person:clara

  • Venezuela : d’après la presse colombienne, les guérilleros colombiens de l’ELN participent à, voire organisent, la distribution des colis d’aide alimentaire du gouvernement (les CLAP).

    Cajas CLAP evidencian la alianza del ELN con Nicolás Maduro
    http://www.el-nacional.com/noticias/latinoamerica/cajas-clap-evidencian-alianza-del-eln-con-nicolas-maduro_282864


    photos à l’appui, décalcomanies sur les cartons CLAP : L’ELN par l’intermédiaire du front « Carlos Germán Velazco Villamizar » toujours en union avec le peuple, semant des rêves, des racines et l’espérance d’une vie meilleure, partage l’héritage du commandant Hugo Chávez pour gagner la guerre économique. Nous assurons l’amour aux enfants et l’approvisionnement souverain du peuple.
    Écoutez-nous tous les jours sur 90.1 FM, Le Flambeau Stéréo

    Photo : El Tiempo

    Pero habitantes de al menos 39 municipios de los estados de Zulia, Táchira, Apure, Bolívar y Amazonas piensan todo lo contrario.

    El Tiempo de Bogotá cita testimonios según los cuales al menos dos veces al mes hombres de camuflaje, con el brazalete del ELN y fusiles al hombro hacen presencia en esos lugares.

    Líderes del ELN de la región señalaron que reúnen a parte de la población en escuelas públicas rurales para repartirles las llamadas cajas de los Comités Locales de Abastecimiento y Producción, CLAP. 

    Las cajas del CLAP suelen llevar las figuras de Hugo Chávez y Nicolás Maduro. Pero ahora tienen además una calcomanía verde, con una leyenda en letra menuda, como han asegurado desde 2018 fuentes locales.

    El ELN, mediante del frente ‘Carlos Germán Velazco Villamizar’, siempre junto al pueblo sembrando sueños, raíces y esperanza de una vida mejor, comparte el legado del comandante Hugo Chávez para superar la guerra económica. Garantizamos el amor a los niños y el abastecimiento soberano al pueblo. Sintoniza nuestra emisora Antorcha Estéreo. Todos los días 90.1 FM”.

    Uno de los vecinos se arriesgó a fotografiar las cajas CLAP con el sello del ELN. Dijo que los guerrilleros realizan esas jornadas sociales escoltados y en camionetas con placas oficiales. 

    Debería ser el gobierno el que reparta estas cajas, y aunque a uno no le parece correcto que guerrilleros colombianos repartan los mercados, aceptamos las cajas por la necesidad que vivimos”, aseguró una habitante de la región fronteriza en una declaración recogida por la ONG FundaRedes, que ha llevado estas denuncias incluso hasta autoridades internacionales.

    El ELN sigue repartiendo estas cajas en las mismas zonas; no fue en algo temporal. Y el adoctrinamiento es aún más profundo porque ya no se está dando solo en las zonas de frontera,0 sino que también están avanzando hacia el interior del país. Todo esto, incluyendo las imágenes, lo denunciamos ya ante la Corte Penal Internacional y ahora en junio lo vamos a llevar a la Organización de Estado de Americanos, que se reúne en Medellín”, le dijo a El Tiempo Clara Ramírez, subdirectora de la ONG.

  • Gilets jaunes : le RIC fonctionne très bien ailleurs... voici à quelles conditions (Marianne)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15982-gilets-jaunes-le-ric-fonctionne-tres-bien-ailleurs-voici-a-quelles-

    Comme quoi l’argument de la taille de la France pour désavouer le RIC ne tient pas... Pour le reste nous passons en mode Week-end ; ) donc très peut de billet au cours des prochaines 48h,

    Amitiés,

    f.

    Avec "Le référendum d’initiative citoyenne expliqué à tous", Clara Egger et Raul Magni-Berton font un état des lieux du RIC en analysant sa pratique à travers le monde. Ils nous livrent aussi le mode d’emploi pour la France d’un mécanisme démocratique qui se gagne par la lutte.

    C’est très vite devenu la revendication emblématique des gilets jaunes, presque le dénominateur commun d’un mouvement disparate. Le RIC, référendum d’initiative citoyenne, est apparu comme l’instrument de la reprise du pouvoir pour une population oubliée. Un évènement historique, car il (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • #Sexisme dans la musique : plus de 1 000 femmes disent stop - Le monde bouge - Télérama.fr
    https://www.telerama.fr/monde/sexisme-dans-la-musique-pres-de-700-femmes-disent-stop,n6210958.php

    Alors que “Télérama” publie cette semaine une enquête sur le sexisme dans l’industrie musicale, plus de 1 200 professionnelles du secteur signent un manifeste, le F.E.M.M (pour “Femmes Engagées des Métiers de la Musique”) qui appelle au changement des mentalités et des pratiques. Du jamais vu. Parmi les signataires : Jeanne Added, Clara Luciani, le duo Brigitte, Fishbach, La Grande Sophie, Camélia Jordana, la DJ Chloé, Chris(tine and the Queens), Zazie, Barbara Carlotti, Miss Kittin, Claire Diterzi, Pomme, Jeanne Cherhal, Elodie Frégé, Sandra Nkaké…

    #viol #harcèlement_sexuel

  • Vendredi (future) lecture de camemberts, de salades et de mensonges : « Il est important de comprendre que les graphiques ne sont pas des illustrations » -
    Alberto Cairo interviewé par Clara Dealberto — 6 avril 2019
    https://medias.liberation.fr/photo/1208755-infographie-diagramme-de-sankey.png?modified_at=1554387187

    Plan de métro, taux de chômage ou cours de Bourse : vous êtes probablement souvent confrontés à des représentations graphiques d’information, ou infographies. Mais que vous pensiez les comprendre ou qu’elles vous effraient, certaines de ces représentations vont communiquer un message trompeur – c’est un peu de votre faute, et beaucoup de la nôtre. C’est la thèse que défend Alberto Cairo dans son nouveau livre au titre provocateur, How Charts Lie (Comment les graphiques mentent), à paraître en octobre (en anglais).

    https://www.liberation.fr/futurs/2019/04/06/il-est-important-de-comprendre-que-les-graphiques-ne-sont-pas-des-illustr #dataviz #recension #livre

  • « Vous en connaissez, vous, des ’Raymond couche-toi-là’ ? » : ce livre dénonce le machisme dans notre vocabulaire -
    https://www.lci.fr/vie-de-couple/vous-en-connaissez-vous-des-raymond-ou-des-marcel-couche-toi-la-quand-un-livre-d

    C’est un combat mené depuis longtemps par certaines militantes féministes, qui ont été revigorées après l’affaire Weinstein : « Dénoncer le sexisme de notre langue » et « la masculinisation de notre grammaire ». Avec en ligne de mire la fameuse écriture inclusive qui, à elle seule, pourrait, selon elles, tout éradiquer. Un choix qui ne satisfait pas l’auteur Jean-Loup Chifflet, persuadé que « ce n’est pas comme ça qu’on va défendre la cause des femmes ». « D’autant que l’écriture inclusive ne fonctionne qu’à l’écrit », insiste-t-il.

    Lui a beaucoup mieux comme arme de persuasion massive (!!!!) : s’attaquer à notre vocabulaire, gorgé à souhait de mots « ouvertement ou sournoisement machistes ». Avec la lexicographe Marie Deveaux, il a décidé de les débusquer, de les recenser et de les analyser dans un livre mordant #Balancetonmot, publié ce jeudi 14 mars aux Editions Plon. « Au final, l’idée est d’éliminer petit à petit ces mots qui n’ont d’autre utilité que d’insulter, mépriser, rabaisser les femmes, déclare-t-il à LCI. Alors que le ’politiquement correct’ a imposé la technicienne de surface et autres hôtesses de caisse, attaquons-nous désormais au ’sexuellement correct’ ! », clame-t-il.Les deux auteurs, partis à la chasse aux mots machistes, les ont classés en plusieurs catégories. Parmi elles, les vocables qui n’ont pas de masculin, ceux qui deviennent péjoratifs au féminin, sans oublier les divers noms d’oiseaux ou autres animaux qui servent à qualifier les femmes. « Je n’avais pas réalisé à quel point le vocabulaire animal était réservé à la gent féminine. Les plus courants étant poule, bécasse, dinde, morue, et j’en passe... c’est quand même terrible. Quand on dit : ’tu as vu, elle a l’air d’une poule’, ce n’est quand même pas très reluisant », note Jean-Loup Chifflet.

    Parmi les mots qui ne s’appliquent qu’aux femmes, Jean-Loup Chiflet et Marie Deveaux pointent du doigt les termes « garçon manqué ». « Pourquoi cette fille qui prend des allures de garçon est-elle ’manquée’ plutôt que garçonnière ? Lui manquerait-il quelque chose ? », interrogent-ils. « Et que penser de ’gendarmette’ ? Pourquoi ajoute-t-on ce suffixe qui sert aussi à désigner une forme plus petite - maison, maisonnette -, alors que l’on peut dire une femme gendarme ? Une gendarmette est donc une petite gendarme ! ».

    Mais pour Jean-Loup Chifflet, le terme le plus représentatif du machisme de notre langue est sans nul doute le mal nommé « Marie-couche-toi-là ». « Vous en connaissez, vous, des Raymond ou des Marcel-couche-toi-là ?, demande-t-il. Personne n’a en effet l’idée de traiter de la sorte un homme qui accepterait facilement d’avoir des relations sexuelles. Et pourtant ils sont nombreux. » Quant au fameux « mal-baisée », réservée manifestement qu’aux femmes, là encore, Jean-Loup Chifflet s’emporte : « Une femme qui n’est pas comblée sexuellement serait forcément responsable, puisqu’il n’y a pas de ’mal-baiseur’, quelle drôle d’idée ! ».
    Des mots péjoratifs au féminin

    Il y a également une foule de mots qui, en passant du masculin au féminin, prennent une connotation péjorative. Ainsi, les hommes peuvent être des courtisans, des entraîneurs, être bons ou encore faciles. Mais mettez ces mots au féminin et leur sens changent radicalement, avec dans la plupart des cas, une connotation sexuelle pour le moins peu ragoûtante. « Si le courtisan a plutôt une image d’homme charmant, la courtisane, elle, est une prostituée », interpelle Jean-Loup Chifflet. « Quant à l’entraîneur, il coache un sportif, là où l’entraîneuse est suspectée de faire profession de ses charmes. Et que dire d’une femme facile ? C’est une femme qui couche facilement. Aucune connotation sexuelle en revanche pour l’homme ’facile’, qui se contente d’être gentil et de bonne composition ».

