person:christ

  • Renaud Epstein & station urbaner kulturen

    (Feben Amara, Jochen Becker, Christian Hanussek, Eva Hertzsch, Adam Page) with Oliver Pohlisch and Birgit Schlieps

    One day, one ZUP, one postcard (2014-…), 2018

    Wallpaper / Display cabinet
    Collection station urbaner kulturen, Berlin-Hellersdorf

    The sociologist Renaud Epstein’s project has first and foremost been an online format since its initiation in 2014: he posts a new postcard of large housing estates (Zones à Urbaniser par Priorité / ZUP) on his Twitter account every day. From a time when France dreamed of being modern and urban and believed in its architectural utopias, the ZUP postcards evoke at best a golden era, at worst a contemporary delusion.

    https://www.dropbox.com/s/vte4ejv9wsumzyh/ARLES%202019-PRESS%20KIT-kl.pdf?dl=0

    The Berlin collective station urbaner kulturen, based in the last big housing estate built in the GDR, has extracted sections from Epstein’s Twitter timeline in order to materialize the interaction between internet users and images. Their project «Going out of Circles / Kreise ziehen» presents a wider series of exhibitions that aims to create connections between the housing estates on the periphery of urban and economic centers, around Berlin and beyond.

    A display case with original postcards next to the Twitter wallpaper emphasises the different readings of formats of communication.

    Postcards – News from a Dream World
    Musée départemental Arles Antique

    1 July - 25 August / 10 - 18

    Exhibition curators: Magali Nachtergael and Anne Reverseau

    Eric Baudart & Thu-Van Tran (1972 et 1979), Fredi Casco (1967), Moyra Davey (1958), documentation céline duval (1974), Renaud Epstein & station urbane kulturen (1971 et créé en 2014), Jean Geiser (1848-1923), Joana Hadjithomas & Khalil Joreige (1969), Roc Herms (1978), Susan Hiller (1940-2019), John Hinde (1916-1997), Katia Kameli (1973), Aglaia Konrad (1960), Valérie Mréjen (1969), Martin Parr (1952), Mathieu Pernot (1970), Brenda Lou Schaub (1993), Stephen Shore (1947), John Stezaker (1948), Oriol Vilanova (1980), William Wegman (1943)

    The postcard is the ultimate circulating picture, constantly subject to a sense of déjà-vu. Throughout the twentieth century, it went hand in hand with the bottling of the visible world, the rise of image globalization and mass tourism. Collectors, hoarders, retouchers and iconographers seize existing pictures to give them a new meaning, clarify their status or context.

    By comparing this artistic vision with the making of postcards, this exhibition questions what they show and tell of the world, like a visual anthropology. What did they convey throughout the twentieth century, during their hour of glory? What vision of the world did they plant in the minds of their recipients, who got them from relatives and friends?

    Both a symbol of our private and collective imagination, the postcard represents an illusion, always close to hand. It shows us a dream world in which can project ourselves, as in a desirable fiction story.

    www.rencontres-arles.com/en/expositions/view/779/cartes-postales

    https://archiv.ngbk.de/projekte/station-urbaner-kulturen-hellersdorf-seit-2014
    https://www.ngbk.de/en/program/initiative-urbane-kulturen

    #renaud_epstein #cartes_postales

  • Sebastian Roché : « Affirmer que la “police des polices” est indépendante est faux »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/06/27/sebastian-roche-affirmer-que-la-police-des-polices-est-independante-est-faux

    Le système de contrôle français de la police s’est incontestablement modernisé, notamment sous l’impulsion de Marie-France Moneger, la précédente patronne de l’IGPN, qui a œuvré à la décision de publication d’un rapport annuel incluant une compilation de l’usage des armes et de la violence policière (les chiffres n’ont toujours pas été publiés à ce jour). Elle a aussi introduit des personnes non policières dans sa « mission d’appui et de conseil » (une sorte d’organe d’orientation), et a créé une plate-forme Internet pour que les citoyens puissent la saisir directement. Ce n’est pas rien. Mais transparence n’est pas indépendance.

    En effet, il n’en reste pas moins qu’on ne peut, hors de tout esprit de polémique, qualifier l’IGPN d’indépendante. Il n’y a qu’à lire l’article 1er du décret qui l’établit : « L’Inspection générale de la police nationale est un service actif de la direction générale de la police nationale. » Raisonnons par l’absurde : si un service de la police est qualifié d’indépendant, comment nomme-t-on un service d’inspection qui serait extérieur à la police mais dans le périmètre du ministère de l’intérieur ? L’Inspection générale de l’administration (IGA) serait alors « super-indépendante » ? Et que penser des « autorités indépendantes » qui n’ont pas de lien avec l’exécutif comme la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) ? Elles aussi tomberaient dans la même catégorie fourre-tout ?

    L’indépendance ne se réduit pas au fait de ne pas recevoir d’instruction du ministre. Affirmer que l’IGPN est indépendante est simplement faux. Cela ne signifie nullement que les enquêteurs qui travaillent à l’IGPN ne sont pas professionnels, faut-il le préciser ?
    Deux concepts distincts

    Professionnalisme et indépendance sont deux concepts distincts. Mais il faut appeler un chat un chat : l’IGPN est non seulement un service du ministère de l’intérieur, mais en plus un service de police. Que les enquêtes pénales menées par l’IGPN soient dirigées par un juge, ce qui est une bonne chose, n’y change rien. Le directeur de l’IGPN est nommé par l’exécutif, les agents y sont affectés par le ministère de l’intérieur et leurs carrières en dépendent. Enfin, ce sont des policiers qui enquêtent sur des policiers.

    En matière d’indépendance, on doit pouvoir faire mieux. Et c’est précisément ces limites que les pays les plus attentifs à l’Etat de droit, et donc au contrôle de l’usage de la violence par la police, ont voulu corriger.

    C’est, par exemple, le cas du Royaume-Uni où, pour les affaires graves, l’Office indépendant du comportement policier (IOPC, Independant Office for Police Conduct) peut s’autosaisir. Il ne rend pas de comptes à l’exécutif, dispose de son propre budget, de ses propres enquêteurs, qui ne sont pas rattachés à un service actif de la police, et ses directeurs ne peuvent pas, du fait de la loi, être des policiers.

    Au Danemark, l’Autorité indépendante pour les plaintes à l’encontre de la police, qui a été créée en 2012, est dirigée par un bureau composé d’un juge, d’un avocat, d’un professeur de jurisprudence et de deux membres du public. Elle dispose d’enquêteurs. Isoler l’organe de l’influence directe et indirecte de l’exécutif, de la hiérarchie policière, donner un rôle aux personnels non policiers (pour échapper aux normes informelles de la profession), voilà les critères en vigueur.
    Gagner la confiance du public

    L’absence de complète indépendance, en toute logique, limite l’action du directeur d’un organe d’inspection, fût-il animé de la meilleure bonne volonté au monde. Comment expliquer autrement qu’un organisme dont les statuts lui donnent « une mission générale d’inspection, d’étude, d’audit et de conseil (…) de la direction générale de la police nationale » ne juge pas opportun de le faire de toute urgence, étant donné le nombre de blessés graves ?

    Si les propos tenus par la direction de l’IGPN lors de la conférence de presse de juin sont exacts, « dans une majorité de cas, nous n’avons pas pu identifier les policiers », pourquoi dire en même temps qu’il n’y a pas urgence à mettre sur pied une mission d’audit pour modifier profondément la traçabilité des violences ?

    Gagner la confiance du public, telle est chez nos voisins la motivation à l’origine de la création des organismes indépendants de contrôle de la police. Cette ambition nous fait défaut. Cela entrave la démocratisation de la police. Reconnaître les problèmes, plutôt que les couvrir d’un voile de novlangue, aiderait à sortir de la crise ouverte par un usage immodéré des armes « moins mortelles », lanceurs de balles de défense (LBD) et grenades au premier chef.
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Le lourd bilan des lanceurs de balles de défense de la police

    Dans la droite ligne des prises de parole du président de la République Emmanuel Macron et du ministre de l’intérieur Christophe Castaner, on constate que le procureur de Paris puis la directrice de l’IGPN réfutent en chœur – et en toute indépendance – le terme de « violence policière ». Il est pourtant aisé à comprendre.

    Une violence policière est une violence commise par un policier, une violence non policière est commise par un non-policier. Soyons-en conscients : si les violences policières sont légales dans notre pays, le problème n’est pas moindre, mais plus sérieux encore.

    Car violence légale n’est pas légitime pour autant, et il est préjudiciable que les deux concepts soient confondus. On se souvient que les révoltes de Los Angeles de 1992 n’ont pas été déclenchées par les violences des policiers qui frappaient au sol un citoyen sans défense, mais par la décision de justice : leurs actes étaient déclarés conformes à la loi, et les agents, innocents. C’est dire l’enjeu d’un examen impartial des faits par des organes indépendants auxquels le public fait confiance. Et de décisions justes dans les cours de justice. La tempête est devant nous.

    #maintien_de_l'ordre #police #justice #igpn

  • Would You Return This Lost Wallet? - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/06/20/science/lost-wallet-what-to-do.html

    In all but two countries, more people emailed to return wallets containing money than cashless wallets. Only Peru and Mexico bucked that pattern, but those results were too slight to be statistically significant, the researchers said. On average, 40 percent of people given cashless wallets reported them, compared with 51 percent of people given wallets with money.

    Researchers were surprised. But then they ran the experiment again in three countries (Poland, the United Kingdom and the United States), adding “big money” wallets containing $94.15. The difference was even starker. Way more people emailed to return the wallets with the larger amount: 72 percent compared with 61 percent of people given wallets containing $13.45 and 46 percent of people given cashless wallets.

    Why?

    “The evidence suggests that people tend to care about the welfare of others and they have an aversion to seeing themselves as a thief,” said Alain Cohn, a study author and assistant professor of information at the University of Michigan. People given wallets with more money have more to gain from dishonesty, but that also increases “the psychological cost of the dishonest act.”

    Christian Zünd, a doctoral student and co-author, said a survey they conducted found that “without money, not reporting a wallet doesn’t feel like stealing. With money, however, it suddenly feels like stealing and it feels even more like stealing when the money in the wallet increases.”

