person:david b.

  • Ubuesque. Kafkaïen. Gilet jaune, il dénonce des violences policières et se retrouve en garde à vue
    https://actu.fr/pays-de-la-loire/mans_72181/un-gilet-jaune-sarthe-place-garde-vue-violences-policieres_24065578.html

    Un habitant de Vaas (Sarthe), David B., Gilet jaune mobilisé depuis le début du mouvement en novembre dernier, a été interpellé par les policiers et placé en garde à vue au Mans mardi 28 mai 2019.
    /.../
    Cette procédure fait suite au dépôt de deux plaintes, devant la gendarmerie de Château-du-Loir, par le couple de Védaquais le 18 février 2019 pour des « violences policières. »

    #répression #maintien_de_l'ordre #violences_judiciaires

    • Un gilet jaune a-t-il été placé en garde à vue... après avoir porté plainte pour violences policières ?
      https://www.liberation.fr/checknews/2019/05/30/un-gilet-jaune-a-t-il-ete-place-en-garde-a-vue-apres-avoir-porte-plainte-

      Un homme a déposé plainte pour violences policières après une manifestation de gilets jaunes au Mans en février dernier. Dans la même affaire, il a été placé en garde à vue et sous contrôle judiciaire mercredi, pour violences contre un fonctionnaire de police.

      Question posée sur Twitter le 30/05/2019

      Bonjour,

      Vous nous avez saisis sur Twitter après avoir lu un article du Courrier -L’Echo relatant les mésaventures de David B., 48 ans, placé en garde à vue mardi 28 mai au Mans, trois mois et demi après avoir déposé plainte pour violences policières à la gendarmerie de son village sarthois.

      CheckNews a contacté l’intéressé et sa femme, et a consulté son dépôt de plainte tout comme son placement sous contrôle judiciaire. Le procureur du Mans ne nous a pour l’heure pas répondu.

      Le 16 février dernier, David B. rejoint sa femme Vanina à la manifestation de gilets jaunes au Mans. Très impliqué dans un campement local à proximité d’un rond-point, l’homme n’est pas un grand fan des manifs. « On a été séparés de notre groupe d’amis avec ma fille, et on s’est retrouvées à l’arrière d’une charge policière. On a vu un monsieur se faire gazer, et on a voulu l’aider », raconte d’abord sa femme Vanina B. « On a commencé à se faire insulter, et là je vois mon mari sur le côté. Ils m’ont mise en joue avec le LBD et mon mari est arrivé pour baisser leur arme, pour les calmer. C’est parti en cacahuète, ils nous ont frappés et mis des coups partout. Mon mari s’est allongé sur moi pour me protéger. Mais à cause des gaz, il s’est retrouvé en détresse respiratoire. Il a fait un arrêt cardiaque il y a deux ans. Ma fille est pompier volontaire, ils ont refusé qu’elle vienne l’aider. Les street medics n’ont pas eu le droit d’intervenir non plus ».

      David B. corrobore : « J’étais en veste de moto, je n’avais même pas de gilet jaune. J’étais en observateur. A un moment, je retrouve ma femme et j’entends des insultes "dégage salope". C’est dirigé vers ma femme et ma fille. Ça attire mon attention et je vais à leur rencontre ». Il voit alors un LBD, sans comprendre s’il est dirigé vers lui, ou vers sa femme et sa fille qui sont quelques mètres derrière. « Je veux tenter de baisser l’arme. J’ai à peine posé la paume de ma main sur son canon que les coups se mettent à pleuvoir. Il y a tellement de lacrymos que je ne peux plus respirer, je me sens partir, comme lors de mon arrêt cardiaque il y a deux ans ».
      Dépôt de plainte dès le lundi suivant

      Reprenant conscience David B. s’éloigne puis poursuit les forces de l’ordre en leur demandant leur identité. « Je ne savais même pas si c’était des policiers ou pas, je leur signifie que je veux porter plainte et que je veux un nom, un numéro de matricule ». Avant la fin de la manif, sa femme est évacuée par les pompiers pour des douleurs au genou suite aux coups. Elle assure à CheckNews avoir eu sept jours d’interruption temporaire de travail et devoir se faire opérer des ligaments.

      Le lundi 18 février, le couple va porter plainte pour violences policières à la gendarmerie. « Pour demander justice », explique Vanina B. CheckNews a consulté le PV de son audition, où l’homme est qualifié de victime.

      Puis, plus de nouvelles pendant plus de trois mois. Jusqu’au mardi 21 mai. « La police appelle mon mari en lui disant qu’il va être auditionné, ils prennent rendez-vous pour le jeudi », se remémore Vanina B. Le couple croit que l’audition fait suite à leur plainte. « Ils rappellent le lendemain et lui disent qu’il va être placé en garde à vue après l’audition ». David B. aurait alors refusé de se rendre au rendez-vous.