    Autre hérésie, les mots qui n’ont tout simplement pas de féminin : « On dit ’je suis gourmand, elle est gourmande, mais pas je suis gourmet, elle est gourmette ! A croire que quand le goût devient raffiné, il n’est réservé qu’aux hommes », insistent les auteurs. "Un gentleman n’a pas de gentlewoman. Même chose pour notre gentilhomme français, aucune ’gentilfemme’ à l’horizon.
    Lire aussi
    Des mots « qu’on n’emploierait pas pour un homme » : Angèle et Clara Luciani dénoncent le machisme des médias
    Machisme en politique : ces dix petites phrases qui en disent long

    Des expressions peu élégantes à l’égard des femmes

    Enfin, les auteurs recensent quelques expressions peu élégantes à l’égard des femmes. On notera pèle-mêle : « Faire la jeune fille de la maison ». « Une expression que l’on peut encore entendre dans certaines familles. Il s’agit en général de demander à la benjamine de faire le service quand il y a des invités. Mais pourquoi ne demande-t-on pas de ’faire le jeune garçon de la maison ? », questionne Jean-Loup Chifflet. Ou encore : « Cherchez la femme ! » "Voilà une expression sans ambiguïté qui nous fait savoir qu’à chaque fois qu’il se produit quelque chose de désagréable, c’est forcément une femme qui en est la cause", explique-t-il.

    Plus graveleux : « Nique ta mère ». « Voilà bien une expression réservée aux jeunes mâles. Jusqu’à preuve du contraire ’nique ton père’ n’existe pas, avance Jean-Loup Chifflet. Et que dire de l’usage immodéré du mot ’couilles’ dans nos expressions familières, à l’image du fameux ’s’en battre les couilles’. Je n’ai jamais entendu : ’Je m’en bats la poitrine’. Toutefois les mentalités sont en train de changer. Comme me l’a rapporté une amie professeure dans un quartier difficile, il paraît que les filles disent maintenant : ’Je m’en bats le clito’. Elle n’a pu que s’en féliciter, et moi aussi par la même occasion ! ».

    #mansplanning #langage #misogynie

  • « Un public éloigné des traits sociologiques des gilets jaunes » - Libération
    https://www.liberation.fr/debats/2019/03/14/un-public-eloigne-des-traits-sociologiques-des-gilets-jaunes_1715170


    « Un public éloigné des traits sociologiques des gilets jaunes »
    Infographie Julien Guillot

    Le directeur du Cevipof livre en exclusivité les résultats d’une enquête d’observation de plus de 200 débats en France.

    Professeur des universités à Sciences-Po et directeur du Centre d’études de la vie politique (Cevipof), Martial Foucault a coordonné un réseau d’observateurs qui se sont penchés sur 240 débats sélectionnés chaque semaine par tirage au sort dans l’ensemble de la France métropolitaine. Au total, 2 500 questionnaires ont pu être exploités.

    Quels enseignements pouvez-vous tirer de votre enquête ?
    J’insisterai à ce stade sur une question majeure : qui a pris part aux 10 000 débats déclarés officiellement ? Chiffre qu’il faudra réviser à la baisse, d’environ 10 %, en raison de doublons et de faux débats. A l’arrivée, près de 70 % des participants ont accepté de répondre aux questionnaires que nous avons administrés sur place, un chiffre très élevé. Grâce à ces réponses, nous pouvons dresser à grands traits un portrait sociologique. Ce sont majoritairement des hommes (55 %), âgés (60 ans en moyenne), retraités (50 %) et actifs de plus de 50 ans (34 %), dotés d’un fort capital humain (64 % déclarent détenir un diplôme de l’enseignement supérieur) et propriétaires de leur logement (75 %).

    En quoi cette sociologie est-elle singulière ?
    Tout d’abord, elle n’est pas un miroir de la société française dans son ensemble. Ensuite, elle semble, même s’il faut rester prudent, éloignée des traits sociologiques des gilets jaunes et par extension du soutien des gilets jaunes. Par exemple, sur le terrain des caractéristiques sociales subjectives, les participants au débat nous ont indiqué s’en sortir soit « plutôt facilement » (55 %) avec leurs revenus, soit « très facilement » (11 %). Mais allons plus loin sur le terrain des attitudes mesurées par leur rapport à leur propre existence sociale. Il est frappant d’observer qu’ils sont nombreux à être satisfaits de la vie qu’ils mènent et plus encore très satisfaits de leur lieu de résidence.

    Les participants sont-ils des soutiens du Président, qui fut l’initiateur du grand débat ?
    C’est loin d’être évident. Car par rapport à cette impression de bien-être personnel, plus de 80 % d’entre eux anticipent que leur propre situation économique et sociale va se dégrader dans les prochaines années. Ce n’est donc pas la France des électeurs optimistes, heureux, qui avaient contribué à la victoire d’Emmanuel Macron qui s’est empressée de participer aux débats pendant deux mois. Mais ce n’est pas non plus une France défiante, conservatrice, fermée sur elle-même qui s’est mobilisée. Il y a clairement une France plurielle qui se sent soit menacée par le contexte de crise des gilets jaunes, soit déboussolée par les choix d’action publique de l’exécutif et qui souhaite proposer des alternatives. Je précise que cette inquiétude n’est pas psychologisante. Elle est bien réelle et verbalisée.
    […]
    La cartographie du grand débat est-elle différente de celle des « vrais débats » organisés par des gilets jaunes ?
    Lorsqu’on cartographie les débats officiels, on observe qu’ils sont organisés dans des territoires où la mobilisation des gilets jaunes a été la plus faible.

    A l’inverse, sans trop vouloir généraliser, on a observé l’organisation de « vrais débats » dans des départements où la mobilisation est la plus forte. Il s’agit de territoires plus enclavés, précarisés, dépendants fortement de l’Etat et dépourvus de métropole : le Loiret, l’Yonne, la Picardie, le Puy-de-Dôme ou la Haute-Loire. Dans ces territoires, il y a moins d’appétence pour le débat officiel, avec moins de 10 % de gilets jaunes dans ces réunions. Par souci de transparence, il serait intéressant de pouvoir indiquer la hiérarchie et la nature des doléances qui émanent de participants au grand débat national et celles, plus spontanées, issues des « vrais débats ».


    Infographie Clara Dealberto et Julien Guillot

  • Les yeux grand fermés
    http://www.acsr.be/les-yeux-grand-fermes

    22 — 24.03.2019 Saint-Gervais 5, rue du Temple (Saint-Gervais) — Genève www.saintgervais.ch Les yeux grand fermés vient de la rencontre entre Marie Jeanson, Céline Carridroit et Clara Alloing, trois femmes praticiennes du son, mais aussi passionnées de radio. Les yeux grand fermés proposent une plongée auditive dans le monde de la création sonore et radiophonique.[...]

  • A l’#Université de #Nanterre, deux étudiants risquent l’exclusion de la fac pour s’être mobilisés contre l’augmentation des frais d’inscription pour les étudiants non-européens. La fac a convoqué une #section_disciplinaire, qui se tiendra à la fin du mois, et qui peut conduire à leur #exclusion. 95 enseignants de Nanterre ont rédigé une #lettre_ouverte à la présidence de cette #Université pour demander l’abandon des #poursuites contre les étudiants. Il est très important de signer la pétition et de la faire tourner, la #répression et l’#intimidation des étudiants mobilisés est intolérable.


    Voici le lien pour la pétition : https://www.change.org/p/jean-fran%C3%A7ois-balaud%C3%A9-militer-n-est-pas-un-crime-abandon-des-pours

