As‘ad Abukhalil dénonce souvent le manque flagrant de compétence des correspondants des médias occidentaux (surtout dans le monde arabe). Ici, il commente une édifiante interview de David Kirkpatrick du New York Times. Je vous en livre une rapide traduction :
►http://angryarab.blogspot.com.au/2012/07/meet-new-york-times-cairo-bureau-chief.html
Ça c’est épatant. David Kirkpatrick est le chef de bureau du New York Times au Caire. Vous devriez écouter ceci, même si personnellement je ne supporte pas de l’écouter plus de 15 minutes. Mon passage favori, c’est lorsqu’il explique que le New York Times a ceci de très bien en ce qu’il n’exige pas de ses correspondants d’être des experts dans la région qu’ils couvrent. Je ne plaisante pas. Ce type couvrait les conservateurs en politique américaine et il s’est porté volontaire pour couvrir le monde arabe sans aucune expérience (mais il nous dit qu’il a engagé des traducteurs, ce qui devrait résoudre le problème du manque d’expertise). Terry l’a interrogé au sujet de l’impact de la victoire des Frères musulmans sur les femmes en Égypte. Il a répondu que ça n’aurait pas d’importance parce que les femmes en Égypte n’ont pas accès à l’éducation, qu’elles sont condamnées à des mariages arrangés et que leur sort est « pourri » de toute façon. Cette partie vous fait vraiment comprendre quelles sont les qualifications des correspondants du New York Times. (Merci à Fred.)