person:didier

  • L’islamophobie en campagne
    http://contre-attaques.org/magazine/article/l-islamophobie-375

    De l’élection de Trump aux primaires citoyennes, du prétoire à la démographie, tout est bon, dans les deux derniers numéros de #Marianne, pour animer l’obsession raciste de l’islam. N°1035 du 27 janvier au 2 février 2017 Page 32, Hervé Nathan chronique le livre Misère(s) de l’islam de France de Didier Leschi, « l’ancien directeur du bureau des cultes, proche de Jean-Pierre Chevénement ». On y apprend que « le nombre de mosquées (...) est important » en France. Hervé Nathan indique que « Leschi brocarde (...)

    #Magazine

    / Marianne, #carousel, #Chroniques, #Médias

  • MediaPorte : « Le 19/20, attaché de presse du FN »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/300117/mediaporte-le-1920-attache-de-presse-du-fn

    Vidéo accessible dans l’article. © Mediapart Didier Porte a regardé le reportage du 19/20 de #France 3 consacré, le 6 janvier 2017, à la lutte contre l’absentéisme dans les collectivités locales. Ou comment « la banalisation du #Front_national dérive inévitablement vers la complaisance », démontre l’humoriste.

    #Beaucaire #France_3 #politique

  • L’islamophobie en campagne
    http://contre-attaques.org/magazine/article/marianne-l

    De l’élection de Trump aux primaires citoyennes, du prétoire à la démographie, tout est bon, dans les deux derniers numéros de #Marianne, pour animer l’obsession raciste de l’islam. N°1035 du 27 janvier au 2 février 2017 Page 32, Hervé Nathan chronique le livre Misère(s) de l’islam de France de Didier Leschi, « l’ancien directeur du bureau des cultes, proche de Jean-Pierre Chevénement ». On y apprend que « le nombre de mosquées (...) est important » en France. Hervé Nathan indique que « Leschi brocarde (...)

    #Magazine

    / Marianne, #carousel, #Chroniques, #Médias

  • La passion de punir

    En #France et aux #Etats-Unis, jamais le taux d’#incarcération n’a été aussi élevé. Mais cela ne s’explique pas par une hausse de la #criminalité qui est en constant recul. Alors, pourquoi punit-on ? demande #Didier_Fassin dans un essai dérangeant

    https://www.letemps.ch/culture/2017/01/27/passion-punir
    #livre #prisons #punir

    Le livre :
    Punir. Une passion contemporaine

    Au cours des dernières décennies, la plupart des sociétés se sont faites plus répressives, leurs lois plus sévères, leurs juges plus inflexibles, et ceci sans lien direct avec l’évolution de la #délinquance et de la criminalité. Dans ce livre, qui met en œuvre une approche à la fois généalogique et ethnographique, Didier Fassin s’efforce de saisir les enjeux de ce moment punitif en repartant des fondements mêmes du #châtiment.
    Qu’est-ce que punir ? Pourquoi punit-on ? Qui punit-on ? À travers...


    http://www.seuil.com/ouvrage/punir-didier-fassin/9782021327083
    #répression

  • Signataires de la pétition pour Roman Polanski / All signing parties to Roman Polanski’s petition - SACD
    http://www.sacd.fr/Tous-les-signataires-de-la-petition-All-signing-parties.1341.0.html ?

    #souteneurs #showbiz #viol #pédophile

    Roman Polanski a été informé des nombreux témoignages envoyés jusqu’à maintenant et vous remercie de votre soutien.

    Roman Polanski has been informed of the large number of messages that have been sent to him so far and thanks you for the support you keep giving him.

    [dernière MAJ : 29 octobre 16h / last update : october 29th - 4pm]

