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  • Emmanuel Macron : « Faire de la destitution d’Assad un préalable à tout a été une erreur »
    LE MONDE | 24.01.2017 à 03h52 • Mis à jour le 24.01.2017 à 07h52 | Par Benjamin Barthe (Beyrouth, correspondant)
    http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/01/24/emmanuel-macron-faire-de-la-destitution-d-assad-un-prealable-a-tout-a-ete-un

    Arrivé en début de soirée à Beyrouth, le candidat à la présidentielle a donné une conférence à l’Ecole supérieure des affaires (ESA), un établissement de management français implanté en surplomb de la corniche. Face à un public d’environ 400 personnes, composé d’expatriés, d’étudiants libanais et de binationaux, le fondateur du mouvement En marche ! a vanté les mérites de la « révolution économique et sociale », qu’il espère conduire en cas de victoire au scrutin du printemps.

    Mais Proche-Orient oblige, l’ancien locataire de Bercy s’est aussi aventuré sur des terrains qui lui sont moins familiers, la crise syrienne et le conflit israélo-palestinien, revendiquant en matière de diplomatie « une filiation gaullo-mitterrandienne ».

    (...) Rejet du boycott d’Israël

    Sur la question israélo-palestinienne, M. Macron s’est placé en revanche dans la droite ligne de l’actuel hôte de l’Elysée. Soutien à la solution à deux Etats, mais refus de toute pression effective sur Israël. Il a ainsi réitéré son rejet du BDS (boycottage, désinvestissement, sanctions), un mouvement international, qui appelle à sanctionner l’Etat juif aussi longtemps que se poursuit l’occupation des territoires palestiniens. « Le boycott d’Israël a été condamné par la France et il n’est pas question de revenir là-dessus », a dit le candidat, en référence à un arrêt de la Cour de cassation, en 2015, qui a rendu ce mot d’ordre illégal. Des juristes avaient estimé à l’époque que cette décision contrevenait à la liberté d’expression.

    M. Macron a aussi refusé de s’exprimer sur l’idée d’une reconnaissance de l’Etat de Palestine, avant même la conclusion d’un accord de paix. Cette mesure, conçue comme un moyen de préserver la solution à deux Etats, menacée par la colonisation juive en Cisjordanie, avait été adoptée en 2014 par l’Assemblée nationale. Bien que le Parti socialiste fût à l’initiative de ce vote, d’une portée purement symbolique, M. Hollande a pour l’instant refusé de le traduire en acte.

  • Votre banque peut fermer votre compte si vous êtes méchant avec le banquier
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13066-votre-banque-peut-fermer-votre-compte-si-vous-etes-mechant-avec-le-

    Comme la situation des banques est pour le moins délicate, ils menace les clients, mais sachez que tout leur pouvoir n’est basé que sur du .... vent... Un jour la vérité éclateras et comptez sur nous pour nous y employer....

    L’injure et la menace vis-à-vis d’un employé de banque sont des arguments suffisants pour justifier la fermeture

    immédiate d’un compte.

    Les relations entre les clients et les employés de banque ne sont pas toujours paisibles, plombées par un contexte socio-économique difficile. Toutefois, en tant que client de banque, sachez que vous devez vous maîtriser sous peine de voir votre compte clôturé et votre prêt arrêté, le tout sans préavis.

    Pour conserver votre compte bancaire, il vous faudra garder vos nerfs. En effet, comme l’a confirmé un arrêt de la Cour de (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • * O’Marché Frais / La Courneuve - Licenciée pour avoir perdu son bébé ?

    Ayele a 33 ans. Elle est caissière. Le 8 juin 2016, à 4 mois et demi de grossesse, elle rompt la poche des eaux au travail, en portant une pastèque sur le tapis de caisse. Les pompiers l’amènent immédiatement à l’hôpital. Pendant 5 jours, elle garde l’espoir de sauver son bébé mais un début d’infection oblige le corps médical à interrompre sa grossesse.

    Son employeur, O’Marché Frais, est un supermarché de La Courneuve, spécialisé dans les dates limite de consommation. Les conditions de travail des caissières y sont particulièrement difficiles : vidéo-surveillance permanente, infantilisation par les responsables de caisse, isolement et pression au rendement.


    Ayele a continué à travailler, malgré l’épuisement dû à ses conditions de travail, parce qu’elle avait besoin de son CDI pour que son enfant naisse dans un vrai logement. Elle a travaillé debout et toujours plus vite, pour répondre aux injonctions de sa responsable de caisse et de sa directrice Et comme elle était épuisée, comme elle le savait, elle a prévenu son employeur, en lui remettant un certificat de grossesse. La direction de O’Marché Frais a-t-elle alors aménagé le poste de travail d’Ayele, pour remplir son obligation de sécurité ? Absolument pas. Ayele a continué à travailler vite, toujours plus vite, sous la surveillance déstabilisante des caméras vidéo au-dessus des caisses et des vigiles de la société sous-traitante, jusqu’à l’accident de travail, fatal pour son bébé.

    Et à peine un mois après son retour au travail, la direction la licencie sous prétexte d’erreurs de caisse. Au cours de l’entretien préalable, la directrice générale du magasin a dit explicitement qu’elle ne supportait pas que sa responsabilité dans la survenue de l’accident, soit questionnée au travers des questions des délégués du personnel. Elle a ajouté que c’était « SON entreprise ».

    Le droit de propriété autorise-t-il de telles atteintes à la vie des femmes salariées ? La maternité est un droit, pas une faute professionnelle et l’employeur a des obligations vis-à-vis de tout-e salarié-e. L’une d’elles est l’obligation de protection de la santé et de la sécurité des salarié-e-s définie par l’article L4121-1du Code du Travail.

    Nous, signataires de la pétition, exigeons :

    La réintégration immédiate d’Ayele à son poste de travail.
    Que la responsabilité de la direction par rapport à l’accident du travail d’Ayele fasse l’objet d’une enquête.
    Au cas où des responsabilités seraient établies, nous demandons au procureur de la République d’engager des poursuites envers les responsables de l’accident.
    L’inclusion dans le Code du Travail du droit à un aménagement de poste sur présentation d’un certificat médical pour toutes les femmes enceintes, notamment en cas de port de charge.

    Premier-e-s signataires :
    Ana Azaria, présidente de Femmes Egalité
    Sophie Binet, pilote du collectif "Femmes mixité" de la CGT
    Clémence Bucher et Hélène Crouzillat, collectif les Mattermittentes,
    Alain Carré, Médecin du travail, représentant CGT des travailleurs à la commission maladies professionnelles du COCT
    Caroline De Haas, féministe
    Carine Delahaie, rédactrice en cheffe de Clara Magazine
    Monique Dental, Réseau Féministe "Ruptures"
    Dominique Huez, vice-président association Santé et Médecine du Travail
    Amar Lagha, secrétaire général de la fédération du commerce CGT
    Séverine Lemière, universitaire, association "FIT une femme un toit"
    Lilia Mhissen, avocate à la Cour
    Hervé Ossant, secrétaire général de la CGT 93
    Anne Perraut Soliveres, directrice de la rédaction de la revue Pratiques
    Suzy Rojtman, porte parole du Collectif National pour le Droit des Femmes (CNDF)
    Roselyne Rollier, Présidente de la Maison des Femmes Thérèse Clerc de Montreuil
    Sabine Salmon, présidente de Femmes Solidaires
    Claire Serre Combe, porte parole d’Osez le féminisme (OLF)
    Rachel Silvera, universitaire
    Annie Thébaud Mony, directrice de recherche honoraire INSERM, Présidente de l’association Henri Pézerat.
    Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT
    Muriel Wolfers, secrétaire générale de l’Union Locale CGT de la Courneuve
    Delphine Zoughebi, avocate à la Cour, présidente de l’association Protection sur Ordonnance

    https://www.change.org/p/licenci%C3%A9e-pour-avoir-perdu-son-b%C3%A9b%C3%A9
    #Caissiére #La_Courneuve #Femmes

  • La pornographie comme revanche.
    LE MONDE -2016.10.09

    Si l’on en croit les partisans d’une Fin de l’Histoire programmée pour après-demain à 14 h 38, la sexualité serait banalisée, désacralisée, to-ta-le-ment acceptée. Mais si nos vies sexuelles étaient aussi transparentes que nos habitudes alimentaires, pourquoi le revenge porn existerait-il ? En quoi est-il différent de publier la photo d’un partenaire endormi plutôt qu’en missionnaire ?
    Précisons : la pornographie « de revanche » consiste à propager des photos ou des vidéos sexuelles d’ex-partenaires, contre leur gré. L’objectif essentiel est l’humiliation, à la suite d’une rupture, d’un refus sentimental ou d’une infidélité, mais on emploie désormais ce terme pour évoquer toute diffusion non-consentie de contenus intimes (comme nous l’écrivions il y a un mois, un quart des personnes recevant des sextos les diffusent, en moyenne, à trois amis).
    Les plus jeunes d’entre nous sont aussi les plus exposés, au point que cette revanche puisse servir comme moyen de coercition sexuelle. Selon le centre francilien pour l’égalité femmes-hommes, « 17 % des filles et 11 % des garçons déclarent avoir été confrontés à des #cyberviolences à caractère sexuel… A travers la diffusion virale de #selfies_dénudés, les garçons gagnent en popularité, et les filles sont jugées de manière négative et insultées. » Avec les conséquences que l’on connaît, allant jusqu’au #suicide.

