person:charlotte gainsbourg

  • Pas la plus petite queue
    D’anguille à se mettre
    Sous la dent ce matin

    Petit déjeuner avec Zoé
    Je l’emmène au collège
    Tous les deux cossards. Râleries

    Au travail, c’est vendredi
    Ennui. Je me distrais
    En regardant les Sillons sur Désordre

    C’est assez dépaysant
    De voir sa vie défiler
    Tout en étant en open space

    Enième café
    Et c’est enfin l’heure
    Du déjeuner avec J.

    Nos gentilles moqueries
    Nos marques d’amitié
    Nos seiches poivre et sel

    Ce sont de tels rituels
    Qui font le sel
    De ma vie finalement

    Fut un temps
    Ce que je préférais
    Travailler dans le garage

    Désormais
    Bavarder avec amis
    Dans des cafés

    Ai-je
    Fini
    De travailler ?

    En chemin, une femme apeurée
    Sort de chez elle poursuivie
    Par son mari, tentative d’interposition

    Je n’en mène pas large
    Mais je tiens bon
    Parce qu’il le faut

    Est-ce parce que je viens d’échanger avec J.
    Je me dis que ferait J. à ma place ?
    Elle aurait peur mais cela ne se verrait pas

    Que ferait J. à ma place ?
    Elle resterait calme
    Et parlerait doucement

    Je me fais traiter de tous les noms
    Notre agresseur n’a pas beaucoup
    De vocabulaire, ça va

    Il m’accuse d’être le vieux
    Qui baise sa femme
    Je tente de faire valoir qu’avec l’andropause…

    Mon ironie est mal comprise
    Il me pousse, je ne bouge pas (un peu)
    Il doit être en train de calculer ma masse

    La femme voudrait que je monte l’aider
    À rassembler ses affaires et appeler le 17
    Le mari me soupçonne d’être un tueur en série

    Et dire que tout à l’heure
    Il faudra que je m’intéresse
    À des trucs d’ingénieur informatique

    J’ironise auprès du mari
    Sa femme a peur de lui
    Et pas d’un inconnu (moi)

    Il est vexé et il s’en va
    Je n’en reviens pas
    La femme ne veut plus que j’appelle

    Vous êtes sûre Madame ?
    Oui, il est parti
    Mais il va revenir ?

    Si vous voulez j’appelle
    J’attends l’arrivée de la police
    Et je témoigne du peu que j’ai vu

    Et
    Elle
    S’en va

    Des voisins passent
    Presque hilares
    Suis seul à ne pas rire ?

    En bon anarchiste propriétaire
    Je me demande
    Si je ne devrais pas appeler le 17

    J’ai une réunion dans 15 minutes
    Pour définir une stratégie de sauvegarde
    Des items obsolètes d’une application

    J’ai le temps non ?
    J’appelle
    Vous avez demandé la police

    Je décris la situation
    D’une façon très claire
    Qui me surprend moi-même

    Je suis mis en relation
    Avec un gardien de la paix
    Quand on y pense

    Le gardien de la paix
    Me géolocalise et d’après mes coordonnées
    Décrit la dame et son mari, apparemment connus

    Je demande si c’est une blague
    Non, Monsieur et il me complimente
    Sur mon sens civique. S’il savait…

    J’arrive juste à temps pour la réunion
    « Philippe, quelles sont tes préconisations
    De Maîtrise d’Ouvrage ? » me demande-t-on

    De retour en open space
    Les sillons du Désordre
    Poursuivent leur course infinie

    La voix de Jack Kerouac
    Se mélange avec le bruit
    De ma vaisselle et …

    Ma vaisselle, de la flute, Jean-Luc
    Bruits de café, un train siffle
    Et de nouveau les roaches de Kerouac

    Un éléphant barrit
    Michele et Dominique s’accordent
    On entend Marie Richeux puis …

    Une sirène dans le port de Portsmouth
    Un orchestre s’échauffe
    Marie s’interroge, Kerouac répond

    Up you go
    Little Smoke
    Up you go

    Un téléphone sonne
    Je reprends pied, c’est l’heure
    De l’exode hebdomadaire au temple

    J’ai quand même réussi à voler
    Une caisse de vin, deux cartouches
    D’encre, un DVD et des pignons de pin

    Je dépose Zoé au théâtre
    Je fais des pâtes
    Pour Emile et moi

    On file au multiplexe
    Souhait d’Emile
    Comportements invraisemblables

    Les seuls au monde
    Prennent le pouvoir
    Émile se tient, lui, à carreau

    Je me demande
    Si Charlotte Gainsbourg
    N’est pas la plus pitoyable des actrices

