person:cyril astruc

  • Quel est le dernier délinquant en col blanc à avoir fait de la prison ? - Libération
    http://www.liberation.fr/checknews/2018/02/21/quel-est-le-dernier-delinquant-en-col-blanc-a-avoir-fait-de-la-prison_163

    Alors que le parquet vient de requérir trois ans ferme contre Jérôme Cahuzac, vous nous avez demandé sur CheckNews à quand remontait la dernière condamnation d’un « col blanc » à de la prison ferme.

    Cette question intervient alors que le parquet vient de requérir trois ans de prison ferme contre Jérôme #Cahuzac. Soit la peine à laquelle il avait déjà été condamné en première instance pour « fraude fiscale » et « blanchiment de fraude fiscale ». L’ancien ministre du Budget cherche dans ce nouveau procès à éviter la prison. Dans son premier jugement, le tribunal correctionnel avait écarté tout aménagement de peine, en raison d’une faute qualifiée « d’une exceptionnelle gravité ». Cela signifie que si la cour d’appel confirme cette décision, il devrait aller en prison.

    Dans ce contexte, un internaute a demandé à CheckNews quelle est la dernière fois qu’un délinquant en col blanc a été condamné à de la prison, et a effectué sa peine (ou au moins d’une partie).

    Qu’est-ce que la délinquance en col blanc ?

    La réponse à la question demande d’abord de définir la « délinquance en col blanc ». L’expression a été inventée par le sociologue américain Edwin Sutherland en 1939, qui la définit ainsi : un ensemble de délits « commis par une personne respectable et de haut rang social dans le cadre de sa fonction ». Le sociologue Alexis Spire, dans un article « pour une approche sociologique de la délinquance en col blanc », explique que Sutherland cherchait ainsi à « mettre en lumière l’importance des délits commis par les élites et dénoncer leur relative impunité ».

    Pierre Lascoumes, auteur de Sociologie des élites délinquantes, précise qu’« il s’agit des actes transgressifs commis par des personnes qui exercent des responsabilités dirigeantes dans les entreprises et les organismes publics, ainsi que les fraudes commises par les commerçants et professions libérales ».

    La délinquance en col blanc désigne donc plutôt les élites (politiciens ou patrons de grandes entreprises) commettant des délits (d’ordre financier) qu’une infraction précise. C’est une définition sociologique, et non juridique.

    Il n’existe aucune donnée sur les condamnations et peines d’emprisonnement des détenus en fonction de leur catégorie sociale professionnelle. Les données disponibles à propos des infractions de délinquance économique et financière (fraude fiscale, manquement à la probité, banqueroute ou abus de biens sociaux) peuvent concerner un Jérôme Cahuzac, un grand patron d’entreprise ou un français lambda.

    Des peines globalement peu dissuasives

    Globalement, les chiffres disponibles permettent de constater que pour l’ensemble de ces délits, les peines sont plutôt légères. La condamnation à la prison ferme est plutôt rare. Ajoutons qu’elle n’implique pas forcément une incarcération, les peines pouvant être aménagées.

    Le 16 janvier 2018, le directeur des affaires criminelles et des grâces Rémy Heitz a communiqué des données concernant la fraude fiscale, lors de son audition à l’Assemblée nationale par la mission sur le verrou de Bercy. En 2016, 524 condamnations pour fraude fiscale ont été prononcées, dont 21% comportaient des peines de prison ferme, contre 32% pour l’ensemble des contentieux. Mais selon les chiffres fournis par le ministère de la Justice, le quantum des peines d’emprisonnement ferme ne dépasse pas un an en moyenne. Ce qui signifie que dans les faits, les peines sont pour la plupart aménageables.
    [voir tableau dans l’article]
    Si l’on regarde les condamnations pour d’autres infractions, le taux d’emprisonnement ferme se situe à peu près dans la même fourchette. Par exemple, sur les manquements à la probité, qui comprennent les délits de favoritisme, concussion, corruption, détournement de biens publics par une personne dépositaire de l’autorité publique, prise illégale d’intérêt, trafic d’influence et recel de ces délits. « En 2016, sur les 252 condamnations prononcées pour manquement à la probité, 169 ont été assorties d’une peine d’emprisonnement (67%), dont 38 avec de l’emprisonnement ferme (22%) pour tout ou partie avec un quantum moyen d’emprisonnement ferme s’élevant à 12,1 mois », précise le ministère de la Justice.
    [voir tableau dans l’article]
    Pour les abus de biens sociaux, le quantum des peines se situe en deçà d’un an, tandis que celui des peines de prison pour banqueroute est encore plus minime, ne dépassant pas six mois en 2014 et 2015 et baissant à 3,4 mois selon les données provisoires pour 2016.
    [voir tableaux dans l’article]
    Non seulement les peines d’emprisonnement fermes sont assez peu courantes quand l’on étudie les délits qui peuvent s’apparenter à de la délinquance en col blanc, mais les peines sont souvent si faibles que les prévenus ont de grandes chances de bénéficier d’un aménagement de peine.

