person:chris hedges

  • La pathologie de la riche famille blanche (Chris Hedges) | Le Partage
    http://partage-le.com/2015/05/la-pathologie-de-la-riche-famille-blanche-chris-hedges

    En intégrant à 10 ans un internat en Nouvelle-Angleterre, en tant que boursier, j’ai été contraint à étudier la pathologie des riches familles blanches. Ce n’est pas une expérience que je recommanderais. Des années plus tard, j’ai choisi d’emménager dans le quartier de Roxbury à Boston. J’étais alors étudiant séminariste. Je vivais juste en face de l’une des plus pauvres cités de la ville, et je me suis occupé d’une petite église dans le centre-ville pendant presque trois ans. J’éprouvais déjà un profond dégoût pour les familles riches et blanches, et cela a considérablement augmenté lorsque j’ai vu ce qu’ils faisaient aux dépossédés. Après mon enfance et les expériences que j’ai vécues à Roxbury, je suis parvenu à la conclusion que les blancs riches étaient des sociopathes.

    La misère et l’effondrement de la vie de famille et communautaire à Roxbury ne sont pas causées par une pathologie inhérente à la famille noire. Les riches qui traitaient les pauvres comme des déchets humains étaient la cause des problèmes. Les couches de racisme institutionnalisé — les tribunaux, les écoles, la police, les officiers de probation, les banques, l’accès facilité à la drogue, le chômage et le sous-emploi endémiques, l’effondrement des infrastructures et le système carcéral — servaient à s’assurer que les pauvres restent pauvres. La consommation de drogue, le crime et les familles en désintégration sont le résultat de la pauvreté, pas de l’ethnie. Les blancs pauvres adoptent les mêmes comportements. Retirez l’opportunité, inspirez le désespoir et la détresse, et voilà ce que vous obtenez. Mais c’est quelque chose que les riches familles blanches ne veulent pas que les gens sachent. Si cela se savait, les riches devraient alors en endosser la responsabilité.

    #inégalités #racisme

  • La #liberté est un bagne aussi longtemps qu’un(e) seul(e) est asservi(e) (Chris Hedges) | Le Partage
    http://partage-le.com/2015/04/la-liberte-est-un-bagne-aussi-longtemps-quune-seule-est-asservie-chris-h

    le fléau de la #violence masculine contre les #femmes ne prendra pas fin avec le démantèlement des forces du capitalisme mondial. Le fléau de la violence masculine existe indépendamment du #capitalisme, de l’#impérialisme et du #colonialisme. C’est un mal à part. Le combat pour mettre fin à la violence masculine contre les femmes, qui est une partie de la #lutte mondiale des femmes, doit affirmer sa primauté dans notre propre lutte. Les femmes et les filles, particulièrement celles qui sont pauvres et de couleur, ne peuvent pas prendre part à un mouvement de libération tant qu’elles ne sont pas libérées. Elles ne peuvent pas nous faire part de leur sagesse, de leurs compétences et de leur passion tant qu’elles ne sont pas libérées de la coercition physique et de la #domination violente. C’est pourquoi le combat pour mettre fin à la domination masculine à travers le globe est non seulement fondamental pour notre mouvement, mais il déterminera sa réussite ou son échec. Nous ne pouvons nous lever pour quelques oppressés et en ignorer d’autres. Personne n’est libre tant que tout le monde ne l’est pas.

  • La #pornographie c’est ce à quoi ressemble la fin du monde (Chris Hedges) | Le Partage
    http://partage-le.com/2015/03/la-pornographie-cest-ce-a-quoi-ressemble-la-fin-du-monde-chris-hedges

    « Cinquante nuances de Grey », le livre comme le #film, est une glorification du #sadisme qui domine quasiment tous les aspects de la #culture américaine et qui repose au cœur de la pornographie et du #capitalisme mondial. Il célèbre la #déshumanisation des #femmes. Il se fait le champion d’un monde dépourvu de compassion, d’empathie et d’amour. Il érotise le #pouvoir #hypermasculin à l’origine de l’abus, de la dégradation, de l’#humiliation et de la #torture des femmes dont les personnalités ont été supprimées, dont le seul désir est de s’avilir au service de la luxure mâle. Le film, tout comme « American Sniper », accepte inconditionnellement un monde prédateur où le faible et le vulnérable sont les objets de l’#exploitation tandis que les puissants sont des demi-dieu violents et narcissiques. Il bénit l’enfer capitaliste comme naturel et bon.

