person:denis halliday

  • De Pol Pot à ISIS : les racines du #terrorisme (par John Pilger) | Le Partage
    http://partage-le.com/2015/11/de-pol-pot-a-isis-les-racines-du-terrorisme-par-john-pilger

    Presque tout ce qui servait au maintien de tout état moderne fut, dans leur jargon, « bloqué » — de la chlorine, pour rendre potable l’eau, aux stylos d’écoles, en passant par les pièces pour machines à rayons X, les antalgiques communs, et les médicaments pour combattre les cancers auparavant inconnus, nés de la poussière des champs de bataille du Sud, contaminée par l’uranium appauvri.

    Juste avant Noël 1999, le département du commerce et de l’industrie à Londres restreignit l’exportation de vaccins servant à protéger les enfants Irakiens de la diphtérie et de la fièvre jaune. Kim Howells, sous-secrétaire d’état parlementaire du gouvernement Blair, a expliqué pourquoi, « les vaccins pour enfants », dit-il, « étaient susceptibles d’être utilisés comme armes de destruction massive ».

    Le gouvernement britannique a pu éviter l’outrage en raison de la couverture médiatique de l’Irak — globalement manipulée par le ministère des affaires étrangères — qui blâmait Saddam Hussein pour tout.

    Sous couvert d’un programme « humanitaire » bidon, de pétrole contre nourriture, 100$ furent alloués à chaque Irakien, pour vivre pendant une année. Ce montant devait payer pour la totalité des infrastructures de la société, et pour les services essentiels, comme l’électricité et l’eau.

    « Imaginez… », m’a dit l’assistant secrétaire général de l’ONU, Hans Von Sponeck, « …que l’on oppose cette somme dérisoire au manque d’eau potable, au fait que la majorité des malades ne pouvaient pas se payer de traitement, et au simple traumatisme de devoir vous en sortir jour après jour, et vous aurez un aperçu du cauchemar. Et ne vous y trompez pas, tout cela était délibéré. Je ne voulais pas, auparavant, utiliser le mot génocide, mais c’est aujourd’hui inéluctable ».

    Ecœuré, Von Sponeck a démissionné de son poste de coordinateur humanitaire de l’ONU en Irak. Son prédécesseur, Denis Halliday, un membre distingué de l’ONU, avait également démissionné. « On m’a ordonné », dit Halliday, « de mettre en place une politique qui correspondait à la définition d’un #génocide : une politique délibérée qui a effectivement tué plus d’un million d’individus, enfants et adultes ».

    Une étude du Fonds des Nations Unies pour l’enfance, l’Unicef, a estimé qu’entre 1991 et 1998, l’apogée du blocus, il y eut 500 000 morts « en excès » d’enfants irakiens de moins de 5 ans. Un reporter TV états-unien rapporta cela à Madeleine Albright, ambassadeur des USA aux Nations Unies, en lui demandant, « le prix en valait-il la peine ? », Albright répondit, « nous pensons que le prix en valait la peine ».

    • on trouve dans le Mahabharata la description d’une opération terroriste conduite par Krisna contre un monarche boudhiste ; quant aux vaccins Msf , fondation Gates : conflit d’interets en promo de vaccin alors qu’il semble ne pas etre préconisé de mesures sanitaires

  • War by Media and the Triumph of Propaganda » CounterPunch: Tells the Facts, Names the Names
    http://www.counterpunch.org/2014/12/05/war-by-media-and-the-triumph-of-propaganda

    In 2003, I filmed an interview in Washington with Charles Lewis, the distinguished American investigative journalist. We discussed the invasion of Iraq a few months earlier. I asked him, “What if the freest media in the world had seriously challenged George Bush and Donald Rumsfeld and investigated their claims, instead of channeling what turned out to be crude propaganda?”

    He replied that if we journalists had done our job “there is a very, very good chance we would have not gone to war in Iraq.”

    That’s a shocking statement, and one supported by other famous journalists to whom I put the same question. Dan Rather, formerly of CBS, gave me the same answer. David Rose of the Observer and senior journalists and producers in the BBC, who wished to remain anonymous, gave me the same answer.

    In other words, had journalists done their job, had they questioned and investigated the propaganda instead of amplifying it, hundreds of thousands of men, women and children might be alive today; and millions might not have fled their homes; the sectarian war between Sunni and Shia might not have ignited, and the infamous Islamic State might not now exist.

    (...)

    The main whistleblower during this terrible, silent period was Denis Halliday. Then Assistant Secretary General of the United Nations and the senior UN official in Iraq, Halliday resigned rather than implement policies he described as genocidal. He estimates that sanctions killed more than a million Iraqis.

    What then happened to Halliday was instructive. He was airbrushed. Or he was vilified. On the BBC’s Newsnight programme, the presenter Jeremy Paxman shouted at him: “Aren’t you just an apologist for Saddam Hussein?” The Guardian recently described this as one of Paxman’s “memorable moments”. Last week, Paxman signed a £1 million book deal.

    #propagande #média

  • Plaidoyer pour la #paix en #Syrie
    Par Dr. Samir Basta ( directeur du bureau régional pour l’Europe de l’Unicef de 1990 à 1995.), Hans-Christof Von Sponeck (secrétaire général adjoint des Nations Unies, 1998-2000), Denis Halliday (secrétaire général adjoint des Nations Unies, 1994-1998), Saïd Zulficar (directeur adjoint chargé de la liste du patrimoine mondial à l’Unesco) et Samir Radwan (ancien ministre des finances égyptien, janvier-juillet 2011)

    ... Tout d’abord, nous n’avons pas de véritables preuves de l’usage des armes chimiques par le gouvernement syrien. Et même si des preuves étaient fournies par des gouvernements occidentaux, il y a lieu de rester sceptiques, en se souvenant de tous les prétextes discutables ou fabriqués utilisés pour justifier les guerres antérieures ; l’incident du Golfe du Tonkin et la guerre du Vietnam, les couveuses koweitiennes et la première guerre du Golfe, le massacre de Racak et la guerre du Kosovo, les armes de destruction massive irakiennes et la deuxième guerre du Golfe, les menaces sur Benghazi et la guerre de Libye. Notons aussi que d’après le journal britannique, The Guardian, certaines preuves de l’usage d’armes chimiques sont fournies aux Etats-Unis par les services de renseignement israéliens, qui ne sont pas une source tout-à-fait neutre. ...

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/09/02/plaidoyer-pour-la-paix-en-syrie_3469916_3232.html