    Un bilan de l’activité du Parquet national financier en témoigne. Créée en 2013 après l’affaire Cahuzac, cette juridiction a pour objet de traquer la grande délinquance économique et financière, même si elle n’est pas le seul parquet à traiter des affaires financières. Dans un rapport parlementaire sur le PNF, les députés Sandrine Mazetier et Jean-Luc Warsmann pointaient des « peines prononcées trop peu dissuasives ». Et s’ils notaient, à propos des condamnations pour fraudes fiscales dans les affaires suivies par le PNF que « les peines sont de plus en plus lourdes, faisant du délit de fraude fiscale l’infraction délictuelle la plus sévèrement réprimée du droit pénal français », ils ajoutaient que « les peines d’emprisonnement ferme sont le plus souvent réservées aux dossiers qui relèvent de la récidive ou qui sont connexes à d’autres infractions. La majorité des condamnations définitives sanctionnant la fraude fiscale comportent des peines d’emprisonnement avec sursis, généralement inférieures ou égales à 18 mois ».

    A la recherche d’un col blanc en prison

    Cette « clémence » semble se confirmer au regard des très rares incarcérations que nous avons pu recenser, parmi les affaires les plus médiatisées ces dernières années.

    Parmi les cas les plus célèbres : Jérôme Kerviel, condamné à trois ans de prison ferme pour avoir causé une perte de 4,9 milliards d’euros à la Société générale. Le trader a passé 150 jours incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis en 2014, avant de bénéficier d’un aménagement de peine et d’être libéré sous bracelet électronique.

    Plus loin dans le temps, Pierre Botton et Bernard Tapie. Condamné en 1996 à cinq ans de prison dont dix-huit mois avec sursis avec mandat de dépôt, Pierre Botton a passé 602 jours derrière les barreaux. Bernard Tapie, condamné en 1995 à deux ans de prison dont huit mois ferme pour le match truqué OM-Valenciennes, a passé 165 jours en prison en 1996 avant de bénéficier d’une liberté conditionnelle.

    Plus récemment, le cas de la sous-préfète Testart-Mallemanche avait donné lieu à sa condamnation à trois ans de prison ferme pour corruption. Une peine confirmée en appel en novembre 2017. Son pourvoi en cassation étant suspensif, l’intéressée n’est toutefois pas passée par la case prison.

    Si notre recherche ne prétend pas à l’exhaustivité, nous n’avons pas retrouvé de col blanc ayant effectué une peine de prison ferme ces deux dernières années.

    L’homme d’affaires Nadav Bensoussan, dirigeant de la société France Offshore, a bien été condamné en juillet dernier à cinq ans d’emprisonnement, dont trois avec sursis, mais le tribunal n’a pas prononcé de mandat de dépôt. Et sa peine ferme, ramenée à deux ans, est donc aménageable. Il pourrait échapper à l’incarcération, même si son conseil, Me Jean-Marc Fédida, assure qu’« il n’y a plus aucune espèce de tolérance à l’égard de ce qu’on appelle la délinquance financière ». Sur les aménagements de peine, « les juges d’application des peines n’accordent plus aucune faveur », souligne-t-il.

    Parmi les autres affaires emblématiques poursuivies par le parquet financier, l’héritière de Nina Ricci, Arlette Ricci, avait elle aussi été condamnée en première instance à un an de prison ferme pour fraude fiscale. Sauf qu’elle n’a même pas eu à bénéficier d’un aménagement de peine, celle-ci ayant été ramenée en appel à trois ans de prison avec sursis.