    Quand c’est en ligne, c’est trop tard

    Les adultes ne sont pas épargnés, du chantage financier (si votre ordinateur est hacké, ou si vous êtes victime d’une arnaque à la webcam) à la destruction d’une crédibilité professionnelle. La manœuvre est facile : quelques copies d’écran, une diffusion anonyme sur une plateforme étrangère, suffisent à rendre une #sexualité non seulement publique mais médiatiquement incontrôlable. A l’exception de quelques « rattrapages » réussis par des célébrités armées d’avocats, quand c’est en ligne, c’est trop tard.

    Et quand il est trop tard, comment faire ? Face à l’étendue du problème, nombre d’entre nous accusent les victimes ou choisissent de faire l’autruche : puisque tout le monde prend des selfies dénudés, puisque la nature humaine est traître, alors nous finirons tous publiquement en string-panthère , c’est comme ça, point barre.
    Outre qu’une misère partagée n’est pas forcément plus supportable, outre que personnellement, je veux croire que l’univers vaut mieux qu’une jungle peuplée de sociopathes, cette logique du « tous à poil » part du principe que les corps seraient égaux, jugés avec la même bienveillante indifférence.
    Allez dire ça aux gros, aux poilus, aux ados, aux stars, aux personnes âgées… Même au niveau symbolique, ce n’est pas pareil d’apparaître en levrette au-dessus ou en-dessous, doté d’un pénis de deux ou de vingt centimètres, à son avantage ou pas, avec un sourire ou une sale tête.
    Et surtout : l’immense majorité des victimes de #revenge_porn sont des femmes, qui se coltinent alors tous les stigmatisations possibles elles l’auraient bien cherché (nous cherchons toujours tout, n’est-ce pas), elles auraient manqué de lucidité lors du choix de leur partenaire, elles n’auraient pas dû prendre cette photo, elles n’auraient d’ailleurs pas dû avoir de sexualité.

    Ce fatalisme facile, on le retrouve dans la prostitution (le plus vieux métier du monde), le #viol (il en faut), les guerres (inévitables), la violence conjugale (pardon, les crimes « passionnels »), la violence tout court (l’homme descend du singe, et bizarrement, du loup).
    C’est sûr qu’en catégorisant un problème comme insolvable, on ne risque pas de faire avancer le schmilblick, ou pour le cas qui nous intéresse, la dignité humaine. Car c’est bien de dignité qu’il faut parler.

    Reconnaissons qu’ici et maintenant (pour la situation au Sénégal en 2189, consultez les autorités compétentes), l’étalage non-consenti de la #vie_sexuelle rend malheureux, honteux. Reconnaissons que même si cette réaction était hypocrite ou injuste (mais qui peut juger ?), 99 % d’entre nous n’ont aucune envie d’apparaître à quatre pattes lors d’une recherche Google. Ça ne fait pas sérieux, ni pour la réputation, ni pour la recherche d’un emploi, ni pour trouver un logement – les hardeurs et les escortes en savent quelque chose.
    Alors nous ressortons, de temps en temps, la possibilité d’un droit à l’oubli : concept contesté, compliqué à mettre en place au niveau international, inopérant face aux organisations criminelles.

    Reste le recours au législatif, qui implique qu’on prenne le problème au sérieux. La France, après avoir accusé un retard considérable, a réactualisé cette année son texte de loi : alors qu’en mars 2016, un arrêt de la Cour de cassation http://www.numerama.com/politique/153202-revenge-porn-nest-delit-confirme-cour-de-cassation.html qualifiait d’impossible la pénalisation des coupables (au motif qu’une image prise avec le consentement de la personne pouvait être diffusée a posteriori sans son consentement), l’article 226-2-1 adopté par le Sénat fin avril propose désormais des sanctions allant jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 60 000 euros d’amende – que l’image ait été obtenue avec l’accord de la victime ou non.

    Des évolutions similaires adviennent ailleurs : si Israël a été le pionnier du revenge porn reconnu comme #crime_sexuel en 2014, certaines régions des Etats-Unis ont suivi le mouvement, ainsi que le Canada, l’Australie, l’Angleterre, le Pays de Galles, le Japon ou les Philippines. En Allemagne, les #photos doivent être supprimées à la demande du partenaire – mais supprimées d’où, exactement, quand #Internet est mondialisé ?

    Le problème, c’est que même un arsenal législatif agressif et décourageant façon Terminator (la chaise électrique sans procès ni antidouleurs pour les auteurs, les diffuseurs, les serveurs et les spectateurs) ne suffirait pas à couvrir tous les cas « gris ».
    http://www.vocativ.com/363198/photoshopped-porn
    Certains sites sont en effet spécialisés en #fausse_pornographie : vous prenez un banal portrait de votre époux ou de votre boulangère, puis vous collez leur visage sur un corps nu (la technique du mapping nous apportera bientôt la même possibilité en #vidéo – courage, camarades). Les résultats peuvent être bluffants, et les retoucheurs les plus talentueux profitent du filon pour gagner de l’argent de poche : ils créent à la demande des #images_pornographiques plus vraies que nature, allant du #gang_bang de célébrités au portfolio érotique de votre patron.

    La loi sera toujours en retard sur la technique

    Dans ces conditions, sommes-nous face à de la diffamation, du vol d’identité, de la création, de la potacherie ? S’agit-il encore de « violation délibérée de la vie privée intime d’autrui » – quand cette vie privée est purement fictionnelle ?
    Le tout répressif ne permet pas de répondre à ces questions, et de toute façon, la loi sera toujours en retard sur la technique. Reste la prévention. Pour l’instant, on culpabilise les victimes – approche absurde et destructrice. Mais il est encore temps de prendre nos responsabilités et d’enseigner, dès l’enfance, qu’aucun rejet sentimental ou sexuel ne justifie une revanche. Qu’aucune injustice ressentie ne justifie qu’on fasse « payer » les camarades, même au second degré, même pour amuser les copains, même de manière passive en consommant ces images.
    Un simple double-clic peut avoir des conséquences dramatiques. Ce n’est pas parce que les gens sont tout nus que c’est forcément marrant : il est temps d’avoir une sérieuse conversation, en somme.


    http://www.filsantejeunes.com/cest-quoi-la-pornographie-12427

  • Pollution : la Commission européenne condamnée pour défaut de transparence

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/09/22/pollution-la-commission-europeenne-condamnee-pour-defaut-de-transparence_500

    La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) vient d’ajouter une nouvelle pièce au dossier industriel et sanitaire majeur de la régulation des substances toxiques sur le Vieux Continent. Dans un arrêt rendu mardi 20 septembre, la haute juridiction condamne la Commission européenne dans une affaire l’opposant à la branche européenne de l’organisation non gouvernementale Pesticide Action Network (PAN), ajoutant un revers supplémentaire à la longue liste des déconvenues de Bruxelles sur le sujet.

    L’ONG attaquait le refus de la Commission de lui communiquer – conformément à la loi européenne sur la transparence – une série de documents internes sur le processus de réglementation mené par l’exécutif européen pour élaborer des critères définissant les perturbateurs endocriniens. Soutenue par la Suède, qui s’est associée à son action, l’ONG a obtenu gain de cause.

    Présents dans certains plastiques, solvants ou pesticides, les perturbateurs endocriniens agissent à faibles doses sur le système hormonal et sont soupçonnés de contribuer à de nombreux troubles en augmentation – infertilité, diabète et obésité, troubles neuro-comportementaux, cancers… Des travaux de journalistes et d’ONG ont documenté l’influence des lobbys industriels dans le retard de la Commission à publier les critères permettant de réglementer ces substances nocives.

    Laxisme

    Bruxelles ne les a finalement proposés que le 15 juin 2016, après plus de deux années de retard. Jugés trop laxistes par les ONG, ils ont aussi été vivement critiqués par la communauté scientifique. Ces critères réglementaires étaient discutés par les Vingt-Huit, mercredi 21 septembre, en réunion du comité permanent sur les pesticides.

    « Au total, la Commission nous a refusé tout ou partie de 36 documents qui peuvent être des courriels internes entre les services de la Commission, des procès-verbaux de réunion, des lettres adressées par des lobbyistes, explique-t-on au bureau européen de PAN. Nous ne savons cependant pas précisément quels types de documents nous ont été refusés : la Commission est tenue de nous donner le nombre de pièces dont l’accès est refusé, rien de plus. » L’exécutif européen fondait son refus sur l’un des articles de la loi européenne sur la transparence, disposant que l’accès à ses documents peut être refusé s’il est susceptible de perturber un processus de décision en cours.
    Depuis 2013, Le Monde a également déposé une quarantaine de demandes d’accès aux documents sur le même dossier. A plusieurs reprises, la Commission a refusé de livrer des dizaines d’entre eux en prétextant la même exception prévue par la loi. Dans son arrêt du 20 septembre, la CJUE juge que les arguments de Bruxelles ne reposent que sur des « affirmations générales, vagues et imprécises » qui ne peuvent justifier un refus.

