person:edgar allan poe

    • Deux métiers. A l’image de la plupart des artistes plasticiens, les auteurs doivent souvent exercer une seconde profession pour compléter les recettes issues de leurs écrits. Afin de mener une existence plus décente, ils se résignent à assumer un autre travail, comme enseignant, journaliste, lecteur, illustrateur, voire violoniste, avocat ou agriculteur…

      Cela était déjà vrai du temps d’Edgar Allan Poe, qui enseigna aussi l’anglais, de James Joyce, qui occupa le poste d’employé de banque, de Julien Gracq, qui fut professeur agrégé d’histoire, ou de Franz Kafka, qui travailla dans le secteur des assurances… Mais le nombre, déjà réduit, de romanciers qui vivent uniquement de leur plume s’amenuise au fil des années.

      Selon la Ligue des auteurs professionnels, entre 41 % et 53 % d’entre eux perçoivent moins que le smic

      Même les auteurs à succès attendus à Livre Paris, qui ouvre ses portes vendredi 15 mars, conservent parfois un autre métier. Michel Bussi – le deuxième plus gros vendeur de livres en France, après Guillaume Musso – n’a mis fin à sa carrière de géographe et de directeur au CNRS qu’il y a deux ans.

      Selon la Ligue des auteurs professionnels, entre 41 % et 53 % d’entre eux perçoivent moins que le smic et seuls 1 600 gagnent plus de 4 500 euros par mois grâce à leur seule plume. Acteurs centraux de l’univers littéraire, ils restent les maillons les plus faibles de la filière sur le plan économique.

      S’il se destinait à l’écriture dès l’enfance, Mathieu Simonet s’est organisé pour être à l’abri du besoin. Il a choisi le métier d’avocat spécialisé en droits d’auteur et droit des affaires. « J’avais besoin de quinze heures par semaine pour écrire, ce que je négociais en entrant dans les cabinets où je travaillais », raconte-t-il. « En 2003, je gagnais suffisamment ma vie, et je me suis mis à mon compte, pour me libérer du temps, quitte à ne pas augmenter mes revenus. »
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      Après cinq romans non publiés, il a signé – sans le lire ! – son premier contrat au Seuil pour Les Carnets blancs (2010). « A l’époque, être publié, c’était une fierté, pas une histoire financière », souligne-t-il. Aujourd’hui, il perçoit 3 000 euros d’à-valoir pour chacun de ses romans, ce qui représente trois ans de travail (son sixième, Anne-Sarah K., a été publié en février, toujours au Seuil). « Cela génère à peine 100 euros par mois », calcule ce quadragénaire, qui grignote sur « son temps d’avocat », grâce à des invitations par des institutions et des résidences d’écrivain.

      Il perçoit aussi d’autres revenus de l’agence Gibraltar, qu’il a cofondée, et propose des sessions d’écriture dans les entreprises. « Cette organisation me permet de faire ce que je veux. Et de ne pas subir la pression de mon éditeur…Je reste un écrivain confidentiel qui vend ses romans entre 800 et 1 000 exemplaires », se félicite-t-il. Il estime malgré tout que « le système actuel n’aide pas suffisamment les écrivains, qui occupent pourtant une dimension politique et citoyenne dans la société ».
      « Personnages héroïques »

      Les enquêtes sur le sujet sont rarissimes. Le sociologue Bernard Lahire, professeur à l’Ecole normale supérieure de Lyon, a publié en 2006 La Condition littéraire. La double vie des écrivains, à La Découverte. Il a analysé 503 réponses d’auteurs exerçant une autre activité, essentiellement dans l’enseignement et le journalisme.

      « Dans cet univers littéraire très faiblement rémunérateur », il dresse le portrait de « personnages héroïques », qui, sans attendre de leur travail une importante rémunération, écrivent vaille que vaille. La difficulté de concilier deux métiers vient, selon lui, « d’un temps haché », de la nécessité d’écrire dans des interstices d’agenda. Il cite l’exemple d’André Buchet, un agriculteur bio qui profite de la mauvaise saison, l’hiver, pour se livrer à ses travaux d’écriture.
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      Les seconds métiers sont légion. Sous le pseudo de Miya, l’auteure de mangas (la trilogie Vis-à-vis, puis Alchimia chez Pika) scinde son temps entre les commandes de son éditeur et des travaux d’illustration. « Ces missions pour des agences de communication visuelle, des marques ou encore la création de motifs de tissu sont plus rapides à effectuer et plus rémunératrices », note-t-elle.

      A la naissance de sa fille, elle a préféré terminer un manga, quitte à refuser les autres commandes. Mais cette jeune femme lyonnaise a ensuite peiné pour relancer ses clients. « J’ai même posé mon CV dans un salon de thé », témoigne-t-elle. « Quand j’avais vingt-cinq ans, j’aurais accepté d’être éditée gratuitement », ­confie Miya, qui, dix ans plus tard, redoute que les éditeurs ne tirent encore vers le bas les à-valoir des plus jeunes auteurs.

      La question est récurrente. Avec sa casquette d’administratrice de la Société des gens de lettres (SGDL), la romancière Léonor de Récondo souhaiterait que les éditeurs homogénéisent les droits d’auteur pour proposer, comme en Allemagne, un minimum de 10 % sur le prix du livre. Une hausse qui, à ses yeux, permettrait d’endiguer quelque peu « la paupérisation des écrivains, qui s’explique aussi par une surproduction des titres [200 livres sortent chaque jour en France] ».

