person:dominique wolton

  • Non mais vraiment… Finkielkraut sur l’hommage à Johnny : "Les non-souchiens brillaient par leur absence"
    http://www.7sur7.be/7s7/fr/40722/Johnny-Hallyday-est-decede/article/detail/3324637/2017/12/10/Finkielkraut-sur-l-hommage-a-Johnny-Les-non-souchiens-brillaient-par-leur-abse

    « Le petit peuple blanc est descendu dans la rue pour dire adieu à Johnny. Il était nombreux et seul. Les non-souchiens brillaient par leur absence », a lancé l’écrivain, épinglant l’absence, d’après lui, des personnes issues de l’immigration à l’hommage rendu au célèbre rockeur décédé dans la nuit de mardi à mercredi dernier.

  • Huit #médias français s’allient à #Facebook contre les « #fake_news »
    http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2017/02/06/huit-medias-francais-s-allient-a-facebook-dans-sa-lutte-contre-les-fake-news

    Concrètement, le projet est de déployer prochainement en France un dispositif similaire à celui qui a été mis en place, en décembre aux Etats-Unis, avec le concours de cinq médias (ABC News, AP, FactCheck.org, Politifact et Snopes), et qui doit prochainement être lancé en Allemagne, avec la rédaction de Correctiv. En France, outre Le Monde, les médias partenaires sont l’Agence France-Presse (AFP), BFM-TV, Franceinfo, France Médias Monde, L’Express, Libération et 20 Minutes. Après la #France, Facebook projette de poursuivre le déploiement dans d’autres pays.

    Ce dispositif permet aux utilisateurs, grâce à une nouvelle catégorie de signalement, de « faire remonter » une information qu’ils pensent être fausse. Les liens signalés sont rassemblés au sein d’un portail, auquel les médias partenaires ont accès. Ceux-ci peuvent dès lors « fact-checker » ces informations.

    Si deux médias partenaires établissent que le contenu signalé est faux et proposent un lien qui en atteste, alors ce contenu apparaîtra aux utilisateurs avec un drapeau mentionnant que deux « fact-checkers » remettent en cause la véracité de cette information. Quand un utilisateur voudra partager ce contenu, une fenêtre s’ouvrira pour l’alerter.

    • Facebook et Google fédèrent des médias français contre les articles « bidon »
      https://www.nextinpact.com/news/103170-facebook-et-google-federent-medias-francaises-contre-articles-bid

      #Facebook et #Google veulent mettre en commun les ressources des médias (…). Un impératif pour les entreprises de presse, dont certains songent à leur éventuelle rémunération.

      (…) Quelques jours après le lancement du #Decodex du Monde, les deux groupes s’associent officiellement avec des médias pour détecter rapidement les fausses nouvelles, chacun à sa manière.

      La première initiative s’appelle #CrossCheck, portée par Facebook, First Draft et le Google News Lab. Elle fait intervenir 17 médias et écoles, principalement français. Parmi eux s’affichent l’Agence France-Presse (AFP), Buzzfeed, France Télévisions, Les Décodeurs du Monde, Libération ou encore Streetpress. Les médias et étudiants intéressés peuvent contacter le groupe par mail.

      Concrètement, il s’agit de mettre en commun des informations pour remonter rapidement les contenus trompeurs.

      (…)

      Avec la seconde opération, il s’agit pour Facebook de trier le vrai du faux dans les flux d’actualité des internautes. Ce partenariat avec huit médias français est la transposition d’une opération lancée ces dernières semaines aux États-Unis et en Allemagne, qui accueille ses prochaines élections en fin d’année.

      Dans l’Hexagone, les partenaires se nomment 20 Minutes, l’AFP, BFMTV, Franceinfo, France Médias Monde (France24, RFI...), L’Express, Le Monde et Libération. Le choix des médias est à la discrétion de l’entreprise. Notons tout de même l’absence de pure players, la sélection semblant plus prudente que celle de CrossCheck.

      Le principe : sur signalement de Facebook ou des internautes, les médias sélectionnés vérifient les articles, pour indiquer s’ils sont dignes de confiance ou non. Comme l’explique Le Monde, un article sera marqué comme « disputé » à partir du moment où deux médias l’estiment faux. Si un contenu est marqué comme trompeur, un cadre spécial est affiché autour de sa publication sur Facebook, un avertissement apparaît au moment de le partager et il est classé plus bas dans le fil d’actualité des membres. Le partage n’est donc pas empêché, mais tout de même entravé.