    « Politiquement intenable »

    Pour autant, la CJUE ne contraint pas formellement la Commission à fournir les pièces demandées. Mais, si son refus persiste, il devra être fondé sur des arguments mieux étayés. Persistera-t-elle ou rendra-t-elle ces documents publics ? Interrogée par Le Monde, la Commission n’était pas, le 21 septembre au soir, en mesure de répondre dans un sens ou l’autre. « L’arrêt de la Cour fait référence à des principes de droits généraux sur la transparence de la prise de décision, censés établir de la confiance dans l’action publique, rappelle François Veillerette, le président de PAN Europe. Persister dans le refus de transmettre ces documents renforcerait au contraire la défiance et serait politiquement intenable. »

    D’autant que la Commission est de plus en plus fréquemment mise en cause pour sa gestion des dossiers relatifs aux polluants. Poursuivie en carence par plusieurs Etats membres, elle avait déjà été condamnée en décembre 2015 par la CJUE pour son retard à publier les critères sur les perturbateurs endocriniens. Moins de trois mois plus tard, le 18 février, elle avait été sèchement recadrée par la médiatrice européenne pour son laxisme en matière d’autorisation des pesticides. La médiatrice a fixé à la Commission un délai de deux ans pour rendre un rapport sur la mise en place de nouvelles pratiques.

  • Israël signe l’arrêt de mort de la solution à deux États
    15 août 2016 – Maan News
    http://www.info-palestine.eu/spip.php?article16151

    Les autorités israéliennes d’occupation ont conduit une enquête sur les terres au sud de la Cisjordanie occupée, près de Bethléem, afin de déclarer ces terres « terres d’État » dans le but de construire une nouvelle colonie.

    Ce lundi, le Premier ministre palestinien Rami Hamdallah a qualifié cette initiative de « nouvelle étape vers la séparation de la Cisjordanie en deux ».

    Dans un communiqué publié lundi, l’ONG israélienne Peace Now a déclaré que le gouvernement israélien avait informé la Cour suprême israélienne le 10 août qu’il avait commencé une enquête de terrain dans la région du village palestinien de Nahla, dans le district de Bethléem en Cisjordanie, avec le but de déclarer des terres palestiniennes « terres d’État ».

    « Une telle déclaration , combinée à l’attribution d’une petite partie des terres de l’État dans la région dans le but de construire une route, permettra de relier la colonie prévue de Givat Eitam à la colonie d’Efrat, » a déclaré Peace Now, ajoutant que l’initiative faciliterait l’établissement de la colonie illégale de Givat Eitam.

    Les autorités israéliennes d’occupation ont discuté de plans pour la création de la colonie de Givat Eitam depuis des années, prévoyant de situer cette colonie au-delà du mur de séparation israélien en Cisjordanie [Mur d’Apartheid]. Cette colonie est destinée à accueillir quelque 2500 unités de logement, selon les plans du ministère israélien de la construction et du logement.(...)

  • Sudan and Eritrea crackdown on migrants amid reports of EU incentives

    Authorities in Sudan have launched a crackdown on Eritrean migrants - arresting those living in the capital, Khartoum, and intercepting hundreds travelling north through the country towards Libya, the launching point for smugglers’ boats heading for Europe.

    https://www.irinnews.org/fr/node/256247
    #asile #migrations #réfugiés #externalisation #Soudan #Ethiopie #contrôles_frontaliers

    • L’UE prête à sous-traiter la « gestion » des migrants aux régimes soudanais, érythréen et éthiopien

      Dévoilé le 13 juin, le nouveau volet des plans européens pour la migration comporte un chapitre qui intrigue : à côté de projets censés favoriser l’intégration des immigrants, mieux cibler les aides de l’Union ou entrouvrir le marché de l’emploi à davantage de travailleurs spécialisés, il évoque « une coopération renforcée avec les pays tiers pour mieux gérer la migration ».

      « Nous devons repenser la manière dont l’UE et ses Etats membres unissent leurs efforts pour coopérer avec les pays tiers », soulignait Frans Timmermans, le premier vice-président de la Commission européenne. Il ajoutait que les partenaires qui coopéreraient dans la lutte contre « les causes profondes » de la migration seraient récompensés mais que les autres risquaient de faire les frais d’une révision de l’aide financière des Vingt-Huit. La haute représentante Federica Mogherini se contentait, elle, d’évoquer la nécessité de « partenariats solides avec des pays clés ».

      8 milliards d’euros sur cinq ans

      Au-delà des mots, le projet a des ambitions évidentes : certes, sauver des vies humaines en évitant les traversées périlleuses, mais aussi faire en sorte que les migrants et les demandeurs d’asile restent près de chez eux, ainsi qu’augmenter le nombre de réadmissions dans les pays de départ. Le tout à l’aide d’« incitants », dits positifs – diverses formes d’aides, pour l’emploi, l’investissement, la protection des réfugiés mais aussi pour un meilleur contrôle des frontières –, et négatifs – faute de définition précise de ceux-ci, le projet évoque seulement des « conséquences » pour ceux qui refuseraient des « pactes sur mesure », avec, à la clé, 8 milliards d’euros sur les cinq prochaines années.

      Dans ses premières communications, la Commission évoque des actions ciblées sur quelques pays : Jordanie, Liban, Niger, Nigéria, Sénégal, Mali, Ethiopie. Une coopération renforcée avec la Tunisie et la Libye est évoquée, mais de manière plus prudente pour ce dernier pays. Amnesty International vient de souligner le risque d’une telle coopération alors que réfugiés et migrants, souvent détenus illégalement, sont l’objet de « terribles violations des droits humains » de la part, notamment, des gardes-côtes.

      Difficile coopération avec le Soudan

      Qu’en sera-t-il d’autres pays ? « Que peut-on espérer faire avec le Pakistan ou l’Afghanistan, voire avec l’Egypte ou la Tunisie, qui réadmettent difficilement leurs ressortissants ? » répond une source diplomatique. Compliqué à envisager, aussi, un projet de coopération avec le Soudan, dont le président, Omar Al-Bachir, fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, ou de l’Erythrée, qui, début juin, était accusée par une commission d’enquête de l’ONU d’avoir commis des « crimes contre l’humanité » depuis 1991. Ou encore avec l’Ethiopie, qui poursuit une violente politique de répression à l’égard de ses opposants.

      Le cas du Soudan semble emblématique. « Les généraux qui tiennent le pouvoir ont bien compris que la lutte contre les migrations était un moyen de redorer leur image et de renforcer la relation avec l’UE. Le problème est que le processus engagé depuis plus d’un an est bidon. L’Europe arrive avec des valises d’argent pour des gens qui font partie du problème, car ce sont eux qui structurent les réseaux de passeurs », s’indigne un officiel français. En mai, Khartoum a renvoyé dans leur pays au moins 442 Erythréens parmi lesquels figuraient six demandeurs d’asile, selon Human Rights Watch. Ils ont, d’après le président de la commission d’enquête de l’ONU, été immédiatement arrêtés.

      Rashid Saeed Yagoub, un journaliste d’origine soudanaise qui préside en France l’association Espoir, affirme que les services secrets soudanais sont liés aux réseaux de passeurs. Et que c’est notamment dans le but d’obtenir la levée de l’inculpation du président que le régime fait mine de vouloir coopérer avec les Européens. Dont certains – l’Allemagne, l’Italie et la Grande-Bretagne – ont fourni des millions d’euros à Khartoum pour qu’il bloque les départs.

      C’est aussi dans l’espoir de juguler l’exode de milliers d’Erythréens que des Etats européens se sont rapprochés ces derniers mois d’Asmara. « Les relations vont dans le bon sens, se félicite Hanna Simon, l’ambassadrice d’Erythrée en France. Nous sommes en train d’appliquer les recommandations de l’UE et nous consolidons notre système judiciaire. Les Allemands, les Italiens, les Britanniques, les Scandinaves, les Suisses se rapprochent de nous. Malheureusement, avec la France cela reste difficile, même si nous collaborons régulièrement avec la police française pour confirmer l’identité d’un migrant se disant Erythréen. »

      Bruxelles rejette toute idée d’un soutien à des régimes qui bafouent les droits de l’homme, promettant que les aides fournies seront affectées à des personnes ou des groupes œuvrant à des projets concrets d’aide aux populations. L’usage de cet argent serait régulièrement contrôlé et la Commission veillerait à ce que les dirigeants n’en tirent aucun profit. Elle prône une approche européenne pour éviter que ces dirigeants jouent un Etat membre contre un autre.