      Avant d’écrire, Léonor de Récondo a embrassé la carrière de violoniste. Elle travaille avec les plus prestigieux ensembles baroques et publie, en 2010, son premier roman, La Grâce du cyprès blanc (Le Temps qu’il fait). Ses cinq romans suivants, dont Amours, Point cardinal ou Manifesto sont édités par Sabine Wespieser. « Je ne suis plus intermittente du spectacle depuis 2015 », explique-t-elle. « Depuis cette date, je vis de mes droits d’auteur. Mes revenus issus de la musique viennent de surcroît. »

      Elle est bien placée pour savoir à quel point « les écrivains sont particulièrement peu aidés. Ils n’ont pas, comme les intermittents, accès au chômage après 507 heures de travail ». Ils « doivent même payer leur entrée à la BNF pour faire leurs recherches et n’ont pas la moindre réduction pour aller au théâtre ou dans les musées… », regrette-t-elle.
      Un système inadapté

      Dans Les artistes ont-ils vraiment besoin de manger ? de Coline Pierré et Martin Page (édition Monstrograph, 2018), nombre d’écrivains affirment tenter de réduire autant que possible leur travail alimentaire, quitte à revoir leur train de vie à la baisse et à habiter à la campagne, par exemple, à l’instar d’Eric Pessan (Dans la forêt de Hokkaido, Ecole des loisirs, 2017). Pour sa part, Julia Kerninon (Ma dévotion, Le Rouergue, 2018) améliore ses revenus grâce à des travaux proches de l’écriture, comme lectrice, traductrice ou en donnant des cours de littérature.

      Un autre romancier qui souhaite rester anonyme dit travailler six mois par an « dans un job qui ne lui prend pas la tête : des rapports financiers assez techniques ou de l’écriture sous pseudonyme dans la collection Harlequin ». Une activité qui doit être assez rémunératrice pour lui permettre d’écrire les six autres mois de l’année.
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      Fondateur et directeur de Teaminside, une société de 250 salariés destinée à faciliter la vie numérique des entreprises, Jean-Sébastien Hongre, qui a publié Un amour au long cours chez Anne Carrière, en 2017, écrit trois heures les samedis, dimanches matin et pendant ses vacances. « C’est un deal avec ma famille. Je suis 100 % avec eux le reste du temps. »

      Erik L’Homme, lui, affirme avoir eu « la chance de pouvoir vivre de [sa] plume dès [son] premier roman destiné à la jeunesse, en 2002 ». Depuis, il en a signé une trentaine chez Gallimard. « Longtemps, un roman par an m’assurait de quoi vivre », se remémore celui qui habite à côté de Dieulefit (Drôme), dans la ferme héritée de son grand-père. « Je n’ai pas de famille à charge, pas de loyer et j’ai besoin de très peu pour vivre. »

      Après l’âge d’or de la littérature jeunesse incarné par Harry Potter jusqu’en 2010, ses revenus ont chuté progressivement. Surtout quand il a choisi d’écrire des romans plus personnels, moins vendeurs. « Depuis trois ans, je dois écrire deux romans par an pour vivre et un quart de mes revenus provient des rencontres scolaires que j’anime », détaille M. L’Homme.

      D’après une étude professionnelle, 60 % des auteurs doivent réclamer leurs droits d’auteur à leurs maisons d’édition

      Il fustige l’incompréhension des pouvoirs publics vis-à-vis des auteurs, en citant l’obligation de cotiser à la retraite à hauteur de 8 % des revenus annuels bruts, qui a remplacé le forfait de 400 euros par an. « Mes impôts sont prélevés mi-janvier, alors que mes revenus peuvent varier du simple au double selon les années », déplore-t-il.

      Un système d’autant moins adapté que les auteurs touchent leurs droits une seule fois par an. Contrairement au cinéma, où l’on connaît chaque jour le nombre d’entrées, la vente des livres reste archaïque. En effet, les libraires ne fournissent aucune information sur les ventes d’ouvrages. Seules les plates-formes d’autoédition paient les auteurs une fois par mois et leur donnent quotidiennement leurs chiffres de vente.

      « L’éditeur n’achète ni le temps passé » à écrire un roman « ni un contenu exclusif à leurs justes prix », se lamente Samantha Bailly, vice-présidente de la Charte des auteurs et illustrateurs. Sans compter que 60 % des auteurs doivent, d’après la dernière étude professionnelle menée à ce sujet, réclamer leurs droits d’auteur à leurs maisons d’édition.

      Nicole Vulser

  • Les femmes de droite : qui sont-elles ? Quels sont leurs réseaux ?
    http://aucreuxdemoname.fr/blog/100-femmes-pour-la-liberte-de-harceler

    les femmes ont trois possibilités :

    Se soumettre dans le silence et la rage
    Se révolter, au risque d’être victimes de violence
    Pactiser avec l’ennemi pour être tranquilles
    Concrètement, nos femmes de droites ont choisi la troisième voie. Devant le constat de ces violences existantes, c’est une stratégie somme toute assez logique :

    Les hommes exercent une violence. Si je me révolte je subirai encore plus de violence. Je choisis donc de me mettre sous la protection du patriarcat pour ne pas subir cette violence. Et je fais en sorte de permettre que ce système perdure.

    [Dworkin] De la maison du père à la maison du mari et jusqu’à la tombe qui risque encore de ne pas être la sienne, une femme acquiesce à l’autorité masculine, dans l’espoir d’une certaine protection contre la violence masculine. Elle se conforme, pour se mettre à l’abri dans la mesure du possible. C’est parfois une conformité léthargique, en quel cas les exigences masculines la circonviennent progressivement, comme une enterrée vive dans un conte d’Edgar Allan Poe. Et c’est parfois une conformité militante. Elle sauvera sa peau en se démontrant loyale, obéissante, utile et même fanatique au service des hommes qui l’entourent. […]. Quelles que soient les valeurs ambiantes, elle les incarnera avec une fidélité sans faille.
    Les hommes respectent rarement leur part du marché tel qu’elle l’entend : la protéger contre la violence masculine.
    [Dworkin] Les femmes de droite ont examiné le monde ; elles trouvent que c’est un endroit dangereux. Elles voient que le travail les expose à davantage de danger de la part de plus d’hommes ; il accroît le risque d’exploitation sexuelle.[…] Elles voient que le mariage traditionnel signifie se vendre à un homme, plutôt qu’à des centaines : c’est le marché le plus avantageux. […]. Elles savent également que la gauche n’a rien de mieux à offrir : les hommes de gauche veulent eux aussi des épouses et des putains ; les hommes de gauche estiment trop les putains et pas assez les épouses. Les femmes de droite n’ont pas tort. Elles craignent que la gauche, qui élève le sexe impersonnel et la promiscuité au rang de valeurs, les rendra plus vulnérables à l’agression sexuelle masculine, et qu’elles seront méprisées de ne pas aimer ça. Elles n’ont pas tort. Les femmes de droite voient que, dans le système où elles vivent, si elles ne peuvent s’approprier leur corps, elles peu-vent consentir à devenir une propriété masculine privatisée : s’en tenir à un contre un, en quelque sorte.