    Même boire un verre d’eau
    Naturellement semble
    Au-delà de ses compétences

    En sortant nous tombons nez-à-nez
    Avec un pauvre mendiant dans le froid
    Sur son visage, je jurerais lire la mort

    Il me demande d’appeler les secours
    Je donne deux euros à Émile
    Va chercher un café pour le monsieur

    Je compose le 115
    Par habitude, pendant l’attente
    Je questionne le monsieur

    Vous savez, ils vont me demander
    De vous passer le téléphone
    Ça va prendre du temps

    Le monsieur ne parle pas bien français
    Il s’appelle Stephano, Phil, je lui réponds
    On se serre la main, présentations faites

    Emile revient avec le café
    En faisant attention
    De ne pas en renverser

    Tiens Emile, prends la clef de la voiture
    Il y a une grosse couverture
    Dans le coffre, tu la prends et tu refermes

    Messages d’attente interminables
    Je m’excuse auprès de Stephano
    Il sait, il me remercie

    Passent devant nous les amateurs de cinéma
    C’est bien ce que vous faites monsieur
    Me disent des jeunes qui sortent d’une comédie

    Je leur mendie une cigarette
    Ils me donnent ce qui leur reste de paquet
    Stephano est ravi

    Émile revient avec la couverture
    Du coup c’est presque une chaîne
    Qui s’organise, on donne du popcorn

    Le 155
    Comme le Manitoba
    Ne répond pas

    Le 155
    Comme le Manitoba
    Ne répond toujours pas

    Le 155
    Comme le Manitoba
    Promet mais ne répond pas

    Émile et moi sommes gelés
    Mais on ne voudrait pas se plaindre
    Emile retourne à la voiture

    Le 115
    Comme le Manitoba
    Ne répond pas

    Le 115
    Comme le Manitoba
    Ne répond toujours pas

    Le 115
    Comme le Manitoba
    Promet mais ne répond pas

    Je retourne voir Émile
    Émile, tu sais je crois
    Qu’on va héberge Stephano

    Le 115
    Comme le Manitoba
    Ne répond pas

    Le 115
    Comme le Manitoba
    Ne répond toujours pas

    Le 155
    Comme le Manitoba
    Promet mais ne répond pas

    Je retourne voir Stephano
    Qui est en train de plier ses gaules
    Stephano, ils ne répondent pas

    Je retourne voir Stephano
    Qui est en train de plier ses gaules
    Venez, vous allez dormir à la maison

    Tête de Stephano
    Qui prend peur
    C’est chauffé chez moi

    Tête de Stephano
    Qui prend peur
    Je ne vous veux aucun mal

    Stephano m’explique
    Qu’ici c’est un peu chez lui
    Et que chez moi c’est trop loin

    Mais si vous voulez demain matin
    Je vous raccompagne
    Chez vous allais-je dire

    Il me remercie
    Prend ma main
    Et la baise

    Je m’accroupis
    Il voudrait m’étreindre
    J’accepte volontiers

    Vous êtes sûr
    Dormir au moins cette nuit
    Dans une maison chauffée ?

    C’est apparemment l’heure
    Du rassemblement
    Des compagnons viennent le chercher

    Je comprends
    Que c’est le moment
    De lui foutre la paix

    Une dernière poignée de main
    Une dernière étreinte (décidément)
    Et je retrouve Émile

    Dans le rétroviseur
    Je regarde Stephano s’éloigner
    Enveloppé dans notre couverture

    C’était une très bonne couverture
    Cela fait une douzaine d’années
    Que cette couverture est dans le coffre

    Je me suis souvent servi
    De cette couverture pour la sieste
    En Auvergne

    Quand les enfants étaient petits
    Je les recouvrais entièrement avec
    Pour les voyages nocturnes hivernaux

    Avant cela cette couverture
    M’a longtemps servi de couvre-lit
    A Portsmouth

    Avant cela elle faisait
    Le couvre-lit
    Avenue Daumesnil

    Avant cela elle servait
    A recouvrir un vieux canapé
    Récupéré avec Cynthia

    Désormais
    C’est la couverture
    De Stephano

    J’explique à Émile
    Que Stephano a préféré
    Rester avec ses amis

    Émile :
    « Il doit avoir ses repères
    Avec nous il n’a plus ses repères »

    Émile
    Des
    Fois

    Émile
    C’est toi qui as raison
    Bien sûr

    Nous conduisons
    Silencieusement
    Je suis tellement fier

    Les pouvoirs d’Émile
    Sont invisibles
    Mais ils sont immenses

    En rentrant
    Je trouve le courriel
    D’Hélène : Hamish Fulton !