      « Les députés européens devraient insister pour obtenir des rapports publics, démontrant que les projets de la Commission visant à endiguer les flux migratoires ne violent pas le droit d’asile ou ne servent pas à soutenir d’autres abus contre les réfugiés », indique toutefois Gerry Simpson, de Human Rights Watch. « Il faut trouver des voyous qui se chargent de dissuader les candidats au départ, tout ce qui compte est que cela ne se voie pas trop. Alors les dirigeants européens, sous pression de l’extrême droite, trouvent une feuille de vigne qui rend cette politique acceptable », conclut Gérard Prunier, chercheur et spécialiste de la corne de l’Afrique.

      http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/06/15/l-ue-prete-a-sous-traiter-la-gestion-des-migrants-aux-regimes-soudanais-eryt
      #Ethiopie

    • La UE dará los fondos de cooperación a los ejércitos de Sudán y Eritrea para que frenen a los migrantes

      MADRID.- La Unión Europea podría desviar cien millones de euros, que en un principio iban a ser destinados a cooperación para el desarrollo, a los ejércitos de Sudán y Eritrea, ha denunciado la Coordinadora de ONG para el Desarrollo, de la que forman parte unas cuatrocientas entidades. El objetivo del acuerdo con ambas dictaduras sería frenar los flujos migratorios en origen, en la línea de los pactos de Bruselas con Turquía.

      http://www.publico.es/internacional/ue-dara-fondos-cooperacion-ejercitos.html

    • In Sudan l’Europa si affida ai terroristi per bloccare l’immigrazione

      Per arginare il flusso migratorio dall’Africa, alla fine di luglio, in una conferenza stampa congiunta, la Commissione UE e Federica Mogherini, alto rappresentante dell’Unione per gli affari esteri e la politica di sicurezza, hanno proposto misure atte ad assistere gli Stati partner, compreso il Sudan, nell’attività della gestione delle frontiere e dei migranti. In breve, sono previsti finanziamenti per migliorare la sicurezza. Eccezionalmente si prevede anche di sostenere le forze armate negli Stati partner dell’UE.

      http://www.africa-express.info/2016/09/10/finanziamenti-dellue-agli-amici-dittatori-africani

    • Migration Deals Are Normalizing Pariah States

      The sudden push for deals to halt migration with African autocracies such as Sudan will stain Britain’s reputation and do little to slow the flow of refugees, argues Maddy Crowther from Waging Peace.


      https://www.newsdeeply.com/refugees/community/2016/12/16/migration-deals-are-normalizing-pariah-states

    • Il risultato del viaggio di Gentiloni in Africa: contro i migranti finanziamo governi corrotti

      Dieci giorni fa il nostro ministro degli affari esteri Paolo Gentiloni ha visitato il Niger, il Mali e il Senegal per colloqui con i suoi omologhi ed altri alti funzionari. A seguito del nostro ministro, anche il commissario dell’Unione Europea con delega alle migrazioni, Dimitris Avramopoulos, Domenico Manzione, sottosegretario del Ministero dell’Interno e un folto gruppo di collaboratori.

      http://www.africa-express.info/2016/11/20/nigermalisenegalgentilonielue-firmano-assegni-per-fermare-il-flusso

    • Le Soudan ferme sa frontière avec l’Erythrée, celle que les migrants traversent pour rejoindre la Méditerranée

      Le Soudan a fermé sa frontière avec l’Erythrée quelques jours après l’instauration par Khartoum de l’#état_d'urgence dans une région frontalière de ce pays, a rapporté samedi l’agence officielle SUNA. Il y une semaine, le président Omar el-Béchir a décrété pour une durée de six mois l’état d’urgence dans l’Etat soudanais de #Kassala (est) frontalier de l’Erythrée, ainsi que dans celui du #Kordofan-Nord (centre).

      http://www.lalibre.be/actu/international/le-soudan-ferme-sa-frontiere-avec-l-erythree-celle-que-les-migrants-traverse

  • Sisyphe - Cinéphiles, vos choix de films consacrés aux femmes !
    http://sisyphe.org/spip.php?article3731

    Films commentés dans Le féminin au cinéma

    Amerrika (v.o. Ameerka)
    À armes égales (v.o. G.I. Jane)
    Aimée et Jaguar (v.o. Aimée und Jaguar)
    Amour violé, L’,
    Antonia et ses filles (v.o. Antonia’s Line)
    Apocalypse : La 2e Guerre mondiale
    Appel à la justice (v.o. The Accused)
    Autopsie d’une crime (v.o. The Burning Bed)
    À vif (v.o. In the Cut)
    Baboussia
    Bel esprit (v.o. Wit)
    Belle verte, La
    Brodeuses
    Calendrier des girls, Le (v.o. Calendar Girls)
    Camilla
    Cercle, Le (version anglaise The Circle)
    Ces femmes qui tuent (v.o. When Women Kill)
    C’est surtout pas de l’amour : un film sur la pornographie (v.o. Not a Love Story : A Film about Pornography)
    Chaos
    Club de la chance, Le (v.o. The Joy Luck Club)
    Comment l’esprit vient aux femmes (v.o. Born Yesterday)
    Confidences trop intimes
    Couleur pourpre, La (v.o. The Color Purple)
    Dernière marche, La (v.o. Dead Man Walking)br>
    Devenir Colette (v.o. Becoming Colette)
    Du soleil plein la tête (v.o. Eternal Sunshine on the Spotless Mind)
    Earth
    Écoute-moi (v.o. Non ti muovere)
    Emporte-moi
    Étranger, L’ - Le huitième passager (v.o. Alien)
    Extremities
    Femmes de l’ombre, Les
    Feu sacré, Le (v.o. Holy Smoke)
    Filles, Les (v.o. Meisjes)
    Fire
    Fish Tank
    Frida
    Garçons ne pleurent pas, Les (v.o. Boys don’t cry)
    Gazon maudit
    Guerrières, Les (Born in Flames)
    Harold et Maude (v.o. Harold and Maude)
    Haut les coeurs !
    Hors-jeu (version anglaise Offside)
    Impromptu
    I Shot Andy Warhol
    Jardin oublié, Le : la vie et l’œuvre d’Alice Guy-Blaché
    Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles
    Joueuse
    Jour avant le lendemain, Le (v.o. Before Tomorrow)
    Julia
    Lady Chatterly
    Leçon de piano, La (v.o. Piano)
    Légende des baleines, La (v.o. Whale Rider)
    Lucie Aubrac
    Marche pour la liberté, La (v.o. The Long Walk Home)
    Mariages
    Millénium - Le film (v.o. Man Som Hatar Kvinnor)
    Millénium 3, La reine dans le palais des courants d’air (v.o. Luftslottet Som Sprangdes)
    Monster
    Moolaalé
    Mourir à tue-tête
    Notre univers impitoyable
    Nous étions guerriers (v.o. Once Were Warriors)
    Nuits avec mon ennemi, Les (v.o. Sleeping with the Enemy)
    Paradis sur terre, Le (v.o. Heaven on Earth)
    Plages d’Agnès, Les
    Polytechnique
    Portrait de femme (v.o. The Portrait of a Lady)
    Procès de Bobigny, Le
    Quatre minutes (v.o. Vier Minuten)
    Reine des bandits, La (v.o. Bandit Queen)
    Rosenstrasse
    Sarajevo, mon amour (v.o. Grbavica)
    Searching for Debra Winger
    Secret est dans la sauce, Le (v.o. Fried Green Tomatoes)
    Seins dans la tête, Les
    Septième ciel (v.o. Wolke 9)
    Sexe des étoiles, Le
    Sophie Scholl : Les derniers jours (v.o. Sophie Scholl - Die Letzten Tage)
    Soraida, Une femme de Palestine
    Souriante madame Beudet, La
    Souvenirs d’Afrique (v.o. Out of Africa)
    Stella
    Stoning of Soraya M., The (v. o. en farsi)
    Temps de l’avant, Le
    Thelma et Louise (v.o. Thelma and Louise)
    Trafic humain (v.o. Human Trafficking)
    Trois hommes et un couffin
    Trois sœurs (v.o. Paura e amore)
    Un ange à ma table (v.o. An Angel at My Table)
    Une affaire de femmes
    Vent du nord, Le (v.o. North Country)
    Vie secrète des mots, La (v.o. La vida secreta des las palabras)
    Village du péché, Le (autre titre Les bonnes femmes de Riazan)
    Volonté de fer (v.o. Iron Jawed Angels)
    War Zone, The
    Water
    Wendy et Lucy (v.o. Wendy and Lucy)
    4 mois, 3 semaines, 2 jours
    48 heures par jour

    #cinéma #femmes #féminisme

    • D’autres propositions de l’auteure

      Anne Trister, Léa Pool
      Années de plomb, Les, Margarethe von Trotta
      Bagdad Café, Percy Aldon
      Bons débarras, Les, Francis Mankiewicz
      Camille Claudel, Bruno Nuytten
      Chant des sirènes, Le, Patricia Rozema
      Cléo de 5 à 7, Agnès Varda
      Couvre-lit à l’américaine, Jocelyn Moorhouse
      De l’autre côté, Fati Akin
      Des marelles et des petites filles, Marquise Lepage
      Femme de l’hôtel, La, Léa Pool
      Fille à un million de dollars, Clint Easwood
      Gorilles dans la brume, Michael Apted
      Mais qu’est-ce qu’elles veulent ? Coline Serreau
      Ma vie sans moi, Isabel Coixet
      Norma Rae, Martin Ritt
      Petites marguerites, Les, Věra Chytilová
      Playing for Time, Daniel Mann et Joseph Sargent
      Quatre femmes d’Égypte, Tahani Rached
      Rosa Luxembourg, Margarethe von Trotta
      Sans toit ni loi, Agnès Varda
      Séraphine, Martin Provost
      Sonatine, Mireille Lanctôt
      Tout sur ma mère, Pedro Almodovar
      Une femme sous influence, John Cassavetes
      Vieille dame indigne, La, René Allio
      Wanda, Barbara Loden

