Tiens à propos de l’excellent Denis Robert, savez-vous ce qu’il fait des listings bancaires ? Il les transforme en oeuvre d’art :
Tiens à propos de l’excellent Denis Robert, savez-vous ce qu’il fait des listings bancaires ? Il les transforme en oeuvre d’art :
Denis Robert - Ce type était quelque chose comme mon pire ennemi...
▻https://www.facebook.com/denis.robert/posts/10152175047581960
Ce type était quelque chose comme mon pire ennemi pendant l’affaire Clearstream. La vraie, la première. Il était ministre de la Justice ET du Trésor. Il a toujours tout fait pour sauver la mise à la multinationale. On l’avait quand même contraint à ouvrir une information pour escroquerie et blanchiment.
L’essentiel Online - Luc Frieden met un terme à sa carrière politique - Luxembourg
▻http://www.lessentiel.lu/fr/news/luxembourg/story/Luc-Frieden-met-un-terme-a-sa-carriere-politique-28490876
Luc Frieden met un terme à sa carrière politique
LUXEMBOURG - L’ancien ministre des Finances (CSV) annonce ce jeudi qu’il sera, à partir de septembre, vice-chairman de la Deutsche Bank. Tessy Scholtes devrait prendre sa place à la Chambre.
Pourquoi nous aimons Denis Robert :
Denis Robert - Je vais faire mon Raymond la Science... Disons que...
▻https://www.facebook.com/denis.robert/posts/10152108563511960
Je vais faire mon Raymond la Science... Disons que j’essaie faire oeuvre de bon sens. Je pense à cette ardoise BNP/Paribas. 10 milliards de $ ce qui fait, en gros, 7,2 milliards d’euros. C’est donc la justice new-yorkaise, en la personne d’un procureur rendu célèbre par la DSK saga, qui réclame cette amende à la banque française pour avoir utilisé des dollars et traité avec des pays blacklistés par l’administration américaine dont l’Iran et le Soudan. A lire les papiers, l’amende serait salée car BNP aurait monté ses affaires en sachant très bien que c’était interdit et en narguant l’Oncle Sam qui ne rigole pas avec sa souveraineté. D’où le retour de bâton. On a vu François Hollande monter au créneau et se faire remballer par Obama. On a vu BNP ne pas répondre et se perdre en brain storming. On a vu, on a vu... Mais on n’a rien compris. Et pour cause. Dans ce genre d’affaire, il y a l’écume, le traitement médiatique et politique et le reste. L’os. Le pognon. Dix milliards c’est une sacrée somme. Je ne crois pas, même au risque de perdre sa licence bancaire made in US, que BNP paiera cette amende.
Bon, le Crédit Suisse a dit la même chose...mais en pire. Le CS ne pensait pas qu’il paierait une amende trop salée, ben il s’est planté ! Jamais une banque suisse a payé aussi cher.
Quant aux banques américaines, elles ont aussi passé à la caisse pour des montants vertigineux.
À suivre, donc !
(la justice américaine est indépendante de l’administration politique)
Les Inrocks - Tribune de Denis Robert : « Faisons valser Valls ! »
▻http://www.lesinrocks.com/2014/01/07/actualite/tribune-de-denis-robert-faisons-valser-valls-11457835
Manuel Valls, copie conforme de Sarkozy
Mais passons… Manuel Valls, comme Nicolas Sarkozy – se ressemblent. Même poids plume, mêmes communicants, même manière d’exhiber sa femme dans Paris Match, agit en ce moment en sniper sans s’en remettre à la loi, au droit, à la justice. Il se la joue frère et protecteur de la communauté juive (c’est lui qui le dit et utilise ces mots). C’est une posture minable, une attitude de cours de récré. Tare ta gueule, man. C’est de la branlette politique à courte vue. Valls s’identifie aux juifs qu’il dit humiliés par le méchant M’bala M’bala. Mais l’autre est grand, con et costaud. C’est vraiment comme à l’école. C’est de ce niveau. Putain, il a retroussé ses manches, il va lui faire une super prise et lui casser sa gueule. Valls est passé à l’acte fin décembre sans en référer à Matignon ou à l’Elysée. Et évidemment encore moins aux femmes du gouvernement. C’est son côté petit macho teigneux. Comme l’autre, je vous dis. Et Hollande, en caricature de lui même…
Vous savez, le petit gros genre premier de la classe qui réfléchit toujours trop et laisse faire les copains avant de prendre sa décision. (...)