    Serge Dassault, autre délinquant financier célèbre, a quant à lui écopé d’une peine « minimaliste » : une amende de 2 millions d’euros, quoique les faits « auraient mérité une peine de prison ferme », mais qui n’aurait eu « aucun sens » vu l’âge du prévenu, avait précisé le président du tribunal.

    D’autres affaires, pas forcément poursuivies par le PNF, pourraient s’apparenter à de la délinquance en col blanc. Sans que les prévenus se retrouvent en cellule. Willy Bernard, président du club de football d’Angers, a été condamné à deux ans ferme pour fraude fiscale en mars 2017, mais sans mandat de dépôt. Alors que la Cour de cassation a rejeté son pourvoi en début de mois, son avocat confirme à CheckNews avoir « bon espoir » que son client puisse bénéficier d’un aménagement de peine.

    Toujours dans le milieu du football, l’ex-entraîneur de Caen Franck Dumas a été condamné pour fraude fiscale en janvier 2017 à 26 mois de prison ferme. Mais l’entraîneur a fait appel, et celui-ci étant suspensif, il reste libre.

    L’ancien joueur de Valenciennes Jeovânio Rocha Do Nascimento, qui n’avait pas déclaré ses revenus lorsqu’il jouait en France, a été condamné en son absence à dix mois ferme en mars 2016. Il était rentré au Brésil après son passage à Valenciennes, et n’est donc pas dans une prison française.

    Plus récemment Joël Druart, un chef d’entreprise ardennais, a été condamné à six mois de prison ferme pour « banqueroute ». Sauf qu’il a été relaxé dans un autre volet de l’affaire, et que le parquet a fait appel de cette relaxe. L’appel étant suspensif, le chef d’entreprise n’est pas sous les verrous. De toute façon, selon son avocat, « il remplit les conditions pour bénéficier d’un aménagement de peine ».

    En janvier 2017, un couple d’entrepreneurs du sud-ouest, Valérie Pateau et Stéphane Sagric, ont été condamnés à un an de prison ferme pour abus de biens à des fins personnelles, banqueroute et blanchiment aggravé dans une affaire qualifiée par la présidente du tribunal de « délinquance en col blanc ». « Une peine d’emprisonnement ferme aménageable devant le juge d’application des peines », précisait Sud Ouest.

    Un homme d’affaires en détention provisoire

    On a bien trouvé deux cas de personnes incarcérées pour des faits de délinquance économique et financière, mais on ne peut pas affirmer que ce sont des cols blancs condamnés à de la prison ferme.

    Le premier est incarcéré sans avoir encore été condamné. Il s’agit de l’homme d’affaires suisse Alexander Studhalter qui a été placé en détention provisoire le 12 janvier dernier. Il est soupçonné par le parquet de Nice d’avoir été l’homme de paille dans une affaire de blanchiment de fraude fiscale impliquant l’oligarque russe Suleyman Kerimov (qui est, lui, soumis à un contrôle judiciaire).

    Enfin, la vaste escroquerie à la taxe carbone, avait bien mené ses protagonistes à la case prison, mais elle n’est pas assimilable à de la délinquance en col blanc. Il s’agit en effet d’une escroquerie impliquant des dizaines de personnes avec des ramifications dans plusieurs pays. Plusieurs acteurs de différents dossiers sur la taxe carbone ont été condamnés à de lourdes peines. Jusqu’à neuf ans de prison en septembre dernier pour l’ordonnateur de l’une des arnaques, Cyril Astruc, et de six à huit ans pour ses coprévenus ayant joué un « rôle majeur » dans l’escroquerie. Dans un autre dossier d’arnaque à la taxe carbone, Arnaud Mimran et Marco Mouly ont été condamnés en appel à huit ans d’emprisonnement et sont aujourd’hui incarcérés.

    Cette affaire de la taxe carbone est une des rares, suivies par le PNF, qui a débouché sur de la prison ferme. Pour le reste, sur les centaines d’autres affaires suivies par le Parquet spécialisé depuis sa création, aucune n’a amené un « délinquant en col blanc » derrière les barreaux, selon un magistrat spécialisé.