    Olivia A. Bugnon, Michael A. Russ, Erika Abrams, Marguerite Aflallo, Fortunio Aflallo, Stéphane Agussol, Fatih Akin, Yves Alberty, Stephane Allagnon, Brice Allavoine, Woody Allen, Pedro Almodovar, Gianni Amelio, Greta Amend, Wess Anderson, Michel Andrieu, Roger Andrieux, Pascale Angelini, Yannick Angelloznicoud, Jean-Jacques Annaud, Bernard Anne, Tomas Arana, Frédéric Aranzueque-Arrieta, Alexandre Arcady, Fanny Ardant, Asia Argento, Judith Arlt, Marie-Hélène Arnau, Stéphane Arnoux, Darren Aronofsky, Stéphanie Arques-Voitoux, Olivier Assayas, Alexander Astruc, Simone Audissou, Gabriel Auer, Jennifer Augé, Zdzicho Augustyniak, Alexandre Babel, Vladimir Bagrianski, Jean-Yves Bainier, Hélène Bainier, Lubomila Bakardi, Fausto Nicolás Balbi, Eleonor Baldwin, Jean-François Balmer, Alberto Barbera Museo nazionale de Torino, Sylvie Bardet-Borel, Ruth Barensteiner, Luc Barnier, Christophe Barratier, Ernest Barteldes, Carmen Bartl, Pascal Batigne, Sylvette Baudrot, Anne Baudry, Henning Bauer, Tone Bay, Juan Antonio Bayona, Xavier Beauvois, Liria Begeja, Matthieu Béguelin, Gilles Behat, Jean-Jacques Beineix, Marco Bellochio, Yannick Bellon, Florence Bellone, Monica Bellucci, Véra Belmont, Jacqueline Belon, Jean-Marc Benguigui, Djamel Bennecib, Saïd Ben-Said, Luc Béraud, Jean-Pierre Berckmans, Jacob Berger, Christof Berger, Alain Berliner, Gael Garcia Bernal, Pascal Berney, Xavier Berry, Jean-Paul Bertin, Bernardo Bertolucci, Giuseppe Bertolucci, Jean-Marie Besset, Nico Beyer, Marlène Bisson, Arnstein Bjørkly, Lucien Blacher, Jean-Marc Bloch, Léa Bloch, Marks Blond, Catherine Boissière, Anne-Sylvie Bonaud, Olivier Bonnet, Thierry Boscheron, Renata Bosco, Freddy Bossy, Claudia Bottino , Jacqueline Bouchard, Louise Anne Bouchard, Patrick Bouchitey, Cédric Bouchoucha, Paul Boujenah, Patrice Bourbon, Frédéric Bourboulon, Jérôme Bourgon, Etienne Boussac, Christine Bouthemy, Katia Boutin, Elizabeth Brach, Ian Brady, Jacques Bral, Sophie Bramly, Paulo Branco, Patrick Braoudé, Guila Braoudé, Edwin Brienen, Adrien Brody, Stéphane Brodzki, Isabelle Broué, Max Brun, Merima Bruncevic, Bastien Brunel, Caroline Brunner, Anne Burki, André Buytaers, Anthony Byrne, Come Caca, Marco Cacioppo, Gerald Calderon, Monica Cannizzaro, Peggy Carajopoulou-Vavali, John Carchietta, Christian Carion, Angela Carlin, Henning Carlsen, Jean-Michel Carré, Esteban Carvajal Alegria, Lionel Cassan, Bryan Cassiday, Pascale Castioni, Miss Catadler, Steve Catieau, Morgane Caux, Mathieu Celary, Pedro Celestino, Teco Celio, Muriel Cerf, Dabiel Chabannes, Thierry Chabert, Chagi, Jean-Yves Chalangeas, Daniel Champagnon, Christophe Champclaux, Georges Chappedelaine , Litseselidis Charalampos, Yann Charbonnier, David Charhon, Fabienne Chauveau, Claire Chazal, Valérie Chemarin, Patrice Chéreau, Hubert Chertier, Brigitte Chesneau, Marie-Christine Chesneau, Michel Chevalier, Franck Chevalier, Mishka Cheyko, Catherine Chiono, Catherine Chouchan, Elie Chouraqui, Alex Cichy, Souleymane Cissé, Jean- Pierre Clech, Henri Codenie, Robert Cohen, Olivier Cohen, Lilia Cohen Decerisy, Catherine Colassin, Suzanne Colonna, Jean-Paul Commin, Andrea Concato, Patrick Conrad, Anne Consigny, Alain Cophignon, Antony Cordier, Alain Corneau, Jérôme Cornuau, Bruno Coulais, Guy Courtecuisse, Miguel Courtois, Antoine Courtray, Christiane Courvoisier, Guillaume Cousin, Morgan Crestel, Rudyard Cretenet, Dominique Crevecoeur, Alfonso Cuaron, Estelle Cywje, Isabelle D. Philippe, Nicola D’Ugo, Frédéric Damien, Sophie Danon, Bill Darbyshire, Olivier Dard, Luc et Jean-Pierre Dardenne, Isabelle Dassonville, Sophie Davidas, Robin Davis, Bruno de Almeida, Marion de Blaÿ, Agnès de Kergorlay, François de Lamothe, Hervé de Luze, Artus de Penguern, Valérie de Saint-Do, Wim De Temmerman, Virginie De Wilde, Christel de Wit, Olivier Debert, Viviane Decuypere, Guillermo del Toro, Alain Delannoy, Benoît Delmas, Michel Deloore, Jonathan Demme, Nicolaine den Breejen, Ruud den Dryver, Louisa Dent, Caroline Deruas, Edwin Dervaux, Dante Desarthe, Romain Desbiens, Sophie Deschamps, Thomas Desjonquères, Alexandre Desplat, Chris Devi, Rosalinde et Michel Deville, Guillaume D’Ham, Christelle Didier, Dieter Diependaele, Anne-Sophie Dinant, Kathrin DiPaola, Claire Dixsaut, Julien Doger, Catherine Doire, Xavier Dolan, Fanny Dollé-Labbé, Helen Donlon, Ariel Dorfman, Kristen Doty, Jean Douchet, Thierry Drean, Fabrice du Welz, Marina Duarte Nunes Ferreira, Nicholas Dubreuil, Danièle Dubroux, Martine Dugowson, François Duhamel, Sissi Duparc, Jean Dusaussoy, Verlaine Eddy, Daniel Edinger, Yaniv Elani, Majka Elczewska, Benoît Eliot, Gerónimo Elortegui, Elrem, Sam Enoch, Peter Lucas Erixon, Ernest, Ann Eyckmans, Nicolas Fagard, Jacques Fansten, Joël Farges, Gianluca Farinelli (Cinémathèque de de Bologne), Etienne Faure, Pierre Antoine Faure, Guy Ferrandis, Maud et Romain Ferrari, Michel Ferry, Jean Teddy Filippe, Aurélie Fiorentino, Alan Fischer, Bob Fischer, Martine Fitoussi, Sebastian Fleischhacker, Joy Fleury., Michael Flynn, Hugues Fontenoy, Scott Foundas, Werner Fraai, Jean-Robert Franco, Stephen Frears, Patrick Frégonara, Marion Frelat, Thierry Frémaux, Christine Freret, Marc Freycon, Nadine Fruchard, Sam Gabarski, Dominique Gadoin, Jean Francois Gaillard, René Gainville, Sara Gandolfi, Fernand Garcia, Matteo Garone, Vincent Garreau, Philippe Garrel, Yves Gasser, Tony Gatlif, Catherine Gaudin-Montalto, Jean-Marc Gauthier, Costa Gavras, Christiane Gehl-Gabadou, Nathalie Geiser, Lizi Gelber, Isabelle Gély, Jean-Marc Ghanassia, Alain Gil, Véronique Gillet, Terry Gilliam, Christian Gion, Zbiggy Giovanos, Agata Giovanos, François Girault, Stéphane Gizard, Michaël Goldberg, Nelson Gonzalez, Carlos Miguel Bernardo González, Charles Andre Gordeaux, Christophe Goumand, Yann Gozlan, Michel Gras, Eric Gravereau, Martin Gregus, Dominique Greusard, Thierry Grizard, Serge Grünberg, Geoffroy Guerrier, Florent Guézengar, Marc Guidoni, Laurence Guillat, Bernd Günther, Marta Gutowska, Michele Hababou, Mikael Håfström, Lesly Hamilton, Catherine Hargreaves, Ronald Harwood, Dimitri Haulet, Geert Heirbaut, René Heitz, Buck Henry, Michèle Henx, Nicole Herbaut de Lamothe, Ingrid Herbert, Thoralf Herz, Siegfried Hettegger, David Heyman, Laurent Heynemann, Joshua Highfield , Patrick Hirigoyen, Fritz Erik Hoevels, Dominique Hollier, Isabelle Hontebeyrie, Frédéric Horiszny, Andreas Horvath, Robert Hossein, Igor Hrovatic-Hanover, Jean-Loup Hubert, Wendy Hudson, Allison Hull, Alejandro Gonzalez Inarritu, Luce Jaccard, Gilles Jacob, Eric et Veronique et Nicolas Jacquelin, Olivier Jacquet, Just Jaeckin, Thomas Jahn, Olivia Janik, Olivier Jansen, Nihad Christian Jarallah, Jean-Baptiste Jay, Anne Jeandet, Marie Jergan, Alain Jessua, Renate Jett, Sébastien Jimenez, Arthur Joffé, Pierre Jolivet, Kent Jones (World Cinema Foundation) , Erik Jørgensen, Emmanuelle Jossifort, Peter Josy, Florence Joutel, Rémy Jouvin Bessière, Alexandra Julen, Paola Jullian, Roger Kahane, Pierre Kalfon, Elisabeth Kalinowski, Michel Kammoun, Pascal Kané, Reena Kanji, Nelly Kaplan, Wong Kar Waï, Katylodola, Elisabeth Keplinger, Nicolas Kermel, Darius Khondji, Nathalie Kiener, Ladislas Kijno, Luc Kinsch, Muriel Kintziger, Richard Klebinder, Jonathan Klein, William Klein, Harmony Korinne, Jan Kounen, Andrzej Krakowski, Chantal Krakowski, Sylvia Kristel, Hanna Kudelski, Diane Kurys, Elzbieta Kusak-Majchrzak, Emir Kusturica, Irene Kuznetzova, Jean Labadie, Eliane Lacroux, Eric Lagesse, Michel Laigle, Stéphane Lam, John Landis, Claude Lanzmann, David Lanzmann, André Larquié, Pauline Larrieu, Jacques et Françoise Lassalle, Marc Latil, Carole Laure, Christine Laurent-Blixen, Pierre Laville, Emilien Lazaron, Junille Le Pesteur, Eric Le Roy, Pierre Le Scouarnec, Fábio Leal, Pawel Lech, Vinciane Lecocq, Eric Lecocq, Patrice Leconte, Linda Lefebvre, Béatrice Lefoulon, Catherine Legal, Delphine Legros, Claude Lelouch, Jean-louis Lemierre, Ann Lemonnier, Julieta Lencina, Alain Lenglet, Gérard Lenne, Claudine Lenoir, Julie Lerouxel, Les Nanaqui, Larry Levine, Charlotte Levy, Lorraine Lévy, Pierre et Renée Lhomme, Stephane Lioret, Katarzyna Lipinska, Marish Lippi, Jean-Marc Loiseau, Catherine Rachel Loiseau, Cynthia Long, Jean-Claude Irving Longin, Marisa Lorah, Marceline Loridan-Ivens, Nicole Lormeau, Joffrey Louis, Michael Louis Wells, Boris Loundine, Rachel Lowenstein, Catalina Lozano, Hugo Luczyc-Wyhowski, Flore Luquet, Laurence Lustyk, David Lynch, Bania Madjbar, Krzysztof Majchrzak, Velipekka Makkonen, Laurent Malet, Tim Malieckal, Guy Malugani, Erling Mandelmann, Bertrand Mandico, Michael Mann, Alessandro Marcelli, Carlos Marciales, Yvon Marciano, François Margolin, Joseph Marin, Jean-Pierre Marois, Tonie Marshall, Alexandre Martelin, Alain Martin, Sandrine Martin, Danielle Martinetti, Florent Martinez, Didier Martiny, Mario Martone, Thierry Mathelin, Christine Mathis, Esmeralda Mattei, Nicolas Mauvernay, Yannick Mazet, Christopher, Spencer et Claire Mc Andrew, Natalie Mei, Michelle Géranium Melman-Gory, Guillermo Menaldi, Mathieu Mercier, Muriel Mercier, Frédéric Mermoud, Nicolas Mesdom, Laura Metaxa, Margot Meynier, Allison Michel, Radu Mihaileanu, Anna Mikropoulou, Jean-Louis Milesi, Claude Miller, Lionel Miniato, Eric Miot, Bernard Mirgain, Annie Misserey, Nelly Moaligou, Jean - Marc Modeste , Mario Monicelli, Maryline Monthieux, Miguel Morales, Jeanne Moreau, Frédéric Moreau, Sarah Moreau-Flament, Gael Morel, Christian Morel de Sarcus, Omayra Muñiz Fernández, Carmen Munoz, Stephanie Murat, Christian Mvogo Mbarga, Tim Myers, Anna N.Levine, Elisabeth Nègre, Charles Nemes, Florence Nicolas, Juliette Nicolas-Donnard, Sandra Nicolier, Edouard Niermans, Rachel Noël, Rui Nogueira, Olivier Nolin, Alejandra Norambuena Skira, Anna Nordahl, Fabrice Nordmann, Fabrice O. Joubert, Sigrid Obellianne, Lucien Obellianne, Marc Obéron, Michel Ocelot, David Ogando, Mariana Oliveira Santos, Szentgyörgyi Ottó, Martine Pagès, Eric Pape, Vincent Pappalardo, Jacques Paratte, Nadia Paschetto, Abner Pastoll, Alexander Payne, Guy Péchard, Nicola Pecorini, Richard Pena (Directeur Festival de NY), Lindsey Pence, Olivier Père, Suzana Peric, Vladimir Perisic, Patrick Perlman, Jacques Perrin, Laurent Petitgirard, Cesare Petrillo, Hervé Philippe, Thomas Pibarot, Andréa Picard, Michel Piccoli, Arnaud Pierrichon, Stéphane Pietri, Anne Pigeon Bormans, Samuel Pinon, Claude Pinoteau, Jean Piva, Guillaume Pixie, Gosia Plachta, Michele Placido, Sabrina Poidevin, Agnès Catherine Poirier, Emmanuel Pollaud-Dulian, Maud Pommier-Samaan, Jean-Yves Potel, Stéphane Pozderec, Harry Prenger, Jean et Marie Prévost, Gilbert Primet, Peter Priskil, Angélique Prokop, Stefanos Psaromiligas, Bozena Psztyk, Florence Quentin, Marie-Hélène Raby, Philippe Radault, Tristan Rain, Florence Raphaël, Jean-Paul Rappeneau, Joseph Rassam, Rolandas Rastauskas, Brett Ratner, Raphael Rebibo, Redha, Ben Omar Redouan, Carol Reid, Dusan Reljin, Jo Reymen, Laurence Reymond, Catherine Reynier-Barateau, Yasmina Reza, Christiane Rhein, Jacques Richard, Dominique Robert, Margarita Robski, Pascale Rocard, Jean-Jacques Rochut, Christian Rogler, Yannick Rolandeau, Michèle Rollin, Paul Rondags, Avital Ronell, Frank Roozendaal, Graciela Rosato, michèle Rossi-Ducci, Elisabeth Roudinesco, Kontochristopoulou Roula, Laurence Roulet, Joshua Rout, Paolo Roversi, Didier Roy, Jacques Rozier, Charles Rubinstein, Isabelle Ruh, Martin Ruhe, Sonia Rykiel, Anita S. Chang, Esteban S. Goffin, Joaquin Sabina, Marc Saffar, Ludivine Sagnier, Gabriela Salazar Scherman, Thérèse Saliceti, Walter Salles, Jean-Paul Salomé, Jean-Frédéric Samie, Marc Sandberg, Emmanuel Sapin, Léo Scalpel, Jerry Schatzberg, Richard Schlesinger, Kirstin Schlotter, Daniel Schmidt, Georg Schmithüsen, Julian Schnabel, Pierre Schoendoerffer, Barbet Schroeder, J. Neil Schulman, Pierre Schumacher, Pierre-Alexandre Schwab, Ettore Scola, Luis Gustavo Sconza Zaratin Soares, Martin Scorsese, Carole Scotta, Steven Sedgwick, Andrea Sedlackova, Frank Segier, Michèle Seguin-Sirhugue, Guy Seligmann, Dominique Sels, Elis Semczuk, Christiane Semczuk, Lorenzo Semple Jr, Julien Seri, Joël Séria, Catherine Sermet, Olivier Séror, Henry-Jean Servat, Ken Seton-Vyhnal, Sophie Sharkov, Boris Shlafer, Nanan Sikki, Antoine Silber, Pierre Silvant, Charlotte Silvera, Noel Simsolo, Christophe Sirodeau, Philippe Sisbane, Abderrahmane Sissako, Beatrice Sisul , Grégoire Sivan, Petter Skavlan, Romain Slocombe, Jola Lech Slowianska, Marcin Sokolowski, Pierre Somers, Loïc Sorel, Paolo Sorrentino, Valérie Soulier, Arnaud Soulier, Vassilis Sourapas, Yannis Stavrou, Roch Stephanik, Karen Stetler, Denise Stieglitz, Guillaume Stirn, Bernard Stora, Stephan Streker, Gérard Stum, Jean-Marc Surcin, Tilda Swinton, Christian Szafraniak, Piotrek Szymanek, Jean-Charles Tacchella, Radovan Tadic, Mickael Tanguy, Danis Tanovic, Bertrand Tavernier, André Techiné, Katie Teece, Hutfer Teense, Cécile Telerman, Harold Alvarado Tenorio, Marie-Ange Terrier, Alain Terzian, Christian Texier, Jean-Paul Thaens, Valentine Theret, Virginie Thévenet, Alexandre Thiery, Pascal Thomas, Jeremy Thomas, Marc Thomas Charley, Balthasar Thomass, Cyril Thurston, Zelda Tinska, Frédérique Topin, Giuseppe Tornatore, Serge Tosca, Cali Tosca, Serge Toubiana, Walter Toubin, Jean-Luc Touillon, Maurizio Trani, Daniel Treichler, Guillemette Trimech, Nadine Trintignant, Claire Tromeur, Fernando Trueba, Julie Turcas, Mitja Tušek, Tom Tykwer, Alexandre Tylski, Stephen Ujlaki, Fritz Urschitz, José Antonio Valdés Peña, Kenny Valdisserri, Jaques Vallotton, Phil van der Linden, G.W. van der Meiden, Betrand van Effenterre, Leopold van Genechten, Pieter van Hees, Edith Van Her, Rudolf van Maanen, Christophe van Rompaey, Dorna van Rouveroy, Elbert van Strien, Vangelis, Alessio Vannetti, Jean-Pierre Vaucouloux, Lucília Verdelho da Costa, Christian Verdu, Jean-Pierre Vergne, Sarah Vermande, Elizabeth Verry, Maryana Vestic, Julien Veyret, Caroline Veyssière, Francesco Vezzoli, Régine Vial, Daniel Vigne, Vivien Villani, Marta Villarroya Estruch, Marc Villemain, Jean-François Villemer, Daria Vinault, Verde Visconti, Ivan Vislen, Didier Volckaert, Alain Vorimore, Thomas Vossart, Gilles Walusinski, Eric Watton, Lioba Wehinger, Monika Weibel, Florian Weigl, Dominique Welinski, Wim Wenders, Raphaël Wertheimer, Andy Whittaker, Cornélius Wiijgers, Dorothée Wiijgers, Agnès Wildenstein, Anaïse Wittmann, A Wolanin, Margot Wolfs, Peter Woltil, Arnaud Xainte, Steve Yeo, Likhem Young, Paule Zajdermann, Christian Zeender, Claudie Zehnacker, Ania Zenowicz, Fabrice Ziolkowski, Terry Zwigoff.

