tunisie... voir :
      http://zec.hautetfort.com/archive/2015/01/11/caroline-fourest-clerc-obscur.html

      #Caroline_Fourest #serail_menteuse #clerc_obscur #obscurantisme "morale_pseudo-universaliste #Pascal_Boniface #Julien_Salingue #Saïd_Bouamama #Pierre_Tevanian #Bruno_Etienne #Franck_regosi, #Vincent_Geisser #Raphaël_Liogier Jean_Baubérot

  • Mais qu’est-ce qu’on va faire de Jean-Jacques Urvoas ?
    http://cqfd-journal.org/Mais-qu-est-ce-qu-on-va-faire-de-1589

    Pour mémoire :

    Député quimpérois, Urvoas, les grandes oreilles du PS, résume à lui seul l’art de la politique sécuritaire du Parti socialiste. Plus fin qu’un Alain Bauer, ami personnel de Manuel Valls, mais trop bourrin. Lui, c’est tout en contrôle. Pendant la guerre d’Algérie, le mec aurait réclamé la présence d’un médecin pendant les interrogatoires. Aujourd’hui, il est l’architecte de la loi sur le renseignement. Président de la Commission des lois, il planchait déjà sur le dossier quand les massacres de Charlie Hebdo et de l’hyper Cacher accélérèrent son agenda. Le principe est simple  : légalisation des poses de micros et de balises de géolocalisation ; surveillance des communications informatiques, notamment des réseaux sociaux ; collecte indifférenciée de données grâce aux « IMSI catchers », sortes d’antennes-relais qui surveillent les ondes.

  • Etat d’urgence : le Conseil d’Etat suspend pour la première fois une assignation à résidence
    http://rebellyon.info/Etat-d-urgence-le-Conseil-d-Etat-suspend

    Le juge des référés du Conseil d’Etat a estimé, vendredi 22 janvier, que l’assignation qui visait depuis le 15 novembre un homme accusé à tort d’avoir fait des repérages autour du domicile d’un membre de l’équipe de Charlie Hebdo était illégale. L’Etat est condamné à lui verser 1 500 euros. L’assignation (...) — Brèves, Répression - prisons, LeMonde

  • Thomas Deltombe : « L’islamophobie, un instrument de pouvoir qui permet de reformuler le #Racisme d’antan »
    http://contre-attaques.org/l-oeil-de/article/thomas

    Interview de Thomas Deltombe, journaliste et essayiste, qui pose son regard sur l’islamophobie des quarante dernières années. L’année 2015, ses deux attentats terroristes et l’islamophobie galopante marquent-ils une rupture dans le paysage historique Français en matière d’islamophobie. Thomas Deltombe y répond. Extrait. Après les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher en janvier 2015, le nombre d’actes islamophobes en France s’est sensiblement accru. Dans ce pays où vivent quelque cinq (...)

    #L'œil_de_Contre-Attaques

    / #Ailleurs_sur_le_Web, #carousel, #Islam, Racisme

    "http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/deltombe-l-islamophobie-un-instrument-de-pouvoir-qui-permet-de-reform"

  • New Charlie Hebdo cartoon suggests dead three-year-old refugee Aylan Kurdi would have become sexual attacker | smh.com.au
    http://m.smh.com.au/world/new-charlie-hebdo-cartoon-suggests-dead-threeyearold-refugee-aylan-kurdi-w

    In hindsight, the death of Aylan Kurdi, a three-year-old Syrian refugee who washed up on a Turkish shore after his family tried to escape to a new life, may mark the high point in European public sympathy for refugees. The widespread reports that refugees and migrants were involved in mass sexual assaults in Cologne and other European cities on New Year’s Eve could well be its nadir.

    Now French satirical newspaper Charlie Hebdo has attempted to combine the two moments, with an image that suggests if Kurdi had survived his journey to Europe he would have become an “groper in Germany.”

    The image was drawn by Laurent Sourisseau, also known as “Riss,” a long-time contributor to the newspaper and its current publishing director. Sourisseau was present when the publication’s offices were attacked by extremists in January. That attack left twelve people dead; Sourisseau himself was shot in the shoulder.

    While some recent comments from Sourisseau suggest he is pushing a less combative agenda for the magazine - moving away from images of the Islamic prophet Muhammad, for example - the new image of Kurdi shows that Charlie Hebdo is not afraid to cause outrage. Unsurprisingly, many have been outraged by the latest image of Kurdi.

  • Le blocage sur le Pont de Cheviré est maintenu par le collectif COPAIN 44
    Par Olivier Couvreur - Publié le 09/01/2016 | 18:13
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes/le-blocage-sur-le-pont-de-chevire-est-maintenu-par-le-c

    Un point presse était organisé à 18h par le collectif COPAIN 44, qui avait décidé de ne pas respecter l’ordre de dispersion à 15h30. Après avoir souligné la belle mobilisation de ce samedi 9 janvier 2016, le collectif a déclaré que « Les tracteurs resteront sur le pont de Cheviré jusqu’à obtenir une réponse de François Hollande ». 70 à 80 tracteurs sont toujours sur place sur le Pont de Cheviré qui reste fermé jusqu’à demain, dimanche. Le blocage est maintenu.

    >> Voici en intégralité le contenu du communiqué publié par le Collectif COPAIN 44 :

    « Nous sommes tous ici aujourd’hui sur le périphérique nantais pour demander à François hollande de faire arrêter impérativement la procédure de référé d’expulsion des habitants et paysans historiques. Nous demandons qu’il tienne ses promesses et garantisse qu’il n’y ait aucune expulsion juqu’à l’aboutissement des recours contre le projet d’aéroport.

    Malgré l’importance de la mobilisation spontané de plus de 20 000 opposants et de plus de 450 paysans en tracteur la question reste entière et sans réponse aujourd’hui à 16h30

    Nous paysans de COPAIN ne pouvons accepter l’expulsion de nos collègues de Notre Dame des Landes. Nous exigeons un engagement ferme. Nous restons donc sur le pont de cheviré. M.Hollande, nous vous attendons. »

    https://twitter.com/telenantesinfo/status/685871909326745601

    #NDDL

  • Attentat de Charlie Hebdo
    L’histoire secrète d’une répétition générale

    https://pbs.twimg.com/media/CYRPA_eUAAA_mWO.jpg:large
    https://twitter.com/JulienTexier/status/685759938120015872
    Le canard enchainé

    C’est la pièce manquante de l’énorme dossier d’instruction sur les attentats de janvier 2015. Un rapport de police qui n’apparaît nulle par dans les 52 toes. [...] Le rapport fantôme raconte une histoire qui conduit à se poser une nouvelle question : pourquoi les alarmes n’ont-elles pas fonctionné ?

    [...]

    C’est pour cette raison qu’Ingrid Brinsolaro, veuve du policier charge de la protection de Charb, qu’elle va porter plainte pour homicide involontaire ; Et pas contre X, mais contre trois services de l’État : la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), l’Unté de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat) et le Service de la protection (SDLP), auquel appartenaient son époux et Fish.

  • "Fatima moins bien notée que Marianne", un livre choc sur les rapports islam/école | Raphaël Liogier

    http://www.huffingtonpost.fr/raphael-liogier/fatima-moins-bien-notee-que-marianne-un-livre-choc-sur-les-rapports-d

    ISLAM - Un an après Charlie Hebdo et après que l’école de la république a été mise en question dans sa fonction politique de construction du vivre-ensemble, deux mois après les attentats de novembre, l’ouvrage Fatima moins bien notée que Marianne, écrit par François Durpaire et Béatrice Mabilon-Bonfils, tous deux chercheurs au laboratoire EMA de l’université de Cergy-Pontoise, arrive à point nommé pour comprendre les relations école/islam en France.

    Les deux auteurs en appelaient déjà à la fin de l’école traditionnelle un an avant. Ils se demandent aujourd’hui si l’école française ne fait pas preuve de racisme envers les musulmans, manifestant un racisme institutionnel, qui n’est pas à repérer dans l’attitude d’individus singuliers mais dans la logique qui conduit à désavantager systématiquement certaines catégories socio-culturelles, ici les musulmans. Non, le racisme anti-musulman n’est pas une invention de sociologue mais bien une réalité empiriquement repérable.

    Une école islamophobe ?

    Les événements dramatiques de janvier 2015 ont mis en agenda l’Ecole dans sa capacité à créer du lien social. Les réactions de certains élèves lors de la minute de silence en hommage aux victimes des attentats contre Charlie Hebdo ont questionné sur le degré d’adhésion à notre République. Les attaques du 13 novembre 2015 aussi interrogent sur le ressentiment de jeunes jihadistes qui ont fait leur scolarité au sein du système éducatif français. Depuis janvier, les discours proposant des solutions à l’emporte-pièce monopolisent les médias : blouses, uniformes, drapeau, « Marseillaise », sanctions et « cours » de morale laïque.

    Cette nostalgie collective d’une société de l’Ordre moral autour d’une école qui n’a jamais existé en dit long sur le processus d’amnésie, d’oublis sélectifs et de fantasmes. Il est donc plus que temps que les débats soient nourris par les sciences sociales. L’ouvrage propose une lecture atypique. Derrière le rejet et la peur de l’islam, se cache la peur de l’autre, de l’autre qui nous ressemble, de l’autre proche mais pensé comme différent. Il y a une certaine manière de penser la République qui en fait un monolithe, où l’indivisibilité du collectif doit nécessairement passer par l’invisibilité des individus. Cette conception a été largement portée par l’Ecole de la IIIe République. Sous couvert d’universalisme et de laïcité, une logique d’assimilation met au pas les différences portées par les jeunes issus de l’immigration. C’est toujours sous l’angle d’un problème posé par l’islam en France que l’on s’interroge, et non sous l’angle d’une incapacité de la république française à penser les mutations du vivre ensemble.

    Inverser les termes de la réflexion introduirait pourtant de nouvelles solutions car « L’école française n’est pas à la hauteur » quand il s’agit de transmettre les valeurs républicaines à l’école. Ainsi s’exprimait à l’Assemblée nationale la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Najat Vallaud-Belkacem elle-même le mercredi 14 janvier 2015 après les quelques 200 incidents dans les établissements scolaires faisant suite aux attentats contre « Charlie Hebdo ». Les auteurs la prennent aux mots.

    Fatima moins bien notée que Marianne pour un devoir équivalent, Issam et Kader plus punis que Mathieu pour un même comportement, des écoles publiques qui concentrent 90 % d’enfants musulmans quand d’autres n’en comptent aucun, des manuels scolaires qui réduisent l’islam à l’islamisme, une véritable éducation séparée qui s’organise malgré tous les appels à la mixité sociale et ethnique. Il ne s’agit pas là d’impressions jetées en pâture au débat polémique, mais du résultat d’enquêtes et de recherches scientifiques qu’aucun ouvrage jusque-là n’avait synthétisées. A la crise économique dans laquelle nous sommes plongés depuis le début des années 1980, s’est ajoutée au milieu des années 2000 une crise plus profonde des identités collectives. L’école en tant que système y participe plutôt que d’en déjouer les embûches.

    S’en sortir par une laïcité d’inclusion

    Quand discours et pratiques sont dissonants, comment ces jeunes, qui sont les enfants de notre république peuvent-ils s’y retrouver ? L’école créée pour fabriquer du Commun discrimine aujourd’hui par toute une série de mécanismes que décryptent les auteurs, en particulier en nourrissant l’imaginaire de la menace identitaire. La crise de Suez marque la fin, en 1956, de la toute puissance européenne qui a abouti à ce que je nomme le « complexe de Suez » : sentiment de déclin, délire de l’encerclement qui découle de cette perte de puissance. Au cœur de ce sentiment de déclin, l’islam est devenu la menace identitaire par excellence, la preuve qu’il y aurait une « guerre des civilisations » en cours. Sentiment de guerre alimenté par des discours politiques qui présentent cette religion comme une force antisociale. Alors que l’on s’attendrait à ce qu’ils soient déconstruits, François Durpaire et Béatrice Mabilon-Bonfils montrent que de tels discours de « guerres de civilisations » sont au contraire reproduits par notre école.

    Mais les deux auteurs n’en sont pas restés au simple constat. Ils proposent une « laïcité d’inclusion » capable de faire de l’école une arme puissante d’intégration, meilleur rempart contre les haines. Les appels à la morale laïque ne peuvent pas être de simples incantations ou le support d’une politique répressive qui scellerait l’échec de notre vocation à éduquer. Se dirige-t-on vers une laïcité policière, avec la possibilité d’inscrire sur un fichier les adolescents à surveiller ? Les auteurs en appellent à des solutions autres pour bâtir une laïcité bienveillante qui exigera de l’école de faire progresser tous les élèves, de n’en laisser aucun sur le bord du chemin ! Car, disent-ils, ce qu’il faut penser, ce n’est pas une école « avec » des cours de laïcité, mais bien une école « de » la laïcité.

  • L’école de la République est-elle islamophobe ?

    https://theconversation.com/lecole-de-la-republique-est-elle-islamophobe-52729

    Un an après les attentats contre Charlie Hebdo, on se doit de poser la question sans détour : l’école de la République est-elle islamophobe ?

    Bien sûr, les mots sont plombés et la terminologie contestée, mais il nous faut penser la fonction sociale et politique de l’école de la République. Les événements dramatiques de janvier 2015 ont mis en agenda l’école dans sa capacité à créer du lien social. Les réactions de certains élèves lors de la minute de silence en hommage aux victimes des attentats contre Charlie Hebdo ont questionné sur le degré d’adhésion à notre République. Les attaques du 13 novembre 2015 nous interrogent aussi sur le ressentiment de jeunes radicalisés qui ont fait leur scolarité au sein du système éducatif français.

    Depuis janvier 2015, les discours proposant des solutions à l’emporte-pièce monopolisent les médias : blouses, uniformes, drapeau, « Marseillaise », sanctions et « cours » de morale laïque.

    Cette nostalgie collective d’une société proprement réactionnaire autour d’une école qui n’a jamais existé en dit long sur le processus d’amnésie, d’oublis sélectifs et de fantasmes qui produit les sociétés et le lien social. Il est donc plus que temps que les débats soient nourris par les sciences sociales.
    Une terminologie constatée et pourtant ….

    Charb écrit dans sa « Lettre aux escrocs de l’islamophobie qui font le jeu des racistes » :

    Si on l’aborde d’un point de vue purement étymologique, l’islamophobie devrait désigner “la peur de l’islam”. Or les inventeurs, promoteurs et utilisateurs de ce terme l’emploient pour dénoncer la haine à l’égard des musulmans. Il est curieux que ce ne soit pas “musulmanophobie” et, plus largement, “racisme” qui l’aient emporté sur “islamophobie”, non ? (…) Alors, pour quelles raisons le terme “islamophobie” s’est-il imposé ? Par ignorance, par fainéantise, par erreur, pour certains, mais aussi parce que beaucoup de ceux qui militent contre l’islamophobie ne le font pas en réalité pour défendre les musulmans en tant qu’individus, mais pour défendre la religion du prophète Muhammad.

    Cette grille de lecture, très largement répandue, met de côté les travaux scientifiques contemporains qui montrent précisément que l’hostilité à l’encontre de l’islam et le rejet des musulmans sont intrinsèquement corrélés.