    « La pornographie », écrit Robert Jensen, « c’est ce à quoi ressemble la fin du monde. »

    • @karl_groucho_d ta remarque sous-entend que le sadisme féminin correspond à 50% des cas. Même s’il existe, quantitativement parlant on est vraiment très loin de 50%.
      De la même façon, il existe des perverses manipulatrices femmes, mais dans une proportion très inférieure aux hommes.
      Ce qui montre par ailleurs que ces comportements sont en grande partie socialement construits : on a beaucoup moins d’obstacles au développement de comportements de salopard·e quand on est en position de pouvoir vis à vis de l’autre, ce qui dans nos sociétés est beaucoup plus fréquent chez les hommes.

    • Parlons aussi des hommes-objets !! Qu’est ce que c’est un homme-objet ? J’en ai jamais vu, à part chez des vieux gays fortunés qui fantasment sur des gamins et qu’ils se payent via la prostitution et qui subissent les mêmes horreurs que les femmes dans la pornographie et la prostitution. Si les hommes-objets existent ce n’est pas les femmes qui les utilisent. Mais le seul problème pour toi c’est quand une femme domine un homme, comme si c’était symetrique. Comme si il y avait une égalité qui ferait que la misandrie était aussi systémique que la misogynie. Et comme si une hypothétique femme dominant un hypothétique homme hypothétiquement objectivé avait un rapport avec le sujet de l’oppression des femmes dans la pornographie et le néolibéralisme.

      Et pourquoi ne parler que du sadisme feminin seulement à l’encontre des hommes-objets ? Le sadisme feminin quant il existe, est tourné contre d’autres femmes et contre les enfants et tres tres rarement contre les hommes et cela pour des raisons systémiques qui font que les groupes soumis ne s’attaquent pas aux groupes dominants. C’est même le principe d’une oppression systémique. Mais ca les groucho-marx Ca les fait pas s’émouvoir puisque les femmes et les enfants c’est pas aussi interessant que les malheurs de pseudo homme-objet fictifs qui se fantasment cravachés par des hordes de Marine Tatcher en cuissardes nazis. Dominatrices qui sont la plus part du temps des prostituées payés par de gros bourgeois pseudo-soumis mais économiquement puissants mais comme ce sont des hommes ils ont la solidarité acquise des grouchos.

      Et la on parle du rappochement entre neo-liberalisme et pornographie et niveau patronat, capitalistes et possédants, les femmes qui sont un peu moins de 50% de l’humanité, ne possèdent qu’1% des richesses mondial.

      Mais ces 1% sont déjà trop pour ces messieurs les karl-groucho, Ca les rend malades que des femmes soient autre chose que des serpillères ou des sacs à foutre et il faut absolument que l’on parle à chaque fois de ses gros malheurs de mec qui est habitué à se croire le nombril de l’univers. Tu te prétend marxiste et pourtant pas un mot sur les proxénètes ces gros capitalistes contre qui tu ne trouve rien à dire tandis que les 3 dominatrices de série B qui vivent dans ton imaginaire de machiste doivent être duement dénoncé sinon on est accusé d’imposture & de mauvaise foi... J’ai la nausée parceque niveau imposture et mauvaise foi tu te pose vraiment en maître.

      C’est exactement aussi révoltant qu’un blanc qui viendrait râler et réclamer qu’on parle du racisme anti-blanc au bas d’un article sur les meurtres de Ferguson. En disant ca tu aurait l’aire d’un gros abruti du FN au moins autant que tu passe là pour un immonde macho zemmourien et c’est pas en me sortant tes copines feministes de service, équivalant des amis noirs des racistes, que tu va pourvoir rattraper ta crasse de masculiniste.

      #andocentrisme #machisme #deni #domination #colère #macho_de_gauche #notallman

    • (on notera au passage comment, d’un article initial portant sur des questions féministes, la discussion en vient à se focaliser sur un intervenant homme outré par des propos tenus à son sujet, et qui prend plus de soin à qualifier lesdits propos de « pur fascisme » que de mieux préciser les siens.)

    • https://www.youtube.com/watch?v=Gj16iWecitI

      DEFENSE DE LA PORNOGRAPHIE. CRITIQUE DE LA DEMOLITION FILMEE
      http://fredericjoignot.blogspirit.com/archive/2007/03/24/inde-bombay-ville-du-futur-immediat.html

      Il y avait eu une interview intéressante sur le gay porn qui portait sur de la non violence sur le plateau de la part des acteurs homos parce que la violence, par la « pénétration » pouvait être le fait des deux partenaires. Dissuasion.

