person:christian eckert

  • Demain 21 mars 2019, sortie de Crépuscule, le livre de Juan Branco.

    http://anneetarnaud.com/juan-branco-crepuscule

    Diffusé sur Internet dans un état original et brutal, il a généré un buzz considérable et des dizaines de milliers de téléchargements. Il parait aujourd’hui en librairie, après bien des péripéties liées à son caractère subversif et emporté, dans une version différente du document diffusé sur le net.Introduit, chapitré différemment, le livre contient une enquête originale et des éléments inédits sur la banque Rothschild, le ministère des finances et les liens de journalistes avec Emmanuel Macron.

    La préface de Denis Robert (source : FB)

    Ma préface au livre de Juan Branco/ Crépuscule/ en vente partout avant épuisement des stocks dès ce matin.

    C’était au début du mois de novembre 2018. Le Président de la République achevait sa tournée mémorielle par une visite à Pont à Mousson, une ville en bord de Moselle. Il devait y clôturer un colloque qui usait d’anglicismes pour « inventer » son monde de demain : Choose France Grand Est. J’y ai un ami médecin. Je le soupçonne d’avoir voté pour Emmanuel Macron aux deux tours de la Présidentielle. Entendons-nous bien, j’ai fait comme lui au second tour, sans état d’âme particulier. Donc cet ami que je soupçonne de toujours voter à droite m’envoie un long mail quelques jours plus tard avec une dizaine de photos édifiantes. C’était comme si un gaz mortel avait anéanti toute une ville. Pas un seul mussipontains dans les rues. La place Duroc complètement fermée à la population. Idem pour l’Abbaye des Prémontrés où étaient enfermés les cinq cent invités du colloque, des élus et des décideurs triés, fouillés, encravatés. En cet après-midi, la ville est anesthésiée. On a écarté la population. Dans un cercle d’environ un kilomètre de diamètre autour d’Emmanuel Macron, pas un seul habitant libre et vivant. Rien que des barrières métalliques, des gendarmes et des compagnies républicaines de sécurité, patientant dans des dizaines de cars garés le long des berges. Le soir, à la télévision et le lendemain dans la presse, on relevait la réussite du voyage présidentielle, sans faire état de la mise à l’écart du peuple importun. « Je n’ai jamais vu ça, c’est complètement dingue » commentera mon ami à propos de la peur visible de voir le Président confronté à des opposants.

    C’était le 5 novembre et les gilets jaunes étaient encore pliés dans les coffres des fourgonnettes. Juan Branco ajoutait une dernière touche à son manuscrit « Crépuscule » qu’il venait de mettre en ligne sur son blog. Il était encore confidentiel.

    Une semaine plus tard, les gilets jaunes vont commencer à râler sur les réseaux sociaux, puis sur les ronds-points. Cette taxe carbone pour les voitures diesel fait hurler les pauvres. Et se cacher les riches. Le pays se fragmente, le pouvoir joue la montre. Les commentaires médiatiques minimisent à l’unisson le mouvement qui se dessine et s’enracine. L’écart se creuse, bientôt abyssal, entre la France de tout en haut et celle d’en bas. Au milieu, s’ouvre un gouffre que cherchent à combler les corps dits intermédiaires et les préposés aux commérages politiques. Personne n’y parvient. Les corps intermédiaires ont été pulvérisés par Emmanuel Macron et sa République en marche. Les médias restent pour l’essentiel indulgents à l’égard du pouvoir et développent des théories fumeuses pour masquer leur incompréhension face à cette révolte. J’ai les photos de mon ami médecin en tête. Un Président qui se cache à ce point de sa population est un président qui triche et qui a peur. Quelles autres explications ?

    Juan, qui n’est alors qu’une relation sur Facebook, poste un message en m’invitant à lire son texte. Ce que je ne fais pas tout de suite, rebuté par le propos apocalyptique : « Le pays entre en convulsions diverses où la haine et la violence ont pris pied. Cette enquête sur les ressorts intimes du pouvoir macroniste, écrite en octobre 2018, vient donner raison à ces haines et violences que l’on s’est tant plu à déconsidérer. » On en voit tellement passer sur le net. Pourtant, malgré le style abscons, la longueur des phrases et l’âpreté d’une lecture sur écran, quelque chose m’accroche dans le ton, ce Juan Branco semble connaître son sujet et tenir la distance. J’enregistre le document.

    Je suis entouré d’amis, journalistes, voisins, parents qui, pour la plupart, minimisent le mouvement des gilets jaunes. Sur Facebook, l’incendie se propage, mais dans les médias mainstream, on avance pépère, traitant les manifestants au mieux d’olibrius ou de beaufs (Jacques Julliard), au pire de « racailles cagoulées » (Pascal Bruckner), « de salopards d’extrême droite ou d’extrême gauche qui viennent taper du policier » (Luc Ferry) ou de « hordes de minus, de pillards rongés par le ressentiment comme par les puces » (F-O Giesbert). Chaque samedi, tandis que le Président se terre, les gilets jaunes occupent pourtant de plus en plus d’espace. Mes interlocuteurs reprennent souvent l’acmé des commentaires médiatiques, s’effraient de la violence de la rue, critiquent l’absence d’organisation et de revendications claires, amalgament les gilets jaunes à l’extrême droite. Ces raisonnements m’apparaissent étriqués, dupliqués et in fine dénués de fondement. Ils expriment une peur de l’inconnu et de l’insurrection qui couve.

    Je viens de publier une enquête qui décrit la façon dont les milliardaires, aidés par les banques d’affaires et les cabinets d’avocats, pillent les États (« Les prédateurs », avec Catherine Legall, Le Cherche-midi, 2018). J’ai beaucoup réfléchi, écrit des livres, réalisé des documentaires autour de la question de ces inégalités croissantes, de la prégnance de la finance sur l’économie, et de la paupérisation de nos économies : comment un pays aussi riche que les nôtre peut-il produire autant de pauvreté ? Je prends le parti sur les réseaux sociaux, comme lors de débats publics, des gilets jaunes. Ils expriment une révolte salutaire, essentielle. Ils nous rendent honneur et fierté malgré les excès et les bavures. On me relance alors régulièrement : « Tu as lu Crépuscule ? Tu as vu la vidéo de Juan Branco chez Mermet ? ». Un soir de la fin décembre 2018, je me tape les deux. Je découvre d’abord un jeune homme calme et fougueux, à la pensée structurée qui développe une critique argumentée et originale du macronisme. Puis je me plonge dans « Crépuscule ». J’en sors fatigué mais emballé. Je n’ai pas lâché son manuscrit. Malgré les digressions et la posture parfois emphatique, c’est la première fois que je lis une histoire aussi fouillée et convaincante de ce que pourrait être le macronisme qui apparaît ici comme une splendide arnaque démocratique.

    Le macronisme n’est ni un humanisme, ni une idéologie. C’est – à l’évidence, à la lecture de Crépuscule- une invention d’oligarques. C’est un système de préservation et d’optimisation des acquis d’une (grande) bourgeoisie qui ne savait plus à quels saints se vouer après la déconfiture des deux précédents mandats présidentiels.

    Emmanuel Macron est passé par là. Il a conquis les foules. Il marche sur l’eau. Il consolide et perpétue le rapport de domination des élites sur le peuple. Il ne cherche pas à s’enrichir ou à enrichir précisément sa famille tel le tyran classique et âpre au gain. Mais, il est dur au mal, travaille pour sa caste, ses amis, ceux qui l’ont aidé à conquérir le pouvoir. Il cherche à préserver et à faire prospérer leurs intérêts. Le macronisme est une forme élaborée, moderne et high tech de despotisme. Un despotisme éclairé certes mais un despotisme quand même.

    Rien que ça ?
    Rien que ça.

    Le manuscrit dans sa première version – Juan intervient régulièrement sur son blog pour peaufiner son texte- se divise en deux parties. La première -une centaine de feuillets- est un monologue sur la prise de pouvoir d’Emmanuel Macron. La seconde plus courte -une quarantaine de feuillets- est un portrait du nouveau secrétaire d’État chargé de la Jeunesse et des Sports, Gabriel Attal. Les deux sont réunis sous la bannière d’un « Crépuscule » promis au jeune président et à ses affidés (dont le méconnu Gabriel Attal). La rumeur autour du texte et les téléchargements vont bon train. Juan devient assez vite une star des réseaux sociaux et multiplient les vidéos et interventions sur Facebook et Twitter. Fin décembre, son texte a été téléchargé plus de cent mille fois et certaines de ses vidéos comptent deux millions de vues.