    Les discours négatifs visent à la fois l’islam et les musulmans réels ou supposés, qui sont souvent liés de manière indissociable dans les perceptions générales. Même si les mots peuvent être instrumentalisés, essentialisés, détournés : sous couvert de la question musulmane se cache la question ethnique autant que la question sociale.

    Comme l’écrivait Charb avec justesse, si les musulmans de France se convertissaient tous au catholicisme ou bien renonçaient à toute religion, cela n’en serait pas fini du racisme ou de la recherche de boucs émissaires. Des Français arabes, non musulmans, en font déjà l’expérience, lorsqu’ils sont à la recherche d’un logement ou d’un emploi….
    Rapports conflictuels à l’Islam

    Derrière le rejet et la peur de l’islam, se cache la peur de l’autre, de l’autre qui nous ressemble, de l’autre proche, mais pensé comme différent. Il y a une certaine manière de penser la République qui en fait un monolithe, où l’indivisibilité du collectif doit nécessairement passer par l’invisibilité des individus. Cette conception a été largement portée par l’école de la IIIe République.

    La loi de 2004, acceptée par une grande partie des musulmans de France, aurait pu clore la question, mais l’actualité continue à mettre en agenda la laïcité dans ses rapports conflictuels à l’islam : faut-il supprimer les menus de substitution dans les cantines ? Faut-il autoriser l’accompagnement des élèves dans les sorties scolaires par les mamans voilées ? Faut-il interdire le port du voile à l’université ? Les parents d’élèves signeront-ils la charte de laïcité ?

    Une laïcité conquérante, se cherche et se trouve de nouvelles frontières, à moins que l’enjeu ne soit, derrière les objectifs affichés (émancipation de la femme, avancée de la rationalité, lutte contre ledit « communautarisme »…) de réduire le plus possible la visibilité des minorités au sein de l’espace public, tout en donnant des gages aux mouvements d’extrême droite en progression électorale.

    Ces questions émergent dans une société multiconfessionnelle dans laquelle la présence des minorités ne peut plus être pensée comme conjoncturelle. Elles imposent une interrogation sur l’école, qui est l’institution privilégiée pour construire du commun au sein de la République, via précisément cette notion de « laïcité » ?

    Sous couvert d’universalisme et de laïcité, une logique d’assimilation met au pas les différences culturelles, sociales et politiques portées par les jeunes issus de l’immigration et c’est sous l’angle d’un problème posé par l’islam en France que l’on s’interroge, et non sous l’angle d’une incapacité de la République française à penser les mutations du vivre ensemble. Et l’école participe de cette construction collective

    Inverser les termes de la réflexion introduirait pourtant de nouvelles solutions. L’école est au cœur de la fabrique du Commun en ce qu’elle produit les valeurs centrales de cohésion sociétale, mais il nous faut penser ce Commun grâce à une « laïcité d’inclusion ».
    Quand l’école véhicule des stéréotypes

    Chez Jules Ferry, qui fut l’un des pères fondateurs à la fois de l’école publique et de l’empire colonial, tous les peuples allaient petit à petit, grâce à la raison universelle transmise par l’école, accéder à la civilisation universelle incarnée par la patrie des droits de l’homme… Il en était des enfants comme des colonisés…

    Notre passé a beau être partiellement amnésique, il n’en laisse pas moins de traces. Notre idéal républicain est aujourd’hui écorné. Il n’a pas rempli ses promesses et montre ses limites à la lumière des mutations sociales, économiques et culturelles du pays, et ce notamment dans l’école, lieu de ségrégation sociale et ethnique.

    Dans cette tradition politique, la pluralité culturelle est suspecte, en ce qu’elle introduit de la résistance à cette civilisation rationnelle pensée comme uniforme.

    Fatima moins bien notée que Marianne pour un devoir équivalent, Issam et Kader plus punis que Mathieu pour un même comportement, des écoles publiques qui concentrent 90 % d’enfants musulmans quand d’autres n’en comptent aucun, des manuels scolaires qui réduisent l’islam à l’islamisme : une véritable éducation séparée se met en place.

    Il s’agit là, de ce que l’on peut nommer un racisme institutionnel, qui n’est pas à repérer dans l’attitude ou les pensées de quelques individus, mais dans la logique même d’un système qui conduit à désavantager systématiquement certaines catégories socioculturelles et se définit comme l’échec collectif d’une organisation à fournir un service approprié et professionnel à des personnes à cause de leur couleur, culture ou origine ethnique.

    « Quand un maire refuse de servir des repas sans porc, quand on ferme les sorties scolaires aux mamans voilées, quand on ne veut pas de voiles à l’université, la laïcité à la française n’est qu’une manière de dire : les Arabes dehors ! »

    Ainsi s’exprime en 2016 le sociologue François Dubet dans un entretien relayant plus d’une décennie après les propos de Pierre Bourdieu en 2002 : « La question patente- faut-il ou non accepter le port du voile dit islamique – occulte la question latente – faut-il ou non accepter en France les immigrés nord-africains ? ».

    Il nous faut donc penser une « laïcité d’inclusion ».

    Béatrice Mabilon-Bonfils est auteure avec François Durpaire de « Fatima moins bien notée que Marianne ».

  • Les confidences de l’émir déchu des frères #Kouachi
    https://www.mediapart.fr/journal/france/080116/les-confidences-de-lemir-dechu-des-freres-kouachi

    La Une de « Charlie Hebdo » après les attentats. © Reuters Farid Benyettou a été le premier mentor des frères Kouachi. Ce prédicateur qui prônait autrefois le #Djihad en Irak condamne aujourd’hui les attentats en #France, au point de passer pour un traître dans la sphère islamiste. « Il y en a qui vont dire que je suis une balance, mais j’assume », dit-il. Mediapart l’a longuement rencontré.

    #Buttes-Chaumont #terrorisme #« Charlie_Hebdo_ »

  • Charlie Hebdo : compilation des articles publiés sur Rebellyon.info en janvier 2015
    http://rebellyon.info/Ebauche-manchette-charlie-Hebdo

    De nombreuses contributions ont été proposées à Rebellyon.info en janvier 2015 suite aux massacres du 7 et l’injonction à être Charlie. Un an après, les agressions islamophobe, les contrôles au faciès, les violences policières et la stigmatisation des quartiers populaires ont augmenté. Il nous semble (...) — Mémoire, Mémoire, Apartheid social, Manchette, ces morts que nous n’allons pas pleurer

  • Au #Café_Charlie de #Vesoul, un an de discussion citoyenne
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060116/au-cafe-charlie-de-vesoul-un-de-discussion-citoyenne

    Café Charlie à Vesoul © Thomas Haley Dès le 8 janvier 2015 à Vesoul, quelque 2 500 personnes manifestaient en réaction à l’attentat contre Charlie Hebdo. Avant même la prise d’otages à l’HyperCacher. De là est née l’idée d’un Café Charlie, lieu de rencontres entre citoyens où seraient questionnés la laïcité, le droit au rire, le rapport aux religions… Quinze séances ont été organisées en 2015. Mediapart a filmé les échanges et recueilli les réflexions.

    #France #attentats #paris #société #terrorisme

  • A #Cologne, l’#agression de dizaines de #femmes au #Nouvel_An suscite l’indignation

    A Cologne, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, la nuit de la Saint-Sylvestre s’est transformée en cauchemar pour des dizaines de femmes, agressées aux abords de la gare centrale.

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/05/forte-emotion-en-allemagne-apres-l-agression-d-au-moins-90-femmes-dans-la-nu
    #culture_du_viol
    cc @odilon

    • Berlin condamne une vague d’agressions sexuelles lors du Nouvel An

      Le gouvernement allemand a condamné mardi une centaine d’agressions sexuelles commises à Cologne (ouest) la nuit de la Saint-Sylvestre et attribuées par la police à des hommes d’origine nord-africaine, mais s’est refusé à toute « instrumentalisation » visant les réfugiés.

      http://www.courrierinternational.com/depeche/berlin-condamne-une-vague-dagressions-sexuelles-lors-du-nouve

    • Voici un bel exemple d’#amalgame... La conclusion de ce bref reportage est particulièrement préoccupante...

      Journaliste: «Decine di donne sono state aggredite sessualmente da gruppi di uomini, fino a 30 stando alle testimonianze, di apparenze medio-orientale o nord-africana»

      –-> « Des dizaines de femmes ont été agressées sexuellement par des groupes d’hommes, jusqu’à 30 selon les témoignages, avec une apparence moyen-orientale ou maghrébine »

      Ralf Jaeger, ministre de l’intérieur Rhénanie-du-Nord-Westphalie: «Abbiamo identificato 3 sospetti, spero che capirete che, visto che non abbiamo ancora effettuato nessun arresto, non posso rivelare di più»

      –-> "Nous avons identifié 3 suspects, j’espère que vous comprenez que, vu qu’aucune arrestation

      Conclusion :

      Journaliste: «Per il momento nessuno sa dire se gli autori delle aggressioni siano persone che da tempo vivono in Germania o se si tratti di rifugiati arrivati negli ultimi mesi dal Medio-Oriente. Un’ondata a cui i tedeschi hanno aperto le porte affermando di essere in grado di gestirla. Il dibattito è più che mai aperto, chiunque siano gli autori dei fatti di capodanno»

      –-> « pour le moment personne ne peut dire si les auteurs des agressions soient des personnes qui vivent depuis longtemps en Allemagne ou s’il s’agit de réfugiés arrivés il y a peu du Moyen-Orient. Une vague à laquelle les Allemands ont ouvert les portes en affirmant être en mesure de la gérer. Le débat est plus que jamais ouvert, indépendamment de l’identité des auteurs »

      Source : http://www.rsi.ch/la1/programmi/informazione/telegiornale/Telegiornale-6626707.html
      C’est le reportage intitulé « Aggressioni in Germania, 90 denunce »
      #réfugiés #asile #migrations #préjugés #médias #journalisme

    • Et l’analyse d’un collaborateur de la RSI depuis Berlin... dans l’interview qui suit le reportage dont j’ai relaté ci-dessus.

      Introduction de la journaliste :

      «Una vicenda che capita in un momento particolare, con la Germania che si ritrova a dover far fronte a questo massiccio afflusso di profughi. Ti chiedo come reagisce il paese a questa notizia»

      –-> « Un événement qui tombe dans un moment particulier, avec l’Allemagne qui se retrouve à devoir faire face à un afflux massif de réfugiés. Je te demande comment le pays réagit à cet événement... »

      Regardez l’image :


      le mot en dessus de Rassismus est tellement caché qu’on ne le voit pas...

    • La maire de Cologne moquée pour ses conseils aux femmes après une vague d’agressions

      La maire de la ville allemande de Cologne, théâtre à la Saint-Sylvestre d’une vague d’agressions sexuelles, faisait mercredi l’objet de critiques et quolibets, particulièrement sur Twitter, pour son #conseil donné aux femmes de se tenir à bonne #distance des inconnus.

      http://www.courrierinternational.com/depeche/la-maire-de-cologne-moquee-pour-ses-conseils-aux-femmes-apres

    • Des policiers attribuent les agressions de Cologne à des réfugiés « tout juste arrivés en Allemagne »
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/07/la-police-de-cologne-reconnait-avoir-ete-depassee-lors-des-agressions-du-nou

      Les événements de la Saint-Sylvestre à la gare de Cologne sont en passe de devenir un véritable scandale en Allemagne. Selon les informations publiées par le journal Welt am Sonntag, la police de Cologne, contrairement à ce qu’avait au départ déclaré sa direction, dispose d’informations très précises sur les auteurs des agressions sexuelles commises ce soir-là. Les forces de l’ordre auraient en effet contrôlé dans la soirée une centaine de personnes à la suite de ces actes de violence. Quelques-unes d’entre elles auraient été interpellées et placées en garde à vue peu après les faits. « Seule une petite minorité de ces personnes étaient des Nord-Africains, la plus grosse partie était des Syriens », précise le journal.

      Welt am Sonntag, classé à droite dans la presse allemande, s’appuie sur le témoignage anonyme de policiers présents place de la Gare au moment des faits. Blessés par les critiques exprimées par le ministre de l’intérieur, Thomas de Maizière, à leur endroit, les fonctionnaires ont révélé que les informations données par le chef de la police locale, Wolfgang Albers, n’étaient pas justes. Ce dernier avait dit que la police ne disposait d’aucune information sur l’identité des agresseurs. La maire de Cologne, Henriette Reker, avait même ajouté que « rien ne permettait de dire qu’il s’agissait de réfugiés ». (...)

      Jeudi, la presse allemande avait déjà publié des extraits d’un autre rapport de police, celui de l’intervention des forces de l’ordre place de la Gare, le soir de la Saint-Sylvestre. Un récit accablant, qui montre que les violences commises ce soir-là sont bien plus graves que les autorités ne l’avaient reconnu jusqu’à présent.

      Selon ce document qu’ont pu se procurer Bild et le Spiegel Online, la place de la Gare de Cologne s’est transformée ce soir-là en un lieu de violence et de peur, où la police, totalement dépassée, était incapable de contrôler les diverses agressions, vols et attaques aux bouteilles et feux d’artifice contre les passants.(...)

      ...les agressions de groupes d’hommes consistant à encercler des jeunes femmes pour les agresser sexuellement et les voler étaient un phénomène nouveau.

    • En #Suisse et en #Finlande aussi

      Des agressions sexuelles contre des femmes, comparables à ce qui s’est passé à Cologne (Allemagne), ont eu lieu à Zurich la nuit de la Saint-Sylvestre, a annoncé jeudi la police de la ville. « Plusieurs plaintes pour agressions sexuelles et vols ont été déposées », a précisé la police, qui fait le parallèle dans son communiqué avec les événements signalés dans plusieurs villes allemandes. La police, qui a ouvert une enquête, a lancé un appel à témoin et demandé à d’éventuelles autres victimes de venir porter plainte. Environ 25 vols ont été signalés durant la nuit du 31 décembre à Zürich, alors que quelque 120.000 personnes se pressaient autour du lac de la ville. La police, en enquêtant sur ces vols, a découvert que plusieurs victimes ont aussi fait état d’agressions et violences sexuelles. Une demi-douzaine de femmes ont indiqué avoir été encerclées et soumises à des #attouchements par « plusieurs hommes à la #peau_sombre », qui s’étaient mêlés à la foule. La police a précisé que la plupart des plaintes ont été déposées dans les dernières 24 heures.

