person:david hearst

  • Les idiots utiles de Sissi : comment l’Europe soutient le tyran égyptien
    Middle East Eye édition française - David Hearst - Lundi 25 février 2019
    https://www.middleeasteye.net/fr/opinion/les-idiots-utiles-de-sissi-comment-leurope-soutient-le-tyran-egyptien

    (...) Mahmoud el-Ahmadi , âgé de 23 ans et faisant partie des neuf personnes exécutées mercredi dernier, déclarait à la cour : « Vous pouvez le constater ici. Les menottes ont laissé des traces toujours visibles six mois plus tard. Et regardez cela, ça s’est infecté et il y a eu du pus. Les médecins légistes sont des menteurs. »

    « Ici, dans cette salle d’audience, il y a un policier qui était à la prison avec nous et qui nous torturait. Si vous voulez que je le désigne, je le ferai. »

    « Donnez-moi un taser et je pourrai faire avouer à n’importe qui dans ce tribunal un crime qu’il n’a pas commis. Nous avons été gorgés d’électricité. Nous avons été électrocutés suffisamment pour alimenter l’Égypte pendant vingt ans. »

    Abulqasim Youssef , un autre accusé exécuté mercredi, étudiant à l’Université al-Azhar, avait déclaré à la cour qu’il avait eu les yeux bandés, été suspendu à la porte pendant sept heures consécutives et électrocuté « dans les zones sensibles de [s]on corps ».

    Le timing des exécutions n’est pas le fruit du hasard. Elles sont survenues quelques jours à peine avant que Sissi ne reçoive les puissants d’Europe, dont Donald Tusk, président du Conseil européen, et Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne.

    Ces pendaisons étaient un message pour l’Égypte. Sissi dit aux Égyptiens qu’il peut faire ce qu’il veut à qui il veut et s’en sortir sur la scène internationale C’est exactement le contraire du message que le président français Emmanuel Macron avait l’intention de transmettre lorsqu’il déclarait que la sécurité allait de pair avec les droits de l’homme.

    Ces exécutions ne sont qu’un début. Selon egyptianfront.org, 46 personnes ont été exécutées en 2018 et 737 étaient sous le coup d’une condamnation à mort. Cinquante et une affaires étaient parvenues au stade final, ce qui signifiait qu’il n’y avait plus d’autre recours possible devant les tribunaux. (...)

    #Egypte #Sissi #UE

  • Le meurtre de Jamal Khashoggi a duré sept minutes, a déclaré une source turque à MEE
    Middle East Eye | David Hearst | 17 octobre 2018
    https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/le-meurtre-de-jamal-khashoggi-dur-sept-minutes-d-clar-une-source-turq

    Jamal Khashoggi a mis sept minutes à mourir, rapporte à Middle East Eye une source turque qui a écouté intégralement l’enregistrement audio des derniers instants de la vie du journaliste saoudien.

    Khashoggi a été traîné hors du bureau du consul général au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul, puis placé sur la table du cabinet du consul qui se trouve à côté, précise notre source.

    D’effroyables cris ont ensuite été entendus par un témoin à l’étage en dessous, indique-t-elle encore.

    Alors qu’il commençait à démembrer le corps, Tubaigy mit des écouteurs pour écouter de la musique. Il conseilla aux autres membres de l’équipe de faire de même

    « Le consul lui-même a été sorti de la pièce. Ils n’ont pas essayé de l’interroger. Ils étaient venus pour le tuer », affirme la source turque à MEE.

    Les hurlements ont cessé lorsqu’ils ont injecté une substance encore inconnue à Khashoggi, vu pour la dernière fois le 2 octobre en train d’entrer dans le consulat saoudien

    Salah Muhammad al-Tubaigy, identifié comme le responsable de la médecine légale au département saoudien de la sécurité générale saoudien, est l’un des quinze membres de l’équipe arrivée à Ankara plus tôt dans la journée sur un vol privé. (...)

    #Khashoggi
    traduction française de : https://seenthis.net/messages/729495

  • Jamal Khashoggi’s killing took seven minutes, Turkish source tells
    Middle East Eye | David Hearst | Last update: Tuesday 16 October 2018 20:47 UTC
    https://www.middleeasteye.net/news/exclusive-khashoggi-829291552
    https://www.middleeasteye.net/sites/default/files/styles/main_image_article_page/public/main-images/Jalam%20Khashoggi%201%20Reuters.JPG

    It took seven minutes for Jamal Khashoggi to die, a Turkish source who has listened in full to an audio recording of the Saudi journalist’s last moments told Middle East Eye.

    Khashoggi was dragged from the Consul General’s office at the Saudi consulate in Istanbul and onto the table of his study next door, the Turkish source said.

    Horrendous screams were then heard by a witness downstairs, the source said.

    "The consul himself was taken out of the room. There was no attempt to interrogate him. They had come to kill him,” the source told MEE.