      #voilà-voilà

      #médias #surveillance #fake_news #cercle_de_la_vérité #censure (ou plutôt #entrave_tout_de_même)

    • Une censure qui ne dit pas son nom, car les médias russes seraient coupables de mauvaises choses qui arrivent comme l’élection de Trump ? Guy Mettan donne son avis sur la censure des médias russes : https://francais.rt.com/opinions/33523-entre-bonnes-intentions-effets-pervers-decodex-monde-vu-journalis
      Mais c’est la commission européenne qui a décidé sous l’impact de Stratcom en vérité : https://francais.rt.com/opinions/33523-entre-bonnes-intentions-effets-pervers-decodex-monde-vu-journalis

    • Le premier problème est celui des conditions initiales. L’émetteur n’est jamais neutre. Quel qu’il soit. Il faudrait élaborer une méthode scientifique extrêmement rigoureuse avec des experts neutres et pluralistes. Mais ce n’est pas le cas avec Décodex, puisque la liste a été entièrement faite par des journalistes du Monde. Il y a donc un problème d’impartialité, de neutralité et d’objectivité des personnes qui jugent. Cela n’assure pas la crédibilité de l’outil. Le Monde est la propriété de trois actionnaires capitalistes qui sont tous attachés à l’idéologie néolibérale, mondialiste et atlantiste. Il y a donc un biais à la source. Cette donnée de base n’est d’ailleurs pas annoncée avec transparence. Dans la présentation de Décodex par la rédaction, on n’en trouve aucune mention. Ce type d’initiative, même si elle part d’une bonne intention, risque toujours d’être biaisée par le manque d’impartialité et d’objectivité de ceux qui la lancent.

      «  Vouloir définir les devoirs du journalisme revient à décréter ce qui est soi-disant bien ou mal, ce qui est supposé vrai ou faux »

      «  On revient toujours au même problème : celui du journaliste qui vit en vase clos, replié sur son entre-soi et qui recommande ses proches et disqualifie ceux qui ne pensent pas comme lui. »

      Guy Mettan

    • Facebook et Google scient la branche sur laquelle ils se trouvent : ils existent grâce à la diversité incontrôlée des expressions individuelles qu’ils voudraient maintenant contenir ? Ils se sabordent eux-mêmes.

    • A l’origine c’est Stratcom organisme issu de l’Otan qui a crée ce système pour lutter contre la propagande russe.http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-stratcom-contre-les-medias-187077
      Une loi au Parlement européen dans le cadre de la guerre en Ukraine (dont les médias parlent peu) et sur la Syrie, contre les médias étrangers de l’axe du Mal et les nombreux alternatifs qui remplace les mainstream avec un franc succès : http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+REPORT+A8-2016-0290+0+DOC+XML+V0//FR&language=fr
      Le support est issu de l’Otan et stratcom ou il regroupe tous les médias officiels ; https://firstdraftnews.com/first-draft-prepares-big-year-ahead-support-40-new-partners
      http://www.les-crises.fr/quand-le-monde-ressuscite-l-index-de-l-eglise-catholique
      Ils se ridiculisent et se tirent une balle dans le pieds ..

    • « Fake news » : les médias mainstream français s’allient avec Google et Facebook pour cadrer l’info.
      https://francais.rt.com/france/33630-fake-new-medias-mainstream-francais

      En modifiant en profondeur les habitudes culturelles, Internet déstabilise tout l’édifice social. Dématérialisation et mise en réseau ouvrent des perspectives dont on ne fait encore que commencer l’exploration.
      http://www.monde-diplomatique.fr/mav/109

      Changement de société
      Mark Zuckerberg embrassant sa fiancée, serrant dans ses bras un ours en peluche, chahutant avec ses amis… Conséquence des nouveaux paramètres de confidentialité de Facebook, en décembre dernier : quelque trois cents photographies du très jeune (25 ans) fondateur et président-directeur général (PDG) du réseau social, auparavant en accès restreint, devenaient publiques. Parabole de l’arroseur arrosé, ou stratégie visant à apaiser le tollé soulevé par la nouvelle politique en matière de vie privée ? Dès l’annonce de celle-ci, on avait en effet vu fleurir les caricatures de M. Zuckerberg en #Big_Brother, abondamment relayées sur… Facebook. Le 3 décembre, le PDG de Google, M. Eric Schmidt, suscitait lui aussi un certain émoi en assénant, sur la chaîne américaine CNBC : « Si vous faites quelque chose que personne ne doit savoir, peut-être devriez-vous commencer par ne pas le faire. »

