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  • Exclusive: U.S. warships sail near South China Sea islands claimed by Beijing | Reuters
    https://www.reuters.com/article/us-usa-china-military-exclusive/exclusive-u-s-warships-sail-near-south-china-sea-islands-claimed-by-beijing

    Two U.S. Navy warships sailed near South China Sea islands claimed by China on Sunday, two U.S. officials told Reuters, in a move that drew condemnation from Beijing as President Donald Trump seeks its continued cooperation on North Korea.
    […]
    The U.S. officials, speaking on condition of anonymity, said the Higgins guided-missile destroyer and the Antietam, a guided-missile cruiser, came within 12 nautical miles of the #Paracel_Islands, among a string of islets, reefs and shoals over which China has territorial disputes with its neighbors.

    The U.S. military vessels carried out maneuvering operations near Tree, Lincoln, Triton and Woody islands in the Paracels, one of the officials said.

    #mer_de_Chine_méridionale #Îles_Paracels
    #FoN #Freedom_of_Navigation

    USS Antietam, CG-54 (croiseur lance-missiles)
    USS Higgins, DDG-76 (destroyer lance-missiles)

  • La réaction de la Corée du Nord à l’annulation du sommet sur le nucléaire montre que Trump a gagné son pari
    https://www.huffingtonpost.fr/2018/05/27/la-reaction-de-la-coree-du-nord-a-l-annulation-du-sommet-sur-le-nucle

    En fin de compte, l’annulation inattendue du sommet par Donald Trump a été un tournant décisif qui a poussé la Corée du Nord à reconsidérer sa position « intransigeante ». Elle a aussi démontré que les Etats-Unis dominaient la partie.

    Le choix de Donald Trump d’annuler les pourparlers semble calculé. Il l’a annoncé dans un document officiel portant sa signature, plutôt que sur Twitter ou lors d’une conférence de presse. Le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, était impliqué dans le processus. Outre le ton et le contenu du message, cela signifie que cette décision a été mûrement réfléchie.

    Le cowboy a toujours le beau rôle, y compris quand il se comporte comme une girouette irresponsable.

    • Le gars, il pose un acte officiel, pas un tweet justement qu’on pourrait effacer dans la minute. Et dans l’instant, il fait le contraire. Et c’est la preuve qu’il bluffait. Parce que quand on pose un acte officiel, on peut bluffer sans conséquence.

      Ces publications font le SAV de la diplomatie américaine, diplomatie dirigée par des mafieux bêtes et méchants.

  • Donnez un nouveau souffle à Orient XXI !

    https://orientxxi.info/magazine/donnez-un-nouveau-souffle-a-orient-xxi,2481

    Les récentes décisions de Donald Trump concernant Israël et l’Iran prouvent à nouveau, de manière dramatique, la nécessité de développer un dialogue intelligent et une meilleure compréhension entre Orient et Occident. C’est l’objectif d’Orient XXI : un site qui permet de mieux se comprendre.

    Orient XXI connaît depuis son lancement en octobre 2013 une croissance très soutenue. Nos articles sont lus par des centaines de milliers de lecteurs, en France, mais aussi au Maghreb, en Europe et dans le monde. Pour un site d’information exigeant, expert et indépendant, le résultat dépasse largement nos prévisions. Il exprime avant tout un besoin : celui d’être informé, sans simplisme, sans suivisme et sans fake news.

    UN NOUVEAU SITE POUR UNE NOUVELLE ÉTAPE

    C’est pourquoi, comme nous vous l’avions annoncé, nous travaillons depuis plusieurs mois à une nouvelle version du site. Elle sera mise en ligne à l’occasion du cinquième anniversaire d’Orient XXI le 1er octobre prochain. Notre objectif est de créer une offre plus riche, plus conviviale, plus proche de vos attentes. Nous lancerons également une enquête de lectorat afin d’enrichir notre réflexion.

    DONNEZ-NOUS LES MOYENS DE VOS AMBITIONS !

    Pour financer cette nouvelle formule et permettre à Orient XXI de rester indépendant, nous vous sollicitons pour une somme de 20 000 euros destinée à financer le travail de journalistes de terrain, les traductions de nos articles (nous publions en arabe, en anglais et en farsi) qui sont de plus en plus lues, à faire vivre notre journal au quotidien et à assurer son avenir.

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    Vous recevrez un reçu fiscal de notre part, à envoyer au trésor public.

  • Top Climate Scientist: Humans Will Go Extinct if We Don’t Fix Climate Change by 2023
    https://gritpost.com/humans-extinct-climate-change

    In a recent speech at the University of Chicago, James Anderson — a professor of atmospheric chemistry at Harvard University — warned that climate change is drastically pushing Earth back to the Eocene Epoch from 33 million BCE, when there was no ice on either pole. Anderson says current #pollution levels have already catastrophically depleted atmospheric #ozone levels, which absorb 98 percent of #ultraviolet rays, to levels not seen in 12 million years.

    Anderson’s assessment of humanity’s timeline for action is likely accurate, given that his diagnosis and discovery of Antarctica’s ozone holes led to the Montreal Protocol of 1987. Anderson’s research was recognized by the United Nations in September of 1997. He subsequently received the United Nations Vienna Convention Award for Protection of the Ozone Layer in 2005, and has been recognized by numerous universities and academic bodies for his research.

    #climat #extinction

    • The good news is there are a relatively small amount of culprits responsible for the vast majority of carbon emissions, meaning governments know who to focus on. As Grit Post reported in July of 2017, more than half of all carbon emissions between 1988 and 2016 can be traced back to just 25 fossil fuel giants around the world. 10 of those 25 top emitters are American companies, meaning the onus is largely on the United States to rein in major polluters like ConocoPhillips, ExxonMobil, Chevron, and Marathon Oil. Other offenders include Chinese companies extracting and burning coal, and Russian oil conglomerates like Rosneft, Gazprom, and Lukoil.

      However, the bad news for humanity is that as long as Donald Trump is President of the United States, swift action to combat climate change seems unlikely prior to 2020, given that Trump pulled out of the Paris Climate Accords and refuses to even acknowledge the threat of climate change despite warnings from U.S. government agencies like the Department of Homeland Security and the Department of Defense.

  • L’ambassadeur américain en #Israël, David Friedman, est un artisan de longue date des colonies en Cisjordanie,
    https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2018/05/24/apres-gaza-israel-s-en-prend-aux-medias-internationaux_5303580_3218.html

    [...] il fut le président de l’organisation American Friends of Beit El institutions, du nom d’une colonie située à la sortie Est de Ramallah. Depuis sa désignation comme ambassadeur par Donald Trump il y a un an, il intervient dans le débat public comme un avocat ardent d’Israël, chéri par la droite et le premier ministre Benyamin Nétanyahou.