    Research assistants recorded the gender, age and friendliness of each recipient, how busy they were, whether they had computers handy to send email, and whether co-workers, security guards or cameras could have observed the wallet handoff (possibly making the person feel more compelled to return it). None of these factors mattered, they found.

    People reporting lost wallets received an email thanking them and saying the owner had left town and they could keep the money or donate it to charity. But, the researchers wondered, if the wallets were actually collected, would people turn them in but keep the money?

    So they tested that in Switzerland, which has relatively little corruption, and the Czech Republic, which ranks at the opposite extreme, Dr. Cohn said. In both countries, nearly all the money was returned with the wallets, except for some change, which they think accidentally fell out.

    Dr. Mazar, who’s studied people’s honesty in laboratory experiments, said that altruistic result underscores people’s concerns about self-image. “Taking the money and returning the wallet would make you equally bad, or actually even more bad,” she said. “There’s no way you can convince yourself that you are a moral person.”

    The researchers surveyed people to see if they expected bigger rewards for returning more money; they didn’t. They also tested for altruism by planting wallets containing money but no key, the one item specifically valuable for the wallet’s owner. People reported those too, although less than wallets with keys.

    #Altruisme #Comportement_moral #Pshychologie #Economie

    • Only Peru and Mexico bucked that pattern, but those results were too slight to be statistically significant, the researchers said.

      c’est pas significatif mais on cite quand même ces pays… #clickbait

  • The Church Committee - United States Senate Select Committee to Stu...
    https://diasp.eu/p/9207850

    The Church Committee - United States Senate Select Committee to Study Governmental Operations with Respect to Intelligence Activities

    By the early years of the 1970s, a series of troubling revelations had appeared in the press concerning intelligence activities. First came the revelations by Army intelligence officer Christopher Pyle in January 1970 of the U.S. Army’s spying on the civilian population and Senator Sam Ervin’s Senate investigations produced more revelations. Then on December 22, 1974, The New York Times published a lengthy article by Seymour Hersh detailing operations engaged in by the CIA over the years ... involving assassination attempts on foreign leaders and covert attempts to subvert foreign governments were reported for the first time. In addition, the (...)

  • Cagnotte Leetchi pour Christophe Dettinger : les 8.000 donateurs convoqués par la police ?
    https://www.lci.fr/social/cagnotte-leetchi-dettinger-une-enquete-le-9-mai-du-chef-d-abus-de-confiance-2123

    CAGNOTTE SUSPECTE ? - Selon nos informations, le parquet de Paris a ouvert une enquête le 9 mai du chef d’abus de confiance suite à la plainte déposée par plusieurs participants à la cagnotte en faveur du boxeur. Au moins 36 donateurs ont été convoqués cette semaine par les enquêteurs. De nombreux autres pourraient l’être.

    Ils ont donné quelques euros sur une cagnotte et se retrouvent devant des enquêteurs. Selon nos informations, le parquet de Paris a ouvert une enquête le 9 mai du chef d’abus de confiance dans le cadre de l’affaire Dettinger, ce boxeur pour lequel une cagnotte Leetchi avait été créée en janvier dernier, et qui avait permis de récolter 130.000 euros.

    Selon nos informations, cette enquête a été ouverte sur le fondement d’une plainte déposée par un avocat pour le compte de plusieurs dizaines de personnes ayant participé à la cagnotte. Elle a été confiée à la BRDA (brigade de répression de la délinquance astucieuse). Des plaignants et des souscripteurs (non plaignants) ont ainsi été convoqués par les enquêteurs afin d’être auditionnés.

    Dans le détail, Leetchi a transmis au parquet de Paris la liste des plus de 8.000 donateurs de cette cagnotte, bloquée le 8 janvier par la plateforme. Certains de ces donateurs – 36 personnes - sont d’ores et déjà convoqués, ce mercredi et jeudi, à la BRDA (brigade de répression de la délinquance astucieuse) en qualité de « témoin ».

    Selon Laurence Léger, l’avocate du couple Dettinger et de leur proche à l’origine de cette cagnotte, au moins 36 personnes sont sont cernées par cette convocation. En revanche, l’avocate ne sait pas si les 8.000 donateurs vont être convoqués. Celle-ci a précisé à LCI que certains ont été convoqués à Paris alors qu’ils habitent en Outre-Mer. En conséquence, les policiers ont envoyé un questionnaire à renvoyer par écrit dont les deux questions sont : « Pour quelles raisons avez-vous souscrit un don à la cagnotte leetchi en soutien à Christophe Dettinger ? » et « A quelle date avez-vous souscrit, et quel était le motif de la cagnotte sur le site ? ».

  • Crise nationale aux urgences : « Agnès Buzyn est en train de tuer l’hôpital public »
    https://www.europe1.fr/sante/crise-nationale-aux-urgences-agnes-buzyn-est-en-train-de-tuer-lhopital-publi

    Le porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France, Christophe Prudhomme, dénonce sur Europe 1 « les propos scandaleux » d’Agnès Buzyn, qui a évoqué mardi le « dévoiement » des arrêts maladie par les urgentistes de l’hôpital Lariboisière de Paris, mobilisés pour alerter sur l’état de leurs conditions de travail.
    INTERVIEW

    C’est un mouvement social qui prend de l’ampleur : depuis mi-mars, plusieurs dizaines de services d’urgences sont en grève pour protester contre la dégradation de leurs conditions de travail. Ces derniers jours, un palier a été franchi avec une recrudescence d’arrêts maladie dans plusieurs établissements, comme à Chalon-sur-Saône, en Saône-et-Loire, et à Lons-le-Saunier, dans le Jura. Dans la nuit de lundi à mardi, c’est l’équipe de nuit des urgences de l’hôpital Lariboisière, à Paris, qui s’est mise en arrêt maladie et ne s’est pas présentée au travail.

    Aux urgences, des personnels « détruits »

    « Les personnels sont en arrêt parce qu’ils veulent se protéger. Psychologiquement, ils sont détruits », alerte sur Europe 1 Christophe Prudhomme, porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France. « Les conditions de travail, quand on sait que les patients sont potentiellement en danger, [mettent le personnel dans] un stress permanent. »

    >> De 17h à 20h, c’est le grand journal du soir avec Matthieu Belliard sur Europe 1. Retrouvez le replay ici

    Dans le viseur du médecin urgentiste à l’hôpital Avicennes de Bobigny et des personnels mobilisés se trouve Agnès Buzyn. Mardi, la ministre de la Santé a déclaré sur France Inter qu’utiliser les arrêts maladie pour protester revenait à « dévoyer » ce système, avec « une surcharge de travail pour les autres ».

    « Agnès Buzyn met les patients en danger »

    « Les propos tenus par Madame Buzyn sont proprement scandaleux », s’emporte Christophe Prudhomme sur notre antenne. « Madame Buzyn est aujourd’hui en train de tuer l’hôpital public, elle met les patients en danger. Son rôle, en tant que ministre, est d’assurer la sécurité des patients en permettant aux professionnels de santé de travailler en sécurité, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. »

    Plus globalement, l’urgentiste dénonce l’attitude « méprisante » du gouvernement dans ce dossier : « Elle [Agnès Buzyn, NDLR] ne travaille pas avec nous. Il y a un collectif et des syndicats qui ont déposé des préavis de grève, nous n’avons pas été reçu jusqu’à présent. » Selon lui, « la ministre ment » lorsqu’elle dit qu’elle « cherche des solutions » et qu’elle « travaille avec les urgentistes ».
    De nouvelles actions envisagées

    « Quand Emmanuel Macron dit qu’il ne fermera aucun hôpital, aujourd’hui, on ferme des services, des maternités et des malades attendent sur des brancards pendant des heures parce qu’on n’a plus assez de lits », poursuit l’urgentiste. « C’est ça la réalité des urgences aujourd’hui. Les politiques, aujourd’hui, mentent honteusement, alors que notre système de santé est en grande difficulté et que les professionnels souffrent douloureusement. On n’a même pas la bienveillance de nos directions locales, qui ne pensent qu’à équilibrer le budget à la fin de l’année. »

    >> LIRE AUSSI - On a passé une soirée aux urgences de Lyon

    Le conflit entre le gouvernement et les services d’urgence ne semble donc pas prêt de s’arrêter. Va-t-il s’étendre avec de nouvelles actions les nuits prochaines ? « Si la ministre persiste dans son refus de recevoir les représentants des salariés, le collectif Inter-urgences, avec les syndicats, oui (cela va s’étendre), parce que le personnel soignant n’est pas le seul à utiliser ce mode de protestation : il y a quelques mois, c’est une compagnie de CRS entière qui s’est mise en arrêt maladie », rappelle Christophe Prudhomme, alors qu’une manifestation du secteur des urgences doit avoir lieu jeudi.

    N’oublions pas Martin Hirsch directeur des Hôpitaux, soit la cheville ouvrière de cette situation.

  • Le domicile de Gérard Collomb et la mairie de Lyon perquisitionnés — RT en français
    https://francais.rt.com/france/62719-perquisitions-cours-domicile-gerard-collomb-mairie-lyon

    Selon les informations du Parisien, des perquisitions ont débuté ce 5 juin au matin dans le cadre de l’enquête préliminaire sur des détournements de fonds publics présumés au bénéfice de l’ex-compagne du maire de Lyon, Gérard Collomb.

    Une perquisition est en cours ce 5 juin depuis le matin au domicile de Gérard Collomb, le maire de Lyon, et une seconde a lieu dans les locaux de l’hôtel de ville de la capitale des Gaules, selon les informations du journal Le Parisien.

    Selon cette même source, ces perquisitions interviennent dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte par le Parquet national financier (PNF) sur un possible détournement de fonds publics qui aurait bénéficié à l’ex-compagne de l’ancien ministre de l’Intérieur.