    The screaming stopped when Khashoggi - who was last seen entering the Saudi consulate on 2 October - was injected with an as yet unknown substance.

    Salah Muhammad al-Tubaigy, who has been identified as the head of forensic evidence in the Saudi general security department, was one of the 15-member squad who arrived in Ankara earlier that day on a private jet.

    Tubaigy began to cut Khashoggi’s body up on a table in the study while he was still alive, the Turkish source said.

    The killing took seven minutes, the source said. (...)

    #Khashoggi

  • Turkey Says Recordings Are Evidence of Saudi Journalist’s Killing - WSJ
    https://www.wsj.com/articles/turkey-says-saudi-journalists-killing-was-recorded-1539314057
    https://images.wsj.net/im-29748/social

    The Turkish government has what it describes as audio and video recordings purporting to show that Saudi Arabian journalist Jamal Khashoggi was killed inside the Saudi consulate in Istanbul, and has shared the evidence with U.S. officials, according to people familiar with the matter.

    The Turkish officials may release the evidence in coming days, these people said, adding the recordings have been described by those who have reviewed them as evidence of a killing. The audio evidence is particularly graphic, according to these people.

    et récit détaillé ici (repris de la presse turque)

    https://edition.cnn.com/2018/10/12/middleeast/khashoggi-saudi-turkey-recordings-intl/index.html

    Missing Saudi journalist Jamal Khashoggi may have recorded his own death, a Turkish newspaper reported Saturday morning.
    Khashoggi turned on the recording function of his Apple Watch before walking into the Saudi consulate in Istanbul on October 2 , according to Sabah newspaper.
    The moments of his “interrogation, torture and killing were audio recorded and sent to both his phone and to iCloud,” the pro-government, privately owned newspaper paper reported. The Turkish newspaper said conversations of the men involved in the reported assassination were recorded.

    Security forces leading the investigation found the audio file inside the phone Khasshoggi left with his fiancé, according to Sabah.
    Upon noticing the watch, Sabah reports, Khashoggi’s assailants tried to unlock the Apple Watch with multiple password attempts, ultimately using Khashoggi’s fingerprint to unlock the smart watch. They were successful in deleting only some of the files, Sabah reported.
    However, on its website, Apple does not list fingerprint verification as one of the Apple Watch’s capabilities. A representative from the company confirmed to CNN the watches do not have the feature.
    It was not immediately clear whether it would have been technically feasible for Khashoggi’s Apple phone to transfer audio to his phone, which he had given to his fiancee before entering the consulate.
    CNN cannot independently verify Sabah report and is seeking comment from both Saudi and Turkish officials.

  • EXCLUSIVE: The secret yacht summit that realigned the Middle East | Middle East Eye
    http://www.middleeasteye.net/news/george-nader-yacht-how-mbs-salman-red-sea-summit-mbz-sisi-plotted-qat

    EXCLUSIVE: The secret yacht summit that realigned the Middle East
    #Politics

    Arab leaders from UAE, Saudi Arabia, Bahrain and Jordan plotted to counter Turkey and Iran, and replace the GCC and Arab League

    C’est tout de même écrit par David Hearst...

  • C’est personnel : Trump a trahi Mahmoud Abbas et le roi Abdallah de Jordanie
    David Hearst - 14 décembre 2017
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/c-est-personnel-trump-trahi-mahmoud-abbas-et-le-roi-abdallah-de-jorda

    (...) Avant tout, Istanbul a jeté les bases d’un réalignement des États arabes. Le conférence a mis en évidence la rébellion de deux dirigeants arabes pro-occidentaux, le roi Abdallah de Jordanie et Mahmoud Abbas, le président palestinien, contre leurs alliés traditionnels à Washington.

    Le premier est le chef de l’État du second pays arabe à avoir reconnu Israël, le second est le dirigeant palestinien qui a consacré sa vie à la négociation de la désormais défunte solution à deux États.

    Conscients de l’importance de ce qui allait se passer à Istanbul, l’Arabie saoudite et l’Égypte ont déployé d’énormes efforts pour empêcher Abdallah et Abbas de s’y rendre.

    Comme cela a été rapporté, Abdallah et Abbas ont été convoqués pour une réunion d’urgence au Caire. Seul Abbas s’y est rendu.

    Selon mes sources, qui se sont exprimées sous couvert d’anonymat, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a fait pression sur Abbas pour qu’il ne dirige pas la délégation palestinienne à Istanbul et ainsi amoindrir l’importance de la conférence.

    Pour l’aider à décliner son invitation à Istanbul, de fausses nouvelles ont été diffusées selon lesquelles Abbas avait eu un accident vasculaire cérébral. Abbas les a ignorées.

    Pendant ce temps, le roi Abdallah a été convoqué à Riyad, et là encore, on m’a informé qu’on lui avait dit de ne pas aller à Istanbul. Le roi Abdallah est resté quelques heures à Riyad avant de partir pour Istanbul.