    • Je cherche la liste complète de ces prétendues 100 femmes et dans le meilleur des cas je trouve une 15-20 ène de noms. Sur la tribune féministe qui y répond les signatures sont toutes mentionnées https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/tribune-les-porcs-et-leurs-allie-e-s-ont-raison-de-sinquieter-caroline-

      Le titre de la tribune violophile de Peggy Sastre est quant même pas claire. « La liberté d’importuné » j’avais cru que c’était la revendication de la part de femmes d’avoir le droit d’agresser les agresseurs, de harceler les harceleurs et d’humilier les humilieurs, ou alors la revendication d’une sexualité féminine prédatrice.

      Mais bien sur il y a #inversion_patriarcale C’est pas la « liberté d’importuné » que ce femmes revendiquent, c’est pas une liberté pour elles mêmes, ni une liberté pour les femmes. C’est la liberté pour les hommes d’importuner n’importe quelle femme, n’importe ou, n’importe quant et n’importe comment.

      Parceque je vois pas trop ce qui empêche ces 20 femmes (prétenduement 100) d’être « importunées ». Elles peuvent très bien ne pas dénoncer les agressions qu’elles subissent et taire les viols qui ont été perpétrés contre elles. Elles peuvent aussi choisir d’interagir sexuellement avec des hommes qui se comportent comme des bourgeois du XIXeme.

      La liberté revendiqué ici c’est la liberté de ne pas être libre. Comme disait l’autre « la liberté c’est l’esclavage »

      Par rapport à Catherine Millet j’avais raté ses déclarations de décembre dernier sur le viol qui sont des enfilades de sophisme et d’inversion patriarcales
      http://www.francesoir.fr/societe-faits-divers/quand-catherine-millet-regrettait-pas-avoir-ete-violee-pas-grave-traumati

      Ça c’est mon grand problème, je regrette beaucoup de ne pas avoir été violée. Parce que je pourrais témoigner que du viol on s’en sort.

      Inversion car on ne peu pas consentir au viol.
      Sophisme car, on se sort de tout, tant qu’on en est pas mort·e. C’est un peu le principe d’être en vie, être en vie ca veut dire qu’on se sort de tout jusqu’au jour ou on s’en sort pas et on en crève.
      Cruauté cynique aussi puisque ce que veux dire cette phrase c’est que les victimes de viol qui dénoncent le viol qu’elles ont subi sont des puritaines qui font des histoires pour rien.

      Pour elle, « l’intégrité » des femmes n’est pas touchée après un viol puisque la conscience reste « intacte ». Elle a cependant souligné que « si la fille était vierge d’accord il lui manque désormais quelque chose » avant d’ajouter qu’elle considérait qu’il était « plus grave » de perdre un ou plusieurs membres dans un accident de voiture.

      C’est une variation du « y a pas mort d’homme ».

      On retrouve cette comparaison du viol à un accident qui est l’idée centrale du manifeste ; ne surtout jamais nommé les agresseurs quitte à prétendre qu’il n’y a pas d’agression, seulement des accidents.

      Pour le sophisme, d’un coté elle reproche aux victimes d’intégré une vision d’elles même qui serait traditionaliste et pourtant elle utilise le concept de virginité. La virginité c’est l’expression d’une souillure intrinsèque à la sexualité. En face de la vierge il y a la salope et rien d’autre. Elle parle d’un manque de quelquechose, et c’est pas si grave d’être violé une fois qu’on la perdu ce quelquechose. Si il manque quelquechose à une femme elle n’a plus de valeur ni d’alternative, la soumission et le silence. Angot dirait « On se débrouille ».

      Mais par contre ça m’est arrivé d’avoir des rapports sexuels avec des gens qui ne me plaisaient pas spécialement. Parce que voilà c’était plus facile de céder à la personne ou parce que c’était une partouze et qu’on était en groupe.

      Elle confirme cette idée, une fois que la vierges a été souillé par un homme, elle est irrémédiablement souillé. Plus aucun homme ne peut la salir. Les femmes dé-viérgées n’ont plus aucune raison de refusé la sexualité avec tout homme qui en ferais la demande.
      D’un coté Millet refuse aux femmes de pensé que la sexualité puisse être une souillure, mais de l’autre elle fonde son système de valeur sur la notion de souillure.

      #violophilie #anti-féminisme #victim_blaming #blâmer_la_victime #silenciation #victime #vierge #virginité

    • J’ai ôté le portrait de Catherine Deneuve suite à la lecture d’un message.
      Jusqu’à présent toutes les photos parues sont retouchées sauf celle qui illustre la tribune qui elle est brute.
      1 On replace CD dans son age pour assoir le texte de la tribune.
      2 On fait monter le commentaires sexistes sous le portrait pour annimer les débats.