Jérôme Kerviel dans les Inrocks par Denis Robert - Emery Doligé
▻http://emerydolige.fr/2013/12/kerviel-inrocks-denis-robert.html
Jérôme Kerviel dans les Inrocks par Denis Robert
11 Décembre 2013
Jérôme Kerviel dans les Inrocks par Denis Robert. J’ai lu, je partage.
Lisez cette excellente interview. Normal, c’est Denis Robert.
Fichier pdf téléchargeable là :
▻http://data.over-blog-kiwi.com/0/24/76/38/ob_2f57fd_kerviel.pdf
Denis Robert : héraut de l’affaire Clearstream et investigateur sur toile | Immédias - Lexpress
▻http://blogs.lexpress.fr/media/2012/06/18/denis-robert-heraut-de-laffaire-clearstream-et-investigateur-sur-toile/# !
« On me demande souvent d’expliquer les raisons pour lesquelles je me suis mis à peindre. Un de mes livres – édité, publié, distribué – a été interdit à la vente. Il a été retiré des librairies, des FNAC, des Virgin, des points de vente des gares… J’ai assisté à une scène gare de l’Est : des types prennent mon livre des mains de lecteurs et le rangent dans des cartons. Terminé.
Cela a été un déclic. Interdit d’écrire, il me fallait trouver un ressort. Au cœur d’une affaire d’Etat, balancé entre les mensonges des uns et les pressions des autres, mon histoire personnelle prenait au printemps 2006 une tournure si complexe, qu’aucun article, aucun livre, aucun film ne pouvait, à mes yeux, la restituer. La rendre intelligible. Tout cela – ce cirque médiatique, ce barnum judiciaire, ce délire financier, cette tragicomédie politique – devenait si improbable, si intéressant, qu’il fallait m’élever, prendre du recul. Je savais que le temps jouait pour moi. L’art évite les palabres inutiles. Tout est sur la toile. Tout est sur la toile, surtout ce qui n’y est pas. J’ai commencé par imprimer des listings bancaires – ceux de Clearstream – sur des toiles. Puis j’ai écrit sur ces listings. La confrontation de ces deux univers – le langage froid et numérique de l’argent, mon écriture rageuse ou hésitante – créait une émotion doublée d’un paradoxe. C’était le début… »
C’est ainsi que je m’inspire souvent de l’actualité ou d’un fait précis qui a attiré mon attention avant de jeter sur une toile ce qu’il traduit ou m’inspire après enquête. J’ai notamment réalisé un tableau qui s’intitule « Complot à Manhattan ». Cette toile, qui relève d’un vrai travail journalistique, s’inspire d’une affaire que j’avais lue dans un grand quotidien américain : l’entente secrète de neuf grandes banques qui s’étaient entendues sous le manteau autour de la mise en place de chambres de compensation.
Même chose pour ce tableau tout récent que j’ai intitulé Consanguin, (ci-dessus) : Rien n’y est inventé, tout y est cohérent, chaque nom qui y figure est le résultat d’une enquête sur les entrelacs du monde de l’industrie et de la finance mondiale, soumis à l’influence des oligarques russes. Vous avez là la photographie fidèle d’une enquête qui a tout de journalistique.
1 - Rencontre avec Denis Robert - 23/11/2013 - 1ère Partie
▻http://telechargement.rfi.fr.edgesuite.net/rfi/francais/audio/magazines/r166/atelier_des_medias_1_20131123_0910.mp3
RFI - Atelier des médias // Nous avons profité des Assises du journalisme pour rencontrer Denis Robert. Figure du journalisme d’investigation, il s’intéresse depuis quelque temps aux nouvelles pratiques du journalisme.
Institut Montaigne, Terra Nova, Iris... Qui finance les think tanks ?
▻http://www.rue89.com/2013/11/19/institut-montaigne-terra-nova-iris-finance-les-think-tanks-247607
Sur Rue89, nous avons déjà parlé de l’influence que peuvent avoir les think tanks politiques, de droite comme de gauche. Mais d’où viennent leurs fonds ?
Comme leurs statuts juridiques, leurs modèles économiques sont très divers.