    • Si je peux exprimer cela poliment, je crains fort qu’avoir bossé avec quelqu’un ou fondé ou fait partie d’un mouvement n’ait jamais mis personne à l’abri d’écrire, disons, inconsidérément, une bêtise ou un propos contestable et même, parfois, sur sa lancée, plusieurs, le premier propos ayant pu susciter, de par son caractère inconsidéré justement, des réactions plus ou moins vives.

      faudrait peut-être pas passer à la trappe le sadisme féminin s’exerçant sur des hommes-objets. L’extrait de texte pratique cette vision tronquée d’une incroyable manière. Imposture & mauvaise foi.

      Il me semble que ce propos - tout de même plutôt vif et quelque peu lapidaire - tendant à prétendre trouver le même sadisme envers l’autre sexe chez les femmes que l’on peut l’observer chez les hommes envers les femmes, les enfants, et les hommes pas assez virils, aurait gagné à être exprimé avec, disons, un minimum de prudence et de précautions, pour le moins.

      Parce qu’à propos de faits, si les effets de l’érotisation de la violence masculine sur les femmes ont été l’objet de bien des critiques féministes, et, à défaut d’être un dogme, constituent un pan conséquent de ces critiques, le « sadisme féminin exercé sur les hommes-objets » est lui une notion qui demanderait à être quelque peu explicitée et argumentée, soutenue par des éléments concrets - et qu’on ne croise guère habituellement que chez les plus virilistes des masculinistes patentés. (et l’expression malheureuse « passer à La Trappe » en rajoute encore dans l’évocation déplacée d’un complaisant entre-soi masculin).

      En l’absence d’arguments, ce commentaire avait effectivement tout d’une blague ratée, ou d’une provocation réussie. (dont je ne prétendrai pas estimer la valeur).

    • @karl_groucho_d

      ce commentaire ne peut prêter à confusion, sauf en cas d’illettrisme aggravé ou de mauvaise foi avérée & constante.

      LOL

      @martin5

      le « sadisme féminin exercé sur les hommes-objets » est lui une notion qui demanderait à être quelque peu explicitée et argumentée, soutenue par des éléments concrets - et qu’on ne croise guère habituellement que chez les plus virilistes des masculinistes patentés. (et l’expression malheureuse « passer à La Trappe » en rajoute encore dans l’évocation déplacée d’un complaisant entre-soi masculin).En l’absence d’arguments, ce commentaire avait effectivement tout d’une blague ratée, ou d’une provocation réussie. (dont je ne prétendrai pas estimer la valeur).

      Entièrement d’accord.
      Mais je crains qu’en lieu et place d’explications et d’arguments on ne trouve que des cris d’orfraie renvoyant au commentaire initial, qui n’est clair que pour son auteur.

    • J’ai lu rapidement mais je serais plutôt d’accord avec Karl-Groucho D. : tant qu’on est dans le jeu érotique entre adultes consentants, je ne crois pas qu’il faille dénoncer « la fin du monde ».
      En plus là il s’agit d’un roman donc on en fait on est dans le fantasme. Je pense que beaucoup de gens peuvent prendre plaisir à voir décrire une situation qu’ils ne souhaitent pas vivre dans la réalité. A chacun la liberté de ses fantasmes.

      D’autre part les femmes qui ont un pouvoir économique et qui en abusent sont beaucoup moins nombreuses que les hommes, parce qu’elles sont moins nombreuses à avoir un pouvoir économique.

      Mais lorsqu’une femme fait du tourisme sexuel, je ne sais pas si c’est aussi violent que lorsqu’un homme fait du tourisme sexuel (à priori il me semble difficile de « forcer » un homme à avoir un rapport sexuel, peut-être que je me trompe), mais le rapport est très fortement inégalitaire, et il y a une exploitation de l’homme dans ce cas.

    • Tu ne te rends pas compte de la violence de tes réponses. Je ne suis pas certain que leur longueur soit bien pertinente, non plus. Surtout après le côté lapidaire de ta première intervention, que tu n’as jamais eu la gentillesse de préciser, afin d’écarter les malentendus. En fait, tu as préféré faire comme si tu étais agressé. Quelle idée saugrenue. Entre nous.

    • Je suis désolé mais tu balances sans plus de détails :

      puisque la moitié des hommes sont des femmes, faudrait peut-être pas passer à la trappe le sadisme féminin s’exerçant sur des hommes-objets. L’extrait de texte pratique cette vision tronquée d’une incroyable manière. Imposture & mauvaise foi.