    Morts hérisson renard, écureuil fouine
    Rat oiseau souris chauve-souris
    Serpent papillon grenouille libellule

    Souris hérisson oiseau souris oiseau
    Chauve-souris écureuil renard serpent
    Hérisson oiseau fouine souris oiseau

    Serpent souris hérisson oiseau
    Papillon grenouille souris
    Libellule oiseau hérisson

    Zones blanches
    Je préférais
    Perdre le Nord

    Gardons l’idée
    De déplacements
    Et ne perdons pas le Nord

    Hâte-toi lentement
    Ne pas foncer sur la première idée
    Hamish Fulton, tout de même

    #mon_oiseau_bleu

  • (L.L. de Mars)

    Macron
    Les moins que rien
    T’emmerdent !

    Charlotte Gainsbourg :
    Pourquoi elle a renoncé
    À la chirurgie esthétique

    Les confidences sexuelles
    De Jean-Marie Bigard et sa femme Lola Marois
    Créent le malaise

    Céline Dion
    A bien changé
    Depuis la mort de son mari

    Blue
    Vitamins
    Via Internet

    L’étreinte d’Émile
    Quand je l’aide à monter sur son skate
    Pour la première fois

    Les roulements à billes du second millénaire
    Sont passablement ringardisés
    Par ceux du troisième. Le progrès est là.

    Émile, son courage, sa ténacité
    Ses peurs, souvent vaincues
    Ce n’est pas rien

    Émile mon gars
    Plus grand que moi maintenant
    Ce n’est pas rien

    Émile, mon grand gars
    Nos discussions en l’absence des filles
    Ce n’est pas rien

    Émile, avec qui je discute
    Qui me bat aux échecs
    Ce n’est pas rien

    Émile qui donne de l’espoir
    À une mère d’enfant autiste
    Ce n’est pas rien

    Émile et son t-shirt fétiche
    Émile et ses vidéos de rap
    Ce n’est pas rien

    Émile qui voudrait bien
    Qui ne peut pas toujours
    Ce n’est pas rien

    Émile, un peu agité certains soirs
    D’autres soirs plus calme
    Ce n’est pas rien

    Émile qui fera jardinage
    À la rentrée
    Ce n’est pas rien

    Émile qui plus tard
    Sera jardinier
    Ce n’est pas rien

    Émile qui plus tard
    Comptera sur ses quatre frère et sœurs
    Ce n’est pas rien

    Émile
    Qui ment
    Ce n’est pas rien

    Émile qui fume
    Des cigarettes en cachette
    Ce n’est pas rien

    Émile avec qui je regarde
    Un film ce soir, entre gars
    Ce n’est pas rien

    Émile qui m’aide
    A porter un truc lourd
    Ce n’est pas rien

    Émile qui prépare notre dîner de ce soir
    Des pâtes au pesto
    Ce n’est pas rien

    Émile
    Mon tout
    Ce n’est pas rien

    Et j’emmerde
    Macron,
    Moins que rien

    Et dire que je boudais
    Aujourd’hui
    Manquant d’inspiration

    Émile
    Qui m’inspire tant
    Ce n’est pas rien

    Les gens qui ne sont rien pour toi
    Sont tout pour moi
    Et toi tu ne vaux pas grand-chose

    Sans dents, sans Roleix
    Sans rien
    Et dans ton cul !

    La violence
    Des gens qui ne sont rien
    Appelle la violence, juste

    Macron
    Je ne suis rien pour toi
    J’ai déjà vécu dix vies comme la tienne

    Drop 30 in 30,
    Without going
    To the gym

    Geri Allen
    Charlie Haden
    Paul Motian

    Ce qu’il faut retenir
    Des annonces de Macron
    Devant le Congrès

    Balade digestive
    Avec Émile
    Soir d’été élégiaque

    Nous croisons des voisins parents
    D’un enfant autiste
    Palabres devant leur seuil

    Ils mentionnent un examen médical récent
    Ne sont pas d’accord, il y a deux ou trois ans ?
    Leur fils les met d’accord, le 14 avril 2015 !