    Leur présence à la conférence a envoyé un message à l’Arabie saoudite et aux États-Unis : l’accord de Riyad avec Trump n’est pas accepté par la Jordanie et la Palestine, qui sont soutenus en cela par les pays musulmans. En d’autres termes : vous n’avez pas carte blanche pour négocier avec Israël sans nous.

    Les deux hommes ont manifesté publiquement leur refus de s’incliner et leur colère en se tenant aux côtés du président turc aux penchants islamistes Recep Tayyip Erdoğan sur la photo de groupe.

    Abdallah II a hoché vigoureusement la tête lorsqu’Erdoğan a affirmé : « Je répète que Jérusalem est notre ligne rouge. L’esplanade des Mosquées appartiendra aux musulmans à jamais. Nous n’abandonnerons jamais notre exigence d’une Palestine souveraine et indépendante. Nous ne pouvons pas rester spectateurs dans cette situation qui affectera notre avenir à tous. »(...)

  • EXCLUSIF : La Jordanie craint une crise alors que les Saoudiens se jettent dans les bras d’Israël
    David Hearst | 16 novembre 2017
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/exclusif-la-jordanie-craint-une-crise-alors-que-les-saoudiens-se-jett

    En se précipitant, tête la première, pour normaliser ses relations avec Israël, l’Arabie saoudite court-circuite la Jordanie en offrant des concessions sur les réfugiés palestiniens qui pourraient mettre en péril la stabilité du royaume hachémite et compromettre son statut de gardien des lieux saints à Jérusalem, confie à Middle East Eye un haut responsable proche de la cour royale à Amman.

    Notre interlocuteur, qui a souhaité rester anonyme, a accusé le prince héritier Mohammed ben Salmane de traiter la Jordanie avec mépris. « Il négocie avec les Jordaniens et l’Autorité palestinienne comme s’ils étaient ses serviteurs, comme s’il était le maître et que nous avions à suivre ce qu’il fait. Il ne nous consulte, ni ne nous écoute jamais », ajoute-t-il.

    « La moitié des Jordaniens sont des Palestiniens, et s’il y a des négociations officielles à Riyad pour mettre fin au droit au retour, cela va provoquer une crise à l’intérieur du royaume »

    - Un haut responsable à la cour royale de Jordanie

    Les alarmes se sont déclenchées à Amman après des courriers semi-officiels suggérant que l’Arabie saoudite était prête à céder sur le droit des Palestiniens au retour. En échange de quoi, Jérusalem passerait sous souveraineté internationale. Cette négociation faisant partie d’un accord de paix qui faciliterait la création d’une alliance entre les Saoudiens et les Israéliens face à l’Iran.

    Un tel accord compromettrait le statut spécial de la Jordanie, gardienne des lieux saints de l’Esplanade des Mosquées, comme mentionné dans l’accord de paix conclu avec Israël en 1994.

    « La moitié des Jordaniens sont des Palestiniens, et s’il y a des négociations officielles à Riyad pour mettre fin au droit au retour, cela va provoquer une crise à l’intérieur du royaume. Ces questions sont sensibles, pour les Jordaniens de la rive orientale comme pour les Palestiniens », explique le haut responsable. (...)

  • EXCLUSIVE : Senior Saudi figures tortured and beaten in purge | Middle East Eye
    http://www.middleeasteye.net/news/exclusive-senior-figures-tortured-and-beaten-saudi-purge-1489501498

    Some senior figures detained in last Saturday’s purge in Saudi Arabia were beaten and tortured so badly during their arrest or subsequent interrogations that they required hospital treatment, Middle East Eye can reveal.

    People inside the royal court also told MEE that the scale of the crackdown, which has brought new arrests each day, is much bigger than Saudi authorities have admitted, with more than 500 people detained and double that number questioned.

    Members of the royal family, government ministers and business tycoons were caught up in the sudden wave of arrests orchestrated by Crown Prince Mohammed bin Salman, known as MBS, under the banner of an anti-corruption drive.

    Some, but not all, of the top figures arrested were singled out for the most brutal treatment, suffering wounds to the body sustained by classic torture methods. There are no wounds to their faces, so they will show no physical signs of their ordeal when they next appear in public.

    Cela fait de plus en plus penser au roman saoudien mentionné l’autre jour (« Les basses oeuvres » de ’Abduh Khal : https://seenthis.net/messages/642817) avec son narrateur tortionnaire pour "le Maître".

    #prison_dorée #arabie_saoudite

  • Les Palestiniens seuls dans la bataille d’al-Aqsa | Middle East Eye
    – David Hearst - 27 juillet 2017
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/les-palestiniens-seuls-dans-la-bataille-d-al-aqsa-926376060

    (...) Les Palestiniens abandonnés

    Jamais le fossé entre la rue arabe et ses gouvernements n’a été aussi large qu’il ne l’a été cette semaine au sujet de la Palestine.