    Et les organisations professionnelles / and professional organizations

    – l’Académie des César
    – l’API (Association des producteurs Indépendants)
    – l’ARP
    – l’ARRF – Association des Réalisateurs et réalisatrices de Films - Belgique
    – Bund gegen Anpassung
    – la Cinémathèque Française
    – la Cinémathèque de Dijon / Cinémathèque Jean Douchet
    – le Festival de Cannes
    – le Festival des Rencontres internationales du cinéma de patrimoine de Vincennes
    – le Fonds Culturel Franco Américain
    – le Groupe 25 images
    – la SACD
    – Le Bureau National du SFA
    – le SPI
    – Le Syndicat National des Techniciens de la Production Cinématographique et de Télévision
    – l’Union des producteurs de films
    – L’équipe du dernier film de Roman Polanski « Ghost »
    – Pathé
    – Scott Foundas (LA Weekly)

    #840_pourritures

  • Passation de pouvoir à Levallois Perret - Vidéo Ina.fr

    http://www.ina.fr/video/PAC00011115

    Ce reportage est génial. Balkany gagne la mairie communiste de Levallois en 1983 (il y a 30 ans donc...) et le journaliste d’expliquer que

    « les ordinateurs du syndicat intercommunal qui gère la compta de la ville ainsi que de trois autres communes coco donne beaucoup de soucis au nouveau maire, qui trouve très dangereux que la comptabilité de la ville soit entre les mains d’informaticiens communistes ! »

    Le commentateur dit encore :

    « [le pauvre] Patrick Balkany [tout blanc] arrive dans une mairie ou visiblement, les déménageurs venaient tout juste de passer »

    Le reportage fait 5 minutes, avec des vrais temps de paroles,le truc qui n’existe plus à la télé aujourd’hui aux infos.

    ça c’était du vrai #journalisme :) Aujourd’hui dans les rédactions ça joue vraiment petit bras à côté de cette anthologie.

    Retour, un mois après les dernières élections municipales, à Levallois Perret. La passation de pouvoir entre l’ancienne équipe, communiste, et la nouvelle, RPR, ne se fait pas sans difficultés. Interview de Patrick BALKANY, nouveau maire de Levallois, sur son installation dans la mairie.Interview de Daniel GIRAULT, directeur technique de Nord 92, chargé de la gestion informatique de 4 villes.Interview de Jean LEBESLOUR, personnel communal CGT, sur la crainte de voir des suppressions de poste ou des mutations.

    13 ans plus tard, boum, Balkany perd la mairie... battu par un Chiraquien, mais entre temps Didier Schuler était passé par là :

    Levallois-Perret - Vidéo Ina.fr
    http://www.ina.fr/video/CAC95038571

    A Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), le Maire sortant, Patrick BALKANY, paie le prix de l’affaire SCHULLER-MARECHAL et est battu de 700 voix après 2 mandats. Commentaire sur images factuelles, interviews Patrick BALKANY, Olivier de CHAZEAUX (nouveau maire, Divers Droite) et microtrottoir.

  • Punir l’autre, quelle jouissance - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2017/01/16/punir-l-autre-quelle-jouissance_1541847

    Pour réfléchir, dans son nouvel ouvrage, aux relations troubles que nous entretenons à la justice et au châtiment, le sociologue et anthropologue Didier Fassin convoque aussi bien les Néo-Guinéens du début du XXe siècle que l’usurier juif du Marchand de Venise. Il aurait pu prendre un autre point de départ, une autre coutume étonnante et plus contemporaine, qu’on appelle parfois la « télé-pinpon ». Pourquoi prenons-nous tant de plaisir à regarder des policiers poursuivre, sirènes hurlantes, de jeunes hommes - si l’on en croit l’incroyable place qu’occupent désormais ces émissions sur les chaînes du câble ou de la TNT ?

    #justice (nulle part) #répression #punition #anthropologie #sociologie

  • Martin Hirsch et Didier Tabuteau : « Créons une #assurance-maladie _universelle »
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/01/14/creons-une-assurance-maladie-universelle_5062590_3232.html

    Le rassemblement de la Sécurité sociale et des mutuelles permettrait de faire des économies substantielles, avancent Martin Hirsch et Didier Tabuteau.

    Martin Hirsch (Directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris et ancien membre du gouvernement de François Fillon s’exprime ici à titre personnel)

    #santé #paywall

  • Crime et châtiment, c’est maintenant | La suite dans les idées
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-suite-dans-les-idees/crime-et-chatiment-cest-maintenant

    A de rares exceptions, l’ensemble des pays de la planète sont entrés, depuis ces dernières années, dans un moment punitif : jamais auparavant a-t-on privé autant d’individus de leur liberté. Loin de ne concerner que des régimes autoritaires ou des dictatures, ce phénomène prend toute sa mesure dans la plupart des démocraties, notamment aux Etats-Unis, qui peut faire figure de laboratoire punitif, mais aussi en France où, en 2016, le record de population carcérale a été battu avec 70 000 détenus. Comment comprendre cette frénésie punitive ? Pourquoi punit-on ? Qui punit-on ? Ce sont les trois questions que pose l’anthropologue Didier Fassin dans « Punir », un bref et dense essai issu des prestigieuses Tanner Lectures qu’il a donné à Berkeley en avril dernier. Durée : 29 min. Source : France (...)

    http://rf.proxycast.org/1251746335766355968/16260-07.01.2017-ITEMA_21189947-0.mp3

  • « Punir. Une passion contemporaine », audacieuse enquête sur l’emballement carcéral

    http://www.lemonde.fr/livres/article/2017/01/04/surveiller-et-faire-souffrir_5057711_3260.html

    Le sociologue Didier Fassin enquête sur « la passion du châtiment » qui touche le monde entier et sur ce qu’il révèle.

    Voici un ouvrage qui arrive après dix ans de recherches menées sur la police, la justice et la prison, dix années d’études empiriques qui font de Didier Fassin l’un des sociologues les plus au fait du fonctionnement de ces institutions, capable de mener des comparaisons internationales (notamment entre la France et les Etats-Unis), d’analyser des évolutions globales et d’exhumer des logiques souterraines. Dans La Force de l’ordre. Une anthropologie de la police des quartiers, puis L’Ombre du monde. Une anthropologie de la condition carcérale (Seuil, 2011 et 2015), il avait mis au jour la réalité des pratiques masquée par les discours, débusqué les croyances cachées derrière les certitudes.

    Avec Punir. Une passion contemporaine, son nouvel essai, il quitte le genre de l’enquête ethnographique pour un livre d’une autre nature, dont l’ambition est d’« interroger les fondements de l’acte de punir ». Court, resserré, celui-ci manifeste une ambition théorique. Disons d’emblée qu’il faut saluer l’entreprise, tant pour son audace intellectuelle que pour sa portée politique.
    La prison ne sert à rien

    Tout commence par un constat. Celui de la « passion contemporaine » pour le châtiment. Il suffit de regarder les chiffres de l’emballement carcéral. Tous les continents sont touchés par une inflation sans précédent : à titre d’exemple, pendant la décennie 1990, le nombre de personnes sous écrous double en Italie et aux Pays-Bas. L’entrée dans le XXIe siècle change peu la donne : le nombre de prisonniers augmente de 145 % en Turquie, de 115 % au Brésil. A l’échelle planétaire, c’est un fait majeur. Or il y a là un mystère, du moins une inconséquence : la prison ne sert à rien. Pire, elle aggrave la situation. De solution qu’était le châtiment, il est devenu problème, remarque judicieusement Didier Fassin, « à cause du prix qu’il fait payer [aux] familles et [aux] communautés, à cause du coût économique et humain qu’il entraîne pour la collectivité, à cause de la production et la reproduction d’inégalités qu’il favorise, à cause de l’accroissement de la criminalité et de l’insécurité qu’il génère, à cause enfin de la perte de légitimité qui résulte de son application discriminatoire ou arbitraire ».

    Bref, nous traversons un « moment punitif », qui voit une rétorsion inappropriée tenue pour seule issue possible. De cette séquence paradoxale, ni le droit ni la philosophie, disciplines que l’on convoque quand il est question de penser la peine, ne nous disent rien. C’est donc avec elles que le sociologue va batailler. Lui dit « dialoguer » : c’est en effet par un « dialogue critique » avec les définitions juridiques et philosophiques de la juste peine que le livre progresse, en convoquant deux types d’approche. La première est anthropologique (elle consiste à montrer que bien souvent ce qui devrait être n’est pas et que la réalité dément les principes avancés) et la seconde généalogique (elle tente de comprendre « comment on en est venu à punir comme on le fait aujourd’hui »).

    Une cruauté presque archaïque

    Alors, qu’est-ce que punir ? Essentiellement une chose, démontre Didier Fassin : l’infliction d’une souffrance. Cela ne va pas de soi, puisque certaines sociétés ont préféré d’autres formes de réparation. Aujourd’hui, néanmoins, la souffrance est le seul élément de la conception classique de la peine qui résiste à « l’épreuve empirique ». Au lecteur de rentrer dans l’argumentation méticuleuse ici déployée. Nous dirons pour notre part ce qui frappe : cette façon inédite de dévoiler la cruauté. Car personne ne tient vraiment à dénuder le châtiment des justifications juridiques et philosophiques dont il est paré. Quand Didier Fassin le fait, c’est après avoir constaté que « la rationalité n’épuise pas les raisons qui poussent les agents à punir ». Il exhume donc, armé des réflexions de Durkheim et de Nietzsche sur la sanction comme vengeance, une cruauté presque archaïque, « une pulsion, plus ou moins refoulée, dont la société délègue les effets à certaines institutions et professions ». Ça déborde. Et en conséquence, pourrions-nous ajouter, les prisons aussi.

    Sans compter que l’on punit toujours davantage alors même que le nombre de crimes et délits est en baisse. C’est bien à tout cela que se heurte l’idéal de la peine : à son absence de lien avec le taux de criminalité, à sa corrélation (troublante) avec la montée des inégalités, à l’inégale distribution sociale des peines – qui n’est pas un mince chapitre. La prison touche de façon disproportionnée les catégories les plus dévalorisées de la population : « Selon que vous serez puissant ou misérable », selon que l’on cible la consommation de cannabis ou l’abus de biens sociaux… En somme, à l’épreuve de cette puissante lecture ethnographique et généalogique, la peine n’est rien de ce que l’on voudrait qu’elle soit. Elle apparaît comme une manifestation crue de la violence politique à l’œuvre dans nos sociétés inégalitaires.

    Extrait de « Punir »

    « “Celui d’entre nous qui dit qu’il juge uniquement en fonction des faits et du détenu ne dit pas la vérité.” Commentant une série de peines de quartier disciplinaire récemment décidées pour des fautes mineures qui se sont produites dans un contexte de tensions au sein de l’établissement [pénitentiaire], [le directeur adjoint] ajoute que punir les prisonniers, même lorsqu’il est évident qu’ils n’ont fait que répondre aux provocations d’un agent, permet de satisfaire et d’apaiser le personnel : “Ça évite aux surveillants de vouloir se venger sur les détenus”, conclut-il sans ambages. (…)

    En m’en tenant à ces brefs récits, je veux montrer la difficulté de répondre à la question “pourquoi ­punit-on ?” dès lors qu’on est confronté non pas à des dilemmes imaginaires mais à des faits réels. »

    Punir, pages 100-101

  • La contrôleuse des prisons #Adeline_Hazan a fait usage de la procédure d’urgence pour alerter le gouvernement sur l’état accablant des #prisons_françaises.

    « https://www.franceinter.fr/embed/player/aod/f8a1e8f1-c2c5-4408-8440-34c0ab060984 »

    Pour en parler, #Laurent_Jacqua, ancien #détenu de la prison de #Fresnes, aujourd’hui blogueur et militant, répond aux questions de Pierre Weill sur les #conditions_carcérales actuelles des détenus en France.

    http://www.franceinter.fr/emissions/itw-societe-civile/itw-societe-civile-18-decembre-2016
    #surpopulation_carcérale #récidive #réinsertion
    Le blog de L.Jacqua : Vue sur la prison http://laurent-jacqua.blogs.nouvelobs.com/about.html

  • L’#Arctique, ultime frontière de la mondialisation, par Didier Ortolland (L’Atlas Un monde à l’envers, 2009)
    http://www.monde-diplomatique.fr/publications/l_atlas_un_monde_a_l_envers/a53845 #st

    A l’écart du monde et préservé par les rigueurs du climat, l’Arctique constitue un enjeu décisif en raison de son potentiel énergétique et des nouvelles perspectives de navigation. Les populations indigènes ressentent cette intrusion du monde extérieur comme une menace pour leur mode de vie et pour l’écosystème de la région.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/45911 via Le Monde diplomatique

  • Show 609
    http://www.radiopanik.org/emissions/radia/show-609

    For acsr 20th birthday party, Thomas Turine performed an electronic live version of Enfonçures. He previously composed this soundtrack for Caroline Logiou’s theater piece based on Didier-Georges Gabily’s poem, about the 1st Gulf War.