    L’affaire est arrivée par un rapport provisoire de la chambre régionale des comptes d’Auvergne-Rhône-Alpes consacré à la gestion de la ville de Lyon et transmis au PNF. Selon Le Canard enchaîné, Gérard Collomb aurait « fait bénéficier son ex-compagne de plusieurs emplois municipaux depuis plus de vingt ans. »

    L’existence de cette enquête a été révélée par Le Canard enchaîné le 4 juin et a été confiée à l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales. Le montant de ces détournements présumés est estimé à 500 000 euros et aurait eu cours entre les années 2009 et 2018.
    Gérard Collomb avait qualifié ces révélations d’« intolérables »

    Dans un communiqué transmis à l’AFP le 4 juin, Gérard Collomb avait jugé ces révélations « intolérables » : « Je ne peux donc que m’étonner, alors que les conclusions de l’enquête administrative ne sont toujours pas connues, qu’on ait pu diffuser des informations tant inacceptables qu’intolérables et déjà largement propagées. »

    L’ancien ministre de l’Intérieur, prédécesseur de Christophe Castaner avait également apporté des précisions sur l’emploi de son ex-compagne dans ce même communiqué : « Depuis 1995 [Meriem] Nouri est employée par la ville de Lyon dans différentes fonctions, d’abord comme agent non titulaire de catégorie C puis titularisée comme agent administratif en juin 2005. De 2005 à 2009, elle est successivement affectée dans deux mairies d’arrondissement puis, à partir de 2009, elle est en charge d’une activité d’accueil et d’information de proximité sur des projets urbains, notamment à la mission Serin puis à la maison du projet Rives de Saône jusqu’à l’été 2015. Pour les années suivantes 2015 à 2017, pour lesquelles un signalement a été effectué par sa hiérarchie en novembre 2017, j’ai seulement été informé de ce fait en février 2019. J’ai aussitôt pris l’initiative de faire diligenter une enquête administrative dont les conclusions seront rendues fin juin et, conformément à l’article 40, j’ai informé le procureur de la République. Depuis début 2018, Mme Nouri a été affectée d’abord dans une bibliothèque municipale puis dans une mairie d’arrondissement où elle travaille actuellement. »

  • Dans les Cévennes, où il fait froid en ce début de mai, il n’empêche on déguste les pleurotes élevées en cave par une chouette voisine, sont-ce les champignons mais cela donne de nouvelles idées de reconstruction pour Notre Dame (pour le concours d’architecture du Terrier), je continue de travailler sur Le Rapport sexuel existe en ayant quelques idées pour la couverture du livre, Valérie peint le portrait de Zoé, un soir je regarde Film de Buster Keaton et Samuel Beckett, dans une pièce isolée de la maison je tombe sur une ancienne photographie de Berlin, pensée pour @peweck, et au retour de nos Cévennes glacées, on traverse la Margeride et Haute-Loire enneigées, concert du Surnat’ (Tallman, la version concert) à l’Echangeur avec en première partie deux formations issues du Collectif 2035, Where is Mr R.? Et Morgane Carnet, le lendemain Emile et moi tombons sur un vieux cadre de piano, je ne verrai donc pas Simone Barbès ou la vertu de Marie-Claude Treilhou, Au Tracé provisoire, concerts de Burkhard Stangle en duo avec dieb13, puis eRikm et Anthony Pateras, le 22 à Asnières c’est pas forcément ma tasse d’oolong, je revois avec plaisir Inherent Vice de Paul Thomas Anderson, sortie du numéro 9 de La Moitié du fourbi intitulé Vite, Bruno Angelini, Michele Rabbia et Tore Brunborg accueillent les images vidéos d’Al’l (je n’en pense pas forcément grand chose, je parle des images), je maintiens une certaine idolâtrie pour Jim Jarmusch dont je vois chaque film à sa sortie depuis Stranger Than Paradise, j’ai remis la main sur le numéro de Palettes qu’Alain Jaubert a consacré à la Grande Jatte de Pierre Georges Seurat (et auquel j’avais contribué au millénaire dernier), Monrovia, Indiana de Frédéric Wiseman nous montre la première puissance mondiale en son centre et son coeur (par ailleurs cardiaque le coeur), je pars à la recherche du troisième point de fuite avec Marilou et cela devient toute une aventure en html, je remets la main sur des archives personnelles pas toutes avouables, comme ma contribution à Bonne idée de Jean-Jacques Goldman, c’est l’anniversaire de Julia, je suis époustouflé par Passion de Ryusuke Hamaguchi, je revois Carnaval de Thomas Vincent, Printemps de Sylvaine Hélary à l_Echangeur_ est une joie sans mélange, Elena, Christian Wallumrod et Kim Myhr nous laissent un peu sur notre faim et Chris Corsano est un batteur extraordinaire, tout ce au travers de quoi je passe d’archives personnelles à la recherche du troisième point de fuite, très belles toiles de Bernard Frize à Beaubourg, quelques oeuvres du musée découvertes par Zoé, un peu scotchée dit-elle par Giuseppe Penone, Louis Sclavis invite trois violoncellistes, quel dommage que cela ne se passe pas dans une bonne salle de concert !

    http://www.desordre.net/photographie/numerique/divers/201905.htm

    Quel joli mois de mai !

  • 72 élus locaux de droite en soutien à Emmanuel Macron
    https://www.mediapart.fr/journal/france/090619/72-elus-locaux-de-droite-en-soutien-emmanuel-macron

    Ces maires et élus locaux signent une tribune dans "Le Journal du dimanche" pour dire qu’ils veulent « la réussite du président de la République et du gouvernement, car rien ne se construira sur leur échec ». À la manœuvre, le maire de droite d’Angers Christophe Béchu, qui ne cache pas depuis plusieurs semaines son admiration pour Emmanuel Macron.

    #POLITIQUE #LR,_Christophe_Béchu,_politique,_LREM,_droite

    • Ouf,

      Voilà, c’est fini... Ce samedi, à partir de 23h30, Laurent Ruquier présentera l’ultime numéro d’On n’est pas couché de la saison sur France 2. Il sera entouré pour la dernière fois de Charles Consigny et Christine Angot, dont les départs de l’émission ont été annoncés la semaine dernière. L’animateur souhaite effectivement revoir en profondeur le format de son émission, à l’antenne depuis 2006 et dont les audiences se sont grandement essoufflées cette saison. Avec 925 000 téléspectateurs en moyenne (14% de PDA), le talk-show a rarement dépassé la barre du million de fidèles en audience linéaire et en a égaré près de 200 000 par rapport à la saison 2017-2018. La faute à un plateau souvent faiblard et à une diffusion de plus en plus tardive.

      yahoo.com

      Face au tollé provoqué par sa déclaration, Christine Angot a présenté ses excuses dans un communiqué :

      « Je regrette de ne pas avoir réussi à me faire comprendre dans l’émission du 1er juin et d’avoir blessé par mes propos. Mon intention était à l’opposé (...) explique-t-elle (...) J’ai voulu rapprocher les deux crimes contre l’humanité que sont l’esclavage et la Shoah, tout en prenant soin de spécifier la différence fondamentale de méthode dans la déshumanisation, d’un côté exterminer les personnes, de l’autre leur retirer leur humanité pour en faire des objets de commerce qu’on achète et qu’on vend.

      L’expression "en bonne santé" était cependant absurde », a-t-elle encore reconnu, avant de préciser qu’elle considérait qu’« indifférencier les souffrances infligées par ces crimes me paraît dangereux. L’indifférenciation pouvant conduire à l’indifférence. »

      La femme de lettres « regrette » encore de ne pas avoir « su trouver les mots » pour exprimer sa pensée avant de conclure : « Mon travail est de me faire comprendre. Je m’excuse d’y avoir échoué. Il me tenait à cœur d’éloigner la concurrence victimaire dont certains jouent. »

      Salutations attentives,

      Fabienne Abbou - Chargée de la médiation des programmes

      http://m.mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/vos-messages/trouver-les-mots_573860

      Ne pas réussir à se faire comprendre sur le plateau d’ONPC ne demande pas beaucoup de travail. Cette émission étant une des plus emblématique gabegie du service public.

  • Amis des lieux intermédiaires, porteurs d’espaces-projets, artistes, squatteurs, acteurs culturels, administrateurs, habitants, commoners de tous poils, vous êtes cordialement invités les 19 et 20 juin aux Ateliers du vent, à Rennes, pour deux jours de réflexions sur les enjeux de nos lieux et de nos pratiques d’espaces, à l’heure où les métropoles métropolisent, le public privatise et le privé récupère nos pratiques dans une logique de valorisation foncière et de marketing territorial. Faire commun(S), comment faire ? Ce sera notre question. Nous aurons deux jours pour y répondre.

    2 jours avec plusieurs ateliers/conférences-éclair, rencontres formelles et informelles avec de nombreux intervenants invités attendus, dont : Lionel Maurel (juriste et bibliothécaire, animateur du blog S.I.Lex), Frédéric Sultan (Remix the commons), Philippe Henry (socio-économiste de la culture), Pascal Nicolas-le Strat (sociologue), Boris Grésillon (géographe), Luc Carton (philosophe, Belgique), Gabriella Riccio et Nicola Capone (L’Asilo, Naples), Cécile Offroy (Opale), Anne-Christine Micheu (Ministère de la Culture), Rémy Seillier (Cget) et Olivier Jaspart (juriste), Mieke Renders (Trans Europe Halles), des membres de nombreux réseaux soutenant l’initiative et des acteurs des lieux intermédiaires de toute la France...

    Venez nombreux ! Relayez l’info !
    Programme complet à venir > inscriptions impératives avant le 10 juin.
    Infos : forum2019@cnlii.org

    http://cnlii.org/2019/05/le-programme-des-19-et-20-juin-2019

  • Affaire Carlos Ghosn : Renault a identifié 11 millions d’euros de dépenses suspectes
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/affaire-carlos-ghosn-renault-a-identifie-11-millions-d-euros-de-depenses-s


    Crédits : Issei Kato

    Le conseil d’administration de Renault a préconisé mardi 4 juin des actions en justice aux Pays-Bas, au vu des conclusions définitives de l’audit sur les dépenses jugées non conformes de RNBV (11 millions d’euros), l’entité néerlandaise de l’alliance Renault Nissan dirigée à l’époque par Carlos Ghosn.

    L’audit interne mené conjointement par Renault et Nissan au sein de leur filiale commune RNBV basée aux Pays-Bas a identifié 11 millions d’euros de dépenses suspectes engagées par l’ancien patron de l’alliance automobile franco-japonaise Carlos Ghosn. Le conseil d’administration, qui se réunissait mardi pour étudier un projet de fusion avec Fiat Chrysler, a pris connaissance dans l’après-midi des conclusions définitives de l’audit mené par le cabinet Mazars.