Comme le disait Denis Robert : « pistons le pognon, on saura qui tire les ficelles ! »
je l’ai lu tout à l’heure sur le blog, ce qui m’a amusé c’est que lorsqu’il s’agit d’une fondation de droite, dans les intertitres, on parle de « contributions privées » et pour une fondation socialo (j’ai du mal à dire gauche) on dit « mécénat » avec sa connotation philanthropique. Ça m’a fait pensé au billet que @monolecte venait de publier.
» [Vidéo] Interview de Denis Robert
▻http://www.les-crises.fr/tkvw-denis-robert
Excellent site Thinkerview a réalisé une savoureuse interview de Denis Robert :
▻http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=taiWyjVLvvc
Et puis merde...
▻http://www.erwanngaucher.com/article/08/07/2013/et-puis-merde/1122
Débrouillez-vous. Laissez vos journaux, vos médias continuer leur lente agonie. Continuez de prendre les lecteurs pour des cons incapables de comprendre la qualité éblouissante de votre travail. Continuez de vous prendre pour des aigles et de nous regarder comme des linottes. On verra qui sera encore debout dans 10, 15, 20 ans...
La condescendance de la presse traditionnelle pour le journalisme numérique est effectivement un peu lassante.
Il faut aussi lire les commentaires, le soutien de Denis Robert, etc... Ça me confirme l’irritation grandissante de tous ceux qui explorent et expérimentent le journalisme numérique (dans le sens large du terme) ou simplement le numérique pour diffuser le savoir voire produire un nouveau savoir. Face à l’arrogance de « ceux d’en face » ou plutôt « ceux d’en haut » qui - forts du pouvoir qu’on leur a donné ou qu’ils se sont accaparés - ralentissent ou tuent simplement les initiatives quand ils ne désespèrent pas ceux qui tentent ces nouvelles voies. Par incompétence ou peur de perdre leur pouvoir minable.
Ce texte me fait penser à plusieurs situations vécues. J’ai participé en Allemagne en 2010 ou 2011 à une immense colloque qui réunissait journalistes traditionnels et blogueurs. C’était pathétique, le texte de Gaucher, décrit exactement la nature des rapports des premiers avec les seconds. Et je ne parle que de cette expérience...
Denis Robert - Petite précaution En réponse aux nouvelles lignes...
▻https://www.facebook.com/denis.robert/posts/10151409256886960
Un extrait de la page facebook de Denis Robert :)
Petite précaution
En réponse aux nouvelles lignes directrices Facebook et selon les articles L.111, 112 et 113 du code la propriété intellectuelle, je déclare que mes droits d’auteur sont attachés à l’ensemble de mes données personnelles, dessins, peintures, photos et vidéos etc... publiées sur mon profil mais aussi sur la page professionnelle qui y est rattachée. Pour une utilisation commerciale de ce qui précède... ...mon consentement écrit est nécessaire en tout temps ! Les personnes lisant ce texte peuvent le copier et le coller sur leur mur Facebook. Cela leur permettra de les placer sous la protection du droit d’auteur. Par le présent communiqué, j’avise Facebook qu’il est strictement interdit de divulguer, copier, distribuer, diffuser, ou de prendre toute autre action contre moi sur la base de ce profil et/ou de son contenu. Les actions mentionnées ci-dessus s’appliquent également aux employés, étudiants, agents et/ou tout autre personnel sous la direction de Facebook. Le contenu de mon profil comprend des informations privées. La violation de ma vie privée est punie par la loi (UCC 1 1-308-308 1-103 et le Statut de Rome). Facebook est désormais une entité de capital ouvert. Tous les membres sont invités à publier un avis de ce genre, ou si vous préférez, vous pouvez copier et coller cette version. Si vous n’avez pas publié cette déclaration au moins une fois, vous permettrez tacitement l’utilisation d’éléments tels que vos photos ainsi que les informations contenues dans vos mises à jour de profil."