    Voici le texte de la lettre ouverte ainsi que ses signataires :
    " Lettre publique à la Présidence de l’Université Paris Nanterre,
    « Nous, 95 enseignant-e-s, chercheur-e-s et personnel BIATSS de l’Université Paris Nanterre, constatons que deux de nos étudiants, l’un en L3 de sociologie, l’autre en M1 de science politique, ont reçu par la présidence de l’Université Paris Nanterre un arrêté décidant de leur interdiction du campus entre le 7 janvier et le 5 février 2019 à la suite de leur engagement dans le mouvement social étudiant sur le campus de Nanterre qui contestait, au mois de décembre, l’augmentation des frais d’inscription pour les étudiant-e-s étranger-e-s extracommunautaires. Cette mesure, qui intervient au moment des partiels et des examens, risque de les pénaliser fortement dans leurs études.
    Nous contestons cette mesure, qui est disproportionnée par rapport à la situation actuelle sur le campus de notre université. L’AG étudiante a voté la non-reconduction du blocage à la rentrée. Punir rétrospectivement par arrêté deux étudiants pour leur engagement politique et syndical sur le campus constitue une sanction déguisée et une grave entrave à la liberté d’expression et de rassemblement. »
    Signataires :
    Karen Akoka MCF science politique (DSP)
    Marie-Hélène Bacqué, Pr en études urbaines (SSA)
    Laurent Baronian, MCF Économie (chercheur associé au Sophiapol)
    Maxime Bello, doctorant en sociologie (Sophiapol)
    Alessandro Benucci, MCF (LCE)
    Léa Billen, doctorant en études urbaines (SSA)
    Cécile Birks , MCF anglais (LCE)
    Giovanni Bonato, MCF en droit italien (LCE)
    Laurent Bonelli - MCF science politique (DSP)
    Isabelle Boucobza - Pr de droit (DSP)
    Thibaut Brouillet, MCF en psychologie (STAPS)
    Grégory Busquet, MCF de sociologie (SSA)
    Fanny Bugeja-Bloch - MCF de Sociologie (SSA)
    Véronique Champeil-Desplats (Pr droit. DSP)
    Brian Chauvel, Vacataire (SSA DSP)
    Céline Clément - MCF de Sociologie (SSA)
    Loréna Clément, doctorante études urbaines (SSA)
    Annie Collovald - PR science politique (DSP)
    Laurence Conty - Pr de psychologie (SPSE)
    Marine Cordier, MCF en sociologie (STAPS)
    Flore Coulouma, MCF anglais (LCE)
    Alexandre Coutté, MCF STAPS
    Yan Dalla Pria, MCF en sociologie (STAPS)
    Aurélien Dasré - MCF de démographie (SSA)
    Marielle Debos - MCF de Science Politique (DSP)
    Éva Debray, docteure en philosophie (Sophiapol)
    Julien Delord, IGE, (SRI)
    Emmanuel Dockès - Pr. de droit, (SSA)
    Claude Dorey MCF anglais, (LCE)
    Frédéric Dufaux - MCF de géographie (SSA)
    Stéphane Dufoix - Professeur de Sociologie (SSA)
    Hugo Dumoulin, doctorant en philosophie (Sophiapol)
    Mariana Echegaray doctorante en espagnol (LCE)
    Héloïse Facon, doctorante en philosophie (Sophiapol)
    Gabriel Faraud MCF Mathématiques (SEGMI)
    Sabine Fortino - MCF de sociologie (SSA)
    Anthony Fouet, doctorant sociologie (Sophiapol)
    Anne-Laure François, PRAG (LCE)
    Muriel Froment-Meurice - MCF de géographie (SSA)
    Leila Frouillou - MCF de Sociologie (SSA)
    Charles Gadéa - Pr. de Sociologie (SSA)
    Romain Gallart, doctorant en études urbaines (SSA)
    Charlotte Girard - MCF de droit (DSP)
    Antoine Giraud, doctorant en droit (DSP)
    Matthias Glenn, doctorant en sociologie (Sophiapol)
    Emilie Hache, MCF Philosophie (Sophiapol)
    Florence Johsua - MCF de Science Politique (DSP)
    Mathilde Julla-Marcy, ATER en sociologie (STAPS)
    Thierry Labica MCF anglais (LCE)
    Nathalie Lalisse-Delcourt, PRAG espagnol, (LCE)
    Christian Lazzeri PR Philosophie (Philia)
    Frédérique Leblanc - MCF de Sociologie (SITEC)
    Christophe Le Digol - MCF de science politique (DSP)
    Anne le Huérou , MCF études Russes (LCE)
    Nathalie Leroux - MCF en sociologie (STAPS)
    Luca Marsi, MCF UFR LCE
    Christophe Mileschi, Pr en études italiennes (LCE)
    Eric Millard - Pr de droit (DSP)
    Virginie Milliot, MCF en anthropologie (SSA)
    Clara Mogno, docteur en Philosophie (Sophiapol - Università degli Studi di Padova)
    Delphine Mondout, IGE, DRED
    Alexandra Oeser- MCF de Sociologie (SSA)
    Julie Pannetier - MCF de Sociologie (SSA)
    Amélie Parienté, doctorante et vacataire en sociologie (SSA)
    Jean-Jacques Petit, conservateur, La Contemporaine Sandra Pommier, administrative, UFR (LCE)
    Véronique Rauline, MCF en anglais (LCE)
    Marie Reygnier- Professeure Agrégée en allemand (LCE)
    Stéphane Rican-MCF de géographie (SSA)
    Julie Robert, IGE, DRED
    Marjolaine Roccati - MCF de droit, (DSP)
    Michaël Roy, MCF, UFR LCE
    Patricia Rrapi - MCF de droit (DSP)
    Simon Ridley, vacataire en sociologie (SSA et NCEP)
    Daria Saburova, doctorante en philosophie (Sophiapol)
    Simon Sarlin, MCF en histoire (SSA)
    Pierre Sauvêtre, MCF Sociologie (SSA)
    Maud Simonet, DR CNRS, sociologie
    Rémi Sinthon, enseignant vacataire en sociologie (SSA)
    Frédérique Sitri, MCF Sciences du langage (Phillia)
    Arnault Skornicki - MCF science politique (DSP)
    Bradley Smith, MCF en études anglophones (LCE)
    Adriano Souza de Athayde doctorant en sociologie (Sophiapol)
    Nicolas Tardits, doctorant science politique (DSP)
    Nial Tekin, doctorante (Sophiapol)
    Olivia Tersigni, doctorante en philosophie (Sophiapol)
    Simona Tersigni - MCF de Sociologie (SSA)
    Christophe Voilliot - MCF science politique (DSP)
    Zoé Vaillant - MCF géographie (SSA)
    Laurence Vanoflen MCF français (LCE)
    Margot Verdier, vacataire d’enseignement (SOPHIAPOL)
    Claire Vincent-Mory, docteure en sociologie (Sophiapol)
    Victor Violier, doctorant en science politique (ISP)
    Cécile Viollain, MCF anglais (LCE)
    Emmanuel Wallon, professeur de sociologie politique (DSP et SSA)
    Et aussi :
    La section FSU de l’Université Paris Nanterre
    Vincent Bruand - extérieur à l’université, conservateur de bibliothèque
    Benoit Meunier - extérieur à l’université - enseignant."

    Reçu via email, le 12.02.2019

    #frais_universitaires #France #taxes_universitaires #Mickaël #Victor

    v. aussi la métaliste :
    https://seenthis.net/messages/739889

  • #Violences_gynécologiques : fin de partie(s) ?

    Pensée depuis plus de vingt ans en Amérique latine, la question des violences gynécologiques commence à peine à émerger en France. Un ramdam bien mérité qui fera peut-être date dans l’histoire des luttes anti-sexistes. Voyage en #gynécologie, une discipline où soignant rime un peu trop souvent avec maltraitant.

    « Elle va patienter pour la péridurale. Elle a voulu un gosse à 16 ans, elle va comprendre » ; « Vous savez où est votre point G ? Je peux vous aider à le trouver si vous voulez » ; « La pilule ne vous convient pas ? Dans ce cas on se reverra pour une IVG ou un suivi de grossesse. » Voici un florilège de paroles de soignants, de sages-femmes et de gynécologues. Des propos heurtants, parfois suivis d’actes plus brutaux encore, preuves de l’existence d’une réalité peu reluisante : celle des violences gynécologiques.

    En France, le sujet a longtemps été éludé, jusqu’à ce qu’une poignée de femmes s’empare de la question en 2014. En 24 heures, sous l’impulsion du hashtag #Payetonuterus, pas moins de 7 000 témoignages sont recueillis. L’année suivante, la polémique enfle après la parution d’une note de la faculté de médecine de Lyon-Sud qui révèle que des touchers vaginaux ont été réalisés par des étudiants en médecine sur des patientes endormies. Il faudra attendre 2017 et des milliers de témoignages pour que l’État commence à réagir : en juillet, le gouvernement charge le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) de rédiger un rapport sur l’ampleur du phénomène. Un an plus tard [1], à la publication, le constat est sans appel : la gynécologie a tendance à faire preuve de trop de complaisance face à un modèle patriarcal pas aussi élimé qu’il n’y paraît.

    Une échelle de la #violence

    « Les violences gynécologiques, ce sont une continuité d’actes qui vont de la remarque jugeante à la blague déconsidérante, du geste intrusif ou non consenti au geste violent. Jusqu’à l’agression sexuelle. Tout ça fait partie d’une forme de domination masculine qui rend possible un contrôle social du corps de la femme », explique Nina Faure, réalisatrice du documentaire Paye (pas) ton gynéco [2]. Cette approche graduelle de la question permet de faire la lumière sur ce sujet. Pointer du doigt ces violences ne revient pas à affirmer que tous les gynécologues sont des violeurs en puissance, ni même qu’ils sont volontairement malveillants, mais c’est soutenir l’idée qu’il existe une forme de #sexisme_latent, bien ancré dans les représentations des professionnels de la gynécologie.

    Hiérarchiser ces agissements, c’est aussi permettre aux femmes de prendre conscience du fait qu’il n’y a pas que les actes qui sont violents. Les mots lâchés ou les climats instaurés font partie intégrante de ces maltraitances. C’est ce qu’explique Sophie [3], rencontrée au cours d’une projection du film de Nina Faure : « Comme beaucoup de femmes, je suis souvent sortie de chez mon gynécologue en me disant que cela ne s’était pas très bien passé, qu’il y avait quelque chose qui grinçait sans pour autant mettre la main dessus. Se dire qu’il y a eu de la violence, c’est une nouvelle étape. »
    Une affaire d’hommes

    « Pour vraiment comprendre les tenants et les aboutissants de ces violences, on ne peut pas faire l’économie de l’histoire de la médecine occidentale, explique Nina Faure. Du fait qu’elle se soit construite sur des bûchers, entre hommes, après que la plupart des femmes ayant un savoir médical sur le corps féminin et la gynécologie ont péri pendant la chasse aux sorcières entre le XIVe et le XVIIe siècle. La médecine moderne s’est construite sans elles. Et cela éclaire ce qu’il se passe aujourd’hui. »

    À partir du XVIe siècle, l’Église et l’État ont accusé les matrones d’entraver les politiques natalistes et de propager une forme d’anti cléricalisme en pratiquant des avortements et en donnant aux femmes l’accès à des techniques de contraception. D’une transmission exclusivement féminine et orale des savoirs populaires, la gynécologie a peu à peu glissé dans le domaine des sciences, essentiellement tenu par des hommes. Au XVIIe siècle, dans la droite ligne des politiques natalistes et pour faire face au taux élevé de mortalité infantile, ce ne sont pas les médecins mais « les barbiers [qui] entrèrent dans les chambres des femmes en couche. Ils étaient désignés, non pas pour leurs compétences médicales, mais parce qu’ils possédaient les outils nécessaires. [...] Les barbiers scièrent donc les bassins des mères, expulsant du corps de femmes laissées pour mortes des nouveau-nés bien vivants. » [4]
    Non, c’est non

    Depuis, la donne a changé. Les femmes demeurent sous-représentées dans les instances décisionnelles mais elles constituent tout de même la moitié des obstétriciens [5] et 94 % des praticiens en gynécologie médicale. Les violences gynécologiques seraient donc essentiellement l’œuvre de femmes. « Les violences gynécos et obstétricales sont des violences systémiques et concernent donc tout le monde dans une certaine mesure. Elles sont le fruit de la domination sexiste, mais aussi du paternalisme médical qui est indissociable de l’enseignement reçu en médecine et des pratiques de soin », explique Héloïse de Bearn, étudiante en master d’« éthique du soin et recherche » à Toulouse.

    C’est en fait une double peine qui est infligée aux femmes. À une forme de domination d’un sexe sur l’autre vient s’ajouter celle du soignant sur le soigné, l’un détenant le savoir et la technique, l’autre étant maintenu dans l’ignorance. Pour Héloïse de Bearn, « le pouvoir que les médecins se donnent repose en grande partie sur leur savoir. Ne pas expliquer aux patientes relève donc d’une stratégie de maintien de la domination. Le problème, c’est que le consentement doit être éclairé et repose donc sur une compréhension par les patientes des examens et soins proposés. »

    C’est cette question du consentement qui cristallise les tensions. Beaucoup de gynécologues maintiennent qu’obtenir l’accord d’une patiente avant tout acte n’a pas de sens, sous prétexte qu’une femme qui entre dans leur cabinet « sait ce qu’il va lui arriver ». Sauf que, dans bien des cas, les touchers vaginaux, les épisiotomies [6] et autres palpations mammaires, réalisés de façon quasi systématique, ne sont pas nécessaires. De nombreux témoignages de patientes pointent un réel défaut de prise en compte de leur avis. Comme celui de cette femme qui se souvient, avec douleur, de son accouchement : « Arrivée en salle de travail, lorsqu’on me pose une perfusion, j’accepte mais je précise que c’est le seul acte médical que je souhaite, car j’ai déjà deux accouchements par voie basse non médicalisés derrière moi et que ce troisième bébé est plus petit que les précédents. Que nenni, à peine mes jambes écartées, on me perce la poche malgré mes demandes d’attendre au moins encore quelques contractions que ça se fasse tout seul, et on me fait l’épisiotomie dans la foulée. » [7] Cette impasse sur le consentement place pourtant les médecins en faute vis-à-vis de la loi Kouchner (2002), qui insiste sur le fait qu’« aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne ».
    Un imaginaire à la peau dure