      Un réseau sur lequel chaque utilisateur laisse en permanence une foule de traces, que ce soit en effectuant une recherche, en visitant un site ou en publiant un billet sur son blog — ces traces constituant en même temps, dans cet univers, l’une des principales ressources valorisables : tel est le casse-tête que pose Internet. Cette nouvelle donne ne manque pas de provoquer quelques ratés. Difficile d’en imaginer un meilleur symbole que la mésaventure dont fut victime, à l’été 2009, sir John Sawers : avant même d’avoir pris ses fonctions, le nouveau chef du MI6, le renseignement britannique, voyait le moindre détail de sa vie privée rendu public en raison du manque de vigilance de son épouse, membre de Facebook. Un espion dont le monde entier connaît la marque du maillot de bain : tout est dit… Avant et après lui, des millions d’anonymes auront appris à tâtons, et parfois à leurs dépens, les aléas de l’autopublication.

      Face à cette situation, l’attitude des pouvoirs publics est diverse. L’an dernier, par exemple, la commissaire à la protection de la vie privée du Canada a obtenu de Facebook certaines améliorations. Souvent, cependant, les gouvernements tiennent un discours apocalyptique, plus apte à effrayer qu’à instruire, sur les dangers d’Internet, tout en intensifiant, antiterrorisme et « insécurité » obligent, leur propre surveillance de leurs citoyens.

      La protection des libertés n’est pas le seul domaine dans lequel l’action publique rend bien peu service aux internautes. De l’égalité d’accès aux nouvelles technologies à la formation des citoyens afin de leur donner la plus grande maîtrise possible de ces outils, les chantiers, pourtant, pourraient être innombrables. « Le drame d’Internet, disait en 1999 Mme Meryem Marzouki, présidente de l’association Imaginons un réseau Internet solidaire (IRIS), c’est qu’il prend son essor à un moment où il n’est plus question de service public ni d’intervention des Etats. » Libéralisés au Nord, étranglés au Sud, ceux-ci ne sont guère en mesure de brider les ambitions des géants de la communication.

      Résultat d’un mélange persistant d’incompétence et de compromission, les initiatives fâcheuses, en revanche, pullulent. La France et le Royaume-Uni, reprenant à leur compte le discours des industriels du disque qui assimile le partage de fichiers en ligne à du vol, ont adopté des lois répressives permettant d’ordonner la coupure de la connexion à Internet. Pour 2010, l’International Federation of Phonographic Industry (IFPI) a fait connaître son désir de voir ce type de législation étendu au monde entier.

      L’appropriation de la parole publique par les internautes — en octobre 2008, selon le moteur de recherche Technorati, il se créait cent mille blogs chaque jour — indispose également le pouvoir politique. Cette innovation suscite une critique récurrente : en autorisant le contournement des médiateurs (élus, journalistes, experts…), piliers de la démocratie, le réseau ferait de cette dernière une charpente vermoulue, menacée d’écroulement. « Plus il y a d’informations, plus on a besoin d’intermédiaires — journalistes, documentalistes, etc. — qui filtrent, organisent, hiérarchisent », arguait ainsi le sociologue Dominique Wolton (Libération, 2 avril 1999).

      Il serait pourtant plus juste de dire que, loin de supprimer les intermédiaires, la Toile, au contraire, les multiplie. Si tel n’était pas le cas, son immense étendue resterait à l’état de magma impraticable. Désormais, du blogueur plus ou moins influent à l’internaute qui envoie un lien à tout son carnet d’adresses, à son réseau social ou sur un forum, chacun joue ce rôle. Des millions de petites mains, de concert avec les algorithmes des moteurs de recherche, reconfigurent et réorientent en permanence, à leur niveau, les flux d’informations.