    Thomas Turine is a composer, a musician and a sound artist. He has created and is leading the Cosipie Ensemble which gathers musicians, singers and actors. They work together on his contemporary musical compositions and his musical theatre pieces (“88 Constellations“).

    He also works with artists from performing arts, plastic arts and auteur cinema. He started off his musical journey as a child with folk music, then he discovered new wave music (LVDCR), rock music (Major Deluxe 2001-2009), acid-house and electronic music (Sitoid 1996-:::).

    Since 2002, he’s been (...)

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/radia/show-609_03094__1.mp3

  • Radio Vassivière---Refus d’inscription de 3 enfants à l’école du Monteil-au-Vicomte
    http://radiovassiviere.com/2016/12/refus-dinscription-de-3-enfants-a-lecole-du-monteil-au-vicomte

    Méline, Lou et Evan n’ont pas tout à fait 3 ans et la DASEM (Directrice Académique des Services de l’Éducation Nationale) refuse de les inscrire dans la classe unique de l’école. Didier Martinez, maire de la commune du Monteil au Vicomte, Isabelle Marchetti maman de Lou et Fanny Tissandier (...)

  • Sécurité sociale : « Depuis la fin des années 1960, l’effritement des principes fondateurs »
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/11/14/securite-sociale-depuis-les-annees-1970-les-assurances-complementaires-redui

    Ensuite, il y a l’implantation de plus en plus forte d’une deuxième composante du système depuis les années 1970 : les assurances complémentaires. Didier Tabuteau [responsable de la chaire « santé » à Sciences Po] a montré comment le remboursement des soins courants se situe entre 50 et 55% à l’heure actuelle, alors même qu’en 1980 il était de 80%. Ce qui explique que la « complémentaire » soit devenue une nécessité pour avoir accès aux soins.

    Cela revient à une réduction de fait de la protection des plus faibles : une part significative de la population française est sans complémentaire, ce qui lui ferme quasiment l’accès aux soins. Et ce qui crée aussi, de fait, un véritable marché de la protection dans lequel le bien fondamental qu’est la santé est ramenée au rang de marchandise, le patient devenant un client. Un marché où entrent en concurrence sociétés mutualistes, compagnies d’assurances et institutions de prévoyance complémentaire.

    #santé

  • MediaPorte : « Justice pour Adama, tatata »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/141116/mediaporte-justice-pour-adama-tatata

    Vidéo accessible dans l’article. © Mediapart Cette semaine, #Didier_Porte salue les forces de #Police « qui font un travail formidable et prennent des risques considérables pour assurer la sécurité de nos concitoyens au quotidien avec un sens du sacrifice qui n’a d’égal que leur dévouement ».

    #France #13-Novembre #Adama_Traoré #gendarmerie #victimes

  • ÉCOLOGISME ET TRANSHUMANISME
    Des connexions contre nature

    Ecologistes, végans et sympathisants de gauche prolifèrent au sein du mouvement transhumaniste. Après Le Monde, Le Nouvel Obs et Politis, Primevère, le plus grand salon écologiste français, invitait en 2016 un de ses représentants à s’exprimer. Didier Cœurnelle, vice-président de l’Association française transhumaniste, est élu Vert en Belgique. Il aurait eu les mots pour séduire les visiteurs de Primevère, avec une « vie en bonne santé beaucoup plus longue, solidaire, pacifique, heureuse et respectueuse de l’environnement, non pas malgré, mais grâce aux applications de la science. » (1) Il aura fallu les protestations d’opposants aux nécrotechnologies pour que le salon annule son invitation. (2) Les transhumanistes ne luttent pas contre les nuisances. Technophiles et « résilients », ils comptent sur l’ingénierie génétique, la chimie et les nanotechnologies pour adapter la nature humaine et animale à un milieu saccagé.

    Faut-il un État mondial inter-espèces pour lutter contre les dominations entre humains et animaux ? Voire entre animaux, avec des prédateurs devenus herbivores après modification génétique ? Même si leurs idées prêtent à rire, les transhumanistes ne sont pas des ahuris victimes d’une indigestion de mauvaise science-fiction. Ils sont écologistes et végans (c’est-à-dire refusant de consommer les produits issus des animaux), certes. Parfois même bouddhistes. Mais aussi philosophes, généticiens, informaticiens, sociologues ou start-uppers rétribués par Harvard, Oxford, la London school of economics ou Google. La plupart d’entre eux veulent le bien de la planète et de ses habitants, lutter contre les oppressions, tout en augmentant notre espérance de vie jusqu’à « la mort de la mort ».

    Les deux porte-paroles du mouvement transhumaniste francophone revendiquent leur militantisme « écolo ». Marc Roux a été adhérent de l’Alternative rouge et verte. Didier Coeurnelle est élu Vert de la commune de Molenbeek. Le co-fondateur de Humanity+, la principale association transhumaniste américaine, David Pearce, est un militant anti-spéciste et végan. L’Australien Peter Singer, philosophe et auteur du livre de référence des antispécistes La libération animale (1975), est lui-même transhumaniste et ancien candidat Vert en Australie. Quant à l’actuel directeur de Humanity+, James Hughes, en tant que bouddhiste, il ne ferait pas de mal à une mouche. Loin de l’image repoussoir de libertariens insensibles aux malheurs qui les entourent, les transhumanistes sont souvent des progressistes de gauche, écologistes et féministes, suivant la bonne conscience qui règne dans la Silicon Valley depuis le mouvement hippie des années 1960. En France, à l’avant-garde des partisans de la reproduction artificielle de l’humain (PMA-GPA) figurent les membres d’Europe-écologie les Verts.

    D’après Marc Roux et Didier Cœurnelle, auteurs de Technoprog (3), les transhumanistes seraient majoritairement de gauche, attachés à un système social et à une médecine redistributive, contre l’idée d’une humanité à deux vitesses après sélection génétique. Ils se trouvent même des points communs avec les « objecteurs de croissance ». (4) Fort bien. Laissons de côté les ultras, libertariens ou technogaïanistes, et intéressons-nous à ces transhumanistes sociaux-démocrates et soit-disant écolos. Ceux qui introduisent le loup transhumaniste dans la bergerie verte.

    BIENVEILLANCE AUGMENTÉE

    Aux origines des mouvements contestataires et écologistes américains que l’on qualifia un temps de New left, on trouve l’opposition à la guerre et à l’enrôlement forcé. Les années passant, le post-modernisme faisant son travail de dépolitisation, cette « non-violence » se reporta sur les rapports interpersonnels (on dit : les « micro-agressions ») pour accoucher de « safe spaces » que les lecteurs des Inrocks connaissent par cœur. Les transhumanistes, qui sont autant de leur époque qu’un centre LGBT de province, veulent eux aussi une planète plus safe, sans micro-agressions.
    Si les codes de bonne conduite ne suffisent pas, ils suggèrent le moral enhancement (l’amélioration morale) de l’humanité et des animaux (« non-humains », précise-t-on chez les post-modernes), soit « l’amélioration de la compassion, de la solidarité et de l’empathie » par des moyens génétiques ou médicaux. Comme la prise d’ocytocine par exemple, qui favoriserait les comportements solidaires. « Diminuer les souffrances, augmenter les plaisirs, cela fait partie de ce que nous souhaitons intensément pour nous-mêmes et, peut-être plus encore, pour les autres », clament les auteurs « de gauche » de Technoprog. Comment dire du mal de prêcheurs aussi sirupeux.

    Deux philosophes du « Moral enhancement » publiés par l’Oxford University Press assurent que « Notre connaissance de la biologie humaine - en particulier, de la génétique et de la neurobiologie - commence à nous permettre d’influer directement sur les bases biologiques ou physiologiques de la motivation humaine, soit par des médicaments ou par sélection génétique, soit en utilisant des dispositifs externes qui affectent le cerveau ou le processus d’apprentissage. » (5) Loin des élucubrations, ces projets deviennent chaque jour plus réalistes - notamment grâce aux avancées dans l’édition génomique du type CRISPR-CAS 9. Certains imaginent une humanité et une animalité génétiquement bienveillantes et heureuses. Le neurobiologiste Pierre-Marie Lledo, directeur du département Neurologie de l’Institut Pasteur, ne vante-t-il pas l’optogénétique pour « former et effacer des souvenirs » et ainsi créer des humains « qui n’ont plus peur de la peur, ou qui garderaient un souvenir positif d’événements très négatifs » (6) ? On imagine les applications pour prévenir les suicides chez Foxconn et les traumas des soldats.

    Nous avons vu paraître il y a peu en France, sous le patronage de l’UFR de Philosophie de la Sorbonne et le regard approbateur des transhumanistes, le mouvement « Altruisme efficace » – traduction de l’effective altruism de Peter Singer promu par des philanthropes tels que Peter Thiel, fondateur de PayPal, Jaan Tallinn de Skype, ou encore Duston Moskowitz de Facebook. Leur souhait : une plus grande efficience des œuvres de charité sur la base du ratio « euro donné/quantité de ‘’bien’’ atteint ». La branche « Charity Science » de ce mouvement calculera, grâce aux outils du Big data, le bonheur ressenti. Un végan comme David Pearce, fondateur de Humanity+, promeut quant à lui le Paradise Engineering, soit l’ingénierie génétique et les nanotechnologies au profit du bonheur et de l’empathie envers les humains et les animaux. D’où leur enthousiasme pour le wireheading, la stimulation par électrodes des zones du cerveau dévolues au plaisir. Amis dépressifs, on vous prendra la tête.

    Au delà de la philanthropie typique du capitalisme anglo-saxon, émerge une sorte de bouddhisme augmenté, une pleine conscience et un éveil spirituel assurés par la pharmacie, l’ingénierie génétique et les technologies de communication. Le plus célèbre des bouddhistes français, Matthieu Ricard, lui-même docteur en génétique cellulaire, s’affiche aux côtés de transhumanistes comme Peter Singer et les Altruistes efficaces. Il est membre, au même titre que le Dalaï Lama, du Mind and Life Institute, un club de bouddhistes et de scientifiques pour qui l’accès à la pleine conscience par neurostimulation présente un grand espoir (la neuro-théologie). Le Dalaï Lama a donné sa « bénédiction » au projet « Avatar » du transhumaniste milliardaire russe Itskov dont l’objet est d’atteindre l’immortalité d’ici 2045. (7)

    Si la société va mal, ce serait donc par manque d’empathie. Voilà tout. De notre part ? De nos dirigeants ? On retrouve là les obsessions « safe » des post-modernes qui évacuent toute explication politique au profit du sirop psychologisant versé dans les cercles de bienveillance non-mixtes. Or, c’est se tromper sur la nature d’un système, qu’on l’appelle technicien, bureaucratique ou capitaliste, que d’ignorer le rôle d’intérêts objectifs, ceux des classes possédantes, des élus, des techniciens de l’administration. Leur machine bureaucratique fonctionne. Elle n’est pas le fait d’êtres sensibles qu’il faudrait moraliser, mais d’acteurs rationnels qu’il s’agit de renverser.

    UN ANTISPÉCISME TRÈS ARTIFICIEL

    « La nature, ça n’existe pas », nous répète l’importateur français des thèses antispécistes Yves Bonnardel. (8) Dès lors, pourquoi s’émouvoir qu’un steak in vitro puisse représenter l’avenir de notre alimentation ? Vous savez, ce steak élevé en laboratoire en 2013 à partir de cellules souches de bovin ? Ce steak à 250 000 dollars a été financé par le boss de Google, Serguey Brin, préoccupé par la souffrance animale. Il va falloir vous faire à l’idée, car les antispécistes et les écolos transhumanistes préparent votre pâtée quotidienne garantie sans domination humaine. Déjà, certains magasins bio proposent des substituts de repas complet sous forme de poudre à diluer, garantis bio, végans et sans OGM. Ils s’inspirent du premier substitut protéinique vegan appelé Soylent, en référence au film Soleil vert (Soylent green en anglais) dans lequel l’humanité superflue ingère des tablettes d’humains faute de nourriture. Le concepteur de ce substitut est informaticien. Rob Rhinehart prétend s’en nourrir à 80 %. « Résultat : il n’est pas allé à l’épicerie depuis des années. Il ne possède plus de frigo ni de vaisselle. Et il a transformé sa cuisine en bibliothèque. » (9) La composition chimico-informatique de son produit est en open source. Ce qui en fait un transhumaniste de gauche, contre la propriété privée, l’exploitation animale et la mal-nutrition du tiers-monde. Un autre transhumanisme est possible, vous dit-on.

