person:clara zetkin

  • Herbsttag – Rainer Maria Rilke
    https://de.m.wikisource.org/wiki/Herbsttag

    Herr: es ist Zeit. Der Sommer war sehr groß.
    Leg Deinen Schatten auf die Sonnenuhren
    und auf den Fluren laß die Winde los.

    Befiehl den letzten Früchten voll zu sein;
    gieb ihnen noch zwei südlichere Tage
    dränge sie zur Vollendung hin und jage
    die letzte Süße in den schweren Wein.

    Wer jetzt kein Haus hat baut sich keines mehr.
    Wer jetzt allein ist wird es lange bleiben,

    wird wachen, lesen, lange Briefe schreiben

    und wird in den Alleen hin und her
    unruhig wandern wenn die Blätter treiben.

    #poésie #auf_deutsch #automne

    • Commentaire de ma mère : Je ne peux plus l’entendre. On l’a tellement cité, abusé, malcompris que j’en ai ras le bol.

      Elle a raison. Mais qu’est-ce qu’on fait alors de ces oeuvres de Brel, Prévert, Rimbaud et Goethe et des autres poètes qu’on nous impose au lycée et qui servent pour combler le vide des nos idées, de ces grands maudits qui sont les appât pour attirer les dames aux vernissages et get together professionnels ?

      Je les aime bien, certains, quand même.

    • Nous vivons dans des sociétés où il est bien vu de profiter systématiquement au maximum des autres, ou l’expolitation est le principe de toutes les affaires, où ta valeur est définie par la quantité de l’argent ramassé en jouant avec les investissemnts en bourse, dans les industries et dans le « capital humain ». C’est un principe qu’on ne peut mettre en pratique qu’en obligeant la majorité de se contenter de peu et de se so uiumettre au contrôle de l’élite qui l’exploite. C’est la raison d’être et le moteur de tous les agissements sociétals, c’est que tu trouves sous chaque pierre que tu retournes.

      Je ne pense donc pas que ce soit le genre qui sépare les êtres humains. C’est la classe sociale qui fait la différence, qui est à la racine de toutes les dicrimination, des violences et du désir de se situer au dessus de quelqu’un d’autre - peu importe que cette personne soit un homme ou une femme.

      Voilà le résultat des observations, réflexions et analyses que j’ai pu entreprendre. Je ne prétend pas d’avoir fait le tour de la question mais pour le moment c’est une hypothèse de travail qui tient assez bien la route.

      Vu comm ça le féminisme bourgeois est assez joli à regarder à condition que ses protagonistes soient jolies, mais au fond il s’agit d’une lutte entre des repésentants de deux genres d’une même espèce de rapaces qui si disputent la proie, notre travail, notre vie et notre santé.

      Il est pourtant vrai que la domination de l’autre par des moyens plus ou moins violents se propage aussi verticalement à travers les classes et permet ainsi de soutenir la thèse erronnée que ce soit le conflit entre les genres qui se trouve au centre du problème de la liberté humaine.

      Il est facile d’identifier les actes manqués ou expressément violents des hommes mâles envers leurs pôle féminin. Ce sont des choses visibles ou identifiables avec peu d’effort parce qu’elles se superposent et se substituent parfois au conflit de base qui possède un caractère social et matériel.

      Les problèmes entre le sexes étant présents dans toutes les phases du développement humain depuis l’introduction de l’héritage couplé à l’émergence des castes suite au déloppement de sociétés au tâches divisées, on risque d’oublier qu’à chaque époque la place de la femme dans la société reflète des intérêts de classes distinctes pour arriver á son point le plus bas pendant le Moyen Âge quand l’église catholique identifie le diable dans la sexualité féminine. Ceci correspond au développement de la définitition de l’homme qui n’en est un qu’à condition de faire partie des bons chrétiens. Ailleurs on pouvait se réclamer de foie musulmane pour obtenir le statut d’être humain.

      Au début du 20ème siècle l’antagonisme des classes était apparent parce que de grandes organisations le plaçaient au centre de leur identité et les féministes de gauche se battaient contre l’ennemi de classe avec leurs camarades hommes tout en les critiquant autant sur le plan personnel qu’au niveau politique. Les Clara Zetkin, Rosa Luxemburg et Alexandra Kollontai pour ne citer que les plus célèbres nous inspirent toujours dans notre recherche d’une société meilleure et d’une relation entre pareils pour les hommes et les femmes. Ce sont surtout ces luttes qui ont obligé l’Allemagne en 1918 à introduire le droit de vote pour les femmes en même temps avec l’abolition du vote censitaire en vigeur sous le Kaiser.