      Or, plutôt que de chercher les termes d’une cohabitation harmonieuse, les médiateurs traditionnels, affolés à l’idée de perdre leur magistère, abusent des arguments d’autorité pour mieux se cramponner à leur monopole. Nombre d’entre eux, il est vrai, ont tout à craindre de cette concurrence, qui ne dédaigne pas à l’occasion de les prendre pour cibles et leur renvoie un reflet peu flatteur. Mais il n’est pas certain que leurs aboiements empêchent la caravane numérique de passer...

      #mona_Chollet

      Le monde selon Google
      https://seenthis.net/messages/528427

    • Débat en Italie contre les « fake news »
      http://www.tdg.ch/monde/loi-fake-news-italie-songe/story/13646536

      Un projet de loi présenté au Sénat prévoit jusqu’à deux ans de prison et 10 000 euros d’amende, pour propagation de fausses informations sur Internet. Toute personne souhaitant diffuser une information – sauf les médias – devrait s’enregistrer en amont. Mais des critiques fustigent déjà les atteintes à la liberté d’expression. La Tribune de Genève

  • Le « KOD », lueur d’espoir pour la #Démocratie polonaise ?
    http://www.taurillon.org/le-kod-lueur-d-espoir-pour-la-democratie-polonaise

    Samedi dernier, des milliers de citoyens ont protesté dans les grandes villes polonaises, mais aussi dans le monde comme à San Francisco par exemple, à la suite de nouvelles mesures prises par le gouvernement conservateur portant atteinte à la liberté des médias publics. Parmi les drapeaux polonais et slogans, les manifestants brandissaient également le drapeau européen, soulignant ainsi leur attachement aux valeurs démocratiques de l’Union européenne.

    Actualités

    / #Pologne, Démocratie

    • vlentz , vous n’avez pas bien lu ce que vous avez déposé sur SeenThis par copier coller.

      Votre texte parle de la Liberté de la presse dans un pays de l’union européenne.
      Tous les grands médias de l’union européenne appartiennent à des financiers.
      Les télévisions d’états ont été partiellement privatisés, et ne se distinguent pas des autres.
      Il n’y a pas de Liberté de la presse dans l’union européenne.
      Quelques dissidents, sans plus. Le Monde Diplomatique, CQFD, La Décroissance, La Brique, . . . Basta Mag, Reporterre, .
      On ne les assassines pas encore comme sur d’autres continents.

      Le premier journaliste qui sort de la Doxa est viré.
      Le média légèrement en dehors de la Doxa officielle, est re structuré immédiatement ; Voir Canal + en France.
      Les personnalités qui ne professent pas votre doxa unioniste européenne, ne passent pas dans les médias.
      Par contre, ceux qui professent le discours officiels comme Julia Cagé nous sont assénés sans fin.
      C’est pour cela que j’ai mis ce commentaire.

      Mon texte donc est en rapport avec votre copier collé.
      Le gouvernement polonais n’applique pas les ordres de l’UE.
      Vous le dénoncez, c’est votre job de Chef de projet en agence web + SG @ UEF-F.
      Personnellement, je n’ai aucune sympathie pour ce gouvernement polonais, mais comme on parle de liberté de la presse . . .

      Conseil : Demandez à ceux qui écrivent les articles des jeunes européens de France de se préoccuper un peu plus de la réalité

      #Liberté_de_la_presse #union_européenne #Doxa
      La liberté de vous commenter n’existe pas non plus
      –---------
      SAUVONS LES MEDIAS !
      Les bons Médias, bien sur, Polonais ou bien Français
      Quand les médias dominants consacrent la « bonne » critique des médias
      par Benjamin Lagues, Denis Souchon, mardi 5 janvier 2016

      Depuis la parution début février 2015 de son livre Sauver les médias, Julia Cagé est régulièrement invitée dans les médias dominants pour exposer son diagnostic sur l’état du paysage médiatique et ses préconisations pour le sauver. Bien que son ouvrage, qui porte essentiellement sur les structures capitalistiques de la presse écrite, soit souvent fondé dans ses analyses, dont nous avons pointé les limites ici [1], le nombre d’invitations dont elle bénéficie interroge : si le thème du devenir des médias intéresse tant, pourquoi d’autres formes d’analyses (notamment critiques et radicales) sont-elles si peu, pour ne pas dire jamais, entendues dans les colonnes ou sur les ondes des « grands » médias ?