    Zakaria al-Jawadah, le père du garçon jordanien de 17 ans qui a été tué par un garde de sécurité israélien après l’avoir prétendument attaqué avec un tournevis dans les locaux de l’ambassade d’Israël à Amman, a vitupéré contre le roi Abdallah. « Nous appelons les tribus à exiger que l’homme [le garde israélien] soit puni. Nous voulons la séquence vidéo. Nous voulons savoir ce qui est arrivé à mon fils. »

    Pas moins de trois ministres sont intervenus pour lui dire qu’ils ne les auront jamais. « Le tireur israélien bénéficiait une immunité diplomatique et nous ne sommes pas autorisés à enquêter, en vertu d’un accord international. Mais nous avons insisté pour écouter son témoignage », a déclaré l’un d’eux, Bashir al-Khasawna, ministre d’État jordanien en charge des Affaires juridiques.

    Il était déjà trop tard. Le garde de sécurité, « Ziv », était revenu en lieu sûr dans les bras du Premier ministre Benyamin Netanyahou.

    Remontez vingt ans en arrière et voyez comment le père du roi Abdallah, Hussein, avait fait face à Netanyahou en 1997 lors de la tentative manquée d’assassinat du chef du Hamas, Khaled Mechaal, à Amman, par le Mossad.(...)

  • EXCLUSIVE: Jordan begins covert operations against IS in Syria | Middle East Eye | Dania Akkad |Last update: Saturday 26 March 2016
    http://www.middleeasteye.net/news/jordanian-special-forces-poised-enter-syria-2033698172

    Jordan sent troops to retake a key Syria-Iraqi border crossing from Islamic State (IS) fighters in support of a wider campaign against the militant group in Syria, Middle East Eye can reveal.

    King Abdullah II revealed the preparation of two special forces battalions for the covert action during a briefing in January to top-level US congressional members, including John McCain and Paul Ryan, telling the politicians that troops with “some balls” were needed to fight IS, according to a detailed account of the meeting seen by MEE.

    One battalion, drawn from men from Syria’s southern tribes, was assessed by the British and is led by a Syrian commander, the king said.

    He said a second battalion was moving as of mid-January towards al-Waleed border crossing, about 240km southeast of Palmyra, to cut IS routes between Iraq and Syria. In early March, US-backed “New Syrian Army” rebels captured the crossing from IS.

    A source in contact with rebel fighters in Syria told MEE that Jordanian forces helped the rebels retake the crossing. Jordanian and US Central Command officials had not responded to MEE’s request for comment by the time of this story’s publication.(...)

  • L’Etat islamique, cancer du capitalisme moderne | Middle East Eye
    http://www.middleeasteye.net/node/39507

    L’« Etat islamique » est un symptôme brutal de l’aggravation d’une crise de civilisation fondée sur la dépendance aux combustibles fossiles, qui porte atteinte à l’hégémonie occidentale et met à mal le pouvoir des Etats dans le monde musulman

    Le débat sur les origines de l’Etat islamique a largement oscillé entre deux points de vue extrêmes. Certains accusent l’Occident : l’Etat islamique n’est rien de plus qu’une réaction prévisible à l’occupation de l’Irak, un autre contrecoup de la politique étrangère occidentale. D’autres attribuent purement et simplement l’émergence de l’Etat islamique à la barbarie historique ou culturelle du monde musulman, dont les croyances et les valeurs médiévales arriérées sont un incubateur naturel de ce type d’extrémisme violent.

    Alors que ce débat banal se poursuit d’un ton monotone, la plus grosse évidence que personne ne veut voir concerne les infrastructures matérielles. Tout le monde peut nourrir des pensées mauvaises, horribles ou dégoûtantes. Mais elles restent de simples fantasmes à moins que l’on ne trouve un moyen de les manifester concrètement dans le monde qui nous entoure.

    Ainsi, pour comprendre comment l’idéologie qui anime l’Etat islamique a réussi à rassembler les ressources matérielles nécessaires pour conquérir un espace plus grand que le Royaume-Uni, nous devons inspecter de plus près son contexte matériel.

    #attentats

  •  Mais que magouille donc Tony Blair ?
    par David Hearst jeudi 10 septembre 2015 -
    http://www.info-palestine.net/spip.php?article15598

    (...) Pour Netanyahou, Blair aurait pu être utile pour tâter le terrain, mais il semble qu’il ait atteint ses limites dans son rôle d’intermédiaire. Pour l’Égypte, l’ouverture de la frontière de Rafah impliquerait d’abandonner sa carte principale en matière de politique étrangère. Rien n’indique que l’Égypte soit prête à faire cela.

    Ce qui nous ramène à Blair. Qu’a-t-il à y gagner ? Tout le monde se creuse la tête à ce sujet. Mais il y a des indices.