      En Finlande, la nuit de la Saint-Sylvestre a donné lieu à un niveau inhabituel de harcèlement sexuel à #Helsinki, a annoncé jeudi la police finlandaise. Des forces de sécurité en patrouille la nuit du 31 décembre ont constaté de « nombreux faits de #harcèlement_sexuel » sur une place centrale de la capitale finlandaise, où 20.000 fêtards s’étaient réunis, sans toutefois qu’aucune plainte n’ait été déposée. Trois cas d’agressions sexuelles ont en revanche été rapportés, dont deux ont donné lieu à des plaintes, dans la plus grande gare d’Helsinki, où s’étaient rassemblés quelque 1.000 #demandeurs_d'asile, pour la plupart irakiens, selon un communiqué de la police. Les suspects, trois demandeurs d’asile, ont été placés en détention. « Il n’y a pas eu de tels cas de harcèlement lors de la nuit du Nouvel An de l’an dernier, ni en d’autres occasions... C’est un phénomène totalement nouveau à Helsinki », a déclaré Ilkka Koskimaki, le chef adjoint de la police de la ville. La police a indiqué dans un communiqué qu’elle s’était préparée « de manière exceptionnelle » après avoir reçu des informations selon lesquelles « des demandeurs d’asile auraient eu des projets similaires à ceux concernant la gare de Cologne.

      http://m.leparisien.fr/international/agressions-sexuelles-en-allemagne-seize-suspects-pour-plus-de-120-plain

    • Agressions sexuelles à Cologne : une trentaine de suspects, dont des demandeurs d’asile

      L’enquête sur les violences physiques et les vols dont ont été victimes des femmes le soir du Nouvel An à Cologne continue. Selon le ministère de l’intérieur, la police a établi une liste de « trente et un suspects, dont les noms sont désormais identifiés », de vol et d’agressions, mais pas à caractère sexuel.

      http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/08/violences-a-cologne-berlin-annonce-que-sur-31-suspects-18-sont-demandeurs-d-

    • Les femmes suisses et la crainte du migrant musulman

      Des agressions similaires à celles de Cologne ont aussi été constatées à Hambourg, à Helsinki en Finlande, mais aussi à Zurich. De fortes craintes sont exprimées, notamment par la population féminine, face à l’arrivée en grand nombre de réfugiés originaires du monde musulman. Débat entre Myret Zaki, rédactrice en chef de Bilan, et Cesla Amarelle, conseillère nationale socialiste vaudoise

      http://www.rts.ch/audio/la-1ere/programmes/forum/7377093-les-femmes-suisses-et-la-crainte-du-migrant-musulman-08-01-2016.html

      A noter que le journaliste début avec « attention à ne pas faire d’amalgames »... mais... lisez le titre de cette émission :
      « Les femmes suisses et la crainte du migrant musulman »
       :-(

    • Le aggressioni contro le donne a Colonia, in Germania

      Un branco di maschi è un branco di maschi. A qualunque latitudine e di qualunque colore (anzi: “colore presunto”) essi siano. Con rara onestà intellettuale e morale, l’ha ricordato ieri su Repubblica Gabriele Romagnoli, a partire dalla sua propria esperienza di studente universitario bolognese, nonché di “maschio sessualmente arretrato”, che quarant’anni fa partecipava, o assisteva, ai riti goliardici di carnevale che ogni anno contemplavano caccia, molestie e palpeggiamento delle ragazze. E lo si potrebbe ricordare con svariati altri esempi presi dal mondo occidentale, bianco e libero, dove stupri di gruppo, molestie di varia natura, femminicidi di varia efferatezza non smettono di accadere. Oppure con altri esempi tratti dal circuito militare, occidentale e orientale, settentrionale e meridionale, dato che sempre nelle guerre, e in qualunque guerra, le donne continuano a essere la preda succulenta che gli eserciti di maschi si contendono, o il marchio etnico che cercano di conquistare, o la presunta altrui proprietà che cercano di rapinare.


      http://www.internazionale.it/opinione/ida-dominijanni/2016/01/08/colonia-capodanno-molestie
      #patriarcat

    • I fatti di Colonia riguardano tutti noi maschi (non solo i migranti)

      Gli episodi di Colonia hanno squarciato un velo. Nell’Europa multietnica c’è un problema che riguarda il rapporto fra i generi. Un gruppo di uomini ha attaccato un gruppo di donne in un luogo pubblico e le ha sottoposte a violenze, molestie, palpeggiamenti. Sono fatti inaccettabili e non possiamo sottovalutarli. Così come non può essere sottovalutato un dato culturale, e cioè che protagonisti di queste azioni sono migranti provenienti da una specifica regione del mondo, con uno specifico background culturale-religioso.

      In estrema sintesi, i fatti di Colonia ci indicano due errori da evitare: da un lato non si possono negare le insidie del multiculturalismo e il problema di certi ambienti culturali verso la libertà delle donne e delle minoranze, dall’altro la violenza maschile non può essere problematizzata come fatto essenzialmente culturale che riguarda solo gli islamici. Occorre, piuttosto, ribellarsi all’inciviltà in maniera aperta coinvolgendo tutti, a partire dalla comunità di migranti. Ma soprattutto è importante coinvolgere in questo discorso tutti i maschi: la violenza maschile è un nostro problema, una nostra colpa. E non è detto che gli uomini che hanno assalito le donne di Colonia la notte di Capodanno non abbiano agito sotto un arcaico fantasma maschile che riguarda ancora tutti, cristiani, musulmani e atei, occidentali e no, migranti e nativi.

      http://www.huffingtonpost.it/marco-palillo/i-fatti-di-colonia-riguardano-tutti-noi-maschi-non-solo-i-migranti_b_
      #multiculturalisme #masculinité #masculinities

    • Per le strade di Colonia

      E sono sicura di non essere stata sfortunata. Anzi, forse sono stata “fortunata” che in questi dieci e più anni di vita e viaggi in giro per il mondo non mi sia accaduto niente di più grave. Perciò non mi venite a raccontare che è Colonia, che sono gli immigrati nordafricani. Le aggressioni sessuali, più o meno violente, sono tutte figlie di una cultura maschilista di cui sono imbevuti uomini e donne, in Europa e altrove. In cui le donne sono a disposizione, sono di proprietà di un uomo e se non lo sono, se hanno l’ardire di andare in giro da sole, con altre donne, magari pure vestite come pare a loro, allora sono un piatto da buffet per tutti quelli che vogliono ficcarci le mani.
      Se c’è una cosa che Colonia deve insegnare è che il rischio di aggressioni sessuali contro le donne è una cosa quotidiana, che può manifestarsi in ogni momento, in ogni città, e che limita di fatto la nostra libertà di persone di muoverci, di lavorare, di divertirci. Se possiamo trovare una cosa positiva nel post-Colonia è che la società europea potrà a causa di questi eventi rendersi conto di cosa vivano le donne tutti i giorni, e fare di tutto per cambiarlo.


      https://ledonnevisibili.wordpress.com/2016/01/08/per-le-strade-di-colonia
      #sexisme_quotidien

    • Vu le sujet et le contexte, Je reproduis exceptionnellement la lettre hebdomadaire de Léosthène :

      31 décembre, nuit barbare en Europe

      « Je suis Syrien. Vous devez me traiter avec courtoisie. Mme Merkel m’a invité ».
      Témoignage d’un policier allemand de Cologne (voir note 5).

      « Ils voulaient surtout commettre des agressions sexuelles, ou, pour le dire dans leur logique, s’amuser sexuellement ». Ce sont les mots d’un policier allemand rapportés par le journal Welt am Sonntag qui s’appuie sur un rapport de la police de Cologne du 2 janvier. Faits repris par le quotidien Die Welt le 7 janvier (1) et par Le Monde daté du même jour (2). Il aura donc fallu une semaine pour qu’émerge un début d’information fiable sur l’ampleur des « agressions sexuelles de masse » (selon les termes de la police de Cologne) commises simultanément et selon le même mode opératoire dans plusieurs pays européens pendant la nuit du nouvel an : en Allemagne, bien sûr, Cologne d’abord (121 plaintes à ce jour), Hambourg (plus de 50 plaintes), Berlin et Francfort (plaintes isolées pour l’instant), Stuttgart, Salzbourg en Autriche, mais aussi en Suisse, à Zurich (3) et dans la banlieue de Bâle et en Finlande (Helsinki). Le nombre de plaintes augmentant de jour en jour, aucune analyse d’ensemble n’est disponible, à notre connaissance, au moment où nous écrivons. Le recensement le plus complet étant celui du très sérieux Telegraph britannique (4) à la date du 8 janvier.

      Les journaux Bild et le Spiegel avaient, dès le 6 janvier, publié le témoignage d’un chef de patrouille de Cologne (« Un récit accablant, qui montre que les violences commises ce soir-là sont bien plus graves que les autorités ne l’avaient reconnu jusqu’à présent », constate le Monde) : on le trouve traduit en anglais (5) le 7 janvier, comme on trouve via Twitter une très courte vidéo de 51 secondes, depuis censurée mais que nous avons pu regarder (voir ci-dessous) d’une scène d’agression illustrant parfaitement le mode opératoire. Au milieu d’une foule dense d’hommes jeunes, une jeune femme est encerclée par une vingtaine d’agresseurs qui, ensemble, la pressent et se livrent avec violence à des attouchements obscènes. « En dépit des cris des victimes qui demandaient de l’aide », témoigne le chef de patrouille, « les officiers de police ont été dans de nombreux cas incapables de les atteindre parce que la foule se tenait tout autour en groupes importants et en cercles ». Le tout dans un désordre redoutable, la police étant intervenue dès 21H45 sur la place de la Gare (en face de la Cathédrale) où se multipliaient les incidents dans une foule d’hommes agités, « issus de l’immigration », alcoolisés et/ou drogués, jetant des bouteilles, pétards et feux d’artifice – y compris sur les voitures de police. La foule se densifie à ce point que les forces de l’ordre, vers 22H45 et « après consultation du centre de commandement de la police nationale » décident d’évacuer la place « entre la gare et les marches de la Cathédrale ».

      « L’évacuation a commencé à 23H30, des marches de la Cathédrale vers le square (…). Elle s’est achevée à 00H15. Pendant et après l’opération, nous avons eu à gérer de multiples confrontations physiques avec des individus comme avec des groupes de personnes, des vols divers, le tout survenant simultanément en des endroits différents. Après les assauts sévères de migrants masculins, de nombreuses femmes et jeunes filles choquées et en larmes sont venues au bureau de police, et des policiers ont été envoyés sur les lieux des attaques. L’identification des assaillants n’était plus possible. Les forces de l’ordre n’ont pas pu être présentes lors de toutes les attaques, assauts et crimes, qui étaient trop nombreux et menés simultanément ». Et encore : « Les victimes et témoins ont été menacés, et c’est seulement la présence continue de la police et de passants de bonne volonté qui ont empêché les viols » (une ou deux plaintes pour viol avéré avaient été déposées au 7 janvier). « Je n’ai jamais rencontré, en 29 ans de carrière, un tel manque de respect envers les forces de police » (5) concluait ce chef de patrouille courageux, qui démentait les déclarations du chef de la police de Cologne, Wolfgang Albers, qui après avoir nié toute violence (« nuit détendue »), prétendait n’avoir aucune information sur l’identité des agresseurs, comme le faisait Henriette Reker, maire de Cologne (« rien ne permet de dire qu’il s’agissait de réfugiés »), privilégiant la thèse de gangs Nord-Africains.

      Parce, nous dit le Monde, après les informations de son confrère Welt am Sonntag,, « la police de Cologne, contrairement à ce qu’avait au départ déclaré sa direction, dispose d’informations très précises sur les auteurs des agressions sexuelles commises ce soir-là. Les forces de l’ordre auraient en effet contrôlé dans la soirée une centaine de personnes à la suite de ces actes de violence. Quelques-unes d’entre elles auraient été interpelées et placées en garde à vue peu après les faits. « Seule une petite minorité de ces personnes étaient des Nord-Africains, la plus grosse partie était des Syriens » précise le journal » (2). On apprend du même coup qu’il n’y a pas mille mais deux milles personnes en cause, « réparties dans un rayon de deux kilomètres autour de la gare centrale » ou que le chef du syndicat de police en Rhénanie du Nord-Westphalie, Arnold Plickert, qui défend ses camarades (« Je peux comprendre que des collègues diffusent des informations de façon anonyme. Ils veulent se défendre contre les fausses accusations qui circulent »), affirme que « personne ne s’attendait à cela, et personne ne pouvait le prévoir ». Vraiment ? Parce que malgré le chef de la police d’Helsinki, Ilkka Koskimaki, qui a démenti d’abord tout lien ou comparaison avec les événements de Cologne (5), la police finlandaise a publié un communiqué par lequel elle faisait savoir s’être préparée « de manière exceptionnelle », ayant reçu des informations selon lesquelles « des demandeurs d’asile auraient eu des projets similaires à ceux concernant la gare de Cologne » (7).

      Nous lisons bien qu’il y avait bien un « projet » des demandeurs d’asile et que la police en était informée en Finlande ?

      Les modes opératoires sont bien semblables d’une ville à l’autre (le porte-parole de la police de Zurich, Margo Cortesi, confirme bien à l’AFP que ce qui s’y est passé « est un scénario un peu identique à ce qui s’est passé à Cologne et dans d’autres villes allemandes » (3)). Il s’agit bien d’autre part de migrants - pour ceux qui ont été arrêtés parmi les agresseurs de Cologne - si l’on en croit la déclaration de Tobias Plate, porte–parole du ministère de l’Intérieur allemand, le 8 janvier (8). Et le rapport publié par Bild (5) note bien que les policiers ont soupçonné que « les événements de la nuit avaient été planifiés par avance ». Faut-il comprendre que la question est si « politiquement sensible » que les médias ont préféré censurer d’abord les événements de Cologne pendant plusieurs jours (une chaîne publique de télévision allemande s’en est excusée, la presse française est à peu près muette) et ne rapportent les autres agressions qu’en ordre soigneusement dispersé ? Que nous tenons la raison de l’invraisemblable conduite du maire de Cologne, Henriette Reker, qui a nié d’abord toute relation avec les « réfugiés » avant de proposer aux femmes un « code de conduite » (se tenir, entre autre renoncement à sortir seules et à porter des jupes, surtout courtes, à plus d’une ‘distance d’un bras’ des hommes (sic), ce qui fait les délices – et provoque la colère - de Twitter) ? Ou celle des errances des dirigeants allemands, et de leurs déclarations très embarrassées ? Trop tard, souligne notre confrère De defensa (9), qui cite les rares réflexions qui ont suivi l’affaire (Zero Hedge a publié plusieurs papiers (10), Russia Today (RT) lui a consacré un ‘Live’ toujours actif (11) et publié en français une analyse du philosophe et historien britannique John Laughland le 6 janvier) (12). L’affaire est comprise pour ce qu’elle est, même inconsciemment, par tout le monde : « L’incompatibilité de l’immigration massive avec la stabilité des sociétés d’accueil ne peut plus être dissimulée derrière la relative rareté et les caractères spécifiques que cela engendre en temps normal ».

      Pour notre part, nous en resterons, parce qu’il y a « projet » et visiblement projet pensé et actions coordonnées, au constat que nous faisions dans notre dernière lettre. Les stratèges-théoriciens de l’Etat islamique (Abou Moussab al-Souri, ancien compagnon de Ben Laden et le corpus de ses textes (1600 pages), parus en décembre 2004, L’appel à la résistance islamique globale et Abou Bakr al-Naji, L’administration de la sauvagerie : l’étape la plus critique à franchir par la Oumma) ont défini leur objectif – comme l’EI avait annoncé sa volonté d’envoyer un million de migrants vers l’Europe : il s’agit bien de provoquer par la violence et la terreur une situation de chaos destinée à déconsidérer les dirigeants des pays concernés. Honnêtement, nous n’avions pas pensé à ce mode d’action – avec ce que signifie le viol, sa barbarie et sa symbolique. Mais les fanatiques islamistes ont une dangereuse imagination mortifère. Non, les violeurs de Cologne et d’ailleurs ne « s’amusaient pas sexuellement ». Ils propageaient chaos et violence. Et s’il faut avoir peur, c’est des commentaires imbéciles d’Henriette Reker (peut-on porter plainte contre elle pour complicité de terrorisme ?) et de ses émules, tous ceux qui confondent les agresseurs et les victimes désignées comme coupables.