    #Etats-Unis

  • Sous la douche, le ciel
    http://www.nova-cinema.org/prog/2018/166-lebanon-days-of-tomorrow/sous-la-douche-le-ciel/article/sous-la-douche-le-ciel

    Effi & Amir, 2018, BE, DCP, VO FR ST NL, 85’

    « Sous la douche, le ciel » suit durant 5 ans le parcours du combattant d’un groupe de citoyens voulant offrir un véritable service de sanitaires aux plus démunis de Bruxelles, DoucheFLUX, où ils puissent « se refaire une beauté et redresser la tête ». D’emblée, ils savent qu’ils ne pourront compter que sur eux-mêmes, leurs paroles et leurs rêves, pour persuader à tous de l’urgence de leur projet, suite au constat d’immobilisme des politiques vis-à-vis des chiffres alarmants de la précarité. A la tête du collectif, Laurent d’Ursel, plasticien iconoclaste aux allures de Don Quichotte à bicyclette. On le suit dans ses démarches auprès de services administratifs obtus ou de potentiels investisseurs privés afin de trouver, acheter et rénover un (...)

  • Les États-Unis séparent désormais les parents migrants de leurs enfants | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/162252/etats-unis-separent-parents-migrants-enfants

    Avant l’élection de Donald Trump, les familles de migrants et demandeurs d’asiles qui étaient interpellées à la frontière mexicaine étaient détenus ensemble dans des centres de rétention, en attente de jugement. Mais les directives du gouvernement ont changé : maintenant, les parents et enfants sont détenus séparément, parfois dans des villes différentes, et même dans le cas d’enfants très jeunes.

    Depuis plusieurs mois, des centaines de cas de séparations ont été rencensés par les associations de défense des droits civiques.

    « Ce qui se passe ici est sans précédent. Ici en Arizona, nous avons vu plus de 200 cas de parents séparés de leurs enfants. Certains de ces enfants sont très jeunes, nous voyons régulièrement des enfants de deux ans, et la semaine dernière, il y avait un enfant de 53 semaines sans ses parents », expliquait Laura St. John de l’organisation The Florence Project, sur MSNBC.

    L’association de défense des droits civiques ACLU a engagé une procédure légale contre cette pratique du gouvernement, qu’ils considèrent comme une violation de la Constitution des États-Unis.

    Sur Twitter, le journaliste Chris Hayes a partagé des extraits de la plainte dans lesquels sont décrits plusieurs cas de séparation, comme celui de Miriam, venue du Honduras, qui dit avoir été séparée de son bébé de dix-huit mois et ne pas l’avoir vu pendant plus d’un mois. En mars, un procès de l’ACLU avait permis de réunifier une mère congolaise demandeuse d’asile avec sa fille de sept ans. Elles avaient été séparées pendant quatre mois.

    La nouvelle approche, introduite par le ministère de la Justice, consiste à condamner les personnes qui ont traversé la frontière illégalement à des crimes, et non plus à des infractions civiles, comme c’était le cas auparavant. Les adultes sont donc placés en prison, et non en centre de rétention, alors que les enfants sont gérés par une autre entité administrative, qui détient habituellement les mineurs qui traversent seuls la frontière.

    Interviewé par MSNBC, un avocat de l’ACLU a dit que c’était « la pire chose » qu’il avait vue en 25 ans de travail sur les droits des immigrés.

    « Je parle à ces mères et elles décrivent leurs enfants qui hurlent "maman, maman, ne les laisse pas m’emmener". »

    Il y a quelques jours, le chef de cabinet de la Maison Blanche John Kelly a défendu la pratique en disant qu’il s’agissait d’une dissuasion efficace et que les enfants seraient « placés dans des foyers ou autres ».

    • New York (États-Unis), de notre correspondant.- « Les fédéraux ont perdu, oui, perdu, 1 475 enfants migrants. » L’éditorial de The Arizona Republic a révolté les réseaux sociaux. Des Américains se sont pris en photo avec cette question : « Où sont les enfants ? » (#wherearethechildren), devenue en quelques jours un mot-clé populaire. « L’inhumanité doit cesser », explique Joaquín Castro, représentant démocrate du Texas, qui appelle à une manifestation cette semaine à San Antonio.

      À l’origine de cette indignation, l’information rapportée par The Arizona Republic est, de fait, assez spectaculaire. Le 26 avril, Steven Wagner, un responsable du Département de la santé américain chargé de la gestion des réfugiés, a annoncé au cours d’une audition au Sénat que ses services, alors qu’ils tentaient de prendre contact avec 7 635 mineurs placés chez des proches ou dans des familles d’accueil, se sont révélés « incapables de localiser 1 475 » d’entre eux, soit 19 % de l’échantillon contacté.

      9 mai 2018. Cette famille vient de franchir la frontière entre le Mexique et les États-Unis près de McAllen, Texas. © Reuters 9 mai 2018. Cette famille vient de franchir la frontière entre le Mexique et les États-Unis près de McAllen, Texas. © Reuters

      Il s’agit de mineurs non accompagnés, la plupart originaires du Honduras, du Guatemala et du Salvador, des pays d’Amérique centrale ravagés par les violences. Placés quelques semaines en foyer après avoir tenté de traverser la frontière avec les États-Unis via le Mexique, ils sont ensuite confiés par les autorités à des proches, des parents ou des familles d’accueil en attendant l’examen de leur dossier par les services de l’immigration.

      Les 1 500 enfants manquant à l’appel ne sont pas forcément aux mains de trafiquants, exploités à vil prix ou livrés à eux-mêmes. « On ne sait pas combien d’entre eux n’ont pas été localisés parce que eux ou leurs proches, qui peuvent très bien être leurs parents, sont partis sans laisser d’adresse pour réduire les risques d’être renvoyés dans leur pays », explique la journaliste Dara Lind, spécialiste des questions migratoires sur Vox.com.

      Mais l’incertitude qui pèse sur leur sort a de quoi inquiéter : plusieurs médias, comme Associated Press et la chaîne PBS, ont révélé des cas de violences sexuelles, de travail forcé ou de mauvais traitement.

      « Vous êtes la plus mauvaise famille d’accueil du monde. Vous ne savez même pas où ils sont », a lancé à Steven Wagner la sénatrice Heidi Heitkamp. L’accusation de l’élue démocrate tape juste, sauf que sous l’administration Obama, qui avait dû faire face à une explosion du nombre de mineurs non accompagnés, le suivi était tout aussi défaillant.