    • Films proposés dans l’enquête réalisée par Thérèse Lamartine

      A Gun in the House, Ivan Nagy
      A Message from Holly, Rod Holcom
      A Mother’s Prayer, Larry Elikann
      Age of Innocence, The, Martin Scorcese
      Alice’s Restaurant, Arthur Penn
      Amelia Earhart, George Schaefer
      Années de plomb, Les, Margarethe von Trotta
      Baise-Majesté, Francine Pelletier
      Bal des actrices, Le, Maïwenn
      Beaches, Garry Marshall
      Blanche et Marie, Jacques Bernard
      Bleus au cœur, Les, Suzanne Guy
      Bostonniennes, Les, James Ivory
      Boys on the Side, Herbert Ross
      Burning Times, The, Donna Read
      Camille Claudel, Bruno Nuytten
      Carrington, Christopher Hampton
      Céline et Julie vont en bateau, Jacques Rivette
      Chant des mariées, Le, Karin Albou
      Cold Comfort Farm, John Schlesinger
      Comtesse blanche, La, James Ivory
      Coup de foudre, Diane Kurys
      Crimes of the Heart, Bruce Beresford
      Cris et chuchotements, Ingmar Bergman
      Cuisine rouge, La, Paule Baillargeon
      Des lumières dans la grande noirceur, Sophie Bissonnette
      Deux actrices, Micheline Lanctôt
      Du coeur à l’âme avec ou sans Dieu, Suzanne Guy
      Duo pour une soliste, Mireille Dansereau
      Eleonor in her Own Words, Mark Cullingham
      Entre elle et moi, Mireille Dansereau
      Erin Brokovich, Steven Soderbergh
      Eva, Joseph Losey
      Femme de Jean, La, Yannick Bellon
      Filles du Roy, Les, Anne-Claire Poirier
      Forbidden Love, Lynne Fernie et Aerlyn Weissman
      Frances, Graeme Clifford
      Gabrielle Roy, Léa Pool
      Garbo parle, Sydney Lumet
      Goddess Remembered, Donna Read
      Grand remue-ménage, Le, Sylvie Groulx
      Groupe, Le, Sydney Lumet
      Heavenly Creatures, Peter Jackson
      Home for the Holidays, Jody Foster
      Heures, Les , Stephen Daldry
      Howard’s End, James Ivory
      I Love you Alice B. Toklas, Hy Averback
      If These Walls Could Talk 1 et 2, N.Savoca, J. Anderson, M.Co.
      Il y a longtemps que je t’aime, Anne-Claire Poirier
      Isadora, Karel Reisz
      I’ve Heard the Mermaid Singing, Patricia Rozema
      Jamais plus toujours, Yannick Bellon
      Journée de la jupe, La, Jean-Paul Lilienfield
      Jupon rouge, Le, Geneviève Lefebvre
      L’amie, Margarethe von Trotta
      Leage of their Own, Penny Marshall
      Legacy of Pain, Francine Pelletier
      Lettre écarlate, La,Win Wenders
      Life and Time of Frieda Kahl, Amy Stechler et Ken Burns
      Lipstick, Lamont Johnson
      Little Women, Gilian Armstrong
      Long silence, Le, Margarethe von Trotta
      L’une chante, l’autre pas, Agnès Varda
      Madeleine Parent- Tisserande de solidarités, Sophie Bissonnette
      Maison des esprits, La, Bill August
      Maman est chez le coiffeur, Léa Pool
      Mansfield Park, Patricia Rozema
      Mon coeur est témoin, Louise Carré
      Moonlight & Valentino, David Anspaugh
      Mrs Dalloway, Marleen Gorris
      Orlando, Sally Potter
      Paradise Road, Bruce Beresford
      Partition pour voix de femmes, Sophie Bissonnette
      Passion Béatrice, La, Bertrand Tavernier
      Persona, Ingmar Bergman
      Plafond de verre, Le, (1992), Sophie Bissonnette
      Plafond de verre, Le, (2004), Yamina Benguigui
      Pour l’amour d’une femme, Luis Mandoki
      Pourvu que ce soit une fille, Mario Monicelli
      Prix d’une femme, Le, Gérard Krawczyk
      Rebelles ou la rage au cœur, Léa Pool
      Réjeanne Padovani, Denys Arcan
      Rumeur, La, William Wyler
      Salmonberries, Percy Adlon
      Sense and Sensibility, Ang Lee
      Sexy Inc., Sophie Bissonnette
      Sofie, Liv Ulmann
      Sonate d’automne, Ingmar Bergman
      Sonia, Paule Baillargeon
      Suzie, Micheline Lanctôt
      Tendre passion, James L. Brooks
      Trois princesses pour Roland, André-Line Beauparlant
      Un rêve japonais, Doris Dörie
      Veronica Guerin, Joel Schumacher
      Volver, Pedro Almodovar
      When Night is Falling, Patricia Rozema
      White Room, The, Patricia Rozema
      Women’s Room, The, Glenn Jordan
      Yentl, Barbra Streisand

    • Suggestions des cinéphiles

      À cinq heures de l’après-midi, Samira Makhamalbaf
      Amélia, Mira Nair
      Alice au pays des merveilles, Tim Burton
      Allemagne, mère blafarde, Helma Sanders-Brahms
      Amour nu, L’, Yannick Bellon
      À tout prendre, (1964), Claude Jutras
      Brick Lane, Sarah Gavron
      Bureaux de Dieu, Les, Claire Simon
      Caramel, Nadine Labaki
      Cherry Blossom, Doris Dörrie
      Choix de Sophie, Alan J. Pakula
      Christine, Christina, Stefania Sandrel
      Corne de chèvre, La, Koziat Rog
      Couleur, La, Tate Taylor
      Courage d’Irena Sendler, Le, John Kent Harrison
      Dame en couleurs, La, (1985), Claude Jutras
      Diablesse, La, Susan Seidelman
      Die Femde - When We Leave, (2010), Feo Aladag
      Donation, La, Bernard Émond
      Enfants du silence, Les, Randa Haines
      Fatma, Khaled Ghorbal
      Fausta, Claudia Llosa
      Femme aux cinq éléphants, La, Vadim Jendreyko
      Fleur de neige et l’éventail secret, Wayne Wang
      For Coloured Girls, Tyler Perry
      Frozen River, Courtney Hunt
      Grandes chaleurs, Les, Sophie Lorrain
      Hamsayeh, Nagmeh Shirkhan
      Helen, Sandra Nettlebeck
      Hérisson, Le, Mona Achache, 2009 (L’élégance du hérisson) Josiane Balasko
      Incendies, Denis Villeneuve
      India Song, Marguerite Duras
      Jeanne M., côté cour, côté coeur, Annie Chevallay, Josée Dayan et Pierre-André Bouta
      Joue-la comme Beckham, Gurinder Chadha
      Kamouraska, (1973), Claude Jutras
      Kids are All Right, The, Lisa Cholodenko
      L’aveuglement, Fernando Meirelles
      L’imposture, Ève Lamont.
      Loin d’elle, Sarah Polley
      Mariage de Rachel, Le, Jonathan Demme
      Mary Shelley, Guylaine Dionne
      Mères et filles, Julie Lopez-Curval
      My Brillant Carreer, Gillian Armstrong
      Nannerl, la soeur de Mozart, René Féret
      Osama, Siddik Barmak
      Palmes de M. Schutz, Les, Claude Pinoteau
      Pink Sari, Kim Longinotto
      Poème, Le, Chang-Dong Lee
      Première fois que j’ai eu vingt ans, La, Lorraine Lévy
      Rien que la vérité, Rod Lurie
      Runaways, The, Floria Sigismondi
      Serveuse, La, Adrienne Shelly
      Serveuses demandées, Guylaine Dionne
      Sur la route de Madison, Clint Easwood
      Source des femmes, La, Radu Mihaileanu
      Trois temps après la mort d’Anna, Catherine Martin
      Tromper le silence, Julie Hivon
      Trou noir (Rabbit Hole), John Cameron Mitchell
      Une journée particulière, Ettore Scolla
      Vie des autres, La, Florian Henckel von Donnersmarck
      Villa Amalia, Benoît Jacquot
      Vision - La vie d’Hildegarde von Bingen, Margarethe von Trotta
      Voleur de vie, Yves Angelo
      Virgin Suicides, The, Sofia Coppola
      Whistleblower, The, Larysa Kondracki
      Winter’s Bone, Debra Granik
      Women without Men, Shirin Neshat

  • Turkey : New charter will redefine top court, judiciary, PM says
    Hurriyet

    http://www.hurriyetdailynews.com/new-charter-will-redefine-top-court-judiciary-pm-says-.aspx?pageI

    The new constitution being written by the ruling party will bring about a new definition for the role of the entire judiciary, including the Constitutional Court, the Turkish prime minister has said, adding they wouldn’t allow any constitutional body to establish superiority over the will of the people. 

