person:david cormand

  • Identité et immigration : à quoi joue Emmanuel Macron ? - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2018/12/11/identite-et-immigration-a-quoi-joue-emmanuel-macron_1697271

    Les oreilles traînaient ailleurs. Du côté de ces acronymes synonymes de hausses ou de baisses de revenus, les smic, CSG et autres ISF… Pourtant, après une avalanche de formules alambiquées annonçant de vraies fausses mesures économiques, l’allocution présidentielle a dérivé vers un rivage qu’il avait jusqu’alors évité. En parallèle de « l’état d’urgence économique et social », Emmanuel Macron veut mettre « d’accord la Nation avec elle-même sur ce qu’est son identité profonde ». Il faut « que nous abordions la question de l’immigration. Il nous faut l’affronter », a glissé le chef de l’Etat à la fin de son allocution, après avoir ajouté à la liste des « malaises » français la « laïcité bousculée ».

    L’incrédulité est d’autant plus grande que cette phrase – dans un discours où chaque mot était pesé au milligramme près sur la balance de la colère – est venue se glisser juste avant l’annonce, évasive, d’un « débat sans précédent » sur tous les « changements de fond » nécessaires pour le pays. Débat, laïcité, identité, immigration, affronter. L’association politiquement sulfureuse rappelle les grandes heures du sarkozysme, quand « l’identité nationale » était un concept logé dans un ministère en bonne et due forme. C’est la résurgence des « démons de l’ancien monde », s’alarme David Cormand, secrétaire général d’Europe Ecologie-les Verts.

    #racisme #clivage #nationalisme #EnMarcheVersLeFN

    • Diviser pour mieux régner : ses conseillers ont lu toutes les analyses et ils savent que c’est le point de friction du mouvement.
      Diversion et stratégie du bouc émissaire : tout le monde a aussi remarqué que les gilets jaunes ont visé les quartiers à PIB stratosphériques, c’est à dire qu’ils ont enfin compris qui était l’ennemi. Et ça, c’est l’horreur pour eux. Ils aimeraient bien qu’on se rappelle que l’ennemi, ce sont les pauvres types basanés du palier d’en face et surtout pas eux.

      Autrement dit, nous sommes vraiment gouvernés par des ordures qui aimeraient par dessus tout qu’on s’entre-tue entre nous, qu’on disparaisse et qu’on les laisse se gaver en paix.
      CQFD

  • Emmanuelle Wargon, l’ex-lobbyiste en chef de Danone à la Transition écologique - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2018/10/16/emmanuelle-wargon-l-ex-lobbyiste-en-chef-de-danone-a-la-transition-ecolog

    Cette énarque de 47 ans, ancienne camarade de promotion d’Edouard Philippe, a été nommée secrétaire d’Etat auprès de François de Rugy. Une nouvelle illustration du « rétro-pantouflage », ou quand un haut-fonctionnaire passé au privé revient exercer des fonctions importantes au cœur de l’Etat.

    « Qui a le pouvoir ? Qui gouverne ? » Fin août, pour justifier sa démission spectaculaire, Nicolas Hulot avait dénoncé « la présence des #lobbys dans les cercles du pouvoir », estimant que cela pose « un problème de démocratie ». L’ex-ministre de la Transition écologique et solidaire ne croyait pas si bien dire… Moins de deux mois plus tard, voici qu’arrive dans son ancien ministère, comme secrétaire d’Etat, Emmanuelle Wargon, rien moins que la directrice des affaires publiques et de la communication de Danone.

    Lobbying et pollution

    Soit la lobbyiste en chef du groupe alimentaire… l’un des plus gros pollueurs de la planète, en termes de plastique. La semaine dernière, Break Free From Plastic, une coalition de 1 300 organisations du monde entier, révélait que sur les 180 000 déchets plastiques ramassés dans l’environnement dans 42 pays en juin et septembre, ceux produits par Danone figuraient en quatrième position, après ceux provenant de Coca-Cola, de Pepsi et de Nestlé. Danone fait aussi partie des 25 entreprises françaises qui épuisent le plus les écosystèmes de la planète, pointait l’ONG WWF en 2016.