    Il souhaite que Renault explore avec Nissan les « actions judiciaires » qui pourraient être menées aux Pays-Bas, selon un communiqué du groupe au losange.

    « Ces conclusions ont confirmé des déficiences au sein de RNBV au plan de la transparence financière et des procédures de contrôle des dépenses, qui avaient déjà été relevées par les auditeurs dans leurs conclusions intermédiaires de début avril », a expliqué le conseil, cité dans le communiqué.

    Les noms de Rachida Dati et Alain Bauer sont également cités dans le rapport final de cet audit du cabinet Mazars, selon une source proche du constructeur français. Sous le joug d’une enquête préliminaire du parquet national financier (PNF)​, ils sont soupçonnés d’avoir perçu des fonds potentiellement suspects via la filiale RNBV.

    • Rachida Dati et Alain Bauer éclaboussés par l’affaire Carlos Ghosn
      https://www.latribune.fr/economie/france/rachida-dati-et-alain-bauer-eclabousses-par-l-affaire-carlos-ghosn-819371.

      Le parquet national financier (PNF) a ouvert le 31 mai une enquête sur des contrats passés par la maire du VIIe arrondissement de Paris Rachida Dati, et le spécialiste des questions de sécurité Alain Bauer, avec la filiale néerlandaise de l’alliance Renault-Nissan (RNVB), entité au cœur de l’affaire Carlos Ghosn.
      […]
      Contactée par Le Parisien fin mai, la candidate à la mairie de Paris contestait alors toutes dissimulations quant aux versements de RNBV.

      « J’ai été rémunérée comme avocate et non consultante de 2010 à 2012, de façon forfaitaire : 300.000 euros par an. Tous les contrats ont été validés par le commissaire aux comptes et le directeur juridique, M. Husson. À chaque réunion de travail, il y avait soit Carlos Ghosn, soit Christian Husson, soit la secrétaire générale, Mouna Sepehri. »
      […]
      Alain Bauer, expert en sécurité, aurait lui touché un million d’euros entre 2012 et 2016. Ces sommes ne font pas partie des 11 millions concernant Carlos Ghosn.

  • En France, les services pétroliers sortent avec peine de leurs difficultés | Connaissances des énergies
    https://www.connaissancedesenergies.org/afp/en-france-les-services-petroliers-sortent-avec-peine-de-leu

    S’ajoute un autre problème pour le groupe issu de la fusion l’an dernier du français Technip et de l’américain FMC : les syndicats français accusent la partie américaine d’avoir pris le pouvoir.

    « Les promesses faites au moment de la fusion n’ont pas été tenues », accuse Christophe Héraud, délégué syndical central CFDT. Il dénonce une « purge » au sein des fonctions de direction exécutives, détenues en majorité par d’ex-FMC.

    C’est le genre d’info que tu vois ressortir régulièrement, mais sans réaction de qui que ce soit.

    L’autre soir, au JT de la chaine financée par Macron, ils t’ont expliqué que les impôts allaient devoir rembourser plein d’argent à des multinationales. Et que c’était à cause des décisions des quinquénats précédents. J’ai rigolé. Ils semblent avoir oublié que le ministre de l’économie du quinquennat précédent est désormais président (à moins qu’ils comptent sur le fait que nous ne soyons pas assez informés pour être au courant et en tirer les conséquences ?).

    Et tous là, de l’AFP à tous les autres journalistes, ils semblent avoir oublié que de Technip à Alstom en passant par Airbus, le ministre de l’économie qui a présidé à ces accords stratégiques avec des multinationales américaines ou avec la justice du même pays... est désormais président.

    #haute_trahison #sabotage

  • Reporters sans frontières : le crime paie Théophraste R. - 3 Juin 2019 - LGS
    https://www.legrandsoir.info/reporters-sans-frontieres-le-crime-paie.html

    Le 21 octobre 2000, le journaliste Jacques-Marie Bourget (1) se trouvait sur une place publique à Ramallah (Palestine). Tout était calme, les cafés étaient ouverts quand un tireur d’élite israélien «  non identifié  » lui a perforé le poumon d’une balle https://www.legrandsoir.info/macron-soutiendra-t-il-les-correspondants-de-guerre.html de son fusil d’assaut américain « M16 ». Alors même que le pronostic vital était engagé, il a fallu l’intervention personnelle de Jacques Chirac pour qu’Israël autorise l’évacuation du journaliste. La victime miraculée nous dira prochainement sur ce site tout ce qu’elle ne doit pas à Reporters sans Frontières.

    C’était hier, c’est encore aujourd’hui. Le 28 février 2019, une commission d’enquête https://news.un.org/fr/story/2019/02/1037422 indépendante de l’ONU a révélé que des tireurs d’élite israéliens tirent intentionnellement sur des journalistes (2).
    En novembre 2007, Maxime Vivas publiait un livre-enquête sur l’organisation Reporters sans Frontières et sur son secrétaire général Robert Ménard, alors intouchable et coqueluche des médias, toutes tendances confondues (Ménard fut invité à la fête de l’Huma). Mettant de côté son amour pour la liberté d’expression, le secrétaire général de RSF menaça à 4 reprises de traduire l’impertinent auteur devant un tribunal.

    Le 19 mai 2019, Christophe Deloire, actuel secrétaire général de Reporters sans frontières a reçu le prix de la « défense de la démocratie » https://www.legrandsoir.info/reporters-sans-frontieres-recoit-le-prix-du-regime-assassin-de-journal (sic) lors d’une cérémonie à Tel Aviv en présence du président israélien Reuven Rivlin.

    Théophraste R. Auteur du proverbe : «  RSF est à la liberté d’expression ce que Monsanto est à l’écologie, Ségolène Royal au socialisme et BHL à la philosophie  ».

    (1) Grand reporter et écrivain, Jacques-Marie Bourget a publié 95 articles sur le site d’information alternative Le Grand Soir. Il a commencé sa carrière chez Gallimard à la NRF puis il a enchaîné à l’ORTF, l’Aurore, le Canard Enchainé, l’Express, VSD, le Sunday Times, Paris-Match et Bakchich. En 1986 a obtenu le Prix Scoop pour avoir révélé l’affaire Greenpeace.

    (2) Gaza 2018 : «  La Commission a constaté que les forces de sécurité israéliennes avaient tué 183 […] manifestants avec des balles réelles, dont 35 enfants, trois ambulanciers paramédicaux et deux des journalistes, clairement identifiés.  »

    #crimes_de_guerre #israel #israël #gaza #occupation #colonisation #rsf #reporters_sans_frontières #robert_ménard #christophe_deloire

  • Christine Angot, l’esclavage et la justification de l’ordre du monde
    https://joaogabriell.com/2019/06/03/christine-angot-et-la-justification-de-lordre-du-monde

    Outre leur dimension spécifiquement négrophobe, les propos de Christine Angot lors de l’émission On n’est pas couché ce samedi 1er juin sur la « différence fondamentale » entre shoah et esclavage industriel pratiqué par les européens contre les populations africaines, sont pour moi une des facettes de la conception eurocentrée du racisme[1]. A savoir une approche du racisme dont la compréhension n’a évidemment pas pour but d’y mettre fin, mais plutôt d’en avoir une lecture opportuniste et superficielle, et dont la finalité est la justification de l’ordre du monde. Ici je vise la façon dont les mots comme « racisme », « génocide » sont définis par les Etats ou les instances internationales sous pilotage occidental et repris ensuite par des personnages publiques. Source : Le blog de (...)

    • en réaction à cette hiérarchisation entre « génocide » et « esclavage », beaucoup pour insister sur l’importance de tel ou tel crime, utilisent dès lors du coup le mot de génocide pour désigner toutes les situations coloniales afin de « prouver » que c’était vraiment grave. Malheureusement cela revient au final à entériner la hiérarchisation qu’il revient au contraire de critiquer. Toutes les situations coloniales ne relèvent pas de génocide au sens d’un programme intentionnel d’extermination, ms toutes les situations coloniales produisent de l’extermination comme résultat. Et surtout c’est le fait colonial en tant que tel qu’il faut disqualifier, pas juste certains épisodes précis, car c’est le fait colonial qui crée les conditions pour que certaines de ses expressions les plus spectaculaires – génocide, esclavage – soit possible.

      #esclave #génocide #shoah #hiérarchisation #Histoire #racisme #Christine_Angot #colonisation

    • Il était si courant que les esclaves soient tués durant leur déportation, que les assureurs refusèrent de les rembourser
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_du_Zong

      Le massacre du Zong (anglais : Zong Massacre) est le meurtre estimé à 142 esclaves à partir du 29 novembre 1781, sur le Zong, navire négrier britannique de Liverpool qui se livrait au commerce triangulaire pour le compte du Gregson slave-trading syndicate (« syndicat du commerce d’esclaves Gregson »).

      Comme pratique courante, le syndicat avait pris une assurance sur les vies des esclaves du navire. Quand suite à des erreurs de navigation, le Zong allait se retrouver à court d’eau potable selon les estimations erronées, l’équipage jette des esclaves par-dessus bord pour les noyer, en partie pour assurer la survie du reste de l’équipage et de sa cargaison d’esclaves, mais aussi pour empocher l’assurance sur les esclaves, en ne perdant pas d’argent sur les esclaves qui seraient mort de soif.

      Quand le Zong arrive au port de Black River en Jamaïque, il fait une demande aux assureurs afin d’obtenir la compensation pour la perte des esclaves. Lorsque les assureurs refusent de payer, l’affaire est résolue en justice (Gregson v Gilbert (1783) 3 Doug. KB 232). Le jugement déclare que dans certaines circonstances, tuer des esclaves de manière délibérée était légal et que les assureurs pourraient devoir rembourser la mort des esclaves. Mais le Lord juge en chef d’Angleterre et du pays de Galles, William Murray, rend un jugement contre le syndicat propriétaire des esclaves à cause de nouvelles preuves suggérant que le capitaine et son équipage étaient en faute.

      https://www.youtube.com/watch?time_continue=38&v=1lXowB_FJu4

  • #ZAD. Comment les gendarmes ont remporté la bataille de #NDDL - Bretagne
    #Paywall : https://www.letelegramme.fr/bretagne/zad-comment-les-gendarmes-ont-remporte-la-bataille-de-nddl-02-06-2019-1

    Libéré & archivé : https://web.archive.org/save/https://www.letelegramme.fr/bretagne/zad-comment-les-gendarmes-ont-remporte-la-bataille-de-nddl-02-06-2019-1

    //edit : J’ai donc pris le temps de le lire plusieurs fois : je voulais faire petite analyse rapide sauf que je ne peux m’empêcher de chercher textes et références, partant du principe que ce qui me semble évident ne l’est pas pour tout le monde.

