person:daniel kahneman

    • Psychologie de la connerie Sous la direction de Jean-François Marmion
      octobre 2018 - 384 pages - ISBN : 9782361065096
      https://editions.scienceshumaines.com/psychologie-de-la-connerie_fr-699.htm

      Un monde sans connards est possible !

      En fait, non. Désolés.
      Mais ça n’empêche pas d’y réfléchir. La connerie, chacun la connaît : nous la supportons tous au quotidien. C’est un fardeau. Et pourtant les psychologues, spécia­listes du comportement humain, n’ont jamais essayé de la définir. Mieux la comprendre pour mieux la combattre, tel est l’objectif de ce livre, même si nous sommes vaincus d’avance. Des psys de tous les pays, mais aussi des philosophes, sociologues et écrivains, nous livrent ici leur vision de la connerie humaine.

      C’est une première mondiale. Et peut-être une dernière, profitez-en !

      Avec les contributions de  : Dan Ariely, Brigitte Axelrad, Laurent Bègue, Claudie Bert, Stacey Callahan, Jean-Claude Carrière, Serge Ciccotti, Jean Cottraux, Boris Cyrulnik, Antonio Damasio, Sebastian Dieguez, Jean-François Dortier, Pascal Engel, Howard Gardner, Nicolas Gauvrit, Alison Gopnik, Ryan Holiday, Aaron James, François Jost, Daniel Kahneman, Pierre Lemarquis, Jean-François Marmion, Patrick Moreau, Edgar Morin, Tobie Nathan, Delphine Oudiette, Emmanuelle Piquet, Pierre de Senarclens, Yves-Alexandre Thalmann.

  • La prise de pouvoir des données et la mort de la politique, par Evgeny Morozov (The Observer, 20/07/2013 | Trad Fr : Blog de Paul Jorion 08/2014)

    Ceux qui sont amoureux de la technologie , le sont pour son principe fondateur essentiel qui est que tandis que nous nous comportons de façon irrationnelle, notre irrationalité peut être corrigée – si l’environnement agit sur nous en nous poussant vers la bonne option. Sans surprise, l’une des trois références à la fin de l’essai de O’Reilly pointe sur un discours prononcé en 2012 « Regulation : Looking Backward, Looking Forward » by Cass Sunstein, un juriste américain de premier plan qui est le principal théoricien de ce type de gouvernance. Et tandis que ses partisans ont déjà séduit l’État en faisant de la psychologie comportementale le discours favori de la bureaucratie gouvernementale – Daniel Kahneman est à la mode, Machiavel est ringard – le lobby de la régulation algorithmique avance de façon plus clandestine. Ils créent des organisations à but non lucratif inoffensives comme « Code for America » qui a ensuite enrôlé l’État – sous le couvert d’encourager des hackers de talent à résoudre les problèmes civiques.

    Ces initiatives visent à reprogrammer l’État, le rendre ouvert au retour d’expérience et éliminer tout autre moyen de faire de la politique. Pour toutes ces apps qui enregistrent notre comportement, ces algorithmes et ces capteurs pour travailler nécessitent des bases de données interopérables – qui est ce que ces organisations pseudo-humanitaires demandent. Et quand le gouvernement est trop lent pour évoluer à la vitesse de la Silicon Valley, ils vont simplement s’installer à l’intérieur du gouvernement. Ainsi, Jennifer Pahlka, fondatrice du « Code for America » et protégée de O’Reilly, est devenue vice-directrice de la technologie du gouvernement des États-Unis – tout en bénéficiant d’une « bourse de l’innovation » d’un an de la Maison Blanche.

    http://www.pauljorion.com/blog/2014/08/25/la-prise-de-pouvoir-par-les-donnees-et-la-mort-de-la-politique-par-evgen

  • Comment prendre des résolutions plus rationnelles ? - WSJ.com
    http://online.wsj.com/news/articles/SB10001424052702303453004579290510733740616

    La technique de l’objectif décisif enseigné par le Centre pour la rationalité appliqué (CFAR) - http://rationality.org - consiste à aider les gens à être plus rationnels dans leurs décisions, en les aidant à décider si le moyen qu’ils ont choisi est le plus efficace pour atteindre leur objectif par exemple ou en utilisant ses émotions pour évaluer la façon dont vous êtes susceptible de réussir un objectif. Depuis quelques années, de nombreux livres sur l’optimisation de la prise de décision et sur leur irrationalité ont été des bestsellers (comme le livre de Dan Ariely, celui de Daniel Kahneman...). Le professeur Stanovich du CFAR travaille a un quotient de rationalité qui se veut aussi rigoureux que le QI ;-). La rationalité ne consiste plus à se débarrasser de ses émotions mais de les prendre en (...)

    #psychologie #cognition #économiecomportementale

  • Quelqu’un qui a pris des bonnes décisions à plusieurs reprises a l’impression qu’il est infaillible... Et là, danger !