    Emmanuelle Wargon, 47 ans, rejoint au gouvernement l’ancienne directrice des ressources humaines de Danone, Muriel Pénicaud, devenue ministre du Travail. Au ministère de la Transition énergétique, où elle remplace Sébastien Lecornu – qui au sein du ministère s’était vu confier les dossiers « énergie », dont plusieurs dossiers brûlants, de Fessenheim à Bure –, elle rejoindra une autre secrétaire d’Etat venue d’un géant du privé : Brune Poirson, ancienne cadre de Veolia. Et Wargon, la fille unique de Lionel Stoléru, ancien ministre de Valéry Giscard d’Estaing et de François Mitterrand, est issue de la même promotion de l’ENA que le Premier ministre Edouard Philippe, lui-même ancien lobbyiste en chef du groupe nucléaire Areva (devenu Orano).

    « Rétro-pantouflage »

    Comme ce dernier, Emmanuelle Wargon, qui a aussi fait Sciences-Po et HEC, illustre parfaitement une pratique de plus en plus répandue : le « rétro-pantouflage », soit un cadre dirigeant du privé, souvent issu des grandes écoles (ENA, Polytechnique), qui revient exercer des fonctions importantes au sommet de l’Etat après avoir « pantouflé » en quittant la haute fonction publique pour un poste bien payé dans le privé. De quoi faire réagir mardi sur Twitter le secrétaire d’EE-LV David Cormand : « Avec Macron, l’écologie, c’est jamais sans les lobbys. »

    Décrite comme pugnace et opiniâtre, Emmanuelle Wargon a commencé sa carrière en 1997 comme auditrice à la Cour des comptes. En 2001, elle est devenue conseillère technique auprès du ministre délégué à la Santé Bernard Kouchner, dans le gouvernement Jospin. De 2007 à 2010, sous le gouvernement Fillon, elle a dirigé le cabinet du Haut-Commissaire aux solidarités actives Martin Hirsch, où elle a géré entre autres le dossier RSA, mis en œuvre sous Nicolas Sarkozy en 2008. Elle a aussi été adjointe au directeur général de l’Afssaps (aujourd’hui ANSM), l’agence de sécurité des produits de santé.

    Puis, avant Danone et après un passage au ministère des Affaires sociales, elle a été pendant trois ans déléguée générale à l’emploi et à la formation professionnelle au ministère du Travail, un poste clé, pilotant notamment la réforme de la formation professionnelle ou encore la gestion des crédits de la politique de l’emploi. Pas grand-chose à voir, donc, avec l’écologie ou l’énergie. Même si son ancien patron, le PDG de Danone Emmanuel Faber, a twitté mardi que « pendant trois ans, Emmanuelle Wargon a coordonné les engagements de Danone en matière de santé, d’environnement et d’inclusion ». Lui souhaitant « une pleine réussite au service de l’enjeu majeur qu’est la transition écologique et solidaire ».
    Coralie Schaub

    De mieux en mieux ici…

    #Wargon #Danone #écologie #lobbying #agro-industrie #agro-alimentaire

  • David Cormand (EELV) : « Le macronisme est un hyper-pouvoir qui accouche d’une hypo-politique »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/291217/david-cormand-eelv-le-macronisme-est-un-hyper-pouvoir-qui-accouche-d-une-h

    David Cormand © Reuters Le secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts revient, dans un entretien à Mediapart, sur le processus de refondation engagé depuis l’été. Convaincu qu’un #parti écolo reste plus que jamais nécessaire, il voit dans le chamboulement politique en cours une « opportunité pour l’écologie politique d’entrer dans l’âge adulte », et évoque la bataille des européennes de 2019.