    Nous entretenons une courte relation épistolaire. J’invite Juan à reprendre son texte, à le densifier, à le fluidifier en pensant à son lecteur. Je le pousse à faire un travail journalistique et pédagogique et lui propose de chercher un éditeur. Je le fais sans calcul, par passion pour cette histoire et ce manuscrit en devenir. Je n’avais encore jamais lu ni compris à ce point les raisons profondes du macronisme. J’avais bien compris que les médias faisaient la promotion d’Emmanuel Macron. J’avais lu ça et là qu’il copinait avec Xavier Niel. Je m’étais étonné de voir la reine des paparazzis Mimi Marchand s’occuper en exclusivité de l’image du Président. J’avais relevé que Brigitte Macron ne portait que des fringues appartenant à des entreprises de Bernard Arnault. Mais je n’avais jamais fait de lien entre ces événements et d’autres contés par Juan Branco.

    Je baignais dans un bain d’eau tiède, à peine énervé de lire et d’entendre, à longueur d’éditoriaux ou d’apparitions télévisées, des commentaires laudatifs sur la jeunesse et la l’intelligence d’Emmanuel Macron. Quelle chance nous avions ! J’avais fermé les écoutilles. Je somnolais. J’étais comme ces grenouilles qui ne se rendent jamais compte qu’elles vont finir ébouillantées. Les pauvres…

    Les gilets jaunes nous ont réveillés. Juan, par son parcours et sa position dans l’appareil d’État, par son âge et ses relations avec les leaders de cette République en marche, participe à ce réveil de nos consciences endolories. Il nous permet de mieux appréhender la chose macronienne. Et de cerner l’horreur naissante.

    – Horreur, tu veux dire « aurore » ?
    – Non, je veux dire « Horreur ».
    – Tu déconnes ?
    – Non, rien de ce qui est proposé n’est défendable. Ce qui est horrible, c’est autant le programme économique et fiscal que la manière avec laquelle on nous l’enrobe et la lutte des classes qui profile…

    Juan Branco est un pirate et un insider. Il raconte, de l’intérieur, l’avènement d’Emmanuel Macron et des trentenaires qui l’entourent et l’encouragent. Tous ont le même profil : dents longues, ambition dévorante, pensée aseptisée et dénuée d’affect pour tout ce qui concerne le « peuple ». L’idée même du peuple. Le mot est banni de leur vocabulaire. « Ils ne sont pas corrompus. Ils sont la corruption » écrit Juan avec affectation et un certain réalisme. A les voir travailler et communiquer, on peut lui donner raison.

    Juan a vingt-neuf ans. Il a été le directeur de cabinet d’Aurélie Filippetti avant qu’elle ne devienne ministre et le vire. Il a côtoyé, à ce titre, les patrons de chaînes de télé et de journaux. Il a été dragué par les adeptes de la République en marche et par Xavier Niel. Il est normalien, a fréquenté l’école alsacienne à Paris où il a partagé la scolarité de Gabriel Attal qu’il a connu sarkoziste, socialiste et maintenant macronien pur sucre. Cet Attal est une sorte de quintessence de la philosophie présidentielle. La description qu’il en fait est glaçante et sert détonateur au livre. Ce jeune homme bien mis, ministre à 29 ans, symbolise à la perfection le triomphe du vide politique et du progressisme libéral. Cette modernité constamment mise en avant évacue toute idée d’intérêt général et déifie l’absence de scrupules. Seule compte la marche en avant vers nulle part, la victoire individuelle, le Rolex à trente ans et le nouveau smartphone.

    On est ici dans la saga d’un gouvernement qui court pour ne pas tomber, qui cache des accords passés. A lire Branco, on déchiffre et on réalise la trahison. On la voit. C’est de cela qu’il s’agit. D’une perfidie. D’une tromperie sur la qualité de l’offre politique. Le président qui veut légiférer sur les fake news est lui-même le produit d’une immense fake news. Celle d’un jeune provincial supérieurement intelligent qui œuvrerait pour le bien de tous et se serait levé un matin en rêvant à son destin présidentiel. A lire Branco, l’histoire devient plus grise, intéressante, secrète, chaotique, compromettante. Et crépusculaire.

    Emmanuel Macron transparaît dans ce récit comme le produit d’une manipulation de l’opinion. Grâce au raisonnement mis en place, aux faits énoncés et sourcés, Emmanuel Macron, aussi brillant soit-il, est dévoilé comme le candidat d’un système oligarchique à bout de souffle qui avait intérêt à se trouver une vitrine et un storytelling sous peine de disparaître.

    Comme manifestation incontestable de cette scénarisation de la vie politique, prenons l’exemple du 10 décembre 2018. Ce soir-là, en pleine crise des gilets jaunes, Emmanuel Macron, dans une allocution télévisée millimétrée, annonçait que tous les employeurs qui le pouvaient devraient verser une prime de fin d’année à leurs salariés. Cette prime ne serait pas soumise à l’impôt. Le Président, acculé par la colère des gilets jaunes, lançait un appel aux entrepreneurs. Help-me. Le 11 au matin, dans un improbable mimétisme, les PDG d’Altice, de Free, de LVMH, d’Orange et quelques autres annoncèrent qu’ils allaient tous lâcher autour de mille euros pour chacun de leurs employés, en vertu d’un « nécessaire effort de solidarité nationale ». Patrick Drahi, Xavier Niel, Bernard Arnault, Stéphane Richard, pour ne citer que quatre des principaux supporters d’Emmanuel Macron, répondaient présents. Tout était à l’évidence prévu, prémédité. Il fallait réagir vite et lâcher un peu de cash. Les amis et les sponsors de la campagne d’Emmanuel Macron ont répondu présents. Comment pouvait-il en être autrement ?

    En cette fin d’année 2018, les actionnaires du Cac 40 se distribuaient 47 milliards de dividendes, la fortune de Bernard Arnault doublait, Emmanuel Macron s’arcboutait sur le maintien de l’ISF. Il l’avait promis à ceux qui avaient financé sa campagne, à toutes ces familles, qui, à coups de chèques de 7500 euros, avaient exigé plus de justice fiscale… pour elles. En cette fin d’année, curieux paradoxe, le nombre d’individu vivant sous le seuil de pauvreté dépassait en France les neuf millions.

    Et les amis du Président, sous la pression des gilets jaunes, lâchaient leur obole. De même l’État, inquiet de voir chaque samedi le peuple des ronds-points s’approcher des centre villes, réglait ses primes à la police en leur offrant des flash-balls flambant neufs et très performants. Plus tard, ils feront voter une loi anticasseur et assumeront sans faillir leur dérive autoritaire.

    Je profite de la fin d’année et du début janvier pour faire la tournée des popotes en invitant plusieurs de mes amis éditeurs à lire le texte de Juan. Je suis d’un naturel confiant. Juan multiplie les followers et les libraires s’emballent pour la version numérique et si littéraire de Crépuscule. Je préviens mes amis éditeurs que le texte sera complété et amélioré. J’explique qu’on est dans la tradition très française des pamphlets. Que celui-ci est une œuvre salutaire. Depuis le livre de Christian Eckert où l’ancien ministre du Budget racontait comment Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie, avait abusé de son passage à Bercy, pour bâtir sa campagne des présidentielles (« Un ministre ne devrait pas dire ça, Robert Laffont, 2018) , personne ne s’était attelé à dire, avec autant de précision, d’où venait le Président, ni comment il avait construit son succès... Je vais essuyer cinq refus. La plupart du temps, la première lecture -celle de l’éditeur- est positive. C’est ensuite -quand on monte dans l’organigramme de la maison d’édition- que les choses se gâtent. Malgré les dizaines de milliers de téléchargement sur Internet, malgré la crise des gilets jaunes et le lien évident entre celle-ci et le livre de Juan, aucun éditeur important ne veut prendre le risque de le publier. La question est, à l’évidence, moins judiciaire que politique. Même si, curieuse conjonction des temps, le 9 janvier 2019, Aurore Bergé, la porte-parole de LREM, annonçait avoir porté plainte contre Juan (et le chroniqueur Thomas Guénolé) pour incitation à la haine et à la violence. « Il y a pire que celui qui menace, que celui qui tabasse, que celui qui intimide, il y a ceux qui arment les esprits pour légitimer ces violences dans notre pays », indiquait la députée des Yvelines (à Paris-Match).