      Quant à Angela Merkel ? Qu’elle se débrouille avec la catastrophe qu’elle a provoquée le nez sur ses besoins en bas salaires - et les conséquences politiques de cette nuit barbare, qui seront graves. Mais surtout qu’elle garde ses « réfugiés » (13% d’enfants, 15% de femmes, ce qui reste sont des hommes jeunes). Nous avons assez à faire avec nos propres affaires.

      Hélène Nouaille


      Vidéo :

      Le témoignage d’un videur de l’hôtel Excelcior de Cologne, face à la Cathédrale (sous-titré en français, 3 minutes 11)
      https://www.youtube.com/watch?v=-fOAcRzHgbg



      La vidéo supprimée de l’agression d’une jeune femme allemande à Cologne le 31 décembre (51 secondes)
      https://www.youtube.com/watch?v=P9uteaoPSJQ

      Restait, le 8 janvier, une photo, déjà éloquente :
      https://twitter.com/17Novembre1796/status/685196270701559809


      Notes :

      (1) Die Welt, le 7 janvier 2016, Wolfgang Büscher, Martin Lutz, Till-Reimer Stoldt, « Die meisten waren frisch eingereiste Asyleweber » (« La plupart d’entre eux étaient des demandeurs d’asile de fraîche date »)
      http://www.welt.de/politik/deutschland/article150735341/Die-meisten-waren-frisch-eingereiste-Asylbewerber.html

      (2) Le Monde, le 7 janvier 2016, Cécile Boutelet (Berlin, correspondance), Des policiers attribuent les agressions de Cologne à des policiers « tout juste arrivés en Allemagne »
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/07/la-police-de-cologne-reconnait-avoir-ete-depassee-lors-des-agressions-du-nou

      (3) Le Temps/AFP, le 7 janvier 2016, Agressions sexuelles à Zurich la nuit du 31 décembre
      http://www.letemps.ch/suisse/2016/01/07/agressions-sexuelles-zurich-nuit-31-decembre

      (4) The Telegraph, le 8 janvier 2016, Two teenage girls gang-raped by four ‘Syrian nationals’ in southern Germany
      http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/germany/12088341/Two-teenage-girls-gang-raped-by-four-Syrian-nationals-in-southern-Germa

      (5) The New Observer, le 7 janvier 2016, Cologne Sex Attack : Horror Police Report
      http://newobserveronline.com/cologne-sex-attack-horror-police-report-revealed

      (6) YLE, le 7 janvier 2016, NBI (National Board Investigation) : no German link in Helsinki train station incident
      http://yle.fi/uutiset/nbi_no_german_link_in_helsinki_train_station_incident/8577608

      (7) 20 Minutes avec AFP, le 8 janvier 2016, Finlande : comme à Cologne, hausse des agressions sexuelles pour la nuit du 31
      http://www.20minutes.fr/monde/1761927-20160108-finlande-comme-cologne-hausse-agressions-sexuelles-nuit-3

      (8) Sputnik en français, le 8 janvier 2016, Cologne : presque tous les agresseurs sont des migrants
      http://fr.sputniknews.com/international/20160108/1020796241/agressions-sexuelles-cologne.html

      (9) De defensa, le 7 janvier 2016, La nuit de Cologne, ou le crash des civilisations
      http://www.dedefensa.org/article/la-nuit-de-cologne-ou-le-crash-des-civilisations

      (10) Zero Hedge, le 7 janvier 2016, Tyler Duden, The « Monster » Unmasked : Cologne Police Admit « Most Of The Attackers Were Refugees »
      http://www.zerohedge.com/news/2016-01-07/monsters-revealed-cologne-cops-say-most-attackers-were-refugees

      (11) RT en continu (‘Live’), le 8 janvier 2016, Le chef de la police de Cologne suspendu suite à la vague d’agressions du 31
      https://francais.rt.com/international/13262-stuttgart-hambourg-ont-aussi-ete

      (12) RT (Russia Today), le 6 janvier 2016, John Laughland, Afflux migratoire en Allemagne : antiracisme et féminisme, des valeurs incompatibles ?
      https://francais.rt.com/opinions/13364-allemagne-immigres-peur-images

    • Allemagne : Merkel pour l’#expulsion des réfugiés condamnés, même avec sursis

      La chancelière allemande Angela Merkel s’est prononcée samedi en faveur d’un très net durcissement des règles d’expulsion de demandeurs d’asile condamnés par la justice en Allemagne, en l’autorisant même pour ceux condamnés à une peine avec sursis.

      http://www.courrierinternational.com/depeche/allemagne-merkel-pour-lexpulsion-des-refugies-condamnes-meme-

      Le débat en Suisse autour de l’#initiative contre les #criminels_étrangers (dite initiative de #mise_en_oeuvre) va être bien bien dur... Et la campagne de votation bien difficile, hélas, vu les faits de Cologne et les prises de positions de l’Allemagne...
      Pour mémoire : http://seen.li/9gbx

    • @reka euh... on doit la prendre au sérieux cette lettre là ? C’est pas un peu exagéré ? Le texte de John Laughland sur RT est bourré de machin masculinistes qui m’ont semblé assez craignos et le commentaire dedefensa est à la limite de l’intelligible... Après bon c’est quand même grave ce qui s’est passé... Je crois qu’il y a eu des viols comme ça sur la place tahir pendant la révolution egyptienne (enfin j’ai vu ça dans un film)... bon. Quelle merde.

    • nan mais euh attends on est sérieux quand on parle d’un événement prévu et calculé là ? C’est ce qu’implique tes tags et j’avoue que... enfin j’arrive pas trop à y croire là

    • Il y a eu un commentaire très intéressant d’un prof allemand (d’un institut de l’immigration et de l’intégration, ou quelque chose comme cela d’une université dont je ne me rappelle plus le nom) qui est passé ce soir à ARTE Journal (09.01.2016), mais malheureusement ARTE n’archive pas online ses journal télé... donc impossible de récouter, re-regarder ou simplement en prendre des notes...
       :-(

    • ben... hystérie collective permise par une bonne vielle culture du viol ? Je disais ça aussi par rapport à la lettre de Léosthène qui parle d’une stratégie de l’EI en Europe et je n’arrive pas à croire à un truc concerté, prévu, décidé à l’avance... Je crois plus à un... truc délirant c’est-à-dire pas prévu. Chai pas...

    • Laideur, ignominie. Oui.
      Comment ça arrive ? Des inclues festives payeraient ici tribu pour toute l’inclusion d’Europe et pour la police et la ville. Leur joie de vivre affichée à cet instant feraient d’elles des trophées pour des mâles sans feu ni lieu. Un moment de revanche. Pour un célibataire endurci par des mois de trajet périlleux qui a dû rompre toute attache (si ce n’est un coup de fil de ci de là) un simple baiser est certainement un luxe inouï [ceci n’est pas une excuse !] .

      Sauf preuve contraire, il n’y a en principe, il me semble, pas besoin de plan et de chef d’orchestre pour que la misère sexuelle ajoutée à une culture machiste et à l’absence de famille et de proches disponibles - là où ont majoritairement lieu les agressions sexuelles et les viols - pour que cela ait lieu dans la rue, lorsque le contrôle qui y règne y est altéré. L’extranéité à une société qui se défend au moins autant qu’elle dit accueillir (cf les centaines d’attaques contre les lieux habités par des migrants en Allemagne ces derniers mois) aurait débouché sur un « carnaval » d’une cruauté injustifiable. Les proies se sont (re)faites prédateurs, se sont sauvées dans la prédation. Le rapport de forces s’inverse, là où c’est - terriblement - encore possible, là où « la femme » peut être vue et prise comme objet et objet d’abus, par des objets d’abus, « chez eux » et ici. Une femme devenue abstraite de ne correspondre, en nul visage, dans aucun bras, aucun sourire adressé, à aucun usage (ni tendresse ni toucher d’aucune sorte), à aucune relation .
      Le réfugié, c’est la figure du gueux, du non citoyen, hors de la fête de « la bonne année » qui vient, célébrée par tous. Et cette fois il en a pris sa part. L’année commence par le vol d’un #contact, voire d’une pénétration. C’est dégueulasse, parfaitement dégueulasse, mais il n’y a pas besoin de manager pour que de telles saloperies arrivent. Il suffit que la situation s’y prête.

      Une alternative à de telles saloperies existe (avec difficultés) lorsque de la barbarie de l’État et de ce « bonheur » que ces fêtes viennent dire, s’écartent des moments de côtoiement, (hautement contradictoires) où cela peut frotter avec des situations où le discours de la modèle (qui fait a postériori sa pub ?) : "Nous ne sommes pas du gibier" est présent en acte. Ensemble nous ne sommes pas le gibier de la police, par exemple, et si celle ci s’en prend à nous, c’est ensemble que nous cherchons à déjouer ce rapport.
      Des expulsions de La Chapelle aux occupations place de la République, il y à un type de rapport qui se cherche, pas harmonieux, pas simple, et bien trop faible, qui modifie l’équation, qui ne laisse que fort peu de temps propice à de telles abjections, qui ne structure pas l’espace en champ de foire où il faudrait rivaliser d’adresse pour montrer que l’on sait s’emparer de force de l’objet interdit (lafame). Et si des hommes migrants y rencontrent des femmes d’ici, c’est autrement.
      Rien d’idéal. Rien d’idéal. Et d’ailleurs, c’est très faible, bien trop faible.

    • Germany’s Post-Cologne Hysteria

      ON New Year’s Eve, hundreds of men gathered in the plaza at the main train station in Cologne, Germany, groping and robbing scores of women as they passed by. By the end of this week the police had received 170 complaints, including 120 related to sexual assault.

      http://www.nytimes.com/2016/01/09/opinion/germanys-post-cologne-hysteria.html?smid=fb-share&_r=1
      signalé par @unagi sur seenthis : http://seenthis.net/messages/447751

    • Hemmungslos

      Betrunkene entblößen sich, fassen Frauen unters Dirndl und feuern sich gegenseitig an: Im Bierzelt auf dem Oktoberfest legen manche Männer sämtliche Hemmschwellen ab. Doch die meisten Übergriffe auf Frauen werden nie geahndet.

      http://www.sueddeutsche.de/muenchen/sexuelle-uebergriffe-auf-dem-oktoberfest-entbloessung-im-bierzelt-1.115

      #Oktoberfest
      Selon cet article :
      Une moyenne de 10 cas d’abus sexuels signalés chaque année à la fête de la bière de Munich. Et 200 cas qui ne sont pas signalés à la police.

      Et la question surgit assez spontanément : Combien de musulmans sont présents à la Fête de la bière ?

    • Rape Culture in Germany Is Not an Imported Phenomenon

      Sexual assaults and even rape happen every year at big events like Oktoberfest. “The way to the toilet alone is like running the gauntlet: within 50 feet, you can be sure to tally three hugs from drunken strangers, two pats on the ass, someone looking up your dirndl and some beer purposely splashed right down your cleavage,” wrote Karoline Beisel and Beate Wild in 2011, in the Süddeutsche Zeitung. An average of 10 reported rapes take place each year at Oktoberfest. The estimated number of unreported cases is 200.

      https://www.vice.com/en_uk/read/rape-culture-germany-cologne-new-years-2016-876

    • Studie: Lebenssituation, Sicherheit und Gesundheit von Frauen in Deutschland

      Bei der Studie „Lebenssituation, Sicherheit und Gesundheit von Frauen in Deutschland“ handelt sich um die erste repräsentative Befragung zu Gewalt gegen Frauen in Deutschland.

      Die Studie wertet Interviews von mehr als 10.000 Frauen im Alter zwischen 16 und 85 Jahren aus, die über ihre Gewalterfahrungen in verschiedenen Lebensphasen berichten. Parallel dazu haben weitere Teilerhebungen die Gewaltbetroffenheiten einiger schwer erreichbarer Bevölkerungsgruppen erfasst. Dazu gehörten insbesondere Frauen osteuropäischer und türkischer Herkunft sowie Prostituierte, Frauen in Asylbewerberheimen und Gefängnissen.

      Die Studie schließt damit bestehende Wissenslücken über das Ausmaß von Gewalt gegen Frauen in nahezu der gesamten Bevölkerung. Sie hat die Grundlage geschaffen, um gezielte Maßnahmen und Strategien zum Abbau von Gewalt im Geschlechterverhältnis und zur Verbesserung der Hilfe- und Unterstützungssituation für gewaltbetroffene Frauen zu entwickeln.

      http://www.bmfsfj.de/BMFSFJ/Service/publikationen,did=20560.html

      Avec un résumé en anglais:
      http://www.bmfsfj.de/RedaktionBMFSFJ/Abteilung4/Pdf-Anlagen/kurzfassung-gewalt-frauen-englisch,property=pdf,bereich=bmfsfj,sprache=de,rwb

    • Markus Gabriel: «Nessuno scontro fra culture sono solo criminali»

      «Parlare di culture, in casi come questo, è una sciocchezza. Quello che è successo a Colonia, ma anche ad Amburgo e Francoforte, è un crimine a sfondo sessuale organizzato da bande. Certo, in gran parte commesso da nordafricani o rifugiati, pare. Ma bande. Lo scontro tra culture non c’entra».

      "Il problema è sociale, non culturale. E cioè capire quale antagonismo sociale scatena comportamenti agghiaccianti come quelli di Capodanno e che non può essere risolto se il sindaco Heker consiglia di tenere «a distanza gli sconosciuti». Associarli alla cultura musulmana è un grave errore, perché, per esempio, cose del genere non sono mai accadute nei quartieri islamici in Germania. Si tratta di criminali, come i criminali tedeschi, vedi i neonazi".

      http://www.repubblica.it/esteri/2016/01/09/news/markus_gabriel_nessuno_scontro_fra_culture_sono_solo_criminali_-130884096/?ref=search

    • Planifiées ?
      Les violences de Cologne ont été probablement planifiées, selon le ministre de la justice allemand
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/10/les-violences-de-cologne-ont-ete-probablement-planifiees-selon-le-ministre-d

      Les violences sans précédent contre des femmes à Cologne qui ont scandalisé l’Allemagne ont très vraisemblablement été coordonnées et planifiées, a estimé dimanche 10 janvier le ministre de la justice, Heiko Maas, dans une interview au quotidien Bild :

      « Quand une telle horde se rassemble pour enfreindre la loi, cela paraît sous une forme ou une autre planifié. Personne ne me fera croire que cela n’a pas été coordonné ou préparé »
      Lire aussi : 5 questions sur les agressions massives de femmes lors du Nouvel An à Cologne

      Quelque 379 plaintes ont été déposées à ce jour, dont 40 % pour agressions sexuelles, selon la police. Cette nuit-là, des dizaines d’hommes agissant en bandes s’en étaient pris à des femmes en plein centre-ville, au milieu d’une foule masculine estimée au total à un millier de personnes.