      Une semaine plus tard, la police vient le chercher chez lui. Sans mandat, il refuse de les accompagner. « Ils sont revenus mardi matin, avec un mandat de perquisition. Mon mari n’était pas là, j’ai compris qu’ils cherchaient son blouson et son casque de moto », raconte toujours Vanina. « Quand ma femme m’a appelé pour me dire que la police était là avec des papiers, je suis venu, je n’ai rien à me reprocher », confirme David B.
      Garde-à-vue trois mois après

      Au cours de sa garde à vue de 30 heures au Mans, où il assure avoir rencontré des policiers très respectueux, David B., est confronté à des photos et des vidéos de gopro et vidéosurveillance. « On me demande si c’est bien moi, je me reconnais. Pour moi, il n’y a pas d’histoire, pas d’ambiguïté ». Il comprend qu’on lui reproche d’avoir tenté de s’emparer du tireur de balle de défense d’un policier. « On voit mon bras tendu, mais c’est parce que je demandais au policier de baisse son arme qu’il braque sur moi ou ma femme et ma fille ». Ce n’est qu’au moment de sa présentation devant le juge qu’il comprend qu’on lui reproche aussi d’avoir mis un coup de poing au policier.

      Placé sous contrôle judiciaire, il est convoqué au tribunal correctionnel le 4 septembre prochain. Selon son ordonnance de placement sous contrôle judiciaire, consultée par CheckNews, il lui est reproché « d’avoir volontairement commis des violences n’ayant pas entraîné d’incapacité de travail […], avec cette circonstance aggravante que les faits ont été commis sur un fonctionnaire de la police nationale […] et notamment en l’espèce d’avoir tenté de saisir le LBD du policier en lui donnant un coup de poing ».

      Des faits que conteste David B. : « Je n’ai jamais frappé ce policier ni cherché à le dessaisir de son arme. Si j’ai vraiment fait tout ça, comment ça se fait qu’ils m’aient laissé libre sur le coup ? ça ne tient pas debout ».

      Y a-t-il un lien avec sa plainte ? « On m’a dit que ça n’avait aucun rapport », raconte-t-il dubitatif. « De toute façon je suis bien décidé à aller jusqu’au bout ». Pour l’heure, nous n’avons pas reçu de réponse du parquet. Auprès du journal local qui a révélé l’affaire, le procureur a refusé de communiquer.
      Pauline Moullot

    • A 0:11 de la vidéo, on voit clairement une explosion se produire juste au-dessus de l’auvent puis aussitôt des palets être projetés sur la toile. Ceci dit, on ne voit pas d’où est parti le projectile (lacrymo ?) ni qui l’ a tiré.

    • CheckNews vient de faire un #factcheck :

      Une vidéo laisse penser que des grenades lacrymogènes sont à l’origine du départ de feu au Fouquet’s. Une autre séquence, plus longue, montre que le premier feu part plutôt d’un engin pyrotechnique type fumigène.

      https://www.liberation.fr/checknews/2019/03/17/acte-xviii-les-forces-de-l-ordre-ont-elles-reellement-mis-le-feu-au-fouqu

      Le hic est que je n’arrive pas à accéder à la vidéo sur laquelle ils se basent pour me faire ma propre opinion

      // edit 1 : la vidéo est sur facebook (désolée, en plus c’est du RT & Spoutnik que je boycotte habituellement) et il faut ragarder à partir de 2h19 : https://www.facebook.com/sputnik.france/videos/258058458469929
      (ce commentaire risque d’être édité plusieurs fois, désolée)

      // edit 2 : visionnée plusieurs fois : on voit un truc blanc tomber à 2h18’33" et glisser entre 2 pans. Puis un fumigène rouge tomber presque au même endroit à 2h19’15" Il est toujours là à 2h19"28 et semble prendre de la vigueur. A 2h19’42" il y a de plus en plus de fumée. A 2h19’59" le feu est clairement visible en même temps qu’arrive la charge policière.

      Pour celleux qui veulent pas aller sur facebook, y’a une image du fumi extraite par celui qui a repéré ça ici :

      D’après le live sputnik, le départ de l’incendie est lié à une torche fumigène rouge lancée sur le store.

      https://twitter.com/Urcknall/status/1107046478399356928

      Bref non, ce ne sont pas les palets qui ont mis le premier feu, ils ont juste « collaboré » à propager l’incendie...

