person:david dusa

  • Bienvenue à la Netocracy | David Dusa
    http://reflets.info/bienvenue-a-la-netocracy

    Au vu des débats sur l’hacktivisme ces derniers jours sur Reflets, le moment semble bien trouvé pour publier en français cet article initialement paru en anglais ici même il y a quelques semaines afin de contribuer au débat. Nous sommes au coeur d’une révolution sociale engendrée par les possibilités offertes par Internet et du fait de sa démocratisation, qui apporte à 2 milliards d’êtres humains la possibilité d’obtenir des informations, d’interagir entre eux et de développer des idées ensemble. Ce processus a donné naissance à un web collaboratif (2.0), apparu au moment où les gens ont réalisé qu’ils pouvaient se connecter les uns aux autres comme ils pouvaient auparavant le faire avec des sites Web. Aujourd’hui l’Internet a énormément changé notre relations au travail (la possibilité de travailler de n’importe où, et avec n’importe qui, l’apparition d’espaces de travail virtuels…), à l’économie (économie de l’Internet, la consommation en ligne, le crowdfunding), à la culture (création collaborative et partage des œuvres d’art dans les réseaux P2P), à la connaissance (nous sommes des lecteurs et des éditeurs de Wikipedia), aux êtres humains (réseaux sociaux, chats et VoIP), à la politique (journalisme citoyen, (les) blogs, hacktivisme, Wikileaks), etc. L’accès illimité et quasiment gratuit (...)

    #A_la_Une #Tribunes

  • The Netocracy is coming (you better be ready) | David Dusa
    http://reflets.info/the-netocracy-is-coming-you-better-be-ready

    We are in the middle of a social revolution spawned by the possibilities of the Internet and its democratization that gives 2 billion humans the possibility to obtain information, interact and develop ideas. This process has given birth to a collaborative web (2.0) as people realized they could get connected to each other as much as to websites. Today the Internet has changed our relationships to almost everything from work (the possibility to work from anywhere and to co-work with anyone, virtual workspaces), the economy (Internet economy, online consumption, crowd funding) culture (collaborative creation and sharing of artworks in P2P networks) knowledge (we are readers AND editors of Wikipedia), human relations (social networks, chats and VoIP), politics (citizen journalism, blogs, hacktivism, Wikileaks), etc. The unlimited and virtually free access to information as well as the possibility to communicate, to develop new ideas and to organize social change has empowered the citizen to the point that governments and corporations have grown nervous, rightfully feeling that their importance and power are being undermined. Through laws like ACTA, SOPA or PIPA, they have tried to limit this empowerment. Thus many Internet users have become politicized, feeling the intrusion of political and economic interests (...)

    #A_la_Une #Hackers #Hacktivistes #Netocrates #Netocratie

  • Fleurs du mal : un film avec le net comme acteur | Yovan Menkevick
    http://reflets.info/fleurs-du-mal-un-film-avec-le-net-comme-acteur

    (David Dusa, le réalisateur du film « Fleurs du mal » (sortie dans 4 salles françaises ce 8 février 2012) était à Tunis en janvier lors du colloque 4MTunis : ce type allie l’intelligence et l’humour, triplées d’une compréhension du net et de ses enjeux très surprenante. Son film est un petit bijou de finesse et d’élegance, et ce n’est pas seulement parce qu’on aime beaucoup David qu’on dit ça…) C’est une histoire d’amour. Mais pas à l’eau de rose. Moderne. Prenante. Touchante. C’est aussi une histoire qui nous embarque dans plusieurs univers à la fois, des univers où la grâce et la sensualité côtoient la violence et l’horreur de la répression d’Etat. Parce que « Fleurs du mal » est un film où Internet est central : c’est par son biais que l’héroïne, Anahita (Alice Balaïdi), suit la répression du pouvoir iranien envers sa population en 2009. Comme elle visionne les vidéos de street-dance du jeune type, Gecko (Rachid Youcef), qui travaille dans l’hôtel de luxe parisien où elle débarque. Les tweets échangés avec la famille d’Anahita s’affichent à l’écran, les vidéos youtube de la répression en Iran (réelles), pixelisées s’intercalent avec les scènes de la « réalité fictive » d’un Paris bien tranquille où les deux (...)