      En 2014, les procédures de vérification des familles d’accueil avaient même été allégées pour faciliter les placements, livrant les enfants à des dangers accrus. En 2016, le Sénat avait préconisé des mesures de suivi renforcées, qui n’ont jamais été mises en place, faute de ressources et de volonté politique : le département de la santé considère en effet qu’une fois placés, les mineurs ne sont plus de sa responsabilité…

      Il y a un mois, l’« aveu » de Steven Wagner devant le Sénat n’aurait ainsi pas fait beaucoup de bruit. Mais tout a changé depuis que le président Trump, frustré de ne pas voir avancer son projet de mur avec le Mexique, en colère contre sa propre directrice du Département de la sécurité intérieure (DHS), a autorisé des mesures d’une extrême sévérité contre l’immigration irrégulière.

      Au nom de la « tolérance zéro », Jeff Sessions, “attorney general” (l’équivalent du ministre de la justice), un dur de dur connu pour sa hargne contre les clandestins, a annoncé le 7 mai la poursuite systématique des étrangers qui « traversent la frontière de façon illégale », une façon de décourager les candidats à l’immigration – au rythme de 40 000 personnes « appréhendées » chaque mois, on voit mal comment les procureurs vont suivre. Il a surtout déclaré que les enfants « clandestins » seront désormais « séparés » de leurs parents. De quoi susciter l’indignation générale. Au vu de la façon dont les mineurs non accompagnés sont traités dans les familles d’accueil, cette annonce sonne comme une provocation.

      « Cette horreur est insupportable, a twitté Walter Schaub, ancien directeur sous Obama et Trump du Bureau pour l’éthique gouvernementale, une agence fédérale anticorruption. Décider d’arrêter encore plus d’enfants alors même qu’on sait déjà que ce qui leur arrive est une violation immorale des droits humains. »

      « C’est de la torture », commente l’ACLU, une grande organisation de défense des libertés publiques, qui a engagé une action en justice collective contre le gouvernement. « La pire chose que j’ai vue en vingt-cinq ans, dit Lee Gelernt, l’avocat de l’ACLU, interrogé sur la chaîne MSNBC. Ces mères vous racontent leurs enfants qui crient “maman ! maman !”, “ne les laisse pas m’emmener !”, des enfants de cinq ans, de six ans. On va traumatiser ces enfants pour toujours. »

      « Cette pratique viole les droits des demandeurs d’asile inscrits dans la Constitution », ajoute Eunice Lee, codirectrice du centre de recherche sur le genre et les réfugiés Hastings College of the Law à San Francisco (Californie).

      Reuters Reuters

      Fin avril, le New York Times, citant des données officielles, a révélé que cette pratique est en réalité d’ores et déjà en place. Entre octobre et avril, écrit le quotidien, 700 enfants, dont 100 tout-petits de moins de quatre ans, ont été privés de leurs parents. Le département de la santé refuse de dire combien de ces familles restent aujourd’hui éclatées.

      Au vu des positions de l’administration Trump, qui cherche à lutter contre l’immigration mais aussi à décourager par tous les moyens l’exercice du droit d’asile, cette politique n’est guère surprenante. Elle avait été évoquée quelques semaines après l’investiture de Donald Trump par John Kelly, alors directeur de la sécurité nationale. Aujourd’hui chef de cabinet de Donald Trump, Kelly a affirmé à la radio publique NPR que non seulement la séparation des familles n’est « pas cruelle », mais qu’elle est aussi un « puissant moyen de dissuasion » contre l’immigration.

      Pendant sa campagne, et depuis son entrée à la Maison Blanche, Donald Trump a promis de « stopper » l’immigration illégale. Il s’en est pris aux Mexicains « violeurs » et « criminels », aux « pays de merde », a taxé publiquement des immigrés d’« animaux ». Il a annoncé l’envoi de la garde nationale à la frontière et a attisé sa base en s’en prenant à une « caravane » de réfugiés d’Amérique centrale qui cherchaient à obtenir l’asile aux États-Unis.

      Depuis son arrivée à la Maison Blanche, son administration s’est employée à détricoter les dispositifs protégeant les jeunes migrants. Trump lui-même a estimé que les mineurs qui passent la frontière « ne sont pas tous innocents » et nourrissent la violence des gangs.

      « Les enfants seront pris en charge, placés dans des foyers ou autre », a promis John Kelly. En l’occurrence, le « ou autre » pourrait désigner des bases militaires. Selon le Washington Post, des enfants séparés de leurs familles pourraient être bientôt placés dans des centres de l’armée, au Texas ou dans l’Arkansas.

  • Avec le soutien des dictatures arabes, Trump veut liquider la cause palestinienne
    21 mai 2018 – Raï al-Yaoum – Traduction : Chronique de Palestine – Dominique Muselet
    http://www.chroniquepalestine.com/trump-veut-liquider-la-cause-palestinienne

    (...) En déplaçant l’ambassade en toute hâte pour faire coïncider son transfert avec l’anniversaire de la Nakba, les États-Unis et Israël ont lancé un « ballon d’essai » pour mesurer les réactions arabes et internationales avant de dévoiler « l’accord ». Malheureusement, les réactions ont été insignifiantes dans la plupart des territoires palestiniens occupés à part la bande de Gaza où des manifestations de masse ont eu lieu pendant six semaines consécutives, au cours desquelles plus de 100 personnes ont été tuées et 3 000 personnes blessées par des tireurs d’élite israéliens. Il en a été de même pour la réaction de la plupart des capitales arabes et islamiques.

    Les « fuites » visant à promouvoir l’accord ont commencé vendredi par le biais de l’agence Associated Pressnews qui a révélé que, selon cinq responsables américains anonymes, le président Donald Trump prévoyait de dévoiler son plan – dressé principalement par son gendre Jared Kushner et l’envoyé « pour la paix » Jason Greenblatt sous la supervision directe du premier ministre israélien Binyamin Netanyahu – à la fin du mois de juin, après le Ramadan.

    La réaction arabe officielle au déplacement de l’ambassade et au massacre israélien à Gaza n’a pas été seulement insignifiante, en fait, elle a mis en lumière la complicité et la duplicité des principaux alliés arabes des États-Unis – en particulier l’Égypte, la Jordanie et la plupart des États du Golfe – quand il s’est avéré qu’ils étaient au courant des détails du projet d’accord américain. Ils se sont bien gardés de convoquer un sommet arabe d’urgence, et leur participation au sommet islamique convoqué par le président turc Recep Tayyip Erdogan (à l’exception de la Jordanie) a été minimale, la plupart des États du Golfe (à part le Koweït) étant représentés par leurs ministres des affaires étrangères. Le fait que les États arabes qui entretiennent des relations diplomatiques officielles avec Israël (Égypte et Jordanie) n’aient pas osé rappeler leurs ambassadeurs ou expulser des diplomates israéliens de leurs capitales en signe de protestation – bien que des mesures de ce type aient été prises par des pays non arabes comme la Turquie, la Bolivie, l’Afrique du Sud, l’Irlande et la Belgique – est significatif. Cela pourrait être le prélude de développements encore plus choquants dans les mois à venir. (...)