    Certains professionnels et spécialistes des violences gynécologiques soulèvent aussi l’existence d’un imaginaire collectif particulièrement sexiste. Pour Marie-Hélène Lahaye, juriste, blogueuse et auteure du livre Accouchement, les femmes méritent mieux [8], l’examen gynécologique conseillé dans l’année qui suit le premier rapport sexuel se rapprocherait peu ou prou du rite initiatique. Elle explique : « L’appropriation collective du corps des femmes est un principe de base du patriarcat qui considère qu’avant d’appartenir [au] mari, le corps des femmes appartient à d’autres personnes, en particulier à une autorité supérieure. La forme la plus extrême de ce principe est le droit de cuissage que le seigneur aurait pratiqué en déflorant lui-même les jeunes épouses de ses serfs lors de leur nuit de noces. Bien que les historiens doutent de l’existence réelle de cette pratique moyenâgeuse, le fait qu’elle ait perduré dans la mémoire collective jusqu’à nos jours montre la puissance symbolique de ce rite. L’examen gynécologique imposé par l’autorité médicale à toutes les jeunes filles aux prémices de leur vie sexuelle, voire comme condition pour accéder à une contraception, donc à la sexualité, se rapproche étonnamment de ce principe. » [9]

    Selon Clara de Bort, directrice d’hôpital et auteure du blog En jupe !, les touchers vaginaux répétés, notamment lors des accouchements, véhiculeraient par ailleurs l’idée que « lorsqu’une femme a été pénétrée une fois, elle peut l’être [sans limites] ».
    Des consultations à part

    La banalisation des violences gynécologiques serait également liée au fait que le caractère singulier de cette consultation est bien souvent nié. Face à la caméra de Nina Faure, le président du Collège national des gynécologues et obstétriciens français, Israël Nisand, refuse de parler de pénétration pour un toucher vaginal. Son prédécesseur à ce poste, Bernard Hédon, estime même que ce toucher n’est pas un examen invasif.

    La réalisatrice a, quant à elle, un tout autre point de vue : « Le problème, c’est que, spontanément, on aimerait bien que le médecin puisse faire complètement abstraction du corps qu’il a en face de lui. Mais ce n’est pas parce que c’est vrai pour le médecin que c’est vrai pour nous : mon sexe ne change pas de nature quand je passe la porte d’un cabinet. Il ne devient pas un pied ou une épaule. Ce qui compte, c’est quel point de vue est reconnu comme légitime ? » Elle ajoute : « D’ailleurs, ce n’est pas vrai qu’ils l’oublient. Une étudiante en médecine me disait que face à un enseignant qui lui tenait ce discours, elle avait demandé pourquoi les étudiants ne s’exerçaient pas les uns sur les autres comme c’est le cas par exemple pour les prises de sang. Personne n’avait répondu. »
    Surveiller et punir

    Le rapport du HCE s’attarde également sur la tendance constante à réduire l’appareil génital féminin à sa fonction reproductrice. Savoir que la première représentation anatomique complète du clitoris date de 1998 et que cette même représentation a dû attendre 2017 pour être publiée dans un manuel scolaire, donne un aperçu du tabou qui règne sur la sexualité et le plaisir féminin. Pour Coline Gineste [10], la gynécologie « sert désormais à surveiller et corriger les comportements contre-productifs aux yeux de la société. Or qu’y a-t-il de plus contre-productif qu’une femme qui n’enfante pas ? Une sexualité détachée de la procréation, qui ne viserait que le plaisir, désorganiserait la société, mettrait en question la pérennité du peuple, elle doit donc être maîtrisée, normativisée, disciplinée. [...] La gynécologie, alors qu’elle devient sur le papier un champ de libération des personnes de sexe féminin, dans la pratique que l’on en fait s’avère être un organe de contrôle de la sexualité féminine. »

    Cela s’illustre assez bien lorsqu’un gynécologue refuse à une femme n’ayant pas encore d’enfant de lui poser un DIU [11] en cuivre sous prétexte qu’il exposerait la patiente à des risques infectieux pouvant mener à une stérilité, ou lorsqu’un médecin refuse de ligaturer les trompes d’une femme qui en fait pourtant la demande. « Encore une fois, il s’agit de dire : “ Ce n’est pas à vous les femmes de décider ni de ce que vous faites, ni de comment vous le faites. ” Le fait d’émettre des jugements permanents nous dépossède de notre autonomie et de notre capacité à décider par nous-mêmes. On va d’ailleurs souvent chez le gynécologue non pas pour avoir des conseils avisés mais en culpabilisant. Pourtant on n’est pas chez le médecin comme chez le curé, on n’est pas là pour confesser nos péchés », assène Nina Faure.

    Si l’injonction à la norme est souvent mal vécue, elle l’est d’autant plus pour les femmes qui se trouvent à l’intersection de plusieurs formes de stigmatisation : « Tous les rapports de domination qui traversent la société s’expriment dans un cabinet gynécologique. La violence de ces rendez-vous se décuple quand on est homo, trans, racisée, handicapée, obèse... », renchérit Nina Faure.

    D’après de multiples témoignages, quand il s’agit d’accompagner une patiente lesbienne, beaucoup de gynécologues sont encore englués dans un imaginaire complètement déconnecté des réalités et largement emprunt d’homophobie. Certains considèrent d’ailleurs que les rapports entre femmes ne constituent pas de vraies relations sexuelles. Cela se corse davantage quand la patiente est un homme trans. La plupart des gynécologues sont complètement déboussolés face à la prise en charge de cette patientèle. Les personnes handicapées ou obèses se heurtent, elles aussi, à des barrières qui rendent parfois infranchissable la porte du cabinet gynécologique. Quant aux femmes racisées et allophones, elles sont souvent démunies face à l’impossibilité de communiquer avec leur interlocuteur. D’autres sont parfois soumises à des jugements largement teintés d’ethnocentrisme.
    Une quatrième vague féministe ?

    Face à ces violences, les langues se délient peu à peu dans l’espoir d’équilibrer un peu la balance. « Cette libération de la parole, c’est une tentative collective de créer une nouvelle intégrité physique. On essaie d’exister en agrandissant l’espace de liberté autour de ce point », se réjouit #Nina_Faure. La création du site #Gyn&co (https://gynandco.wordpress.com) fait partie des initiatives qui vont dans ce sens. Cette plate-forme collaborative propose une cartographie des soignants dont la prise en charge est considérée moins paternaliste et plus inclusive. Certaines femmes font également le choix de se tourner vers l’#auto-gynécologie, aussi appelée #self-help. Elles réinvestissent leur corps en apprenant à en connaître le fonctionnement. Certaines réalisent elles-mêmes leurs frottis dont elles envoient le prélèvement à un laboratoire. D’autres deviennent expertes dans la pose de DIU. Un collectif, dont fait partie Nina Faure, s’attelle en ce moment à l’actualisation et la réédition d’un ouvrage phare des années 1970, Notre corps, nous-mêmes, dont la parution est prévue pour septembre 2019. Une quatrième vague féministe ? Force est de constater que les déferlantes se multiplient et s’abattent avec fracas sur une digue du patriarcat de plus en plus friable. Mais toujours debout.

    http://cqfd-journal.org/spip.php?page=pages_mobiles&squelette_mobile=mobile/article&id_article=2459
    #femmes #médecine #sexisme

    • Les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical - Des remarques aux violences, la nécessité de reconnaître, prévenir et condamner le sexisme

      Depuis plusieurs années, les témoignages de femmes se multiplient dénonçant un suivi gynécologique porteur d’injonctions sexistes, des actes médicaux non nécessaires pendant l’accouchement voire des violences sexuelles dans le cadre du suivi gynécologique et obstétrical. Ces témoignages, partagés sur Twitter, des tumblrs, des blogs ou dans les médias ont notamment émergé, en France, après le lancement du hashtag #PayeTonUtérus, fin 2014, mentionné par plus de 7000 tweets en 24 heures. Les faits dénoncés par les femmes ont été regroupés sous l’appellation « violences gynécologiques et obstétricales », expression, apparue en Amérique latine aux débuts des années 2000, qui a permis de faire émerger une réflexion féministe sur la spécificité des maltraitances subies, par les femmes, dans le cadre de la relation de soins. Dans ce contexte, la Secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes a saisi en juillet 2017 le Haut conseil à l’égalité d’un rapport sur ce sujet, avec pour objectifs de « mesurer et objectiver le phénomène en identifiant précisément la nature des problématiques soulevées » et de « mettre en exergue les différents leviers à mobiliser », autant en termes de besoins de formation des professionnel.le.s concerné.e.s, que sur l’évolution des pratiques souhaitables dans le suivi gynécologique et obstétrical.

      https://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/184000411-les-actes-sexistes-durant-le-suivi-gynecologique-

      #rapport

    • Oui @aude_v tout à fait d’accord
      J’ajoute que c’est l’expression du fait que les médecins et leurs représentant·es adoptent le point de vue du violeur et non celui de la victime.
      Dans les sondages qui questionnent les violeurs, ils répondent souvent qu’ils le font pour « remettre une personne à sa place »- le but est d’humilier et briser la victime pas de prendre du plaisir pour l’agresseur. Il y a aussi des violeurs qui violent pour que ca leur porte chance, ou qui croient que ca leur soigne le VIH, tous ces mecs n’ont pas de motivation sexuelles, tout comme les médecins.
      La question du viol n’est pas de savoir si l’agresseur a bien bandé et quelle était l’intensité du plaisir sexuel qu’il a éprouvé. La question c’est le fait qu’une personne a été pénétré sans son consentement.
      C’est ce qu’essaye de faire comprendre la personne qui parle à Nisan dans le docu « Paye (pas) ton gyneco » mais le vieux violophile n’y arrive toujours pas.

  • A historian explains why right-wing criticism of Alexandria Ocasio-Cortez’s clothing mirrors the response to early female labor activists | Alternet
    https://www.alternet.org/news-amp-politics/historian-explains-why-right-wing-criticism-alexandria-ocasio-cortezs-clot

    It seems that some critics just can’t accept the fact that an unapologetic Democratic socialist like Ocasio-Cortez – who calls for a more equal distribution of wealth and fair shake to workers – can also wear designer clothes.

    To a historian like me who writes about fashion and politics, the attention to Ocasio-Cortez’s clothing as a way to criticize her politics is an all-too-familiar line of attack.

    Ocasio-Cortez isn’t the first woman or even the first outsider to receive such treatment.