    Un an de préparation : il est donc bien question d’une stratégie de guerre, envisagée avec tous les angles d’attaques possibles, de la négociation pseudo diplomatique et ses inévitables trahisons (https://seenthis.net/messages/783834) à l’opération militaire, du chantage (https://seenthis.net/messages/690816) aux fausses informations, dont une campagne de #fakenews distillée très à droite (Valeurs Actuelles puis JDD https://seenthis.net/messages/653494) et ampliié par sont plus grand représentant, Christophe Castaner... Bref, tout est permis ! Et il faut reconnaitre que la plupart des coups ont porté, au fur et à mesure que les #NIMB ont négocié, puis les paysans & historiques, puis certain-e-s zadistes désormais (et logiquement) plus attaché à leur lieu de vie qu’à une lutte présentée comme terminée et gagnée.

    La gendarmerie et seulement la gendarmerie. : décidément le torchon brûle sévère avec la police. #Maintien_de_l'ordre & désordres !

    Le test de la « route des Chicanes » : le coup du test, en vrai, JAMAIS il n’aurait dû fonctionner. Sauf qu’une grande partie des légalistes et des historiques ne rêvaient que d’une chose : le retour à "l’état de droit" et pouvoir reprendre leur vie comme "avant", refusant d’admettre publiquement que ça ne serait possible qu’au prix d’une trahison de la partie "Contre son monde" de la lutte. De la Zad (https://seenthis.net/messages/660245) jusqu’au Mexique (https://seenthis.net/messages/662829) énormément de voix se sont exprimées pour dénoncer le passage en force de la décision de lâcher la route #D281 (qui allait de facto devenir une voie royale pour les militaires) et les légitimes (et finalement lucides) craintes de #trahison. En six ans et plusieurs périodes de "calme" (relatif) l’ensemble du mouvement n’avait jamais trouvé de consensus quand à la remise "en l’état" de ce petit tronçon de route, devenu, qui plus est, le symbole absolu de la liberté frondeuse locale face à César et capable de le faire un peu plier. Non, le véritable test était : qui aura suffisamment peur de la guerre pour céder ? Et c’est bien la raison qui a fait qu’un des premiers lieux détruits était les Cent Noms, pourtant partie prenante des négociations. Dès ce jour là, tout le monde pouvait comprendre, à défaut de l’avoir fait avant, qu’il n’y avait aucune négociation qui tenait, juste le besoin d’une énorme opération de communication pour ne pas perdre la face face aux zadistes. Et plus il y aurait de souffrances et de pleurs, mieux ça serait !

    De 200 à plus de 500 éléments violents. : "à l’ouest, des agriculteurs (hostiles mais non violents) ; à l’est, des éleveurs jugés non dangereux et, au centre, les « irréductibles »."
    L’auto-censure m’empêche encore d’être précise et complète sur ce passage méga-caricatural et, par conséquent faux, même le passage "aucun renfort d’élus et d’agriculteurs" qui prouve cependant l’ampleur de la docilité ressentie lors les négociations. J’espère juste qu’au fur et à mesure, des témoignages diront enfin combien celles et ceux qui ont pensé sincèrement pouvoir réussir avec la stratégie des négociations ont été floués et manipulés.
    Je passe sur toute la logistique et le fric, ... j’arrive juste pas trop à comprendre par quel accord les militaires ont pu squatter un ancien centre de formation ERDF...

    Pas d’unités sur zone la nuit. : partiellement faux vu le nombre d’allées et venues militaires et de barbouzeries recensées sur les comptes-rendus de Radio Klaxon (ils sont tous à retrouver à la fin de celui-ci par exemple https://web.archive.org/save/https://nantes.indymedia.org/articles/41509) ... mais là dessus, je ne suis clairement pas la mieux placée pour en parler.

    Trois phases chaque jour. : on sent bien toute la jubilation du chef militaire qui explique doctement, au dessus d’une carte, l’habilité théorique attendue... et contredite, concernant le sens du vent, par beaucoup de vidéos d’Armelle que ça faisait bien marrer de voir les GM s’auto-gazer régulièrement (la plupart de ses lives facebook ont été libérés et sauvegardés par là : https://peertube.parleur.net/video-channels/46c997d4-5ab7-4891-b018-eea452b3d904/videos )

    La stratégie : casser le moral des zadistes. : l’art d’édulcorer et minorer pour se rendre supérieur : ce ne sont clairement pas les destructions de barricades qui ont "cassé le moral" mais bien plus la guerre, les grenades, les multiples blessures, la peur, les dissensions aussi...

    Un adversaire « grégaire », « peu offensif » et « peu organisé ». : dans ce cas, et puisque les militaires étaient tellement bien renseignés, et donc le savaient même lorsqu’ils faisaient croire à des zadistes sur-entrainé-e-s telles des Viet Cong, pourquoi utiliser des armes de guerre ?

    Beaucoup de femmes. : bon j’avoue on est plusieurs copines a avoir kiffé ce passage qui fait remonter plein de chouettes souvenirs tant du côté réseaux de communication que du côté terrain : koeurs koeurs sur vous les soeurs <3 (même si j’ai du mal à pas y voir un machisme qui accepterait de donner un petit peu d’importance aux meuf passque c’est moins dangereux... bref !)

    Catapulte géante et atelier de fabrication d’engins explosifs. / Guérilla Vietcong. / Blindé en feu. /Drone capturé. : bon alors là on est en plein dans le récit militaire... et toute son inventivité sur certains faits pour justifier tout et son contraire dans les exactions militaires.

    – La catapulte géante, par exemple, c’est sans doute pour faire penser à celle, reconstitution historique, que j’avais photographiée et qu’ils ont utilisée pour leur fakenews plus haut, alors que je pense qu’il s’agit plutôt du panier de basket "amélioré" façon lance-pierre (et très galère d’emploi comme de déplacement) qu’on voit ici https://web.archive.org/save/_embed/https://pbs.twimg.com/media/DabN7PrX0AAreNe.jpg et vu l’effort nécessaire pour son fonctionnement

    ... bref, ça leur évite de parler des #cacapultes pour mieux faire passer les #pipitov sous l’appellation d’"acide" contribuant à entretenir ce fumeux mythe. Parce que j’ai beau bien connaître les milieux militants nantais et zadistes, et malgré toutes nos embrouilles, je n’ai JAMAIS entendu la moindre personne se venter d’avoir balancé de l’acide, ni même avoir vu ça, et à chaque fois que des "preuves" sont montrées, il s’agit soit de bouteilles de maalox+eau, soit... d’urine !
    – Les "800 engins explosifs" sentent sérieusement le pétard tout aussi mouillé quand on sait que les récup de grenades servaient à prouver à quel point la zad était gazée. Mais la mythologie paranoïaque est tellement entretenue que lorsqu’une partie de ces grenades, vides et non dangereuses, ont été déposées devant la préfecture de Loire-Atlantique, il y a eut intervention du déminage et deux militantes ont été inculpées, puis relaxées... puis le procureur a fait appel : elles passaient ce matin devant la cours d’appel : https://zad.nadir.org/spip.php?article6539 ... et en fait j’ai même pas envie de commenter la suite tant ça sent la mythologie militaire... surtout si c’est pour en arriver à :

    Pas d’armes à feu. : "il n’y avait pas de volonté réelle de tuer" : BAH OUAI ! Et idem dans les manifs ! En fait, ce que les militaires comme les policiers ne veulent pas comprendre, en partie grâce à ces mythes entretenus, c’est que la population, même "zadiste", est dans sa très très très grande majorité pacifiste. Et que tout ce à quoi ils font face, c’est simplement de la défense, de l’auto-défense, de la légitime défense, qui les défonce parfois, très rarement, mais jamais pour les tuer (sinon y’aurait des morts depuis longtemps !).

    Etc, etc, etc, tout ça pour en venir à dire que finalement, au delà du coût de 700 000 € pour cette opération, "Ce chiffre de 16 000 grenades en quelques mois (près d’un millier par jour au début de l’évacuation d’avril) correspond à ce qui a été tiré… en une seule journée, lors de la manifestation des gilets jaunes du 1er décembre 2018 (14 500 grenades, 1 300 tirs de LBD) !" et un décompte qui met sur le même plan les blessés : "430 blessés. Du côté des forces de l’ordre, 130 gendarmes ont été blessés (dont 4 graves), contre 300 pour les adversaires (traumas sonores, polycriblage et une main arrachée)" quand on sait que la tendance est à compter le moindre ongle retourné quel que soit le contexte de leur côté, et à très fortement minorer de l’autre, les médics le rappellent à chaque fois. Voir parmi d’autres : https://zadresist.antirep.net/article79-Bilan-medic-Blessures-causees-par-les-armes-de-la-genda ...

    Mais peu de chance que toutes ces nuances plus réalistes soient enseignées lors des super formations qui seront désormais proposées aux militaires.

    Si, de votre côté, vous souhaitez vous remettre en tête ce qui se savait sur zone et ce qui était compréhensible dès ce moment là, y’a cet enregistrement d’habitant-e-s qui est assez super : https://seenthis.net/messages/676097

  • L’art marketing
    https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-des-idees/le-journal-des-idees-emission-du-lundi-03-juin-2019

    Comme le rappelle Jean-Christophe Castelain dans Le Journal des Arts, alors que les députés débattaient encore du projet de loi pour la conservation et la restauration de la cathédrale, le président de la Fondation du patrimoine annonçait la fin de la collecte et une nouvelle souscription pour 2800 sites menacés en France. Une façon aussi, pour Guillaume Poitrinal, de provoquer une « prise de conscience que le patrimoine est globalement mal entretenu et fragile ». La Fondation Notre-Dame et le ministre de la Culture ont dénoncé « un acte unilatéral », ce dernier estimant qu’« il peut y avoir une différence entre les promesses de dons et le versement réel ». Jusqu’à présent, la Fondation Notre-Dame n’aurait récupéré que 13,5 millions d’euros, bien loin des 211 millions d’euros indiqués par l’AFP. Et en supposant que les familles Arnault, Pinault et Bettencourt – ou leurs entreprises – confirment leurs promesses, la souscription atteint 850 millions sans qu’on sache, au stade où en sont les expertises, si cela sera suffisant.