      La liste (peut-être non exhaustive !) des très nombreuses invitations dont Julia Cagé a bénéficié depuis la sortie de son livre le 5 février dernier (voir en annexe), illustre les logiques sociales de sélection des experts médiatiques et le manque de pluralisme auquel elles aboutissent. Ainsi, il aura suffi d’un livre et de quelques semaines à Julia Cagé pour s’imposer comme l’experte ès médias que tous les médias s’arrachent – rejoignant le petit club fermé des experts accrédités sur la question, tels Dominique Wolton, Jean-Marie Charon, ou Jean-Louis Missika.

      Le corollaire de cette ubiquité médiatique est la fermeture des médias aux autres formes de critique des médias. En ce sens, la présence dans les médias de #Julia_Cagé est un révélateur de ce que l’espace médiatique est disposé à tolérer à propos de ce qu’il est. Et si l’on ne peut que se réjouir d’entendre dans les grands médias un discours qui esquisse une critique de la propriété des médias, ainsi que des propositions pour y remédier, on ne peut que déplorer que ce soit le seul discours critique audible.

      Cette omniprésence médiatique s’explique notamment par le #suivisme et le #conformisme des rédactions qui veulent rester en terrain connu (et prévisible) avec des invités au pedigree professionnel impeccable (et très « institutionnel ») [2], et possédant toutes les qualités du « bon client » (aisance, disponibilité, phrases courtes, disposition à commenter des sujets relativement différents) qui font qu’elle et son discours sont quasiment d’emblée ajustés aux attentes des chefferies éditoriales.

      C’est finalement très (socio)logiquement, que le 2 novembre 2015 le Conseil supérieur de l’#AFP a nommé Julia Cagé au sein de son conseil d’administration en tant que personnalité qualifiée. Ou comment les grands médias consacrent eux-mêmes la « bonne » critique des #médias… pour mieux la digérer ?

      Benjamin Lagues et Denis Souchon
      http://www.acrimed.org/Quand-les-medias-dominants-consacrent-la-bonne-critique-des-medias
      Annexe ( Voir l’article d’origine pour les liens )
      Interventions du 05/02 au 08/10/2015 de Julia Cagé dans les médias à propos de son livre et/ou de la question des médias :
      05/02/2015, invitée des Matins de France Culture
      05/02/2015, interview dans Télérama
      06/02/2015, interview dans Les Inrocks
      06/02/2015, invitée de L’invité de l’éco sur France 24
      11/02/2015, invitée d’Europe 1 social club
      13/02/2015, interview dans Libération
      14/02/2015, invitée de Médialogues sur la RTS
      19/02/2015, invitée de L’instant M sur France Inter
      20/02/2015, interview dans La Croix
      Entretien dans le numéro de mars 2015 d’Alternatives économiques
      01/3/2015, interview dans Mediapart
      04/3/2015, invitée de Precepta stratégiques TV
      14/3/2015, invitée de La suite dans les idées sur France Culture
      21/3/2015, invitée de L’atelier des médias sur RFI
      28/3/2015, invitée du Grand Oral La Première - Le Soir
      03/4/2015, interviewée dans 20 minutes
      03/4/2015, participation à Ce soir ou jamais sur France 2
      13/4/2015, interview sur le site BSC news
      05/6/2015, interviewée dans Stratégies Magazine
      15/6/2015, invitée de La grande table sur France Culture
      21/6/2015, invitée de L’alphabet numérique sur France Culture
      10/7/2015, invitée de Mediapart
      03/9/2015, invitée de L’instant M sur France Inter
      04/9/2015, interviewée dans La Tribune
      10/9/2015, invitée de La matinale d’Europe 1
      17/9/2015, invitée des Matins de France Culture
      20/9/2015, invitée de Média le Mag sur France 5
      22/9/2015, invitée du Téléphone de France Inter
      08/10/2015, interviewée sur le site Atlantico

  • La fin du do-it-yourself (1995), par @jean_no
    http://hyperbate.fr/dernier/?p=30836