    • http://www.le-blog-de-la-pintade.fr/2018/01/reponse-a-catherine-deneuve-pas-neuve-et-sa-clique.html

      – Sarah Chiche (écrivain, psychologue clinicienne et psychanalyste)
      – Catherine Millet (critique d’art, écrivain)
      – Catherine Robbe-Grillet (comédienne et écrivain)
      – Peggy Sastre (auteur, journaliste et traductrice)
      – Abnousse Shalmani (écrivain et journaliste)
      – Alexandra Alévêque (journaliste)
      – Kathy Alliou (curatrice)
      – Françoise Arnaud (historienne de l’art)
      – Celina Barahona (consultante marketing)
      – Sophie Bastide-Foltz (traductrice littéraire)
      – Marie-Laure Béraud (auteur-interprète, musicienne)
      – Marie-Laure Bernadac (conservateur général honoraire)
      – Léa Bismuth (critique d’art, curatrice)
      – Catherine Bizern (productrice et programmatrice indépendante)
      – Stéphanie Blake (auteur de livres pour enfants)
      – Linda Blake Pibarot (traductrice)
      – Sonia Bogdanovsky (chef monteuse cinéma)
      – Christine Boisson (actrice)
      – Ariane Bouissou (journaliste)
      – Odile Buisson (gynécologue-obstétricienne)
      – Sophie Cadalen (psychanalyste)
      – Farideh Cadot (galeriste)
      – Cristina Campodonico (responsable de l’action culturelle de la S.G.D. L.)
      – Nickie Caro (normalienne, agrégée de Lettres, ancien professeur de Khâgne)
      – Ingrid Caven (actrice et chanteuse)
      – Monique Chatenet (conservateur en chef du Patrimoine au Centre André Chastel)
      – Julie du Chemin (écrivain et sexologue)
      – Erika Maria Cool-Troch (manager Yak Immo)
      – Véronique Coquet-Caubère (productrice)
      – Sabine Dauré (viticultrice)
      – Catherine Deneuve (actrice)
      – Frederique Dolphijn (cinéaste, metteur en scène et romancière)
      – Christine Domine (professeur)
      – Nathalie Dray (journaliste)
      – Corinne Ehrenberg (psychanalyste)
      – Méline Engerbeau (entrepreneuse)
      – Caroline Faillet (experte en stratégie digitale)
      – Nouhad Fathi (journaliste et blogueuse)
      – Marguerite Ferry (paysagiste)
      – Adeline Fleury (écrivain)
      – Catherine Francblin (critique et historienne d’art)
      – Gloria Friedmann (artiste plasticienne)
      – Sophie Gaillard (présentatrice du 6-7h sur Sud Radio)
      – Bernadette de Gasquet (médecin et auteur)
      – Véronique Gérard-Powell (spécialiste de l’Art européen XVe-XVIIIe siècles, Centre André Chastel)
      – Christine Goémé (femme de radio)
      – Reine Grave (vidéaste)
      – Aliette Griz (écrivain et membre du Réseau Kalame)
      – Cécile Guilbert (écrivain)
      – Clarisse Hahn (réalisatrice, vidéaste et photographe)
      – Anne Hautecoeur (éditrice)
      – Marie Herbreteau (graphiste)
      – Brigitte Jaques-Wajeman (metteur en scène)
      – Claudine Junien (généticienne, membre de l’Académie de Médecine)
      – Brigitte Lahaie (actrice et présentatrice radio)
      – Rachel Laurent (artiste)
      – Sylvie Le Bihan (écrivain)
      – Anne-Marie Lesage (retraitée)
      – Myriam Le Strat (dentiste)
      – Martine Lerude (psychiatre, psychanalyste)
      – Elisabeth Lévy (directrice de la rédaction de Causeur)
      – Jacqueline Lichtenstein (philosophe)
      – Christine Lombard (créatrice de mode)
      – Joëlle Losfeld (éditrice)
      – Vanessa Luciano (chroniqueuse radio, sexothérapeute)
      – Mademoiselle A (chanteuse, comédienne et modèle)
      – Valérie Maës (actrice et vidéaste)
      – Abeline Majorel (responsable pédagogique et business developer)
      – Claire Margat (critique d’art, traductrice)
      – Isabelle Marlier (anthropologue et écrivain)
      – Isabelle Martin (enseignante)
      – Christelle Mata (attachée de presse)
      – Sophie de Menthon (présidente du Mouvement ETHIC et membre du CESE)
      – Karine Miermont (écrivain)
      – Anne Morelli (professeure à l’Université libre de Bruxelles)
      – Anne-Elisabeth Moutet (journaliste)
      – Latifa Najar (retraitée)
      – Natacha Nikouline (photographe)
      – Karine Papillaud (journaliste littéraire)
      – Julia Palombe (chanteuse, auteur)
      – Nelly Perotin (retraitée)
      – Camille Pier (auteure, compositeure et interprète)
      – Sylvie Pierson (secrétaire)
      – Francesca Piolot (productrice radio)
      – Barbara Polla (médecin, écrivain, commissaire d’exposition)
      – Joana Preiss (actrice, réalisatrice)
      – Isabelle Prim (réalisatrice et comédienne)
      – Nicole Priollaud (chargée de la communication de l’Académie nationale de Pharmacie)
      – Anne Rudisuhli (psychopraticienne)
      – Nora Sahara (journaliste et infirmière)
      – Sylviane Sainclair (retraitée)
      – Marie Sellier, (auteure, Présidente de la S.G.D.L. - Société des Gens de Lettres)
      – Joëlle Smets (journaliste et sexologue)
      – Hélène Soulodre (documentaliste)
      – Brigitte Sy (réalisatrice et actrice)
      – Catherine Thieron (auteure et vocaliste)
      – Catherine Titeux (architecte, Bruxelles)
      – Trinidad (humoriste, imitatrice, chanteuse)
      – Gabriela Trujilo (historienne du cinéma et critique)
      – Christine Van Acker (auteur)
      – Roxane Varone (chirurgienne)
      – Alexandra Varrin (écrivain)
      – Hélène Vecchiali (psychanalyste et coach)
      – Martine Vercruysse (animatrice)
      – Sonia Verstappen (travailleuse du sexe et anthropologue)
      – Caroline Vié (journaliste et romancière)
      – Bérengère Viennot (traductrice et chroniqueuse)
      – Evelyne Vitkine (consultante en marketing)