      « Nous devons urgemment clarifier comment on a pu en arriver à de tels actes », a souligné le ministre. Quand bien même des demandeurs d’asile sont suspectés par la police, il a mis en garde contre les amalgames avec tous les réfugiés arrivant dans le pays.

      « Il est hasardeux de faire un lien entre l’origine d’une personne et sa propension à enfreindre la loi », a-t-il dit car les statistiques montrent que les réfugiés « commettent en proportion autant de délits que les Allemands ».

    • De mon point de vue, le véhicule de tout cela est avant tout une culture/éducation patriarcale. Ça vaut pour l’Allemagne et pour la Syrie. Même si on peut noter quelques différences entre les deux cultures, elles sont fondées sur le patriarcat et le sexisme. Sur le mode opératoire, des groupes d’hommes se regroupant autour d’une femme pour lui faire subir des agressions sexuelles, ce n’est pas seulement pour « compenser un manque », cela vise clairement à humilier ces femmes. Ce pourquoi j’ai tagué #viol_de_masse et #viol_comme_arme quelque soit l’origine des agresseurs et violeurs.

    • Vu sur facebook

      Traduction :
      Dans le cas des agressions en Allemagne, ils disent que les musulmans veulent colonisent l’Europe. Et moi je suis devenue, tout à coup, une de « nos femmes ».
      Mais quand j’ai été violée alors que j’étais jeune ils me disaient « tu l’as cherché »

      Tout est dit, je crois.

    • Colonia, violenza è: usare le donne per giustificare il razzismo

      In qualunque stazione – di bus e treni – sono frequenti gli scippi per mano di chi approfitta della confusione per derubarti. Il metodo è sempre lo stesso: due o tre persone si avvicinano. Quando tante persone premono sul tuo corpo non ti rendi conto del fatto che ti stanno derubando. Alla stazione di Palermo, Roma, Bologna, Napoli, Firenze, Milano, gli scippi avvengono per mano di persone del luogo o anche no. Quello che li lega è il fatto che commettono crimini per fare soldi. Il crimine non è di tipo etnico. Lo scippo è una spiacevole faccenda che riguarda il mondo intero. Sui mezzi pubblici poi non passa giorno in cui non sia tastata, spremuta, strofinata, molestata, una donna. Si tratta di molestie, e anche queste riguardano il mondo intero.

      Quando a molestare o a stuprare in branco sono persone di cultura “cristiana” non demonizziamo milioni di persone d’occidente. Se un molestatore è musulmano ciò non vuol dire che tutti i musulmani sono molestatori. Attribuire la violenza misogina solo a uomini di una particolare etnia fornisce l’alibi a chi mette in discussione il fatto che quella è una trasversale violenza di genere e non si fa altro che legittimare le politiche razziste di Paesi che farebbero di tutto pur di negare l’ingresso a chi ha bisogno di una speranza di futuro

      A chi dice che l’attacco a Colonia, e in altre città, sia una tecnica di guerra, scontro di civiltà, contro il nostro civilissimo (si, come no!) stile di vita, ricordo che quello di cui evitano di parlare si chiama violenza di genere. Le donne sono vittime di aggressioni, stupri, violenze, in tempi di pace e di guerra e non serve che paesi noti per aver colonizzato altre nazioni, usando lo stupro come arma di guerra, oggi attribuiscano ad altri quel che hanno commesso i propri eserciti. Parlare di guerra dell’Islam all’occidente, usando l’allarmismo all’insegna di un “salviamo le nostre donne”, è solo uno dei tanti modi in cui le donne vengono usate per realizzare politiche neocolonialiste e razziste. Un po’ come quando iniziò la guerra in Afghanistan per salvare le donne oppresse. Peccato che poi furono consegnate a un governo ancor più violentemente misogino. Ricordate poi che la stessa cosa si diceva degli italiani, un tempo, accusati di essere ladri e stupratori. Ma si sa che abbiamo la memoria corta.

      http://www.ilfattoquotidiano.it/2016/01/09/colonia-violenza-e-usare-le-donne-per-giustificare-il-razzismo/2359054

    • Hollaback

      Six years ago in 2010, our executive director Emily May sat down with Assemblymember Jim Brennan and asked, “what could New York State do to reduce harassment?” They were both determined that increasing criminalization wasn’t the answer, and the two batted around ideas for over an hour.

      One of the problems that concerned them both was how reports of sexual violence on the subway were swept under the rug. The data was difficult to find, and riders were kept in the dark about which trains were safest. This not only silenced survivors — it put riders at further risk, as they didn’t have the information they need to advocate for safer subways.

      Assemblymember Brennan put together a bill that would require the NYPD to submit a report to the City Council annually that detailed subway crimes including, “aggravated sexual abuse,” “sexual misconduct,” “rape,” use of abusive or obscene language or gestures,” and “following,” among other felonies.

      Bill A4310A was consistently shot down by Mayor Bloomberg’s team despite widespread support from New Yorkers for Safe Transit, a coalition of community based organizations. This year, it gained traction. Assemblymember Brennan worked with Senator Golden to push the bill. And we are proud to announce that six years after that first meeting…


      http://www.ihollaback.org
      #cartographie #visualisation #harcèlement_sexuel #harcèlement_dans_la_rue #témoignage #crowdsourcing

    • Statistics – Stop Street Harassment Studies

      Street harassment is an under-researched topic, but each existing study shows that street harassment is a significant and prevalent problem. Read the 2014 SSH national report on street harassment in the USA for the latest research.


      http://www.stopstreetharassment.org/resources/statistics/sshstudies
      #statistiques

      Pour télécharger le rapport :
      http://www.stopstreetharassment.org/wp-content/uploads/2012/08/National-Street-Harassment-Report-November-29-20151.pdf

    • Violences contre des femmes à Cologne : ce qui s’est vraiment passé

      Des heurts ont éclaté samedi en marge d’une manifestation de l’extrême droite dans la ville où les agressions de la Saint-Sylvestre ont déclenché le plus de plaintes. La contre-enquête du JDD met en avant la complexité des faits.

      Selon les informations du JDD, les enquêteurs y voient la main de la #mafia_marocaine, de plus en plus puissante dans la région. Une commission spéciale (Sonderkommission) dite « #Soko_Casablanca » a surveillé plus de 2.000 suspects l’an passé et a alerté en décembre sur l’infiltration de ce #gang de trafiquants et de pickpockets dans les foyers de réfugiés. « Il pourrait s’agir d’une démonstration de force, un fait d’armes pour lequel ils sont allés chercher du renfort parmi les réfugiés arabophones et désœuvrés de la ville », avance Sebastian Fiedler, représentant du syndicat de la police criminelle en Allemagne (Bund deutscher Kriminalbeamter). « On a assisté à une opération similaire à Francfort cet automne : la mafia locale de la drogue a recruté des Érythréens pour un gros coup aux abords de la gare. »

      http://www.lejdd.fr/International/Europe/Violences-contre-des-femmes-a-Cologne-ce-qui-s-est-vraiment-passe-767815

    • « Cologne » et les faits

      – Il s’agit principalement de vols à la tire et de vols par la ruse : des gens se sont fait piquer leur portefeuille, leur smarthpone, etc. On parle de cas d’agressions sexuelles parce que la ruse consiste à harceler les femmes pour les distraire et leur piquer leurs affaires. Ainsi à Cologne, 2 plaintes pour viol ont été enregistrées suite au 31 décembre et toutes les autres concernent des vols, dont 40% avec « harcelement »*.

      – Les voleurs sont recrutés un peu partout par la criminalité organisée. Celle-ci recrute bien entendu là où c’est le plus simple. Visiblement, les centres d’accueils surpeuplés par des personnes qui ont dû se débrouiller pour survivre sont une excellente cible. La police devrait donc protéger ces centres de cette criminalité qui y recrute ses exécutants. Toutefois, le ministre de l’intérieur, Heiko Maas, a précisé aujourd’hui qu’il « existait des données statistiques sur le taux de criminalité auprès des réfugiés.

      le ministre de l’intérieur, Heiko Maas, a précisé aujourd’hui qu’il « existait des données statistiques sur le taux de criminalité auprès des réfugiés. Elles démontrent que ce taux est égal à celui des allemands ». Cf. : http://www.spiegel.de/politik/deutschland/uebergriffe-in-koeln-justizminister-maas-vermutet-organisierte-aktion-a-1071

      https://annelowenthal.wordpress.com/2016/01/10/cologne-et-les-faits

    • Avec plaisir @tintin... C’est que j’ai aussi suivi un peu de près pour préparer mon intervention à la radio ce matin sur le sujet :
      Colonia off limits

      Più video-sorveglianza, più presenza delle forze dell’ordine nelle strade, una giustizia veloce e leggi più dure per i profughi che commettono reati: dopo gli attacchi a sfondo sessuale della notte di San Silvestro a Colonia il Governo di Angela Merkel tira il freno a mano. Pegida ha colto l’occasione per ribadire, attraverso manifestazioni e scontri, il rifiuto degli stranieri e qualcuno preannuncia la fine del multiculturalismo.

      Dopo le aggressioni alle donne a Colonia le denunce per aggressione sono nel frattempo salite a 379 e la società tedesca si interroga sulla gestione della crisi migratoria. La polizia tedesca ha finora individuato 32 persone, per la maggioranza immigrati. Tutti gli uomini identificati, 29 dei quali avevano un permesso di soggiorno in Germania, sono stati accusati di aggressione e furto. Quanto successo ha profondamente scioccato molti tedeschi e la Cancelliera Angela Merkel ha proposto di «togliere il diritto d’asilo, o il diritto alla procedura per ottenerlo, ai profughi che dovessero macchiarsi di reati, anche per quelli per i quali è prevista la sospensione condizionale».

      Per discutere di questa problematica in Germania, avendo anche un occhio di riguardo su quanto succede in Svizzera in materia di integrazione, a Modem intervengono:

      Cristina del Biaggio, Geografa e responsabile di Vivre ensemble, un servizo di informazione sul diritto di asilo;

      Tommaso Pedicini, Capored. redazione italiana di Funkhaus Europa (WDR) Colonia;

      Amina Sulser, Mediatrice interculturale in Ticino, di origine maghrebina.

      Registrato: il prof. Prof. Karl-Siegbert Rehberg, Sociologo dell’Università di Dresda.

      http://www.rsi.ch/rete-uno/programmi/informazione/modem/Colonia-off-limits-6623953.html

    • Sur Facebook, les réfugiés syriens dénoncent les agressions de Cologne

      Les violences de la nuit du réveillon ont fait réagir les Syriens fraîchement arrivés en Allemagne, fustigeant à coups de hashtag ces comportements qui jettent le discrédit sur leur communauté. Beaucoup redoutent l’amalgame et le rejet, certains imaginent un complot de l’extrême droite ou d’Assad.

      http://rue89.nouvelobs.com/2016/01/11/facebook-les-refugies-syriens-denoncent-les-agressions-cologne-2627

      Hashtag #SyrerGegenSexismus

    • Un court commentaire qui me semble bien faire le point. En 1’45 minute :
      Patrick Le Fort : migrants et violences sexuelles, briser les tabous
      A lire ici :

      A l’incompréhension et à la colère vient se rajouter un malaise profond. Les responsables de ces actes sont pour la plupart étrangers. A Cologne, certains d’entre eux sont des requérants d’asile arrivés l’an dernier, d’après les autorités allemandes.

      Peu à peu, la parole se libère. Selon la presse suédoise, des agressions sexuelles commises en 2014 et 2015 dans un festival pour adolescents à Stockholm ont été passées sous silence. Leurs auteurs seraient des demandeurs d’asile mineurs non accompagnés.

      Malgré les craintes de représailles anti-étrangers, malgré les arguments offerts en cadeau à l’extrême droite et à sa rhétorique d’exclusion, nos pays ont le devoir de s’engager dans la voie de la vérité. Ne serait-ce que parce que les mensonges par omission sont autant de bombes à retardement.

      Faire la vérité, puis apporter une réponse. Sanctionner pénalement les auteurs de délits et de crimes. Pour cela, nos Etats de droit disposent déjà des outils juridiques nécessaires.

      Le véritable défi concerne la dimension sexuelle des agressions du Nouvel-An. Les délinquants originaires de pays arabes ont été éduqués dans un autre rapport à la femme.

      Adressons un message sans ambiguïté : nos valeurs ne sont pas négociables. Il faut en finir avec le manichéisme : un migrant n’est pas meilleur ni plus mauvais qu’un homme ou une femme nés ici. En revanche, il pose un défi en matière d’intégration. Dans ce domaine, toutes les solutions devront être analysées, sans œillères et sans tabou cette fois-ci.

      A écouter ici :
      http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/signature/7390757-patrick-le-fort-migrants-et-violences-sexuelles-briser-les-tabous-12-01-

    • Un texte qui revient sur le déroulement des événements et du silence de la police
      http://www.buzzfeed.com/rossalynwarren/ce-qui-sest-vraiment-passe-a-cologne
      Agressions sexuelles à Cologne : « C’était dégueulasse. Tout était dégueulasse »
      Je retiens en particulier ceci

      Selon elle, le nombre de femmes à avoir porté plainte pour agressions sexuelles est « extraordinaire » –pas seulement pour le nombre en tant que tel, mais parce que les femmes avec lesquelles elle travaille ont bien souvent trop peur pour aller porter plainte et signaler les violences dont elles sont victimes.

      « Elles se sentent tellement soutenues dans les médias et ailleurs, qu’il est plus facile pour elles d’en parler », déclare Armgard. Mais elle craint que ce niveau de bienveillance envers les victimes ne soit lié qu’à la nationalité des agresseurs. « Les femmes devraient toujours être soutenues de la sorte, mais malheureusement, elles ne le sont pas ».

    • Nouvelle année, nouvelles difficultés pour les réfugiés

      OXFORD, 12 janvier 2016 (IRIN) - Le début de l’année 2016 marque une nouvelle période difficile dans la réponse européenne à la crise des réfugiés. L’année qui commence va-t-elle s’écouler sous le signe d’un nivellement par le bas ? Ou bien les États membres vont-ils tirer les leçons de 2015 et parvenir au consensus nécessaire pour réagir avec humanité à l’arrivée de centaines de milliers de nouveaux réfugiés ?

      http://www.irinnews.org/fr/report/102354/nouvelle-ann%C3%A9e-nouvelles-difficult%C3%A9s-pour-les-r%C3%A9fugi%C3%A9s

    • Commentaire d’une collègue :

      Evidemment, ces actes doivent être jugés pour ce qu’ils sont - des délits et des crimes. En revanche, on ne peut que s’interroger sur le fait que quand un homme blanc agresse une femme, il est considéré comme atteint d’une pathologie et nullement représentatif de son groupe ou de sa culture, au contraire de ces agresseurs de la nuit du 31 décembre à Cologne « pour la plupart étrangers ». Depuis on entend tous les jours qu’il faut « éduquer » les étrangers à respecter les femmes (trois fois ce matin sur rts1). Alors je suis pour une telle éducation, à condition qu’elle commence à l’école et qu’elle soit destinée à tous et toutes - mais là je ne suis pas sûre qu’on atteigne un tel consensus !!!

    • Très bon éditorial du Courrier...