    Ce numéro de Science & Vie contient plusieurs articles consacrés à cet ensemble de #technologies que l’on imaginait voir converger. On peut lire notamment une interview de Philippe Breton, dubitatif face au discours de ceux qui imaginent que tous les problèmes sociaux seront réglés par des solutions technologiques ; une interview de Dominique Wolton, qui s’effraie du temps qui manquera aux gens si la télévision devient interactive ; un article sur la voiture du futur, qui fait retentir une alarme si l’on a bu ; un article sur l’inquiétante apparition d’un « mal des simulateurs » (vertiges, malaises, flash-backs, incapacité à se « resituer dans la réalité ») que provoque le conflit entre « chemins cérébraux » qui affecte les gens qui s’immergent dans des environnements en réalité virtuelle1 ; un autre article, intitulé « dans le monde de la communication, on ne se rencontre plus », qui s’épouvante par avance de l’hyper-sollicitation multi-médiatique, de l’isolement des personnes, des nouvelles formes de criminalité high-tech, de l’absence de contrôle, etc. ; une double-page illustrée qui nous explique de manière faussement intelligible la convergence des médias et nous dit, en conclusion, que toutes les fonctions (ordinateur, réseau, fax) aboutiront in fine dans le téléviseur familial ; enfin, une autre double-page qui nous donne les bonnes adresses d’Internet, car quelques mois avant la mise en service du moteur de recherches Altavista et trois avant la naissance de Google, pour trouver quelque chose sur le réseau, il fallait en avoir lu l’adresse dans la presse2.

  • Grognements dans le chenil de LCP contre le film Les Nouveaux chiens de garde
    http://www.acrimed.org/article4343.html

    Nous avons déjà, mais brièvement, évoqué cette magnifique et involontaire confirmation du film Les Nouveaux chiens de garde : un débat organisé à la suite de la diffusion du film sur la chaîne LCP avec pour seuls protagonistes Sa Suffisance Elie Cohen, Sa Véhémence Dominique Wolton et Sa Vanité Franz-Olivier Giesbert (tous trois hostiles au film), à l’exclusion de ses réalisateurs, de ses auteurs et des intervenants qui ont apporté leur concours (...) Source : Acrimed

  • Foisonnants médias alternatifs sur le Web, par @xporte
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/02/26/foisonnants-medias-alternatifs-sur-le-web_4373954_3232.html

    Néanmoins, même avec Seenthis, on voit bien que se constituer un équivalent Libération nécessite un coût d’entrée, il faut y passer du temps, avoir repéré l’outil qui convient, ou l’ensemble d’outils qui convient. Cela nécessite un autre investissement que s’abonner à un journal ou descendre au kiosque, un investissement moins directement financier, mais plus technique, plus chronophage.

    Est-ce du temps perdu ? Le temps passé à essayer des outils, et à perdre ses articles répertoriés en désertant une plate-forme, à découvrir un site qui paraît génial pendant deux jours mais ne se renouvelle pas assez, à errer de lien en lien sans trouver ce que l’on cherche, à préférer un diaporama impressionnant – ou débile – à un papier de 15 000 signes, à plonger dans les archives d’une revue, à regarder jusqu’au dégoût des vidéos d’Alain Soral, ce temps est-il perdu ?

    Chouette papier, mais je regrette d’y retrouver cette idée reçue :

    Car cet équivalent Libération, chacun se le fabrique selon ses centres d’intérêt, selon son rythme de lecture, avec le risque d’un enfermement non seulement sur ses certitudes politiques mais aussi sur quelques sujets.

    C’est une vieille idée de Dominique Wolton, qui s’accroche désespérément depuis 15 ans à ses chers médias généralistes (les seuls qu’il comprend) :

    « La multiplication des canaux d’information, comme le montre Internet, favorise communautés et réseaux. On reste entre soi. »
    http://www.la-croix.com/Culture/Actualite/Dominique-Wolton-Communiquer-c-est-cohabiter-_NG_-2009-03-27-533088

    (Délices de l’autocitation : http://www.uzine.net/article319.html
    )

    Ça me semble complètement faux. Internet confronte sans arrêt à des choses qu’on ne cherchait pas et à des opinions très éloignées des siennes, il est peut-être même beaucoup moins ségrégué que la « vraie vie ». Sans parler de Twitter ou Facebook, qui peuvent être carrément très violents de ce côté-là. Il y a d’ailleurs des gens qui le supportent plus ou moins bien (on peut être dans la baston permanente sur Twitter et y puiser une forme d’énergie, visiblement).