    • WOW... j’ai voulu vérifier, comme souvent, ce qui s’est passé avant l’incendie du #Fouquet's, mais aussi comprendre ce qu’on voit juste après : la prise en charge du blessé qui a eut un œil explosé pendant cet #acteVIII.
      TW : blessure grave. Ping @davduf ça devrait t’aider.

      Pour ça faut commencer la vidéo de Spoutnik sur facebook à 2h13 (celle là https://www.facebook.com/sputnik.france/videos/258058458469929 )

      A 2h13’25" on entend des « Houh » et on pige qu’ils s’adresse à des flics qui sont en ligne devant le Fouquets, et on voit la trace d’un tir de grenade vers le ciel. Puis on entend un autre tir des des hurlements de douleur. Et tout de suite « Medics ! Medics ! » Le groupe s’éloigne un peu et il y a de nombreux tirs / lacrymos ça devient compliqué de comprendre.

      A 2h14’24, on voit un molotov qui atterri aux pieds des flics en fait c’est avec le reflet dans les boucliers à ce moment là que j’ai pigé que le Fouquets avait une haie de flics pour le protéger) Un des flics piétine les flammes, difficile de savoir s’il y a des blessés parmi eux mais du coup ils reculent, groupés. Certains manifestants se précipitent vers eux et sur la gauche de la vidéo on voit qu’il y a des lancers vers eux.

      A 2h14’49" les flics s’élancent pour reprendre la place devant le Fouquet’s, se font caillasser d’un peu tous les côtés et gazent massivement.

      A 2h16’02" on aperçoit le groupe de protection qui entoure le blessé de tout à l’heure. Une sorte de clameur en sort et on voit des gens partir en charge vers le Fouquets, en entrainant plein d’autres, puis des bruits de pétage de vitre se font entendre. On peut en déduire que les flics ont reculé et que les gens ont commencé à attaquer le Fouquets à ce moment (ou avaient-ils commencé avant ?)

      A 2h16’45" alors que la caméra bouge c’est une nouvelle grosse salve de gaz et, je crois, une ou deux désencerclantes à 2h16’58", alors que les gens ont déjà reculé à cause du gaz... Comme pour la fois où les deux motards avaient été pourchassés, on dirait qu’elle sont utilisées pour « couvrir » un départ mais qu’en fait, après leur explosion, les gens vont logiquement voir la « retraite » des flics ! A 2h17’16" il y a une nouvelle déflagration de ce type et une autre à 2h17’20"

      A 2h17’22" y’a donc tout un groupe de manifestants qui marchent vers là où se sont replié les flics, certains leurs balancent des projectiles de loin. Pendant ce temps d’autres flics lancent des lacrymos dans le dos de ce groupe, on voit les traces de fumée tomber

      A 2h17’27" on voit un premier palais rouler sur le store du Fouquets et atterrir à l’endroit de prédilection de tous les suivant : une masse sombre est déjà là (pot de fleur ?) et attire / bloque tout ce qui tombe autour... On voit bien la fumée à 2h17’29" L’endroit disparait ensuite sous les gaz lacrymo

      A 2h18’30" quand la caméra remontre la même masse sombre, on a l’impression qu’il n’y a rien, mais la fumée ambiante empêche de savoir s’il n’y a pas déjà un peu de fibres en train de prendre sous la masse... Par exemple à 2h18’58" difficile de savoir si la fumée un peu plus sombre qu’on voit au dessus provient de là ou est déplacée d’un autre endroit par le vent... En tout cas vu la qualité de mon écran dont les côtés sont très mauvais, je ne peux rien valider ou invalider. Mais les faits sont que AVANT l’arrivée du fumigène, un palais de lacrymo avait déjà atterri là et resté à couvert de cette masse

      La suite est retranscrite dans les comentaires ci-dessus, mais, c’est aussi cette partie que je voulais vérifier : à 2h22’23" on aperçoit un groupe de médics et de gens, bras en l’air. C’est vers là que se dirige alors la caméra, et on y découvre l’évacuation d’un homme le visage bandé, qui saigne beaucoup... Et là je comprends qu’il s’agit vraissemblablement de David Breidenstein, l’homme qui a signalé sur facebook avoir un œil en moins suite à la manif...

      Slt tous le monde voilà hier manife à Paris verdict 1 œil en moins je suis deg je vais peut etre perdre mon taf à cause de fdp de crs j est la rage

      https://web.archive.org/save/https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10218600811641279&set=a.3162172463021&type=3&theater

      Vu le bandage, vu la gravité de la blessure, il y a peu de doutes que c’est bien lui qu’on entend hurler, 10mn plus tôt, avant donc l’attaque et l’incendie du Fouquets... Et qu’il est donc possible que ce soit sa blessure qui ait entrainé la rage qui a suivi...