      Condamner ne suffira pas

      On n’a pas fini de parler de la nuit du 31 décembre à Cologne. Il faut dénoncer aussi bien les agressions sexuelles qui y ont eu lieu que la récupération politique et extrémiste dont celles-ci font l’objet. La police de Cologne fait état jusqu’ici du chiffre impressionnant de 516 plaintes ; 40% d’entre elles concernent des agressions sexuelles dont deux viols. La quasi-totalité des suspects sont d’origine étrangère, annoncent les autorités allemandes. Les agressions auraient même été concertées – mais peu d’informations sont disponibles à ce sujet.

      Les ratonnades contre des migrants, elles, ont bien été organisées, annoncées sur Facebook, et menées à Cologne, tandis que, à l’appel du mouvement islamophobe Pegida, des milliers de personnes se rassemblaient dans plusieurs villes pour protester contre l’arrivée massive de réfugiés. L’extrême droite se délecte de ce type de pensées essentialisantes – des étrangers impliqués dans des agressions démontrent la dangerosité de tous les étrangers, qui n’ont donc rien à faire chez nous – qu’elle propage dans la société. La Sontagszeitung tentait dimanche de mesurer le nombre d’agressions sexuelles commises en Suisse tant par des ressortissants suisses qu’étrangers afin de comparer les niveaux de dangerosité respectifs des diverses populations. Si ces comparaisons ne sont pas raison, c’est aussi, comme le rappelle du bout des lèvres le journal dominical, que les hommes jeunes et célibataires sont surreprésentés parmi les demandeurs d’asile – comme dans les statistiques de la criminalité. Et parce que la plupart des migrants vivent des contextes de fragilisation et d’isolement social qui peuvent servir de détonateur. La justice, quand elle fonctionne bien, permet d’apprécier ces éléments, au contraire des raccourcis stigmatisants.
      Depuis le 31 décembre, les nouveaux défenseurs des droits des femmes se nomment donc Pegida ou Marine Le Pen – qui n’a pas manqué de réagir. « La sécurité des femmes n’est plus assurée en Europe », clament-ils. Comme si elle l’avait été jusqu’ici. Ce n’est pas d’aujourd’hui que des femmes allemandes dénoncent les comportements sexistes, le harcèlement sexuel et les viols pendant l’Oktoberfest de Munich. Déplacer l’indignation que suscitent des faits scandaleux sur leurs auteurs permet de fermer les yeux sur la violence contre les femmes qui n’a pas attendu les brassages de population récents pour apparaître. Renvoyer chez eux tous les migrants, comme le réclament certains, ne règlera donc rien.
      Les actes commis le 31 décembre doivent être punis, quelle que soit la nationalité des auteurs. Reste que le travail de prévention est indispensable. Quand Angela Merkel a prononcé son célèbre « Wir schaffen es » (« Nous y arriverons »), elle n’a pas dit quand... A long terme, l’intégration ne doit pas être un vain mot.

      http://www.lecourrier.ch/135649/condamner_ne_suffira_pas

    • #Carnaval de Cologne

      Les autorités de Cologne ont déjà exprimé leurs craintes à la veille du prochain carnaval de la ville. On les comprend, mais peut-être est-ce là l’occasion de réfléchir sur la signification profonde du Carnaval. Cette fête marque au solstice d’hiver la fin d’un cycle et le recommencement d’un nouveau, passage qui se fait pendant quelques jours sur le mode d’un « renversement » généralisé : le temps s’inverse (on remonte aux origines et aux comportements les plus primitifs), les rôles sociaux et sexuels s’inversent selon des rites ancestraux eux aussi, un Roi de substitution prend temporairement le pouvoir, amenant avec lui la levée des interdits et encourageant le port du masque qui rend les transgressions encore plus faciles... Bien évidemment, à la fin de la fête, ce Roi de substitution est brûlé comme le Bonhomme Hiver et les règles de la vie « normale » sont rétablies.

      Cette façon des sociétés de libérer les pulsions pendant un temps limité est tellement « nécessaire » que les religions s’y sont pliées, des religions païennes au christianisme, dans un étonnant syncrétisme qui explique que le Carnaval puisse se dérouler de la Toussaint à l’Avent et de Noël au début du Carême.
      Les débordements de la Saint-Sylvestre peuvent-ils se déchiffrer comme une forme de carnaval improvisé avant le carnaval « officiel », comme un moment de défoulement et d’oubli pour de jeunes immigrés qui vivent dans des conditions particulièrement précaires après avoir évité la mort de justesse. Je ne veux rien excuser. J’essaie simplement de comprendre ce qui a pu se passer. Si des réfugiés ont participé à de tels agissements, il faut certes le dire ouvertement et éventuellement prendre des sanctions. Mais pas les renvoyer à une mort quasi certaine dans leurs pays d’origine et encore moins condamner tous les réfugiés et la politique d’ouverture au nom de telles dérives.

      http://www.lecourrier.ch/135664/carnaval_de_cologne

    • Amnesty condamne la violence sexuelle contre les femmes

      Amnesty International condamne les événements de la veille du Nouvel An à Cologne et dans d’autres villes allemandes comme une violation grave du droit à l’intégrité physique des femmes. Dans le même temps, Amnesty rejette la propagande raciste contre les réfugiés.

      https://www.amnesty.ch/fr/pays/europe-asie-centrale/allemagne/docs/2016/amnesty-condamne-la-violence-sexuelle-contre-les-femmes

    • La Misogynie orientale

      Les honteux événements de Cologne, mais aussi ceux de Zurich, lors de la célébration de la nouvelle année, où des dizaines de femmes se sont fait maltraiter, agressées dans leur intimité et sexuellement par des hommes réfugiés, soulèvent une controverse prenant de l’ampleur et de l’ingratitude envers l’État qui a ouvert ses portes à un million de réfugiés notamment syriens. Ces comportements arriérés et archaïques sont fort nuisibles car qu’ils créent des amalgames entre les familles de réfugiés innocents et les éléments criminels. Ils ont également une incidence significative sur l’affaiblissement de la position des forces progressistes de l’Ouest, ouvertes à la diversité et apportent de l’eau au moulin des populistes et xénophobes, comme le mouvement PEGIDA. Ce dernier utilise ces incidents comme prétexte pour mobiliser davantage le public contre la présence musulmane en Allemagne et continuer d’affaiblir les partis traditionnels et les valeurs d’une société ouverte sur lesquelles est construite l’Allemagne moderne.

      http://www.albinfo.ch/fr/la-misogynie-orientale

    • Publié sur facebook par une collègue spécialiste des migrations :

      Sur les réfugiés en Allemagne, mise au point par mon collègue Klaus-Gerd Giesen
      "Une mise au point au sujet des « événements de Cologne » s’impose : la publication, par les titres sérieux de la presse allemande (dont notamment le « Frankfurter Allgemeine Zeitung » et le « Süddeutsche Zeitung ») des premiers témoignages de migrants, et celle des rapports de police, fait apparaître que :
      1° les vols à la tire ont été commis, surtout à l’intérieur de la gare souterraine (que je connais très bien), par quelques dizaines de membres de bandes organisées, essentiellement d’origines marocaine et algérienne, qui y sévissent toute l’année et qui, en raison des arrivées et départs massifs de dizaines de milliers de voyageurs en train ou en RER pour participer aux festivités publiques du réveillon, étaient particulièrement mobilisés cette nuit-là. L’une de leurs tactiques consiste à procéder à plusieurs à des attouchements simultanés sur une femme pour détourner son attention le temps de lui dérober ses portable, sac, portefeuille, etc. Hélas !, il ne s’agit pas d’un fait nouveau.
      2° les autres nombreuses agressions sexuelles, parfois plus graves encore, sont pour la plupart le résultat d’une beuverie de Saint-Sylvestre par des hommes de nationalités très diverses (allemande, serbe, syrienne, turque, iranienne, marocaine, américaine, etc.) et agissant souvent la bouteille à la main. Ils n’étaient probablement pas plus d’une centaine, répartis en plusieurs groupes, soit dans la gare, soit mélangés sur la place entre la gare et la célèbre cathédrale à une foule de plus de 2000 personnes qui s’y était donné rendez-vous sur les réseaux sociaux pour assister aux feux d’artifice ou qui étaient simplement de passage vers les quais du Rhin tout proches.
      3° la thèse, largement véhiculée par de nombreux médias à l’échelle quasiment planétaire, d’un « fait culturel islamique », voire d’une incompatibilité des « valeurs islamiques » et des « valeurs allemandes » (sic !), ne tient donc pas du tout debout (islam et alcohol semblent de toute façon plutôt incompatibles).
      4° la thèse d’un crime prémédité et organisé par plusieurs milliers de réfugiés s’est également effondrée.
      5° vu la foule très compacte dans la gare pendant plusieurs heures et la structure quelque peu labyrinthique de celle-ci, la police fédérale, compétente à l’intérieur de la gare et jusque 30 mètres alentour, n’a pas pu faire son travail correctement, et la police municipale, compétente à l’extérieur, a trop tardé à évacuer la place.
      6° la presse locale (par exemple le « Kölner Stadtanzeiger ») avait relaté certains faits dès le lendemain. En revanche, plusieurs titres de la presse nationale, dont notamment le tabloïd « Bild » et le quotidien conservateur « Die Welt », ne se sont emparés des événements que plusieurs jours plus tard, en racontant parfois n’importe quoi, y voyant évidemment une occasion en or pour déstabiliser la politique d’ouverture de la chancelière allemande Merkel à l’égard des réfugiés. De par là, ils portent une grande responsabilité dans la montée en puissance très rapide des sentiments xénophobes et des mouvements d’extrême-droite, tel que Pediga, en Allemagne. De nombreux titres de la presse étrangère, dont même la BBC et « Le Monde », se sont contentés de simplement traduire des extraits de « Die Welt » ou de « Bild am Sonntag », sans chercher à procéder à des vérifications.
      7° les réfugiés et migrants interrogés récemment par la presse dans leurs foyers d’accueil se disent atterrés par, et avoir honte du comportement abject de quelques-uns de leurs compatriotes, et estiment que les lois allemandes en matière d’agression sexuelle sont beaucoup trop laxistes.

    • Colonia, la differenza fra quello che è successo e quello che ci hanno raccontato

      La gestione da parte delle istituzioni delle denunce dei casi di violenza sessuale e il racconto che ne è derivato sui media testimoniano un’impreparazione preoccupante nel comprendere e contrastare certi fenomeni. A partire dai numeri. Che vanno dati e interpretati nella loro interezza e complessità

      http://www.vita.it/it/article/2016/01/12/colonia-la-differenza-fra-quello-che-e-successo-e-quello-che-ci-hanno-/137888

      Ce paragraphe est intéressant :

      Secondo i dati forniti dalla polizia della Westfalia, sono oltre 11.000 i casi accertati di furto e violenza registrati nei dintorni della stazione centrale nel corso degli ultimi 3 anni: quanto accaduto la notte di Capodanno non è dunque un episodio isolato

      –-> 11’000 cas de violences et vols ont été enregistrés par la police de Cologne ces 3 dernières années... il ne s’agirait donc pas d’un cas isolé

      Et ça continue ainsi :

      Nella sola ultima edizione dell’Oktoberfest di Monaco di Baviera la polizia locale ha registrato oltre 40 denunce per molestie sessuali, nessuna delle quali a carico di “uomini di origine araba o africana”.

      –-> dans la dernière édition de l’Oktoberfest de Munich, la police de Bavière a enregistré plus de 40 cas d’harcèlements sexuels, aucune à charge d’un homme d’origine arabe ou africaine

    • Autriche. Cologne : les femmes, le sexe et le patriarcat

      Le journal autrichien Falter revient sur les agressions en masse de femmes à Cologne lors de la Saint-Sylvestre avec un dessin en noir et blanc montrant une foule d’hommes s’en prenant à quelques femmes isolées et à un policier. Pas de gros titre, mais sous le dessin une citation de Simone de Beauvoir : “Personne n’est plus arrogant envers les femmes, plus agressif ou plus méprisant qu’un homme inquiet pour sa virilité.”

      http://www.courrierinternational.com/une/autriche-cologne-les-femmes-le-sexe-et-le-patriarcat

    • New Charlie Hebdo cartoon suggests dead 3-year-old refugee Alan Kurdi would have become sexual attacker

      In hindsight, the death of Alan Kurdi, a 3-year-old Syrian refugee who washed up on a Turkish shore after the boat he was in sank, may mark the high point in European public sympathy for refugees. The widespread reports that refugees and migrants were involved in mass sexual assaults in Cologne and other European cities on New Year’s Eve could well be its nadir.

      https://www.washingtonpost.com/news/worldviews/wp/2016/01/13/a-new-charlie-hebdo-cartoon-portrays-dead-3-year-old-refugee-aylan-k

    • Derrière les agressions de femmes à Cologne, un choc des cultures ?

      L’agression de centaines d’Allemandes par des groupes de dizaines d’hommes officiellement « originaires d’Afrique du Nord et du monde arabe » a scandalisé l’Europe. Comment l’expliquer ? Par un mépris de la femme propre à certaines sociétés musulmanes ?
      L’idée d’un choc des cultures est d’autant plus abusive que ces immigrants ont un rapport à l’islam très variable. Nombre de jeunes Afghans arrivés récemment en Suisse fuient par exemple le fondamentalisme et apprécient la possibilité de vivre à l’occidentale, sans être contraint de faire leurs prières ou de cacher leur femme.

      http://www.letemps.ch/monde/2016/01/13/derriere-agressions-femmes-cologne-un-choc-cultures

    • Agressions sexuelles en Allemagne : les lacunes de la loi

      Les auteurs des agressions sexuelles de Cologne risquent de ne pas être condamnés ; la faute au Code pénal allemand qui ne prend pas en compte la notion de surprise. Le gouvernement promet d’y remédier.


      http://www.lesnouvellesnews.fr/agressions-sexuelles-en-allemagne-les-lacunes-de-la-loi

    • Viol et fantasmes sur « Europe »

      L’écrivain algérien Kamel Daoud réagit aux agressions sexuelles qui ont bouleversé l’Allemagne à Nouvel An. Des réfugiés, explique-t-il, nous ne voyons que le statut, pas la culture. C’est ainsi que leur accueil est placé sous le signe de la bureaucratie et de la charité, sans tenir compte des préjugés culturels et des pièges religieux.

      http://www.hebdo.ch/hebdo/id%C3%A9es-d%C3%A9bats/detail/viol-et-fantasmes-sur-%C2%ABeurope%C2%BB

    • Colonia e la razzializzazione del sessismo

      Il sospetto coinvolgimento di circa 22 richiedenti asilo e di numerosi nord-africani nei borseggiamenti e nelle molestie sessuali denunciati da decine di donne durante il capodanno nella città di Colonia – e in altre città tedesche – è stato usato dalle destre per brandire l’immagine dell’uomo islamico come minaccia ai diritti delle donne.

      http://www.lavoroculturale.org/colonia-razzializzazione-sessismo
      #racialisation_du_sexisme

    • Syrian refugees in Cologne fear backlash

      Syrian refugees living in Cologne say they’re afraid they’ll have to pay the price for the actions of gangs of men, said to be of Arab and North African origin, who assaulted and robbed women in the city on New Year’s Eve. Twenty-two asylum seekers are reported to be among the suspects that German police have identified so far.

      http://www.irinnews.org/report/102365/syrian-refugees-in-cologne-fear-backlash

    • Racialising sexism is no good for women

      The fact that some two dozen male asylum seekers and numerous men of North-African descent have been linked to the muggings and sexual assaults in Cologne and other German cities on New Year’s Eve is being shamelessly used by various right wing movements to brandish the trope of Muslim men as a threat to women’s rights.


      http://salvage.zone/online-exclusive/racialising-sexism-is-no-good-for-women

    • J’ai pu réécouter l’interview à #Wolfgang_Kashuba (http://www.kaschuba.com) qui était passé à ARTE Journal le 9 janvier 2016. Du coup, j’ai retranscrit, vu que c’est visible uniquement pendant 7 jours...