  • Deep Green: The 1970 concert that launched Greenpeace | Greenpeace International
    http://www.greenpeace.org/archive-international/en/about/deep-green/deep-green-jan-2010
    http://www.greenpeace.org

    In 1969, a United States plan to conduct nuclear bomb tests on Amchitka Island in the Aleutian archipelago ignited the movement in Canada that would become Greenpeace.

    Irving and Dorothy Stowe were American Quakers, who left the US in protest of its military policies, and arrived in Canada, in 1966, with their children Robert and Barbara. The Stowe home became a nexus of action to protest the US nuclear tests. Their Quaker friends Marie and Jim Bohlen first proposed the idea to sail a boat into the test zone. Canadian journalists Bob Hunter and Ben and Dorothy Metcalfe lent media experience, and the small group swelled with volunteers.

    Hunter wrote a newspaper column about the danger of a tsunami from the bomb tests, which provided the group with its first name: The Don’t Make a Wave Committee. Twenty-two year-old Bill Darnell, who organised an ’Ecology Caravan’ in Canada, inspired the name that has endured for four decades. After a meeting, when Irving Stowe said “Peace,” Darnell responded with “Make it a green peace,” and the name stuck.

    The group raised money with tin cans in corner grocery stores, and 25 cent ’Greenpeace’ buttons, but had not raised nearly enough to charter a boat and sail 6,000 kilometres across the Gulf of Alaska. Irving Stowe, a lover of music, decided to stage a rock concert.

    He wrote to activist musicians Joan Baez, Phil Ochs, and others. Ochs and the popular Canadian band Chilliwack agreed to appear. Baez could not attend, but sent a $1000 check and connected Stowe with Joni Mitchell, who agreed to perform and brought her friend James Taylor. Stowe booked Vancouver’s Pacific Coliseum for the event on16 October, 1970. Sound engineer Dave Zeffertt, recorded the concert on quarter-inch tape, and gave a copy to Stowe for his personal use only: it is a testament to Irving Stowe’s integrity that this historic recording never leaked out as a bootleg.

    #écologie #politique #histoire #greenpeace

  • Macron en Russie s’attaque aux importations d’automobiles.
    Après l’acier et l’aluminium, Donal Trump pour poursuivre un dialogue difficile avec Poutine.

    Pourquoi les Français doivent mieux protéger les femmes journalistes ?
    Cyberharcèlement : la presse passe pour des champions de la grève

    Cyberharcèlement pour poursuivre un dialogue difficile avec Poutine
    Macron en Russie : la presse doit mieux protéger les femmes journalistes

    Après l’acier et l’aluminium Donald Trump passe pour un champion de la grève
    Pourquoi les Français s’attaquent aux importations de voiture ?

    #de_la_dyslexie_creative

  • Rudy Giuliani won deal for OxyContin maker to continue sales of drug behind opioid deaths | US news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/us-news/2018/may/22/rudy-giuliani-opioid-epidemic-oxycontin-purdue-pharma?CMP=Share_Android

    The US government missed the opportunity to curb sales of the drug that kickstarted the opioid epidemic when it secured the only criminal conviction against the maker of OxyContin a decade ago.

    Purdue Pharma hired Rudolph Giuliani, the former New York mayor and now Donald Trump’s lawyer, to head off a federal investigation in the mid-2000s into the company’s marketing of the powerful prescription painkiller at the centre of an epidemic estimated to have claimed at least 300,000 lives.
    The Sackler family made billions from OxyContin. Why do top US colleges take money tainted by the opioid crisis?
    Read more

    While Giuliani was not able to prevent the criminal conviction over Purdue’s fraudulent claims for OxyContin’s safety and effectiveness, he was able to reach a deal to avoid a bar on Purdue doing business with the federal government which would have killed a large part of the multibillion-dollar market for the drug.

    The former New York mayor also secured an agreement that greatly restricted further prosecution of the pharmaceutical company and kept its senior executives out of prison.

    OxyContin became the go-to drug for people looking for an instant high by snorting or injecting.

    “This was the magic pill, right? This was a long-acting pill that the addicts wouldn’t like and you couldn’t get dependent on, and that is the magic bullet. The reality is it just wasn’t true,” said Brownlee. “It was highly deceptive and then they trained their sales force to go out and to push that deception on physicians.”

    Investigators waded through several million of Purdue’s internal memos, marketing documents and notes from sales representatives. Brownlee’s office discovered training videos in which reps acted out selling the drug using the false claims. “This was pushed by the company to be marketed in an illegal way, pushed from the highest levels of the company, that in my view made them a criminal enterprise that needed to be dealt with,” said Brownlee.

    The US attorney had six meetings with Giuliani. They moved from how to interpret the evidence and questions around discovery to negotiations over the final settlement.

    But Giuliani and his team seemed to be also working their Washington contacts. The Purdue lawyers complained to the office of the then deputy attorney general, James Comey, whose tenure as head of the FBI lay ahead of him, that Brownlee was exceeding his legal authority in pursuit of documents from the company.

    “The defence lawyers contacted Mr Comey unbeknownst to us and said those guys down there are crazy,” said Brownlee. The US attorney went to Washington to explain to Comey in person. Purdue was not instantly recognizable as a pharmaceutical company to most people in DC. The name was easily mistaken for Perdue Farms, a regional chicken producer well known for its television ads featuring the owner, Frank Perdue. “Mr Comey said, why are you prosecuting the chicken guy?” said Brownlee.

    Once that misunderstanding was cleared up, Comey signed off on Brownlee’s actions and Purdue was forced to hand over the documents. Brownlee set the drug maker a deadline in October 2006 to agree to the plea deal or face a trial. Hours before it expired, the federal prosecutor received a call at home from a senior justice department official, Michael Elston, chief of staff to the new deputy attorney general, Paul McNulty.

    Elston asked why the case was being pushed along so rapidly and pressed for a delay. The prosecutor again saw the influence of Purdue’s lawyers at work and cut the call short.

    Brownlee said he did not want to be responsible for taking OxyContin off the market and so agreed with Giuliani to target the prosecution at the parent company, Purdue Frederick. That left Purdue Pharma, cleaved out as a separate painkiller manufacturer in 1991, to continue selling the painkiller without restriction even though opioid deaths were escalating.