      Si d’autres personnes ont des infos sur le moment où a commencé précisément l’attaque du Fouquets, je suis preneuse bien sûr...

      //edit 1 : je comprends aussi pourquoi spoutnik est une des sources préférées des flics : c’est hallucinant tout ce qu’ils filment au milieu des manifestant-e-s ...

      //edit 2 : je parle bien de l’incendie, et de ses causes, le Fouquet’s avait déjà été endommagé avant ça, on le voit parfaitement sur la photo initiale de Bsaz justement...

    • Le témoignage de David Breidenstein devient donc le 536ème « cas » de #violence_policière signalé par @davduf ... C’est terrible ’(

      allo @Place_Beauvau - c’est pour un signalement - 536 David, manifestant touché #LBD40, oeil perdu Champs-Élysées Paris, #ActeXVIII Source : https://www.facebook.com/david.breidenstein/posts/10218600812081290https://www.facebook.com/david.breidenstein/posts/10218600812081290

      https://twitter.com/davduf/status/1107358358569476097

    • Vincent Coquaz a mis à jour l’article de #CheckNews avec le premier palet de lacrymo avant le fumigène et en mettant un lien vers ici ;)

      Comme l’a remarqué une internaute, environ deux minutes avant le fumigène, un palet de grenade lacrimogène est bien tombé sur l’auvent, mais aucun départ de flamme n’est alors visible. Le départ des flammes est en revanche consécutif à l’arrivée du fumigène sur l’auvent (moins de 45 secondes après, elles sont clairement visibles dans la même vidéo). Une version confirmée par un photographe indépendant, Samuel B., présent sur place, qui indique à CheckNews n’avoir vu « aucune trace de galet de lacrymo » sur l’auvent au moment du départ de feu.

      Cordialement

      *Mise à jour 19h45 : Ajout du témoignage du photographe - 20h30 : Ajout de la première grenade lacrymogène sur signalement d’une internaute

      https://www.liberation.fr/checknews/2019/03/17/acte-xviii-les-forces-de-l-ordre-ont-elles-reellement-mis-le-feu-au-fouqu

    • Je pose ici une vidéo qu’on m’a signalée et que je commence à analyser : à partir de 14’00" on voit ce qui se passe au Fouquet’s peut avant les flammes sous un autre angle et on voit qu’il y a bien qu’il y a un groupe de GM devant le Fouquet’s, mais on voit aussi un groupe de la BAC qui se planque, quelques mètres devant, juste derrière le kiosque, en embuscade. Est-ce de là qu’est parti le tir qui a éborgné David B. ? J’éditerai ce commentaire au fur et à mesure que je trouverai des éclairages éventuels :
      https://youtu.be/sR64fL3Qo60?t=840

    • CONFIRMATION PAR DAVID BREIDENSTEIN : c’est bien lui qui a été blessé et qu’on entend hurler peu de temps avant l’attaque massive des flics devant le Fouquet’s :

      Depuis sa chambre à l’hôpital Cochin, à Paris, David Breidenstein ne décolère pas, malgré la fatigue : "J’ai la haine". Samedi après-midi, l’Aubois de 39 ans (de Lusigny-sur-Barse) manifestait sur les Champs-Elysées pour l’acte 18 des Gilets jaunes. Il donne sa version des faits : "Je marchais tranquillement, avec une cinquantaine d’autres Gilets jaunes, à la hauteur du restaurant du Fouquet’s. Nous n’étions pas avec les « casseurs ». Vers 16h, alors que les forces de l’ordre étaient visibles, mais à distance, j’ai été touché à l’œil. J’ai immédiatement été pris en charge par les Street Medics. Pour les personnes qui m’entouraient, il n’y a pas de doute, j’ai bien été touché par un tir de LBD. Mes lunettes de protection ont explosé sous la violence du choc. Sur place, les forces de l’ordre étaient débordées. J’ai le sentiment que l’on « laissait casser ». Après des premiers soins sur place, j’ai été transporté à l’hôpital ou j’ai été recousu. Pour les médecins, il y a peu de chances que je récupère mon œil. Le point sera fait dans quelques jours".