    • Merci @touti pour la liste
      Je voie qu’il y a – Odile Buisson (gynécologue-obstétricienne) - je me souviens d’une emission de radio dans laquelle elle niait les violences gynécologiques et obstétricales mais je le retrouve pas, ca a du disparaître avec @audeV

      J’en profite pour archiver ca :

      Mercredi soir, sur le plateau de BFMTV, Caroline De Haas, qui a elle-même été victime de viol, s’est retrouvée face à l’une des signataires de la tribune du Monde, Brigitte Lahaie. Dans l’émission NewséCompagnie menée par Nathalie Levy, les deux femmes s’interrogeaient sur la façon de redonner aux femmes la puissance de leur corps.

      « Il y a un truc très simple, c’est d’arrêter les violences, affirme alors Caroline De Haas. Parce que les violences, elles empêchent la jouissance. Quand vous avez été victime de viol, vous jouissez moins bien en fait, en général. » Brigitte Lahaie, qui a longuement animé sur RMC Lahaie, l’amour et vous, répond alors : « On peut jouir lors d’un viol, je vous signale. »

      https://www.lexpress.fr/actualite/medias/on-peut-jouir-lors-d-un-viol-je-vous-signale-brigitte-lahaie-choque-sur-bfm

      –---

      J’archive aussi les declaration de Deneuve sur le viol perpetré par polansky :

      « C’est une jeune fille qui avait été amenée chez Roman par sa mère, qui ne faisait pas son âge de toute façon », avait déclaré l’actrice le 16 mars dernier. « Et de toute façon, on peut imaginer qu’une jeune femme de 13 ans puisse faire 15, 16 ans. Il ne lui a pas demandé sa carte de visite. Il a toujours aimé les jeunes femmes. J’ai toujours trouvé que le mot de viol avait été excessif », avait-elle conclu.

      http://www.lefigaro.fr/cinema/2017/07/05/03002-20170705ARTFIG00310-affaire-polanski-les-propos-de-catherine-deneuve-

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      Meme sujet discuté ici aussi ; https://seenthis.net/messages/658841

    • Non c’est pas celui là car avec Taddei et Peggy Sastre je me serais pas infligé ca. C’est une autre emission probablement sur france culture. Je vais voire si je la retrouve.

      Je pense que c’était l’émission dont il est question ici : http://marieaccouchela.blog.lemonde.fr/2017/07/20/debat-sur-les-maltraitances-medicales-sur-france-inter-
      C’est pas france cul c’est france inter.
      https://www.franceinter.fr/emissions/le-debat-de-midi/le-debat-de-midi-17-juillet-2017

    • Il est insupportable pour ces femmes, non qu’elles imaginent que le monde va s’écrouler si elles ne sont plus traitées comme des objets par les hommes, mais que d’autres femmes puissent sans autorisation réclamer leur libération. Quelle déchéance de perdre leur position de pouvoir de représentation face à l’ensemble les #meetoo qui ont gravé leur souffrance du patriarcat dans l’anonymat d’un mouvement de grande ampleur. Qui a besoin d’entendre déclamer d’une voix tellement égoïste ces femmes de droite, ultime ressort du patriarcat qui s’étouffe dans ces soubresauts fétides. A part le système lui même pour maintenir l’illusion de la liberté de quelques élues. Ce n’est pas pour elles qu’elles réclament la subordination face aux hommes,mais pour faire taire toutes ces femmes courageuses, les punir d’avoir oser prendre la parole sans les prévenir.

      Je vois bien un banquet de femmes, ou certaines refuseraient d’être serveuses, soubrettes, debouts toute la soirée et renverseraient les plats de bites en gelée sur la tête de ces privilégiées.

    • Jolie image @touti très inspirante !

      Je trouve quand même qu’elle font très fin d’époque comme le disait @odilon et qu’elles s’autosabotent merveilleusement toutes seules. Je rapportait toute à l’heure les propos de Millet et Lahaie à mes voisin·es qui trouvaient quand même un peu que la galanterie et la séduction sont a distingué. Mais illes ont été horrifiés et ont revu leur jugement sur ce manifeste (bon c’est des voisin·es cools et très à gauche celleux-là).

      Je pense que c’est une belle opportunité de poursuivre et affiner la discutions sur la sexualité patriarcale. Leur manifeste maintiens la tension et réactive l’attention sur les violences sexuelles et ca fait des exemples précis de culture du viol à déconstruire. J’ai presque envie de dire merci à ces femmes de droite tellement elles y vont franco de porc.

      En plus c’est un bon outil pour détecté les machos et les toxiques, y compris chez les gauchistes : https://seenthis.net/messages/659363

    • Deneuve hier a écrit dans libé pour essayé de se rattraper aux branches tout en réaffirmant ce qu’elle à écrit.
      D’abord elle ne manque pas de montrer son mépris pour Brigitte Lahaie, qui n’est manifestement pas de même monde que les autres signataires car les propose de Millet encore plus choquant ne sont pas dénoncés.
      Ensuite elle dit que le manifeste ne dit pas que le harcelement c’est bien mais il dit que le harcelement c’est pas grave et qu’il faut etre puritaine pour en faire une histoire et qu’on devrait avoir de la peine pour les frotteurs plutot qu’autre chose. Il dit aussi que les victimes confondent drague maladroite et harcelement alors que cette confusion on la trouve dans ce manifeste. Le texte dit aussi que les utilisatrices et utilisateurs (les hommes victimes sont totalement effacés par ce manifeste) sont dans la haine des hommes et la haine de la sexualité.
      En somme elle s’excuse de ce qu’elle a dit mais elle dit qu’elle a rien dit de mal (B.Lahaie a fait pareil). Technique de faux-cul qui a toujours rien compris au problème.
      Il y a quand meme une différence avec l’apologie de la séduction à la française de l’époque DSK, c’est que cette fois les signataires de ces tribunes pro-viol, pro-violences sexuelles sont contraintes de s’excusé, meme si elles le font hypocritement sans comprendre.
      Au passage j’étais étonné de pas trouvé Iacub sur ce manifeste mais elle a quand même fait un papier sur libé que j’ai pas lu et pas envie de lire.