      Sans autre précision, oui ce commentaire sous-entend que c’est 50% de la réalité qui est passée sous silence. Si c’est autre-chose que tu voulais dire, tu avais tout le loisir de l’expliquer, qu’on en discute. Mais non, tu préfères hurler au fascisme en long en large et en travers et tu n’expliques toujours rien à ton propos. Moi je laisse tomber.

    • @karl_groucho_d c’est pas le bout du monde de ne pas s’enfférer, pas possible de dire slt que les lecteurs ne savent pas lire, ne comprennent rien. Il y a eu a minima une difficulté à exprimer avec justesse un point de vue... discutable. Là il ne l’était pas (si ce n’est entre mecs bien bourrés au comptoir, et par exception, et à la condition de se dire le lendemain que l’on a dit des... conneries, et peut-être qu’on a frôlé). Et même en désaccord (partiel) avec @mad_meg je dois admettre que son point de vue est pour partie fondé.

      Bref, tu es emmerdant là (et même un peu #con_comme-une-bite, le prend pas mal, le droit à la connerie doit rester imprescriptible, et après on fait avec et contre).

      D’autant que loin du 50/50 dont tu causes, comme si il s’agissait de l’espèce en général, la question se pose de ce qui advient du caractère émancipateur des minorités politiques (pas quantitatives), par exemple « les femmes », lorsque certaines d’entre elles occupent des positions de pouvoir. Avec la surenchère des parvenus (par ex, une fliquette, comme on dit trop gentiment, en rajoute souvent sur ses collègues hommes pour montrer qu’elle en a, de l’autorité, du pouvoir).

      Plutôt que de causer de sadisme sur des « hommes objets »(comme ça a été dit des clients qui payent pour être dominés par des larbines spécialisées), il me semble que les dimensions sadiques (et pas si bien consenties que ça, même si de fait ça marche) des rapports sociaux capitalistes actuels (et toute la mise en spectacle de soi qu’exige la concurrence) mériteraient une attention toute spéciale.

    • Dommage que les contributeurs et contributrices se soient écharpé-e-s sur ce court extrait (celui où il s’agit du sado-masochisme) alors que l’article dans sa globalité va bien au-delà de cette querelle au sujet du « fifty-fifty ».

    • Sinon, le succès de ces crottes de Grey je ne sais quoi, me fait plutôt envisager à nouveau une sorte d’involution du « féminisme » dans la Restauration capitaliste entamée au milieu des années 70. On se retrouve avec des mécanismes défensifs (attention les acquis sont fragiles, ce qui est vrai), avec le mépris de classe afférent (les prolos, surtout si ils sont pas d’ici depuis longtemps, sont trop.) Et il faut endiguer, à coup de police sémantique (linguistic turn oblige ?) et empêcher. Empêcher le patriarcat, c’est un mouvement de refus, de négation, absolument légitime, nécessaire. Mais comment du refus peut il naitre autre chose que de la conservation/préservation ?où sont les formes d’affirmations que « le » féminisme (re)naissant de l’après 68 avaient su inventer, manifester ? (question sans doute pas assez spécifique au « féminisme », excusez les «  »" mais je ne sais trop ce que ce terme désigne quand une telle quantité de femmes est au chômage, dans les temps partiels subis, les parentalité mono, etc.)

      Le temps passant, je suis encore étonné de la manière dont les hommes se remettent à faire les hommes (musculation, bagneule, je sais pas quoi) et les femmes à faire les femmes (s’apprêter pour aller au travail, sortir de chez soi). Ces sortes de conformations (sur)jouées au quotidien me paraissent plus étranges et décisives que nos pauvres polémiques.

      (par ailleurs sur ces polémiques très... couillonnes, ça marche mieux quand il y a des espaces hors scène, ici hors seenthis, des relations adventices, des cuisines, qui permettent d’en abandonner la partie insignifiante et insensée pour, éventuellement, mieux repérer et confronter de réels désaccords).

    • Une grosse étude socio qui décrivait qui sodomisait qui, pourquoi et dans quelles conditions. Et les garçons sodomisaient les filles (non, ce n’est pas une évidence) pour asseoir leur pouvoir sur elles et leur prestige vis à vis des autres coquelets, sous influence assez déterminante du porno (mais aussi des pairs : « un vagin de 15 ans, c’est large comme une autoroute, tout lâche, t’as pas les bonnes sensations »).