      David est un Gilet jaune de la première heure pour "défendre son pouvoir d’achat et pouvoir dignement finir les mois" malgré les deux salaires dans le foyer. Après avoir investi des ronds-points (celui de Saint-Parres-aux-Tertres), il a participé à des manifestations troyennes avant de rallier, les week-ends, Paris pour les différents actes de mobilisation. Aujourd’hui, le père de famille de deux enfants, qui travaille à Bar-sur-Aube, craint pour son travail. "Je suis dégoûté, je n’ai rien fait de mal" ajoute-t-il. David envisage de porter plainte. Son frère a mis en place une cagnotte en ligne pour l’aider financièrement.

      http://www.canal32.fr/thematiques/societe/sujet/paris-un-gilet-jaune-aubois-blesse-a-loeil-par-un-tir-de-lbd.html

    • ping @7h36 je sais pas si c’est possible de faire passer le décryptage de la vidéo dans ta prochaine édition mais ça me semble important... Je ne pensais pas lever un tel lièvre, c’est pour ça que je n’en ai pas fait un article à part entière :/

    • Bah merdre la vidéo qui montrait clairement la BAC en embuscade (et vraissemblable responsable dudépart de feu de colère) n’est plus accessible. C’est chiant que archive.org ne puisse archiver ça (même si c’est compréhensible)

  • ISIS and the war of ideas
    http://www.al-bab.com/blog/2014/october/isis-and-the-war-of-ideas.htm#sthash.UYnfvJqM.STZEhSpn.dpbs

    Certes le #sectarisme est la plaie du monde arabe comme le dit Brian Whitaker, mais il n’est pas du tout sérieux de prendre à témoin un officiel occidental sans prise en compte de l’histoire récente (), et de préconiser une « bataille des idées » sans aborder le versant social et économique ni la pourriture des dirigeants arabes (également pris à témoin !) et leur soutien par les mêmes officiels occidentaux.

    () Quand l’#USAID finançait des livres scolaires afghans préconisant de zigouiller les athées au nom du Djihâd.

    En paywall sur le WaPo :
    From U.S., the ABC’s of Jihad ; Violent Soviet-Era Textbooks Complicate Afghan Education Efforts
    By Joe Stephens and David B. Ottaway
    Washington Post Staff Writers
    Saturday, March 23, 2002 ; Page A01
    http://pqasb.pqarchiver.com/washingtonpost/doc/409274513.html?FMT=ABS&FMTS=ABS:FT&type=current&date=Mar%2023,%202

    Archivé ici :
    http://supportdanielboyd.wordpress.com/usa-printed-textbooks-support-jihad-in-afghanistan-and-

    In the twilight of the Cold War, the United States spent millions of dollars to supply Afghan schoolchildren with textbooks filled with violent images and militant Islamic teachings, part of covert attempts to spur resistance to the Soviet occupation.

    The primers, which were filled with talk of jihad and featured drawings of guns, bullets, soldiers and mines, have served since then as the Afghan school system’s core curriculum. Even the Taliban used the American-produced books, though the radical movement scratched out human faces in keeping with its strict fundamentalist code.

    As Afghan schools reopen today, the United States is back in the business of providing schoolbooks. But now it is wrestling with the unintended consequences of its successful strategy of stirring Islamic fervor to fight communism. What seemed like a good idea in the context of the Cold War is being criticized by humanitarian workers as a crude tool that steeped a generation in violence.

    Last month, a U.S. foreign aid official said, workers launched a “scrubbing” operation in neighboring Pakistan to purge from the books all references to rifles and killing. Many of the 4 million texts being trucked into Afghanistan, and millions more on the way, still feature Koranic verses and teach Muslim tenets.

    The White House defends the religious content, saying that Islamic principles permeate Afghan culture and that the books “are fully in compliance with U.S. law and policy.” Legal experts, however, question whether the books violate a constitutional ban on using tax dollars to promote religion.

    Organizations accepting funding from the U.S. Agency for International Development must certify that tax dollars will not be used to advance religion. The certification states that AID “will finance only programs that have a secular purpose. . . . AID-financed activities cannot result in religious indoctrination of the ultimate beneficiaries.”

    The issue of textbook content reflects growing concern among U.S. policymakers about school teachings in some Muslim countries in which Islamic militancy and anti-Americanism are on the rise. A number of government agencies are discussing what can be done to counter these trends.

    President Bush and first lady Laura Bush have repeatedly spotlighted the Afghan textbooks in recent weeks. Last Saturday, Bush announced during his weekly radio address that the 10 million U.S.-supplied books being trucked to Afghan schools would teach “respect for human dignity, instead of indoctrinating students with fanaticism and bigotry.”

    The first lady stood alongside Afghan interim leader Hamid Karzai on Jan. 29 to announce that AID would give the University of Nebraska at Omaha $6.5 million to provide textbooks and teacher training kits.

    AID officials said in interviews that they left the Islamic materials intact because they feared Afghan educators would reject books lacking a strong dose of Muslim thought. The agency removed its logo and any mention of the U.S. government from the religious texts, AID spokeswoman Kathryn Stratos said.