    #Internet #journalisme

    • @Mona la plupart des études sur les médias sociaux montrent que la polarisation est forte, par exemple : http://seenthis.net/messages/230224 Mais nul n’a montré effectivement qu’elle était plus forte ou moins forte qu’à l’ère des médias non sociaux... (même si entièrement d’avoir avec toi pour penser que l’entre-soi y est moindre que dans le monde réel, au moins du fait du nombre de profils avec lesquels nous sommes connectés).

      Ce qui me dérange le plus dans le papier de @xporte c’est qu’il pointe très justement que la pratique n’est pas la même. @seenthis n’est pas un équivalent à Libération. Ni en terme de pratique ni en terme de public. Il ne concerne qu’un micro-public qui cherche à avoir un rapport à l’information (et tout le monde ne veut pas avoir un rapport à l’information). Il ne faut pas confondre la coproduction de l’information et sa consommation. Le Libération d’aujourd’hui, en fait, on le retrouve désormais un peu partout. Tous les médias ont des pages « Vu sur le web », tous les médias reprennent des informations publiées ailleurs pour les donner à voir, à lire, en fonction de leurs publics. Mais ça ne fait pas média pour autant. Ca ne donne pas un ton, une ligne, une préoccupation...

      Quand les gens partagent des articles sur Facebook on partage sa réaction à l’information, pas l’information, soulignait très justement Vincent Glad Sur Slate.fr : http://www.slate.fr/story/83569/partage-cet-article-si-toi-aussi-accord-avec-le-titre C’est peut-être ça qui est apparu (plus que basculé), se rendre compte que, pour beaucoup de gens, l’information n’a pas tant une valeur comme information, que comme un moteur d’échange et de retour sur soi. Mais ce sont là plus des questions que des réponses...

    • @hubertguillaud Oui, c’est plus par rapport au monde réel, mais merci de remettre un peu de rigueur scientifique dans mes affirmations péremptoires.

      Même si elles ne sont pas représentatives, ces expériences me semblent intéressantes, dans la façon dont le réseau fait voler en éclats les protections « physiques » qu’on peut avoir dans la vraie vie : se faire insulter sur Twitter par quelqu’un qui ne pense pas comme vous, découvrir les opinions politiques de ses amis d’enfance sur Facebook et tomber de sa chaise...

      Ce discours sur l’entre-soi m’énervait chez Wolton parce qu’il servait à faire l’apologie des médias de masse diffusant la bonne parole de gens comme Wolton et qui étaient tout d’un coup totalement idéalisés, la télévision étant censée créer du lien social, de la démocratie et assurer le triomphe du vrai et l’avenir radieux de l’humanité.

  • Une immense manifestation dans un stade avec des gens tous habillés pareil en noir pour dénoncer le danger moral que représente l’internet et les réseaux sociaux, avec les femmes exclues de la manifestation des hommes (maintenues « plus proches de leur foyer »)… mais c’est pas à Téhéran, c’est à New York et, non, ça n’est pas une assemblée des Anonymous-branche-néo-luddites ni le censorship-club des sectateurs de Dominique Wolton :
    http://www.bbc.co.uk/news/world-us-canada-18155404

    Moi je suis pour. (En général, plus c’est #wtf, plus je suis partant.)

    • Moi je trouve ça plutôt ok, le jour ou l’internet deviendra obligatoire, là il y aura vraiment de quoi s’inquiéter. Alors si des gens décident volontairement de s’en passer, c’est plutôt bon signe.

  • Médias : création d’un réseau mondial des rédacteurs en chef - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2011/03/29/medias-creation-d-un-reseau-mondial-des-redacteurs-en-chef_1499938_3236.html

    Des rédacteurs en chef de plusieurs titres prestigieux comme El Pais (Espagne), The New York Times (Etats-Unis) ou encore la BBC (Grande-Bretagne), ont lancé, lundi 28 mars, un réseau mondial des rédacteurs en chef (en anglais : Global Editors Network), qui se donne notamment pour but de « briser les barrières entre anciens et nouveaux médias » et d’"encourager la mutualisation et la coopération entre les médias".

    Tu le prends comme tu veux, mais je trouve que cette information fait un petit peu peur. Ouh. Un réseau mondial des rédacteurs en chef. Dominique Wolton Rulz.