      Il y a pas loin 15 ans en arrière, je me souviens d’un cousin qui me parlait de sa vie sexuelle, dans ces termes. C’était troublant. Il vivait dans la banlieue chic, tout de même. Fils de médecin. Tout de même. Et il me sort ces gros clichés pornos... sans que je lui demande. Et visiblement, les nanas là bas ne lui en tenaient pas rigueur ? A l’époque je pensais « c’est tout de même bizarre, moi je ne rencontre pas des nanas qui voient les choses de la sorte... ». En fait ça me consternait, et je ne le relançais pas.

    • En fait, il n’y a que toi qui comprennes ce que tu dis, de toute évidence. Du coup, le choix cornélien me semble le suivant : tu t’es mal exprimé, et ton idée n’est comprise que par toi. Ou alors tu t’es bien exprimé, et tu fréquentes des imbéciles. A lire ta proposition de désinscription de seenthis, tu as choisi.
      (mes excuses pour le commentaire là bas, je n’ai pas pu résisté à l’idée de continuer à participer avec mes moyens, faibles, mais néanmoins qui me font bien rire. Car l’important, comme tu nous l’apprend, c’est qu’on se comprenne soit).
      Beaucoup trop d’orgueil dans toutes ces réactions à mon sens. Mes excuses d’ailleurs, pour m’être adressé à toi.

    • Quand il y a 15 personnes d’affilées, venant d’horizon divers, qui ont tou⋅te⋅s un problème « d’illettrisme aggravé ou de mauvaise foi avérée », il faut peut-être commencer à se poser la question de la clarté pas si évidente du message de départ… Ce n’est pas comme si c’était juste une seule personne qui avait compris de travers hein…

      « Vous ne comprenez rien à ce que je dis, je pars » : narcissisme.

  •  » [American Sniper] Tuer des bougnoules pour Jésus, par Chris Hedges
    http://www.les-crises.fr/american-sniper-tuer-des-bougnoules-pour-jesus-par-chris-hedges

    « American Sniper » célèbre le plus répugnant des aspects de la société US – la culture du flingue, l’adoration aveugle de l’armée, la croyance que l’on a un droit inné en tant que nation « chrétienne » à exterminer les « races inférieures » de la Terre, une hypermasculinité grotesque qui bannit toute compassion et pitié, un déni des faits qui dérangent et des vérités historiques, et un dénigrement de la pensée critique et de l’expression artistique. Beaucoup d’Américains, surtout les blancs prisonniers d’une économie au point mort et d’un système politique dysfonctionnel, sont galvanisés par le supposé renouveau moral et le contrôle militarisé rigide que ce film célèbre. Ces passions, si elles se réalisent, feront disparaitre le peu qu’il reste de notre société ouverte désormais anémique.

    #armes_à_feu #Civilizations_collapse #militarisation

  • Hedges, Klein, McKibben, Sanders and Sawant Call for Urgent Action on Climate Change
    http://www.filmsforaction.org/watch/hedges-klein-mckibben-sanders-and-sawant-call-for-urgent-action-on-c

    On the eve of three historic People’s Climate March, authors Chris Hedges and Naomi Klein, 350.org founder Bill McKibben and Seattle Council person Kshama Sawant discuss the urgency of radical...

  • Octobre 2001 : A Gaza Diary - Chris Hedges, Harpers
    http://www.bintjbeil.com/articles/en/011001_hedges.html

    Children have been shot in other conflicts I have covered death squads gunned them down in El Salvador and Guatemala, mothers with infants were lined up and massacred in Algeria, and Serb snipers put children in their sights and watched them crumple onto the pavement in Sarajevo but I have never before watched soldiers entice children like mice into a trap and murder them for sport.

  • Chris #Hedges Interviews Noam #Chomsky (1/3)

    Pulitzer Prize-winning journalist Chris Hedges speaks with Professor Noam Chomsky about working-class resistance during the Industrial Revolution, propaganda, and the historical role played by intellectuals in times of war - June 17, 14

    https://www.youtube.com/watch?v=bwRf5HHm2Mo

    – chez TRNN avec une trace écrite: http://therealnews.com/t2/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=74&jumival=12006

    [...]

    [I]n the early 19th century, the business world recognized, both in England and the United States, that sufficient freedom had been won so that they could no longer control people just by violence. They had to turn to new means of control. The obvious ones were control of opinions and attitudes. That’s the origins of the massive public relations industry, which is explicitly dedicated to controlling minds and attitudes.