    Charlotte Gainsbourg et la chirurgie esthétique
    Émile s’essaye au skate
    Je ne décolère pas contre Macron

    #mon_oiseau_bleu

  • Avortement : le sénat hostile à de nouvelles avancées pour les femmes
    http://www.osezlefeminisme.fr/article/avortement-le-senat-hostile-a-de-nouvelles-avancees-pour-les-femmes

    La Commission des affaires sociales du Sénat a supprimé du projet de loi de santé 4 articles qui venaient renforcer le droit à l’IVG. Osez le Féminisme ! s’insurge contre cette intervention réactionnaire des sénatrices et sénateurs, et enjoint aux député-e-s de rétablir ces articles lors de l’examen du projet de loi en séance plénière à la rentrée.

    Le projet de loi relatif à la modernisation du système de santé voté par les député-e-s en avril 2015 incluait 4 mesures phares pour renforcer le droit d’avorter :

    • la suppression du "délai de réflexion" pour les femmes voulant avorter (art. 17 bis) ;
    • la possibilité de pratiquer des IVG instrumentales dans les centres de santé (art. 16 bis)
    • l’autorisation pour les sages-femmes de pratiquer des IVG médicamenteuses (art. 31)
    • la mise en place par les agences régionales de santé (ARS) de plans IVG sur tout le territoire (art. 38 al 34).

    Ces quatre mesures, un an après la suppression de la clause de détresse et 8 mois après le vote de la résolution réaffirmant le droit fondamental à l’IVG en France et en Europe, permettaient de renforcer le droit des femmes à disposer de leur corps.

    En effet, supprimer le délai de réflexion, c’est mettre fin à une pratique infantilisante et stigmatisante, c’est affirmer que les femmes désirant avoir recours à une IVG savent ce qu’elles veulent. Diversifier les lieux où l’on peut avorter, c’est permettre à plus de femmes d’avoir accès à l’avortement, et donc lutter contre les inégalités géographiques.

    En détricotant des mesures progressistes et féministes votées par l’Assemblée nationale, le Sénat, présidé par Les Républicains, confirme son ancrage réactionnaire. Agiter le spectre de la « banalisation » de l’IVG et renvoyer la question aux lois bioéthiques, c’est remettre en cause un droit fondamental des femmes : celui à disposer de leur corps.

    Osez le Féminisme ! veillera avec la plus grande vigilance au rétablissement des 4 articles lors de la deuxième lecture à l’Assemblée nationale et à la préservation du droit d’avorter pour toutes les femmes qui font ce choix. La France, dans un contexte européen de régression du droit d’avorter, doit réaffirmer son engagement en faveur de ce droit fondamental.

    #osez_le_féminisme # IVG #féminisme

    • Il y a dans Nymphomaniac du très décrié Lars von Triers une séquence très forte autour de l’avortement.
      Charlotte Gainsbourg veut avorter et le médecin l’envoie chez une psychologue, ce qu’elle dénonce, vu qu’elle sait parfaitement ce qu’elle veut. La scène avec la psychologue est terrible, parce que celle-ci juge et infantilise la demandeuse qui sait toujours parfaitement ce qu’elle veut et qui est furieuse d’être traitée comme un enfant irresponsable. Comme elle refuse de jouer le jeu, la psychologue la punie en lui refusant l’avortement.
      C’est une scène très violente, très révoltante que de voir cette connasse doucereuse décider tranquillement si une femme va devoir ou non passer le reste de sa vie à s’occuper d’un tiers qu’elle n’a pas invité.

      La suite est pire, puisque, bien qu’étant dans un pays où l’avortement est parfaitement légal, l’héroïne se retrouve privée arbitrairement de ce droit et se retrouve à avorter elle-même.
      C’est à ce moment, sans aucun doute possible, que j’ai compris que Lars von Triers avait délibérément réalisé un film féministe.