    #artketing

  • Education : Inspire, une plateforme très orientée - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2019/05/29/education-inspire-une-plateforme-tres-orientee_1730501

    La philosophie d’Article 1 est en tout cas en phase avec le projet politique du gouvernement. Psy-EN syndiquée Snes, Christine Jarrige a fait partie d’un groupe de travail dans le cadre d’une consultation sur l’enseignement supérieur menée à l’automne 2017. Ce groupe était censé discuter de la manière dont devrait évoluer l’orientation des lycéens, mais à l’en croire, les débats ont été très vite cadrés par le ministère : « Le fond théorique de ce groupe de travail, c’était le "tout info" : pour bien choisir l’orientation, il suffirait d’être bien informé. Les questions d’élaboration de projet, de développement psychologique à l’adolescence, les aspects sociaux, le rapport aux études sont gommés. Et pour donner l’info, le mieux ce sont les "ambassadeurs". »

    Une autre Psy-EN, Sylvie Berger (également syndiquée Snes), redoute un effet insidieux : « Aider l’ado à faire son propre triage, c’est le pousser à s’autocensurer pour aller dans le sens où on veut qu’il aille. C’est ça qui est très subtil. C’est un vrai danger, car ceux qui se censurent le plus facilement, ce sont les classes populaires et les filles. » Selon Erwan Lehoux, professeur de SES à Rouen et membre de l’institut de recherche de la FSU, Inspire incarne « l’idéal macronien qui veut que les individus soient des entrepreneurs d’eux-mêmes ». Pour lui, l’Etat se place comme « l’organisateur d’un vaste marché ». Les réformes successives pousseraient à avoir recours à une aide extérieure, conclut Erwan Lehoux : « Si on veut le meilleur pour notre enfant, on n’a pas le choix. C’est toute la force de la politique en train d’être menée. »

    • « Ce ne serait pas une bonne chose d’encourager des élèves à aller vers une filière où leur probabilité d’échec est de 99 %. Donc oui, il y a un petit côté H&M, prêt-à-porter. Mais toute la France ne peut pas s’habiller chez Vuitton. Et puis le Vuitton peut être mensonger, être un miroir aux alouettes. »

      Quand on confond avoir et être, comme cet énarque et co-directeur de cette plateforme, il faut tout repenser...

  • ‘Become My Mom Again’: What It’s Like to Grow Up Amid the Opioid Crisis - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/05/31/us/opioid-children-addiction.html

    More than 20 years after the introduction of OxyContin — and nearly 400,000 opioid overdose deaths later — a generation is growing up amid the throes of a historic epidemic. Call them Generation O: the children whose families are trapped in a relentless grip of addiction, rehab and prison. Here in Scioto County, a mix of verdant farmland and old mill towns on the southern edge of Ohio where everyone appears to know someone who has struggled with dependency, 51 people died of an overdose in 2017. At one school, administrators said, four kindergartners lost parents to drugs, and a fifth to a drug-related homicide.

    Nearly two dozen young people across the county described chaotic home lives rife with neglect and abuse. They recounted begging their parents — who more often spent money on the next fix than on food — to stop using drugs. And they described finding relatives unconscious or frothing at the mouth after overdosing. The interviews were coordinated by social workers, educators and community activists, and for those younger than 18, church staff, their guardians or their parents gave them permission to speak, and were present in some cases.

    Schools in Scioto County, educators said, have seen a surge in the number of children born addicted to opioids or suffering from neglect, many with severe learning disabilities, some barely able to speak. Teachers told of tantrums, at times violent, and of chairs thrown in classrooms.

    In a nation where more than 130 people die every day from an opioid overdose — and in a region where the impact of addiction has taken a severe emotional toll on children — school is for many students a refuge; a place where they attend classes, but also have access to hot meals, hot showers and donated clean clothes. On Fridays, educators said, students can take home backpacks full of food so they won’t go hungry over the weekend.

    Harrowing stories of living amid addiction spill out during play therapy sessions at school or in halting conversations with a sympathetic basketball coach. One recent afternoon, Christian Robinson, a lanky 18-year-old who plans to join the Marines after he graduates from high school, said his mom went to rehab when he was 11, but she relapsed last year on meth and heroin. She now lives in another city several hours away.

    “Mom has said that even us kids are not a good enough reason to stay clean,” Christian said. One of his sisters was born addicted to crack, he said, and a brother was born addicted to Oxycodone.

    “I’ve seen what drugs can do to a family and it’s not worth it to me,” he said.

    Amid the tumult, many children said they faulted themselves for not saving their parents from addiction. Others said they were made to feel guilty.

    #Opioides #Vie_d_enfer #Enfants

  • LesInrocks - La vidéo, nouvel outil juridique et médiatique contre les violences policières
    https://www.lesinrocks.com/2019/06/01/actualite/societe/videos-en-manifestations-le-policier-se-retrouve-sous-le-controle-de-la-

    Omniprésentes sur les réseaux sociaux, les vidéos de manifestations permettent de visibiliser des violences, et participent à leur judiciarisation.

    Casseurs, pilleurs, sauvages… Les mots n’ont pas manqué pour décrire ce qu’il s’était passé le 1er mai à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. "L’attaque" avait fait les gros titres. Il aura fallu plusieurs diffusions de vidéos pour prouver que les manifestants, inondés de gaz lacrymogènes, s’étaient réfugiés dans la cour de l’hôpital avant de tenter – sans succès – d’y rentrer pour échapper à une charge des forces de police. Un épisode qui témoigne, tout d’abord, d’une multiplication démente des vidéos en manifestations – comme dans de nombreux pans de nos vies – mais aussi de leur utilité.

    Parmi ceux qui ont partagé les vidéos pour démonter la "fake news" de l’hôpital, on trouve le journaliste David Dufresne. Depuis le début des manifestations Gilets jaunes, il récupère et partage des images incriminant les forces de l’ordre sur son compte Twitter. A travers le projet Allô Place Beauvau, en collaboration avec Mediapart, il a réalisé 803 signalements auprès de l’IGPN – la police des polices – au 30 mai 2019, pour des faits de violences policières. La majorité d’entre eux sont accompagnés de vidéos.

    Des crânes en sang, des coups de matraques qui pleuvent sur les manifestants, mais aussi des tirs de lanceurs de balles de défense (LBD) à hauteur de tête… Les enregistrements de ces "violences policières" abondent.

    “Un dévoilement d’actions policières auparavant niées”

    Pour Christophe Mouhanna, sociologue spécialiste des questions de police-justice, au-delà même de rétablir la vérité sur une histoire spécifique – comme "l’attaque" de l’hôpital le 1er mai – ces vidéos jouent un rôle essentiel : "Elles permettent un dévoilement d’actions policières qui étaient auparavant niées par le policier, la hiérarchie et le politique".

    Le sociologue, chercheur au Cesdip (Centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales) analyse les conséquences de l’omniprésence des vidéos : "Le policier se retrouve sous le contrôle de la rue. On peut donc penser qu’il y aura moins de violences si les policiers savent qu’ils sont filmés. Pour autant, nous n’avons pas de données pour le confirmer".

    Une pression supplémentaire

    Bien que filmer permette de visibiliser ces faits, Christophe Mouhanna reconnaît tout de même que ce "contrôle" par l’image est limité. Le secrétaire général de Syndicat France Police – Policiers en colère, premier syndicat de la fonction policière, Michel Thooris, affirme, lui, que ces vidéos n’ont "pas d’impact" sur les forces de l’ordre. Loin d’être néfastes à l’image de la police, il estime qu’elles montrent au public "la dureté de leurs conditions de travail" et "l’extrême fatigue" qu’accumulent les forces de l’ordre depuis le début du mouvement social.

    Plusieurs cas de vidéos où des policiers empêchent des citoyens de filmer disent une autre vérité que celle du syndicaliste. Par exemple, dans un rapport réalisé en avril 2019 par l’Observatoire des pratiques policières de Toulouse, une vidéo montre l’utilisation d’une lampe stroboscopique par un policier pour, selon les observateurs, les empêcher de filmer une interpellation.

    #maintien_de_l'ordre #police #justice

  • L’oligarchie s’amuse

    Le bal masqué de Dior à Venise, échos d’un Fellini contemporain - Godfrey Deeny - traduit par Paul Kaplan - 19 Mai 2019 - fashion network
    https://fr.fashionnetwork.com/news/Le-bal-masque-de-Dior-a-Venise-echos-d-un-Fellini-contemporain,10


    Pietro Beccari, le PDG de Christian Dior, et Elisabetta Beccari - Photo : Virgile Guinard

    Maria Grazia Chiuri ne prend jamais vraiment de vacances. À peine deux semaines après le défilé de la collection Croisière 2020 de Christian Dior, organisé à Marrakech, la créatrice italienne a dessiné les costumes d’une performance fantasmagorique donnée samedi soir, juste avant le bal Tiepolo organisé par Dior à Venise, qui faisait écho aux revendications politiques et à l’ambiance générale de la Biennale.

    Des dieux et des déesses dorés, plusieurs Jules César, des comtesses aux proportions divines, des courtisanes cruelles, des dandys coiffés de plumes géantes, une Cléopâtre majestueuse, et diverses figures célestes - dont une qui a passé la soirée perchée au sommet d’une grande échelle à pêcher un globe argenté parmi les célébrités... Karlie Kloss jetait des oeillades fatales derrière son éventail, vêtue d’une robe corset imprimée. Sienna Miller est arrivée sous une gigantesque cape en soie beige et une robe moulante et scintillante, pendue au bras de son nouveau cavalier, Lucas Zwirner. Tilda Swinton était sanglée dans un costume en soie bouclée et Monica Bellucci et Dasha Zhukova resplendissaient dans leurs robe et cape à fleurs. 100 % Dior.