    “It’s not AID’s policy to support religious instruction,” Stratos said. “But we went ahead with this project because the primary purpose . . . is to educate children, which is predominantly a secular activity.”

    Some legal experts disagreed. A 1991 federal appeals court ruling against AID’s former director established that taxpayers’ funds may not pay for religious instruction overseas, said Herman Schwartz, a constitutional law expert at American University, who litigated the case for the American Civil Liberties Union.

    Ayesha Khan, legal director of the nonprofit Americans United for Separation of Church and State, said the White House has “not a legal leg to stand on” in distributing the books.

    “Taxpayer dollars cannot be used to supply materials that are religious,” she said.

    Published in the dominant Afghan languages of Dari and Pashtu, the textbooks were developed in the early 1980s under an AID grant to the University of Nebraska-Omaha and its Center for Afghanistan Studies. The agency spent $51 million on the university’s education programs in Afghanistan from 1984 to 1994.

    During that time of Soviet occupation, regional military leaders in Afghanistan helped the U.S. smuggle books into the country. They demanded that the primers contain anti-Soviet passages. Children were taught to count with illustrations showing tanks, missiles and land mines, agency officials said. They acknowledged that at the time it also suited U.S. interests to stoke hatred of foreign invaders.

    “I think we were perfectly happy to see these books trashing the Soviet Union,” said Chris Brown, head of book revision for AID’s Central Asia Task Force.

    AID dropped funding of Afghan programs in 1994. But the textbooks continued to circulate in various versions, even after the Taliban seized power in 1996.

    Officials said private humanitarian groups paid for continued reprintings during the Taliban years. Today, the books remain widely available in schools and shops, to the chagrin of international aid workers.

    “The pictures [in] the texts are horrendous to school students, but the texts are even much worse,” said Ahmad Fahim Hakim, an Afghan educator who is a program coordinator for Cooperation for Peace and Unity, a Pakistan-based nonprofit.

    An aid worker in the region reviewed an unrevised 100-page book and counted 43 pages containing violent images or passages.

    The military content was included to “stimulate resistance against invasion,” explained Yaquib Roshan of Nebraska’s Afghanistan center. “Even in January, the books were absolutely the same . . . pictures of bullets and Kalashnikovs and you name it.”

    During the Taliban era, censors purged human images from the books. One page from the texts of that period shows a resistance fighter with a bandolier and a Kalashnikov slung from his shoulder. The soldier’s head is missing.

    Above the soldier is a verse from the Koran. Below is a Pashtu tribute to the mujaheddin, who are described as obedient to Allah. Such men will sacrifice their wealth and life itself to impose Islamic law on the government, the text says.

    “We were quite shocked,” said Doug Pritchard, who reviewed the primers in December while visiting Pakistan on behalf of a Canada-based Christian nonprofit group. “The constant image of Afghans being natural warriors is wrong. Warriors are created. If you want a different kind of society, you have to create it.”

    After the United States launched a military campaign last year, the United Nations’ education agency, UNICEF, began preparing to reopen Afghanistan’s schools, using new books developed with 70 Afghan educators and 24 private aid groups. In early January, UNICEF began printing new texts for many subjects but arranged to supply copies of the old, unrevised U.S. books for other subjects, including Islamic instruction.

    Within days, the Afghan interim government announced that it would use the old AID-produced texts for its core school curriculum. UNICEF’s new texts could be used only as supplements.

    Earlier this year, the United States tapped into its $296 million aid package for rebuilding Afghanistan to reprint the old books, but decided to purge the violent references.

    About 18 of the 200 titles the United States is republishing are primarily Islamic instructional books, which agency officials refer to as “civics” courses. Some books teach how to live according to the Koran, Brown said, and “how to be a good Muslim.”

    UNICEF is left with 500,000 copies of the old “militarized” books, a $200,000 investment that it has decided to destroy, according to U.N. officials.

    On Feb. 4, Brown arrived in Peshawar, the Pakistani border town in which the textbooks were to be printed, to oversee hasty revisions to the printing plates. Ten Afghan educators labored night and day, scrambling to replace rough drawings of weapons with sketches of pomegranates and oranges, Brown said.

    “We turned it from a wartime curriculum to a peacetime curriculum,” he said

    • L’USAID restait droit dans ses bottes,
      http://www.equip123.net/docs/e1-RoleofNGOsAfghanistan.pdf

      The University of Nebraska at Omaha’s Education Sector Support Project (UNO-ESSP) funded by USAID made a significant contribution to the Afghan education system both in Afghanistan and in refugee camps in Pakistan by developing a curriculum for primary levels (1-12), and training 3,500 teachers (17% females). Though the curriculum was initially Jihad-oriented, a revised version without the war messages became the standard curriculum, which is used to this day.

