person:denise schneider

  • Ne plus mourir des métaux lourds, par Denise Schneider (*)
    http://www.eauxglacees.com/Ne-plus-mourir-des-metaux-lourds

    Des années 70 à l’aube des années 2000, des intoxications massives au métaux lourds et au plomb, provenant des rejets d’installations industrielles ont tué des centaines de personnes en France. Les tragédies de Bourg Fidèle (Ardennes), de Noyelles Godeault (Pas-de Calais), tuent encore aujourd’hui des enfants gravement intoxiqués par ces rejets qui restent présents dans tous les compartiments de l’environnement. A Villefranche-sur-Saône, à Toulouse, dans le Loiret, à Bruxelles..., les métaux lourds (...)

  • La tragédie de Bourg-Fidèle, par Denise Schneider
    http://www.eauxglacees.com/La-tragedie-de-Bourg-Fidele-par

    Bien avant que le vocable de « lanceur d’alerte » ne défraie la chronique, les habitants d’une région rurale des Ardennes ont été littéralement décimés par les rejets toxiques d’un complexe industriel, l’usine de Métal-Blanc, qui restera dans les mémoires comme le vecteur de l’une des plus épouvantables catastrophes environnementales survenues en France. Témoignage de Denise Schneider, présidente de l’association qui mena le combat, qui se poursuit encore aujourd’hui. En mémoire des victimes. Contre l’oubli. (...)

    • Michel a été le premier. Depuis 1985, il est frappé d’un #saturnisme #professionnel, non indemnisé, depuis des années. Pourtant ce saturnisme a entraîné « une lésion néphrologique irréversible, avec une IPP à 50 % ». Le professeur Chanard de Reims l’a dûment écrit.

      Sussu a été contaminé dans le ventre de sa mère, selon notre toxicologue allemand. L’enfant ne parlait pas à deux ans et demi, quand le résultat d’une première analyse de la DDASS est tombé. Le petit avait près du double de la norme de #cadmium dans ses urines. Il ne savait prononcer qu’ un seul mot, à trois ans :

      – « Bobo ».

      C’était une plainte inquiétante, le visage de l’enfant rongé de cernes rougeâtres, d’une pâleur mortelle, d’une maigreur diaphane. Sussu désignait ses reins, et le bout de ses doigts. Je comprenais qu’il avait un symptôme similaire au mien : le bout des doigts, atteint de fourmillements, comme électrifié. Et les reins ! Le cadmium s’y incruste pour les détruire durant des décennies !

      Les technocrates de la préfecture, frappés de surdité et cécité administrative, avaient fini par renier leurs propres résultats d’analyses, prétextant une erreur pour le cadmium de Sulyvann ! Un cas unique, on n’en fait aucun cas, dans l’administration.

      Ce cas est loin d’être unique, sur le site du bourg, et autres sites similaires... La #DDASS se contente, dans des cas de #contaminations collectives comme le nôtre, de faire des prélèvements de sang, ou d’urine, sur une #population donnée, toujours uniquement infantile. Le moment des prélèvements est choisi à l’aveugle, alors qu’un pic dans l’air serait plus révélateur.

      Selon de vagues écrits sans lendemain, les femmes enceintes, autres sujets sensibles, devraient d’abord enquêter sur leurs teneurs de plomb, avant un « projet de grossesse ». Ce projet n’est pas toujours programmé, et le plomb loin d’être le seul métal lourd en cause.

      Les symptômes, les lésions... sont des éléments simplement éludés, voire niés par la DDASS, et finalement par l’Institut de Veille Sanitaire.

      Ainsi fonctionnent nos organismes de #santé publique, en France. Les symptômes sont désuets, seuls comptent les chiffres.

      #pollution #empoisonnement