    Le refus du manuscrit et les attaques contre Juan me dépriment au point qu’avec un ami j’envisage de participer à son édition à titre personnel. J’en étais là quand deux éditeurs un peu plus indépendants et enthousiastes que les autres ont pris contact.

    Ce que vous avez entre les mains, cette chronique d’un effondrement qui peut advenir, est le fruit d’une courte maturation. Sa lecture permet de mieux comprendre comment et pourquoi, ce président a si peur du peuple et compte tellement sur la police pour sauver sa réputation et celle de ses amis. Les grandes messes macroniennes, érigées en débats, occupent en ce mois de février finissant, à temps quasi complet, les écrans. Elles retardent une échéance qui semble, à lire Juan Branco, inéluctable. J’aurais pu dire « espérée ». Je n’en suis pas sûr. Contrairement à l’auteur de Crépuscule, je ne suis pas persuadé que l’effondrement puis la destitution d’Emmanuel Macron soit la seule issue au conflit qui agite le pays. Ni la meilleure.

    Jamais des politiques fiscales et économiques n’ont été autant construites, vendues et inventées pour bénéficier aux classes supérieures déjà si riches et dominantes. L’absence de contre-pouvoir médiatique et d’offre politique crédible à opposer sont désespérantes. Nous nous sommes laissés endormir et berner. Mais nous avons été des électeurs consentants. Et ce qui profile n’est pas la fin d’un monde, juste son déclin, sa nuit. Son tumulte. Son désordre. Sa confusion. Pourquoi croire au pire ? Espérons l’aube, le calme, le silence et la justice. Espérons des hommes debout, déterminés et lucides.

    Contrairement à la vision sombre et sans autre alternative qu’une révolution forcément sanglante, développée par Juan, il reste un peu de temps et des espoirs. Il reste aussi des journalistes dans les médias mainstream, comme dans la presse alternative et indépendante, pour poursuivre le travail d’enquête autour du macronisme. Et inverser la tendance lourde qui voudrait enterrer les gilets jaunes sous les gravats du ressentiment des managers en place.

    Ce livre est différent de ce qui s’édite et se lit usuellement sur Emmanuel Macron, ceux qui l’ont amené à l’Élysée et ceux qui vivent grassement aux crochets de cette République en marche vers leur néant. Son auteur assume pleinement et courageusement une forme de trahison. Juan vit à Saint Germain des Près. C’est un jeune bourgeois qui rompt avec sa classe, ses maîtres, certains de ses amis, ses collègues de Normale Sup et de Science po. Il vit depuis près d’un an grâce au RSA. Gageons que cela lui sera reproché. Il a aussi rompu avec sa vie d’avant et ses salaires de banquiers pour entreprendre ce travail pour lui-même, sur lui-même et pour nous. Il n’a rien prémédité. Il s’est levé un matin et s’est mis à écrire. À prendre ce risque parce que le reste -tout le reste- lui paraissait insupportable.

    « Crépuscule » nous éclaire – c’est son paradoxe- sur la face obscure de ce pouvoir déliquescent. C’est d’abord un exercice de lucidité.

    Le « cadeau pour les fêtes » (publié le 21/12/2018) : vidéo de l’entretien de Daniel Mermet avec Juan Branco : https://la-bas.org/la-bas-magazine/entretiens/Juan-Branco-desosse-Macron

    Juan Branco vient de ce monde-là. Avocat, philosophe, chercheur, diplômé des hautes écoles qui fabriquent les élites de la haute fonction publique, à 30 ans il connaît ce monde de l’intérieur. Sur son blog, il publie « CRÉPUSCULE », une enquête sur les ressorts intimes du pouvoir macroniste et ses liens de corruption, de népotisme et d’endogamie, « un scandale démocratique majeur : la captation du pouvoir par une petite minorité, qui s’est ensuite assurée d’en redistribuer l’usufruit auprès des siens, en un détournement qui explique l’explosion de violence à laquelle nous avons assisté.

    • Des détails intéressants sur le lancement du candidat macron.

      Ceci dit, Christian Eckert passe son temps à évacuer la responsabilité du PS et les ignominies du quinquennat précédent.
      Quand à sa cravate rouge, elle est du plus mauvais gout, et ne trompe personne, sauf lui même.

  • Emmanuel #Macron, cash dans Forbes
    https://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-politique/le-billet-politique-du-jeudi-03-mai-2018


    Cette empathie avec les entrepreneurs amène Emmanuel Macron à justifier la fin de l’"exit tax". Au moyen d’une métaphore nuptiale : quand vous voulez vous marier, vous n’interdisez pas à votre partenaire de divorcer… Eh bien c’est pareil pour le capital, explique-t-il en substance : pour l’attirer, il faut lui permettre de repartir. L’#Etat est donc décrit comme un séducteur, qui doit se parer de ses plus beaux atours, notamment fiscaux, pour espérer être choisi par le détenteur de #capital. Passons sur le fait que le trading à haute fréquence et les opérations boursières ultra-rapides tiennent moins du mariage que de l’aventure d’un soir

  • Les 600 hauts fonctionnaires qui gagneraient plus de 150.000 euros par an sur Orange Actualités
    https://actu.orange.fr/france/les-600-hauts-fonctionnaires-qui-gagneraient-plus-de-150-000-euros-par-a

    Dans son livre « Les intouchables d’État » (Robert Laffont), le journaliste de « L’Obs » Vincent Jauvert se penche sur les très hauts fonctionnaires. Le grand reporter a enquêté pendant deux ans.
    Il révèle notamment l’existence de la liste confidentielle « REM 150 ». Derrière ce nom de code, la liste des 150 cadres du ministère de l’Économie rémunérés plus de 150.000 euros brut par an, soit mieux payés que le chef de l’État. Mais quelque 450 autres membres de cette élite, sous la tutelle de la Santé ou du Quai d’Orsay, gagneraient également davantage qu’Emmanuel Macron.

    L’enquête de Vincent Jauvert, parue le 18 janvier, pourrait accroître la défiance de l’opinion à l’encontre de ce qu’il appelle la « noblesse d’État ». « Je ne m’attendais pas à découvrir un tel déclin de l’esprit public, un tel mépris des règles éthiques », écrit-il, cité par L’Obs qui publie des extraits du livre.

    • Le directeur régional des finances publiques d’Île-de-France trois fois mieux payé qu’un ministre

    Le journaliste a pu se procurer la liste « REM 150 », datée du 4 octobre 2016. Un document estampillé « confidentiel », adressé à une poignée de cadres de Bercy. Il s’agit de la liste des 150 hauts fonctionnaires du ministère de l’Économie et des Finances gagnant plus de 150.000 euros brut par an, soit plus que le chef de l’État. « Dès son arrivée au pouvoir en 2012, François Hollande a baissé le salaire du chef de l’État et du Premier ministre de 30%, pour le fixer à 150.000 euros net par an, raconte l’un des rares destinataires au journaliste, cité par L’Obs. Nous voulions savoir qui, à Bercy, était mieux payé qu’eux et, de ce fait, qui gagnait combien parmi les cadres dirigeants de ce ministère ».

    Dans cette liste, le mieux rémunéré est le Trésorier-payeur général (TPG) d’Île-de-France, rapporte Le Parisien : en 2015, il s’agit de Philippe Parini, un sarkozyste nommé par François Hollande, selon le quotidien, qui touche cette année-là 255.579 euros net, soit 21.298 net par mois. C’est trois fois plus qu’un ministre, précise Le Parisien. « Au total, 104 administrateurs généraux des Finances publiques, un corps de l’Ancien Régime fort prospère, figurent dans ce palmarès », écrit Vincent Jauvert. La liste « REM 150 » compte aussi , « tous les princes de Bercy » - les directeurs -, « et même deux simples chefs de service », mieux payés que le président.