RAGEMAG
▻http://ragemag.fr/denis-robert-levasion-des-capitaux-est-un-crime-contre-lhumanite
Denis Robert : « L’évasion des capitaux est un crime contre l’humanité. »
Publié le 11 avril 2013 | par Paul Tantale
Deux ans après la fin de ses procès contre Clearstream, Denis Robert, le Rambo de l’investigation, parti à l’assaut des paradis fiscaux dix ans avant tout le monde, revient à la tête d’une maison de production, Citizen Films. Après avoir produit un premier documentaire sur Florange (Florange, dernier carré, de Tristan Thil), il enchaîne, cette fois derrière la caméra, sur une seconde enquête : Les Munch, soudés à jamais retrace une occupation d’usine en Lorraine au début des années 1980 par les soudeurs de la société Munch, dans un parallèle émouvant avec les luttes d’aujourd’hui. C’est à l’occasion de sa projection à la Scam qu’on s’est retrouvés pour discuter projets, actualité et politique.
y a que RAGEMAG pour pas associer les URL aux titres des papiers... (faudrait leur dire)
À voir également le documentaire « l’affaire Clearstream racontée à un ouvrier de chez Daewoo ». Mais je ne sais pas si ce film peut être visionné en ligne.
L’Affaire ClearStream racontée à un ouvrier de chez Daewoo est un film documentaire du journaliste Denis Robert et de Pascal Lorent réalisé en 2002.
Ce documentaire raconte, entre autres, comment le capitalisme financier se sert d’outils comme la chambre de compensation Clearstream pour fermer des usines. Il raconte aussi comment le Luxembourg, État européen, fermerait les yeux sur ces pratiques, les encouragerait même.
(Source : Wikipédia)
Région | Denis Robert : une opération mains propres européenne
▻http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2013/04/10/denis-robert-une-operation-mains-propres-europeenne
Denis Robert : une opération mains propres européenne
Sur fond d’affaire Cahuzac, l’auteur et journaliste d’investigation messin Denis Robert plaide pour un renforcement de la lutte anticorruption en Europe et contre l’impunité des paradis fiscaux.
Denis Robert
▻https://www.facebook.com/denis.robert/posts/10151344609211960
Je suis sur le cul de tant d’inconséquence. De tant d’amnésie. De cette outrecuidance. Les chochottes découvrent que BNP Paribas ou le Crédit Agricole ont des comptes à Singapour, Samoa ou dans les îles Vierges. Houlala... La journaliste (Anne Michel) qui écrit les papiers en lien avec l’ICIJ, le consortium de journalistes sortant les listings off shore, est une de celles qui avait fait le sale boulot sur Clearstream, prenant systématiquement la défense des banques. Et mes documents et révélations avec des pincettes si longues que je n’en ai toujours pas vu le bout.
Dans les commentaire, une réponse de la jounaliste du Monde
Anne Michel - Juste un droit de réponse, très bref. Je ne suis pas la journaliste qui a suivi l’enquête Clearstream pour Le Monde, n’induisez donc pas, s’il vous plaît, vos admirateurs en erreur. Je connais votre rancoeur à l’égard de ceux que vous appelez les « médias dominants » mais vous devriez porter votre hargne contre les causes qui en valent la peine. Et puis, un peu d’honnêteté : nous ne parlons pas des comptes (?) -des filiales, vouliez-vous dire je pense- des banques mais des sociétés offshore que celles-ci ont contribué à créer.
dans des paradis fiscaux (et réglementaires), et dans des conditions d’opacité totale. Nous avons mis à jour, après des mois de travail acharné, et dans le cadre d’une collaboration inédite entre 86 journalistes du monde entier (CONFRATERNELS) , plus de 120 000 sociétés écrans et leurs bénéficaires économiques réels. Le résultat de nos recherches est incontestable, aucun de ces propriétaires de sociétés écrans dont nous révélons le nom ne cherche même à contester... Cette enquête pourrait obliger le politique à traiter enfin avec plus de sérieux la question de ces trous noirs de la réglementation. La transparence est un principe fondamental dans une économie de marché. Voilà juste ce que je tenais à préciser.
Dans les commentaires, Denis Robert répond à Anne Michel
Denis Robert - Aucune hargne ou rancoeur Anne Trouvez une ligne où je parle de médias dominants... Vous avez écrit des centaines de papiers reprenant la com des banques Vous découvrez le journalisme C est très bien Encore un effort...
Et l’épilogue, la réaction d’Anne Michel :
Anne Michel - Vous êtes fatiguant, M.Robert. Je renonce....
C’est vrai que les journalistes qui reprennent trop facilement les dossiers de presse écrits (parfois fort bien) à leur intention est un des gros problèmes du journalisme en ce moment, un autre mais vaste débat qui mériterait toute notre attention.