    L’année dernière, plusieurs mois avant le début des pourparlers à Doha, un universitaire en lien avec Khaled Mechaal a été abordé par des Israéliens lors d’une conférence en Europe. Ils voulaient qu’il transmette une demande spécifique. Si British Gas développait le gisement de gaz à Gaza Marine (un gisement situé entre 27 et 33 km au large de la côte de Gaza qui renfermerait 30 milliards de mètres cubes de gaz), le Hamas l’attaquerait-il ? L’universitaire a souhaité savoir qui posait la question : le gouvernement israélien ? Non, lui a-t-on répondu. « C’était Tony Blair. » L’universitaire a refusé de transmettre le message et leur a indiqué que Tony Blair devait communiquer lui-même avec Mechaal.

    Étrange. Blair affirme en privé qu’il s’est impliqué dans les négociations à la demande du Hamas, suite à une lettr envoyée par le Hamas à l’émissaire de l’ONU pour le processus de paix Robert Serry. Mais son intérêt pour le gaz au large des côtes de Gaza est antérieur à cela. Le British Gas Group est un client de JP Morgan, qui a employé Blair en tant que conseiller principal.

    D’après les propos du Foreign Office britannique, ce gisement est de loin la ressource naturelle palestinienne la plus précieuse. Les revenus générés par sa production ont été estimés à 4 milliards de dollars en 2007. Ariel Sharon a toujours été contre son développement, et lorsqu’il s’est retiré de Gaza, British Gas a signé un mémorandum avec la compagnie égyptienne EGAS en vue d’une vente en 2005.

    #Gaza #GAZ

  • A Saudi Palace Coup | David Hearst
    http://www.huffingtonpost.com/david-hearst/a-saudi-palace-coup_b_6531246.html

    The general secretaryship was the position held by the Cardinal Richelieu of Abdullah’s royal court, Khalid al-Tuwaijri. It was a lucrative business handed down from father to son and started by Abdul Aziz al Tuwaijri. The Tuwaijris became the king’s gatekeepers and no royal audience could be held without their permission, involvement, or knowledge. Tuwaijri was the key player in foreign intrigues — to subvert the Egyptian revolution, to send in the troops to crush the uprising in Bahrain, to finance ISIL in Syria in the early stages of the civil war along his previous ally Prince Bandar bin Sultan.

    The link between Tuwaijri and the Gulf region’s fellow neo-con Mohammed bin Zayed, the crown prince of Abu Dhabi, was close. Tuwaijri is now out, and his long list of foreign clients, starting with the Egyptian President Abdel Fattah el-Sisi may well feel a cooler wind blowing from Riyadh. Sisi failed to attend the funeral on Friday. Just a question of bad weather?

  • L’unité des Palestiniens se forge dans la résistance
    vendredi 29 août 2014 - David Hearst - 27 août 2014 - Middle East Eye / Traduction : Info-Palestine.eu - al-Mukhtar
    http://www.info-palestine.net/spip.php?article14913

    (...) L’un d’entre eux était de maintenir le siège de Gaza. Il n’est maintenant plus un gouvernement en Europe ou en Amérique qui puisse imaginer qu’aider Israël à maintenir le blocus soit une bonne idée. Le désarmement du Hamas est également sorti de tous leurs agendas et parler de prévenir le réarmement du Hamas est une politique assez différente. Un signe du décalage qu’il y a entre insister sur le désarmement du Hamas et empêcher son réarmement est visible dans le document concocté par les représentants de l’Allemagne, de la France et du Royaume-Uni, puis communiqué au conseiller israélien à la sécurité nationale Yossi Cohen et qui a servi de base à une résolution des Nations Unies.

    Le deuxième objectif stratégique des gouvernements israéliens successifs a été de garder les Palestiniens divisés. Cela a été la pierre angulaire de toute une stratégie pour empêcher la naissance d’un État palestinien, et elle s’est érodée à la suite de cette guerre, bien que la haine personnelle de Mahmoud Abbas à l’égard du Hamas ne doit jamais être sous-estimée. C’était l’assaut le plus brutal jamais lancé par Israël sur Gaza, mais cela ne reste pas sans conséquences. Les choses ne sont plus là où elles en étaient il y a 50 jours.

    Les célébrations auxquelles on a assisté à Gaza la nuit dernière en ont fourni la preuve. L’accord politique d’unité entre le Fatah et le Hamas est moins important à cet égard, et en particulier plus fragile que l’aspect militaire de la question. Le Hamas n’a pas réussi à briser le siège et la deuxième série de pourparlers au Caire sur un port et l’aéroport pourrait ne jamais commencer, ou plus probablement, ne jamais aboutir. Mais ce que la guerre de 50 jours a fait à Gaza, c’est de restaurer la notion de résistance militaire comme moyen de l’unité palestinienne. Et c’est ce que les habitants de Gaza et les Palestiniens dans le monde entier ont fêté.