    • En fait j’ai regarder ce film ce weekend comme Touti et toi aviez un point de vue très différent. Je trouve le film ambivalent car il y a des choses feministes et des choses antiféministes melangé. Par exemple à la fin quant l’auditeur lui dit que si elle avait ete un homme on ne l’aurait pas jugé comme il presume que le publique la juge et finalement le seul perso qui prend cette perspective fini par essayer de la violer. Et par rapport à l’IVG justement ça fait parti de choses qui ne peuvent pas être inversé puisque les hommes cis ne peuvent avorter. Sinon sur la première partie je trouve qu’il manque toutes les violences sexuelles subit par les filles et les femmes et j’avais vraiment cette impression de voire un homme raconter sa sexualité. Pour la seconde partie j’ai dû accéléré les trois quart des chapitres. La pipe de solidarité au pedosexuel m’a vraiment mise tres mal a l’aise. En fait je trouve Lars tres ambivalent et vu la misogynie dont il a l’habitude je penche pour de l’enfumage et un feminisme de façade. il me donne l’impression de dire un truc de lui mais caché derrière ses fantasmes sur cette femme et ensuite par une pirouette le contredire avec la tirade sur le feminisme qui révèle que toute cette histoire etait bien en fait une histoire de sexualité masculine hetero cis et apres retourner encor ca dans le sens opposé. Il y a aussi la scène du balcon avec l’enfant qui fait le lien avec antichriste et qui ajoute aussi ce truc misogyne de la mauvaise mere et de la sorciere. La scène aussi du train avec le viol de S qui n’est même pas nommé comme tel. Le truc de la chasse et de la pêche a la mouche ca m’a semblé être une vision masculine car les filles se mettent en danger et ont beaucoup à perdre alors que les hommes non. Aussi dans la partie deux quant elle va voir le dominateur le chapitre commence sur sa découverte des hommes violents comme si on pouvait découvrir ca a 35 ans avec le vecu qu’elle dit avoir. Pour moi ça sonne faux. Et il y aussi le truc que j’ai trouvé raciste de montrée des hommes noirs comme premier exemple de mec violent. En fait j’avais l’impression d’assister à le vie sexuel d’un mec qui mate du porno sur le web, insensibilité progressive, escalade, cliché racistes etc..

  • Sexe au cinéma : le problème des doublures et vulves en latex
    Par ovidie le 27 octobre 2014

    http://www.metronews.fr/blog/ovidie/2014/10/27/sexe-au-cinema-le-probleme-des-doublures-et-vulves-en-latex

    Si dans un film d’action Tom Cruise effectue lui-même certaines cascades, alors il va s’empresser de l’annoncer à la presse. En revanche si une actrice fait elle-même ses propres cascades en acceptant de tourner des scènes explicites, alors elle se sentira obligée de le cacher ou de se justifier, par crainte d’être stigmatisée et de voir sa carrière ruinée. Concernant Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos en pleine construction de renommée et qui sont allées loin dans la mise en scène de leur corps, on peut éventuellement comprendre leur crainte d’être stigmatisées et de ne plus devenir que « les actrices qui acceptent les scènes de sexe ». Mais concernant Charlotte Gainsbourg qui n’a absolument plus rien à prouver, on ne peut qu’être déçu de la voir s’accrocher à ce petit bout de caoutchouc. Lorsque on est une actrice aussi acceptée et respectée, on devrait pouvoir se sentir en droit d’envoyer promener les journalistes si les questions autour des scènes de sexe deviennent trop intrusives. On devrait pouvoir assumer le fait d’être à la fois actrice « parlante » et d’être également un corps entier qui se meut devant la caméra.

    Je ne juge pas ces trois actrices, je trouve simplement triste que même elles ne puissent pas passer au travers de cette culpabilité qui pèsent sur les femmes et les empêche de disposer de leur corps comme elles l’entendent. On en revient à cette éternelle peur d’être considérée par la société comme une salope, une mauvaise actrice, voire une mauvaise mère dans le cas de Charlotte Gainsbourg. C’est terrible.

    • je comprends pas bien le comparatif entre cascades et scènes de sexe. quel rapport ?
      par ailleurs :

      on ne peut qu’être déçu de la voir s’accrocher à ce petit bout de caoutchouc.

      heu... a-t-on quand même envisagé l’éventualité qu’elle préfère utiliser une prothèse en caoutchouc plutôt que de se contraindre à une promiscuité physique non souhaitée avec quelqu’un d’autre ?

      On devrait pouvoir assumer le fait d’être à la fois actrice « parlante » et d’être également un corps entier qui se meut devant la caméra.

      on peut aussi assumer le refus de la promiscuité physique, non ? ça a quand-même d’autres dimensions et des prolongements émotionnels et psychologiques autres que d’être juste « un corps entier qui se meut devant la caméra », il me semble.

  • Melancholia - Lars Von Trier (2011)
    http://www.rottentomatoes.com/m/melancholia-2008

    Justine (Kirsten Dunst) and Michael (Alexander Skarsgård) are celebrating their marriage at a sumptuous party in the home of her sister (Charlotte Gainsbourg) and brother-in-law (Kiefer Sutherland). Meanwhile, the planet, Melancholia, is heading towards Earth...

    #film #apocalypse

    …et juste pour « The End »