    “I didn’t feel as a lawyer I could be in a position to bar anyone from getting OxyContin. Faced with that decision, I was just simply not prepared to take it off the market. I didn’t feel like that was my role. My role was to address prior criminal conduct. Hold them accountable. Fine them. Make sure the public knew what they did. ” said Brownlee.

    Brownlee said he expected federal regulators, particularly the Food and Drug Administration, and other agencies to use the criminal conviction to look more closely at Purdue and its drug. But there was no follow-up and OxyContin went on being widely prescribed .

    #Opioides #Purdue_Pharma

  • Dutch TV comedian blasts Israel with spoof of Eurovision winner ‘Toy’ -

    Sanne Wallis de Vries’ pastiche of Netta Barzilai’s winning song criticizes Israeli army for killing of Gazans and has the chorus ‘Look how beautifully I launch missiles’

    Itay Stern May 21, 2018

    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-dutch-tv-comedian-blasts-israel-with-spoof-of-eurovision-winner-to

    A satirical Dutch TV show has lampooned Israel’s Eurovision Song Contest-winning song “Toy,” with new lyrics that harshly attack Israel and its treatment of the Palestinians.
    Popular Dutch comedian Sanne Wallis de Vries, starring in the eponymous “Samme Wallis de Vries Show,” appeared looking like Israeli Eurovision winner Netta Barzilai in the spoof, sporting both a kimono and similar distinctive hairstyle.
    skip - Sanne Wallis de Vries’ version of Toy
    Sanne Wallis de Vries’ version of Toy - דלג

    The first verse of her song, freely translated from the original Dutch, says: “Look at me, I’m a very sweet country / The world’s leaders are eating out of my hand / With one kiss I put out every fire. We’re throwing a party, are you coming? Later, at the Al-Aqsa Mosque, which will be empty soon anyway.”
    >> Eurovision organizers tell fans to hold off on booking flights to Israel - sparking instant controversy
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    Just before the chorus, De Vries replaces the original transition that mentioned Wonder Woman with the words: “From Haifa to the Dead Sea, there are fireworks and kosher satay / Come dance with me to the music.”
    Instead of the chorus where Barzilai sings “I’m not your toy,” the Dutch comedian sings, “Look how beautifully I launch missiles.”
    The video accompanying De Vries shows footage of the Palestinian protests on the Gaza border last week, including scenes of smoke and Gazans being taken to hospital on stretchers.
    When De Vries sings about Israel’s 70th anniversary, she notes, “The Palestinians aren’t invited to her party.” As she sings, in the background viewers are shown the opening ceremony for the U.S. Embassy in Jerusalem, with special emphasis on President Donald Trump’s daughter, Ivanka.

    The spoof version triggered much discussion online, with some Dutch viewers tweeting that the song was “anti-Israel” and also “Jew-hating.”

  • Un chèque en blanc à Trump pour faire la guerre

    https://www.les-crises.fr/un-cheque-en-blanc-a-trump-pour-faire-la-guerre

    Lundi, la commission des affaires étrangères du Sénat doit examiner un projet de loi qui donnerait au président Donald J. Trump un chèque en blanc pour faire la guerre n’importe où dans le monde, quand il le désire.

    La Constitution place le pouvoir de déclarer la guerre exclusivement entre les mains du Congrès. Cependant, au cours des 75 dernières années, le Congrès a permis que ce pouvoir dérive vers le pouvoir exécutif.

    Le nouveau projet de loi, s’il est adopté, rendrait effectivement complet le transfert du pouvoir de déclarer la guerre du Congrès au président. Il est difficile d’imaginer un pire moment de l’histoire américaine pour que cela se produise.

    Les rédacteurs de la Constitution étaient bien conscients des dangers de placer le pouvoir de déclarer la guerre entre les mains du président. Les délégués à la Convention constitutionnelle de 1787 ont massivement rejeté la proposition de Pierce Butler, délégué de Caroline du Sud, de donner au président le pouvoir de déclencher une guerre, selon les notes de James Madison sur les débats du Congrès. George Mason a dit qu’il était « défavorable à l’idée de donner le pouvoir en matière de guerre à l’exécutif », car « on n’est pas sûr qu’on puisse lui faire confiance ».

    Les rédacteurs de la Constitution ont donc précisé à l’article premier que seul le Congrès a le pouvoir de déclarer la guerre.

  • 10 Fundamental Donald Trump Lessons to Startups
    https://hackernoon.com/10-fundamental-donald-trump-lessons-to-startups-efe322490908?source=rss-

    Even before entering the political life and dominating all the current news cycles in the USA, Donald Trump embodied the business success and all the luxuries of a high-class entrepreneurship. Though on the other hand he causes lots of frustration and disapproval due to extremely controversial speeches, many people still perceive him as an embodiment of the “American dream”. Having built his family business into multi-billion dollar empire, Trump’s sharp business grasp is acknowledged by many in the business establishment.There’s a lot to be learned from Donald Trump in terms of #startup strategy. He developed his “empire” because he knew every piece and process and its cost. If startups and businesses can not say the same for their software and products, they will not succeed. Making (...)

    #politics #donald-trump

  • Woody Harrelson, en liberté surveillée

    http://www.lemonde.fr/festival-de-cannes/article/2018/05/22/woody-harrelson-en-liberte-surveillee_5302517_766360.html

    Fils d’un tueur à gages, l’acteur américain ne cesse de jouer avec la loi, à l’image de son rôle de corsaire dans « Solo, A Star Wars Story ».

    « Trente secondes… Vingt-cinq… Vingt… » Le compte à rebours égrené par le staff de Disney n’anticipe pas la mise sur orbite du dernier vaisseau maison, Solo, A Star Wars Story, toujours fixée au mercredi 23 mai dans l’essentiel des salles du système solaire. « Quinze… Dix… Cinq… » Il s’agit, sur un registre plus terrestre, de rappeler à notre photographe qu’il ne dispose que de deux minutes chrono pour tirer le portrait de Woody Harrelson. L’Américain, qui incarne un corsaire interstellaire dans le nouveau spin-off de la franchise, est du genre diligent : « Woody souhaite impérativement quitter l’hôtel à midi pile… », argumente un stormtrooper déguisé en attaché de presse.

    Deux jours plus tôt, le 15 mai, le divertissement de Ron Howard a été fraîchement reçu lors de sa présentation hors compétition sur la Croisette ; le tournage s’était éternisé, et l’acteur exige que, cette fois, le planning soit respecté à la seconde près. Rien que de très « prévisible », comme dirait avec fatalisme son personnage : depuis que la série Cheers l’a révélé, dans les années 1980, Harrelson s’arrange toujours pour se trouver dans des situations limites. Qui d’autre a autant joué avec la loi, qu’il s’agisse de la faire appliquer ou, au contraire, de s’en affranchir effrontément ?