      Pour revenir au petit texte et au film In A Lonely Place j’insiste sur le caractère mondain et bourgeois du cadre. On dit « les dames » quand on veut expressément parler de bourgeoises qui ne sont pas nos camarades de lutte ou des prolétaires. Malheureusement ce sont des notions qui disparaissent du discours publique et c’est en mentionnnant ce fait que je me rends compte à quel point le discours hégémonial est conçu pour nous éloigner les uns des autres.

      P.S. Je crains que la « poursuite à tout prix d’une relation avec une femme » et vice versa (ou d’un partenaire du même sexe) constitue un élément quasi naturel de notre existence auquel on n’échappe qu’en s’infligeant des rituels douloureux comme les fidèles d’Opus Dei et d’autres détraqués dangereux.

      #sexualité #religion #lutte_des_classes #féminisme

    • @klaus, je ne suis pas très étonnée de ta position avec laquelle je ne suis pas d’accord. Est-ce que le petit exercice de remplacer sexisme par racisme, ou femme par noir te ferait mieux ressentir la distance nécessaire pour éviter de juger à la place des opprimés quel combat est le premier à devoir être mené ?
      Je n’y collerai cependant pas l’étiquette de mecsplication, mais presque :)

      Je ne pense donc pas que ce soit le genre qui sépare les êtres humains. C’est la classe sociale qui fait la différence, qui est à la racine de toutes les discrimination, des violences et du désir de se situer au dessus de quelqu’un d’autre - peu importe que cette personne soit un homme ou une femme.

      tiens, voila traduit …

      Je ne pense donc pas que ce soit la race qui sépare les êtres humains. C’est la classe sociale qui fait la différence, qui est à la racine de toutes les discrimination, des violences et du désir de se situer au dessus de quelqu’un d’autre - peu importe que cette personne soit un blanc ou un noir.

      #diapason_culturel

  • Octobre 1917 côté femmes : quand Alexandra Kollontaï prônait l’amour verre d’eau et la monogamie successive
    http://information.tv5monde.com/terriennes/octobre-1917-cote-femmes-quand-alexandra-kollontai-pronait-l-a

    A la veille de la révolution d’octobre (novembre dans le calendrier russe grégorien), Vladimir Ilitch Lenine ne pensait pas qu’aux formes de redistribution économique et sociale. Avec sa « vieille » complice Alexandra Kollontaï, ils redessinaient les relations amoureuses entre les femmes et les hommes. Et c’était tout sauf triste

    #révolution_russe #1917 #féminisme ?

  • Debray, à lire — absolument — fins gourmets

    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/08/DEBRAY/57764

    Qu’a-t-elle d’européenne notre Europe recouverte d’un bleu manteau de supermarkets, le successeur du blanc manteau d’églises, avec, çà et là, et en supplément d’âme, des musées en forme de blockhaus où venir remplir en bâillant ses obligations culturelles ? Il y avait plus d’Europe à l’âge des monastères, quand l’Irlandais Colomban venait semer ses abbayes aux quatre coins du continent. Plus, à la bataille de Lépante, quand Savoyards, Génois, Romains, Vénitiens et Espagnols se ruèrent au combat contre la flotte du Grand Turc, sous la houlette de don Juan d’Autriche. Plus, à l’âge pacifique des Lumières, quand Voltaire venait taper le carton à Sans-Souci avec Frédéric II, ou quand Diderot tapait sur l’épaule de Catherine II à Saint-Pétersbourg. Plus, à l’âge des Voyageurs de l’impériale, quand Clara Zetkin remuait le cœur des ouvriers français, et Jean Jaurès les congrès socialistes allemands. Le russe et l’allemand s’enseignaient cinq fois plus dans nos lycées en 1950 qu’aujourd’hui ; il y avait alors plus d’Italie en France et de France en Italie qu’il n’y en a à présent. Nous suivons de jour en jour les péripéties de la politique intérieure américaine, et une quinte de toux de Mme Hillary Clinton en campagne fait l’ouverture de nos journaux télévisés, mais nous n’avons pas dix secondes pour un changement de paysage en Roumanie ou en Tchéquie. Les satellites de diffusion et notre paresse intellectuelle mettent New York sur notre palier, Varsovie dans la steppe et Moscou au Kamtchatka.