    Ce n’était pas écrit sur le Playbook de Netanyahu. Rappelez-vous quand il a commencé la guerre il y a 50 jours. Il disait que c’était un bon moment pour frapper le Hamas. Israël et en particulier l’Autorité palestinienne avaient imaginé que le Hamas était impopulaire dans la bande de Gaza et que les Gazaouis se révolteraient s’ils étaient soumis au malheur d’une autre guerre. Netanyahu pensait que le Hamas était privé de fonds et d’armes en provenance d’Iran et du Sinaï, maintenant que l’Égypte avait fermé tous les tunnels. On parlait même de réinstaller Mohammed Dahlan dans un Gaza sans Hamas.

    C’est le contraire qui s’est produit. Le Hamas a contre-attaqué, avec efficacité. Même au plus fort de la seconde Intifada, le Fatah étaient considéré comme co-responsable de la résistance, en grande partie en raison de son histoire. Aujourd’hui, il n’y a aucun doute dans la rue palestinienne, de qui dirige la résistance aujourd’hui : les Brigades al Qassam, dont la figure de proue est Mohammed al-Daif.

    La guerre s’interrompt avec les Brigades al-Qassam placées au sommet d’une force de résistance plus large qui comprend d’autres factions palestiniennes, dont une partie affiliées au Fatah. La résistance remplace les factions et l’idéologie, et sur le champ de bataille, elle a réussi à combler la fracture Hamas-Fatah.

    Le changement dans l’équilibre du pouvoir entre les deux principales factions palestiniennes se reflète aussi dans une réunion houleuse à Doha entre Mahmoud Abbas et Khaled Mechaal. Meshaal a critiqué Abbas pour la récente vague de répression contre les manifestants en Cisjordanie, et Abbas a accusé Meshaal de tenter de monter un coup de force contre lui, se référant à une histoire étrangement publiée au préalable dans les médias israéliens.

    Meshaal a répondu avec mépris que personne ne pouvait monter un coup d’État alors que l’ensemble de la Cisjordanie est sous occupation. Meshaal a ensuite demandé à savoir quand Abbas signerait le traité de Rome qui permettrait à l’État non membre de Palestine à rejoindre la Cour pénale internationale. Toutes les factions palestiniennes ont signé, sauf bien sûr, Abbas. Meshaal voulait savoir quand ce sera fait. Abbas n’a rien répondu.

    L’autre conséquence de la guerre était d’exposer qui faisait le mouchard à l’oreille de Netanyahu et pourquoi Israël et l’Égypte ont pensé pouvoir contourner leur bienfaiteur commun, l’Amérique. Le soutien à Israël par l’Arabie Saoudite, l’Égypte et les Émirats arabes unis (EAU), qui avant la guerre était un secret, est maintenant devenu manifeste. Les responsables israéliens n’arrêtaient pas de se vanter à ce sujet. Israël a révélé que Abdel Fatah al-Sisi et Mohammed bin Zayed, le prince héritier d’Abou Dhabi, voulaient la destruction du Hamas, en allant même plus loin que ce qu’’ils étaient en train de faire. Les pays du Golfe ont considéré la guerre contre Gaza comme faisant partie intégrante de leur campagne contre les Frères musulmans et les islamistes en général et dans toute l’Afrique du Nord.

    Ce n’est pas une coïncidence si la semaine qui a précédé le cessez-le-feu, les EAU ont emprunté les aéroports égyptiens et ont bombardé des cibles islamistes et du mouvement de Misrata à Tripoli pour empêcher l’aéroport international de tomber entre leurs mains. La guerre par procuration en Libye a impliqué directement des avions du Golfe et des bases égyptiennes. Les Américains étaient si furieux qu’ils l’ont fait savoir par le New York Times. Ces mêmes États voulaient et avaient besoin de la destruction du Hamas.

  • In response to David Hearst - Al Arabiya News
    http://english.alarabiya.net/en/views/news/middle-east/2014/07/26/In-response-to-David-Hearst.html

    Via Al-Arabiya, la réponse, très british offusquée et du coup presque drôle, de l’ambass saoudien en UK à l’article de David Hearst (http://www.huffingtonpost.com/david-hearst/attack-on-gaza-by-saudi-r_b_5603735.html) évoquant la main de la Saoudie dans l’attaque israélienne de Gaza.

    • Et la réponse à la réponse : Saudi Crocodile Tears Over Gaza | David Hearst
      http://www.huffingtonpost.com/david-hearst/saudi-crocodile-tears-ove_b_5628185.html

      Hardly was the ink dry on this official news release, when Prince Turki al-Faisal, Bin Nawaf’s predecessor as UK ambassador, former intelligence chief and the brother of the current foreign minister wrote in al-Sharq al-Awast that Hamas was to blame for firing rockets and for refusing to accept Egypt’s ceasefire plan (which would have disarmed them). This is Israel’s and Egypt’s view too.