    In particular, I’m reminded of Clara Lemlich, a young radical socialist who used fashion as a form of empowerment while she fought for workers’ rights.
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    Lemlich – like Ocasio-Cortez – wasn’t afraid to take on big business while wearing fancy clothes.
    ‘We like new hats’

    In 1909, when she was only 23 years old, Lemlich defied the male union leadership whom she saw as too hesitant and out of touch.

    In what would come to be known as the “Uprising of the 20,000,” Lemlich led thousands of garment workers – the majority of them young women – to walk out from their workplace and go on a strike.

    As historian Nan Enstad has shown, insisting on their right to maintain a fashionable appearance was not a frivolous pursuit of poor women living beyond their means. It was an important political strategy in strikers’ struggle to gain rights and respect as women, workers and Americans.

    Two women strikers on picket line during the ‘Uprising of the 20,000’ in New York City. Library of Congress

    When they picketed the streets wearing their best clothes, strikers challenged the image of the “deserving poor” that depicted female workers as helpless victims deserving of mercy.

    Wearing a fancy dress or a hat signaled their economic independence and their respectability as ladies. But it also spoke to their right to be taken seriously and to have their voices heard.

    https://www.alternet.org/sites/default/files/styles/large/public/file-20181203-194944-1dz76tq.jpg?itok=tHRlqc97

    Despite the criticism, Lemlich and her fellow strikers were able to win concessions from factory owners for most of their demands. They also turned Local 25 of the International Ladies Garment Workers Union into one of the most influential labor unions in the country, changing for the better the lives of millions of workers like themselves.

    But more importantly, Lemlich and her colleagues changed the perception of what politically radical women should look like. They demonstrated that socialism and labor struggles were not in opposition to fashionable appearances.

    Today, their legacy is embodied in Ocasio-Cortez’s message. In fact, if Clara Lemlich were alive today, she would probably smile at Ocasio-Cortez’s response to her critics.

    The reason some journalists “can’t help but obsess about my clothes [and] rent,” she tweeted, is because “women like me aren’t supposed to run for office – or win.”

    Ocasio-Cortez has already begun to fashion an image for women who, as her worn-out campaign shoes can attest, not only know how to “talk the talk,” but can also “walk the walk.”

    #Féminisme #Politique #Lutte #Fashion #Alexandria_Ocasio_Cortez

  • Les #espions qui venaient d’#Hollywood - L’essentiel - Télérama.fr
    https://television.telerama.fr/tele/programmes-tv/les-espions-qui-venaient-dhollywood,120297836.php

    Hollywood, nid d’espions ? Avec ce documentaire étonnant, Julia et Clara Kuperberg explorent une réalité plus romanesque que la fiction. Après avoir réhabilité la place prépondérante des femmes dans la naissance du cinéma (1) , les deux réali­satrices s’attaquent une fois encore à un sujet méconnu : le rôle des stars hollywoodiennes pendant la Seconde Guerre mondiale. Dès la fin des années 1930, Marlene Dietrich, Cary Grant, Lesley Howard ou John Ford ont joué les agents secrets pour le #MI6 anglais ou l’#OSS (ancêtre de la #CIA). Profitant de leur notoriété pour voyager en toute liberté, approchant les puissants, cachant, comme Joséphine Baker, des microfilms dans la doublure de leurs vêtements. Des rumeurs couraient, mais il aura fallu la déclassification des archives nationales de Washington, en 2008, pour qu’émergent des noms et des faits.

  • Roubaix : Ce qu’il faut savoir sur le festival de pop française à La Condition publique
    http://www.lavoixdunord.fr/488405/article/2018-11-14/ce-qu-il-faut-savoir-sur-le-festival-de-pop-francaise-la-condition-publ

    Agar Agar, Flavien Berger, Clara Luciani ou The Pirouettes. Pendant trois jours, le Grand Mix de Tourcoing, toujours en travaux, met en lumière à travers sa programmation hors les murs la nouvelle scène française à La Condition publique.

    Une programmation hors les murs

    La salle de concert du Grand Mix est fermée pendant le très grand chantier d’agrandissement. Depuis sa fermeture, la structure tourquennoise tourne encore et programme dans plusieurs salles de concert de la métropole lilloise. Sa programmation hors les murs passe par Roubaix...

  • Peut-on détruire une oeuvre d’art ? | Besoin de rien, envie de droit
    https://www.binge.audio/peut-on-detruire-une-oeuvre-dart

    Banksy avait-il le droit de passer une de ses oeuvres à la broyeuse à papier ? Ai-je le droit de brûler mon exemplaire de Marc Lévy ? Puis-je rajouter ma touche personnelle, du coup de crayon à la destruction, à une oeuvre que je n’ai pas créée ? D’ailleurs, existe-t-il une définition légale de l’oeuvre d’art ? Clara Benyamin reçoit Anne-Charlotte Plèche et Nina Gosse. Accrochez-vous, quelques mots de latin à prévoir. Durée : 44 min. Source : Binge Audio

    https://dts.podtrac.com/redirect.mp3/feed.pippa.io/public/streams/5bacd988fd7fa3546caeff56/episodes/5beafa0077f862620ccb863f.mp3

  • Roubaix. La pop française à l’honneur pour le festival Pop Factory – actu.fr
    https://actu.fr/hauts-de-france/roubaix_59512/roubaix-pop-francaise-lhonneur-le-festival-pop-factory_19416195.html

    Le festival Pop Factory accueille plusieurs artistes de pop française du jeudi 15 au samedi 17 novembre 2018, à la Condition publique de Roubaix

    Vendredi sur mer et Clara Luciani seront présentes pour cette première édition du festival Pop Factory, qui aura lieu à la Condition publique de Roubaix (Nord), du 15 au 17 novembre 2018. (©VSM officiel et Manuel Obadia-Wills CMJN)
    Nous vous annoncions déjà il y a quelques jours la venue de Vendredi sur Mer, à Roubaix (Nord), pour le festival Pop Factory. Lille Actu vous donne le programme complet de l’événement dédié à la pop française, qui se déroulera du jeudi 15 au samedi 17 novembre 2018 à la Condition publique.

    Une première
    Si cet événement ne vous dit rien, c’est normal : c’est la première édition du festival qui voit le jour en 2018.

    Le Grand Mix de Tourcoing, à l’origine de l’événement, conte l’histoire de ses origines et de ses inspirations.

    Un jour, Etienne Daho a inventé la pop française. C’était en 1986, sous une bannière frappée d’un idéogramme bouddhiste tellement significatif : ’Satori’ désigne l’éveil spirituel. L’album culte Pop Satori a guidé la chanson française vers les si impeccables plates-bandes anglo-saxonnes. D’un french-kiss rennais, la pop à jamais tomba pour la France.

    Une trentaine d’année plus tard, la pop française est fière, multiple, encore jeune et en appétit. Le Grand Mix et la Condition Publique la célèbreront à la fin de l’année en feuilletant le nuancier le plus éclatant de la jeune création musicale pop lors de la première édition du festival : Pop Factory, la scène française sous condition.

  • MODULES DADA, du 26 octobre au 4 novembre. Prix Libre en soutien à La Parole errante, ouverture des portes une heure avant le début du spectacle, La Parole errante, 9, rue François Debergue, 93100 Montreuil

    https://openagenda.com/events/modules-dada_421?lang=fr

    La compagnie les endimanchés et le collectif la parole errante demain vous convient aux représentations de Modules dada

    " Dada signifie la négation du sens habituel de la vie ou d’une civilisation qui n’était pas tragique, mais desséchée.

    Dada c’est l’impassibilité souriante qui joue à la pendaison avec sa propre vie, il est né de la volonté de ne plus être obligé de justifier l’escroquerie européenne ; Dada a une tendance au non-tragique, il tend à l’équilibre au-dedans d’une soi-disant liberté qui s’accomplit légalement, liberté sur laquelle il crache. En tout cas :

    DADA EST PLUS QUE DADA ! "

    ___Raoul Hausmann

    Ressaisir l’essence de Dada ne peut se faire sans une mise au point sur les prémisses et les turbulences originelles du mouvement en tant qu’ils annonçaient les catastrophes à venir tout autant qu’ils tentaient de les déjouer. Sous cet angle, nous sommes amenés à scruter la toile de fond politique de l’effeuillement dadaïste, à viser les points de connexion et de divergence avec la pensée, les révolutions et les bouleversements en cours ; contradictions avec lesquelles la multiplicité du mouvement n’a cessé de batailler tout au long de sa brève et interminable histoire.

    Les matériaux du collage qui composent Modules Dada sont hétérogènes – journal, récits, essais, chroniques, poèmes, témoignages et commentaires. Cette fresque, en forme de _théâtre-document _directement inspiré de Lipstick Traces de Greil Marcus cherche une liberté de ton sur le plan de l’interprétation esthétique des contextes et domaines évoqués, s’autorisant à traverser les époques ou à jeter des ponts sauvages entre elles.

    Cet accueil de la compagnie à la Parole Errante s’élabore en étroite relation avec le collectif La Parole errante demain ; des discussions, divers ateliers, l’élaboration d’une émission radio commune, un concert... se dérouleront tout au long de notre présence dans les lieux.

    avec Clara Bonnet, Jean-François Favreau, Alexis Forestier, Itto Mehdaoui, Barnabé Perrotey, mise en scène, scénographie, montage de textes et collage musical Alexis Forestier, son Jean-François Thomelin et Alexis Auffray, lumière Perrine Cado

    régie lumière Aurore Leduc, production compagnie les endimanchés, coproduction Théâtre Dijon Bourgogne , Théâtre de Vidy Lausanne avec le soutien de La Fonderie — Le Mans, l’Usine — Toulouse, La Quincaillerie — Les-Laumes

    Compagnie Les endimanchés

    La quincaillerie

    Modules dada
    http://lesendimanches.fr/spectacles/modules-dada

    Ces jours-ci et jusqu’au dimanche 4 novembre, passez à la parole errante entre 14h et 19h, la MÉDIATHÈQUE NGHE https://www.facebook.com/nghemediatheque … propose RADIO DADA sur 105.8 FM (dans le quartier) et en direct sur le net http://www.nghe.club (pour firefox) ou http://www.nghe.club:8000

    #Dada #théâtre #radio

  • Herbsttag – Rainer Maria Rilke
    https://de.m.wikisource.org/wiki/Herbsttag

    Herr: es ist Zeit. Der Sommer war sehr groß.
    Leg Deinen Schatten auf die Sonnenuhren
    und auf den Fluren laß die Winde los.

    Befiehl den letzten Früchten voll zu sein;
    gieb ihnen noch zwei südlichere Tage
    dränge sie zur Vollendung hin und jage
    die letzte Süße in den schweren Wein.

    Wer jetzt kein Haus hat baut sich keines mehr.
    Wer jetzt allein ist wird es lange bleiben,

    wird wachen, lesen, lange Briefe schreiben

    und wird in den Alleen hin und her
    unruhig wandern wenn die Blätter treiben.