    • contribution de B.B :

      « Concernant les actrices, et pas les femmes en général, c’est, dans la grande majorité des cas, hypocrite, ridicule, sans intérêt. Cela prend la place de thèmes importants qui pourraient être discutés. Moi, je n’ai jamais été victime d’un harcèlement sexuel. Et je trouvais charmant qu’on me dise que j’étais belle ou que j’avais un joli petit cul. Ce genre de compliment est agréable. Or il y a beaucoup d’actrices qui font les allumeuses avec les producteurs afin de décrocher un rôle. Ensuite, pour qu’on parle d’elles, elles viennent raconter qu’elles ont été harcelées… En réalité, plutôt que de leur profiter, cela leur nuit. »

  • Et des fois, les journées sont nettement moins drôles. Comme par exemple. Lever à 6H30, départ en trombe de la maison, je dépose Adèle à l’arrêt de bus des Rigollots, je fonce au travail, difficultés habituelles du lundi matin pour se connecter, rien d’insurmontable mais toujours cette hésitation, et si je ne pouvais pas me connecter pour de vrai ?, je profite de l’ open space vide de toute vie, de toute âme, pour prendre quelques photographies avec mon ardoise numérique, je peste, parce que voilà, ce n’est quand même pas un véritable appareil-photo et pourtant cela pourrait l’être — ce serait tellement beau une ardoise numérique qui prendrait des photographies avec la définition d’une chambre 20x25, même 4’X5’ ce serait beau, et, pour la beauté du geste, il faudrait continuer de se réfugier sous un drap noir et l’image apparaîtrait la tête en bas et très vignettée — , je relève mes courriels, je constate que pendant que je discutais, vendredi après-midi, avec mon éditeur — j’aime vraiment bien remuer dans la bouche ces mots de mon éditeur — de toutes sortes de choses passionnantes, le monde de l’informatique industrielle n’a pas connu de révolution qui le rendrait à la fois brillant et passionnant, et, qu’en mon absence, aucune réponse n’a été apportée aux nombreux courriels reçus — et, pareillement, les jeudis matins sont les plus âpres pour moi qui retrouve, après ma journée de temps partiel, tous les courriels, envoyés par les uns et les autres la veille, formant un épais matelas de courriels auxquels je vais devoir répondre avec la même urgence que ceux que je reçois également dans la matinée, une sorte de journée deux-en-un, le courriel c’est l’arme du diable, c’est toujours à vous d’y répondre, même quand vous êtes absent — j’assiste en fin de matinée à une réunion un peu à couteaux tirés, ce n’est pas le meilleur des apéritifs, j’en sors de fait le ventre noué — pensée pour ma petite Adèle dont c’est le symptôme en cas d’inquiétude et elles ne sont pas si rares —, je déjeune avec mon collègue Bruno qui part bientôt à la retraite, et comme je suis content à la fois pour lui et à la fois parce que cela va causer un tort considérable à tous ces brillants esprits qui claironnent que les cimetières sont remplis d’indispensables , après le départ du Bruno je saurais leur resservir froide cette formule que je déteste absolument et les occasions, n’en doutons pas, seront nombreuses, je repasse par le bureau où je prends quelques notes à propos de la réunion du matin, mais aussi de deux ou trois éléments discutés avec mon collègue Bruno — Bruno étant l’une des personnes à qui je dédie Élever des chèvres en Ardèche (et autres logiques de tableur) — et je repars en réunion en fin d’après-midi, c’est nettement moins tendu que la réunion de ce matin, parce les participants nous sont reconnaissants des travaux récemment accomplis, je sors de la réunion et rentre à la maison, je fais sursauter Nathan qui vient juste de rentrer de son externat et qui fait un peu de jardinage. La maison est un peu en désordre, de la vaisselle en souffrance et des trucs qui traînent, je m’y emploie rapidement, je reçois un coup de téléphone de Madeleine qui me demande de venir en aide à une de ses camarades de lycée qui s’est blessée à la cheville et qu’il faudrait emmener aux urgences, le temps pour sa mère de nous y retrouver, un peu de confiture de circulation sur le chemin, au retour de l’hôpital — je remarque que les hôpitaux ne sont plus signalés par des panneaux de circulation, un grand H blanc sur fond bleu foncé carré, qui doivent, entre autres choses, intimer le calme et le silence pour les malades et donc l’interdiction d’actionner l’avertisseur sonore, encore un de ces signes discrets du temps, de sa fuite, de sa fuite en avant et du peu de cas finalement que nous faisons désormais pour les plus faibles, les plus démunis, et quand ce sera à notre tour d’y agoniser, nous mesurerons avec précision l’ampleur de notre égoïsme et plus personnes naturellement qui pourra entendre notre complainte et nos regrets et qui serions-nous pour nous en plaindre, nous qui avons unanimement manqué de respect envers nos prochains affligés, c’en serait presque moral, étonnamment —, en rentrant, je me mets à la confection expresse d’une quiche aux poireaux avec une salade d’épinards, nous dînons avec les enfants, quelques échanges de blagues, comme d’habitude, de gentilles moqueries, d’amabilités entre sœurs, rien d’inhabituel et comme j’aime cet habituel, la table à peine débarrassée, Madeleine étale le devoir d’Anglais sur lequel je lui ai promis de l’aide, un commentaire de texte à propos de The Oval Portrait d’Edgar Allan Poe, une petite merveille de narration fantastique, Madeleine sue un peu dessus, mais s’en affranchit très bien une fois que je la sors de l’ornière scolaire dans laquelle elle était embourbée, tandis qu’elle donne la dernière main à son devoir, je descends travailler une petite heure dans le garage, remonte vite, trop fatigué pour être très productif, ai un peu avancé tout de même sur Arthrose , et je me méfie de plus en plus de ces soirs où je vais au-delà de la fatigue et que je paye cher, en réparations futures, les erreurs et les étourderies que j’ai produites la veille au soir, parce que trop fatigué, plus assez concentré, je préfère, désormais, et de loin, depuis un an ou deux, de me lever fort tôt, mais l’esprit vif, je monte me coucher en lisant une vingtaine de pages de Je paie d’Emmanuel Adely que je lis à la fois goulument et admiratif et sans manquer de remarquer, en reposant le livre, à côté du précédent, celui de mon ami Laurent Grisel, le Journal de la crise et de leur trouver des airs de ressemblance, de faux frères, de jumeaux séparés à la naissance, cette idée du recensement poétique dans des extraits comptables, dans le cas d’Emmanuel Adely, purement comptable, jusqu’au vertige, ce serait une idée cela de tenir la chronique de ces deux livres ensemble.