    The first—it partly was government. The first government commission was the British Ministry of Information. This is long before Orwell—he didn’t have to invent it. So the Ministry of Information had as its goal to control the minds of the people of the world, but particularly the minds of American intellectuals, for a very good reason: they knew that if they can delude American intellectuals into supporting British policy, they could be very effective in imposing that on the population of the United States. The British, of course, were desperate to get the Americans into the war with a pacifist population. Woodrow Wilson won the 1916 election with the slogan “Peace without Victory”. And they had to drive a pacifist population into a population that bitterly hated all things German, wanted to tear the Germans apart. The Boston Symphony Orchestra couldn’t play Beethoven. You know. And they succeeded.

    Wilson set up a counterpart to the Ministry of Information called the Committee on Public Information. You know, again, you can guess what it was. And they’ve at least felt, probably correctly, that they had succeeded in carrying out this massive change of opinion on the part of the population and driving the pacifist population into, you know, warmongering fanatics.

    And the people on the commission learned a lesson. One of them was Edward Bernays, who went on to found—the main guru of the public relations industry. Another one was Walter Lippman, who was the leading progressive intellectual of the 20th century. And they both drew the same lessons, and said so.

    The lessons were that we have what Lippmann called a “new art” in democracy, “manufacturing consent”. That’s where Ed Herman and I took the phrase from. For Bernays it was “engineering of consent”. The conception was that the intelligent minority, who of course is us, have to make sure that we can run the affairs of public affairs, affairs of state, the economy, and so on. We’re the only ones capable of doing it, of course. And we have to be—I’m quoting—"free of the trampling and the roar of the bewildered herd", the “ignorant and meddlesome outsiders”—the general public. They have a role. Their role is to be “spectators”, not participants. And every couple of years they’re permitted to choose among one of the “responsible men”, us.

    And the John Dewey circle took the same view. Dewey changed his mind a couple of years later, to his credit, but at that time, Dewey and his circle were writing that—speaking of the First World War, that this was the first war in history that was not organized and manipulated by the military and the political figures and so on, but rather it was carefully planned by rational calculation of “the intelligent men of the community”, namely us, and we thought it through carefully and decided that this is the reasonable thing to do, for all kind of benevolent reasons.

    And they were very proud of themselves.

    There were people who disagreed. Like, Randolph Bourne disagreed. He was kicked out. He couldn’t write in the Deweyite journals. He wasn’t killed, you know, but he was just excluded.

    And if you take a look around the world, it was pretty much the same. The intellectuals on all sides were passionately dedicated to the national cause—all sides, Germans, British, everywhere.

    There were a few, a fringe of dissenters, like Bertrand Russell, who was in jail; Karl Liebknecht and Rosa Luxemburg, in jail; Randolph Bourne, marginalized; Eugene Debs, in jail for daring to question the magnificence of the war. In fact, Wilson hated him with such passion that when he finally declared an amnesty, Debs was left out, you know, had to wait for Warren Harding to release him. And he was the leading labor figure in the country. He was a candidate for president, Socialist Party, and so on.

    But the lesson that came out is we believe you can and of course ought to control the public, and if we can’t do it by force, we’ll do it by manufacturing consent, by engineering of consent. Out of that comes the huge public relations industry, massive industry dedicated to this.

    Incidentally, it’s also dedicated to undermining markets, a fact that’s rarely noticed but is quite obvious. Business hates markets. They don’t want to—and you can see it very clearly. Markets, if you take an economics course, are based on rational, informed consumers making rational choices. Turn on the television set and look at the first ad you see. It’s trying to create uninformed consumers making irrational choices. That’s the whole point of the huge advertising industry. But also to try to control and manipulate thought. And it takes various forms in different institutions. The media do it one way, the academic institutions do it another way, and the educational system is a crucial part of it.

    This is not a new observation. There’s actually an interesting essay by—Orwell’s, which is not very well known because it wasn’t published. It’s the introduction to Animal Farm. In the introduction, he addresses himself to the people of England and he says, you shouldn’t feel too self-righteous reading this satire of the totalitarian enemy, because in free England, ideas can be suppressed without the use of force. And he doesn’t say much about it. He actually has two sentences. He says one reason is the press “is owned by wealthy men” who have every reason not to want certain ideas to be expressed.

    But the second reason, and the more important one in my view, is a good education, so that if you’ve gone to all the good schools, you know, Oxford, Cambridge, and so on, you have instilled into you the understanding that there are certain things it wouldn’t do to say—and I don’t think he went far enough: wouldn’t do to think. And that’s very broad among the educated classes. That’s why overwhelmingly they tend to support state power and state violence, and maybe with some qualifications, like, say, Obama is regarded as a critic of the invasion of Iraq. Why? Because he thought it was a strategic blunder. That puts him on the same moral level as some Nazi general who thought that the second front was a strategic blunder—you should knock off England first. That’s called criticism.