    • Un mystérieux conseiller « contractuel »

    Le journaliste met aussi en lumière la rémunération d’un simple conseiller « contractuel » d’un ministre de Bercy, rémunéré 181.395 euros brut en 2015, soit 150.622 net. Pour quel ministre travaille-t-il ? « Je peux certifier qu’aucun conseiller, en particulier aucun contractuel, ne gagnait 180.000 euros (brut), ni au cabinet de Christian Eckert (secrétaire d’Etat au Budget) ni au mien », assure à l’auteur Michel Sapin, à l’époque en charge des Finances. Et d’ajouter : « Je ne peux pas vous donner la même assurance s’agissant du cabinet Macron (chargé de l’Economie) dont j’ignorais et ignore les rémunérations. » L’Élysée ne souhaite pas commenter. « Il ne nous appartient pas de donner des informations relatives à la vie privée des personnes », explique à L’Obs Sibeth Ndiaye, conseillère presse de la présidence, qui occupait le même poste à Bercy.

    Révélations : les très gros salaires des 600 fonctionnaires mieux payés que le chef de l’Etatpar L’Obs

    Une autre note confidentielle sur laquelle le journaliste a mis la main, remontant à 2013, révèle que plus de 600 hauts fonctionnaires - dont plus de 300 diplomates - gagnaient alors plus de 150.000 euros par an. Le mieux payé, toutes catégories confondues, est le gouverneur de la Banque de France, l’énarque inspecteur des Finances François Villeroy de Galhau, avec 350.845 euros brut annuels, cite Le Parisien. Il bénéficie en outre, « de par sa fonction, d’autres revenus », ce qui porterait son gain total à 450.907 euros par an, selon les confidences du président de la Cour des comptes Didier Migaud. Qui lui ne touche « que » 177.000 euros net par an.

    • Ambassadeur dans un pays dangereux, un poste lucratif

    Parmi les mieux payés de la République, figure par ailleurs l’ambassadeur de France en Afghanistan, le poste diplomatique le plus dangereux. « Il gagne 29.000 euros net par mois, dont une indemnité de résidence non imposable, indexée sur la difficulté du poste, de 23.000 euros. En 2012, il s’agissait de Bernard Bajolet, un ami de François Hollande, qui le nommera patron des services secrets extérieurs (DGSE) l’année suivante. Aujourd’hui, c’est François Richier, ancien conseiller stratégique de Nicolas Sarkozy », explique L’Obs. « Juste derrière, presque à égalité, les ambassadeurs dans d’autres capitales très risquées, comme Bagdad en Irak ou Sanaa au Yémen. »

    « Au-dessus de 200.000 euros brut par an, nous avons découvert aussi l’ancien ministre socialiste de la Santé Claude Évin », révèle à Vincent Jauvert l’un des destinataires de cette note. Il se trouve alors à la tête de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France, où Nicolas Sarkozy l’a nommé en 2009.

    • Muriel Pénicaud chez Business France

    Le journaliste évoque aussi le cas de la ministre du Travail Muriel Pénicaud. « Début 2015, Emmanuel Macron (alors ministre de l’Économie, ndlr) et Laurent Fabius (Affaires étrangères, ndlr) décident de la nommer à la tête de Business France, l’agence chargée de promouvoir les PME françaises à l’étranger », écrit L’Obs. Après négociations, elle « obtient 225.000 euros brut par an. Près de 19.000 euros par mois. »

    • Il révèle notamment l’existence de la liste confidentielle « REM 150 ». Derrière ce nom de code, la liste des 150 cadres du ministère de l’Économie rémunérés plus de 150.000 euros brut par an, soit mieux payés que le chef de l’État. Mais quelque 450 autres membres de cette élite, sous la tutelle de la Santé ou du Quai d’Orsay, gagneraient également davantage qu’Emmanuel Macron.

      Macron, petit joueur ?
      #oligarchie #aristocratie (républicaine) #raie_publique #couic

    • Le gouvernement rechigne à prendre des mesures

      Les députés avaient pourtant proposé une contre-mesure imparable : imposer à Airbnb et ses concurrents de transmettre automatiquement les revenus des loueurs au fisc. Le 5 décembre 2016, le député (PS) Pascal Cherki dépose un amendement en ce sens, voté à l’unanimité en commission. Une fois arrivé dans l’hémicycle il déchante. Le gouvernement, représenté ce jour-là par le secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert, donne un avis défavorable. Il argue des « problèmes techniques » et avance un argument étonnant : « Il ne faut pas donner l’impression de freiner le développement d’un secteur qui se plaint déjà d’une réglementation qui commence à l’encadrer assez sérieusement ».

      Les députés négocient alors que cette mesure s’applique à partir du 1er janvier 2019. Mais à ce jour, le décret d’application n’est toujours pas sorti, et on évoque un report de l’obligation à 2020 « en raison de problèmes techniques ». Une explication qui ne convainc pas Pascal Cherki : « Ce n’est quand même pas compliqué, on est dans une activité numérique, ils ont toutes les données, il suffit juste de mettre au point un logiciel et ils transmettent à Bercy comme le font déjà les employeurs pour leurs salariés ! »

      L’actuel gouvernement ne semble malgré tout pas plus enclin que le précédent à imposer de nouvelles règles au secteur de la location touristique. Le 24 novembre 2017, il a donné un avis défavorable à un amendement du Sénat (pourtant voté à la quasi-unanimité), fiscalisant les revenus issus des plateformes de location supérieurs à 3 000 euros. Le secrétaire d’Etat Benjamin Griveaux a expliqué qu’il fallait encore réfléchir « sur les effets d’une telle mesure ». Dans le même temps, un autre décret d’application dort toujours dans un tiroir. Il détermine les sanctions que les plateformes encourent si elles permettent à un propriétaire de louer plus de 120 jours par an alors qu’il n’a pas obtenu les autorisations pour le faire. C’est ce qui a permis à Airbnb d’annoncer, comme une avancée, qu’elle allait encadrer les locations dans quatre arrondissements de la capitale. La loi lui impose pourtant de le faire dans les 16 autres. Mais, faute de décret d’application, la plateforme ne risque aucune sanction à ne pas le faire.

  • Logement : vive polémique sur la baisse de 5 euros des APL à la rentrée
    http://www.latribune.fr/economie/france/logement-vive-polemique-sur-la-baisse-de-5-euros-des-apl-a-la-rentree-7449

    C’est une mesure symbolique certes mais qui en dit long sur la réalité de l’impasse budgétaire et des ennuis qui attendent le gouvernement à la rentrée, alors que Emmanuel Macron a promis de tenir la barre des 3% du PIB de déficit public, mais veut "en même temps" baisser les impôts et les dépenses publiques. L’annonce, samedi à l’AFP, par une responsable du ministère de la Cohésion des Territoires, chargé notamment du Logement, que toutes les aides au logement allaient baisser de 5 euros par mois et par foyer à partir d’octobre n’en finit pas de créer la polémique. Selon le ministère de la Cohésion des Territoires, il s’agit de "l’application d’une réforme d’économie budgétaire décidée sous le quinquennat précédent".

    Que nenni ! a rétorqué dimanche dans le JDD Christian Eckert, l’ancien ministre du Budget : "nous ne l’avons jamais envisagée. Jamais. Je suis formel. Elle ne nous semblait pas juste".
    […]
    Selon Christian Eckert, "à chaque changement de ministre, il se passe le même scénario : la direction du Budget présente une liste de mesures que l’on appelle « #le_musée_des_horreurs », des mesures généralement refusées par les prédécesseurs et qu’elle essaye de replacer". Il a par ailleurs estimé qu’il était trop tôt pour parler de « trou budgétaire ». « L’année n’est pas terminée. Comment peuvent-ils savoir en juin qu’il va manquer 140 millions à la fin de l’année sur un budget de 18 milliards d’euros », s’est-il interrogé.