    Sur grand et petit écran, il s’est improvisé garant des institutions policières (True Detective, Triple 9, Three Billboards), militaires (La Ligne rouge, Des hommes d’influence, La Planète des singes), médicales (The Sunchaser), voire étatiques (L.B. Johnson, après Kennedy). Mais il a tout aussi habilement enfilé les haillons du hors-la-loi : outrage aux bonnes mœurs (Larry Flint), kidnapping (Wilson), fraude bancaire (Le Château de verre), meurtre (Tueurs nés, Sept psychopathes), grand banditisme (No Country for Old Men), son casier est chargé.

    Blockbusters et productions indés

    De Defendor à Insaisissable 2, il lui arrive même de se dédoubler en cours de film : ainsi de Self Control, où il campe avec autant d’implication un gigolo travesti et un agent de sécurité. Lorsqu’on l’interroge sur cette drôle de règle qui régit sa filmographie, Dr. Woody bafouille – « euh, ouais… » –, et Mr. Harrelson bredouille – « il y a du vrai… ». Car, dans son cas, l’antique dilemme yankee – flic ou voyou – fait résonner une corde particulièrement intime. Tour à tour condamné pour paris illégaux, vols à main armée et meurtres, son père est mort en prison, en 2007. Dans les années 1970, cet ex-vendeur d’encyclopédies texan a fait la « une » des journaux pour s’être attribué, sous l’emprise de drogues, l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy, après avoir avoué celui d’un juge fédéral, commandité par un trafiquant.

    Comment tuer le père quand le vôtre est tueur à gages ? A la séparation de ses parents, en 1968, Woody suit sa mère en Iowa, puis étudie le théâtre et la littérature dans une université de l’Indiana. Il fréquente des cercles ultracatholiques, où il se lie avec le futur vice-président de Donald Trump, Mike Pence. Mais réalise bientôt, comme il le confiera à Playboy en 2009, que « la Bible est un instrument pour contrôler les gens », et s’éprend d’autres causes : méditation hindouiste, véganisme, légalisation du cannabis, anarchisme. Cette volte-face ne diminue guère la fréquence de ses visites en prison, au contraire : « Mon papa est l’une des personnes les plus charmantes et érudites que je connaisse, dira-t-il ainsi, en novembre 1988. Mais je me demande encore s’il mérite ma loyauté. Je le regarde comme quelqu’un qui pourrait devenir mon ami, plutôt que comme celui qui était mon père. »

    Sa loyauté, il l’offrira au cinéma, qui fera dire tout et son contraire à ses yeux bleu revolver, à ses maxillaires maximaux, à son sourire oblique : parangon de convivialité ou misanthrope patenté, ici meneur d’équipes, là loup solitaire, Harrelson est crédible à chaque extrémité du jeu social. Sur l’échiquier esthétique, de même, il évolue sur les côtés, alternant blockbusters à grands frais et productions indés, drames graves et pochades potaches.

    Une liberté toute surveillée, qu’il doit à quelques anges gardiens. Ecoutez-le évoquer la mèche postiche qu’il affiche dans Solo, chipée non pas à Chewbacca, mais à une amie productrice : « C’est une idée d’Allison Shearmur. Je tenais à ma calvitie, mais Allison refusait qu’on lui réponde non… Elle est morte juste après le tournage, à 54 ans, d’un cancer. Sans sa force de conviction, je n’aurais joué ni dans Hunger Games, ni dans Solo. Je venais de tourner ma première réalisation, Lost in London. Imaginez quand j’ai dû dire à ma famille : “Hum, je vais devoir rester à Londres neuf mois de plus !” Ron Howard [qui a remplacé Phil Lord et Chris Miller en cours de production] a fait un boulot épatant : deux semaines pour monter les décors, soixante-dix jours pour boucler le tournage, du grand artisanat ! »

    Ascèse et excès

    Des prouesses, Harrelson aussi en a troussé. Tourné en un seul plan-séquence dans 24 décors différents, Lost in London a été diffusé en direct dans 550 cinémas, le 19 janvier 2017 : « C’est une déclaration d’amour un peu bancale à ma femme. J’y reviens sur l’une des pires nuits de ma vie. Elle m’a hanté pendant des années, jusqu’à ce que je réalise qu’il y avait peut-être là matière à une fiction comique et cathartique. » Londres, 7 juin 2002 : un tabloïd le montre au bras de trois femmes de petite vertu, en petite tenue. S’ensuivent une « terne » performance théâtrale, des échanges échaudés avec Leonardo DiCaprio, Tobey Maguire et Lukas Haas dans une boîte de Soho, une course-poursuite en taxi avec les flics, et quelques heures derrière les barreaux.

    Autre prison – dorée celle-là –, autres anges gardiens : à 56 ans, Woody vit à Hawaï avec sa femme et leur chienne, Monkey, qu’il aime « presque autant » que leurs trois enfants, confesse l’ex-barman de Cheers en ingurgitant un breuvage brunâtre. Et de mentionner ses plus proches amis hawaïens, les quasi-homonymes Owen Wilson et Willie Nelson, sans qui « Lost in London n’aurait pas été drôle du tout ». La comédie sort le 25 mai sur plusieurs plates-formes de streaming : « A terme, je pense que les petits films de ce genre seront voués à n’être vus qu’à la maison... Dorénavant, les gens ne se déplacent en salles que pour les grosses machines, façon Disney. Vous pouvez trouver ça triste, mais c’est la réalité. »

    « Quinze… Dix… Cinq… Zéro ! » Il faut décoller de Cannes, tonne le stormtrooper. Des souvenirs remontent : « J’ai trop fait la fête ici… Il y a trente ans, en rentrant de Grèce, je suis tombé sous le charme de cette station balnéaire. J’ai loué un appartement, pour un mois. J’avais mis au point une petite routine vacancière, croissants et compagnie… Jusqu’à ce que le Festival nous tombe dessus : j’ai vu une ville paisible se transformer en Babylone. Waouh ! Heureusement, ma pote Diane Keaton veillait sur moi. » Ainsi va la vie de Woody Harrelson, toute d’ascèse et d’excès mêlés, valeureusement borderline.

  • L’art du deal à la manière persane – Notes de Pepe Escobar en marge de la 6ème Conférence Internationale de Soutien à l’Intifada Palestinienne | Mounadil al Djazaïri
    https://mounadil.wordpress.com/2018/05/22/lart-du-deal-a-la-maniere-persane-notes-de-pepe-escobar-en-marge

    L’iran a accueilli la Conférence Internationale de Soutien à l’Intifada Palestinienne et est resté froid devant le retrait de l’accord sur le nucléaire.

