person:edouard philippe

  • RSA : le coup de gueule estival des départements

    Plusieurs départements reprochent au gouvernement de devoir assurer le versement du RSA. sans soutiendu gouvernement.
    Le ton monte entre le gouvernement et les conseils départementaux. Leurs dépenses sociales augmentent mais ne sont pas compensées par l’État.

    « C’est une punition absurde ! », tempête Henri Nayrou, le président (PS) du conseil départemental de l’Ariège qui dénonce le fait que « depuis quatre jours, le département paie le RSA pour l’État ». « L’État a pris une décision d’une violence extrême », renchérit Pierre Bédier, son homologue (LR) des Yvelines.

    Cet été, un sujet met d’accord les 104 présidents de départements français, tous bords politiques confondus : le financement des minima sociaux, dont le plus important est le RSA (revenu de solidarité active). En clair, les départements estiment avoir été punis au début de l’été par le gouvernement.

    Petit rappel des faits. Fin mai, le gouvernement d’Édouard Philippe s’était engagé à alléger la facture des départements en matière sociale. Depuis la loi de décembre 2003 sur la décentralisation, ce sont en effet les départements qui versent le RSA à leurs administrés. À l’époque, l’État avait promis qu’il rembourserait « à l’euro près » cette nouvelle charge en vertu de la solidarité nationale. Las. Ces dernières années, les départements ont vu leurs dépenses sociales s’emballer et la promesse de l’État de rembourser s’effilocher, quel que soit le gouvernement.
    « Le gouvernement est revenu le lendemain sur sa promesse »

    Peu après son arrivée au pouvoir, le 6 juillet 2017, Emmanuel Macron avait affirmé sa volonté de trouver une solution. Pour accorder une respiration aux départements, le gouvernement leur a donc proposé, après de longues tractations, une aide annuelle de 200 millions d’euros (M€) pendant trois ans, à laquelle devaient s’ajouter des recettes supplémentaires – de près de 500 M€ - liées à un déplafonnement de la part départemental des droits de mutation (ou droits de notaire) de 4,5 à 4,7 %.

    « C’était un soin palliatif, mais nous l’avions accepté de bon cœur au regard de la situation désastreuse des départements les plus fragiles », éclaire l’UDI Patrick Weiten, président du Conseil départementale de Moselle.

    Fin juin, patatras. Une majorité de départements refuse de signer le projet de contrats financiers voulus par l’État. « Par ricochet, le gouvernement est revenu le lendemain sur sa promesse. Il s’est dédit », raconte, accablé, Pierre Monzani, le président de l’association des départements de France (ADF) qui précise : « Depuis, le dialogue est rompu. »
    « Notre sucre d’orge s’est envolé ! »

    « Ne mélangeons pas les sujets, défend-on à Bercy. L’annulation de la hausse des frais de notaire et les contrats financiers sont deux sujets différents. Une réflexion est en cours sur les dépenses sociales. »

    En attendant, retour à la case départ en plein été, donc, au grand damne des départements. « Notre sucre d’orge s’est envolé ! », s’étrangle Henri Nayrou, le président (PS) du département rural – et pauvre — de l’Ariège qui a fait ses comptes : cette année, avec la hausse des bénéficiaires, ses dépenses pour le RSA s’élèvent à plus de 35 M€ quand la compensation de l’État ne représente que 19,4 M€. Soit le même montant… qu’en 2005.

  • Quand les politiques parlent d’effondrement
    http://www.passerelleco.info/article.php?id_article=2211

    Lors de la présentation du plan de biodiversité à l’issue du Comité interministériel, par Edouard Philippe et Nicolas Hulot : « Sur la planète, une espèce disparaît toutes les 20 minutes, soit mille fois plus fréquemment que la normale. (…) Il y a urgence. nous nous inscrivons dans le défi de l’effondrement possible. (…) Si nous ne prenons pas les bonnes décisions, c’est notre #Effondrement à nous, à nous les sociétés modernes et nous l’humanité, (...)