    • Une partie de l’article du WaPo traduit ici,
      http://www.mondialisation.ca/de-lafghanistan-a-la-syrie-droits-des-femmes-propagande-de-guerre-et-cia/5331097?print=1

      « [D]ans le cadre d’une tentative clandestine visant à stimuler la résistance à l’occupation soviétique, les États-Unis ont dépensé des millions de dollars pour fournir aux élèves afghans des recueils remplis d’images violentes et d’enseignements islamiques militants.

      Les premiers livres, plein de discours djihadistes et de dessins d’armes à feu, de balles, de soldats et de mines servent depuis ce temps de programme de base du système scolaire afghan. Même les talibans ont utilisé les livres produits aux États-Unis.

      La Maison-Blanche défend le contexte religieux en disant que la culture afghane est imprégnée des principes islamiques et que les livres “sont entièrement conformes aux politiques et à la loi des États-Unis”. Des juristes se demandent toutefois si ces livres violent une loi constitutionnelle interdisant que l’argent des contribuables serve à promouvoir la religion.

      [D]es représentants de l’AID ont déclaré qu’ils avaient laissé le matériel islamique intact, craignant que les éducateurs afghans ne rejettent des livres ne contenant pas une forte dose de pensée islamique. L’agence a enlevé son logo et toute mention du gouvernement étasunien des textes religieux, a affirmé la porte-parole de l’AID Kathryn Stratos.

      “L’appui à une éducation religieuse ne fait pas partie des politique de l’AID, mais nous sommes allés de l’avant avec ce projet parce que l’objectif principal […] est d’éduquer les enfants, une tâche principalement laïque”, a déclaré Mme Stratos.

      [P]ublié dans les principales langues Afghanes, le dari et le pachtoune, les recueils ont été conçus au début des années 1980 grâce à une subvention de l’AID à l’Université du Nebraska à Omaha et son Centre d’études afghanes. L’agence a versé 51 millions de dollars aux programmes d’éducation de l’université en Afghanistan de 1984 à 1994. » (Washington Post, 23 mars 2002.)

    • Olivier Roy : « Ce qui se passe en Irak et en Syrie est le prolongement de l’Afghanistan »
      http://www.telerama.fr/monde/olivier-roy-ce-qui-se-passe-en-irak-et-en-syrie-est-le-prolongement-de-l-af

      En 1985, vous voyez arriver les premiers djihadistes algériens et turcs…

      Cette guerre les a fait exister, puisqu’ils étaient considérés par l’#Occident comme des #alliés. Pour les #Américains, s’ils tuaient des Russes, c’était bien, et s’ils se faisaient tuer par les Russes, c’était bien également. Moi, sur le terrain, je voyais qu’ils étaient soutenus par les #Saoudiens et les #Pakistanais, que ce n’était pas qu’une histoire de têtes brûlées, mais le résultat de #politiques_étatiques et religieuses. J’ai compris que cette guerre aurait des effets de long terme, que c’était l’acte de naissance d’un nouveau phénomène social : le #djihadisme.

    • Winning “Hearts and Minds” | Jacobin
      https://www.jacobinmag.com/2015/03/terrorism-america-isis-obama

      Consider some of the terrorist groups Obama mentions in his op-ed. While much has already been written about the US role in the growth of al-Qaeda and the Islamic State, the TTP in Pakistan also owes much of its success to US policy in the region (along with America’s unsavory ally, Saudi Arabia).

      Militant groups in Pakistan have long benefitted from state patronage and alliances with the Afghan Taliban and al-Qaeda. The former is perhaps the defining theme in mainstream media coverage of Pakistan’s ostensible “double game.” What is less often emphasized is the infrastructure established during the Afghan Jihad by the ISI, Pakistan’s intelligence agency, with US and Saudi funding, which produced thousands of militants.

      According to an estimate by US officials, some fifteen thousand fighters were trained in “bomb-making, sabotage and urban guerrilla warfare” in Afghan camps that the CIA helped set up. As one American official told journalist Jason Burke in 1999, “we created a whole cadre of trained and motivated people who turned against us. It’s a classic Frankenstein’s monster situation.” The shared CIA and ISI strategy during the Afghan Jihad resulted in flooding the region “not only with all kinds of weapons but also with the most radical Islamist recruits.”

      Already well established by the time the US invaded Afghanistan, militant groups in Pakistan were jolted into action by the war and its subsequent spread into the country. The militant landscape changed significantly after the Pakistani government’s decision to support the US war in Afghanistan.