    Par Pepe Escobar, Asia Times (Hong Kong) 18 mai 2018 traduit de l’anglais par Djazaïri

    L’art de la transaction, pratiqué depuis 2500 ans, mène au palais de la sagesse. J’avais à peine mis les pieds à Téhéran quand un diplomate a déclaré : « Trump ? Nous ne sommes pas inquiets. C’est un bazaari (un commerçant) « – sous-entendant qu’un compromis politique sera finalement atteint.

    La réponse du gouvernement iranien à l’administration Trump se ramène à une variante de Sun Tzu : le silence – surtout après la chute de Flynn [Michael Flynn, ex conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump], qui avait « mis l’Iran en garde » après un test de missiles balistiques qui n’enfreignait pas les dispositions de l’accord nucléaire iranien, et l’idée d’un anti-Iran formé de l’Arabie Saoudite, des Emirats Arabes Uni, de l’Egypte et de la Jordanie, soit une mini-OTAN. Les manoeuvres navales iraniennes – du détroit d’Ormuz à l’océan Indien – étaient prévues depuis longtemps.

    J’étais à Téhéran en tant que membre d’un petit groupe d’analystes étrangers, invités du Majlis (Parlement) pour la 6ème Conférence internationale de soutien à l’Intifada palestinienne. Aucun risque de rencontrer des membres du cercle de Trump dans un tel rassemblement – avec des délégués parlementaires venus de plus de 50 pays, une mini-ONU de facto. Pourtant, ce qu’ils ont raté avec l’impressionnante inauguration dans une salle de conférence ronde et bondée, c’était le centre du pouvoir iranien qui s’affichait : le guide suprême, l’ayatollah Khamenei, le président de la république Hassan Rouhani et le président du parlement, Ali Larijani. (...)

  • Israël-Palestine : rêver qu’ils disparaissent…, Pierre Péju,
    http://www.liberation.fr/debats/2018/05/17/israel-palestine-rever-qu-ils-disparaissent_1650830

    Il est des rêves maléfiques, des fantasmes funestes. Ils donnent une satisfaction imaginaire à des désirs inavouables, mais parfois, ils induisent des conduites bien réelles… ou, malheureusement, des politiques. Comme ce rêve, que pourraient faire les partisans du gouvernement d’extrême droite, allié aux religieux les plus radicaux, que dirige Benyamin Nétanyahou : « Un matin, les Israéliens, n’en croyant pas leurs yeux, découvrent qu’entre la Méditerranée et le Jourdain, à Jérusalem-Est, à Ramallah, Hébron, Naplouse, Bethléem, et même dans la bande de Gaza, il n’y a soudain plus un seul Palestinien ! » Envolés, disparus, volatilisés ou exilés ! Une sorte de Nakba fulgurante et silencieuse aurait eu lieu. Dix fois plus radicale que celle de 1948, qui avait chassé 700 000 personnes. Peu importe ce que seraient devenus tous ces « Arabes », l’essentiel étant qu’enfin, ils n’existent plus ! Qu’on n’en parle plus ! Aussitôt, la totalité de la terre sur laquelle ce peuple a vécu si longtemps pourrait être récupérée, exploitée, lotie et habitée. Mais surtout, on serait désormais « entre soi » (« On est chez nous ! »), et la promesse biblique absurdement considérée comme attestation historique serait désormais tenue. Mais il faut bien se réveiller : les Palestiniens sont toujours là, en nombre bientôt égal à celui des Juifs israéliens (7 millions), sans compter les millions de réfugiés (au Liban, en Jordanie, etc.) s’acharnant à faire valoir leur « droit au retour » (reconnu et géré internationalement par l’UNRWA). Quelle déception !

    Certes, des Palestiniens peuvent aussi faire le même rêve inversé, mais, en ce qui les concerne, sans le moindre espoir de réalisation tant ils sont actuellement défaits et dépourvus de tout recours. Humiliés, condamnés à une sorte d’apartheid dans des « réduits géographiques » de plus en plus étroits, oubliés par la communauté internationale, par les pays arabes, mais aussi tirés parfois comme des lapins, comme à la frontière avec Gaza (60 morts le lundi 14 mai).

    Pourtant, même soutenus de façon presque obscène par Donald Trump, les dirigeants israéliens n’ont pas la victoire magnanime : ils s’acharnent sur ceux qui ont manifestement perdu. Pourquoi cette rage ? Parce qu’ils comprennent confusément que, contrairement à leur rêve, ces perdants seront sans doute toujours là ! En dépit de ce qu’ils subissent, les Palestiniens ne disparaîtront ni ne partiront. Vaincus, écrasés, ayant perdu confiance en leurs propres dirigeants corrompus et impuissants (honteusement antisémites, comme Mahmoud Abbas, ou islamistes autoritaires, qui viole les droits de l’homme comme le Hamas !) ils refuseront de quitter un pays qui reste le leur, même s’il n’est plus question, bien sûr, de dénier aux Israéliens de continuer à vivre dans cette région du monde où d’autres horreurs de l’Histoire les ont amenés à s’installer. Les Juifs aussi sont là, désormais. Cela aussi est un fait, même si les utopies des premiers temps, les idéaux démocratiques, le socialisme heureux des kibboutz, les chances de cohabitation avec les peuples natifs (que la très colonialiste « déclaration Balfour » prévoyait pourtant), comme la perspective de deux Etats, ou celle d’un seul Etat égalitaire, ont été minés jusqu’à voler en éclats.

    Au cours d’un tout récent voyage à Jérusalem et en Cisjordanie, j’ai cependant pu constater que la stratégie d’Israël consistait à « faire comme si » le fantasme d’éradication d’une population (présentée comme absolument dangereuse pour sa sécurité) prenait le pas sur tout réalisme, toute sagesse, toute équité. Ainsi, j’ai vu le mur qui enferme la Cisjordanie et dont la construction bafoue le droit international, les résolutions de l’ONU, et ne respecte même pas le tracé de la Ligne verte (frontière officielle depuis 1967). J’ai vu cette enceinte grise, de huit mètres de haut, séparer arbitrairement la maison d’agriculteurs palestiniens de leurs propres champs d’oliviers afin que ceux-ci restent du côté israélien. J’ai vu d’autres maisons, réduites, en une nuit, à un tas de décombres par les bulldozers de l’armée israélienne sous prétexte que le fameux mur vient d’être érigé à moins de 300 mètres, et que la maison n’a pas de permis de construire (puisqu’à peine 13 % des permis sont octroyés à des Palestiniens, souvent cinq ou sept ans après la demande).