    Samedi soir, après un véritable embouteillage nautique, des dizaines de bateaux de luxe Riva ont débarqué les invités sur les marches du palazzo, tandis que la troupe de danseuses Parolabianca se produisait sur une terrasse au bord du canal. Trois d’entre elles étaient juchées sur des échasses pour donner encore plus d’ampleur aux motifs étranges de Maria Grazia Chiuri - imprimés pêle-mêle d’animaux mythologiques, de cieux nocturnes, de crustacés géants, de taureaux en plein galop et d’amiraux de la Renaissance. « Des voyages célestes et ancestraux à travers le ciel », résume la directrice artistique des collections féminines de Dior.

    « Je pense que nous, Italiens, avons oublié que nous sommes une nation de navigateurs, surtout les Vénitiens. Que nous avons fini par nous intégrer dans des centaines de cultures et de pays. Et que nous sommes une nation d’immigrés sur toute la planète depuis de nombreuses générations », rappelle-t-elle.

    Des images dignes de cette Biennale, marquée par l’appel de nombreux artistes en faveur de frontières plus ouvertes . Cet après-midi-là, l’artiste aborigène australien Richard Bell a fait remorquer une péniche autour de Venise, transportant un pavillon factice enchaîné sur le bateau pour critiquer l’#impérialisme et le #colonialisme de son pays. Dans l’Arsenal, centre névralgique de la Biennale, l’artiste suisse Christoph Büchel a installé Barca Nostra, un bateau de pêche rouillé de 21 mètres qui a coulé au large de Lampedusa en 2015, entraînant la mort de près d’un millier de #réfugiés.

    Dans le cadre de l’exposition principale, nombreuses étaient les images puissantes d’exclusion et de dialogue des cultures - on retient surtout les photos nocturnes de Soham Gupta qui représentent des étrangers indiens errant dans les décombres de #Calcutta, les films d’Arthur Jafa sur les droits civiques et les superbes collages autobiographiques de Njideka Akunyili Crosby, artiste américaine née au Nigeria. Sans oublier la Sud-Africaine Zanele Muholi qui a fait un autoportrait quotidien pendant un an pour dénoncer les crimes de #haine et l’#homophobie dans son pays natal, tandis que le pavillon vénézuélien n’a pas ouvert en raison des troubles politiques dans son pays.

    De l’autre côté de la ville, le bal avait lieu au Palazzo Labia, célèbre pour les fresques sublimes de Giambattista Tiepolo, notamment dans l’immense salle de bal aménagée sur deux étages, ornée de scènes légendaires de la vie d’Antoine et Cléopâtre. La somptueuse soirée de Dior rappelait le célèbre bal oriental de 1951, organisé dans le même palais par son propriétaire mexicain de l’époque, Charles de Beistegui, qui avait redonné à l’édifice sa splendeur d’origine. Entré dans l’histoire comme « le bal du siècle », l’événement est resté dans les mémoires grâce aux nombreux costumes et robes dessinés conjointement par Salvador Dali et Christian Dior.

    C’est Dior qui a financé le bal, qui a permis de récolter des fonds pour la fondation Venetian Heritage, qui soutient plus de 100 projets de restauration du patrimoine vénitien et dont c’est le 20e anniversaire cette année. Le président américain de l’organisation internationale, Peter Marino, est un architecte qui a dessiné des boutiques parmi les plus remarquables du monde, pour des marques comme #Louis_Vuitton, #Chanel et, bien sûr, #Dior.

    « Les temps changent. Le bal de Beistegui était un événement fabuleux organisé pour les personnes les plus fortunées de la planète. Celui-ci aussi est un grand bal, mais il a pour but de récolter des fonds pour nos projets », précise Peter Marino, vêtu d’une veste, d’une culotte et de bottes Renaissance entièrement noirs, comme Vélasquez aurait pu en porter s’il avait fréquenté les bars gays de New York. Après le dîner, une vente aux enchères a permis de recueillir plus de 400 000 euros pour protéger le patrimoine vénitien.

    Comme pour sa collection Croisière - qui contenait des collaborations avec des artisans marocains, des fabricants de tissus perlés massaï et d’imprimés wax ivoiriens, des artistes et des créateurs de toute l’Afrique et de sa diaspora -, Maria Grazia Chiuri a travaillé avec des acteurs locaux de premier plan pour son bal Tiepolo.

    Les tables joliment décorées, en suivant des thèmes variés selon les salles - jungle, sicilienne et chinoise - comportaient des sphinx égyptiens, des œufs d’autruche géants, d’énormes candélabres en verre, des perroquets en céramique et des nappes sur mesure du légendaire fabricant de tissus et peintre vénitien Fortuny. Les invités ont pu déguster un pudding de fruits de mer composé de caviar, de homards et de crevettes, suivi d’un délicieux bar, préparé par Silvio Giavedoni, chef du restaurant Quadri de la place Saint-Marc, étoilé au guide Michelin.

    Pour ses costumes de bal, Maria Grazia Chiuri a également fait appel au fabricant de soie Rubelli, ainsi qu’à Bevilacqua, le célèbre spécialiste du velours et de damas « soprarizzo », dont le siège se trouve de l’autre côté du Grand Canal, en face du Palazzo Labia. Une demi-douzaine de danseuses de la troupe Parolabianca ont clôturé la soirée en dansant sous les fresques maniéristes de Tiepolo, au son d’une harpe malienne et de violons.

    Un événement vif, effronté, licencieux et provocateur... comme tous les grands bals masqués. Le #masque donne la liberté d’être poliment impoli - si on croise quelqu’un qu’on préfère éviter, il suffit de prétendre qu’on ne l’a pas reconnu. La soirée s’est déroulée dans une ambiance digne d’un film de Merchant Ivory ou de #Fellini et de son Casanova. Personnage que Sienna Miller a d’ailleurs côtoyé dans un de ses films...

    « Monsieur Dior a toujours adoré Venise. Ses artistes, ses artisans et son art font donc partie du patrimoine de Dior. Une raison de plus pour laquelle j’ai adoré mettre à contribution le savoir-faire vénitien pour organiser le bal », confie Maria Grazia Chiuri.

    Geste gracieux, Dior a offert un éventail à chaque invité, imprimé d’une célèbre phrase de son fondateur : « Les fêtes ont ceci de nécessaire qu’elles apportent de la joie ».

    #fric #ruissellement #bernard_arnault

  • Gilets jaunes : l’épineux dossier des violences policières - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/gilets-jaunes-l-epineux-dossier-des-violences-policieres-30-05-2019-80832

    Difficile pour le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner de sanctionner les forces de l’ordre alors qu’il a mis en place une doctrine plus offensive : inciter policiers et gendarmes à plus de contact avec les casseurs afin d’éviter les saccages de monuments et autres magasins et leurs images désastreuses.

    Au bout de six mois de crise, selon nos recoupements, au moins 360 plaintes ont été comptabilisées contre les forces de l’ordre. Elles ont donné lieu à 243 enquêtes ouvertes à l’IGPN et cinq à l’IGGN. La majorité des parquets de France, contactés, se montrent mutiques sur l’avancée de ces procédures. Au grand dam des victimes blessées, qui ont le sentiment que la justice protège les forces de l’ordre. Voire étouffe les affaires.

    #maintien_de_l'ordre #police #justice

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    | | « Liste » | Nombre de voix | % des exprimés | % des inscrits |
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    | 1 | Abstentions | 23613483 | — | 49,88 % |
    | 2 | PRENEZ LE POUVOIR - M. BARDELLA Jordan | 5281576 | 23,31 % | 11,16 % |
    | 3 | RENAISSANCE - Mme LOISEAU Nathalie | 5076363 | 22,41 % | 10,72 % |
    | 4 | EUROPE ECOLOGIE - M. JADOT Yannick | 3052406 | 13,47 % | 6,45 % |
    | 5 | UNION DROITE-CENTRE - M. BELLAMY François-Xavier | 1920530 | 8,48 % | 4,06 % |
    | 6 | LA FRANCE INSOUMISE - Mme AUBRY Manon | 1428386 | 6,31 % | 3,02 % |
    | 7 | ENVIE D’EUROPE - M. GLUCKSMANN Raphaël | 1401978 | 6,19 % | 2,96 % |
    | 8 | DEBOUT LA FRANCE - M. DUPONT-AIGNAN Nicolas | 794953 | 3,51 % | 1,68 % |
    | 9 | LISTE CITOYENNE - M. HAMON Benoît | 741212 | 3,27 % | 1,57 % |
    | 10 | LES EUROPEENS - M. LAGARDE Jean-Christophe | 566746 | 2,50 % | 1,20 % |
    | 11 | POUR L’EUROPE DES GENS - M. BROSSAT Ian | 564717 | 2,49 % | 1,19 % |
    | 12 | Blancs | 551235 | — | 1,16 % |
    | 13 | Nuls | 525793 | — | 1,11 % |
    | 14 | PARTI ANIMALISTE - Mme THOUY Hélène | 490570 | 2,17 % | 1,04 % |
    | 15 | URGENCE ECOLOGIE - M. BOURG Dominique | 411793 | 1,82 % | 0,87 % |
    | 16 | ENSEMBLE POUR LE FREXIT - M. ASSELINEAU François | 265957 | 1,17 % | 0,56 % |
    | 17 | LUTTE OUVRIERE - Mme ARTHAUD Nathalie | 176434 | 0,78 % | 0,37 % |
    | 18 | ENSEMBLE PATRIOTES - M. PHILIPPOT Florian | 147044 | 0,65 % | 0,31 % |
    | 19 | ALLIANCE JAUNE - M. LALANNE Francis | 122573 | 0,54 % | 0,26 % |
    | 20 | LES OUBLIES DE L’EUROPE - M. BIDOU Olivier | 51404 | 0,23 % | 0,11 % |
    | 21 | PARTI PIRATE - Mme MARIE Florie | 31684 | 0,14 % | 0,07 % |
    | 22 | EUROPE AU SERVICE DES PEUPLES - M. AZERGUI Nagib | 28447 | 0,13 % | 0,06 % |
    | 23 | ESPERANTO - M. DIEUMEGARD Pierre | 18567 | 0,08 % | 0,04 % |
    | 24 | PARTI FED. EUROPEEN - M. GERNIGON Yves | 12581 | 0,06 % | 0,03 % |
    | 25 | A VOIX EGALES - Mme TOMASINI Nathalie | 11604 | 0,05 % | 0,02 % |
    | 26 | DECROISSANCE 2019 - Mme DELFEL Thérèse | 10479 | 0,05 % | 0,02 % |
    | 27 | ALLONS ENFANTS - Mme CAILLAUD Sophie | 8203 | 0,04 % | 0,02 % |
    | 28 | PACE - M. ALEXANDRE Audric | 6875 | 0,03 % | 0,01 % |
    | 29 | INITIATIVE CITOYENNE - M. HELGEN Gilles | 6267 | 0,03 % | 0,01 % |
    | 30 | UDLEF - M. PERSON Christian Luc | 5016 | 0,02 % | 0,01 % |
    | 31 | LISTE DE LA RECONQUÊTE - M. VAUCLIN Vincent | 4835 | 0,02 % | 0,01 % |
    | 32 | DÉMOCRATIE REPRESENTATIVE - M. TRAORÉ Hamada | 3462 | 0,02 % | 0,01 % |
    | 33 | UNE FRANCE ROYALE - M. DE PREVOISIN Robert | 3393 | 0,01 % | 0,01 % |
    | 34 | NEUTRE ET ACTIF - Mme CORBET Cathy Denise Ginette | 2694 | 0,01 % | 0,01 % |
    | 35 | EVOLUTION CITOYENNE - M. CHALENÇON Christophe | 2120 | 0,01 % | 0,00 % |
    | 36 | LA LIGNE CLAIRE - M. CAMUS Renaud | 1897 | 0,01 % | 0,00 % |
    | 37 | REVOLUTIONNAIRE - M. SANCHEZ Antonio | 1458 | 0,01 % | 0,00 % |
    +----+----------------------------------------------------+----------------+----------------+----------------+