      « C’est le gros problème. On fait comme s’il s’agissait d’un comportement propre aux réfugiés ou aux étrangers, mais il suffit de lire les rapports de la campagne twitter sur le harcèlement sexuel, il y a 3 ans, de lire les témoignages de femmes agressées dans le métro ou à la fête de la bière de Munich pour se rendre compte que tous ces incidents, attouchements, agressions, font partie du quotidien en Allemagne. Et ne sont pas des événements importés »
      "Certains groupes de réfugiés sont issus ou de milieux sociaux ou religieux qui font preuve de peu de respect à l’égard des femmes, chez nous aussi les comportement à l’égard des femmes ne sont pas homogènes. On ne peut donc pas généraliser. Partant de là, la première mesure à prendre est de durcir les paragraphes de loi correspondants, en précisant que si une femme ou un homme dit ’non’, c’est ’non’".
      « Il faut sortir les réfugiés des foyers, pour qu’ils retrouvent une forme de vie plus sociale, qu’ils suivent des cours d’allemand, de formation, qu’ils trouvent un emploi. Il existe déjà des zones de contact qui vont dans ce sens. Beaucoup de jeunes issus de milieux où les contacts avec les femmes sont rares, se retrouvent dans des situations où les femmes occupent des fonctions de juge, d’enseignante, de professeure. Et je crois que c’est une bonne chose. Il faut insister pour faire valoir nos règles et si cela pose problème, leur expliquer ces règles »

    • L’autre point de vue...
      Agressions, exploitation, #harcèlement_sexuel : le lot des femmes réfugiées en Europe

      Amnesty International a recueilli en Allemagne et en Norvège les propos de quarante réfugiées qui s’étaient rendues en Grèce depuis la Turquie, avant de traverser les Balkans. Elle rapportent avoir vécu dans la peur et la violence permanente.

      http://www.liberation.fr/planete/2016/01/18/agressions-exploitation-harcelement-sexuel-le-lot-des-femmes-refugiees-en
      #victimes

    • Can Germany Be Honest About Its Refugee Problems ?

      Hamburg — FOR all its horror, what happened on New Year’s Eve in Cologne and other German cities might help the Germans solve a longstanding problem. The issue is not the one-million-plus refugees who have come to us in the first place. It is how to deal with problems that immigrants might be, are or will be causing.

      Solutions proposées par l’auteur :

      First, find a way to separate the free riders and criminals from the refugees. Thanks to the lack of identity checks at the borders in the past months, we just don’t know whether many of those who have poured into Germany have done so for good reasons or bad. This has to be established now by all possible means, by taking fingerprints, photos and other personal information and exchanging them with authorities in the home countries.

      Then we need to deport those who have no right to stay, quickly and visibly. The German government says that currently, 8,000 people from northern Africa, mostly from Morocco and Tunisia, are obliged to leave Germany, but they can’t be sent back because their home countries won’t accept them without papers. These countries need to be pressured into cooperation.

      Finally, we have to be willing to intern those who arrive without passports. This sounds harsh, but it is appropriate. People who cross the border without ID must be prevented from roaming freely within Germany. Once in semi-custody (meaning that you cannot get into Germany, but you’re free to go home), it wouldn’t take long to determine where they came from, and why.

      The idea isn’t new: Special sites for people from the Balkans who filed mostly pointless asylum requests after the fighting there were set up in Bavaria. This has reduced the influx from these countries considerably.

      http://www.nytimes.com/2016/01/16/opinion/can-germany-be-honest-about-its-refugee-problems.html?smprod=nytcore-iphone

    • We need to talk about Cologne

      We, refugee and migrant communities settled in different EU countries, from different nationalities and backgrounds, strongly condemn the recent sexual attacks against women in Germany. We would like to express our sorrow and sympathy to the victims of these terrible attacks. We condemn any violence against women, be they nationals or foreigners, perpetrated by foreigners or nationals. Perpetrators should be prosecuted and convicted. It is important now to clarify and understand what happened so that people, in particular women, feel safe again, justice can be done, and further violence prevented. We did not flee violence there to accept it here.
      Refugees arriving are not dangerous but in danger. It would not be fair for a few individuals to make us forget the millions who are doing their best to overcome all the obstacles to settle and integrate into European societies.

      http://www.refugees.gr/en/latest-news/484-we-need-to-talk-about-cologne

    • It’s the culture, stupid! Or is it?

      Returning to the young men in Cologne and their dysfunctional view of women, it is obvious that there is an urgency to the situation at the moment. Pegida are marching, and the extreme right is gloating across the continent now. For starters, the police has to sort itself out and get on with its work. It will then be necessary to enlighten the young men about the German way of life, legislation and values. But at the end of the day, they must be incorporated into social contexts which convince them that they have arrived in an individualist society where independent women are a natural component in all parts of society. Integration is based on experiences, not on courses. This also means that the currently fast flow of refugees into Europe is problematic. For this transition not to fail, they must get something useful and meaningful to do, get to know some natives and pick up the language quickly. It is the responsibility of government at all levels to make these adaptations possible. Should vast numbers of refugees end, unintegrated, on welfare, the only beneficiaries are the extreme movements on either side. They are only capable of creating distrust, divisiveness and mutual suspicion.

      http://thomashyllanderiksen.net/2016/01/16/its-the-culture-stupid-or-is-it

    • Après Cologne, les féministes se divisent sur l’interprétation des agressions

      Les violences du nouvel an à Cologne provoquent un vif débat entre féministes : les unes font du sexisme une spécificité du monde musulman, tandis que les autres, menant de front la lutte contre les crimes sexuels et le racisme, exigent un renforcement de l’arsenal juridique afin qu’« aucune impunité » ne soit plus tolérée.

      https://www.mediapart.fr/journal/international/210116/apres-cologne-les-feministes-se-divisent-sur-l-interpretation-des-agressio

    • Un petit hors pistes. De par mon expérience personnelle, tous les « migrants » venant du Maghreb, Égypte compris et que j’ai rencontrés, sont des gens qui vivent en Europe depuis le début de leur adolescence, mineurs isolés pour une partie, « illégaux » pour tous, et ayant l’expérience de la violence et du racisme institutionnels pour la quasi totalité. Donc des personnes qui sont ballotées de France en Italie, d’Italie en Grèce, de Greèce en... De boulots de merde en boulots de merde, travail au noir, précarité. Une vie d’expulsion.
      Je peux voir Cologne comme conséquence du traitement de l’immigration et des personnes immigrées en France et en Europe et les agressions commises par des personnes qui sont tout a fait au fait de la « culture » occidentale pars qu’ils la pratiquent depuis une quinzaine d’années pour la plupart.
      Dans les centres se sont aussi les gens qui posent le plus de problème par la consommation de drogues et d’alcool, sans compter les problèmes psy d’une vie marginalisée.
      Quand je parle d’expérience personnelle c’est dire que ce que j’ai vu n’est peut être représentatif de rien.

    • No alla violenza sulle donne da chiunque essa provenga...

      “No” è il testo, tutto il testo, di quella che credo sia la poesia più breve in lingua italiana mai scritta (il poeta Franco Fortini dedicò l’epigramma al non amico Carlo Bo). Un analogo “No”, assoluto e senza appello, va agli intollerabili atti di sopraffazione che si sono prodotti a Capodanno a Colonia: una notte buia, quella che ha aperto il 2016, dove si è spenta per un momento troppo lungo la bellezza che è intima sorella della poesia e di ogni essere umano.

      http://www.areaonline.ch/No-alla-violenza-sulle-donne-da-chiunque-essa-provenga-128a4000

    • Stretched to the Limit: Has the German State Lost Control?

      After the violent excesses in Cologne on New Year’s Eve, German government failures have come to light, with many asking if the country is still safe. Police and the justice system have been stretched to their limits. New laws won’t fix the problem, but extra personnel could.

      A good place to start, particularly given the dark events in Cologne, is with the police. How is it possible that the square in front of the train station could morph into a zone of lawlessness? Why was the state not present on that New Year’s Eve night? Was there a lack of police? Where they overwhelmed by the mob?

      The consequences of not being able to deport have become apparent in places like Cologne. Or in the state of Saxony. An Interior Ministry report from the end of 2015 notes that a quarter of all foreigners suspected of committing crimes in the state were Tunisians, despite the fact that they comprise only 4 percent of all immigrants in the state. So far, authorities haven only succeeded in deporting very few. After months of pressure, the Tunisian Embassy recently sent the German government a list of 170 nationals the country would possibly be willing to take back — a token gesture of goodwill.


      http://www.spiegel.de/international/germany/germans-ask-if-country-is-still-safe-after-cologne-attacks-a-1073165.html

    • Cologne : la ligne de crête… vraiment ?

      Le sujet est révoltant, cauchemardesque et fait couler beaucoup d’encre. Entre médiatisation tardive, faillite des forces de l’ordre, prises de position déplacées de certaines autorités (maire de Cologne, Bernard Cazeneuve), diffusion d’informations non vérifiées (vidéo de la place Tahrir), récupération par les milieux anti-migration et enquête qui avance lentement, les évènements qui ont eu lieu le soir de Nouvel An à Cologne cumulent toutes les difficultés d’analyse.

      http://www.hebdo.ch/les-blogs/amarelle-cesla-le-dessous-des-cartes/cologne-la-ligne-de-cr%C3%AAte%E2%80%A6-vraiment

    • An interview with four Syrian refugees in Germany: “Sexually harassing women is completely unacceptable.”

      BY FRIDA THURM AND CHRISTIAN BANGELThey are Muslim men, and they want to stay in Germany. We spoke with four Syrian refugees about good women, bad men and getting used to a new culture’s rules.

      https://espminetwork.files.wordpress.com/2016/02/mohammad-f-links-ammar-b-und-sein-bruder-mohammad-b-re
      http://espminetwork.com/2016/02/01/an-interview-with-four-syrian-refugees-in-germany-sexually-harassing-w

    • Encore??!!??
      German police say major newspaper’s story about a rampaging Arab ‘sex mob’ was wrong

      On Feb. 6, Germany’s most-read newspaper reported that dozens of Arab men, presumed to be refugees, had rampaged through the city of Frankfurt on New Year’s Eve. The men were said to have sexually assaulted women as they went through the streets; the newspaper dubbed them the Fressgass “sex mob,” referring to an upmarket shopping street in the city.

      Bild’s report sparked widespread concern in Germany. The nation has taken in millions of migrants over the past few years, and there had been reports of a similar incidents in Cologne and other cities the previous New Year’s Eve.

      But police investigating the crime now say that the allegations included in the article are “without foundation.”

      https://www.washingtonpost.com/news/worldviews/wp/2017/02/14/german-police-say-major-newspapers-story-about-a-rampaging-arab-sex-

    • La #décolonisation et l’#arabe_sexualisé

      L’affaire des viols de Cologne le jour de l’an 2016 et la façon dont les migrants et plus largement les musulmans ont été visés en tant que prédateurs/agresseurs sexuels du fait d’une culture réputé profondément différente et sexiste – différente parce que sexiste, sexiste parce que différente[1] – est un nouvel épisode qui croise les questions de #migrations et de #sexualité, de sexisme et de #racisme.

      http://www.contretemps.eu/decolonisation-sexualisation-larabe
      #sexisme

    • J’aimerais juste un jour que cette longue veille puisse me servir à écrire quelque chose d’intelligent, mais je ne sais pas si j’y arriverai un jour... mais qui sait, peut-être quelqu’un d’autre, peut-être même toi, @mad_meg ? Cela aurait au moins servi à quelque chose...

  • Hollande prêt à vendre ce qu’il reste du #PS pour être réélu | Éditorial de Lutte Ouvrière du 4 janvier 2016
    http://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/hollande-pret-vendre-ce-quil-reste-du-ps-pour-etre-reelu-64579.html

    Du fait de la proximité des attentats de novembre dernier et de la commémoration des massacres de janvier à Charlie Hebdo, à Montrouge et à l’Hyper Casher, la tournée des vœux de #Hollande est placée sous le signe de la lutte anti-terroriste.

    Hollande s’est coulé à merveille dans son costume de protecteur de la nation et de chef de guerre, qui lui a d’ores et déjà permis d’inverser sa cote de popularité et lui a redonné quelques chances pour 2017. Il conservera l’habit tant qu’il pourra.

    C’est pourquoi, bien qu’inefficace pour empêcher le terrorisme, Hollande a déjà prolongé l’état d’urgence de trois mois. Et il veut modifier la Constitution afin d’y inscrire la déchéance de nationalité pour les binationaux nés en France coupables d’actes de terrorisme. Cette mesure, que tout le monde reconnaît comme étant symbolique, est au cœur de la mue politique souhaitée par Hollande. Car en politique, il y a des symboles qui comptent et celui-ci en fait partie.

    Historiquement portée par le #Front_national, reprise, promise et jamais mise en œuvre par #Sarkozy, cette mesure est la marque de la droite et de tous ceux qui font une différence entre des Français qui seraient de « souche » et des Français qui seraient de « papiers ».

    C’est la raison pour laquelle la #gauche l’avait jusque-là toujours combattue. En réponse à Sarkozy qui l’avait proposée en 2010, #Valls avait déclaré : « On rentre dans un débat nauséabond, absurde, un jeu politique où on essaie de faire croire qu’immigration et insécurité, c’est lié ». Aujourd’hui, il reprend le vieil argumentaire du FN et de la #droite pour démontrer l’inverse !

    Et qu’une partie de la gauche y soit toujours hostile n’a fait que convaincre Hollande… de défendre cette mesure. En affrontant une fronde de son propre parti, Hollande pourra parfaire sa stature de président au-dessus de la mêlée, insensible aux querelles partisanes et exclusivement guidé par l’unité de la nation, tout en s’adressant à l’électorat du centre et de la droite.

    Tout au long de son quinquennat, Hollande sera donc allé de déchéance en déchéance.

    Dès son arrivée au pouvoir, Hollande a jeté aux orties les quelques mesures qui auraient pu être favorables aux travailleurs pour adopter la ligne patronale - démantèlement des droits sociaux, allègement du coût du travail et chantage à la compétitivité. Il a renié ses maigres engagements sous la pression du patronat.

    Aujourd’hui, sous la pression électoraliste et politicienne de la droite, il liquide le peu de positions progressistes qui faisaient la différence entre la gauche et la droite. Il largue ce qui restait au PS des idéaux d’égalité, de solidarité, d’ouverture et de tolérance et s’adapte à la poussée réactionnaire.