    #poésie #auf_deutsch #automne

    • Commentaire de ma mère : Je ne peux plus l’entendre. On l’a tellement cité, abusé, malcompris que j’en ai ras le bol.

      Elle a raison. Mais qu’est-ce qu’on fait alors de ces oeuvres de Brel, Prévert, Rimbaud et Goethe et des autres poètes qu’on nous impose au lycée et qui servent pour combler le vide des nos idées, de ces grands maudits qui sont les appât pour attirer les dames aux vernissages et get together professionnels ?

      Je les aime bien, certains, quand même.

    • Nous vivons dans des sociétés où il est bien vu de profiter systématiquement au maximum des autres, ou l’expolitation est le principe de toutes les affaires, où ta valeur est définie par la quantité de l’argent ramassé en jouant avec les investissemnts en bourse, dans les industries et dans le « capital humain ». C’est un principe qu’on ne peut mettre en pratique qu’en obligeant la majorité de se contenter de peu et de se so uiumettre au contrôle de l’élite qui l’exploite. C’est la raison d’être et le moteur de tous les agissements sociétals, c’est que tu trouves sous chaque pierre que tu retournes.

      Je ne pense donc pas que ce soit le genre qui sépare les êtres humains. C’est la classe sociale qui fait la différence, qui est à la racine de toutes les dicrimination, des violences et du désir de se situer au dessus de quelqu’un d’autre - peu importe que cette personne soit un homme ou une femme.

      Voilà le résultat des observations, réflexions et analyses que j’ai pu entreprendre. Je ne prétend pas d’avoir fait le tour de la question mais pour le moment c’est une hypothèse de travail qui tient assez bien la route.

      Vu comm ça le féminisme bourgeois est assez joli à regarder à condition que ses protagonistes soient jolies, mais au fond il s’agit d’une lutte entre des repésentants de deux genres d’une même espèce de rapaces qui si disputent la proie, notre travail, notre vie et notre santé.

      Il est pourtant vrai que la domination de l’autre par des moyens plus ou moins violents se propage aussi verticalement à travers les classes et permet ainsi de soutenir la thèse erronnée que ce soit le conflit entre les genres qui se trouve au centre du problème de la liberté humaine.

      Il est facile d’identifier les actes manqués ou expressément violents des hommes mâles envers leurs pôle féminin. Ce sont des choses visibles ou identifiables avec peu d’effort parce qu’elles se superposent et se substituent parfois au conflit de base qui possède un caractère social et matériel.

      Les problèmes entre le sexes étant présents dans toutes les phases du développement humain depuis l’introduction de l’héritage couplé à l’émergence des castes suite au déloppement de sociétés au tâches divisées, on risque d’oublier qu’à chaque époque la place de la femme dans la société reflète des intérêts de classes distinctes pour arriver á son point le plus bas pendant le Moyen Âge quand l’église catholique identifie le diable dans la sexualité féminine. Ceci correspond au développement de la définitition de l’homme qui n’en est un qu’à condition de faire partie des bons chrétiens. Ailleurs on pouvait se réclamer de foie musulmane pour obtenir le statut d’être humain.

      Au début du 20ème siècle l’antagonisme des classes était apparent parce que de grandes organisations le plaçaient au centre de leur identité et les féministes de gauche se battaient contre l’ennemi de classe avec leurs camarades hommes tout en les critiquant autant sur le plan personnel qu’au niveau politique. Les Clara Zetkin, Rosa Luxemburg et Alexandra Kollontai pour ne citer que les plus célèbres nous inspirent toujours dans notre recherche d’une société meilleure et d’une relation entre pareils pour les hommes et les femmes. Ce sont surtout ces luttes qui ont obligé l’Allemagne en 1918 à introduire le droit de vote pour les femmes en même temps avec l’abolition du vote censitaire en vigeur sous le Kaiser.

      Pour revenir au petit texte et au film In A Lonely Place j’insiste sur le caractère mondain et bourgeois du cadre. On dit « les dames » quand on veut expressément parler de bourgeoises qui ne sont pas nos camarades de lutte ou des prolétaires. Malheureusement ce sont des notions qui disparaissent du discours publique et c’est en mentionnnant ce fait que je me rends compte à quel point le discours hégémonial est conçu pour nous éloigner les uns des autres.

      P.S. Je crains que la « poursuite à tout prix d’une relation avec une femme » et vice versa (ou d’un partenaire du même sexe) constitue un élément quasi naturel de notre existence auquel on n’échappe qu’en s’infligeant des rituels douloureux comme les fidèles d’Opus Dei et d’autres détraqués dangereux.

      #sexualité #religion #lutte_des_classes #féminisme

    • @klaus, je ne suis pas très étonnée de ta position avec laquelle je ne suis pas d’accord. Est-ce que le petit exercice de remplacer sexisme par racisme, ou femme par noir te ferait mieux ressentir la distance nécessaire pour éviter de juger à la place des opprimés quel combat est le premier à devoir être mené ?
      Je n’y collerai cependant pas l’étiquette de mecsplication, mais presque :)

      Je ne pense donc pas que ce soit le genre qui sépare les êtres humains. C’est la classe sociale qui fait la différence, qui est à la racine de toutes les discrimination, des violences et du désir de se situer au dessus de quelqu’un d’autre - peu importe que cette personne soit un homme ou une femme.

      tiens, voila traduit …

      Je ne pense donc pas que ce soit la race qui sépare les êtres humains. C’est la classe sociale qui fait la différence, qui est à la racine de toutes les discrimination, des violences et du désir de se situer au dessus de quelqu’un d’autre - peu importe que cette personne soit un blanc ou un noir.

      #diapason_culturel

  • Shirley & Spinoza Radio
    https://s14-eu5.ixquick.com/cgi-bin/serveimage?url=http:%2F%2Fcompound-eye.org%2Fimages2%2FComputron1_V

    http://compound-eye.org

    Shirley & Spinoza Radio appears to be the work of one man - Fausto Caceres - as opposed to a child star and a 17th-century philosopher. The station, which you can stream via the internet, iTunes, Windows or Flash Player, has been on air in one form or another since the late 90s and has roots in the American college town of Berkeley. Now, somewhat exotically, it broadcasts from behind the Iron Firewall in the People’s Republic of China – in Urümqi in the western Xinjiang region.

    Whenever I’ve tuned in – which has been most of the past week, apart from the football and a bit of Bacon – the same show has been on. Entitled Broken Bouncing Mixed Up Radio Waves, it’s a fantastic collage of pre-rock’n’roll swing, easy listening, 50s radio adverts, pulp sci-fi soundtracks, telephone static, old folk and country, cut’n’paste pop from interestingly named acts like Stock, Hausen and Walkman, plus, if one is fortunate, Moog cover versions of Bacharach and David tunes. Predicting what genre you’ll hear next is impossible.

    Yes, there is much fromagerie and arty wibble, but also much beautiful vintage music that would never get airtime on regular radio such as Theremin pioneer Clara Rockmore, whose wonderful The Swan followed the Carter Family’s I Will Never Marry; two tracks that you would never expect to work together, but, thanks to Caceres’s excellent ear, flowed into each other seamlessly – an example of what he calls “live mixing” where he places songs and sounds on top of each other spontaneously and hopes for the best.

    This oddball transmission from the edge of the planet deserves more listeners. A statistical widget on the site revealed that for much of my listening pleasure, I was one of just nine people tuning in - knowledge that made me feel both privileged and sad. Not that Caceres is without his fans - he was even the subject of a film about his other obsession - a secondhand photo album that contains letters from a schizophrenic man who believed he was being chased by the Mafia.

    Sensibly, Caceres appears to have left his radio operation to run on automatic pilot these days – while he makes field recordings of traditional Chinese music – but an archive suggests there were once busier times at Shirley & Spinoza, especially at the weekends where regular shows included SpoooOOOooky (dedicated to horror film trailers), Old Timey Radio (vintage radio dramas) and Remote Operator, which mixed together “environmental recordings from life here in China, genuine China tunes, opera clips and cat solos”. All three can be downloaded from the site, the latter is highly recommended for anyone who likes the sound of Chinese airport ambience mixed together with a Japanese experimental banjo band called Satanicpornocultshop and a singing cat. You don’t get that on Magic. Well, not often.

    https://www.theguardian.com/culture/tvandradioblog/2009/aug/24/station-to-station-shirley-and-spinoza

    #radio #web_radio

    • US : Poor Medical Care, Deaths, in Immigrant Detention

      Poor medical treatment contributed to more than half the deaths reported by US Immigration and Customs Enforcement (ICE) during a 16-month period, Human Rights Watch, the American Civil Liberties Union, Detention Watch Network, and National Immigrant Justice Center said in a report released today.

      Based on the analysis of independent medical experts, the 72-page report, “Code Red: The Fatal Consequences of Dangerously Substandard Medical Care in Immigration Detention,” examines the 15 “Detainee Death Reviews” ICE released from December 2015 through April 2017. ICE has yet to publish reviews for one other death in that period. Eight of the 15 public death reviews show that inadequate medical care contributed or led to the person’s death. The physicians conducting the analysis also found evidence of substandard medical practices in all but one of the remaining reviews.

      “ICE has proven unable or unwilling to provide adequately for the health and safety of the people it detains,” said Clara Long, a senior US researcher at Human Rights Watch. “The Trump administration’s efforts to drastically expand the already-bloated immigration detention system will only put more people at risk.”

      12 people died in immigration detention in fiscal year 2017, more than any year since 2009. Since March 2010, 74 people have died in immigration detention, but #ICE has released death reviews in full or in part in only 52 of the cases.

      Based on the death reviews, the groups prepared timelines of the symptoms shown by people who died in detention and the treatment they received from medical staff, along with medical experts’ commentary on the care documented by ICE and its deviations from common medical practice. The deaths detailed in the report include:

      Moises Tino-Lopez, 23, had two seizures within nine days, each observed by staff and reported to the nurses on duty in the Hall County Correctional Center in Nebraska. He was not evaluated by a physician or sent to the hospital after the first seizure. During his second seizure, staff moved him to a mattress in a new cell, but he was not evaluated by a medical practitioner. About four hours after that seizure, he was found to be unresponsive, with his lips turning blue. He was sent to the hospital but never regained consciousness and died on September 19, 2016.
      Rafael Barcenas-Padilla, 51, had been ill with cold symptoms for six days in the Otero County Processing Center in New Mexico when his fever reached 104, and nurses recorded dangerously low levels of oxygen saturation in his blood. A doctor, consulted by phone, prescribed a medication for upper respiratory infections. The ICE detention center didn’t have the nebulizer needed to administer one of the medicines, so he did not receive it, and he showed dangerously low oxygen readings that should have prompted his hospitalization. Three days later, he was sent to the hospital, where he died from bronchopneumonia on April 7, 2016.
      Jose Azurdia, 54, became ill and started vomiting at the Adelanto Detention Facility in California. A guard told a nurse about Azurdia’s condition, but she said that “she did not want to see Azurdia because she did not want to get sick.” Within minutes, his arm was numb, he was having difficulty breathing, and he had pain in his shoulder and neck – all symptoms of a heart attack. Due to additional delays by the medical staff, two hours passed before he was sent to the hospital, with his heart by then too damaged to respond to treatment. He died in the hospital four days later, on December 23, 2015.