    Pourquoi cette attention portée à la viande ? Un kilo de viande bovine requiert 10 kg de nourriture végétale. Les élevages consomment déjà 30 % des terres arables et rejettent 15 % des gaz à effet de serre. En 2050, nous serons 9 milliards d’omnivores humains et notre consommation de protéines aura doublé. Un vrai challenge pour ingénieurs, informaticiens, biologistes et business angels de la Silicon Valley. Même Bill Gates s’en émeut, qui investit dans la viande sans viande depuis 2013. En la matière, si l’on peut dire, les mayonnaises et les cookies végan de la Hampton Creek’s, basée à San Francisco, font recette. Le secret de leur mayonnaise sans œufs au goût de mayo ? Une intelligence artificielle supervisée par des biochimistes et l’ancien data scientist de Google, Dan Zigmond. Adieu Mamie Nova, les dimanches après-midis à faire des confitures et des pots pour l’hiver : le process culinaire du XXI° siècle s’obtient par modélisation informatique de milliards d’assemblages possibles de protéines végétales. C’est bien la peine de s’augmenter, d’améliorer son intelligence et de vaincre la mort si c’est pour bouffer de la pâtée techno-vegan le reste de son immortalité. Mais c’est le prix à payer pour survivre au désastre écologique.

    « Tout ce qui nous permet de trouver de bonnes alternatives, de bonnes techniques exemptes de cruauté, durables, saines et économiquement compétitives, nous fait faire un pas vers la fin de l’exploitation animale », affirmait Peter Singer, notre philosophe végan et transhumaniste, qui faisait la publicité de Hampton’s Creek lors de la dernière rencontre nationale de l’association L214 à la Cité des sciences et de l’industrie. L214, vous en avez entendu parler cette année, leurs vidéos d’abattoirs ont ému la France jusqu’au ministre de l’agriculture. En invitant Singer, ont-ils relevé le paradoxe dans lequel se trouvent les antispécistes et les mangeurs de protéines techno-végétales ? S’ils s’élèvent avec raison contre les conditions industrielles d’élevage et d’abattage, ils appuient la fuite en avant artificielle de l’agro-industrie. On est passé en quelques décennies de paysans éleveurs, aux petits soins pour leurs bêtes, à des consommateurs d’ersatz protéiniques cellophanés calculés par ordinateur. Quoi que divaguent les antispécistes, il n’y a pas à choisir entre un steak in vitro et l’abattage industriel brutal.

    On sait que les animaux et les humains sont doués de sensibilité. Pour les transhumanistes comme pour les antispécistes, héritiers de la cybernétique, la nature est un continuum entre vivant et inerte, entre l’homme, l’animal et la machine qui rendrait impossible toute distinction définitive entre eux. Qu’est-ce qui les unifie ? Ils seraient également sensibles. Selon Norbert Wiener, la cybernétique traite de « l’ensemble des problèmes ayant trait à la communication, au contrôle et à la mécanique statistique, aussi bien dans la machine que chez l’être vivant. » (Cybernetics, or Control and Communication in the Animal and the Machine, 1948). Les animaux sont des machines communicantes et inversement. Ainsi en est-il du petit chat, chez Wiener : « Je l’appelle et il lève la tête. Je lui ai envoyé un message qu’il a reçu au moyen de ses organes sensoriels et qu’il a traduit par une action. Le petit chat a faim et il miaule. Alors, c’est lui qui envoie un message. » Analogie abusive : sensibilité et communication n’équivalent pas à échange de données. Si pour les antispécistes les espèces n’existent pas, les animaux étant tous dotés de sensibilité, pour les cybernéticiens, « le fonctionnement de l’individu et celui de quelques machines très récentes de transmission, sont précisément parallèles. Dans ces deux cas, l’un des stades du cycle de fonctionnement est constitué par des récepteurs sensoriels. » Le tour est joué. Le miaulement du chat et la parole humaine équivalent au signal d’une machine électronique. Pour ces ingénieurs, animaux, humains et machines forment un tout reprogrammable.

    S’il n’y a pas de différence d’espèce entre une souris et un humain, comment comprendre cette volonté des Instituts américains de santé (10) de financer des greffes de cellules souches humaines sur des embryons d’animaux ? (11) Il ne s’agirait plus seulement de greffer des organes d’animaux à des humains comme on fait des boutures, mais de créer des chimères : par exemple, un cerveau humain dans un crâne de souris (soit l’inverse de Peter Singer). D’un point de vue théorique, que l’on soit antispéciste et/ou transhumaniste, rien ne l’empêche, puisque « la nature ça n’existe pas », et que nous sommes des animaux-machines également doués de « sensibilité ». On n’a cependant pas encore connaissance de projets de souris cherchant à se greffer des organes humains.

    S’AUGMENTER OU S’ADAPTER AUX NUISANCES ÉCOLOGIQUES

    La Silicon Valley soutient la candidature d’Hillary Clinton qui défend les intérêts des « techies ». Si les transhumanistes ne sont pas tous d’affreux individualistes libertariens, ils ne sont pas non plus de vulgaires climato-sceptiques insouciants des effets de notre mode de vie sur notre environnement et notre santé. C’est là que gît le piège transhumaniste pour les écologistes.

    Dès l’époque de la World Transhumanist Association, l’ancêtre de l’actuelle Humanity +, la question écologique se pose. Vivre 120 ou 150 ans, repousser les limites de la fertilité féminine par des techniques de procréation assistée, ne va-t-il pas faire exploser la population mondiale, pressurer les écosystèmes, accélérer le dérèglement climatique, provoquer des famines ? Les transhumanistes états-uniens s’en préoccupent et mobilisent, dès les années 2000, l’essayiste et romancier cyberpunk Bruce Sterling. En janvier 2000, Sterling livre un manifeste pour une nouvelle politique écologiste « Vert-Emeraude ». « Sterling défend plus de contrôles des capitaux transnationaux, le redéploiement des budgets militaires vers une politique de paix, le développement d’industries durables, l’augmentation du temps libre, la garantie d’un salaire socialisé, l’extension d’un système de santé public et la promotion de l’égalité de genres ». (12) On ne fait pas mieux à gauche. Anti-luddites au prétexte que la simplicité ne serait pas assez attrayante, ses propositions pour supplanter les vieilles industries polluantes du XX° sont : « des produits intensément glamour et écologiquement rationnels ; des objets entièrement nouveaux fabriqués avec de nouveaux matériaux ; le remplacement de la matérialité par l’information ; la création d’une nouvelle relation entre la cybernétique et la matière. » (13) Un manifeste que les transhumanistes n’auront pas de mal à s’approprier.

    À la question de la surpopulation (la « Bombe P », disait Ehrlich en 1968), les transhumanistes répètent « qu’avec l’extension de la durée de vie, nous nous sentirons beaucoup plus responsables des conséquences écologiques de nos comportements » (Humanity +). (14) Dit autrement par l’utilitariste Peter Singer, « Il est préférable d’avoir peu de gens mais qui vivent longtemps, car ceux qui sont nés savent ce dont la mort les prive, alors que ceux qui n’existent pas ne savent pas ce qu’ils ratent. » (15) Logique, non ? Du côté des « technoprogressistes » français, on argue que « là où les citoyens vivent plus longtemps, ils ont moins d’enfants ». Et donc le progrès technique accélérera la transition démographique. Ce ne sont là que des hypothèses que nous sommes sommés de valider. Mais, si nous devions vérifier la corrélation hasardeuse entre espérance de vie et responsabilité écologique, le XX° siècle les démentirait, tant l’augmentation de la durée de vie semble corrélée avec, entre autres exemples, la hausse des conflits (dont certains génocidaires), les catastrophes écologiques, ou la mise au point de bombes apocalyptiques.

    Pour combattre le réchauffement climatique, un certain Matthew Liao, professeur de philosophie de la New York University, accompagné d’Anders Sandberg et Rebecca Roach d’Oxford (donc, pas des tenanciers d’un obscur blog), ont de solides propositions transhumanistes. La plus simple serait pharmaceutique, comme la prise de pilules qui nous dégoûteraient de la viande ou augmenteraient notre empathie. Nous pourrions aussi, toujours grâce à la sélection et l’édition génomique de type CRISPR, augmenter nos pupilles de gènes de félins pour voir la nuit (et réduire ainsi nos installations lumineuses dévoreuses d’énergie), et baisser le poids et la taille de l’humanité : « Si vous réduisez la taille moyenne des Américains de 15 cm, vous réduisez la masse corporelle de 21 % pour les hommes et 25 % pour les femmes ». (16) Moins de masse corporelle, c’est moins de besoins énergétiques et nutritifs. On fait bien des cochons nains à destination des laboratoires pharmaceutiques. Pourquoi n’y avons-nous pas pensé plus tôt ? Parce que l’état de l’ingénierie génétique ne nous le permettait pas.

    Tout cela vous semble de la science-fiction ? Le Monde du 22 juin 2016 nous informe qu’il faut « se préparer à vivre loin de la Terre », ou en tout cas à survivre sur une planète invivable : « L’Agence spatiale européenne vient de faire le point sur les recherches concernant la vie en ‘’écosystème clos artificiel’’ et leurs applications terrestres. » Nos spationautes ne disent pas autre chose qu’un Marc Roux pour qui « Les transhumanistes n’hésitent pas à envisager de permettre à certains de leurs congénères d’adapter leur biologie à d’autres planètes ou même au milieu sidéral. Ne serait-il pas raisonnable de commencer en apprenant à nous adapter aux nouvelles conditions de vie dans notre propre maison ? » (17) Recyclage de l’eau, de l’air et des déchets. Transformation du CO2 en oxygène grâce à des algues nourries aux déjections, nitrification d’urines fraîches pour transformation en eau potable : tout cela ferait passer les poudres Soylent pour de la gastronomie. L’un des chercheurs développe déjà ce genre de toilettes – on dit « Systèmes de support de vie » – pour les pays pauvres chargés d’expérimenter nos futurs « habitats clos terrestres ». Ou comment la survie en milieu spatial nous offre un avant-dégoût de notre survie sur Terre.

    Mais revenons au paragraphe précédent : « Nous adapter aux nouvelles conditions de vie dans notre propre maison », dit le transhumaniste Marc Roux. Plutôt que d’écologie, ou même d’« augmentation » de nos capacités physiques et intellectuelles, M. Roux n’offre d’autre perspective à l’humanité que de « repousse[r] continuellement le spectre de sa disparition ». Tout est là. L’écologie transhumaniste est pétrie de cette idéologie de la « résilience » – un terme issu de la psychologie synonyme d’adaptation à la dégradation des conditions d’existence – qui prévaut aujourd’hui jusque dans les Conférences sur le climat. « Aucune idée n’est à écarter a priori si elle peut déboucher sur une meilleure adaptation des corps à leur environnement. […] Sur le court ou moyen terme, l’humain me paraît infiniment plus souple et malléable que la planète qui nous héberge. » Cette idée apparemment nouvelle n’est qu’une resucée de Norbert Wiener qui, déjà en 1950, nous confrontait à cette obligation : « Nous avons modifié si radicalement notre milieu que nous devons nous modifier nous-mêmes pour vivre à l’échelle de ce nouvel environnement » (L’usage humain des êtres humains). (18) Il s’agit, dans la tradition du darwinisme social, de permettre la survie du mieux adapté. Crèvent les faibles et les inadaptés. D’où l’appel aux transformations génétiques. Voilà l’imposture. Derrière le volontarisme technique, c’est la soumission qui domine ; la dégradation de notre environnement est un fait inéluctable, auquel nous n’avons plus qu’à nous adapter.

    Ce transhumanisme paré de valeurs écologistes et démocrates conteste la vieille administration du désastre par les « bureaucraties vertes ». (19) Il ne se veut pas une écologie de la contrainte mais de l’augmentation. Ou plutôt, pour toute augmentation, de la mise à niveau de l’humanité à un environnement proprement inhumain. Soit parce qu’il nous surclasse – c’est la thèse de Ray Kurzweil, pionnier du transhumanisme pour qui l’intelligence artificielle nous oblige à augmenter nos capacités cognitives – soit parce qu’il est écologiquement invivable. Probablement les deux à la fois. Voilà toute leur ambition, une insulte aux fondateurs de l’écologie, les Ellul, Charbonneau, Illich.