    “It should be the people that use its will. The sovereignty that is used by constitutional bodies cannot be regarded as the people’s will,” Prime Minister Ahmet Davutoğlu said on March 27, during a meeting with journalists in Amman. Davutoğlu recalled the constitution made in the early 1960s following the coup d’état which introduced a number of constitutional bodies that imposed tutelage over democratically elected politicians. 

    “Of course all of these will be redefined. The judiciary will be redefined. And the legislative cannot continue in the current understanding. It should be noted that what the Constitutional Court has been doing is not using the people’s will and it should not be. Courts are to provide justice; the sovereignty, however, should be used by the freely elected representatives of the people.” 

    Davutoğlu’s statements came as he instructed his party to speed up efforts to draft the new constitution after a parliamentary commission formed by the four parties in parliament was dissolved. “We can’t leave this promise of ours unfulfilled just because other parties failed to do their share. People would cool to the idea of a new constitution if no concrete steps are taken,” he said.

  • Affaire #Bismuth : #Sarkozy fait un pas vers la correctionnelle
    https://www.mediapart.fr/journal/france/220316/affaire-bismuth-sarkozy-fait-un-pas-vers-la-correctionnelle

    Mediapart publie l’arrêt de la Cour de #cassation rejetant le pourvoi de #Nicolas_Sarkozy dans l’affaire Paul Bismuth. La procédure est validée, et l’ancien chef d’État risque de se retrouver en correctionnelle à moyen terme dans le dossier de #Corruption, de trafic d’influence et de violation du secret professionnel connu sous le nom d’affaire Paul Bismuth.

    #France #Azibert #ecoutes #Herzog #Justice #PNF #trafic_d'influence

  • Affaire #Bismuth : #Nicolas_Sarkozy fait un pas vers la correctionnelle
    https://www.mediapart.fr/journal/france/220316/affaire-bismuth-nicolas-sarkozy-fait-un-pas-vers-la-correctionnelle

    Mediapart publie l’arrêt de la Cour de #cassation rejetant le pourvoi de Nicolas #Sarkozy dans l’affaire Paul Bismuth. La procédure est validée, et l’ancien chef d’État risque de se retrouver en correctionnelle à moyen terme.

    #France #Azibert #ecoutes #Herzog #Justice

  • Google Puts Boston Dynamics Up for Sale in Robotics Retreat - Bloomberg Business
    http://www.bloomberg.com/news/articles/2016-03-17/google-is-said-to-put-boston-dynamics-robotics-unit-up-for-sale

    After the division’s latest robot video was posted to YouTube, in February, Google’s public-relations team expressed discomfort that Alphabet would be associated with a push into humanoid robotics. Their subsequent e-mails were also published to the internal online forum and became visible to all Google employees.
    “There’s excitement from the tech press, but we’re also starting to see some negative threads about it being terrifying, ready to take humans’ jobs,” wrote Courtney Hohne, a director of communications at Google and the spokeswoman for Google X.
    Hohne went on to ask her colleagues to “distance X from this video,” and wrote, “we don’t want to trigger a whole separate media cycle about where BD [Boston Dynamics] really is at Google.”

    ah, un petit pas en arrière pour les #robots de #google ; mais ils reviendront une fois qu’ils auront trouvé comment paraître cute et utiles…

  • Censure a priori rétablie dans la capitale de l’union européenne
    RTBF 14 Mars 20216

    Tout Autre Chose dénonce la "censure" de sa fausse édition du journal Metro


    Les mouvements citoyens Tout Autre Chose et Hart Boven Hard protestent contre l’interdiction de publication de leur édition parodique de Metro, annoncent-ils dans un communiqué lundi. Pour eux, il s’agit de "censure".
    Mercredi 9 mars, le tribunal civil de Bruxelles avait interdit de diffusion les faux numéros à la suite d’une action intentée par Mass Transit Media, la société éditrice du quotidien gratuit.

    Le collectif considère que  " la décision constitue manifestement une censure a priori »  . Mercredi 16 mars, il fera valoir, avec Hart Boven Hard, ses droits lors d’une action contradictoire en référé.

    Pour le mouvement,  « la portée parodique du faux numéro était évidente et annoncé comme telle. Aucune extrême urgence ni absolue nécessité ne justifiait la procédure unilatérale entamée". "Il est intolérable qu’un groupe de presse prétexte un prétendu préjudice pour restreindre la liberté d’expression ».

    Lundi 7 mars, des fausses éditions du journal Metro avaient été distribuées dans les gares belges. Le but de l’action était de revendiquer une autre mobilité et de dénoncer les mesures du plan de la ministre fédérale de la Mobilité, Jacqueline Galant.
    Intitulée "Metro" avec la lettre "e" à l’envers, la parodie utilisait la couleur verte typique du quotidien et la même typographie. Le tribunal avait estimé que la confusion entretenue portait atteinte aux droits du journal.

    Dans un communiqué, la Ligue des Droits de l’Homme souligne que cette décision méconnaît un arrêt de la Cour européenne des droits de l’Homme (RTBF c/ Belgique du 23 mars 2011) selon lequel un juge n’est pas autorisé à prononcer l’interdiction a priori d’une publication.

    Un arrêt rappelé récemment lors d’une affaire de censure frappant la revue Médor, dit la Ligue. "L’ordonnance de référé du 10 mars constitue donc un acte de censure et une atteinte illégale à la liberté d’expression garantie par la Constitution et la Convention européenne des droits de l’Homme".

    L’organisation poursuit :  « Quant au motif principal invoqué par la société éditrice, à savoir une atteinte à son droit d’auteur sur le titre, il pourrait être invoqué a posteriori [...] , mais il ne saurait justifier une censure a priori."

    La Ligue rappelle par ailleurs que, en 2013, le quotidien Metro avait publié une "une" fantaisiste achetée par un annonceur pour vanter un médicament anti-stress. "Metro accepte de décrédibiliser son titre et sa réputation quand il s’agit d’un objectif commercial, mais s’indigne lorsque le même titre est utilisé, de manière parodique, dans un but d’intérêt général" , conclut la Ligue des Droits de l’Homme.

    #Censure #liberté_d_expression #union_européenne #Belgique #Interdiction #LDH #Tout_Autre_Chose #Hart_Boven_Hard #Mouvement_Citoyen
    Source : http://www.rtbf.be/info/medias/detail_tout-autre-chose-denonce-la-censure-de-sa-fausse-edition-du-journal-metr

  • Le centre Malcom X organise un débat « communautarisme, #Antisémitisme, islamophobie... » samedi 16 janvier.
    http://contre-attaques.org/l-oeil-de/article/le-centre

    Le samedi 16 janvier, le Centre Malcom X organise une conférence-débat intitulée « Communautarisme, antisémitisme, islamophobie » en présence d’Olivier Le Cour Grandmaison, enseignant chercheur, Michèle Sibony de l’UJFP, Union Juive Française pour la Paix et Abdelaziz Chambi, du CRI, Coordination contre le Racisme et l’Islamophobie. Communiqué : Après l’émotion, quel bilan, quel projet, quels défis, quelles perceptives de luttes efficaces de résistance contre toutes les formes de racismes, quelle (...)

    #L'œil_de_Contre-Attaques

    / #carousel, #Ailleurs_sur_le_Web, #Attentats, Antisémitisme, #Lutte_contre_l'Islamophobie

  • L’activisme anti-israélien criminalisé au pays de Charlie Hebdo et de la soi-disant liberté d’expression
    http://blogs.mediapart.fr/blog/xipetotec/301015/lactivisme-anti-israelien-criminalise-au-pays-de-charlie-hebdo-et-de

    C’est la traduction en Français de l’excellent texte de Glenn Greenwald publié dans "The Intercept" :
    https://theintercept.com/2015/10/27/criminalization-of-anti-israel-activism-escalates-this-time-in-the-lan

    Ce texte fait suite au dernier jugement de la Cour de Cassation condamnant des militants prônant le boycott des produits israéliens.

    Ici le commentaire critique d’un magistrat , Ghislain Poissonnier, sur cette décision de la plus haute juridiction française :
    http://www.aurdip.fr/pour-la-cour-de-cassation-la.html

    Neuf militants de la campagne Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS) avaient formé un pourvoi en cassation contre l’un des deux arrêts rendus par la Cour d’appel de Colmar le 27 novembre 2013. Rejetant le pourvoi des militants condamnés, la Cour de cassation a jugé que l’appel lancé aux consommateurs par des militants associatifs à ne pas acheter des produits israéliens constitue bien un délit - celui d’appel à la discrimination nationale - et que la condamnation prononcée par la Cour d’appel de Colmar était donc conforme au droit.

    Rappelons que ces militants avaient participé à une action BDS en 2010 dans un supermarché dans la région de Mulhouse. Ils y avaient proféré des slogans, distribué des tracts et porté des vêtements appelant au boycott des produits israéliens. L’arrêt de la Cour d’appel de Colmar les avait reconnus coupables de l’infraction de provocation à la discrimination nationale. L’infraction retenue était celle prévue par l’article 24 alinéa 8 de la loi de 1881 sur la presse qui réprime d’un an d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende quiconque qui aura « provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ». Il s’agissait ici spécifiquement de la provocation (par tous moyens, écrits, slogans, port de vêtements etc.) à la discrimination envers les producteurs et fournisseurs de biens (considérés comme un « groupe de personnes ») à raison de leur appartenance à la nation israélienne.