    De son côté, l’ancienne ministre du logement Emmanuelle Cosse a accusé le gouvernement « de dire n’importe quoi ». « Monsieur Darmanin, n’assumant pas cette mesure de rigueur très dure et qui va faire très mal dans les publics défavorisés, explique que c’est l’application d’une réforme que nous aurions mis en place, ce qui est faux », a-t-elle dénoncé sur France Info. Même dénégation de sa devancière à ce poste, la radicale de gauche Sylvia Pinel. « Cette mesure d’économie revient régulièrement et je m’y suis toujours opposée lorsque j’étais en charge de ce dossier et elle avait d’ailleurs été systématiquement écartée par le précédent gouvernement. Je demande donc au Premier ministre et à son gouvernement de revenir sur cette décision dangereuse et injuste pour les ménages modestes », a-t-elle déclaré sur page Facebook.

  • La baisse de l’impôt sur le revenu sera appliquée dès janvier 2017
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/12838-la-baisse-de-l-impot-sur-le-revenu-sera-appliquee-des-janvier-2017

    La mesure doit bénéficier à cinq millions de contribuables parmi les classes moyennes. Elle devait initialement entrer en vigueur en août.

    Déclaration d’impôts sur le revenu 2015. DAMIEN MEYER / AFP

    La baisse de l’impôt sur le revenu promise aux ménages pour 2017 s’appliquera dès le mois de janvier, et non en août – comme cela aurait dû être le cas –, ont voté, dans la soirée du jeudi 15 décembre, les députés, sur proposition du gouvernement.

    Un amendement en ce sens au projet de loi de finances a été adopté par l’Assemblée nationale, sans susciter aucun débat, dans un hémicycle assez peu fourni au début de la nouvelle lecture du texte. Il s’agit de redonner du « pouvoir d’achat aux Français », avait assuré plus tôt sur Twitter le secrétaire d’Etat au budget, Christian Eckert.

    Un milliard d’euros

    Annoncée à l’été (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • La France lance 560 contrôles fiscaux sur la base des « Panama papers »
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/12685-la-france-lance-560-controles-fiscaux-sur-la-base-des-panama-papers

    L’administration fiscale va vérifier la situation des contribuables français apparaissant dans l’enquête des « Panama papers ».

    A droite, Michel Sapin, ministre de l’économie et des finances, et Christian Eckert, secrétaire d’Etat au budget

    et aux comptes publics. CHARLES PLATIAU / REUTERS

    Bercy va contrôler la situation fiscale de 560 contribuables français, sur la base des révélations des « Panama papers », a appris Le Monde, mercredi 16 novembre. L’information est jusqu’ici restée confidentielle, alors que plusieurs pays étrangers ont fait connaître leurs intentions, tels le Danemark (600 contrôles envisagés) et l’Islande (108 enquêtes lancées)…

    Ainsi, sept mois après la publication de l’enquête coordonnée par le Consortium international des journalistes d’investigation, l’ICIJ, l’administration fiscale (...)

    #En_vedette #Liberté,_Égalité,_Fraternité... #Actualités_France

  • Le prix du tabac va grimper avec la marge des buralistes
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/12615-le-prix-du-tabac-va-grimper-avec-la-marge-des-buralistes

    Je suis désolé d’avoir à dire ça, mais le meilleur moyen de leur renvoyer la monnaie de leur magouilles, c’est d’arréter de fumer... Ou de suivre nos conseils.... ; )

    Amicalement,

    f.

    Le secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert, a annoncé une revalorisation importante de la marge des

    buralistes - HAMILTON/REA

    Christian Eckert a annoncé une revalorisation de 0,6 point en 2017 de la marge des buralistes.

    Le contrat d’avenir 2017-2021 entre l’Etat et les buralistes n’est pas encore signé, mais le secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert, a annoncé vendredi au congrès de la profession que leur remise nette allait passer de 6,9% du prix de vente public à 8% en cinq ans. « Je suis très content du contrat d’avenir que nous a présenté Christian Eckert ! », s’est (...)

  • Quand le contribuable français finance à l’insu de son plein gré Tsahal | Le Libre Penseur
    http://www.lelibrepenseur.org/quand-le-contribuable-francais-finance-a-linsu-de-son-plein-gre-tsah

    Il est toujours bon de rappeler qu’un membre — et il n’est pas le seul — du Conseil d’état français est un soldat israhellien et que le trésor public défiscalise des dons alloués à une armée étrangère – israhellienne ou pas là n’est pas la question – ce qui est non seulement consternant, mais très humiliant. N’insistez pas trop dans vos critiques au risque d’être accusé très vite d’antisémitisme fascisto-nazi-islamiste ! C’est la rançon de la démocrassie et des droits de l’homme…
    Le sujet des dons à Tsahal déductibles d’impôts en France refait surface depuis que la sénatrice de l’Orne Nathalie Goulet a interpellé le secrétaire d’état au budget Christian Eckert ce 10 mars par écrit. Hier, elle a reçu des menaces de mort sur les réseaux sociaux.« L’armée la plus morale du monde » a plus d’un tour dans son sac. C’est bien connu lorsqu’on suit depuis quelques temps ses opérations militaires, mais aussi de communication en tout genre, et de séduction plus généralement quand elle est faite par le gouvernement israélien.

    En revanche peu de monde s’est douté jusque aujourd’hui que Tsahal (L’armée la plus morale du monde donc) pouvait être financé par le contribuable français à l’insu de son plein par le biais d’un mécanisme fiscal que le parti Les Républicains connaît comme d’autres professionnels de l’optimisation fiscale.

    C’est ainsi que l’on peut faire un don aux soldats de Tsahal, tout en bénéficiant d’une déduction fiscale à hauteur de 66%. Cela met sur le même plan l’armée d’Israël et les associations comme Action contre la faim, Amnesty International, Unicef (Déduction à hauteur de 75% pour celles-ci) ou autre ONG ou organismes caritatifs.

    On l’a compris le procédé est très pervers, et nous pouvons être en droit de se demander par quelle magie le contribuable français se retrouve à financer à l’insu de son plein gré une des armées les plus tristement réputées pour ses multiples opérations meurtrières et criminelles.

    C’est la question que Nathalie Goulet, sénatrice de l’Orne a posé au secrétaire d’état au budget Christian Eckert ce 10 mars par lettre écrite et dont la réponse se fait toujours attendre.

    Cette actualité aurait pu passer inaperçue si hier la @sénatrice61 n’avait pas remis le couvert en affirmant à l’AFP avoir reçu des menaces de morts sur les réseaux sociaux. Il faut hélas en arriver là pour qu’un sujet aussi embarassant soit mis sur le devant de l’actualité.

    Une déduction fiscale pour Tsahal ? Vraiment ?

    Evidemment les supporters de ce régime colonial et criminel crient déjà à la calomnie et au mensonge montés en épingle par les islamo-gauchistes/fascistes/antisémites, et plus généralement la blogosphère qui ne va pas dans le sens de son poil. Et quoi de mieux que d’aller voir ces supporters s’exprimer sur leurs sites internet ? J’ai choisi JSS NEWS pour lire leur version des faits. Et comme d’habitude ils ne déçoivent jamais !

    Dans un article plein d’amour, de paix et de tolérance, l’un des membres de ce « blog » (Comme l’a si bien fustigé Aymeric Caron) dézingue la sénatrice ainsi que ses interrogations avec ce titre : La sénatrice Nathalie Goulet abuse-t-elle du goulot ?

    La vérité est que le contribuable français finance malgré lui de l’aide aux soldats de Tsahal, via des associations qui veulent leur apporter du « réconfort » avec des pizzas, des glaces et de la boisson ! Rien que ça !

    Formulaire que l’on pouvait retrouver sur le site JSS NEWS (capture d’écran)

    Cette capture d’écran datant de quelques années vient – ironie du sort – de notre cher blogJSS NEWS qui parle bien de soutiens aux soldats de Tsahal. Certes cette aide n’est pas versée directement à Tsahal mais en revanche il s’agit bien d’une aide financière du contribuable français à une armée étrangère, en l’occurence celle d’Israël.

    Si l’on regarde de plus près ce formulaire à droite, nous voyons qu’il est possible d’obtenir un Cerfa. Le plus incroyable, est que la France octroie presque le double de la déduction possible en Israël !