    J’ai vu surtout les « colonies » qui s’implantent partout sur le sol cisjordanien, de façon sauvage mais protégées « officiellement », par les soldats, dès qu’elles surgissent. Des colonies, comme à Wadi Fukin ou en tant d’autres lieux, qui sont en fait des villes, des sortes monstruosités bétonnées de 10 000 à 40 000 habitants qui, telles des mâchoires enserrent des villages palestiniens que leurs habitants apeurés désertent. J’ai vu les rutilantes autoroutes israéliennes reliant ces colonies et les vilaines routes palestiniennes contraintes de passer sous terre afin de ne pas les croiser, et j’ai vu les écoliers dont l’école, toute proche, n’est accessible qu’au prix de trois quarts d’heure de marche, en raison du passage du mur. J’ai vu les quartiers de Jérusalem-Est dont les habitants payent les mêmes impôts locaux que ceux de l’Ouest, mais où les ordures ne sont plus ramassées. Ces natifs palestiniens de Jérusalem ne disposent d’ailleurs que d’un « permis de résidence » qu’on peut leur retirer arbitrairement.

  • Éloge de l’incertitude
    http://www.dedefensa.org/article/eloge-de-lincertitude

    Éloge de l’incertitude

    21 mai 2018 – La situation internationale est aujourd’hui marquée par un caractère essentiel et fondamental : l’incertitude, qui entraîne nécessairement l’imprévisibilité. Pour notre compte, ce n’est pas une nouveauté, mais ce l’est manifestement pour nombre de nos dirigeants. Ainsi le président de l’Union Européenne, le Polonais Donald Tusk, disait-il jeudi à la réunion de l’UE de Sofia, ajoutant à notre constat celui du paradoxe que constitue la source de cette imprévisibilité :

    « On a souvent dit que le problème avec l’Iran, dans le passé, et peut-être aujourd’hui et demain, est l’imprévisibilité. Mais je pense que le vrai problème géopolitique, ce n’est pas que nous avons un adversaire imprévisible, le problème est que notre ami le plus proche est imprévisible. Ce (...)

  • Travail 2025 du sociologue Domenico De Masi
    https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/extraits-d-ouvrages/article/travail-2025-du-sociologue-203809

    Ecoutez<p><i>Un sociologue qui cite sur la première page de son site officiel une phrase de Paul Valéry “Il faut être léger comme l’oiseau et non comme la</i> …

  • "Si j’étais Gazaoui ..." Jean-Paul Lecoq s’adresse au président du parlement israélien
    16 mai 2018
    https://www.youtube.com/watch?v=vykwIoE2m7A

    Vous êtes un État terroriste dans votre comportement". Le président du parlement israélien, la Knesset, a été fortement interpellé à l’Assemblée nationale.

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    Clémentine Autain | Ajoutée le 16 mai 2018
    https://www.youtube.com/watch?v=LfX_x20u4Xg

    Devant la commission des affaires étrangères, le président de la Knesset Yuli Edelstein a honteusement comparé la lutte pacifique des Palestiniens à la barbarie des terroristes de Daesh. Non, les Gazaouis massacrés par l’armée israélienne ne sont pas les marionnettes du Hamas.

    Le gouvernement d’extrême-droite de Netanyahou ne peut pas s’exonérer indéfiniment des traités internationaux, en encourageant la colonisation, en enfermant à tour de bras et en préparant l’annexion de Jérusalem.

    • À l’Assemblée, les députés Insoumis interpellent le président de la Knesset
      Jannick Alimi| 16 mai 2018
      http://www.leparisien.fr/politique/a-l-assemblee-les-deputes-insoumis-interpellent-le-president-de-la-knesse

      (...) Tous les députés, de l’extrême-droite au parti communiste, se sont ainsi levés ou ont applaudi l’allié politique de Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien de droite. Les élus de la France insoumise, eux, n’en ont rien fait.

      « Vous êtes un État terroriste »

      Ce sont d’ailleurs les Insoumis et aussi certains communistes qui se sont montrés les plus critiques ce mercredi matin lors de l’audition d’Edelstein devant la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée. Bien que présent, Jean-Luc Mélenchon a préféré laisser la parole à Clémentine Autain, députée de Seine Saint Denis. « Comment vous pouvez-vous comparer les terroristes de Daech avec les Palestiniens qui se battent pour leurs droits ? », a interpellé la députée, dénonçant le « blocus depuis plus de 10 ans » subi par les habitants de Gaza.

      « Donald Trump et Netanyahou ont du sang sur les mains alors que selon l’ONU, les manifestants ne constituaient aucune menace imminente (lundi) », a-t-elle souligné. Dénonçant un « blocus illégal », le député communiste Jean-Paul Lecoq, lui, a accusé Israël de mener « une politique de terreur ». « Vous êtes un État terroriste dans votre comportement », a-t-il ajouté, réclamant l’annulation de la saison culturelle croisée France-Israël, prévue de juin à septembre.

  • Gaza, Jérusalem : l’embarras des Etats africains - RFI
    http://www.rfi.fr/afrique/20180516-gaza-jerusalem-embarras-etats-africains

    « Même le Maroc se rapproche petit à petit d’Israël. Les deux pays pourraient rétablir leurs relations diplomatiques, commente Alhadji Bouba Nouhou. On le voit aussi avec d’autres Etats, notamment le Soudan qui entretient aujourd’hui quelques relations informelles avec Israël. Petit à petit, les pays africains qui étaient réticents commencent à se rapprocher diplomatiquement d’Israël. Et l’élection de Donald Trump accentue ce rapprochement. »

    « #Israël a des amis en #Afrique, mais combien sont-ils ? », tempère Falilou Kane. La réalité c’est que ces pays ont des intérêts avec Israël. Il ne s’agit pas de dire « nous n’avons pas de relations », ou « nous avons des relations avec Israël ». Depuis Camp David, l’Egypte a des relations avec Israël, ça ne veut pas dire que l’Egypte accepte tout ce qu’Israël fait. »

  • VIDEO. Pourquoi certains évangéliques américains soutiennent la politique de l’État d’Israël ?
    Mis à jour le 18/05/2018
    https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/video-pourquoi-certains-evangeliques-americains-soutiennent-la-politiqu

    « Nous remercions tous les jours Dieu de nous avoir donné un Président qui se tient du bon côté de l’Histoire ». C’est le pasteur Jeffress qui a été choisi pour la prière d’inauguration de la nouvelle ambassade en Israël. L’homme est un évangélique et proche de Donald Trump.

    Sa présence lors de l’évènement diplomatique peut paraître surprenante. En effet, l’homme est notamment connu pour ses positions intégristes à propos du judaïsme. Il aurait, par exemple, déclaré qu’être juif « n’aiderait pas à aller au Paradis ». Toutefois, Robert Jeffress soutient la politique du gouvernement israélien.

    #antisémitisme accepté ?