      So which is it? Does the Kingdom of Saudi Arabia support Palestinians in their resistance to the occupation? Or does it support the siege manned by Israel and Egypt, until Gaza is demilitarized? These are two clear policies — support for the Palestinian resistance to the occupation and ending the siege of Gaza, or keeping the siege in place until all factions in Gaza are disarmed. Either Israel is engaging in genocide (strong words, Mr. Ambassador) or the resisters are terrorists who must be disarmed. Decide what it is you want the Kingdom to say. You can’t say both. You can’t swear allegiance to the Palestinians and give a nod and a wink to their killers.

  • Attack on Gaza by Saudi Royal Appointment | David Hearst
    http://www.huffingtonpost.com/david-hearst/attack-on-gaza-by-saudi-r_b_5603735.html

    The attack on Gaza comes by Saudi Royal Appointment. This royal warrant is nothing less than an open secret in Israel, and both former and serving defense officials are relaxed when they talk about it. Former Israeli defense minister Shaul Mofaz surprised the presenter on Channel 10 by saying Israel had to specify a role for Saudi Arabia and the United Arab Emirates in the demilitarization of Hamas. Asked what he meant by that, he added that Saudi and Emirati funds should be used to rebuild Gaza after Hamas had been defanged.

    Amos Gilad, the Israeli defense establishment’s point man with Mubarak’s Egypt and now director of the Israeli defense ministry’s policy and political-military relations department told the academic James Dorsey recently : “Everything is underground, nothing is public. But our security cooperation with Egypt and the Gulf states is unique. This is the best period of security and diplomatic relations with the Arab.”

    The celebration is mutual. King Abdullah let it be known that he had phoned President Abdel-Fattah El-Sisi to approve of an Egyptian ceasefire initiative which had not been put to Hamas, and had the Jerusalem Post quoting analysts about whether a ceasefire was ever seriously intended.

  • Saudi’s internal power struggle sends ripples across international borders | David Hearst | Comment is free | theguardian.com
    http://www.theguardian.com/commentisfree/2013/nov/21/saudi-power-struggles-egypt

    Saudi’s internal power struggle sends ripples across international borders
    Post-coup Egypt is only the start of Saudi Arabia’s problems abroad, and the root cause may be old-fashioned courtly manoeuvring

    David Hearst, qui n’est pas le plus mauvais des journalistes, sur l’Arabie saoudite...

    Bandar has become the target of rare criticism in the Saudi press. It is obliquely expressed, but it is unmistakably there. When the well-connected Saudi writer and journalist Jamal Khashoggi wrote in Al Hayat about “local and world intelligence men” no longer being able to change history, establish states or make new leaders, many of his readers understood that he was aiming that at Bandar.

    Egypte, Syrie, Yémen... Une passionnante analyse des questions saoudiennes...

  • Why Saudi Arabia is taking a risk by backing the Egyptian coup | David Hearst | Comment is free | theguardian.com
    http://www.theguardian.com/commentisfree/2013/aug/20/saudi-arabia-coup-egypt?CMP=twt_gu

    Why has the kingdom, famed for its caution on the diplomatic stage, put all its eggs in one basket, which, considering the volatility in Egypt, remains fragile and unpredictable. Who knows which side in Egypt will prevail, and if that is so, why back the coup leader General Abdel Fattah al-Sisi so publicly ? Sisi thanked the kingdom in fulsome terms. He said that the Saudi intervention was unprecedented since the Yom Kippur 1973 war with Israel. Praise indeed.

    For Dr Maha Azzam, associate fellow of the Middle East and North Africa programme at Chatham House, the kingdom’s fire-breathing support for the coup comes as little surprise. Not only had they been astonished by Washington’s abandonment of the kingdom’s closest regional ally in Hosni Mubarak, a point they made very clear during his trial. They had seen him replaced, at the polls, by the Brotherhood, which challenged the kingdom’s claim to be the protector of Islam.

    Azzam said: “What they had was a lethal equation, democracy plus Islamism, albeit under the Muslim Brotherhood. That was a lethal concoction in undermining the kingdom’s own legitimacy in the long run. They know full well they do not want democracy, but to have another group representing Islam was intolerable.”

    King Abdullah has good reason to fear the Brotherhood, which has been getting unprecedented support in Saudi Arabia since the 3 July coup. Sympathy for Mohamed Morsi has filled Twitter feeds in the country. Support for Morsi on social media has its own emblem, a four-fingered salute, known as the sign of Rabaa.

    It is one thing to upset the middle class and the intelligentsia, but quite another to have the country’s religious scholars denounce you. A group of 56 of them did so, by issuing a statement describing the events of 3 July as “unquestionably a military coup and an unlawful and illicit criminal act”. The king has also been attacked in a sermon by a sheikh at the al-Masjid al-Nabawi mosque in Medina, Islam’s second holiest site.