    #Effondrement

  • Pourquoi la limitation à 80 km/h n’aura pas l’impact positif prétendu par le gouvernement
    https://www.huffingtonpost.fr/loic-prud-homme/pourquoi-la-limitation-a-80-km-h-naura-pas-limpact-positif-pretendu-p
    https://o.aolcdn.com/images/dims3/GLOB/crop/3861x2031+0+277/resize/1200x630!/format/jpg/quality/85/http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F890140583b8f6909fa36d1

    Par ailleurs les usagers se trouvent régulièrement confrontés à des décisions contradictoires : aménagements dispendieux pour tripler-quadrupler les voies de circulations péri-urbaines mais zones de circulations restreintes (ZCR) pour la qualité de l’air en centre-ville excluant les véhicules anciens (donc les plus pauvres) et stationnement payant qui se généralise pour faire face à la congestion. Les usagers « centrifugés » des #métropoles, habitants #péri-urbains et #ruraux, se trouvent relégués sans cesse plus loin par des temps de parcours allongés. Et à la merci d’un radar automatique un matin en retard pour aller bosser... La #relégation s’accélère quand le service public ferroviaire de #proximité est mis à mal par les récentes décisions.

  • Les salaires et le temps de travail des policiers et gendarmes épinglés par la Cour des comptes
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/06/21/01016-20180621ARTFIG00311-salaires-et-temps-de-travail-des-policiers-et-gen

    Les Sages de la rue Cambon viennent de mener une édifiante enquête sur les dépenses de personnel et la gestion des carrières au sein des forces de l’ordre.

    Si les « minima sociaux » coûtent un « pognon dingue », pour reprendre la formule du chef de l’État, le personnel du ministère de l’Intérieur est à son tour pointé du doigt. La Cour des comptes vient en effet de mener une édifiante enquête sur les rémunérations et le temps de travail au sein de la police et de la gendarmerie. Dans un rapport remis à Édouard Philippe par le premier président, Didier Migaud, les Sages de la Rue Cambon observent que de « nombreuses mesures catégorielles visant à accélérer les déroulements de carrière et à améliorer ...

    J’aimerais bien lire ceci mais c’est sous #paywall
    Je ne sais pas si des seenthisien·nes sont abonné·es au figaro mais si c’est le cas je voudrait bien le détail de cet article.

  • Pourquoi les APL vont encore baisser de 5 euros - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/pourquoi-les-apl-vont-encore-baisser-de-5-euros_2018662.html

    Après un premier coup de rabot de cinq euros qui avait fait polémique en 2017, le budget 2018 prévoit, « exceptionnellement », de ne pas revaloriser cette aide, soit un manque à gagner de 4,68 euros en moyenne.

    Après une baisse de cinq euros en 2017, les APL pourraient à nouveau voir leur montant diminuer. Adoptée dans le budget 2018 sans faire de bruit, une mesure prévoit une non-revalorisation exceptionnelle des aides personnalisées au logement. Le manque à gagner serait de 4,68 euros, soit l’équivalent du coup de rabot de cinq euros décidé en 2017 et qui avait fait polémique.

    Cette baisse a été signalée sur Twitter par Manuel Domergue de la fondation Abbé Pierre. « En fait, il recommence la même chose cette année, mais de manière moins visible », a-t-il rapporté dans une série de tweet. « Le budget 2018 prévoit qu’au 1er octobre les APL ne seront plus indexées sur l’indice de révision des loyers », explique-t-il, or cet indice est en hausse de 1,8% cette année, selon l’Insee. « La valeur formelle des APL restera stable mais leur valeur réelle (ce qu’on peut acheter avec) sera donc diminuée de 1,8 % », conclut le membre de la fondation Abbé Pierre.
    Pas « une baisse » mais une « non-augmentation »

    Concrètement, selon Manuel Domergue, cette mesure touchera « plus ceux qui ont beaucoup d’APL ». En se basant sur le montant moyen des APL de 231 euros avancé par le membre de la fondation Abbé Pierre, la perte est estimée à 4,20 euros par mois. Et en prenant le chiffre avancé par BFM business, à savoir 260 euros par mois, le manque à gagner équivaut à 4,68 euros.

    Voulant mettre fin à la polémique, le ministre de la Cohésion des territoires, Jacques Mézard, a assuré qu’il n’y a « absolument rien de caché », lors d’un entretien avec des journalistes. « Toutes les décisions (...) ont été votées en toute transparence », a-t-il insisté, soulignant au passage qu’"il ne s’agit pas d’une baisse (...) mais tout simplement d’une non-augmentation."

    L’an dernier, la baisse de cinq euros des APL avait permis à l’Etat de réaliser une économie mensuelle de 32,5 millions d’euros. Si le Premier ministre Edouard Philippe avait qualifié de « pas intelligente » cette baisse, le gouvernement s’était justifié en pointant François Hollande, se disant lié aux économies annoncées dans le budget 2017.