    Non seulement ces pro-israéliens de JSS font preuve d’une mauvaise foi absolue, mais en plus, ils ont permis de faire découvrir à tout le monde cette manœuvre fiscale qui […]

    Mediapart

  • FRANCE : Retraite : les pensions une nouvelle fois gelées cette année
    http://www.brujitafr.fr/2016/09/france-retraite-les-pensions-une-nouvelle-fois-gelees-cette-annee.html

    Le secrétaire d’État chargé du Budget, Christian Eckert, a fait savoir que les retraites ne seraient pas revalorisées cette année. En cause : le bas niveau de l’inflation. Faites appel encore une fois à votre mémoire. Alors que Sarkozy était président,...

  • Affaire Kerviel : « plusieurs mois » pour connaître la facture fiscale de la Société Générale
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/affaire-kerviel-plusieurs-mois-pour-connaitre-la-facture-fiscale-de-la-soc

    Dès vendredi après-midi, pour désamorcer les critiques, Michel Sapin, le ministre des Finances, et Christian Eckert, le secrétaire d’Etat chargé du Budget, ont annoncé qu’ils demandaient un réexamen de la situation fiscale de la banque à l’aune de ce jugement. En cause : les 2,197 milliards d’euros de créance de « carry-back » (report en arrière des déficits) dont a bénéficié la Société Générale en 2009 et 2010. La déductibilité de la perte résultant de la fraude se justifie-t-elle au regard de la responsabilité de la banque dans la survenue de la fraude ?

    Si la banque s’est empressée d’affirmer, catégorique, que l’arrêt était « sans effet sur la situation fiscale de Société Générale », à Bercy on considère que « avec cet arrêt mi-chèvre mi-chou, il y a une brèche ouverte ».

  • La #Cour_des_comptes déclare la guerre à l’exception fiscale #corse
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/09/12/la-cour-des-comptes-declare-la-guerre-a-l-exception-fiscale-corse_4996476_82

    En cette fin d’été marquée par la sécheresse, la Cour des comptes vient de lancer un véritable engin incendiaire dans le maquis fiscal corse. Elle a publié, lundi 12 septembre, un référé adressé au ministre des finances, Michel Sapin, et au secrétaire d’État au budget, Christian Eckert, dans lequel elle constate que perdurent en Corse « des pratiques dérogatoires reposant sur des dispositions obsolètes, voire dépourvues de tout fondement légal, qui méconnaissent le principe général d’#égalité_devant_l’impôt ». Pis, pour les magistrats financiers, ces anomalies devront être corrigées dès 2017, à l’occasion de la prochaine loi de finances.

    Les reproches :
    -- pas de droits de circulation sur les vins produits et consommés en Corse (1 million d’euros) couplé à l’absence de #TVA sur ces mêmes vins (49,5 millions €) et au maintien du privilège des #bouilleurs_de_cru ;
    -- non-application de la taxe spéciale sur certains véhicules routiers (#TSVR) pour 0,6 million d’euros ;
    -- taxation différenciée des tabacs pour 27 millions d’euros.
    --

  • Panama Papers : en finir avec le secret bancaire !
    http://reformeraujourdhui.blogspot.com/2016/04/panama-papers-en-finir-avec-le-secret.html

    Les Panama Papers désignent la fuite de plus de 11,5 millions de documents confidentiels issus du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca, détaillant des informations sur plus de 214 000 sociétés offshore. Ces révélations sont importantes et utiles mais vouloir faire croire, comme François Hollande, son ministre des finances Michel Sapin et son secrétaire d’Etat au budget Christian Eckert, que l’administration française a découvert, à la lecture de ces documents, les exploits des sociétés financières françaises présentes au Panama relève de la plaisanterie… Parmi les actionnaires de ces sociétés se trouvent des hommes politiques, des milliardaires, des sportifs de haut niveau ou des célébrités. Les chefs d’États de cinq pays (Arabie saoudite, Argentine, Islande, Ukraine et Émirats Arabes Unis) sont (...)

  • Éric Bocquet : « La loi actuelle ne suffit pas à protéger les lanceurs d’alerte » | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/eric-bocquet-la-loi-actuelle-ne-suffit-pas-proteger-les-lanceurs-dalerte-60

    Le sénateur communiste, auteur d’un rapport parlementaire sur l’évasion fiscale, est le récipiendaire d’un courrier d’un inspecteur des finances publiques qui décrit les embûches qui peuvent être posées à une enquête fiscale. Le sénateur, qui, en 2012, avait auditionné les services de Bercy pour les besoins d’un rapport parlementaire sur la fraude fiscale, affirme y avoir découvert une situation interne préoccupante et compte interpeller le gouvernement.

    HD. Après avoir reçu ce témoignage, comment avez-vous réagi ? Que comptez-vous en faire ?

    Éric Bocquet. J’ai reçu ce courrier un an après avoir rencontré cette personne. J’ai envie de donner des suites à ce document et je suis en train d’y travailler. J’ai sollicité plusieurs avis, de syndicalistes notamment, tellement ça me paraît énorme. On ne peut pas rester immobile après une alerte de ce type. L’auteur de ce courrier était venu me rencontrer pour me parler de la situation des lanceurs d’alerte au sein de l’administration fiscale, qui dépend du ministère du Budget. C’est ce sujet qui est posé au sein d’une administration où les choses devraient aller de soi. Mais, apparemment, ce n’est pas le cas. Je vais prochainement interroger le ministre du Budget, Christian Eckert, à ce sujet, sous la forme d’une question écrite ou orale. Je suis saisi d’un problème, certes de façon anonyme, avec suffisamment de matière pour interroger le ministre en charge de ce dossier, parce que ce courrier pose beaucoup de questions…

    HD. Le courrier pose la question des lanceurs d’alerte, mais décrit aussi le fonctionnement de l’administration fiscale… Et aborde le statut du fonctionnaire et son devoir d’obéissance.

    E. B. Dans la partie visible des choses, on évoque le verrou de Bercy, c’est-à-dire cette situation unique en Europe et dans le monde où seul le ministre du Budget a le pouvoir d’engager ou pas des poursuites à la suite de signalements de fraude fiscale. Il n’y a que chez nous que ça existe. Toute la machine, de haut en bas, est quelque part équipée de verrous, depuis les inspecteurs sur le terrain, jusqu’au sommet du gouvernement. C’est comme si l’État ne souhaitait pas que les affaires de fraude et d’évasion fiscales échappent à son pouvoir, à son privilège. Le verrou n’est donc pas qu’à #Bercy. L’auteur du courrier m’a fait une remarque qui m’a beaucoup bousculé : est-ce qu’il faut une administration fiscale pour la République, pour la nation ou pour un pouvoir ? C’est une question de fond. Tous ces freins, toutes ces précautions, le devoir d’obéissance, le souci de la carrière, les pressions hiérarchiques selon l’identité des personnes contrôlées… tout cela manque de clarté.

    #évasion_fiscale #lanceur_d'alerte

  • Michel Sapin confirme la baisse des dotations aux collectivités comme prévu en 2017

    ACTEURS PUBLICS 25 MARS 2016, PAR SYLVAIN HENRY

    Le ministre des Finances a démenti à son tour toute pause dans la baisse des dotations de l’État aux collectivités territoriales en 2017. Pas question pour le gouvernement, pour l’instant, d’envoyer un message de laxisme budgétaire le jour de l’annonce d’un taux de déficit public meilleur que prévu…

    Dans un Tweet, Jean-Michel Baylet s’insurge que Bercy puisse penser que les finances des collectivités sont saines.

    Bercy persiste et signe.

    Les 11 milliards d’euros d’économies prévues sur la période 2015-2017 à travers la baisse des dotations de l’État aux collectivités territoriales seront réalisées.

    Invité sur RMC/BFMTV, vendredi 25 mars, le ministre des Finances et des Comptes publics, Michel Sapin, a réaffirmé : “Les collectivités locales doivent participer aux efforts de la France pour maîtriser ses déficits et ses dépenses publiques. C’est le sens de cette diminution des dotations de l’État aux collectivités territoriales.”