D’ailleurs le monde publiera bientôt la liste des comptes offshores détenus par #Matthieu_Pigasse, #Pierre_Bergé et #Xavier_Niel.
Ah non, c’est pas leur genre me dit on ... ;-)
(En fait, j’en sais rien, mais j’ai tendance à penser qu’à ce niveau de business, rares sont ceux qui ne fricotent pas de près ou de loin avec les #paradis_fiscaux).
Tout comme Wikileaks, nous avons affaire à des soit-disant amis du peuple qui refusent la publication des informations qu’ils prétendent révéler dans l’intérêt du peuple.
Assange, Manning, si vous nous lisez, notez ceci : croupissez en taule, vous n’êtes pas des nôtes.
DES BANQUES IMPLIQUÉES DANS L’ÉVASION FISCALE ? LE MONDE DÉCOUVRE LA LUNE-
▻http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=5742
EVASION FISCALE : LE HUFFINGTON POST DÉCOUVRE AUSSI LA LUNE- ▻http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=15388
Offshore Leaks : Comment des #banques françaises aident leurs clients à pratiquer l’évasion fiscale
#paradis_fiscaux
►http://www.lemonde.fr/economie/video/2013/04/05/offshore-leaks-comment-des-banques-francaises-aident-leurs-clients-a-pratiqu
▻http://www.dailymotion.com/video/xyr99n_evasion-fiscale-comment-des-banques-francaises-aident-leurs-clie
▻http://seenthis.net/messages/127837
mais ce n’est pas un doublon @odilon, non, non ;-)
@odilon Mais non, il n’y a pas de problème : je disais ça sans ironie, le clin d’oeil étant juste de l’autodérision car d’habitude, c’est moi qui poste des doublons sur ce que tu as déjà mis en ligne. Et dans le cas présent, nos deux posts ont leur place vu que les liens ne sont pas rigoureusement les mêmes.
Il faut dire que ça surchauffe en ce moment avec ce thème et je me surprends à m’étonner de toute cette déferlante merdiatique suite à l’explosion de la bombe Cahuzac, comme si toute cette magouille n’avait jamais existé avant. Ça finit par me fatiguer même si au début #je_me_marre (-ais). Ce qui me désespère également, c’est l’apathie ou la résignation de mes concitoyens face à cette monstruosité (voir ici : ▻http://seenthis.net/messages/127636). Il faut croire que trop de mauvaises nouvelles tue la colère.
Allez, bon WE quand même.
Réaction de Denis Robert
« Je viens de lire le Monde rapidement car j’ai une grosse journée avec la projection de mon film ce soir. Comment vous dire ? Je suis sur le cul de tant d’inconséquence. De tant d’amnésie. De cette outrecuidance. Les chochottes découvrent que BNP Paribas ou le Crédit Agricole ont des comptes à Singapour, Samoa ou dans les îles Vierges. Houlala... La journaliste (Anne Michel) qui écrit les papiers en lien avec l’ICIJ, le consortium de journalistes sortant les listings off shore, est une de celles qui avait fait le sale boulot sur Clearstream, prenant systématiquement la défense des banques. Et mes documents et révélations avec des pincettes si longues que je n’en ai toujours pas vu le bout. Tout ce qui sort aujourd’hui en particulier sur ces filiales de banques françaises, étaient dans mes livres et films en 2001. Et plus encore. BNP avait aussi des comptes à Vanuatu par exemple. D’autres banques françaises, le Crédit Lyonnais ou les banques populaires, avaient le même genre de filiales off shore avec la bénédiction de Trichet le gouverneur de la Banque de France et des politiques de droite et de gauche qui se sont succédé au pouvoir. Quand j’ai écrit cela, ce même journal et un paquet d’autres si forts aujourd’hui pour redécouvrir la lune, ont fermé les yeux et ont participé à l’hallali contre mon travail. Dix ans de perdu. Le coeur du problème reste les chambres de compensation comme Clearstream où tout était visible. Et le reste. Il suffit d’aller voir. Allez, encore un effort camarades... »
merci @cie813. Ça, on comprend la colère de Denis Robert qui risque de redoubler lorsque tout cela sera retomber dans l’oubli sans que rien ne change
Ce que dit Denis Robert me conforte dans mon impression (paranoïaque sans doute) que les journaux autorisés à participer ne sont là que pour contrôler la façon dont les informations vont être divulguées, à la façon dont les Cable gates n’ont finalement rien déclenché de fondamental via les journaux mainstream.