    Sur France Inter, mercredi 22 mai, au cours de l’emision la « tête au carré », Frédéric Dardel, professeur de biologie moléculaire a parlé du livre de Daniel Kahneman, prix Nobel d’économie Système 1 / Système 2 : Les deux vitesses de la pensée, Flammarion et en a dit des choses très intéressantes. J’ai extrait l’essentiel de sa « recension radiophonique » - qui laisse penser que la lecture de ce livre est passionnante (je lai commandé hier) - pour porter au débat la question du processus de décision qui je pense est fondamentale en ce qu’il guide le cours de notre vie : prise de décision, parfois ultra rapide, sans le temps de « réfléchir », ou parfois très longue, ou parfois impossible. Parfois aussi on ne prend pas de décision du tout pour laisser les choses se faire (ou pourrir...). bref... Food for thought. Tout le monde peut s’y retrouver. Transmis (aussi) à ma hiérarchie...

    http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-la-nature-en-bord-de-chemin

    et

    http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=624734

    à partir de la 38e minute.

    Frédéric Dardel, : « Ce livre parle de la façon dont fonctionne notre esprit et notre mode de raisonnement, et montre très bien qu’il y a deux façons de penser qui se superposent : l’une, très intuitive qui fonctionne par association d’idées, et l’autre rationnelle, qui est une pensée consciente, "efficace et mathématique", mais elle est paresseuse alors que la pensée intuitive nous propose des solutions toutes faites, elle marche par association d’idées, mais bien souvent, elle nous induit en erreur...

    Un exemple plutôt marrant : Daniel Kahneman explique que quelqu’un qui a pris des bonnes décisions à plusieurs reprises a l’impression qu’il est infaillible. Mais le nombre de fois où l’on a l’impression qu’on est infaillible, c’est seulement deux parce qu’on a tendance à ne se rappeler que du fait... qu’on ne s’est pas trompé ! Lorsqu’on fait des efforts de concentration, pour raisonner, faire des calculs, au bout d’un moment on fatigue et notre système inconscient a tendance à nous proposer une solution toute faite. Le livre regorge de petites expériences qu’on peut faire sur soi-même, lesquelles sont très probantes, très convaincantes...

    Ce livre est en grande partie consacré au "défaut de l’intuition". Il ne s’agit pas, en s’intéressant à nos erreurs, de nier l’intelligence humaine, pas plus que les descriptions des maladies dans les livres de médecine ne nie la bonne santé. Nous sommes, pour la plupart, en bonne santé la plupart du temps, comme nos jugements et nos actes sont, la plupart du temps, appropriés. Tandis que nous naviguons au fil de notre existence, nous nous laissons guider par des impressions et des sensations, et la confiance que nous avons dans nos convictions, et nos préférences intuitives et généralement justifiées... Mais pas toujours ! nous sommes souvent sûrs de nous, alors que nous avons tort, alors qu’un observateur objectif sera capable, mieux que nous, de détecter nos erreurs. »

    Daniel Kahneman : « Ce livre ne vous rendra pas plus intelligent : on "éduque" pas l’intuition aussi facilement. Ce qu’on peut faire, par contre, c’est de reconnaître qu’on est "dans une situation qui va produire des illusions". Il y a par exemple, des illusions visuelles, et pour celles-ci je ne ferai pas confiance à mes "impressions" »

    Frédéric Dardelle : « Ce livre s’adresse au grand public, il est très accessible, sans jargon technique. Il fait réfléchir sur notre façon de raisonner »

    #philosophie #sociologie #économie #processus_de_décision

  • Quand les langues étrangères accroissent la rationalité de nos décisions | Rémi Sussan
    http://www.internetactu.net/2012/12/18/quand-les-langues-etrangeres-accroissent-la-rationalite-de-nos-decisio

    Comment accroitre la rationalité de nos décisions ? Dans de nombreux articles, nous avons mentionné les recherches en économie comportementale, qui montrent l’existence de deux processus concurrents dans notre cerveau : ceux que le prix Nobel d’économie Daniel Kahneman nomme le “système 1″ et le “système 2″. Le premier, rapide, intuitif et fortement émotionnel, nous aide à prendre des décisions…

    #économie_comportementale #économie_de_l'attention #cognition #marketing #neurosciences #psychologie

  • The 1% are the very best destroyers of wealth the world has ever seen

    | George Monbiot | Comment is free | The Guardian
    http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2011/nov/07/one-per-cent-wealth-destroyers

    Our common treasury in the last 30 years has been captured by industrial psychopaths. That’s why we’re nearly bankrupt

    I

    If wealth was the inevitable result of hard work and enterprise, every woman in Africa would be a millionaire. The claims that the ultra-rich 1% make for themselves – that they are possessed of unique intelligence or creativity or drive – are examples of the self-attribution fallacy. This means crediting yourself with outcomes for which you weren’t responsible. Many of those who are rich today got there because they were able to capture certain jobs. This capture owes less to talent and intelligence than to a combination of the ruthless exploitation of others and accidents of birth, as such jobs are taken disproportionately by people born in certain places and into certain classes.

    The findings of the psychologist Daniel Kahneman, winner of a Nobel economics prize, are devastating to the beliefs that financial high-fliers entertain about themselves. He discovered that their apparent success is a cognitive illusion. For example, he studied the results achieved by 25 wealth advisers across eight years. He found that the consistency of their performance was zero. “The results resembled what you would expect from a dice-rolling contest, not a game of skill.” Those who received the biggest bonuses had simply got lucky.

    Such results have been widely replicated. They show that traders and fund managers throughout Wall Street receive their massive remuneration for doing no better than would a chimpanzee flipping a coin. When Kahneman tried to point this out, they blanked him. “The illusion of skill … is deeply ingrained in their culture.”