    She was a maiden of rarest beauty, and not more lovely than full of glee. And evil was the hour when she saw, and loved, and wedded the painter. He, passionate, studious, austere, and having already a bride in his Art; she a maiden of rarest beauty, and not more lovely than full of glee; all light and smiles, and frolicsome as the young fawn; loving and cherishing all things; hating only the Art which was her rival; dreading only the pallet and brushes and other untoward instruments which deprived her of the countenance of her lover. It was thus a terrible thing for this lady to hear the painter speak of his desire to portray even his young bride. But she was humble and obedient, and sat meekly for many weeks in the dark, high turret-chamber where the light dripped upon the pale canvas only from overhead. But he, the painter, took glory in his work, which went on from hour to hour, and from day to day. And be was a passionate, and wild, and moody man, who became lost in reveries; so that he would not see that the light which fell so ghastly in that lone turret withered the health and the spirits of his bride, who pined visibly to all but him. Yet she smiled on and still on, uncomplainingly, because she saw that the painter (who had high renown) took a fervid and burning pleasure in his task, and wrought day and night to depict her who so loved him, yet who grew daily more dispirited and weak. And in sooth some who beheld the portrait spoke of its resemblance in low words, as of a mighty marvel, and a proof not less of the power of the painter than of his deep love for her whom he depicted so surpassingly well. But at length, as the labor drew nearer to its conclusion, there were admitted none into the turret; for the painter had grown wild with the ardor of his work, and turned his eyes from canvas merely, even to regard the countenance of his wife. And he would not see that the tints which he spread upon the canvas were drawn from the cheeks of her who sat beside him. And when many weeks bad passed, and but little remained to do, save one brush upon the mouth and one tint upon the eye, the spirit of the lady again flickered up as the flame within the socket of the lamp. And then the brush was given, and then the tint was placed; and, for one moment, the painter stood entranced before the work which he had wrought; but in the next, while he yet gazed, he grew tremulous and very pallid, and aghast, and crying with a loud voice, ’This is indeed Life itself!’ turned suddenly to regard his beloved : ? She was dead!

    Edgar Allan Poe

    Exercice #16 de Henry Carroll : Placez la tension au bord de votre cadre

    #qui_ca

  • Pour une histoire des possibles | Aggiornamento hist-geo
    http://aggiornamento.hypotheses.org/3309

    Très tôt, à la lecture de ce livre La Lettre volée d’Edgar Allan Poe s’impose, tant Quentin Deluermoz et Pierre Singaravelou révèlent ce qui était sous nos yeux depuis le début tout en se dérobant à nos regards convenus. Pour une histoire des possibles fait surgir deux « lettres volées », deux évidences qui, pourtant nous échappaient.

    Première et principale évidence : en une « familière étrangeté », l’approche contrefactuelle est inhérente à la démarche historienne, de Thucydide à Marx, avant de se déployer avec force au vingtième siècle. Pour étayer leur propos, les auteurs reviennent sur les liens forts entre histoire et imagination, notamment de Michelet à Lucien Febvre, condition nécessaire de l’histoire au conditionnel ; avant de montrer que le raisonnement contrefactuel, loin d’être réservé aux sciences humaines, est en fait propre à toute démarche scientifique.

    Deuxième évidence, qui s’expose plus à la fin de l’ouvrage : le contrefactuel ouvre de très riches perspectives didactiques et pédagogiques à l’enseignement de l’histoire, du Primaire à l’université.

    #histoire #historiographie

  • How to Unlearn a Disease - Issue 24: Error
    http://nautil.us/issue/24/error/how-to-unlearn-a-disease

    My father, a neurologist, once had a patient who was tormented, in the most visceral sense, by a poem. Philip was 12 years old and a student at a prestigious boarding school in Princeton, New Jersey. One of his assignments was to recite Edgar Allan Poe’s The Raven. By the day of the presentation, he had rehearsed the poem dozens of times and could recall it with ease. But this time, as he stood before his classmates, something strange happened. Each time he delivered the poem’s famous haunting refrain—“Quoth the Raven ‘Nevermore’ ”—the right side of his mouth quivered. The tremor intensified until, about halfway through the recitation, he fell to the floor in convulsions, having lost all control of his body, including bladder and bowels, in front of an audience of merciless adolescents. His (...)