    Le secrétaire d’État chargé du Budget, Christiant Eckert, avait déjà démenti, jeudi 24 mars, une information relayée par Europe 1 annonçant que “les 3,7 milliards d’euros qui devaient être supprimés du budget 2017 seront finalement bien touchés par les collectivités locales” (Lire l’article ci-dessous) ette somme représente la dernière tranche des 11 milliards d’euros devant être économisés sur la dotation globale de fonctionnement (DGF) sur la période 2015-2017.

    Fonds de secours ou de soutien

    Michel Sapin enfonce donc le clou alors que le ton monte au sein du gouvernement. Quelques heures après les déclarations de Christian Eckert affirmant que les chiffres de l’Insee prouvaient que les finances des collectivités n’étaient pas si mauvaises, le ministre des Collectivités locales, Jean-Michel Baylet, a vivement réagi dans un Tweet. "Affirmer que les finances des collectivités sont saines est un déni de réalité", tranche le ministre, que l’on sent plutôt compréhensif vis-à-vis des élus locaux qui réclament un geste dans le budget 2017.

    Plusieurs associations d’élus avait demandé une pause dans la baisse des dotations pour 2017, au moins pour faire face à la hausse du point d’indice des fonctionnaires, que les collectivités vont devoir assumer pour les agents territoriaux. Michel Sapin a toutefois tenu à rappeler que le gouvernement mettait en place “des systèmes de fonds de secours ou de fonds de soutien pour ces collectivités les plus en difficulté”.

    L’annonce de Bercy intervient le jour même de la publication des chiffres des comptes nationaux des administrations publiques en 2015. L’Insee a annoncé un déficit public de 3,5 % du PIB, en-dessous des 3,8 % inscrits dans les objectifs du gouvernement.

    Un résultat dû notamment à la réduction des investissements des collectivités territoriales. Elles enregistrent même un excédent de 700 millions d’euros en 2015, après avoir connu un déficit de 4,6 milliards d’euros en 2014.
    #austèrité

  • Le gouvernement envisage un étalement de la baisse des dotations aux collectivités

    24 MARS 2016, PAR SYLVAIN HENRY

    Étaler sur deux ou plusieurs années la baisse de la dotation globale de fonctionnement de 3,7 milliards d’euros versée par l’État aux collectivités en 2017. C’est le scénario sur lequel planche le gouvernement, alors que la hausse du point d’indice va grever les budgets locaux. Évoquée par Europe 1, une annulation pure et simple de la baisse est formellement écartée par Bercy.

    Improbable, voire invraisemblable voilà encore quelques semaines, le scénario est désormais sur la table. Le gouvernement réfléchit sérieusement à un étalement, voire à une suppression de la baisse de la dotation globale de fonctionnement (DGF) versée par l’État aux collectivités. Comme en 2015 et en 2016, le gouvernement a planifié une nouvelle baisse de la DGF de 3,7 milliards d’euros en 2017 – dont 2 milliards environ pour le bloc communal.

    Selon Europe 1, catégorique, “les 3,7 milliards d’euros qui devaient être supprimés du budget 2017 seront finalement bien touchés par les collectivités locales”. Une information publiée jeudi 24 mars, non sourcée, que Bercy s’attache à démentir. “C’est faux et nous démentons formellement”, affirme le cabinet du secrétaire d’État au Budget, Christian Eckert, ce jeudi 25 mars, dans La Gazette des communes. Il ne dément toutefois que l’hypothèse d’une annulation pure et simple de la baisse de 3,7 milliards.

    Hausse du point d’indice : 650 millions d’euros en 2017

    Si cette annulation totale semble budgétairement difficile à assumer, l’étalement sur deux ou plusieurs années de la baisse de la DGF fait son chemin sous la pression des élus locaux. Interrogé par Acteurs publics le 14 mars, le ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités locales, Jean-Michel Baylet, affirmait certes : “La baisse des dotations sera inscrite au budget 2017. C’est un engagement prévu dans le cadre du pacte de stabilité pour le redressement nécessaire de nos finances publiques.” Il ajoutait toutefois : “Cela n’est susceptible d’évoluer que par une décision du président de la République et du Premier ministre.”

    L’Élysée peut difficilement ne pas entendre les arguments des associations d’élus locaux qui, après l’annonce le 17 mars de la revalorisation du point d’indice de 1,2 %, ont toutes pointé son impact budgétaire pour les collectivités : quelque 150 à 200 millions d’euros dès 2016 et près de 650 millions d’euros l’année prochaine. “Le plan triennal de réduction de la DGF doit être stoppé”, avait immédiatement réagi la puissante Association des maires de France. La hausse du point d’indice s’ajoute au coût de l’application de l’accord relatif aux parcours professionnels, carrières et rémunérations, avaient abondé l’Assemblée des départements de France (ADF), France urbaine et l’Assemblée des communautés de France (ADCF).

    Le scénario d’un marchandage “hausse du point d’indice contre étalement de la baisse de DGF” circule depuis quelque temps. Avant même le rendez-vous salarial du 17 mars et alors que l’augmentation du point d’indice n’était pas actée, l’influent Philippe Laurent, président du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale, glissait dans nos colonnes : “J’entends ici ou là dire qu’on pourrait envisager par exemple de diviser par deux la baisse des dotations de 3,7 milliards d’euros prévue l’année prochaine pour permettre une augmentation de la valeur du point d’indice. Certains envisagent ce scénario…”

    Contacté, le ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités locales, Jean-Michel Baylet, n’était pas disponible, jeudi en milieu de journée, pour préciser la position du gouvernement. Manifestement, cela flotte sur le sujet au sein de l’exécutif…

    http://www.acteurspublics.com/2016/03/24/le-gouvernement-n-ecarte-pas-un-etalement-de-la-baisse-des-dotations
    #austèrité

  • Le gouvernement demande un « effort » à « court terme » pour pérenniser l’assurance chômage - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2016/02/02/le-gouvernement-demande-un-effort-a-court-terme-pour-perenniser-l-assuran

    Dans un rapport, le gouvernement envisage des économies en actionnant trois leviers : le taux de contribution des salariés et des employeurs, la durée d’indemnisation et le niveau des allocations.

    Un « effort raisonnable » est indispensable « à court terme » pour assurer la pérennité de l’#assurance_chômage, estime le #gouvernement dans un rapport dont l’AFP a obtenu copie mardi, qui chiffre plusieurs pistes d’économies, à l’approche d’une renégociation des règles d’indemnisation par les partenaires sociaux. « En l’absence d’efforts raisonnables à court terme, la pérennité du régime d’assurance chômage pourrait être remise en cause » [ assurée par un décret et non par la négociation des partenaires "sociaux", ndc] , écrit le gouvernement dans le rapport transmis le 20 janvier à la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale. (...)

    Le ministre du Budget Christian Eckert tablait en octobre, devant l’Assemblée nationale, sur « 800 millions de nouvelles économies dans le champ de l’assurance chômage », admettant toutefois que ce chiffre restait « à confirmer en fonction de l’évolution de la négociation ». Dans son rapport, le gouvernement met en avant plusieurs « mesures susceptibles de contribuer à atteindre l’équilibre financier à moyen terme ».

    Jusqu’à 2 600 euros de perte par an pour 406 000 allocataires

    Il chiffre - « dans une seule visée illustrative », assure-t-il - les économies envisageables en actionnant trois leviers : le taux de contribution des salariés et des employeurs, la durée d’indemnisation et le niveau des allocations.

    Par exemple, diminuer de 100 jours la durée maximale d’indemnisation pour tous les allocataires permettrait d’économiser 1,1 milliard d’euros. L’effort pèserait sur 406 000 allocataires, qui perdraient chacun 2 600 euros par an.

    Autre exemple, passer à un ratio de 0,9 jour indemnisé pour un jour cotisé, au lieu de 1=1 , ferait économiser 900 millions d’euros, répartis entre 947 000 allocataires (900 euros/personne).

    Concernant le niveau de l’allocation, abaisser le plancher d’indemnisation de 57% à 49% de l’ancien salaire brut rapporterait un milliard d’euros au régime, en affectant 1,28 million d’allocataires (800 euros/personne).