Ces journaux et journalistes sont payés pour faire du « damage control ». Ils ne peuvent pas empêcher que l’information sorte ? Ils vont alors faire en sorte qu’on ne parle que des choses déjà connues...
Oui, cf. ▻http://seenthis.net/messages/127923
C’est cette dame (et ses chefs) qui décide(nt) qui a l’honneur (!) de la publication…
Une dizaine de noms qui font sens sélectionnés sur les cent trente. Mais significatifs , pour qui ? Ça pue franchement.
Comme par hasard je viens d’entendre à la radio que les journalistes allemands (NDR, chaîne publique de Hambourg et d’autres) viennent de refuser à la police des impôts l’accès aux documents dont ils disposent. Leur argument est la protection de leurs sources. En même temps les gars des impôts n’en sont pas trops déçus car, comme ils disent, les cédéroms achetés aux suisses contenaient des noms, montants et numéros de comptes, alors il suffisait de comparer avec les déclarations d’impôts pour trouver les malfaiteurs. Par contre dans l’histoite actuelle c’est un sacré bordel qui fait qu’il y a un travail énorme nécessaire pour identifier assez précisément les vrais coupables.
Des nouvelles de Denis Robert :
Infodujour, bilan,...
►https://www.facebook.com/denis.robert/posts/10151189094326960
Avec quelques amis journalistes, nous avons décidé début 2011 de repartir au combat en réinventant un site d’informations générales et d’enquêtes basé sur l’information régionale et locale. Repartir à la base. Recréer un lien nouveau et unique avec des lecteurs. Inventer un outil original et performant. C’est l’objectif d’Infodujour.
Ok, c’est sur Facebook, mais c’est accessible sans authentifiation.
Sauf qu’il y a eu un tel rush qu’en quelques heures, il avait reçu 300 candidatures. J’ai quand même envoyé la mienne.
En gros, faut surtout lui trouver du fric. Sauf que le fric, justement, Denis Robert avait un peu trop montré où il était...
Objectif : sortir Denis Robert de Facebook et le convaincre de travailler des outils Internet libres et indépendants...
Non, je trouve que je suis une grosse baltringue @fil, parce que, comme d’habitude, j’arrive après la guerre, ce qui n’augure rien de bon de mes aptitudes journalistiques. Ou alors, spécialisée dans la rubrique « rétroviseur » !
Je n’étais pas au courant du rush, donc, j’ai envoyé après, quand il a arrêté de lire ses mails. C’est ça mon talent magique : la lenteur, faire du surf sur le sable, quand la vague est repartie au large :-)
Cadeau pour @monolecte
Et tu serais capable de le porter !
:-*
On peut les nommer, il faut se souvenir, c’est d’utilité publique : Le tout petit Philippe Val par exemple, s’est beaucoup essuyé les pieds sur Denis Robert, ce n’est pas le seul...
Et à la fin c’est Denis Robert qui gagne
►http://www.politis.fr/Et-A-La-Fin-C-Est-Denis-Robert-Qui,12985.html
Val a tellement honte de lui qu’il a interdit l’accès à la vidéo où il traine Denis Robert dans la boue
►http://www.politis.fr/Bravo-Denis-ter-quand-Philippe-Val,12976.html?archives=2010-09
►http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=JtTfafb9dI0
Val est un petit étron fumant sur la face caché de la tune. Denis Robert a pris cher, mais de son œuvre, on peut déjà retenir l’essentiel de l’investigation dans le monde actuel : « suivez le pognon ! »
Denis Robert : « Taxer l’art cher, c’est libérer la création »
►http://www.rue89.com/rue89-culture/2012/10/12/denis-robert-taxer-lart-cher-cest-liberer-la-creation-236146
Je n’arrive pas à comprendre comment des élus s’étant battus contre les privilèges sarkozistes, si prompts à dégainer devant les petits héritiers, peuvent tomber dans ce piège qui sent plus le caviar que la gauche. La palme de la mauvaise foi revenant aux marchands de croûtes célestes et à divers petits barons de foires de l’art et du cochon qui s’apprêtent à faire du business la semaine prochaine à la Fiac