  • IDA SOFAR « MIND »
    https://laspirale.org/video-608-ida-sofar- mind.html

    IDA SOFAR « MIND »Après des années d’expérimentations, Ida Sofar s’est enfin révélée l’année dernière avec la sortie de son premier album Mind, distribué par Atypeek Music. Un disque aux sonorités sombres, post-blues, électroniques et incantatoires, qui évoque tour à tour PJ Harvey, les expérimentations de Nico et jusqu’aux passages les plus « free » du Funhouse des Stooges.

    Ida Sofar se produira le samedi 8 juin 2019 sur la scène de La Gare Expérimentale, dans le cadre de La Mutante « Garden Party ».26/05/2019

    http://atypeekmusic.com/Ida_Sofar.html
    #laspirale #musique

    • Atypeek Music est issu de la fusion de plusieurs #labels, le label numérique a créé en 2013 une communauté internationale de musiques alternatives (Music Alternative Community Label). Cette structure mutante (entre le label et le distributeur) a pour vocation de porter et de promouvoir ses productions vers les plateformes numériques. Le collectif collabore avec des structures partenaires comme Permis De Construire Deutchland (PDCD), Noise Product Swiss, RecRec Music, Autodafé Records, micr0lab, le Grolektif, Coax, Gaffer records, SK Records, Poutrage Records, Becoq Records, Carton Records, IOT Records, Futura Marge et bien d’autres… Atypeek Music™ est sous la direction artistique de Christophe Féray.
      http://atypeekmusic.com/Atypeek_Music.html
      #label #plateformes_numériques

  • Motion de soutien à notre consœur Anna Salabi | Ordre des avocats de Paris
    http://www.avocatparis.org/mon-metier-davocat/publications-du-conseil/soutien-anna-salabi

    Le Conseil de l’Ordre condamne l’agression d’une avocate au sein du Tribunal de Paris. Ça suffit !

    L’expulsion par la force d’un avocat en cours d’audience est intolérable.

    Le 16 mai 2019, au Tribunal d’instance de Paris, une avocate, Madame Anna Salabi, a été évacuée de force de l’audience par six policiers, à la demande du magistrat, alors qu’elle était en ligne avec les membres du Conseil de l’Ordre de permanence, pour les saisir d’un incident qu’elle rencontrait.

    Le Conseil de l’Ordre des avocats de Paris, révolté, condamne cette agression. L’usage de la force contre un avocat est inacceptable. Il rappelle que l’article 434-8 du Code pénal réprime tout acte d’intimidation commis envers un avocat dans l’exercice de ses fonctions.

    Le Conseil de l’Ordre assure notre consœur de son entier soutien, et s’associera à toute procédure engagée devant le Conseil supérieur de la Magistrature, comme devant les juridictions répressives.

    Il rappelle que tout différend entre un avocat et un magistrat doit être réglé en présence du Bâtonnier, dans la dignité et l’esprit de dialogue qui caractérisent leurs actions quotidiennes.

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    Avocate expulsée par des policiers en pleine audience : que s’est-il passé ?
    https://www.lci.fr/justice/a-la-loupe-avocate-expulsee-par-des-policiers-en-pleine-audience-que-s-est-il-pa

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    https://www.mediapart.fr/journal/france/240519/avocats-et-magistrats-enterrent-provisoirement-la-hache-de-guerre

    Deux heures de discussions franches et directes ont été nécessaires, jeudi 23 mai, pour arriver à un compromis et rédiger un communiqué commun. Les représentants des 29 000 avocats parisiens, d’un côté, le président du tribunal de grande instance de la capitale et son staff, de l’autre. Après un rassemblement silencieux d’une centaine de robes noires dans l’atrium du nouveau tribunal des Batignolles, à 13 heures, la bâtonnière Marie-Aimée Peyron, le vice-bâtonnier Basile Ader et celle qui lui succédera l’an prochain, Nathalie Roret, ont été reçus (le rendez-vous était déjà fixé) et ont exposé leurs griefs au président, Jean-Michel Hayat, et à la première vice-présidente chargée du tribunal d’instance, Sophie Degouys.

    Premier sujet de fâcherie : l’expulsion manu militari d’une avocate en robe, Anna Salabi, lors d’une audience du tribunal d’instance, le 16 mai – une affaire sans précédent, révélée le lendemain par Mediapart. Choquée, l’avocate avait reçu deux jours d’ITT. Une forte mobilisation s’est rapidement déclenchée chez les avocats, à Paris et au-delà, contre ce qui est vécu comme une voie de fait, une agression et un abus de pouvoir inadmissibles.

    Me Salabi et ses confrères, le 23 mai au tribunal de Paris. © M.D. Me Salabi et ses confrères, le 23 mai au tribunal de Paris. © M.D.

    Jeudi matin, la présidence du tribunal affichait encore son soutien à la magistrate ayant pris la décision de faire appel à la police pour faire sortir l’avocate, qui se serait montrée « véhémente », aurait tenu des propos « dénués de toute mesure et de respect dû à la fonction », et aurait empêché physiquement l’audience de se poursuivre, après que son dossier eut été renvoyé.

    Me Salabi et ses défenseurs assurent, au contraire, que la magistrate se serait montrée « partiale », ne l’aurait pas laissée s’exprimer, décidant soudainement de renvoyer l’affaire, avant de faire appel à la force publique pour l’expulser de la salle d’audience, l’avocate étant traînée au sol alors qu’elle cherchait à joindre un représentant de son ordre pour le faire venir comme médiateur.

    Le communiqué commun du président Hayat et de la bâtonnière Peyron, diffusé jeudi en fin d’après-midi (on peut le lire sous l’onglet Prolonger), ne fait pas état des circonstances de l’incident, mais indique clairement qu’il y a eu une faute de la magistrate. « Le président entend rappeler à chacun que tout incident d’audience doit conduire à saisir sur-le-champ le délégué du bâtonnier à la permanence de l’ordre, en suspendant, si nécessaire, le cours de l’audience. En aucun cas, il ne peut être recouru au concours des forces de l’ordre, à l’égard d’un avocat, dans l’exercice de sa mission », lit-on.

    Le rassemblement des avocats, jeudi 23 mai dans l’atrium du tribunal. © M.D. Le rassemblement des avocats, jeudi 23 mai dans l’atrium du tribunal. © M.D.

    Pour calmer le jeu, des « assises consacrées à la relation avocats, magistrats et personnels de justice » seront en outre organisées prochainement, ajoute le communiqué. C’est que les sujets de dispute se sont accumulés, ces derniers temps. Une perquisition de juges d’instruction financiers parisiens, à 6 heures du matin au domicile d’une jeune collaboratrice, tremblante de peur, d’un cabinets d’avocats, a ainsi provoqué récemment un incident très vif avec le représentant du bâtonnier, qui a trouvé la scène inutilement humiliante.

    Les perquisitions dans les cabinets d’avocats ne sont pas le seul sujet de friction. Le déménagement au nouveau tribunal des Batignolles, voici un an, a cristallisé de nombreuses tensions avec les magistrats, parfois inhérentes à leurs missions respectives. Les avocats se plaignent, entre autres choses, de ne pas pouvoir circuler partout à cause des sas et des badges magnétiques, de rester souvent bloqués entre deux portes, de ne plus pouvoir accéder aussi facilement qu’avant aux cabinets des juges d’instruction, et d’être en fait relégués au rang d’acteurs subalternes dans un lieu de justice conçu avant tout pour les magistrats. Plusieurs avocats le confient, l’affaire Salabi est venue à point nommé pour crever l’abcès.

    Si le calme est revenu, l’affaire ne restera pas sans suite. Anna Salabi et son avocat, Vincent Ollivier, ont saisi le Défenseur des droits mercredi 22 mai d’une demande d’enquête, pour des faits qu’ils qualifient d’« abus de pouvoir » de la part de la magistrate et des policiers qui sont intervenus le 16 mai. Ils devraient également saisir le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), en charge des questions touchant à l’éthique et la déontologie des magistrats. Une plainte pénale pour « violences volontaires » est également envisagée. Christiane Féral-Schuhl, la présidente du Conseil national des barreaux (CNB), a pour sa part annoncé le 18 mai qu’elle saisissait la ministre de la justice de cette affaire.