    Autres coup de ciseaux possibles, la dégressivité, au bout de 6 mois, d’un an ? voir
    http://seenthis.net/messages/451542

    #Unedic #dette #austérité #précarisation

  • Comment 97% des députés ont fait capoter la loi pour lutter contre l’évasion fiscale | Denis Dupré
    http://www.huffingtonpost.fr/denis-dupre/comment-97-des-deputes-ont-fait-capoter-la-loi-pour-lutter-contre-lev

    Nous, citoyens, sommes responsables de notre démocratie et nous devons nous poser des questions.
    531 députés étaient absents au moment du vote. Notre représentation nationale est-elle fatiguée ? L’organisation des débats et des votes parlementaires correspond-elle toujours aux principes de notre constitution ?

    Nous pouvons demander les raisons de leur comportement à certains de ceux qui étaient présents au parlement cette nuit-là.

    Christian Eckert, le ministre du budget, a fait voter l’amendement à 1h du matin. Suite au résultat favorable à la transparence, il a demandé une suspension de séance puis après 40 minutes, il a décidé un second vote. Pourquoi ?

    Marc Laffineur, un des auteurs du rapport parlementaire sur l’évasion fiscale... n’a pas voté. Pourquoi ?
    Valerie Rabaud qui a déposé l’amendement 340... a voté contre. Pourquoi ?
    Sebastien Denaja, député socialiste, a voté pour l’amendement au premier vote puis...contre au second vote. Pourquoi ?
    Jean-Louis Dumont, député socialiste, est arrivé après la suspension de séance pour voter... contre l’amendement. Pourquoi ?
    [...]
    C’est aux citoyens qu’il revient de rappeler aux députés de remplir leur devoir d’élu.
    N’hésitez pas à féliciter les élus courageux et interpeller les autres en obtenant leurs mails sur le site de l’assemblée nationale.
    Il y a 2500 ans, Périclès avait prévenu les athéniens du risque d’effondrement de la cité et de la démocratie et leur avait dit : « Il faut choisir : se reposer ou être libre ».

    #fiscalite #paradisfiscaux #anticor

  • [Evasion fiscale] Le gouvernement bloque en pleine nuit un outil anti-paradis fiscaux
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/11064-evasion-fiscale-le-gouvernement-bloque-en-pleine-nuit-un-outil-anti

    Vive les “socialistes”… avec une mention particulière pour le secrétaire d’Etat Christian Eckert, qui s’est déjà distingué il y a quelques jours en se démenant pour que les contrats d’assurance-vie soient ouverts à la police : « la mise en place de ce fichier a suscité beaucoup de réticences de la part des assureurs et des banques. Il ne sera fonctionnel qu’au premier semestre 2016, et encore a-t-il fallu que je me fâche un peu… » (L’Agefi). OD

    Un article de Christian Chavagneux sur Alterecoplus :

    « Mais qu’est-ce qui leur a pris ? Ce fut une nuit de folie à l’Assemblée nationale. A minuit, la France était dotée d’une arme anti-paradis fiscaux très attendue et qui recevait son deuxième vote parlementaire positif en 10 jours. A une heure trente du matin, le vote était annulé par une manœuvre indigne du (...)

  • [Evasion fiscale] Le gouvernement bloque en pleine nuit un outil anti-paradis fiscaux
    http://www.crashdebug.fr/actualites-france/11064-evasion-fiscale-le-gouvernement-bloque-en-pleine-nuit-un-outil-anti

    Vive les “socialistes”… avec une mention particulière pour le secrétaire d’Etat Christian Eckert, qui s’est déjà distingué il y a quelques jours en se démenant pour que les contrats d’assurance-vie soient ouverts à la police : « la mise en place de ce fichier a suscité beaucoup de réticences de la part des assureurs et des banques. Il ne sera fonctionnel qu’au premier semestre 2016, et encore a-t-il fallu que je me fâche un peu… » (L’Agefi). OD

    Un article de Christian Chavagneux sur Alterecoplus :

    « Mais qu’est-ce qui leur a pris ? Ce fut une nuit de folie à l’Assemblée nationale. A minuit, la France était dotée d’une arme anti-paradis fiscaux très attendue et qui recevait son deuxième vote parlementaire positif en 10 jours. A une heure trente du matin, le vote était annulé par une manœuvre indigne du (...)

  • Le Sénat supprime la « taxe tampon »
    http://www.liberation.fr/france/2015/11/21/le-senat-supprime-la-taxe-tampon_1415217

    Mesdames les sénatrices (87), messieurs les sénateurs (261), chapeau ! Alors que l’Assemblée avait envoyé valser, en octobre, un amendement visant à baisser le taux de TVA sur les tampons et autres protections hygiéniques (actuellement de 20%), le Sénat a en effet voté la réduction à 5,5% de ce taux. L’affaire a été pliée à main levée, contre l’avis du secrétaire d’État au Budget Christian Eckert et celui du rapporteur général Albéric de Montgolfier (Les Républicains). Non mais !

    Reste maintenant à espérer que l’Assemblée ne fera pas à nouveau obstacle en dernière lecture à cette mesure qui ne relève au fond que du bon sens : les tampons n’ont rien d’un produit de luxe alors qu’ils sont à l’évidence des produits de première nécessité. Ce que ne cessent de marteler depuis plusieurs semaines en France (mais aussi en Grande-Bretagne, en Australie etc.) de nombreuses militantes féministes avec fermeté et une forme d’humour cash et décomplexé. Parmi elles, les Georgette Sand particulièrement au taquet sur ce que ça coûte d’être une femme, tandis que Osez le féminisme ne mollit pas dans ses actions pour sortir les règles du stupide tabou dont elles font l’objet.

    Alors, mesdames les quelque 150 députées (sur 577) foncez. Pour mémoire, François Hollande et Manuel Valls ont déjà reçu plus d’une centaine de petites culottes tachées de faux sang…

  • Le Sénat supprime la « taxe tampon » - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2015/11/21/le-senat-supprime-la-taxe-tampon_1415217

    Une première #victoire ! #youpi #femmes

    Contre l’avis du gouvernement, sénatrices et sénateurs ont ramené à 5,5% le taux de TVA sur les protections hygiéniques.

    Mesdames les sénatrices (87), messieurs les sénateurs (261), chapeau ! Alors que l’Assemblée avait envoyé valser, en octobre, un amendement visant à baisser le taux de TVA sur les tampons et autres protections hygiéniques (actuellement de 20%), le Sénat a en effet voté la réduction à 5,5% de ce taux. L’affaire a été pliée à main levée, contre l’avis du secrétaire d’État au Budget Christian Eckert et celui du rapporteur général Albéric de Montgolfier (Les Républicains). Non mais !

    Reste maintenant à espérer que l’Assemblée ne fera pas à nouveau obstacle en dernière lecture à cette mesure qui ne relève au fond que du bon sens : les tampons n’ont rien d’un produit de luxe alors qu’ils sont à l’évidence des produits de première nécessité. Ce que ne cessent de marteler depuis plusieurs semaines en France (mais aussi en Grande-Bretagne, en Australie etc.) de nombreuses militantes féministes avec fermeté et une forme d’humour cash et décomplexé. Parmi elles, les Georgette Sand particulièrement au taquet sur ce que ça coûte d’être une femme, tandis que Osez le féminisme ne mollit pas dans ses actions pour sortir les règles du stupide tabou dont elles font l’objet.

    Alors, mesdames les quelque 150 députées (sur 577) foncez. Pour mémoire, François Hollande et Manuel Valls ont déjà reçu plus d’une centaine de petites culottes tachées de faux sang…

    #taxe_tampon

  • Economie et Finance | La #taxe « cabanes de jardin » enterrée
    http://www.ledauphine.com/economie-et-finance/2015/11/11/la-taxe-cabanes-de-jardin-enterree

    Après avoir rectifié les taxes foncières des veuves modestes, après le rétropédalage sur l’allocation adulte handicapé et le report de la dotation générale de fonctionnement aux communes, le Secrétaire d’État au Budget Christian Eckert dispose de deux semaines pour éliminer le dernier avatar du ras-le-bol fiscal : la taxe cabane au fond du jardin. « Ce sera fait d’une manière ou d’une autre » nous confiait hier son entourage. « Une fois de plus, une mesure a été prise sans en mesurer l’impact et l’effet n’a pas anticipé » regrette la sénatrice PS du Puy-de-Dôme Michèle André.