  • Cynisme désinhibé Philippe Bach - jeudi 14 juin 2018 - Le Courrier
    https://lecourrier.ch/2018/06/14/cynisme-desinhibe

    Emmanuel Macron semble pressé de faire sienne la politique de la droite dite décomplexée chère à Nicolas Sarkozy. Mercredi, il a fait diffuser de manière ostentatoire par son équipe de communicants une vidéo éclairante où il prépare son discours sur l’aide sociale. Un concentré de #cynisme où le président pérore sur ces aides « qui coûtent un pognon de dingue » sans résoudre la #pauvreté. Et qui s’inscrit dans la continuité de ses déclarations sur les #salariés #illettrés et les #costards qu’il faut pouvoir se payer où le locataire de l’Elysée fait montre d’une #arrogance de classe nauséabonde. Mais tellement révélatrice.

    On pourrait se dire que le le président veut réformer le système d’aide sociale pour améliorer les politiques de réinsertion. Rêvons un peu. Mais pas trop longtemps. Selon Le Canard enchaîné, ce sont 7 milliards d’euros qu’il est prévu purement et simplement de couper dans ce #budget. Le premier ministre, Edouard Philippe, a tenté de démentir. Mais l’hebdomadaire satirique paraissant le mercredi est généralement bien informé…


    Parallèlement à ces coupes, le président des riches prévoit de supprimer l’Exit Tax, ce mécanisme visant à freiner un tant soit peu la propension des Français les plus nantis à aller planquer leur fortune dans des paradis fiscaux. Avec à la clef, un manque gagner de 6 milliards d’euros pour les caisses de l’Etat.

    Dam. Faire financer les cadeaux fiscaux faits aux nantis en étranglant encore plus les milieux les plus modestes, il fallait oser. Emmanuel Macron n’est pas étouffé par la pudeur. Il a entamé une fuite en avant, privatise à tour de bras – il prévoit la vente de #ADP (aéroport de Paris), d’#Engie (ex-GDF Suez) et de la Française des jeux pour un montant de 15 milliards d’euros ! – et à ceux qui tentent de résister, il fait donner la maréchaussée comme à #Notre-Dames-des-Landes ou durant les manifs de #cheminots.

    Cette dérive autoritaire doit inquiéter. Le capitalisme dans une opération d’enfumage idéologique laisse accroire qu’il est le garant des #libertés ; on voit plutôt qu’il est capable de faire donner la pleine puissance de l’Etat pour défendre les intérêts de quelques-uns au détriment des plus défavorisés.

    En cela les sorties désinhibées d’Emmanuel Macron ont au moins un mérite : elles procèdent d’une logique du dévoilement génératrice d’indignation, voire de révolte, sur laquelle il sera possible de bâtir une stratégie de reconquête idéologique et politique du pouvoir au profit du bien commun.

    #France #manu #macron #emmanuel _macron

  • Macron, le Médiocrate 13 juin 2018 - Anticons
    https://anticons.wordpress.com/2018/06/13/macron-le-mediocrate

    Réformateur, pragmatique et efficace, il est “l’homme que nous attendions”, nous laissent entendre des responsables des grands médias. Intellectuellement, il fut très proche du philosophe Paul Ricoeur, nous rabâchent ses admirateurs. Dès 2014, Attali annonçait :  « Macron sera président en 2017 » ,  « Nous avons élu un oiseau très rare ! » nous dit Kouchner.  « Il a résisté pendant quelques secondes à la poignée de main Donald Trump » commente Christophe Barbier. « L’échange est ferme, viril mais correct, et hisse la France au niveau de l’Amérique » garantit l’éditocratie.  « Macron c’est moi, en mieux » certifie Sarkozy.  « Il est mi-Kennedy, mi-Alcibiade » écrit BHL toujours bien inspiré (Alcibiade fut condamné à l’exil et Kennedy mourut assassiné). Pour Alain Minc, « Macron, c’est Bonaparte Premier consul « . Alain Juppé  « partage en grande partie » la vision d’Emmanuel Macron. Valéry Giscard d’Estaing « distribue des bons points » à Macron. Bref, cet échantillon de louanges dithyrambiques indique à quel point Emmanuel Macron est le modèle d’une très grande partie de la classe politico-médiatique. N’ayons pas peur des mots, Emmanuel Macron fait consensus auprès des oligarques.
     


    Esprit éclairé ou confusion mentale ? Macron, le best of !
    Nous avons sélectionné quelques citations emblématiques du Président Macron. Parmi les constantes figure en premier lieu la certitude pour lui d’être un homme d’exception. D’autre part, Emmanuel Macron à une fâcheuse tendance à perdre son sang froid dès qu’il est contrarié. Ajoutons que notre Président méprise totalement les classes populaires. Enfin, autre point inquiétant, Emmanuel Macron ne cesse de se contredire et, peut-être pire encore, il semble prendre ses croyances pour des vérités absolues. Voyons cela plus en détails.