      “Immigrant detention centers are dangerous places where lives are at risk and people are dying,” said Silky Shah, executive director of Detention Watch Network, a national coalition that exposes the injustices of the US’ immigration detention and deportation system. “The death toll amassed by ICE is unacceptable and has proven that they cannot be trusted to care for immigrants in their custody.”

      In fiscal year 2017, ICE held a daily average of nearly 40,500 people, an increase of nearly 500 percent since 1994. The Trump administration has asked Congress to allocate $2.7 billion for fiscal year 2019 to lock up a daily average of 52,000 immigrants in immigration detention facilities, a record number that would represent a 30 percent expansion from fiscal year 2017.

      “To the extent that Congress continues to fund this system, they are complicit in its abuses,” said Heidi Altman, policy director at the National Immigrant Justice Center, a nongovernmental group dedicated to ensuring human rights protections and access to justice for all immigrants, refugees, and asylum seekers. “Congress should immediately act to decrease rather than expand detention and demand robust health, safety, and human rights standards in immigration detention.”

      The new report is an update of a 2017 Human Rights Watch report that examined deaths in detention between 2012 and 2015, as well as a 2016 report by the American Civil Liberties Union, the Detention Watch Network, and the National Immigrant Justice Center that examined deaths in detention between 2010 and 2012.

      The medical experts who analyzed the death reviews for the groups include Dr. Marc Stern, the former health services director for the Washington State Department of Corrections; Dr. Robert Cohen, the former director of Montefiore Rikers Island Health Services; and Dr. Palav Babaria, the chief administrative officer of Ambulatory Services at Alameda Health System in Oakland, California, and assistant clinical professor in Internal Medicine at the University of California, San Francisco.

      Six of the new deaths examined occurred at facilities operated by the following private companies under contract with ICE: #CoreCivic, #Emerald_Correctional_Management, the #GEO_Group, and the #Management_and_Training_Corporation (#MTC).

      “ICE puts thousands of people’s health and lives at risk by failing to provide adequate medical care to the people it detains for weeks, months, and even years,” said Victoria Lopez, senior staff attorney at the American Civil Liberties Union.


      https://www.hrw.org/news/2018/06/20/us-poor-medical-care-deaths-immigrant-detention
      #privatisation #mourir_en_rétention #mourir_en_détention_administrative

      https://www.youtube.com/watch?v=VL9IKGoozII

  • Russian teacher fired after criticizing low salaries - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/en/articles/2018/02/10/russ-f10.html

    Russian teacher fired after criticizing low salaries
    By Clara Weiss
    10 February 2018

    On January 31, Viktor Makarenko, a teacher, was fired from the Taganrogskii metallurgical technical school in Taganrog, a city in the Rostovskaia oblast in southern Russia. Along with several other teachers at this institution, he previously signed a letter protesting against the low salaries teachers receive in the region. The letter was sent by the teachers to regional and federal agencies, and eventually to Prime Minister Dmitri Medvedev.

    In the letter, which was signed by a total of 10 people, the teachers asked Medvedev to investigate why the Labor Code of the Russian Federation was, as they put it, “systematically” being violated in the region.

    #russie

  • The Song Sisters Facts
    http://biography.yourdictionary.com/the-song-sisters

    By marrying men of political distinction and adhering to their own political pursuits, the Song sisters— who included Ailing (1890-1973), Meiling (born 1897), and Qingling (1892?-1981) Song— participated in Chinese political activities and were destined to play key roles in Chinese modern history.

    Charlie Song and Guizhen Ni had three daughters and three sons, all of whom received American educations at their father’s encouragement. Though dissimilar political beliefs led the Song sisters down different paths, each exerted influence both on Chinese and international politics; indeed, Meiling’s influence in America was particularly great.

    In childhood, Ailing was known as a tomboy, smart and ebullient; Qingling was thought a pretty girl, quiet and pensive; and Meiling was considered a plump child, charming and headstrong. For their early education, they all went to McTyeire, the most important foreign-style school for Chinese girls in Shanghai. In 1904, Charlie Song asked his friend William Burke, an American Methodist missionary in China, to take 14-year-old Ailing to Wesleyan College, Georgia, for her college education. Thus, Ailing embarked on an American liner with the Burke family in Shanghai, but when they reached Japan, Mrs. Burke was so ill that the family was forced to remain in Japan. Alone, Ailing sailed on for America. She reached San Francisco, to find that Chinese were restricted from coming to America and was prevented from entering the United States despite a genuine Portuguese passport. She was transferred from ship to ship for three weeks until an American missionary helped solve the problem. Finally, Ailing arrived at Georgia’s Wesleyan College and was well treated. But she never forgot her experience in San Francisco. Later, in 1906, she visited the White House with her uncle, who was a Chinese imperial education commissioner, and complained to President Theodore Roosevelt of her bitter reception in San Francisco: “America is a beautiful country,” she said, “but why do you call it a free country?” Roosevelt was reportedly so surprised by her straightforwardness that he could do little more than mutter an apology and turn away.

    In 1907, Qingling and Meiling followed Ailing to America. Arriving with their commissioner uncle, they had no problem entering the United States. They first stayed at Miss Clara Potwin’s private school for language improvement and then joined Ailing at Wesleyan. Meiling was only ten years old and stayed as a special student.
    The First and Second Revolutiona

    Ailing received her degree in 1909 and returned to Shanghai, where she took part in charity activities with her mother. With her father’s influence, she soon became secretary to Dr. Sun Yat-sen, the Chinese revolutionary leader whose principles of nationalism, democracy and popular livelihood greatly appealed to many Chinese. In October of 1911, soldiers mutinied in Wuhan, setting off the Chinese Revolution. Puyi, the last emperor of China, was overthrown and the Republic of China was established with Sun Yat-sen as the provisional president. Charlie Soong informed his daughters in America of the great news and sent them a republican flag. As recalled by her roommates, Qingling climbed up on a chair, ripped down the old imperial dragon flag, and put up the five-colored republican flag, shouting “Down with the dragon! Up with the flag of the Republic!” She wrote in an article for the Wesleyan student magazine:

    One of the greatest events of the twentieth century, the greatest even since Waterloo, in the opinion of many well-known educators and politicians, is the Chinese Revolution. It is a most glorious achievement. It means the emancipation of four hundred million souls from the thralldom of an absolute monarchy, which has been in existence for over four thousand years, and under whose rule “life, liberty, and the pursuit of happiness” have been denied.

    However, the “glorious achievement” was not easily won. When Qingling finished her education in America and went back in 1913, she found China in a “Second Revolution.” Yuan Shikai, who acted as president of the new Republic, proclaimed himself emperor and began slaughtering republicans. The whole Song family fled to Japan with Sun Yat-sen as political fugitives. During their sojourn in Japan, Ailing met a young man named Xiangxi Kong (H.H. Kung) from one of the richest families in China. Kong had just finished his education in America at Oberlin and Yale and was working with the Chinese YMCA in Tokyo. Ailing soon married Kong, leaving her job as secretary to Qingling, who firmly believed in Sun Yat-sen’s revolution. Qingling fell in love with Sun Yat-sen and informed her parents of her desire to marry him. Her parents, however, objected, for Sun Yat-sen was a married man and much older than Qingling. Charlie Soong took his family back to Shanghai and confined Qingling to her room upstairs. But Qingling escaped to Japan and married Sun Yat-sen after he divorced his first wife.

    Meanwhile, Meiling had transferred from Wesleyan to Massachusetts’s Wellesley College to be near her brother T.V. Song, who was studying at Harvard and could take care of her. When she heard of her parent’s reaction to Qingling’s choice of marriage, Meiling feared that she might have to accept an arranged marriage when she returned to China; thus, she hurriedly announced her engagement to a young Chinese student at Harvard. When her anxiety turned out to be unnecessary, she renounced the engagement. Meiling finished her education at Wellesley and returned to China in 1917 to become a Shanghai socialite and work for both the National Film Censorship Board and the YMCA in Shanghai.

    Ailing proved more interested in business than politics. She and her husband lived in Shanghai and rapidly expanded their business in various large Chinese cities including Hongkong. A shrewd businesswoman, who usually stayed away from publicity, Ailing was often said to be the mastermind of the Song family.

    Qingling continued working as Sun Yat-sen’s secretary and accompanied him on all public appearances. Though shy by nature, she was known for her strong character. After the death of Yuan Shikai, China was enveloped in the struggle of rival warlords. Qingling joined her husband in the campaigns against the warlords and encouraged women to participate in the Chinese revolution by organizing women’s training schools and associations. Unfortunately, Sun Yat-sen died in 1925 and his party, Guomindang (the Nationalist party), soon split. In the following years of struggles between different factions, Chiang Kai-shek, who attained the control of Guomindang with his military power, persecuted Guomindang leftists and Chinese Communists. Qingling was sympathetic with Guomindang leftists, whom she regarded as faithful to her husband’s principles and continued her revolutionary activities. In denouncing Chiang’s dictatorship and betrayal of Sun Yat-sen’s principles, Qingling went to Moscow in 1927, and then to Berlin, for a four year self-exile. Upon her return to China, she continued criticizing Chiang publicly.

    In 1927, Chiang Kai-shek married Meiling, thereby greatly enhancing his political life because of the Song family’s wealth and connections in China and America. Whereas Qingling never approved of the marriage (believing that Chiang had not married her little sister out of love), Ailing was supportive of Chiang’s marriage to Meiling. Seeing in Chiang the future strongman of China, Ailing saw in their marriage the mutual benefits both to the Song family and to Chiang. Meiling, an energetic and charming young lady, wanted to make a contribution to China. By marrying Chiang she became the powerful woman behind the country’s strongman. Just as Qingling followed Sun Yat-sen, Meiling followed Chiang Kai-shek by plunging herself into all her husband’s public activities, and working as his interpreter and public-relation officer at home and abroad. She helped Chiang launch the New Life Movement to improve the manners and ethics of the Chinese people, and she took up public positions as the general secretary of the Chinese Red Cross and the secretary-general of the commission of aeronautical affairs, which was in charge of the building of the Chinese air force. Under her influence, Chiang was even baptized.