    The royal family have responded to the campaign they are facing on social media by sacking a Kuwaiti TV preacher with Brotherhood links. Tareq al-Suwaidan, who has more than 1.9 million Twitter followers, was told that there is no place for those who carry deviant thoughts at the Al Resalah channel.

    But this is a dangerous strategy. As president, Morsi resisted calling his regional enemies out for the money and support they gave to Egyptian opposition politicians, parties and private television channels for good reason. Up to 2 million Egyptians are employed as guest workers in the kingdom and their remittances were important for an economy on its knees. He feared that the Saudis would kick them out if he accused them of undermining his presidency. However today, Egyptian ex-pats are not the Brotherhood’s problem or responsibility. What could well follow is an unrestrained campaign by its members to destabilise the Saudi and UAE regimes.

    Azzam said : “For the US and EU, there is very little grey area. Either you have authoritarian regimes, including Assad or you have the Arab spring. The authoritarian regimes are saying: ’If we use enough force, we can quell the tide of democracy.’ For Washington it means that there is no regional player that can now mediate with the Egyptian military. No one that can play the role of good cop.”

    The battles lines have now been clearly drawn throughout the Arab world. The military coup in Egypt, and Saudi support for it, represents an attempt to turn the clock back, to halt the wave of democratisation heralded by the toppling of Arab dictators. It is unlikely to be the final word or battle in what promises to be an epic struggle .

    • Topo similaire dans le Washington Post: Backing Egypt’s generals, Saudi Arabia promises to fill financial void
      http://www.washingtonpost.com/world/middle_east/backing-egypts-generals-saudi-arabia-promises-to-fill-financial-void/2013/08/19/9d91384a-0901-11e3-9941-6711ed662e71_story.html

      That Saudi Arabia is prepared to confront Washington over the crisis is an indicator of how deeply Saudi leaders were unsettled by the prospect of the Muslim Brotherhood consolidating its hold over the Arab world’s most populous nation, analysts say.

      “It’s not about expansionism,” said Gamal Soltan, a professor of political science at the American University of Cairo. “The Saudis are doing these things out of fear rather than greed.”

      But at a time when many Arabs are growing queasy at the high human cost of the crackdown, “this is an enormous gamble for the king,” said Christopher Davidson, professor of Middle East history at Durham University in England. “Saudi Arabia is putting itself in direct confrontation with the Muslim Brotherhood, which has broad regional sympathy across the region.”

    • Ça m’embête de le dire, mais je ne trouve pas ces articles très convaincants. Je manque de temps à l’instant, mais en gros : ils continuent à se focaliser sur le « coup » (“The military coup in Egypt, and Saudi support for it…”), alors que, s’il n’y avait eu que le coup, les États-Unis ne l’ont pas condamné et les Européens avaient seulement demandé une transition rapide, un dialogue incluant blah blah.

      Du coup, les Séoudiens (et les Israéliens) ne sont pas « isolés » du tout parce qu’ils soutiennent le coup (j’insiste : tout le monde a soutenu le renversement de Morsi, il n’y avait qu’à voir l’enthousiasme des chaînes d’information continue occidentales le jour même). Ils risquent d’être isolés parce qu’ils ont sapé les tentatives étatsuniennes et européennes d’accord entre Frères et militaires, et parce qu’ils soutiennent le massacre de 900 personnes.

      Et c’est bien cette option de déclencher une répression sanglante inutile qui est la question centrale, celle qui pose des questions « diplomatiques » difficiles. Et je trouve que ces articles passent totalement à côté.

    • Les américains sont prostrés suite à la crise NSA, les européens attendent de savoir ce qu’ils ont le droit de faire ou pas et ne voient rien venir du côté des US.
      Du coup, les officines de sécurité des uns et des autres bossent fort avec les divers proxys pour que le système se perpétue... D’où ce côté « en roue libre » des différents acteurs au Moyen Orient, Arabie, Qatar, Israël, tous alliés occidentaux de longue date... et où les pires manies ne sont plus contrariées par une direction politique plus ou moins soucieuse des formes (is it legal ? no ? not yet ? wait... ok, it’s legal right now, a special and secret and legal congress has decided that it’s legal for now, for the past and for the futur...)... ... ...

    • @nidal, tu as le point de vue de quelqu’un qui maîtrise le sujet :) Si ces articles sur l’Arabie Saoudite te paraissent peu convaincants, ils ont tout de même le mérite de rappeler des éléments qui te semblent évidents, mais qu’il faut dire.
      Un peu comme lorsque dans quelques temps, on aura des preuves tangibles que c’était un coup préparé avant le 30 juin (il y a déjà des éléments dispos), et que certains diront « On le savait ». Certes, on peut savoir/pressentir/soupçonner des choses mais qu’est-ce que cela représente quand on n’a pas de preuve ?
      Enfin, je faisais aussi allusion à d’autres articles quand j’ai écrit que j’avais trouvé de bons papiers, dont celui sur les Frères et l’art.