    ADRESSE À CEUX QUI NE VEULENT PAS S’ADAPTER AUX NUISANCES MAIS LES SUPPRIMER

    En développant un discours à prétention écologiste, les transhumanistes souhaitent certainement désamorcer la critique et rallier l’opinion. Mais l’imposture demeure. Il existe un courant « écologiste » technicien. Le prodige du Club de Rome, avec son étude Halte à la croissance ? de 1972, n’est-il pas d’avoir modélisé le monde sur ordinateur, quelques mois avant que le NASA ne lance son premier satellite d’observation et de monitoring de la Terre ? (20) La fashionista américaine du transhumanisme Natasha Vita-More s’appuie sur la « seconde vague cybernétique » des années 50-70, qui rapprocha deux champs scientifiques jusque-là distincts, à savoir la biologie et les sciences cognitives. Sous les coups de zoologues et de biologistes fascinés par la cybernétique, la nature fut réduite à un « écosystème », les relations entre les êtres vivants et leur environnement, et jusqu’à leur physiologie, à des « systèmes de communication interconnectés ». « Notre environnement entier, et jusqu’à l’univers, est un écosystème indépendant mais unifié ; et nous, en tant que que formes de vie intégrées à ce système, sommes agents de notre propre système physiologique », nous dit Vita-More. Quand les « écologistes » lillois posaient les premières briques de la ville « intelligente », ils ne faisaient pas autre chose que de rationaliser l’écosystème métropolitain considéré comme une machine communicante. (21)

    Le projet transhumaniste est l’aboutissement de notre soumission à l’expertise technicienne. C’est un projet anti-humaniste, quoi qu’en dise Luc Ferry dans La révolution transhumaniste. (22) Quand l’essayiste nous assure que le transhumanisme est un « hyperhumanisme », il ment. Quand il affirme qu’il ne s’agit plus « de subir l’évolution naturelle, mais de la maîtriser et de la conduire par nous-mêmes », il évite de définir ce « nous-mêmes ». S’agit-il du peuple ? Ou des technocrates dirigeants, de sa propre caste d’ingénieurs des âmes et des corps ? Mais qu’attendre de l’auteur du Nouvel ordre écologique (1992), qui assimilait l’écologie au nazisme et à l’anti-humanisme.

    Dans la fable transhumaniste, l’humanité est composée non pas d’animaux politiques, mais d’animaux-machines. Cette fable réduit l’histoire au seul progrès technologique.
    Écologistes, si vous voulez supprimer les nuisances et non vous y adapter, vous devez rétablir l’histoire. Ne pas confondre progrès technologique et progrès social et humain. Il faut choisir, rester des humains d’origine animale ou devenir des inhumains d’avenir machinal.

    TomJo, octobre 2016
    hors-sol@herbesfolles.org

    --
    1 Programme du salon Primevère, 2016.
    2 « Le salon Primevère invite les transhumanistes », Pièces et main d’œuvre, 2016.
    3 éditions FYP, 2016.
    4 « Transhumanisme et décroissance », Marc Roux, 23 janvier 2015, transhumanistes.com.
    5 Julian Savulescu et Ingmar Persson. Philosophy Now, août-sept. 2016. Leur livre s’intitule Unfit for the Future : The Urgent Need for Moral Enhancement (Inapte pour le futur : l’urgence de la valorisation morale).
    6 Le Monde, 6 octobre 2014.
    7 Atlantico.fr, 31 juillet 2012.
    8 Usbek & Rica, juillet 2016.
    9 « Silicon Valley gets a taste for food », The Economist, 7 mars 2015.
    10 Centres de recherche dépendant du Ministère de santé américain.
    11 « N.I.H. May Fund Human-Animal Stem Cell Research », The New York Times, 4 août 2016.
    12 « Ecologists », Humanity +, non daté.
    13 viridiandesign.org/manifesto.html
    14 Idem
    15 « Should we live o 1 000 ? », Peter Singer, project-syndicate.org, 10 déc. 2012.
    16 Référence.
    17 « Transhumanisme et écologie », Marc Roux, 11 avril 2016, transhumanistes.com.
    18 Cité par Sarah Guillet dans « La colonisation des sciences sociales par le ‘sujet informationnel’ », revue L’Inventaire n°5, éditions La Lenteur, juillet 2016.
    19 Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable, René Riesel et Jaime Semprun, Encyclopédie des nuisances, 2008. Dans son Manifeste, Bruce Sterling : « Il est peu probable que la plupart d’entre nous tolère de vivre dans un État du Rationnement du CO2. Cela signifierait que chaque activité humaine soit au préalable autorisée par des commissaires de l’énergie. »
    20 Le Monde, 25 juillet 2015.
    21 L’Enfer vert, TomJo, L’échappée, 2013.
    22 La Révolution transhumaniste. Comment la technomédecine et l’ubérisation du monde vont bouleverser nos vies, Luc Ferry, Plon, 2016.

  • Essai clinique mortel de Rennes : la toxicité de la molécule en cause
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2016/11/03/essai-clinique-mortel-de-rennes-la-toxicite-de-la-molecule-en-cause_5024450_

    L’équipe du CHU de Rennes rend publiques les données médicales de quatre participants aux essais de #Biotrial, dont celui décédé en janvier.
    […]
    « L’analyse conjointe de l’ensemble des séquences aboutit à une signature univoque, avec les mêmes localisations bilatérales et symétriques chez les trois patients 1, 2 et 3, avec une sévérité variable. Cela n’évoque ni un processus ischémique artériel ni immunologique mais un effet toxique direct sur des cibles précises non clairement identifiées », estime le professeur Edan [chef du service de neurologie du CHU de Rennes].
    […]
    Le professeur Didier Dormont [chef du service de neuroradiologie de La Pitié Salpêtrière] estime que « l’atteinte bilatérale relativement symétrique est très évocatrice d’une toxicité de la molécule plutôt que d’un accident vasculaire cérébral. La relation de cause à effet paraît assez évidente même si le mécanisme est encore inconnu. Ce qui étonne, c’est la gravité incroyable des signes apparus avec l’administration d’une dose de 50 mg/J, par rapport à une dose de 20 mg/J. »

    • Le résumé de l’article sur NEJM (l’article est sous #paywall)

      Acute Neurologic Disorder from an Inhibitor of Fatty Acid Amide Hydrolase — NEJM
      http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1604221

      BACKGROUND
      A decrease in fatty acid amide hydrolase (FAAH) activity increases the levels of endogenous analogues of cannabinoids, or endocannabinoids. FAAH inhibitors have shown analgesic and antiinflammatory activity in animal models, and some have been tested in phase 1 and 2 studies. In a phase 1 study, BIA 10-2474, an orally administered reversible FAAH inhibitor, was given to healthy volunteers to assess safety.

      METHODS
      Single doses (0.25 to 100 mg) and repeated oral doses (2.5 to 20 mg for 10 days) of BIA 10-2474 had been administered to 84 healthy volunteers in sequential cohorts; no severe adverse events had been reported. Another cohort of participants was then assigned to placebo (2 participants) or 50 mg of BIA 10-2474 per day (6 participants). This report focuses on neurologic adverse events in participants in this final cohort. A total of 4 of the 6 participants who received active treatment consented to have their clinical and radiologic data included in this report.

      RESULTS
      An acute and rapidly progressive neurologic syndrome developed in three of the four participants starting on the fifth day of drug administration. The main clinical features were headache, a cerebellar syndrome, memory impairment, and altered consciousness. Magnetic resonance imaging showed bilateral and symmetric cerebral lesions, including microhemorrhages and hyperintensities on fluid-attenuated inversion recovery and diffusion-weighted imaging sequences predominantly involving the pons and hippocampi. One patient became brain dead; the condition of two patients subsequently improved, but one patient had residual memory impairment, and the other patient had a residual cerebellar syndrome. One patient remained asymptomatic.

      CONCLUSIONS
      An unanticipated severe neurologic disorder occurred after ingestion of BIA 10-2474 at the highest dose level used in a phase 1 trial. The underlying mechanism of this toxic cerebral syndrome remains unknown.

  • Je débarque sans doute mais je viens de trouver les archives de la revue "Quasimodo" et c’est passionant :
    http://www.revue-quasimodo.org/Index.htm


    La revue Quasimodo pluridisciplinaire, paraît en France depuis 1996 à raison d’un numéro par an, et publie des volumes thématiques autour de l’analyse socio-politique du corps.
    Description
    La revue propose une analyse des politiques du corps à travers des contributions de chercheurs de différentes disciplines (philosophes, historiens, journalistes, psychologues ou sociologues). Il s’agit d’étudier comment s’effectue l’incorporation des normes, valeurs et idéologies dominantes ; les inégalités corporelles (face à la santé, à la mort, au sexe, etc.) ; l’étude des institutions et des rites de modelage du corps.

    "A propos de Quasimodo

    Sylvain marcelli, L’interdit

    Comment percevons-nous notre propre corps ? Le corps de l’autre est-il fondamentalement différent ? Ces questions, d’ordre esthétique, ont une dimension excessivement politique : le corps de l’autre renvoyé à une étrangeté fondamentale est souvent prétexte à la discrimination et au rejet. Or, la perception de cette différence n’est pas un phénomène aussi naturel qu’on voudrait le penser. Le bizarre, c’est toujours l’autre, le normal c’est toujours soi. Et pourtant nous sommes aussi différents de lui que lui de nous… Donc bizarre nous le sommes aussi pour l’autre.

    La bien nommée revue Quasimodo s’intéresse depuis octobre 1996 à ces questions. « L’Autre corporellement différent, écrivent ses promoteurs, porteur d’une différence anatomique réelle ou imaginaire, est un Quasimodo potentiel. Il fait affront au corps légitime et engendre des entreprises visant à le remettre d’aplomb, à le rendre conforme, ou encore à le contenir, l’écarter ou l’éradiquer. Et c’est ainsi que s’exerce sur les corps un pouvoir invisible ou, pour le dire autrement, que fonctionne le désir de conformité. » Dans ses premières livraisons (toujours denses et passionnantes, à raison d’un numéro par an), Quasimodo s’est plus particulièrement intéressé aux représentations et aux pratiques des corps dans le milieu sportif (distingué pour son « virilisme »), dans la prison (« corps incarcérés »), dans un art subversif (« art à contre corps »). Le dernier numéro, particulièrement consistant (près de 250 pages), est consacré aux « fictions de l’étranger ». Il s’ouvre sur une histoire de la représentation des corps hutus et tutsis au Rwanda, avant et pendant le génocide. Il se referme tout aussi judicieusement sur « quelques remarques à propos de la représentation du corps chez les personnes atteintes du VIH »."

    Textes à télécharger
    http://www.revue-quasimodo.org/Quasimodo%20-%20Textes-PDF.htm
    Textes sur le corps :

    Frédéric Baillette, « Figures de l’âme et anatomie politique du corps » (1,3Mo)
    « La reconnaissance de l’intimité de l’homme, des profondeurs de sa personnalité, de son épaisseur, de ses élucubrations internes, s’est très longtemps appuyée, et s’appuie encore, sur le décryptage de son apparence physique. Empiriquement, puis "scientifiquement", s’est ainsi constituée une grille de lecture des reliefs du corps, de ses équilibres, de ses dysharmonies, des défectuosités physiques, des marques et des traces (tatouages, blessures, couleurs de peau, etc.) capable de repérer, en surface, les signes de la normalité (conformité) de l’âme ou de sa monstruosité (déviance). […] »
    Ce texte a été publié dans la revue Galaxie Anthropologique, n° 1 (« Transversalités »), avril 1992, p. 48-56.

    Frédéric Baillette, « Chronique des années glabres » (1,2Mo)
    « Un mouvement de fond bannit les poils de la sphère sportive. La plupart des champions optent désormais pour la coupe militaire. Aujourd’hui, le corps du sportif se veut arme de guerre. Le montage musculaire doit être impeccablement aiguisé, profilé, affûté pour "la gagne". Lorsque les victoires se jouent au cheveu près, le poil n’est plus compétitif. […] »
    Publié dans la revue Sport et Vie (n° 87, novembre-décembre 2004, Bruxelles, p. 46-53), ce texte s’intéresse aux rapports qu’entretiennent les sportifs avec leurs pilosités.