    [...]

    #industrialisation
    #media #histoire #Geschichte #institution
    #USA #England #Angleterre
    #Grande-Bretagne #Great_Britain #Großbritannien
    #Allemagne #Germany #Deutschland

    #contrôle #Kontrolle
    #résistance #Widerstand
    #working_class #ouvriers #Arbeiterklasse
    #éducation #Bildung
    #intellectuels

    • Chris Hedges Interviews Noam Chomsky (2/3)

      http://therealnews.com/t2/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=74&jumival=12016

      [...]

      Like a lot of people, I’ve written a lot about media and intellectual propaganda, but there’s another question which isn’t studied much: how effective is it? And that’s—when you brought up the polls, it’s a striking illustration. The propaganda is—you can see from the poll results that the propaganda has only limited effectiveness. I mean, it can drive a population into terror and fear and war hysteria, like before the Iraq invasion or 1917 and so on, but over time, public attitudes remain quite different. In fact, studies even of what’s called the right-wing, you know, people who say, get the government off my back, that kind of sector, they turn out to be kind of social democratic. They want more spending on health, more spending on education, more spending on, say, women with dependent children, but not welfare, no spending on welfare, because Reagan, who was an extreme racist, succeeded in demonizing the notion of welfare. So in people’s minds welfare means a rich black woman driving in her limousine to the welfare office to steal your money. Well, nobody wants that. But they want what welfare does.

      Foreign aid is an interesting case. There’s an enormous propaganda against foreign aid, ’cause we’re giving everything to the undeserving people out there. You take a look at public attitudes. A lot of opposition to foreign aid. Very high. On the other hand, when you ask people, how much do we give in foreign aid? Way beyond what we give. When you ask what we should give in foreign aid, far above what we give.

      And this runs across the board. Take, say taxes. There’ve been studies of attitudes towards taxes for 40 years. Overwhelmingly the population says taxes are much too low for the rich and the corporate sector. You’ve got to raise it. What happens? Well, the opposite.

      [...]

      #propagande
      #effectiveness #efficacité #Effizienz

    • Chris Hedges Interviews Noam Chomsky (3/3)

      http://therealnews.com/t2/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=74&jumival=12018

      #ows #occupy
      #cooperatives

      [...]

      Well, I think it’s a little misleading to call it a movement. Occupy was a tactic, in fact a brilliant tactic. I mean, if I’d been asked a couple of months earlier whether they should take over public places, I would have said it’s crazy. But it worked extremely well, and it lit a spark which went all over the place. Hundreds and hundreds of places in the country, there were Occupy events. It was all over the world. I mean, I gave talks in Sydney, Australia, to the Occupy movement there. But it was a tactic, a very effective tactic. Changed public discourse, not policy. It brought issues to the forefront.I think my own feeling is its most important contribution was just to break through the atomization of the society. I mean, it’s a very atomized society. There’s all sorts of efforts to separate people from one another, as if the ideal social unit is, you know, you and your TV set.

      HEDGES: You know, Hannah Arendt raises atomization as one of the key components of totalitarianism.

      CHOMSKY: Exactly. And the Occupy actions broke that down for a large part of the population. People could recognize that we can get together and do things for ourselves, we can have a common kitchen, we can have a place for public discourse, we can form our ideas and do something. Now, that’s an important attack on the core of the means by which the public is controlled. So you’re not just an individual trying to maximize your consumption, but there are other concerns in life, and you can do something about them. If those attitudes and associations and bonds can be sustained and move in other directions, that’ll be important.

      But going back to Occupy, it’s a tactic. Tactics have a kind of a half-life. You can’t keep doing them, and certainly you can’t keep occupying public places for very long. And was very successful, but it was not in itself a movement. The question is: what happens to the people who were involved in it? Do they go on and develop, do they move into communities, pick up community issues? Do they organize?

      Take, say, this business of, say, worker-owned industry. Right here in Massachusetts, not far from here, there was something similar. One of the multinationals decided to close down a fairly profitable small plant, which was producing aerospace equipment. High-skilled workers and so on, but it wasn’t profitable enough, so they were going to close it down. The union wanted to buy it. Company refused—usual class reasons, I think. If the Occupy efforts had been available at the time, they could have provided the public support for it.

      [...]

      Well, you know, a reconstituted auto industry could have turned in that direction under worker and community control. I don’t think these things are out of sight. And, incidentally, they even have so-called conservative support, because they’re within a broader what’s called capitalist framework (it’s not really capitalist). And those are directions that should be pressed.