    M. Donald Tusk, président du Conseil européen, qui s’adresse en globish à ses divers interlocuteurs, paraît bien moins européen que l’empereur Charles Quint, qui parlait espagnol à Dieu, italien aux femmes, français aux hommes et allemand à son cheval. Sur la trentaine d’agences centralisées de l’Union, vingt et une présentent leur site uniquement en anglais, et la loi travail en Italie s’appelle le Jobs Act. Voir les fonctionnaires de Bruxelles communiquer dans la seule langue qui, depuis le Brexit, n’est plus celle que d’un de ses membres, l’Irlande, ne manque pas de cocasserie. Ceux qui déplorent que cette Carthage babillarde devienne une vaste Suisse devraient plutôt nous donner cette confédération en exemple : on y parle couramment, comme tout Européen se devrait de le faire, trois, voire quatre langues majeures.

    #europe #etats-unis #debray #regis

  • 8 mars • Türkan Elçi : “Ni Clara Zetkin, ni Rosa Luxembourg”-Kedistan
    http://www.kedistan.net/2017/03/08/8-mars-turkan-elci-femmes

    @Ad Nauseam - Türkan Elçi, la femme de Tahir Elçi, ex Bâtonnier du Barreau de Diyarbakır, assassiné le 28 novembre 2015 dans le quartier Sur, nous parle ici des femmes kurdes. Un texte fort, qui clôt cette journée du 8 mars, et que nous avons pris le temps de traduire au plus près. L’article en turc est initialement (...)

    #Kedistan / #Mediarezo

  • Assemblée de femmes travailleuses, travailleurs et jeunes.
    http://lenumerozero.lautre.net/Assemblee-de-femmes-travailleuses-travailleurs-et-jeunes

    Il s’agit de faire du 8 mars 2017 une journée internationale des femmes qui se battent pour l’égalité des droits et le respect de leur choix de vie. En mettant en avant cet aspect nous renouons avec les origines de cette journée voulue par Clara Zetkin en 1910 pour marquer l’unité internationales (...) — Numero Zero , GENRES - FEMINISME , SYNDICALISME - MOUVEMENT OUVRIER , UNE

  • Clémentine Autain : « Rendre au #féminisme son tranchant »
    http://www.revue-ballast.fr/clementine-autain-rendre-au-feminisme-son-tranchant

    « L’homme le plus opprimé peut opprimer un être, qui est sa femme ; [la femme] est la prolétaire du #prolétaire même », écrivit un jour Flora Tristan, féministe, socialiste et militante internationaliste née en 1803. On aurait parfois tendance à l’oublier : la tradition féministe compte bien des courants et des tendances — qui, comme tous les mouvements philosophiques et politiques, peuvent volontiers s’opposer (Nicole Van Enis préfère dès lors parler « des » féminismes). Parmi eux, le féminisme socialiste — qu’il soit marxiste (avec, par exemple, Clara Zetkin et August Bebel) ou bien anarchiste (avec Louise Michel, Madeleine Pelletier ou encore Emma Goldman). Contre le féminisme libéral, réformiste et bourgeois, celui-ci pense l’émancipation des femmes en parallèle d’une critique radicale de la société et du mode de production capitaliste. Nous tenions à rencontrer l’une de ses représentantes contemporaines : Clémentine Autain, auteure, porte-parole du parti Ensemble et codirectrice de la revue Regards. Comment, en somme, tenir les deux bouts de la corde — ni féminisme des beaux quartiers, ni lutte sociale androcentrée ?

  • Histoire du 8 mars - #8mars
    http://8mars.info/histoire

    Au début du XXe siècle, des #femmes de tous pays s’unissent pour défendre leurs droits.

    La légende veut que l’origine du 8 mars remonte à une manifestation d’ouvrières américaines du textile en 1857 événement qui n’a en réalité jamais eu lieu ! En revanche, l’origine de cette journée s’ancre dans les luttes ouvrières et les nombreuses manifestations de femmes réclamant le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les hommes et les femmes, qui agitèrent l’Europe, au début du XXe siècle.

    La création d’une Journée internationale des femmes est proposée pour la première fois en 1910, lors de la conférence internationale des femmes socialistes, par Clara Zetkin, et s’inscrit alors dans une perspective révolutionnaire.

    La date n’est tout d’abord pas fixée, et ce n’est qu’à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de Saint Pétersbourg, que la tradition du 8 mars se met en place. Après 1945, la Journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier.

    Jusqu’à nos jours...

    La date est réinvestie avec le regain féministe des années 70 et la Journée internationale des femmes est reconnue officiellement par les Nations Unies en 1977, puis en France en 1982. C’est une journée de manifestations à travers le monde, l’occasion de faire un bilan.

    La Journée des femmes reste aujourd’hui d’une brûlante actualité. Car tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, nous aurons besoin de la célébrer.