    Textes sur le sport :

    Frédéric Baillette, « Malleus athleticorum. Transes, extases et possessions sportives » (800Ko)
    « "D’ailleurs un stade, c’est une église. Il y a des correspondances, des rites semblables", constate Monseigneur Gaillot, expert en liturgies ecclésiastiques, […] ; une église, avec ses milliards de fidèles, son catéchisme, ses lieux de prières, ses temples, ses chemins de croix, ses calvaires ; une religion avec ses miracles, ses superstitions et sa pensée magique, ses hérétiques (les anti-sportifs), avec ses Dieux, ou ses demi-dieux, ses mystiques, ses croisés (les "Athlètes du Christ"), ses pénitents (les "durs au mal" !), et aussi, semble-t-il, ses possédés. […] »
    Ce texte a été initialement publié dans la revue Galaxie Anthropologique, n° 4-5 (« Possessions. Fantasmes, mythes et ravissements »), août 1993, p. 98-105. Puis réédité dans Quel Corps ?, Critique de la modernité sportive, Montreuil, Les Éditions de la Passion, 1995, p. 205-219.

    Frédéric Baillette, « L’entraînement sportif et ses efficacités meurtrières » (260Ko)
    « Selon une étude réalisée en 1985-1986 et portant sur 1043 sportifs victimes d’un accident, traumatismes francs ou microtraumatismes, lors de leur pratique sportive (football, rugby, tennis, athlétisme, cyclisme), 51% des lésions se produisent à l’entraînement. Un pourcentage qui atteint 74% chez les sportifs de haut niveau. Ainsi, chez cette population à risques, « 2 fois sur 3 l’accident survient à l’entraînement » ! Ces blessures, hors des compétitions proprement dites, vont de la « banale » tendinite jusqu’à l’accident meurtrier. […] »
    Ce texte a été publié sous le titre « À la vie, à la mort », dans la revue Autrement, Série « Sciences en société », n° 4 ( Le corps surnaturé. Les sports entre science et conscience »), avril 1992, p. 123-135.

    Frédéric Baillette, « Mourir in extremis » (490Ko)
    « Qu’elle survienne au coeur ou en marge de l’exploit, la mort de "l’explorateur de l’extrême", du "sportif de l’impensable", ce "nouvel aventurier", défricheur de l’impossible, est toujours prématurée, injuste, choquante, voire hérétique. Elle jette un froid dans le feu de l’action, elle gâche le spectacle, dérange en rompant brutalement une trajectoire de vie pleine, intense, en brisant une asymptote de jeunesse. […] La course à l’extrême, au dépassement de la limite de la limite, est une injonction à la vie, une vie rapide, exubérante, exemplaire, écumante de santé. La mort sportive est donc toujours incongrue, paradoxale. […] »
    Ce texte a été initialement publié dans la revue Quel Corps ?, n° 38-39 (« Une Galaxie Anthropologique »), octobre 1989, p. 288-295. Puis réédité dans Quel Corps ?, Critique de la modernité sportive, Montreuil, Les Éditions de la Passion, 1995, p. 321-331.

    Frédéric Baillette, « Le sport de compétition devrait être banni des pays civilisés » (2,1Mo)
    « En 1983, The Journal of American Medical Association publiait plusieurs articles et études sur les violences et les traumatismes liés à la pratique de la boxe. L’un des auteurs, G.D. Lundberg intitulait sa contribution : "Boxing should be banned in civilized countries". Il estimait que la boxe devait être interdite dans les pays civilisés pour des raisons morales, éthiques et médicales. Si j’ai paraphrasé ce titre, provocateur mais juste, c’est que pour ces mêmes raisons - auxquelles s’ajoutent des motifs économiques et politiques - je dénonce le sport de compétition, ses méfaits et ses tares congénitales. […] »
    Ce texte a été publié dans Jean-Pierre De Modenard, Drogues et dopages, Paris, Éditions Chiron, 1987, p. 277-312.

    Frédéric Baillette, « Larmes de crocodile et épanchements d’hémoglobine » (1,4Mo)
    « Dimanche 9 mars 1986, la télévision s’est (une fois de plus) repue des spectaculaires "gamelles" de deux sauteurs à ski à Bad Mitterndorf (Autriche) : pantins désarticulés se fracassant au sol, corps disloqués, glissant évanouis, gisant inertes en bout de piste, puis évacués sans ménagement, à la manière des taureaux mortellement touchés. Catapultés à près de 110 km/h, avec pour aire de réception un sol glacé, le grand saut ne pardonne pas la "faute technique". Peu de journaux se sont fait l’écho de ces sportifs abattus en plein vol pour le seul plaisir de battre un record et de dépasser les limites humaines. […] »
    Ce texte a été publié dans la revue Quel Corps ?, n° 30-31 (« Sociologies du sport »), juin 1986, p. 84-105.

    Frédéric Baillette, « Révoltes sociales et orthopédie sportive (sport et normalisation de la déviance) » (800Ko)
    « Dans ses premières réglementations, l’exercice physique a été envisagé comme moyen d’enrayer, puis de contrôler, les débordements d’hostilité au pouvoir. […] La première tâche de l’institution sportive est d’assurer la protection de la jeunesse, tout en organisant son "épanouissement". Le sport doit répondre au besoin de liberté, de récréation, de mouvement et d’émancipation de l’adolescent au sein de structures contrôlées, policées : les clubs sportifs, permettant ainsi d’échapper aux "nocivités" de la rue. […] »
    Ce texte a été publié dans Quel Corps ?, n° 28-29 ("Sport et modernité"), décembre 1985, p. 83-95.

    Textes critiques sur l’Éducation Physique et Sportive :

    Frédéric Baillette, « Les dix commandements de la critique radicale ! » (820Ko)
    « La critique radicale est le fer de lance de la pensée subversive, elle est l’aiguillon qui ranime les intelligences anesthésiées, les esprits moribonds. Elle est le cocktail Molotov des empêcheurs de penser en rond, le "missile théorique" (Marx) de ceux qui s’attaquent à la pensée en circuit fermé, cette pensée qui se décompose dans la tiédeur des laboratoires "labellisés", estampillés "habilités" et des colloques pasteurisés. La critique radicale combat les hygiénistes de la pensée, tous les eugénistes de la bonne parole et autres "orthoépistes" de la pensée calibrée. […] »
    Ce texte a été publié dans Frédéric Baillette et Jean-Marie Brohm (sous la direction de), Traité critique d’Éducation Physique et Sportive, Montpellier, Éditions Quel Corps ?, 1994, p. 10-18.

    Frédéric Baillette, « Les agrégés au pays des merveilles. Imaginaires et croyances en Magic Didactic » (740Ko)
    « Il était une fois un pays fantastique, composé de territoires bien réels, de provinces imaginaires et d’étendues fantasmatiques. Ce pays constituait une bien étrange mosaïque avec des contrées grouillantes de zombies, des oasis enchanteresses, des parcs d’attractions et bon nombre de zones cauchemardesques. On y devinait des domaines totalement inexplorés, des dimensions négligées, des expériences complètement passées sous silence. Dans ce pays, il y avait des bâtisses délabrées et lugubres, et quelques opulentes cavernes. Il y avait aussi beaucoup de mirages, d’illusions et d’épouvante […] »
    Ce texte a été publié dans Frédéric Baillette et Jean-Marie Brohm (sous la direction de), Traité critique d’Éducation Physique et Sportive, Montpellier, Éditions Quel Corps ?, 1994, p. 129-137.

    Frédéric Baillette, « La vampirisation sportive de l’EPS : morsures pestilentielles et flétrissures indélébiles » (1,5Mo)
    « L’Éducation Physique et Sportive est aujourd’hui entrée dans une phase intensive de culturisme didactique. Le "traitement didactique" est devenu le doping, le stimulant de choix d’une profession qui cherche à se renforcer et à se cuirasser […] pour mieux imposer et défendre sa présence dans l’institution scolaire. […] »
    Ce texte a été publié dans Frédéric Baillette et Jean-Marie Brohm (sous la direction de), Traité critique d’Éducation Physique et Sportive, Montpellier, Éditions Quel Corps ?, 1994, p. 155-171.

    Philippe Liotard, « Comment on écrit l’histoire de l’EPS... Ou comment on la raconte aux profs de gym ! » 840Ko)
    « Lors d’un récent stage de préparation aux épreuves écrites de l’agrégation interne d’Éducation Physique et Sportive (EPS), nous avons été confronté à une curieuse uniformisation des références et des discours par les candidats dans leur devoir. Ce constat pourrait ne pas présenter de réelle surprise, compte tenu de la régularité avec laquelle nous avons déjà enregistré ce phénomène. Pourtant, pour la première fois, l’uniformisation provenait d’une référence quasi exclusive aux écrits de Claude Pineau, Inspecteur Général de l’Éducation Nationale, Doyen du groupe EPS . […] »
    Ce texte a été publié dans Frédéric Baillette et Jean-Marie Brohm (sous la direction de), Traité critique d’Éducation Physique et Sportive, Montpellier, Éditions Quel Corps ?, 1994, p. 93-101.

    Frédéric Baillette, « On ne civilisera jamais les yétis » (350Ko)
    Texte publié dans Dossiers EPS, n° 15 (« L’éducation physique au XXème siècle en France », sous la direction de Bernard Xavier René), Paris, Éditions revue EPS, 1992, p. 200-212.
    « Les commanditaires de cet ouvrage attendaient de nous une sorte de généalogie de la critique du sport, ils demandaient d’en repérer les prémisses, d’en identifier les ancêtres les précurseurs) et d’en saisir les filiations. Comme si ceux qui aujourd’hui dénoncent les méfaits et exactions de l’institution sportive étaient les mieux placés pour faire l’archéologie des différentes "critiques" qui ont jalonné l’histoire du sport. On ne pouvait interpréter cette demande d’exhumation de cadavres autrement que comme une manière déguisée de dire (ou pire de faire dire) que depuis fort longtemps (bien avant la théorie marxiste critique du sport), les méfaits impérialistes du sport avaient déclenché de très vives réactions et suscité de violentes dénonciations. Finalement "les Brohm" n’auraient rien inventé, ils ne serviraient que du réchauffé. […] »

    Textes publiés dans et par la revue Quasimodo :

    Quasimodo n° 1 – « Sport et nationalisme » - (épuisé)

    Esméralda « Quasimodo, mon amour... » (120Ko)
    Philippe Liotard « Questions pour des champions. Projet d’étude des symboliques sportives » (80Ko)
    Gunter Gebauer « Le nouveau nationalisme sportif » (110Ko)
    Frédéric Baillette « Les arrières-pensées réactionnaires du sport » (130Ko)
    Slavko Mihaljcek « Le football comme vecteur de violence, comme support de symbolique xénophobe » (20Ko)
    Ignacio Ramonet « Passions nationales » (80Ko)

    Quasimodo n° 2 – « Corps incarcérés » - Acheter ce numéro

    Philippe Liotard « L’envol du Hibou » (60Ko)
    Esméralda « Libérez Quasimodo ! » (250Ko)
    Daniel Welzer-Lang « Penser les sexualités en Prison » (80Ko)
    Daniel Welzer-Lang, Lilian Mathieu, Michaël Faure « Effets de l’incarcération sur le corps et l’estime de soi » (80Ko)
    Catherine Erhel « Alerte au suicide dans les prisons » (50Ko)
    Charles Benqué « La prison, la fiole » (30Ko)
    Raphaël de Gubernatis « La Danse s’ouvre aux prisons » (70Ko)
    Frédéric Baillette « Corps reclus, corps torturés » (260Ko)
    Serge Hefez « La lutte contre le SIDA n’entre pas en prison » (60Ko)
    Michel Foucault « Vous êtes dangereux » (60Ko)

    Quasimodo n° 3-4 – « Nationalismes sportifs » - Acheter ce numéro (15 €)

