person:christine delphy

  • Troussage de domestique - Les Oreilles loin du front
    http://loldf.org/spip.php?article272

    On a diffusé une rencontre enregistrée le 23 septembre 2011 au café le Lieu Dit lors de la sortie du livre « Un troussage de domestique » coordonné par Christine Delphy et publié aux éditions Syllepse.

    Note de l’éditeur : L’objet de ce livre n’est nullement de discuter des faits de ce qu’on a appelé dès son début, le 14 mai, l’« affaire Strauss-Kahn ». Il est de rendre compte de l’effarement des féministes françaises devant les déclarations des hommes – et femmes – politiques à la nouvelle de l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn

    http://www.loldf.org/archives/11.10.26.troussagedomestique.mp3
    #FPP

  • AUTRE : : ACTUEL : : « Le violeur est un homme ordinaire »
    http://www.lecourrier.ch/le_violeur_est_un_homme_ordinaire

    FFAIRE DSK Edité par la féministe Christine Delphy, « Un troussage de domestique » livre une analyse sévère des réactions de l’élite française à la suite de l’arrestation de l’ancien patron du FMI.

    « Des cœurs meurtris des amis ont surgi des cris d’une sincérité rare, qui, perçant le mur de la langue de bois, nous ont révélé leur vérité : ils sont remplis d’une misogynie dont la profondeur n’a d’égale que leur arrogance de classe. » La sociologue française Christine Delphy ne mâche pas ses mots, et ne l’a probablement jamais fait. C’est ainsi qu’elle introduit Un troussage de domestique*, recueil de textes féministes écrits au lendemain de l’arrestation pour viol du socialiste Dominique Strauss-Kahn le 14 mai 2011.
    Dans ce livre, il ne s’agit pas de l’affaire, mais bien de ce qui a entouré celle-ci. Les toutes premières analyses féministes des réactions de la société française au scandale du Sofitel de New-York, le montrent : les victimes de viol ne sont pas prises au sérieux, et les violeurs sont des monstres étrangers, jamais riches et jamais blancs. Publié début septembre, l’opus dénonce une conception du viol arriérée. Si les malversations de DSK ont paradoxalement réveillé le féminisme français, elles ont, en revanche, mis en lumière la permanence du sexisme dans l’Hexagone. Entretien avec Christine Delphy, fondatrice, avec Simone de Beauvoir, de la revue Nouvelles questions féministes1.

  • Les hommes proféministes : compagnons de route ou faux amis ? | Francis Dupuis-Déri (Recherches féministes)
    http://www.erudit.org/revue/rf/2008/v21/n1/018314ar.html

    L’objectif de l’auteur est de réfléchir à la position politique paradoxale et problématique qu’occupe l’homme proféministe dans son rapport aux femmes en général et aux féministes en particulier. Après avoir rappelé très brièvement quelques problèmes associés à l’engagement malheureux d’hommes proféministes à la fin du XIXe siècle et au XXe siècle, l’auteur montrera, dans une perspective féministe radicale matérialiste (Christine Delphy), que les hommes, même les mieux intentionnés, sont toujours privilégiés en tant que mâle. Il proposera conséquemment que les hommes proféministes s’engagent dans un processus de disempowerment. En reprenant la distinction entre le « pouvoir sur » (pouvoir de domination) et le « pouvoir de » (pouvoir d’agir), l’auteur clarifiera ce qu’il entend par disempowerment, soit un processus par lequel des hommes devraient travailler individuellement et collectivement à limiter le pouvoir qu’ils exercent sur les femmes et les féministes. Il rappellera enfin que, malgré leurs bonnes intentions, l’engagement des hommes proféministes recèle toujours un potentiel problématique pour des féministes et que c’est le rapport de force créé et entretenu par des féministes qui pousse des hommes à se dire proféministes et qui limite les effets négatifs de leur engagement. Source : Recherches (...)

  • Christine Delphy, une voix pour la révolution des femmes (Regards.fr)
    http://www.regards.fr/idees/christine-delphy-une-voix-pour-la

    Regards.fr : Selon-vous quelles sont les enjeux du féminisme aujourd’hui ?
    Christine Delphy : Ils sont nombreux... Un des enjeux majeurs est de combattre l’idée que l’égalité homme-femme est acquise et que les combats féministes sont dépassés. De fait, depuis les années 1980, les mouvements féministes ont été écrasés. Et ce, d’une façon insidieuse. Pour exemple, cette année, à l’occasion du 8 mars [1], j’ai de nouveau entendu parler de la Journée de La femme, du statut de La femme. On s’est battu pendant des années afin qu’on parle Des femmes, on croyait que c’était acquis, et bien non ! J’ai cette impression terrible que nous sommes revenus à l’époque des années 1970, voire avant. En matière de violences sexuelles par exemple, l’affaire DSK a souligné le retard de la France dans la prise en charge de ces questions, notamment par rapport à d’autres pays tels que les États Unis. (...)

  • Un troussage de domestique | Christine Delphy (Les mots sont importants)
    http://lmsi.net/DSK-c-est-le-plus-grand-des

    Le lavage de cerveau patriarcal, qui a réussi, au bout de quarante ans de campagnes ininterrompues des plus puissants groupes de presse, à persuader les femmes que les féministes sont leurs ennemies, a d’un seul coup montré ses limites. Les femmes, toutes les femmes, se sentent indignées par cette banalisation du viol, parce qu’elles sont toutes concernées par le viol.
    Aujourd’hui, des femmes parlent de violences sexuelles qu’elles n’ont jamais dites, qu’elles taisaient depuis dix, vingt, trente ans. En France l’«  affaire Strauss-Kahn  » aurait été étouffée, c’est ce que disent la plupart des internautes (pour s’en féliciter ou pour le déplorer). Quand les intellectuels médiatiques disent que l’étouffement des scandales est la condition de l’«  harmonie entre les sexes  », ces femmes savent, elles, que c’est l’étouffement qui est scandaleux  ; elles paient tous les jours de leur vie le silence que cette société leur a imposé. (...)

  • Qui accuse qui dans l’affaire Strauss-Kahn ? | Christine Delphy (Les Poupées en Pantalon)
    http://lespoupeesenpantalon.blogspot.com/2011/05/qui-accuse-qui-dans-laffaire-strauss.html

    Sur cet aspect du sexisme, beaucoup de choses ont été dites et d’autres le seront. Mais l’aspect juridique n’a pas été évoqué. Ou plutôt, quand il est évoqué dans les médias, nous avons droit à des célébrations du système judiciaire français, opposé aux mœurs aussi brutales qu’étranges des « Américains », et non à des explications sereines, aux informations auxquelles nous avons droit.

  • Il existe déjà un code de la laïcité | Christine Delphy (Contretemps)
    http://www.contretemps.eu/interventions/il-existe-d%C3%A9j%C3%A0-code-la%C3%AFcit%C3%A9

    Dans son éditorial du 27-28 mars, le Monde rapporte les propos de Claude Guéant : « les agents du service public « ne devraient pas porter de « signes religieux », pas davantage que leurs « usagers ». » Le Monde commente : « Bannis donc dans le métro, a-t-on cru comprendre, le crucifix, le foulard islamique ou la kippa » ; commente ces propos sans s’en étonner, et surtout sans poser la question de savoir si cette proposition est légale ou non.