    En bref, si les juges suivent le réquisitoire du parquet pour Jérôme Cahuzac, on pourra considérer qu’il s’agit du premier col blanc à franchir les portes d’une prison ces deux dernières années.
    Pauline Moullot

    #fraude_fiscale #impunité #délinquance #justice #procès

  • #CO2 : un acteur de l’escroquerie du siècle remis en liberté juste avant son #procès
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140917/co2-un-acteur-de-l-escroquerie-du-siecle-remis-en-liberte-juste-avant-son-

    Planche photographique policière de Fabrice #Touil © DR Un protagoniste important des affaires de fraude à la #Taxe_carbone, Fabrice Touil, vient d’être discrètement remis en liberté avant l’ouverture de son procès début novembre. Au grand dam du Parquet national financier, qui, craignant qu’il ne parte en cavale, a fait appel de la décision.

    #France #B-Concept #blanchiment #escroquerie #Justice #mafia_du_co2 #PNF #TVA

  • Arnaque au carbone : 9 ans de prison pour l’« ordonnateur » de la fraude
    Le Monde.fr avec AFP | 13.09.2017
    http://www.lemonde.fr/pollution/article/2017/09/13/neuf-ans-de-prison-pour-l-ordonnateur-de-l-arnaque-au-carbone_5185007_165266

    Le tribunal correctionnel de Paris a rendu, mercredi 13 septembre, son jugement dans le procès « Crépuscule », un volet à 146 millions d’euros de la gigantesque escroquerie à la TVA sur le marché des droits à polluer. Des peines allant jusqu’à neuf ans de prison et un million d’euros d’amende ont été prononcées.

    Sur les douze personnes condamnées, la peine la plus lourde, notamment pour escroquerie en bande organisée, a été prononcée contre Cyril Astruc, considéré par le tribunal comme « l’ordonnateur et bénéficiaire principal de la fraude », et un mandat d’arrêt a été émis contre lui.

    #mafia_du_co2 #taxe_carbone

  • Key Witness in French Tycoon’s Fraud Case Is Holed Up in Tel Aviv Flat

    Haaretz-Mediapart probe traces moves of Jeremy Grinholz, alleged major cog in French case involving Arnaud Mimran dubbed ’sting of the century.’
    Dov Alfon Jun 16, 2016 7:57 AM
    http://www.haaretz.com/israel-news/1.725263

    Arnaud Mimran, right, and his lawyer at the Paris courthouse, on May 25, 2016, to attend his trial.Bertrand Guay, AFP

    PARIS – A key witness in a massive French fraud case known as the “sting of the century” is currently hiding out in Israel, a joint investigation by Haaretz and the French website Mediapart has discovered.

    The witness, a French Jew named Jeremy Grinholz who also goes by the name of Eitan Liron, allegedly managed many of the carbon trades that allegedly enabled the defendants to steal 283 million euros from the French government.

    Grinholz agreed to turn state’s evidence against his former partners, and the Israeli police deposed him in May 2014. Two senior French police officers were present during his interrogations, and his affidavits ultimately enabled the French to indict several people, including businessman Arnaud Mimran, who frequently hosted Prime Minister Benjamin Netanyahu in France and has also donated to him.

    On the last day of his interrogation, Grinholz said he believed Mimran had arranged the assassination of Israeli criminal Samy Souied, the fraudsters’ leader, who was murdered in Paris under mysterious circumstances in December 2010.

    Grinholz said that as his suspicions grew, he teamed up with two of Souied’s other partners to force Mimran to take a polygraph test. The polygraph was administered in early 2012 at the Carlton Hotel in Tel Aviv. Grinholz said Mimran denied any involvement in Souied’s murder, but the polygraph operators concluded he was lying.

    During his own police interrogation, Mimran confirmed having taken a polygraph but said he didn’t remember the results.

    The French authorities, hoping to charge Mimran with murder as well as fraud, asked Grinholz to testify at the trial in Paris, but he refused. The French officials then asked their Israeli counterparts to convince Grinholz to return to Paris to testify. The French-Israeli dialogue was conducted by a joint working group set up in 2014, when MK Tzipi Livni was justice minister.

    The working group’s biggest success was the transfer to Paris of a French alleged swindler with Israeli citizenship, Cyril Astruc, who was charged with crimes very similar to those of Mimran, though on a smaller scale. Astruc, who was hiding in Herzliya under his Israeli name, Alex Khann, initially refused to heed a recommendation that he return to France. But Israeli police then began “to make his life hell,” as he put it in conversations with associates whose content was obtained by Haaretz-Mediapart.