    #France #Ecologie #EELV #environnement #Europe_Ecologie-Les_Verts #ONG

  • David Cormand : « Il faut défendre le cosmopolitisme »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/280816/david-cormand-il-faut-defendre-le-cosmopolitisme

    Le secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts dénonce la dérive du débat public sur l’islam et sur l’immigration, et déplore qu’une partie de la #gauche cède à l’agenda de l’extrême droite. « Dès qu’on recule d’un demi-centimètre sur ces questions, c’est le Front national qui avance », explique-t-il.

    #France #écolos #EELV #Front_de_gauche #Jean-Luc_Mélenchon #PCF #PS

  • Encore une tribune :

    Contre l’intimidation technologique des manifestants, pour la liberté d’expression et de manifestation
    Arié Alimi, avocat ; Pouria Amirshahi, député ; Pascal Anger, secrétaire national du SNEP-FSU ; Ariane Ascaride, actrice ; Danielle Auroi, députée ; Isabelle Attard, députée ; Étienne Balibar, professeur de philosophie ; Olivier Besancenot, facteur ; Éric Beynel, co-délégué général, Solidaires ; Laurent Binet, romancier ; Fréderic Bodin, secrétaire national, Solidaires ; Sylvain Bourmeau, journaliste ; Jean-Louis Brochen, avocat ; Dominique Cabrera, cinéaste ; Jean-Jacques Candelier, député ; Michel Cantal-Dupart, urbaniste, architecte ; Fanélie Carrey-Conte, députée ; Patrice Carvalho, député ; Pierre-Antoine Chardel, enseignant-chercheur en sciences sociales ; Pascal Cherki, député ; Hervé Christofol, secrétaire général, Snesup-FSU ; Antoine Comte, avocat ; Philippe Corcuff, maître de conférences, philosophie ; David Cormand, secrétaire national EELV ; Sergio Coronado, député ; Cécile Duflot, députée, ancienne ministre ; Pascal Durand, député européen ; Annie Ernaux, écrivaine ; Aude Évin, avocate ; Éric Fassin, sociologue ; Jean-Pierre Fraisse, conseiller municipal, père de Rémi Fraisse ; Léon Lef Forster, avocat ; Jacqueline Fraysse, députée ; Jean-Marie Gleize, écrivain ; Cécile Gondard-Lalanne, co-déléguée générale, Solidaires ; Robert Guédiguian, réalisateur ; Fréderic Hocquard, conseiller de Paris ; Leslie Kaplan, écrivaine ; Samy Johsua, professeur des universités, sciences de l’éducation ; Pierre Khalfa, coprésident, fondation Copernic ; Razmig Keucheyan, maître de conférences, sociologie ; Aude Lalande, ethnologue ; Robert Linhart, écrivain ; Virginie Linhart, auteur, réalisatrice ; Noel Mamère, député ; Philippe Marlière, politiste ; Jean-Luc Mélenchon, député européen, ancien ministre ; Marie-José Mondzain, directrice de recherches, philosophie ; Gérard Mordillat, romancier, cinéaste ; Heitor O’Dwyer de Macedo, psychanalyste ; Claude Ponti, auteur ; Philippe Queyras ; Christian Salmon, écrivain et chercheur ; Jean-Marc Salmon, chercheur en sciences sociales ; Gisèle Sapiro, directrice de recherches, sociologie ; Éva Sas, députée ; Danielle Simonnet, conseillère de Paris ; Bernard Stiegler, philosophe ; Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste ; Philippe Torreton, acteur ; Dominique Tricaud, avocat ; Antoine Volodine, écrivain ; Sophie Wahnich, directrice de recherches, historienne, Mediapart, le 22 juin 2016
    https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/220616/contre-l-intimidation-technologique-des-manifestants-pour-la-liberte

    #Tribune #Manifestations #France #Répression #Liberté_d'expression #NuitDebout #Crise_de_2016