    Le recours à un tel texte - conçu en 1972 pour lutter contre les discriminations dont sont victimes les personnes physiques et en aucun cas pour interdire les appels pacifiques au boycott de produits issus d’un État dont la politique est critiquée - semblait pourtant heurter la règle de l’interprétation stricte du droit pénal. Il semblait également être en contradiction avec l’exigence de prévisibilité de la norme pénale, la lecture dudit texte ne permettant guère à un citoyen de se douter que les propos tenus relatifs au boycott peuvent être répréhensibles. Et ce d’autant plus que les exemples ne manquent de citoyens, d’associations, d’artistes, d’intellectuels et mêmes de responsables politiques ayant appelé dans un passé récent à boycotter les produits en provenance d’un Etat violant les droits de l’homme (Afrique du Sud de l’apartheid, Rhodésie, Russie, Chine, Iran etc).

    ...

    Il ne restera plus que la saisine de la Cour européenne des droits de l’homme pour espérer faire reconnaître la liberté d’expression. Au-delà du sort de ces malheureux militants pacifiques et soucieux de faire partager leurs convictions, l’enjeu est de taille.

  • Les OGM bannis par la majorité des pays européens
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/10/02/les-ogm-bannis-par-la-majorite-des-pays-europeens_4781627_3214.html

    Après des années de blocage et de manœuvres en coulisses, les pays anti et pro-OGM dévoilent leur jeu en Europe. Seize Etats membres de l’Union ont demandé, ces dernières semaines, l’interdiction de cultiver des organismes génétiquement modifiés (#OGM) sur leur territoire. La France, l’Allemagne, la Bulgarie, Chypre, la Lettonie, la Grèce, la Croatie, l’Autriche, la Hongrie, la Pologne, les Pays-Bas, la Lituanie, l’Italie et le Danemark ont déjà formulé cette demande auprès de la Commission européenne, ainsi que le Royaume-Uni au nom de l’Ecosse, le pays de Galles et l’Irlande du Nord, et la Belgique pour la Wallonie. La Slovénie pourrait leur emboîter le pas, avant samedi 3 octobre, date-butoir fixée par la nouvelle directive européenne sur le sujet, entrée en vigueur en avril.

    • Les états doivent demander la permission aux semenciers...

      Avec la nouvelle directive, les Etats qui souhaitent bannir des OGM doivent en faire la demande auprès des semenciers, sous la houlette de la Commission, afin d’être retirés du périmètre de culture. C’est ce que la France a fait le 17 septembre, en transposant dans le droit français la directive européenne. Paris a ainsi demandé à exclure de son territoire les 9 dossiers d’OGM en attente d’autorisation au niveau européen : le MON810 de Monsanto (deux demandes, pour son autorisation et son renouvellement), le TC1507 de Pioneer, proposé par la Commission en 2013 sous la pression d’un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne, ainsi que six autres maïs de Monsanto, Pioneer et Syngenta. Les entreprises de biotechnologie ont maintenant trente jours pour donner leur réponse (ou s’abstenir, ce qui est considéré comme une approbation).

      En cas d’opposition de ces dernières, la France, à l’image des autres gouvernements européens, pourra interdire les plantes sur son sol en invoquant différents motifs, notamment de politique agricole, d’aménagement du territoire ou des conséquences socio-économiques.

  • La Cour européenne des droits de l’homme condamne l’Italie pour la détention irrégulière de migrants à Lampedusa
    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2015/09/01/la-cour-europeenne-des-droits-de-lhomme-condamne-litalie-pour-la-detention-irr

    La Cour européenne des droits de l’homme condamne l’Italie pour détention irrégulière et refoulement collectif vers la Tunisie. L’arrêt de la Cour daté du 1 septembre 2015, revient sur des faits qui se sont déroulés en 2011 sur l’île de Lampedusa.

    #Publications_-_Analyses_récentes #jurisprudence

  • Liechtenstein court freezes $13.6 million belonging to Ukrainian judge
    http://www.kyivpost.com/content/kyiv-post-plus/liechtenstein-court-freezes-136-million-belonging-to-ukrainian-judge-39462

    A court in the capital of Liechtenstein, Vaduz, on July 28 ordered the arrest of 13.1 million Swiss francs ($13.6 million) on accounts owned by the wife of a Ukrainian judge, Ukraine’s State Financial Monitoring Service has reported.

    The service, together with the financial intelligence services of Liechtenstein, discovered that five companies, registered in Panama and Liechtenstein, had opened the accounts in banks in Liechtenstein and Latvia.

    A substantial amount of money of doubtful origin” has accumulated in the accounts, according to the report.

    The State Financial Monitoring Service said the companies belong to or have been operated by the acting judge of Ukraine’s Supreme Economic Court and his wife. The service did not identify the judge.

    The service, however, did say that the judge had been one of the deputies of the chairman of the Supreme Economic Court when Viktor Yanukovych was president.

  • CADTM - Courrier de Zoe Konstantopoulou, Présidente du Parlement grec au Président du Parlement européen, Martin Schultz
    http://cadtm.org/Courrier-de-Zoe-Konstantopoulou

    Je vous demande de ce fait de vous abstenir de déclarations comme celles que vous avez faites dans les derniers jours - tant avant qu’après le référendum -. Par vos déclarations vous sous-entendez que le « NON » doit donner lieu à une punition contre le peuple grec. Je vous demande également de vous abstenir de déclarations qui contiennent des interprétations arbitraires et fausses du résultat du référendum visant à contester une procédure démocratique dans un Etat membre de l’Union européenne.

    Je voudrais également souligner le comportement de la Banque centrale européenne qui continue à refuser la fourniture de liquidités adéquates aux banques grecques. Cette mesure a pour conséquence la fermeture des banques, ce qui renforce l’impression que le peuple et le gouvernement grecs sont punis pour l’exercice d’un droit politique fondamental - le droit de vote. Le fait que les déclarations officielles y compris la vôtre envisagent une aide humanitaire à la Grèce si la situation persiste indique qu’il y a la conscience que la survie même du peuple grec est mise en danger par le refus de la BCE de fournir des liquidités. Cela souligne le besoin urgent d’une solution démocratique et humaine en lieu et place de mesures aux conséquences antidémocratiques et inhumaines et révèle le degré de responsabilité des officiels et dirigeants européens.

    La tragédie grecque n’est pas un jeu et ne peut être dissociée des erreurs et manquements flagrants des créanciers de la Grèce, que ces derniers ont publiquement reconnus. Punir une population pour corriger de telles erreurs est une solution insupportable qui entre en contradiction avec les principes européens.

    J’en appelle de ce fait à votre sens de la solidarité européenne et je demande votre contribution pour résoudre cette crise, pour garantir le respect de la démocratie, des droits humains fondamentaux et de l’égalité dans l’Union européenne et d’exercer à cet effet le contrôle démocratique nécessaire des institutions européennes.

  • 6月26日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-150626

    Top story: 「経団連に働きかけ、マスコミ懲らしめを」 自民勉強会:朝日新聞デジタル www.asahi.com/articles/ASH6T…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 05:37:09

    Top story: Courtney Love Cobain on Twitter: "François Hollande where are the fu… twitter.com/Courtney/statu…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 02:05:58

  • I’m safer in Baghdad, Courtney Love says as caught in Paris Uber demo | Reuters
    http://www.reuters.com/article/2015/06/25/france-uber-courtneylove-idUSL8N0ZB3NH20150625

    (Please note there are swearwords in Love’s tweets)

    American rock singer Courtney Love got caught up in violent protests against online ridesharing service UberPOP in Paris on Thursday, saying the car she was travelling in was besieged by angry demonstrators.

    The widow of late Nirvana singer Kurt Cobain wrote about the incident on her Twitter and Instagram accounts, saying the vehicle had been “ambushed” at the airport by protesting taxi drivers and “destroyed”.

    The Hole frontwoman, who posted a picture of what appeared to be a smashed egg on her car window, also vented her anger at French President Francois Hollande.

    Francois Hollande where are the fucking police??? Is it legal for your people to attack visitors? Get your ass to the airport,” she wrote on her Twitter feed.

    They’ve ambushed our car and are holding our driver hostage. They’re beating the cars with metal bats. This is France?? I’m safer in Baghdad.

    The 50-year old singer and actress later said she was under siege for about an hour but managed to escape the chaos

    Paid some guys on motorcycles to sneak us out, got chased by a mob of taxi drivers who threw rocks, passed two police and they did nothing,” she wrote.

  • Une loi impose aux supermarchés de recycler leurs invendus alimentaires
    http://www.bastamag.net/De-la-javel-sur-les-invendus-alimentaires-la-grande-distribution-enfin

    Fait rarissime, les députés ont adopté à l’unanimité le 21 mai au soir, des amendements au projet de loi sur la transition énergétique qui visent à limiter le gaspillage alimentaire. Il sera désormais interdit aux distributeurs du secteur alimentaire de rendre leurs invendus impropres à la consommation. « Voir de l’eau de Javel déversée sur les poubelles des grandes surfaces avec des aliments consommables, ça scandalise », a souligné le député socialiste Guillaume Garot, auteur d’un rapport sur ce thème en (...)