Les trous de mémoire d’Edwy Plenel : À propos des Nouveaux chiens de garde, de Serge Halimi | Henri Maler (Acrimed)
►http://www.acrimed.org/article3759.html
Dans un article précédent, consacré à la façon dont Edwy Plenel réécrivait l’histoire de son opposition sans failles à Denis Robert, nous écrivions : « L’erreur est humaine, dit-on. Les errements aussi. Mais quand on rédige publiquement son autobiographie, on s’expose à des trous de mémoire et l’on impose à la critique des médias de lutter contre l’amnésie. » Or Edwy Plenel, prenant prétexte de la publication par Mediapart d’une série d’articles consacrés à Pierre Bourdieu réédite sur son blog, assortie d’une sorte de préface, l’article virulent contre Les Nouveaux chiens de garde de Serge Halimi : un article dont il avait souhaité ou imposé la publication dans les colonnes du Monde Diplomatique en février 1998. « Rien ne remplace le jugement sur pièces », déclare Plenel, en guise de justification de cette réédition. Force est de constater qu’il manque quelques pièces au dossier… Source : Acrimed
Denis Robert contre Clearstream : « Ce ne sera jamais fini »
►http://www.acrimed.org/article3734.html
Le jeudi 3 février 2011, Denis Robert a été blanchi par la Cour de cassation de sa condamnation pour deux de ses livres (Révélation$ et La Boîte noire) et un documentaire (Les Dissimulateurs), diffusé sur Canal +. Une victoire, gagnée contre Clearstream, mais aussi contre ceux qui avaient tenté de discréditer son travail.
Nous publions ici quelques extraits de l’entretien qu’il nous avait accordé pour le n°1 de Médiacritique(s) – le magazine trimestriel d’Acrimed.
[ITW] Il était une fois Clearstream | Pierre Alonso et Julien Goetz
►http://owni.fr/2011/12/05/clearstream-manipulations-karachi
L’enquête sur l’affaire Clearstream est disséquée dans « #Manipulations », #documentaire en six épisodes. Diffusé sur France 5 et doublé d’un webdoc, il explore 25 ans d’histoire et renouvelle le genre sur la forme. Rencontre avec son réalisateur, Jean-Robert Viallet.
#Cultures_numériques #Medias #Télévision #clearstream #Denis_Robert #interview #Jean-Robert_Viallet #Karachi #webdocumentaire
Denis Robert : « La fiction est le meilleur chemin pour dire le réel » (Regards.fr)
►http://www.regards.fr/societe/denis-robert-la-fiction-est-le
Après dix ans de procès, le journaliste Denis Robert est enfin « blanchi ». Posément, sans rancune envers ses anciens détracteurs, il tente de convaincre les politiques de l’urgence à agir contre les dérives du système bancaire. Source : Regards.fr
FACE A L’INFO - 9/11/2011 - DENIS ROBERT
Les radios de la RTBF
►http://www.rtbf.be/radio/podcast/player?id=1383243
Interview/discussion en face-à-face (player flash)
#clearstream #lessivage_financier_de_l_humanité
le mp3 :
►http://podaudio.rtbf.be/pod/lp-fai_face_a_l27info_-_92f112f2011_-_denis_robe_10662997.mp3
le flux du podcast :
Qu’est-ce qu’une SLAPP ? Une poursuite judiciaire stratégique contre la mobilisation publique
►http://parolecitoyenne.org/reflexe-juridique
Les médias alternatifs faisant l’objet d’une multiplication des procédures judiciaires, notamment de journaux comme le Dauphiné Libéré, on pourra lire avec intérêt ce document québecois très complet pour les activistes. En France, l’exemple de référence de SLAPP est celle contre Denis Robert.
►http://parolecitoyenne.org/sites/citoyen.onf.ca/files/slapp_9.pdf
L’acronyme SLAPP (strategic lawsuits against public participation) fait référence à une poursuite judiciaire intentée par un promoteur, une entreprise ou un intervenant public contre des citoyens ou citoyennes afin de limiter, circonscrire, empêcher ou pénaliser leur participation au débat public.