    Quasimodo « Cocoricoteries » (introduction au numéro) (180Ko)
    Philippe Liotard « Le sport aux secours des imaginaires nationaux » (290Ko)
    Yves Le Pogam « Passions sportives, identité et modernité » (280Ko)
    Daniel Denis « La revanche des dominés. Le sport allégorie des nations en mouvement » (350Ko)
    Marc Perelman « La fureur du spectacle sportif » (340Ko)
    Lionel et Pierre Arnaud « Les premiers boycottages de l’histoire du sport » (350Ko)
    Sorin Antohi « De l’État-nation à l’État-parti roumain. Le sport instrument de conscience nationale » (240Ko)
    Bernadette Deville-Danthu « Le sport support de l’idée de nation » (140Ko)
    Serge Govaert « L’hymne national belge fait-il encore frissonner ? » (140Ko)
    Youssef Fatès « Les marqueurs du nationalisme des clubs sportifs musulmans dans l’Algérie coloniale » (180Ko)
    Frédéric Baillette « Racisme et nationalismes sportifs. Le Front National et le sport » (200Ko)
    Patrick Tort « Une argumentation efficace contre le racisme » (90Ko)
    Philippe Liotard « Éducation physique et imaginaire de décadence » (80Ko)
    Fabrice Auger « Sport, culture physique et fascisme » (160Ko)
    Jean-Michel Barreau « Les "nationaux" et l’école dans l’entre-deux guerres. Le "Vichy d’avant Vichy" » (150Ko)

    Quasimodo n° 5 – « Art à contre-corps » - (épuisé)

    Frédéric Baillette « À contre-corps » (300Ko)
    Vincent Breye « Corps mutilés, société dévastée. Témoignages picturaux » (460Ko)
    Didier Herlem « Polarité des sexes, racialité des corps » (260Ko)
    Frédéric Baillette et Philippe Liotard « Résistances artistiques » (770Ko)
    Ian Geay « Montrez ce corps que je ne saurais voir » (280Ko)
    Otto Mühl (entretien de Daniele Roussel) « L’objet de l’action » (520Ko)
    Michel Onfray (entretien de Daniele Roussel) « La Révolution viennoise. L’actionnisme radical » (870Ko)
    François Py « Les pièges du corps » (380Ko)
    Quasimodo « Dénicher l’imposture » (740Ko)
    Emmanuel Grez « Mon oeil. regard masculin sur quelques liens entre art et féminisme » (780Ko)
    Sylvie Léonard « Le corps du délit » (250Ko)
    Esméralda « Orlan et l’élucidation de la chair » (800Ko)
    Orlan « Surtout pas sage comme une image... » (640Ko)
    Jérôme Maigret et Cécile Perchet « Oh Chris, my hero !... L’expérimentation du corps par Chris Burden » (520Ko)
    Made in Éric (entretien de Laurent Goumarre) « Le corps-objet, ou la victoire de la pensée » (30Ko)
    Stelarc (entretien de Jacques Donguy) « Le corps obsolète » (180Ko)
    Teresa Macri « Les rictus de l’homme-machine. Marcel.li Antùnez Roca » (200Ko)
    Philippe Liotard « Bob Flanagan : ça fait du bien où ça fait mal » (890Ko)
    Bob Flanagan « Why » (80Ko)
    Esméralda et Quasimodo « Croquer la mort, saisir le vif » (1,1Mo)
    Stéphane Napoli « Pouvoirs de La Morgue » (160Ko)
    Pierre Gringoire « Culture-fiction » (520Ko)

    Quasimodo n° 6 – « Fictions de l’étranger » - Acheter ce numéro (15 €)

    Frédéric Baillette « Figures du corps, ethnicité et génocide au Rwanda » (770Ko)
    Jean-Paul Gouteux « Les soutiens européens à l’ethnisme » (430Ko)
    David Le Breton « Notes sur les imaginaires racistes du corps » (390Ko)
    Philippe Liotard « Fictions de l’étranger : le corps soupçonné » (860Ko)
    Sander L. Gilman « Les Juifs sont-ils des Blancs ? De la chirurgie nasale » (670Ko)
    Fethi Benslama « Le naturel et l’étranger » (370Ko)
    Emmanuel Grez « L’intolérable alibi culturel. L’excision et ses bonnes excuses » (420Ko)
    Sarah D’Haeyer « États d’âme d’une blanche au Mexique » (350Ko)
    Esmeralda « United colors of "France qui gagne" » (980Ko)
    Guy Hocquenghem « Passion de l’étranger » (80Ko)
    Gilles Boëtsch « Le morphotype de l’altérité. La construction du corps de l’indigène dans l’illustration populaire » (650Ko)
    Pascal Blanchard et Éric Deroo « Du Sauvage au Bon Noir » (360Ko)
    Sylvie Léonard « Le désir cannibale » (390Ko)
    Lydie Pearl « Économie sans frontière et monnaie de sang » (Michel Journiac) (660Ko)
    Ian Geay « Dracula, l’exclusion sanglante » (490Ko)
    Didier Herlem « Homme et femme, étrangers l’un à l’autre ? » (530Ko)
    Christelle Taraud « La prostituée indigène à l’époque coloniale » (460Ko)
    Manuela Vicente « Du rejet à la fascination. Variation contemporaine sur le thème de l’ "étranger" gitan » (520Mo)
    Séverine Mathieu « Ce corps étranger. Représentation du corps chez les personnes atteintes du VIH » (300Ko)

    Quasimodo n° 7 – « Modifications corporelles » - (épuisé)

    Philippe Liotard « Corps en kit » (590Ko)
    Philippe Liotard « Le poinçon, la lame et le feu : la chair ciselée » (620Ko)
    Rachel Reckinger « Automutilation révoltée ou expression culturelle ? Le cas du body piercing à Rome » (950Ko)
    Frédéric Baillette « Inscriptions tégumentaires de la loi » (800Ko)
    David Le Breton « L’incision dans la chair : marques et douleurs pour exister » (970Ko)
    Prune Chanay « Becker le marqué » (450Ko)
    Ron Athey (entretien avec Philippe Liotard) « L’encre et le métal » (440Ko)
    Frédéric Baillette « Organisations pileuses et positions politiques » (750Ko)
    Ian Geay « Voyous de velours. Dégaine et masculinité chez les skinheads à la fin des années soixante » (240Ko)
    Loïc Wacquant « Chicago fade. Le corps du sociologue en scène » (320Ko)
    Loïc Wacquant « La fabrique de la cogne. Capital corporel et travail corporel chez les boxeurs professionnels » (930Ko)
    Stéphane Proïa « Destin du corps dans la cité : Narcisse aux deux visages » (540Ko)
    Maxence Grugier « L’utopie cyborg. Réinvention de l’humain dans un futur sur-technologique » (750Ko)
    Esméralda et Maxence Grugier « Modifications corporelles technologiques. Petit panorama de la recherche contemporaine » (600Ko)
    Stelarc « La troisième oreille » (150Ko)
    Bruno Rouers « Une vision chimérique du corps : la xénogreffe » (700Ko)
    Anne Marcellini « Réparation des corps "anormaux" et des handicaps. Nouvelles biotechnologies et vieux débats ? » (720Ko)
    Txiki « Size acceptance. Pour l’acceptation des "gros" » (300Mo)
    Marie Jean-Bernard Moles « La fluctuation des genres plutôt que la bifurcation des sexes » (770Ko)
    Philippe Liotard « Sexe à la carte. De l’embellissement à l’effacement » (800Ko)
    Roland Villeneuve « Autour du corps asservi » (490Ko)
    Véronique Poutrain « Modifications corporelles et sadomasochisme » (450Ko)
    La Esméralda « Emplette bibliographiques » (320Ko)

    Quasimodo n°8– « Corps en guerre. tome 1 » - Acheter ce numéro (15 €)

    Frédéric Baillette « Du traitement des objectifs mous dans l’art de la guerre » (1,2Mo)
    Philippe Mesnard « Les victimes en partage. Approche du sens de la violence contemporaine à partir de la représentation des victimes » (960Ko)
    Laurent Gervereau « La guerre n’est pas faite pour les images » (730Ko)
    Frédéric Baillette « Incursions chez les petits tueurs infatigables » (1,3Mo)
    Olivier Grojean « Les formes ultimes d’engagement du corps » (530Ko)
    Renan Larue « Guerrier traqué, guerrier sacrifié. Aperçu sur les représentations de la mise à mort des bêtes dans l’imaginaire guerrier des Anciens » (420Ko)
    Catherine Coquio « Violence sacrificielle et violence génocidaire » (930Ko)
    La Esméralda « Bestialisation et déshumanisation des ennemis » (600Ko)
    Jean-yves Le Naour « La "Honte noire". La haine raciale des Allemands à l’encontre des troupes coloniales de l’armée française (1914-1940) » (450Ko)
    Jean-Yves Le Naour « "Bouffer du Boche". Animalisation, scatologie et cannibalisme dans la carricature française de la Grande Guerre » (500Ko)

    Quasimodo n°9– « Corps en guerre. tome 2 » - Acheter ce numéro (15 €)

    Frédéric Baillette « Stratégies de la cruauté. Figures de la mort qui rôde » (1,5Mo)
    Luc Capdevillla et Danièle Voldman « Les dépouilles de l’ennemi entre hommage et outrage » (730Ko)
    Thierry Hardier et Jean-François Jagielski « Le corps des disparus durant la Grande Guerre : l’impossible deuil » (1Mo)
    Martine Lefeuvre-Déotte « La mort dissoute. Un cas : l’Argentine » (550Ko)
    Georges Yoram Federmann « L’horreur de la médecine nazie. Struthof, 1943 : qui se souviendra de Menachem Taffel ? » (500Ko)
    Didier Herlem « Ein gesunder Volkskörper. L’obsession d’un "corps social sain" comme condition préalable et permanente de la guerre totale sous le IIIème Reich (1933-1945) » (1,1Mo)
    Sidi Mohammed Barkat « Corps et État. Nouvelles notes sur le 17 octobre 1961 » (330Ko)
    Pierre Tévanian « Le "corps d’exception" et ses métamorphoses. Réflexions sur le construction et la destruction de "l’immigré" et du "jeune" issu de l’immigration coloniale et post-coloniale » (550Ko)
    Stéphanie Latte Abdallah « Notes sur quelques figures récurrentes du corps et du genre dans les guerres de Palestine (460Ko)
    Karima Guenivet « Femmes, les nouveaux champs de bataille » (590Ko)
    La Esméralda « Emplettes bibliographiques » (300Ko)

    Quasimodo hors-série - Sport et virilisme - Acheter cet ouvrage (10 €)

    Sommaire
    « Sport et virilisme » (introduction) (90Ko)
    1ère Partie : Le corps sportif ou le devenir mâle
    Frédéric Bailllette « Les femmes au service du sport » (200Ko)
    Frédéric Baillette « Éloge de la masculinité » (240Ko)
    Frédéric Baillette « La mâle donne » (190Ko)
    2ème Partie : Violences sexuelles et emprise sportive
    Philippe Liotard « Un procès fondateur » (120Ko)
    Philippe Liotard « Des violences sexuelles dans le sport » (250Ko)
    Richard Montaignac « Les vaches qui rient » (140Ko)
    Marie-Victoire Louis « Violences sexuelles et sexistes : tout reste à faire » (240Ko)
    Clémence « Un entraîneur très attentionné » (130Ko)
    Philippe Liotard « L’entraîneur, l’emprise » (200Ko)
    Julia Voznescenskaya « Le Décameron des femmes » (140Ko)
    Catherine Moyon de Baecque « Témoignage » (100Ko)
    Frédéric Baillette & Philippe Liotard « Construction sportive de la domination » (130Ko)

  • Loi Macron, digital : le plan d’attaque des notaires...
    https://www.crashdebug.fr/informatik/93-securite/12586-loi-macron-digital-le-plan-d-attaque-des-notaires

    La digitalisation des notaires va imposer une idendité numérique pour chaque Français (puis elle servira à l’Etat, fisc, employeur, banque ?)

    Contributeur anonyme

    Didier Coiffard, nouveau président du Conseil supérieur du notariat, a présenté l’action qu’il mènera au cours de ses deux années de mandat. Il indique également avoir récemment porté un recours contre la carte d’installation des notaires

    Devant la presse ce matin, le nouveau président du Conseil supérieur du notariat (CSN), Didier Coiffard, a présenté son projet. Souhaitant mobiliser les membres de son bureau face aux deux grands défis de sa profession – la loi Macron (réforme des règles relatives à l’installation des notaires, aux tarifs et aux structures d’exercice) et le numérique – Didier Coiffard a indiqué : « Ce sera un mandat (...)