    En bref

    / #Alimentation, #Société_de_consommation, #Politique

    • La loi n° 2016-138 du 11 février 2016 contre le gaspillage alimentaire votée à l’initiative d’élus, dont le conseiller municipal de Courbevoie Arash Derambarsh, contient plusieurs dispositions destinées à empêcher les grandes surfaces de jeter de la nourriture et de rendre leurs invendus impropres à la consommation, notamment en les inondant d’eau de javel (lire notre article Lutte contre le gaspillage alimentaire : la loi du 11 février 2016)

      La loi de 2016 prévoit donc :

      – inscription dans le code de l’environnement d’une hiérarchie de la lutte contre le gaspillage alimentaire, allant de la prévention à la #méthanisation ;
      – obligation de recourir à une convention pour les dons réalisés entre un distributeur de denrées alimentaires et une association caritative ;
      – obligation pour les surfaces de plus de 400 m² de proposer, dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la loi, une convention de don à une ou plusieurs associations pour la reprise de leurs invendus alimentaires encore consommables ;
      – interdiction de la javellisation des invendus ;
      – information et éducation à la lutte contre le gaspillage alimentaire dans les écoles ;
      – intégration de la lutte contre le gaspillage alimentaire dans le reporting social et environnemental des entreprises.

      C’est ainsi qu’un distributeur du secteur alimentaire qui rendrait délibérément impropres à la consommation les invendus alimentaires encore consommables, sans préjudice des dispositions réglementaires relatives à la sécurité sanitaire, est désormais puni d’une amende de 3 750 €. Il encourt également la peine complémentaire d’affichage ou de diffusion de la décision prononcée, dans les conditions prévues à l’article 131-35 du code pénal.

  • Le témoignage d’une commandante de police fait exploser le dossier Kerviel - Page 1 | Mediapart - 17 mai 2015 | Par martine orange
    http://www.mediapart.fr/journal/france/170515/le-temoignage-dune-commandante-de-police-fait-exploser-le-dossier-kerviel?

    C’est une déposition sans précédent dans l’histoire judiciaire. Elle met à bas tout le dossier Kerviel et pourrait contraindre la justice à rouvrir l’enquête et à réviser ses jugements. Elle pose aussi la question du rôle du parquet qui, dans cette affaire, semble avoir oublié la notion de justice équitable, en soutenant sans réserve et sans distance la position de la Société générale.

    Le 9 avril, selon nos informations, le dossier de l’affaire Kerviel a explosé dans les bureaux du juge d’instruction Roger Le Loire. Ce jour-là, le vice-président du tribunal de grande instance de Paris a auditionné un témoin hors norme dans le cadre d’une plainte contre X pour escroquerie au jugement déposée par Jérôme Kerviel : la commandante de police de la brigade financière chargée de l’affaire Kerviel. Celle qui a mené deux fois l’enquête, une première fois en 2008, une seconde en 2012.

    • Affaire « Sentier II » : relaxe pour la Société générale
      Par S D’huisselMis à jour le 11/12/2008
      http://www.lefigaro.fr/societes/2008/12/11/04015-20081211ARTFIG00558-affaire-sentier-ii-relaxe-pour-la-societe-general

      La Société générale, en tant que personne morale, et 4 dirigeants dont Daniel Bouton, actuel président du conseil d’administration de la banque, ont été relaxés par le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire dite du « Sentier II ». La banque était soupçonnée d’avoir, entre 1998 et 2001, participé à des opérations de blanchiment d’argent entre la France et Israël par le biais de 8 comptes appartenant à des associations et entreprises du quartier parisien du Sentier. 210 millions de francs par chèques, soit 32 millions d’euros, auraient ainsi été blanchis.

      La relaxe étant conforme aux réquisitions du parquet établies le 4 juin dernier, aucun appel ne sera demandé.

      L’instruction estimait que la banque était au courant du caractère frauduleux des sommes détournées, ce que Daniel Bouton, PDG de la banque à l’époque des faits, avait réfuté. Mais le parquet n’était pas de cet avis et avait requis la relaxe pour la banque et Daniel Bouton. Ce dernier risquait une peine allant jusqu’à 10 ans de prison et 750 000 euros d’amende.

    • La Société Générale condamnée à verser 80.000 euros pour avoir volé l’idée d’un étudiant
      Le HuffPost | Par Jean-Baptiste Duval - Publication : 24/04/2015
      http://www.huffingtonpost.fr/2015/04/24/societe-generale-amende-stagiaire_n_7133972.html

      BANQUE - Par définition, un étudiant est jeune et naïf. Parfois, ils sont en plus compétents. Clairement, Kéba Diop a réuni tous ces traits de caractères. Auteur d’un mémoire financier primé en 2004, cet étudiant de l’école de commerce ESC Toulouse a eu la mauvaise surprise de le découvrir repris trois ans plus tard par la Société Générale.

      Mais Kéba Diop est aussi un dur à cuire. Après huit ans de procès et d’appel, un jugement de la Cour de cassation lui a donné définitivement raison le 31 mars. La Société Générale a été condamnée a lui verser 80.000 euros de dommages et intérêts « concurrence déloyale et parasitaire ».

      Il a fallu attendre cinq ans pour que le premier verdict donne raison à Société Générale, en 2012. Kéba Diop fait alors appel auprès de la Cour d’appel de Toulouse. En janvier 2014, elle condamne la banque à 80.000 euros de dommages et intérêts. C’est alors la Société Générale qui contre attaque et décide de se pourvoir en cassation - avec l’issue que l’on connaît désormais.

      L’avocat de Kéba Diop, a dénoncé néanmoins le montant des dommages. « C’est un beau cadeau à la Société Générale », a-t-il confié au Figaro. Quant à Kéba Diop, il ne compte pas en rester là. « Je ne peux pas me réjouir d’un tel montant, nous a-t-il expliqué. Il nous reste encore des recours au niveau européen. »

      Kéba Diop réclamait 15 millions d’euros à la Société Générale. D’après ses estimations, cette somme est encore modeste au regard de celles générées par son projet.

      Il estime que 600.000 personnes souscrivent à « Votre banque ici et là-bas », pour une moyenne d’environ 50 euros par an de frais de gestions de compte, tout cela depuis 2007. En y ajoutant, les gains de la banque sur le placement des dépôts d’épargnants, les recettes se chiffreraient en centaines de millions d’euros.

    • La Société générale s’étonne de déclarations sur Kerviel
      Reuters le 18/05/2015
      http://www.boursorama.com/actualites/la-societe-generale-s-etonne-de-declarations-sur-kerviel-ba60cbbbb4e23b3

      (...) La banque, condamnée en 2008 par la commission bancaire à une amende de 4 millions d’euros pour défaut de contrôle, a reconnu des « défaillances » —qu’elle dit avoir réparées— dans son système au moment des faits mais a toujours nié avoir fait preuve de négligence fautive.

      « L’affaire liée aux agissements frauduleux de Jérôme Kerviel remonte maintenant à plus de sept ans et a fait l’objet de plusieurs décisions de justice qui ont toutes reconnu la culpabilité pénale exclusive de Jérôme Kerviel », écrit lundi la banque dans un communiqué.

      « Société Générale s’étonne des déclarations qui auraient été faites par un policier au juge d’instruction parisien en charge des plaintes déposées par Jérôme Kerviel alors qu’il avait lui-même déclaré aux policiers qui l’interrogeaient en janvier 2008 qu’il avait agi seul et à l’insu de sa hiérarchie », ajoute la banque.

      « Société Générale qui n’a pas accès à ce dossier judiciaire d’où seraient extraites les déclarations du policier rappelle qu’elle a elle-même déposé deux plaintes pour dénonciation calomnieuse pour répondre aux deux plaintes déposées par Jérôme Kerviel. »

    • Le gouvernement exclut une révision du procès Kerviel
      lundi 18 mai 2015 - par Chine Labbé
      http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN0O30RO20150518

      PARIS (Reuters) - Le ministère français de la Justice a rejeté lundi les demandes de révision du procès de l’ex-courtier de la Société générale Jérôme Kerviel, après la révélation par Mediapart des déclarations d’une commandante de police qui dit avoir la certitude que la banque ne pouvait ignorer ses agissements.

      Saluant « le courage et la probité » de la policière, le député socialiste Yann Galut demande dans un communiqué la création d’une commission d’enquête parlementaire ainsi que la révision du procès de Jérôme Kerviel.

      L’eurodéputée écologiste et ancienne juge d’instruction Eva Joly, soutenue par l’ex-ministre du Logement Cécile Duflot, fait la même requête sur Twitter, estimant que « les éléments nouveaux transforment l’affaire Kerviel en affaire Société générale. »

      Prié de dire si ces demandes allaient être acceptées, un porte-parole du ministère a répondu : « Cette question ne se pose pas car il convient de laisser la procédure aller à son terme. »