      Right now, for example, the Steelworkers union is trying to establish some kind of relations with Mondragon, the huge worker-owned conglomerate in the Basque country in Spain, which is very successful, in fact, and includes industry, manufacturing, banks, hospitals, living quarters. It’s very broad. It’s not impossible that that can be brought here, and it’s potentially radical. It’s creating the basis for quite a different society.

      [...]

      #militarisation
      #Militarisierung #Aufrüstung

      #war_crime #Iraq
      #crime_de_guerre
      #Kriegsverbrechen
      #Nürnberg

      [...]

      Go back to the #Nuremberg judgments. I’m not telling you anything you don’t know, but in Nuremberg aggression was defined as “the supreme international crime,” differing from other war crimes in that it includes, it encompasses all of the evil that follows. Well, the U.S.-British invasion of Iraq is a textbook case of aggression. By the standards of Nuremberg, they’d all be hanged. And one of the things it did, one of the crimes was to ignite a Sunni-Shiite conflict which hadn’t been going on. I mean, there was, you know, various kinds of tensions, but Iraqis didn’t believe there could ever be a conflict. They were intermarried, they lived in the same places, and so on. But the invasion set it off. Took off on its own. By now it’s inflaming the whole region. Now we’re at the point where Sunni jihadi forces are actually marching on Baghdad.

      HEDGES: And the Iraqi army is collapsing.

      CHOMSKY: The Iraqi army’s just giving away their arms. There obviously is a lot of collaboration going on.And all of this is a U.S. crime if we believe in the validity of the judgments against the Nazis.

      And it’s kind of interesting. Robert Jackson, the chief prosecutor, a U.S. justice, at the tribunal, addressed the tribunal, and he pointed out, as he put it, that we’re giving these defendants a “poisoned chalice”, and if we ever sip from it, we have to be treated the same way, or else the whole thing is a farce and we should recognize this as just victor’s justice.

      [...]

  • Chris Hedges: Israel’s War on American Universities - Chris Hedges - Truthdig
    http://www.truthdig.com/report/item/israels_war_on_american_universities_20140316

    Some activists at Florida Atlantic University were stripped of student leadership positions after walking out of a talk by an Israeli army officer, and they were ordered by school administrators to attend re-education seminars designed by the Anti-Defamation League.

    #Palestine #bds

  • Chris Hedges, journaliste dissident
    http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2936

    CHRIS HEDGES fut pendant 20 ans reporter de guerre pour le New York Times. Jusqu’à l’Irak. Il a dénoncé cette guerre et il a démissionné. Lâché par le milieu, il est devenu une des grandes figures de la dissidence américaine dans le sillage d’Howard ZINN ou de Noam CHOMSKY.

    Entretien : Daniel Mermet (traduction : Giv Anquetil)

  • Chris Hedges Part I: Crisis Cults and the Collapse of Industrial Civilization
    http://www.filmsforaction.org/watch/chris-hedges-part-i-crisis-cults-and-the-collapse-of-industrial-civi

    Abby Martin features an exclusive interview with Pulitzer Prize winning journalist Chris Hedges, concerning areas of extreme poverty that he refers to as crisis zones, as well as the reasons...

  • Urban Poverty in America Made Me Question Everything - Chris Hedges on Reality Asserts Itself (1/7)
    http://www.filmsforaction.org/watch/urban-poverty-in-america-made-me-question-everything-chris-hedges-on

    Chris Hedges talks about journalism on the Real News.

    More at The Real News

    I think the media, the American media at its best, which is, you know, institutions like The New York Times had...

  • Obey: How the Rise of Mass Propaganda Killed Populism | Brain Pickings

    http://www.brainpickings.org/index.php/2013/02/06/temujin-doran-obey-film

    Obey: How the Rise of Mass Propaganda Killed Populism
    by Maria Popova

    “A populace that can no longer find the words to articulate what is happening to it is cut off from rational discourse.”

    http://vimeo.com/59002146#

    British filmmaker and illustrator Temujin Doran has previously delighted and stimulated us with his visual love letters to language and illustration, his opinionated meditations on democracy and the art of protest, and his poetic documentaries about a small Arctic town and a dying occupation. His latest film, made entirely out of footage found on the web, is based on the book The Death of the Liberal Class (public library; UK) by cultural critic and foreign correspondent Chris Hedges and explores how the rise of the Corporate State precipitated everything from income inequality to environmental collapse to the mainstream media’s metamorphosis from a tool of public service into a weapon of private interest.