La SLAPP se veut fondamentalement un outil d’intimidation
judiciaire. Il s’agit essentiellement de sortir des opposants politiques d’une arène publique et politique pour les confiner dans une arène judiciaire privée. Pour ce faire, la partie plaignante affirme avoir subi un dommage quelconque afin de mobiliser les caractéristiques du système judiciaire – sa lenteur, son caractère excessivement onéreux, de même que le caractère formel, opaque et technique de la joute juridique – afin d’intimider des opposants, de les contraindre au silence, de détourner leurs énergies, ou de les punir pour avoir entrepris des actions politiques.
Denis Robert : « Les paradis fiscaux ne se sont jamais aussi bien portés »
►http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/70345/date/2011-09-16/article/denis-robert-clearstream-dedommagement
Blanchi, réhabilité, le journaliste Denis Robert attend désormais d’être dédommagé par Clearstream après dix ans de bataille judiciaire. Il demande 3,6 millions d’euros et sera fixé le 29 novembre. Interview.
Denis Robert : « Pourquoi accepte-t-on d’être dominé ? »
Interview
Nous avons déjà diffusé 8 épisodes de ton Bankenstein, la conférence-confidence-causerie amicale que tu nous avais donnée cet automne, avant la relaxe. Qu’est-ce que ça a représenté pour toi de venir dans un théâtre parler de tes coulisses intimes, alors que tu n’étais pas encore sorti d’affaire ?
Denis Robert : Ça a été très intéressant car cette situation (la scène, un public, un lieu chargé de cette histoire-là) crée une distance nouvelle par rapport à ce qu’on dit et ce qu’on est. Un théâtre est lieu de (plus de) liberté et d’expérimentation. On est dans un espace-temps différent. On sent qu’on doit être vrai. C’est étrange. Dans une université, à la télévision ou dans n’importe quelle salle de conférence, le rapport aux autres est plus codé. Le fait d’être dans l’incertitude (quant à l’issue des procès) créait une énergie, un humour particuliers. Même si j’ai gagné aujourd’hui contre l’hydre Clearstream, je ne suis pas sorti d’affaires. Ils refusent de payer leurs amendes, me poussent à reprendre le combat. Il faut une mission d’enquête parlementaire européenne. Il faut des relais. Si mes livres disent le vrai, et la cour de cassation m’autorise à le dire, alors les politiques, les juges, voire les citoyens doivent se saisir du problème. Sinon il faut accepter l’idée qu’on se fait plumer en toute connaissance de cause.
Qu’est-ce qui selon toi fait le lien entre toutes les activités dans lesquelles tu te lances : enquête, écriture, film, peinture, spectacle, et à présent une pièce de théâtre ? Où est le point nodal ?
DR : Des questions centrales m’habitent et me taraudent... En voici une « Comment et pourquoi un pays aussi riche que le nôtre produit autant de pauvreté ? »... En voici une autre « Pourquoi accepte-t-on d’être dominé ? »... Une troisième pour la route : « Où est la bonne information (la bonne place) dans cet univers en mouvement ? »... J’essaie de répondre... Mon métier de base, c’est l’écriture... Tout part de là... Les toiles ont existé car on m’a empêché d’écrire. Je parle de la censure de mes livres... Pour ce qui est de la bédé, c’est différent. C’est un vrai travail, la bédé demande un énorme recul et un gros effort de pédagogie. De l’humour aussi... Les chorégraphies ou le théâtre, c’est encore différent et plus nouveau pour moi. J’adore expérimenter et entre deux livres ou des toiles, travailler en équipe... Le point nodal, disons que c’est de ne jamais me répéter, ni m’ennuyer, de ne pas me soucier du regard des autres et d’avancer dans ma compréhension du monde et des hommes qui le composent. Ça fait un gros point nodal...
Le monde irait mieux s’il y avait plus de... ? Moins de...?
DR : Plus de contre-pouvoir, de danseurs et de danseuses, d’oiseaux de nuit... Moins d’oligarques, de policiers, de policières, de Jean-François Copé...
Le monde va comme il est c’est tout, on doit se battre dedans ?
DR : Certes
Qu’est-ce que ça te fait de passer ainsi ta vie dans les vents contraires ? On s’y sent plus seul ? Moins seul ?
DR : Je passe ma vie à avancer contre des vents contraires. J’essaie de tenir droit. Pour l’instant ça marche. Sans vents contraires, on se ferait bien suer...
Jean-Daniel Magnin | Ventscontraires.net, la revue collaborative du Rond-Point
►http://www.ventscontraires.net/article.cfm/4182_denis_robert
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