  • C’est le jour de la #shameless_autopromo :)
    @fabienbillaud, un ami avec qui je collabore depuis longtemps sur le projet « Edgar Poe » à fait ce film :

    https://vimeo.com/119636506

    Le texte est bien sur d’Edgar Poe himself
    la Musique de Xavier Bussy
    Le chant Théo Hakola
    le Saxo est Akosh
    Les dessins sont de moi, il s’agit d’un storyboard pour un court métrage à partir du poéme d’Edgar Poe
    on voie aussi la pochette de disque que j’avais fait pour la musique du film.
    Special guest Dan Affolter & Mister KAMEL from The Mercure Paris Belleville city

  • Aventures d’Arthur Gordon Pym
    http://www.larevuedesressources.org/aventures-d-arthur-gordon-pym,2760.html

    Quatorzième chapitre des Aventures d’Arthur Gordon Pym d’ Edgar Allan Poe, traduction de Charles Baudelaire ALBATROS ET PINGOUINS. La Jane Guy était une goëlette de belle apparence, de la contenance de cent quatre-vingts tonneaux. Elle était singulièrement effilée de l’avant, et au plus près, par un temps maniable, c’était bien le meilleur marcheur que j’aie jamais vu. Toutefois ses qualités, comme bateau propre à tenir la mer, étaient loin d’être aussi grandes, et son tirant d’eau était beaucoup trop (...)

    #Laurent_Margantin

  • Edgar Allan Poe, Part-Time Cosmologist & Big-Bang Philosoper - Facts So Romantic
    http://nautil.us/blog/edgar-allan-poe-part_time-cosmologist--big_bang-philosoper

    A daguerrotype of Poe made several months before his death in 1849 During the waning months of 1847, Edgar Allan Poe sat at his desk with a tortoiseshell cat draped around his shoulders and dreamed the universe into being.Poe believed the book he wrote in that feline-festooned state to be his best work, and he expected its impact to resonate through the ages. It did not. The book, Eureka: A Prose Poem, was largely ignored at the time, and has been dismissed by most Poe scholars as the ramblings of an armchair cosmologist. Yet in that book, Poe presented a spookily intuitive description of the Big Bang theory more than 70 years before astrophysicists came up with the idea. At the time, Poe lived in the rural village of Fordham (now part of the Bronx) in a small cottage suffused with a (...)

  • GEAB N°79 est disponible ! 2014 – internationalisation du yuan, ouverture de l’Arabie Saoudite, explosion de l’UE : trois des derniers étais du dollar s’effondrent
    http://www.leap2020.eu/GEAB-N-79-est-disponible--2014-internationalisation-du-yuan-ouverture-de-l-

    « C’était la nuit, et la pluie tombait ; et quand elle tombait, c’était de la pluie, mais quand elle était tombée, c’était du sang. » Ces mots d’Edgar Allan Poe (1) s’appliquent à merveille au lent processus de dislocation mondiale en cours, où tous les événements en apparence anodins (« la pluie ») viennent se combiner pour saper les fondations du système international qui se meurt (« le sang »). Si ce processus est lent, si ces événements peuvent paraître anodins, c’est paradoxalement parce que la crise actuelle est la première crise systémique véritablement mondiale : bien plus profonde que 1929, elle touche tous les pays et bouleverse le cœur du système. Là où 1929 était une crise d’adolescence de la nouvelle puissance mondiale, les États-Unis, nous vivons actuellement les derniers jours d’un condamné, et ce condamné est la superpuissance qu’on a connue depuis 1945. Mais toute l’organisation du monde s’est bâtie autour des États-Unis et personne n’a intérêt à ce qu’elle s’écroule avant d’en être complètement découplé. Il s’agit donc pour tous de s’en dégager en douceur en sauvegardant les apparences usuelles afin d’assurer une transition sans heurt, ce qui explique la lenteur du krach en cours.

  • « Mais le plus sûr moyen d’escamoter l’information n’est pas de la taire : c’est de la rendre publique en même temps qu’un millier d’autres.Dans la pluie désordonnée des bulletins et des communiqués, au milieu d’un jargon technique jamais explicité, les plus savants se perdent et les plus patients renoncent. On informe ... »
    Fukushima ( Michaël Ferrier, folio , Gallimard)

  • Jan 19th Edgar Allan Poe Specials | Greenwich Village Literary Walking Tour and Pub Crawl
    http://literarypubcrawl.com/119-edgar-allan-poe-specials

    Du #pubcrawl pour l’ #anniversaire d’Edgard Allan Poe ? Une idée pour un samedi original à New York.

    We have an exciting special tour coming up in honor of Edgar Allan Poe’s 204th birthday, which coincidentally lands on a Saturday!

    Edgar Allan Poe has always been a feature on our tour. Since it’s his birthday, we are offering a special tour that begins at 1pm at the White Horse Tavern, $20 for adults and $15 for students. We’ll still go to 2 or three pubs, but we’ll be catering the walk to show the many sites Edgar Allan Poe visited, lived in, wrote in and other unmentionables- including the house where he read his masterpiece The Raven aloud for the very first time!

    #barathon #littérature

  • Poe’s Birthday Mystery — Library Journal Reviews
    http://reviews.libraryjournal.com/2012/01/in-the-bookroom/poes-birthday-mystery

    While flipping through my local paper this a.m. on my commute, a quirky story about Edgar Allan Poe complete with a pic of him looking even more sourpussed than Eugene O’Neill—and that’s saying something, brother!—caught my sleepy eye. Today marks Poe’s 202nd birthday (I’d bake him a cake, but he’s dead), and perhaps as far back as the 1940s an anonymous man in black had left roses and cognac on the writer’s Baltimore grave every January 19. According to the article, notes left in the boneyard indicate that the mantle had been passed to another annual visitor—called the “Poe Toaster”—over the years (father to son?). Neither the darkly clad figure nor his gifts have been spied since 2009—EAP’s 200th birthday. Pretty cool little story.

    Happy birthday, Mr. Poe (and if you tried smiling, your face wouldn’t crack).