    Meiling’s marriage to Chiang meant that the Song family was deeply involved in China’s business and financial affairs. Both Ailing’s husband Kong and her brother T.V. Song alternately served as Chiang’s finance minister and, at times, premier. In 1932, Meiling accompanied her husband on an official trip to America and Europe. When she arrived in Italy, she was given a royal reception even though she held no public titles.
    The Xi-an Incident

    In 1936, two Guomindang generals held Chiang Kaishek hostage in Xi-an (the Xi-an Incident) in an attempt to coerce him into fighting against the Japanese invaders, rather than continuing the civil war with Chinese Communists. When the pro-Japan clique in Chiang’s government planned to bomb Xi’an and kill Chiang in order to set up their own government, the incident immediately threw China into political crisis. In a demonstration of courage and political sophistication, Meiling persuaded the generals in Nanjing to delay their attack on Xi-an, to which she personally flew for peace negotiations. Her efforts not only helped gain the release of her husband Chiang, but also proved instrumental in a settlement involving the formation of a United Front of all Chinese factions to fight against the Japanese invaders. The peaceful solution of the Xi-an Incident was hailed as a great victory. Henry Luce, then the most powerful publisher in America and a friend to Meiling and Chiang, decided to put the couple on the cover of Time in 1938 as “Man and Wife of the Year.” In a confidential memo, Luce wrote "The most difficult problem in Sino-American publicity concerns the Soong family. They are … the head and front of a pro-American policy.

    "The United Front was thereafter formed and for a time it united the three Song sisters. Discarding their political differences, they worked together for Chinese liberation from Japan. The sisters made radio broadcasts to America to appeal for justice and support for China’s anti-Japanese War. Qingling also headed the China Defense League, which raised funds and solicited support all over the world. Ailing was nominated chairperson of the Association of Friends for Wounded Soldiers.
    Meiling’s Appeal to United States for Support

    The year 1942 saw Meiling’s return to America for medical treatment. During her stay, she was invited to the White House as a guest of President Franklin Roosevelt and his wife Eleanor. While there, she was asked by the President how she and her husband would deal with a wartime strike of coal miners, and she was said to have replied by drawing her hand silently across her throat. In February of 1943, she was invited to address the American Congress; she spoke of brave Chinese resistance against Japan and appealed to America for further support:

    When Japan thrust total war on China in 1937, military experts of every nation did not give China a ghost of a chance. But, when Japan failed to bring China cringing to her knees as she vaunted, the world took solace ….Letusnot forget that during the first four and a half years of total aggression China had borne Japan’s sadistic fury unaided and alone.

    Her speech was repeatedly interrupted by applause. In March, her picture again appeared on the cover of Timeas an international celebrity. She began a six-week itinerary from New York to Chicago and Los Angeles, giving speeches and attending banquets. The successful trip was arranged by Henry Luce as part of his fund-raising for United China Relief. Meiling’s charm extended past Washington to the American people, and the news media popularized her in the United States and made her known throughout the world. Indeed, her success in America had a far-reaching effect on American attitudes and policies toward China.

    Soon afterward, Meiling accompanied Chiang to Cairo and attended the Cairo Conference, where territorial issues in Asia after the defeat of Japan were discussed. The Cairo Summit marked both the apex of Meiling’s political career and the beginning of the fall of Chiang’s regime. Corruption in his government ran so rampant that—despite a total sum of $3.5 billion American Lend-Lease supplies—Chiang’s own soldiers starved to death on the streets of his wartime capital Chongqing (Chungking). While China languished in poverty, the Songs kept millions of dollars in their own American accounts. In addition to the corruption, Chiang’s government lost the trust and support of the people. After the victory over Japan, Chiang began a civil war with Chinese Communists, but was defeated in battle after battle. Meiling made a last attempt to save her husband’s regime by flying to Washington in 1948 for more material support for Chiang in the civil war. Truman’s polite indifference, however, deeply disappointed her. Following this rebuff, she stayed with Ailing in New York City until after Chiang retreated to Taiwan with his Nationalist armies.

    Ailing moved most of her wealth to America and left China with her husband in 1947. She stayed in New York and never returned to China. She and her family worked for Chiang’s regime by supporting the China Lobby and other public-relations activities in the United States. Whenever Meiling returned to America, she stayed with Ailing and her family. Ailing died in 1973 in New York City.
    Differing Beliefs and Efforts for a Better China

    Meanwhile, Qingling had remained in China, leading the China Welfare League to establish new hospitals and provide relief for wartime orphans and famine refugees. When Chinese Communists established a united government in Beijing (Peking) in 1949, Qingling was invited as a non-Communist to join the new government and was elected vice-chairperson of the People’s Republic of China. In 1951, she was awarded the Stalin International Peace Prize. While she was active in the international peace movement and Chinese state affairs in the 1950s, she never neglected her work with China Welfare and her lifelong devotion to assisting women and children. Qingling was one of the most respected women in China, who inspired many of her contemporaries as well as younger generations. She was made honorary president of the People’s Republic of China in 1981 before she died. According to her wishes, she was buried beside her parents in Shanghai.

    Because of their differing political beliefs, the three Song sisters took different roads in their efforts to work for China. Qingling joined the Communist government because she believed it worked for the well-being of the ordinary Chinese. Meiling believed in restoring her husband’s government in the mainland and used her personal connections in the United States to pressure the American government in favor of her husband’s regime in Taiwan. Typical of such penetration in American politics was the China Lobby, which had a powerful sway on American policies toward Chiang’s regime in Taiwan and the Chinese Communist government in Beijing. Members of the China Lobby included senators, generals, business tycoons, and former missionaries. In 1954, Meiling traveled again to Washington in an attempt to prevent the United Nations from accepting the People’s Republic of China. After Chiang’s death and his son’s succession, Meiling lived in America for over ten years. The last remaining of three powerfully influential sisters, she now resides in Long Island, New York.
    Further Reading on The Song Sisters

    Eunson, Roby. The Soong Sisters. Franklin Watts, 1975.

    Fairbank, John. China: A New History. Belknap Press of Harvard University Press, 1992.

    Hahn, Emily. The Soong Sisters. Greenwood Press, 1970.

    Li Da. Song Meiling and Taiwan. Hongkong: Wide Angle Press, 1988.

    Liu Jia-quan. Biography of Song Meiling. China Cultural Association Press, 1988.

    Seagrave, Sterling. The Soong Dynasty. Harper and Row, 1985.

    Sheridan, James E. China in Disintegration. The Free Press, 1975.

    #Chine #USA #histoire

  • Feu !! Harlem 1926
    Avec des textes de #Langston_Hughes, #Zora_Neale_Hurston, Gwendolyn Bennett, Aaron Douglas, Richard Bruce, Wallace Thurman
    Très belle édition française d’Avril 2017 chez Ypsilon, traduction d’Étienne Dobenesque
    http://ypsilonediteur.com/fiche.php?id=155

    En novembre 1926 paraît l’unique numéro de la revue FIRE !! — l’une des plus importantes, certainement la plus radicale, des revues africaines-américaines des Années folles. Elle est conçue par un groupe de jeunes écrivains et artistes, qui joueront un rôle essentiel dans le mouvement de la Renaissance de Harlem, parmi eux des figures emblématiques comme Langston Hughes ou Zora Neale Hurston. Des nouvelles, des poèmes, une pièce de théâtre, un bref essai, un article critique, des dessins… Le recueil est bref et composite, tous travaillent les couleurs et les sons, leur trait et leur discours, à vif, dans un nouveau langage expérimental et intimement expérimenté. La vie du peuple noir est rendue telle qu’on n’avait jamais osé la représenter, les tabous sont levés, on ne regarde pas le monde autour de soi à travers le filtre blanc bourgeois : la prostitution existe, l’homosexualité existe, la musique et la danse, la violence et l’alcool, l’amitié et l’amour, l’art et la littérature, existent — c’est la vie aux États-Unis, vue depuis Harlem la capitale de la culture noire dans les folles années 1920.

    #Feu #Harlem #USA #Noirs #Noires #Littérature

  • Ontologie du numérique - Sens Public
    http://sens-public.org/article1282.html

    D’un côté en effet, la notion de représentation a été largement utilisée pour analyser l’effet de nos écrans numériques, bien que l’on puisse regretter l’aspect restrictif d’une telle approche qui, essentiellement concentrée sur la dimension visuelle des médias numériques, occulte tout ce qui se trouve du côté des pratiques – l’analyse du concept d’interface, proposée par Alexander Galloway permet d’ailleurs d’y remédier (Galloway 2012). D’un autre côté, le terme « réalité » (augmentée ou virtuelle) n’a cessé d’être convoqué afin de définir le statut des mondes numériques – l’adjectif « virtuel » ayant alors pour fonction d’affirmer une progressive perte de la matérialité du rapport avec l’espace dit réel (Serres 1994 ; Koepsell 2003 ; Virilio 2010). Aujourd’hui enfin, de plus en plus de chercheurs s’accordent ainsi à dire que nous vivons dans un espace hybride (Beaude 2012 ; Vitali-Rosati 2012 ; Floridi 2014), où les distinctions entre réel et numérique n’ont plus de sens…

    Dans ce contexte, les narrations transmédia s’emploient elles aussi à repousser les frontières entre mondes fictionnels et monde(s) réel(s), en s’appuyant notamment l’engagement des spectateurs (Jenkins 2008). Les produits en réalité augmentée mélangent désormais la vision du monde qui nous entoure avec des éléments ludiques ou issus de la fiction. Le statut de ces nouvelles narrations est complexe : comment qualifier les tweets de Clara Beaudoux dans son Madeleine project, ou ceux de Guillaume Vissac dans Accident de personne ? Comment décrire le projet tentaculaire qui se construit depuis près de 20 ans autour du Général Instin, investissant l’espace Web autant que l’espace urbain ? S’agit-il d’écriture documentaire, journalistique ou fictive ? Cette question est-elle encore seulement pertinente ? Quel est le statut de produits comme le jeu Pokemon Go ou les Street View Trek proposés par Google ?

    Si le brouillage des frontières ontologiques est devenu un caractère constitutif du numérique, il n’en soulève pas moins de nombreuses questions : peut-on véritablement déclarer que les notions de représentation, de réel, ou de virtuel sont définitivement périmées ? Ou faudrait-il, au contraire, réaffirmer leur intérêt et leur pertinence, du moins d’un point de vue heuristique ? Peut-on parler d’une problématique « ontologique » dans la culture numérique ou s’agit-il d’une querelle de mots ?

    À travers toutes ces contributions, complémentaires en raison même de leurs différences disciplinaires, méthodologiques et parfois théoriques, ce dossier a l’ambition de baliser les enjeux ontologiques du fait numérique, dont nous avons d’abord cherché à montrer la diversité. Il nous semble d’ailleurs que ce sont bien des ontologies du numérique qui s’esquissent ici, faisant émerger autant de pistes que de nouveaux défis pour la recherche en humanités numériques.

    #Culture_numérique #Réalité_virtuelle #Représentation #Ontologie #Editorialisation