    Police raided his house, searched it for 10 hours and arrested two illegal Filipina workers, he said. Then, when he was involved in a traffic accident that caused no casualties, police interrogated him for hours about whether he was responsible for it. Finally, he was arrested on suspicion of corruption and spent two months in jail.

    But only after the front of his house was sprayed with Kalashnikov bullets – apparently by a rival Israeli crime organization – did Astruc tell his friends he “got the hint” and returned to France. There he was arrested at the airport and spent a year and a half in jail before being released with restrictions in 2015.

    Grinholz, however, still refused to return, and on April 18, 2015, the French gave up. This was four months after Livni quit the government, so Netanyahu was the acting justice minister.

    The French delegation returned to Paris and reported that Grinholz definitely wouldn’t testify at Mimran’s trial. Therefore, his name was added to the indictment, albeit on less serious charges due to his cooperation with investigators. To this day, Mimran hasn’t been questioned about Souied’s murder.

    A French Justice Ministry spokesman said the massive fraud case had resulted in numerous French requests for Israeli help. “It could be this cooperation was complicated not only by its sensitivity, but also by its imbalance, since many French criminals are in Israel, whereas Israel rarely makes requests of France,” he said. “Nevertheless, given the differences between the two countries’ legal systems, legal cooperation between the two countries is a daily affair and has improved sharply since the special working group on this issue was established in February 2014.”

    The French spokesman declined to answer any of Haaretz-Mediapart’s specific questions, saying the case was now in court, “and only the court can determine what the level of cooperation on this issue was.”

    But a French legal source told Haaretz that when the fraud case began, and its dimensions weren’t yet clear, bilateral cooperation was terrible. In 2012, the French investigating judge even filed an official complaint about Israel’s lack of cooperation. That complaint prompted frank bilateral discussions, resulting in a major improvement in 2014, most notably on the Grinholz deposition.

    “Could the Israelis, in the absence of any extradition request, which in any case would surely have taken us two or three years, helped us via a deportation procedure or conveying him to the border?” the source continued. “These issues are too complex to be answered one-sidedly.”

    In April 2015, the source added, the French realized “that the Israelis couldn’t persuade Grinholz to return to France, unlike in the previous case you mentioned – which isn’t completely comparable, even if it’s about the same crimes. Therefore, we filed an indictment and told the court that Grinholz lives in Israel and refuses to comply with the summons we served him via our Israeli colleagues.”

    David Shimron, Netanyahu’s attorney, said, “Prime Minister Netanyahu has no connection to Grinholz or Astruc and has never dealt with their issues, ever. Nor were Mimran’s issues brought to his attention when he was justice minister or at any other time. The justice minister is not involved in criminal cases. Those are dealt with solely by the professionals, the state prosecutor and the attorney general, and the justice minister exercises no real judgment in them. The independence of the prosecution in criminal cases is absolute, and so it was during those few months that circumstances led Prime Minister Netanyahu to hold the justice portfolio.”

    A spokesman for the Israeli Justice Ministry said the ministry naturally couldn’t comment on any specific cases that were under discussion between Israeli and French authorities. But he stressed that over the years, there had been continuous cooperation between the two countries in the battle against serious crime. He said the French-Israeli working group still exists, and Israeli prosecutors and police officers participate in it.

    An Israel Police spokesman declined to comment on the specifics of Astruc’s accusations against the force, but said the fact that investigations had been opened and indictments filed against several suspects in the case “speaks for itself.”

    #mafia_du_co2 #Arnaud_Mimran

  • Benjamin Netanyahu’s Shady French Connection
    http://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.710864

    Avec un compte bancaire à Beyrouth dit l’article du Ha’aretz

    Nouvelles révélations sur Arnaud Mimran, le « golden boy » en eaux troubles
    http://tempsreel.nouvelobs.com/justice/20160303.OBS5792/nouvelles-revelations-sur-arnaud-mimran-le-golden-boy-en-eaux-t

    Contacté par « l’Obs » en novembre, #Meyer_Habib n’avait pas souhaité s’exprimer sur le sujet en raison des enquêtes en cours. Proche de l’actuel premier ministre israélien, le député UDI aurait-il présenté le golden boy à Benjamin Netanyahou ? Les deux hommes se connaissent. "D’après plusieurs témoignages concordants, la famille a aidé le parti Likoud et prêté au début des années 2000 son appartement de l’avenue Victor-Hugo (Paris XVIe) à Netanyahou, surnommé « Bibi » en Israël", écrit Mediapart. Et le site d’enquête de publier une photo prise à l’été 2003 de Mimran en « compagnie d’un ’Bibi’ décontracté, chemise ouverte, en bord de mer à Monaco ».