  • The ABC’s of Jihad in Afghanistan, Joe Stephens and David B. Ottaway, Washington Post, 23 March 2002
    http://emperors-clothes.com/news/abc.htm

    Published in the dominant Afghan languages of Dari and Pashtu, the textbooks were developed in the early 1980s under an AID grant to the University of Nebraska-Omaha and its Center for Afghanistan Studies. The agency spent $51 million on the university’s education programs in Afghanistan from 1984 to 1994.

    During that time of Soviet occupation, regional military leaders in Afghanistan helped the U.S. smuggle books into the country. They demanded that the primers contain anti-Soviet passages. Children were taught to count with illustrations showing tanks, missiles and land mines, agency officials said. They acknowledged that at the time it also suited U.S. interests to stoke hatred of foreign invaders.

    “I think we were perfectly happy to see these books trashing the Soviet Union,” said Chris Brown, head of book revision for AID’s Central Asia Task Force.

    AID dropped funding of Afghan programs in 1994. But the textbooks continued to circulate in various versions, even after the Taliban seized power in 1996.

    Officials said private humanitarian groups paid for continued reprintings during the Taliban years. Today, the books remain widely available in schools and shops, to the chagrin of international aid workers.

    “The pictures [in] the texts are horrendous to school students, but the texts are even much worse,” said Ahmad Fahim Hakim, an Afghan educator who is a program coordinator for Cooperation for Peace and Unity, a Pakistan-based nonprofit.

    An aid worker in the region reviewed an unrevised 100-page book and counted 43 pages containing violent images or passages.

    The military content was included to “stimulate resistance against invasion,” explained Yaquib Roshan of Nebraska’s Afghanistan center. “Even in January, the books were absolutely the same . . . pictures of bullets and Kalashnikovs and you name it.”

    During the Taliban era, censors purged human images from the books. One page from the texts of that period shows a resistance fighter with a bandolier and a Kalashnikov slung from his shoulder. The soldier’s head is missing.

    Above the soldier is a verse from the Koran. Below is a Pashtu tribute to the mujaheddin, who are described as obedient to Allah. Such men will sacrifice their wealth and life itself to impose Islamic law on the government, the text says.

    Le texte n’est plus disponible sur le site du Washington Post – bien qu’on en trouve la référence sur Google – mais il est reproduit sur de nombreux sites plus ou moins hum hum. D’ailleurs un long extrait est traduit en français ici :
    http://www.mondialisation.ca/de-lafghanistan-a-la-syrie-droits-des-femmes-propagande-de-guerre-et-cia/5331097

    Déjà signalé ici (mais pas dans sa version complète) :
    http://seenthis.net/messages/128789

  • Zionism’s first political assassination - This Day in Jewish History
    By David B. Green
    Haaretz
    http://www.haaretz.com/news/features/this-day-in-jewish-history/this-day-in-jewish-history-zionism-s-first-political-assassination.premium-

    On June 30, 1924, poet, legal scholar and journalist Jacob Israel de Haan was gunned down in Jerusalem, a murder apparently carried out by the Haganah, the pre-state Zionist militia, to stop de Haan’s anti-Zionist activities. The story of Jacob de Haan’s life – and death – is one of the more surprising, if not bizarre tales of pre-state Jewish life in Palestine.

    Jacob de Haan was born on December 31, 1881, in Smilde, in the northern Netherlands. His family was traditional – his father was a ritual slaughterer and cantor – and he was said to be one of 18 children.

  • When to base64 encode images (and when not to) | David B. Calhoun – Developer Blog
    http://davidbcalhoun.com/2011/when-to-base64-encode-images-and-when-not-to

    for image content, where there is nothing to be saved but #HTTP #requests, you should definitely think twice about #base64 encoding to save requests. Yes, you will save a few HTTP requests, you won’t really be saving bytes, and the user might actually think the experience is #slower because they can’t see the image content as it’s being downloaded. Even if you shave off a few milliseconds of wait time, the #perceived #performance is what matters most.

    #webperf #sprites #css

  • Endométriose : le combat du Dr David B. Redwine contre les pseudo-traitements hormonaux, la psychologisation et la chronicisation : Pharmacritique
    http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2011/07/17/endometriose-le-combat-du-dr-david-b-redwine-contre-l

    A la suite de cet article traduisant l’interview accordée par le prix Nobel Richard Roberts au journal La Vanguardia sur les agissements des David Redwine endosurgeon.jpglaboratoires pharmaceutiques pour chroniciser des maladies, j’ai promis des exemples. En voici un, et pas insignifiant, puisqu’il s’agit d’une maladie dont souffre une femme sur sept, ou une sur dix (selon divers auteurs) : l’endométriose.

    #santé #profitation