    C’est un calcul politique cynique et dangereux. En accréditant les thèses du FN, Hollande contribue à renforcer la xénophobie et les amalgames dans l’opinion. Il prend le risque de conforter les imbéciles racistes prêts à s’en prendre physiquement à des étrangers ou à ceux dont la couleur de peau est différente. Pour préserver ses chances d’être réélu, Hollande est prêt à vendre son âme et celle de son parti.

    Cela fait bien longtemps que, mis à part son nom, plus rien ne rattache le PS aux valeurs socialistes et communistes qui étaient celles de ses origines.

    En poussant plus loin sa déchéance politique et morale, « la gauche » dont le PS est le socle depuis plus de trente ans, est en train de mourir de sa belle mort. Pleurer dessus et essayer de la ressusciter en demandant à Hollande, Valls ou Macron de mener une autre politique comme le fait le #PCF est ridicule.

    L’avenir des exploités ne dépend pas de nouvelles combinaisons politiciennes. Il dépend d’eux-mêmes et des combats qu’ils mèneront. Il dépend de leur capacité à s’opposer aux attaques patronales et gouvernementales.

    Ce sont ces attaques, l’enrichissement de la classe dominante et l’appauvrissement général de la société qui en découle, qui nourrissent l’individualisme, le communautarisme et cette dégénérescence morale que sont le racisme et la haine de l’étranger.

    Alors, nous souhaitons qu’en #2016, de plus en plus de travailleurs s’engagent pour reconstruire un courant politique représentant leurs intérêts et se fixant pour but de renverser la domination des capitalistes. Un courant qui n’a rien à faire des papiers, de la nationalité ou de la binationalité octroyés par les politiciens bourgeois. Un courant dans lequel tous les exploités pourront apporter leur capacité de révolte et leur conscience d’avoir, ensemble, une société à transformer

  • Un an après, Charlie Hebdo récalcitrant !
    https://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2710

    Charlie Hebdo se remémore, un an après, le massacre qui l’a massivement décapité le staff de sa direction et la rédaction de ses meilleures plumes, en principalement les caricaturistes : Cabu, Wolinski, Tignous, Charb, Honoré. Les frères Kouachi issus de la cellule dite des « Buttes-Chaumont » à Paris, n’étaient pas partis en Syrie. L’un cependant d’eux a séjourné au Yémen. Réaction de religieux pour « Une » Charlie-Hebdo... par Populi-Scoop Les deux parisiens sont tués, comme le toulousain Mohamed (...)

    Actualité, événement, opinion, intérêt général, information, scoop, primauté

    / censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, journaliste, poète, poésie, livre, écrits, Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , politique , , #France,_immigration,_marche,_beurs,_discrimination,_racisme,_intégration, (...)

    #Actualité,événement,_opinion,_intérêt_général,_information,_scoop,_primauté #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #_journaliste,_poète,_poésie,_livre,_écrits #Terrorisme_,_islamisme,Al-Qaeda,politique,_ #immigration,_High-Tech,_recrutement,_Web,_Internet #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition #arts,_culture,_littérature,_cinéma,_critique,_performances,_styles

  • Un an après, Charlie Hebdo récalcitrant !
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2710

    Charlie Hebdo se remémore, un an après, le massacre qui l’a massivement décapité le staff de sa direction et la rédaction de ses meilleures plumes, en principalement les caricaturistes : Cabu, Wolinski, Tignous, Charb, Honoré. Les frères Kouachi issus de la cellule dite des « Buttes-Chaumont » à Paris, n’étaient pas partis en Syrie. L’un cependant d’eux a séjourné au Yémen. Réaction de religieux pour « Une » Charlie-Hebdo... par Populi-Scoop Les deux parisiens sont tués, comme le toulousain Mohamed (...)

    Actualité, événement, opinion, intérêt général, information, scoop, primauté

    / censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, journaliste, poète, poésie, livre, écrits, Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , politique , , #France,_immigration,_marche,_beurs,_discrimination,_racisme,_intégration, (...)

    #Actualité,événement,_opinion,_intérêt_général,_information,_scoop,_primauté #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #_journaliste,_poète,_poésie,_livre,_écrits #Terrorisme_,_islamisme,Al-Qaeda,politique,_ #immigration,_High-Tech,_recrutement,_Web,_Internet #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition #arts,_culture,_littérature,_cinéma,_critique,_performances,_styles

  • Attentat contre « Charlie Hebdo » : l’épouse d’un policier tué porte plainte - Libération - Par AFP — 4 janvier 2016 à 22:14
    http://www.liberation.fr/france/2016/01/04/attentat-contre-charlie-hebdo-l-epouse-d-un-policier-tue-porte-plainte_14

    L’épouse du policier Franck Brinsolaro, qui a perdu la vie le 7 janvier 2014 dans l’attentat contre Charlie Hebdo, il y a un an, a porté plainte contre X, ont rapporté lundi soir L’Eveil Normand et Normandie Actu, deux publications du groupe Ouest-France.

    Cité par ces deux journaux, Me Philippe Stepniewski, l’avocat d’Ingrid Brinsolaro, elle-même rédactrice en chef de L’Eveil Normand, déclare avoir déposé lundi une plainte contre X auprès du procureur de Paris, François Molins, pour « homicide involontaire aggravé par la violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement en application des articles 121-3 et 221-6 du code pénal ». Franck Brinsolaro assurait la protection du rédacteur en chef de Charlie Hebdo, Stéphane Charbonnier, qui avait comme pseudonyme de presse Charb.

    Dans la plainte déposée, selon ces deux publications, l’avocat d’Ingrid Brinsolaro écrit que « deux faits troublants attestent des manquements de la Direction générale de la sécurité intérieure ». Le premier fait « troublant » porte « sur les informations relatives aux menaces dont Stéphane Charbonnier faisait l’objet ». Le second fait troublant porte sur le témoignage apporté par un journaliste travaillant à proximité des locaux de Charlie Hebdo qui avait discuté quelques mois avant l’attentat avec un homme qui cherchait à localiser les bureaux du journal. Ce journaliste en avait informé le chef de mission du service en charge de la protection de Stéphane Charbonnier, qui aurait rédigé un rapport à l’intention de la DGSI. « Avec ma cliente, nous voulons savoir si ce rapport, établi suite au signalement du témoin, a bien été rédigé et transmis », a précisé l’avocat à L’Eveil Normand.(...)

    ≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈

    La France n’aurait donc pas la meilleure police du Monde ?

    Response to Paris Attacks Points to Weaknesses in French Police Structure
    By ADAM NOSSITERDEC. 31, 2015
    http://www.nytimes.com/2016/01/01/world/europe/response-to-paris-attacks-points-to-weaknesses-in-french-police-structure.h

  • Suivi des frères Kouachi et d’Amedy Coulibaly : chronique d’un rendez-vous manqué

    http://www.lemonde.fr/enquetes/article/2016/01/04/suivi-des-freres-kouachi-et-d-amedy-coulibaly-chronique-d-un-rendez-vous-man

    Défaillances ou mauvais coups du hasard ? Un an après les attentats de janvier, les juges d’instruction chargés de l’enquête pourront en tout cas se forger un avis sur le suivi dont ont fait l’objet les frères Kouachi et Amedy Coulibaly avant l’attaque de Charlie Hebdo. Au total, une quarantaine de notes de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), dont Le Monde a pris connaissance, ont été déclassifiées mi-novembre à la demande des magistrats. Des documents minutieusement choisis qui, mis bout à bout, racontent ce que sont souvent les attentats aboutis : un enchaînement de rendez-vous manqués.

    La chronique malheureuse du suivi des futurs tueurs de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher a sans doute démarré en mars 2010, quelque part au pied des monts du Cantal, à Murat (2 000 habitants). A cette époque, Djamel Beghal, figure du djihadisme francophone, est assigné à résidence. Il vient de purger dix ans de prison pour des projets d’attentat contre des intérêts américains en Europe. Il reçoit régulièrement la visite de Chérif Kouachi et d’Amedy Coulibaly. Les faits sont connus, mais ils sont fondateurs pour la suite.

    Indice-clé

    Les documents déclassifiés montrent en effet qu’à cette époque Djamel Beghal est à la fois sur écoute de la DCRI (future DGSI) et ciblé par une enquête de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ). Les deux services communiquent. Mais aucune conséquence opérationnelle n’en est tirée. En clair : un jeune braqueur de l’Essonne, en l’occurrence Amedy Coulibaly, fréquente ce que le djihadisme compte de plus dur, sans que cela ne suscite autre chose que de l’indifférence.

    Contacts avec AQPA

    L’indice-clé, a posteriori, des projets terroristes que pouvaient avoir les frères Kouachi va, lui, être mis au jour en décembre 2011. A l’approche des fêtes de Noël, l’ex-DCRI va constater que Chérif Kouachi est en contact par e-mail avec un certain Peter Cherif. Un ancien du « dossier des Buttes-Chaumont », qui occupe depuis un poste élevé au sein d’Al-Qaida dans la péninsule Arabique (AQPA). Or c’est justement au nom d’AQPA que les frères Kouachi vont revendiquer l’attaque de Charlie Hebdo. Justement avec ce combattant expérimenté qu’ils vont avoir une relation suivie entre 2011 et 2013. À partir de janvier 2012, les contacts avec Peter Cherif se font par téléphone. Des échanges que Saïd Kouachi prend soin de dissimuler en utilisant plusieurs puces et boîtiers téléphoniques. C’est de là que Saïd entre à son tour dans le viseur de la DGSI. En particulier, à la suite d’un renseignement de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) qui fait état d’un possible séjour au Yémen, datant de l’été 2011.

    À partir d’avril 2012, les frères Kouachi sont considérés comme tellement dangereux, qu’ils font l’objet d’investigations communes entre DCRI et DGSE. Un mois plus tôt, Chérif a même été placé sur la liste des « objectifs prioritaires » de la DCRI. Les enquêteurs s’inquiètent notamment de sa méfiance et de sa rencontre avec des ex-membres du « groupe de Francfort ». Ces anciens combattants d’Afghanistan ont été condamnés pour un projet d’attentat contre le marché de Noël de Strasbourg en 2000. Saïd Kouachi, de son côté, reprend discrètement contact avec Farid Benyettou, tête pensante de la filière des « Buttes-Chaumont ». Les flux Internet des Kouachi sont interceptés et montrent leur intérêt constant pour AQPA et le Yémen.

    L’année 2013, un tournant

    Mais voilà que très vite, dès ce même printemps 2012, les contacts entre les Kouachi et Peter Cherif vont se distendre. Plusieurs hypothèses sont émises par la DCRI : Peter Cherif a-t-il rejoint une zone difficile d’accès au Yémen ? Redoute-t-il d’être localisé ? En janvier 2013, les services remarquent que Chérif Kouachi a encore effectué des recherches Internet pour trouver un appartement à partager dans une province yéménite où Peter Cherif a été localisé quelques semaines plus tôt. La DCRI va dès lors concentrer ses recherches sur les Kouachi et un petit groupe de Français restant en lien avec ce mentor en exil.

    En retraçant l’histoire à l’envers, les notes de la DGSI pointent que c’est à peu près à cette époque, en mai 2012, qu’Amedy Coulibaly, incarcéré à la prison de Villepinte (Seine-Saint-Denis), commence à prendre soin de ne pas attirer l’attention. Le futur tueur de l’Hyper Cacher est en détention depuis 2010 pour son implication dans le projet d’évasion de Smaïn Aït Ali Belkacem, autre personnage important du terrorisme, condamné à perpétuité pour l’attentat à la station RER Musée d’Orsay en 1995, à Paris. Chérif Kouachi a également été mis en cause dans ce dossier mais sera finalement relaxé. Le souci de discrétion d’Amedy Coulibaly est une nouvelle fois repéré dans une note en date de février 2013.

    Or l’année 2013 marque un tournant. En juin, pour la première fois, sont établis des contacts directs entre les Kouachi et Amedy Coulibaly. Ils passent par Chérif, libre sous contrôle judiciaire. En principe, les deux hommes n’ont pas le droit de se parler. Mais ils contournent l’interdit en utilisant une ligne téléphonique attribuée à Hayat Boumedienne, l’épouse d’Amedy. En 2010, celle-ci a fait l’objet d’une rapide enquête de la DGSI, mais rien de très poussé. Chérif Kouachi, lui, ne respecte pas non plus son obligation de pointage au commissariat. L’information, transmise au magistrat instructeur, restera sans suite.

    L’année 2014 est celle de l’émergence de l’organisation Etat islamique (EI). L’environnement des Kouachi et d’Amedy Coulibaly bascule. En mars, un départ pour la Syrie est ainsi particulièrement remarqué : celui de Salim Benghalem. Un homme dont les services de renseignement établissent alors qu’il a été l’accompagnateur de Saïd Kouachi au Yémen en 2011 et qu’il a intégré, en même temps que lui, un camp d’AQPA... Avec Peter Cherif, Salim Benghalem fait partie des individus aujourd’hui soupçonnés d’avoir eu un rôle de commanditaire ou de coordinateur des attentats de janvier. Il a gravi les échelons au sein de l’organisation EI et s’est réjoui des tueries dans une vidéo de propagande.

    Cette même année, en juillet, une liste de numéros de « djihadistes » est retrouvée dans la cellule d’un certain Teddy Valcy. Ce Guadeloupéen est incarcéré lui aussi pour l’évasion ratée de Smaïn Aït Ali Belkacem. Cette liste est censée réunir des noms de personnes parties sur différents fronts, mais on y découvre au passage ceux des Kouachi et de Coulibaly. En plein mois d’août 2014, survient aussi cette tentative avortée de départ pour la Syrie du beau-frère de Chérif Kouachi, Mourad. On est seulement cinq mois avant la mise à exécution des attaques de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher.

    Rendez-vous manqué

    Quelles erreurs reprocher à la DGSI, dans ce vaste faisceau de signaux divers et variés ? Les notes déclassifiées résument les périodes où les Kouachi ont fait l’objet d’interceptions de sécurité. Pour Saïd, on compte huit mois d’écoutes en 2012, deux mois en 2013 (stoppées sur avis négatif de l’instance de contrôle), puis une reprise durant cinq mois en 2014, de février à juin. Pour Chérif, le suivi s’est fait sur deux ans complets : de décembre 2011 à décembre 2013. Mais aucune surveillance technique ou physique n’a permis de matérialiser la moindre préparation d’une action violente, concluent les documents.

    La béance concerne plutôt le suivi d’Amedy Coulibaly, dont une des hypothèses est qu’il a fourni lui- même les armes aux Kouachi pour la tuerie de « Charlie ». Elle apparaît dans les toutes dernières notes de la DGSI, datées des 7, 8 et 9 janvier. Malgré son passage à Murat, en 2010, Amedy Coulibaly n’a jamais été considéré, par la DGSI, comme un membre de la mouvance islamiste radicale. Il n’a donc jamais été un objectif, même après sa sortie de prison en mars 2014, sous bracelet électronique, pour son implication dans le dossier Smaïn Aït Ali Belkacem. Jusqu’au bout, il a été considéré comme un second couteau et a gardé son étiquette de délinquant de droit commun. Ainsi a été ratée la chance d’établir la connexion entre ses préparatifs et les projets des Kouachi qui étaient, eux, relativement identifiés.