    [...]

    Enfin, selon Mediapart, Mimran disposerait aussi de contacts dans la police. Dans l’une de ses auditions, ce dernier se serait même targué de connaître un certain « Seb » qu’il présente comme un policier de la DGSI. « J’ai rencontré Arnaud Mimran en 2013. Il se targuait d’avoir de solides protections policières en France. […] Ce sont des choses qu’il évoquait librement devant moi pour faire état de ses protections », confiait quant à lui lors d’une audition de décembre 2014 cité par Médiapart, Cyril Astruc, présenté par « Vanity Fair » comme « l’escroc du siècle » pour son implication supposée dans l’escroquerie à la taxe carbone.

    • http://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.710864

      (...) One of the partners who was arrested, and will stand trial alongside Mimran, is Marco Mouly, a Tunisian Jew with a long history of misdeeds. He opened many bank accounts in Tunisia and Cyprus that were used in the scam. Though he told investigators during questioning that his share in the fraud amounted to only 1.4 million euros, unexplained assets worth much more than that were found in his possession.

      In 2012, Mouly loaned four million euros to one Thierry Leyne, a French-Israeli financier who was a business partner of former French finance minister and International Monetary Fund chief Dominique Strauss-Kahn. On October 23, 2014, Leyne leaped to his death from his 23rd-floor apartment in Tel Aviv’s Yoo Towers.

      Another Israeli who appears in Mediapart’s investigation as one of Mimran’s influential connections is Netanyahu’s unofficial representative in Paris, Meyer Habib. A jeweler by trade, Habib is a member of the French Parliament and chairman of the Friends of Netanya Academic College. He has great influence over Netanyahu’s schedule of meetings, both personal and official, in France.

      According to the investigating magistrate’s report, Habib’s jewelry firm made a special rose-gold ring for Mimran that was embossed, intimidatingly, with a skull. On September 14, 2010, Mimran sought to give the ring as a gift to one of the key witnesses in the investigation against him: Sammy Souied, an Israeli from Herzliya who was a suspect in a 2005 case involving money laundering at Bank Hapoalim’s Hayarkon branch in Tel Aviv.

      Souied had a less romantic goal: He asked Mimran repeatedly for 30 million euros, his share in the scam according to Souied’s own calculations. Souied flew to Paris for one day to convince Mimran to pay him the money without delay.

      After an early-morning flight from Ben-Gurion International Airport, Souied met with Mimran twice, at two different Parisian cafes, but without success. The two agreed to meet a third time that evening, before Souied’s return flight to Israel. The meeting was set for 8 P.M. in Porte Maillot, not far from the Arc de Triomphe.

      Souied arrived on time. Mimran was three minutes late. He began walking toward Souied, holding the ring, when a motor scooter with two passengers pulled up. The man on the back pulled out a pistol with a silencer and fired six bullets at Souied, who died on the spot. Police found the ring with the skull next to his body, mute testimony to the rules of a criminal organization whose path, whether by chance or not, crossed that of too many other people, including the prime minister of Israel.

      The Prime Minister’s Office said in response that, “the innuendos in this report are false and ridiculous. For many years now, there has been no connection between the Netanyahu family and the Mimran family. The meetings in question, in France, occurred when Mr. Netanyahu was a private citizen. At that time, the Mimran family was well-known and respected in France and there were no legal allegations against it. Netanyahu didn’t ask for anything from, didn’t receive any contributions from and didn’t give anything to the Mimran family. It goes without saying that he didn’t intervene in any legal proceeding in which it was involved."

    • Le sang de la bourse carbone
      15 février 2016 | Par Fabrice Arfi
      https://www.mediapart.fr/journal/france/150216/le-sang-de-la-bourse-carbone?page_article=3

      Contre toute attente, après quatre mois de détention provisoire et contre l’avis de l’avocat général, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a décidé, un an jour pour jour après les faits, le 15 janvier 2016, de remettre en liberté Arnaud Mimran (contre une caution de 100 000 euros) et son complice présumé Farid Khider.

      #mafia_franco_israélienne