     « Je ne suis que l’émanation du goût du peuple français pour le romanesque »

     « Aujourd’hui, je ne suis pas prêt à faire les concessions que m’impose le Parti socialiste, c’est-à-dire m’excuser d’être un jeune mâle blanc diplômé. En d’autres temps, c’était un avantage compétitif inouï. Un jeune mâle blanc inspecteur des finances, il y a soixante ans, était le maître du monde »

     « Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort »

     « Je mise sur la révolution démocratique »

     « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires »

     « Il aurait fallu une Margaret Thatcher à la France »

     « Fillon, c’est Thatcher dans les années 80, la France mérite mieux que ça »

     « Je n’ai pas de leçons à recevoir. »

     « Le meilleur moyen de se payer un costard, c’est de travailler »

     « Le libéralisme c’est la loi du plus fort, l’esprit des réformes que nous proposons c’est tout l’inverse »

     « Le libéralisme est une valeur de gauche »

     « Je suis maoïste, […] un bon programme c’est ce qui marche »

     « La politique c’est mystique »

     « Quand t’es jeune, 35h c’est de la pipe »

     « Travailler plus, sans être payé plus »

     « Monsieur Trump » ou  « l’Américain » : « N’oubliez jamais que si vous êtes une nation libre, c’est parce que des ambitieux sont partis de ces terres avec l’amour de la liberté, avec le même rêve, le rêve français, le rêve européen. Monsieur Trump, n’oubliez jamais ce que vous nous devez. La liberté, votre existence, c’est celle de Lafayette, c’est la nôtre »

     « Avec Trump, nous contribuerons à la création d’un ordre mondial du 21e siècle pour le bien de nos concitoyens »
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=DXcrghQfslU

     « Il y a dans cette société (Gad), une majorité de femmes, il y en a qui sont pour beaucoup illettrées, pour beaucoup on leur explique : Vous n’avez plus d’avenir à Gad ou aux alentours. Allez travailler à 50 ou 60 km ! Ces gens-là n’ont pas le permis de conduire, on va leur dire quoi ? »

     « Si j’étais chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre, j’essaierais de me battre d’abord »

     « Mes prédécesseurs n’avaient absolument aucune idée pour l’Europe »

     « J’ai une loyauté personnelle envers François Hollande. Je lui dois de m’avoir fait confiance et de m’avoir nommé au gouvernement. En même temps, lorsqu’un président nomme quelqu’un ministre, il le fait parce qu’il pense que c’est bon pour son pays, pas pour en faire son obligé »

     « François Hollande, sa présidence bavarde et son “absence d’idée” sur l’Europe »

     « Comme De Gaulle, je choisis le meilleur de la gauche, le meilleur de la droite et même le meilleur du centre »

     « Je suis l’anti-système »

     « J’ai condamné toujours la colonisation comme un acte de barbarie. […] La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime contre l’humanité. Ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l’égard de celles et ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes »

     « En même temps, il ne faut pas balayer tout ce passé et je ne regrette pas cela parce que – il y a une jolie formule qui vaut pour l’Algérie – la France a installé les droits de l’homme en Algérie, simplement elle a oublié de les lire. […] Tout en reconnaissant ce crime, je ne veux pas qu’on tombe dans la culture de la culpabilisation sur laquelle on ne construit rien »

     « Une gare, c’est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien, parce que c’est un lieu où on passe, un lieu que l’on partage »

    Difficile, au milieu de tant d’inconséquence, de comprendre comment Macron a pu séduire autant de français. Le philosophe Alain Deneault montre qu’Emmanuel Macron, à l’instar de Justin Trudeau, premier ministre du Canada depuis novembre 2015, est devenu une figure charismatique uniquement parce que des médias complaisants lui attribuent plus de qualités qu’il n’en a réellement.

    Une figure de proue de l’extrême centre…
    Alain Deneault définit l’extrême centre comme un nouvel ordre politique qui s’efforce de liquider les notions de droite et de gauche. Cette nouvelle droite, puisque nous allons voir qu’il s’agit bien de cela, s’applique selon lui à garantir plus d’argent pour les multinationales, plus de dividendes versés aux actionnaires, plus de facilité d’accès aux paradis fiscaux, moins de services sociaux, et le démantèlement des droits des travailleurs.
     « Emmanuel Macron, c’est Robin des bois à l’envers : il prend aux pauvres pour donner aux riches » a déclaré le journaliste François Ruffin. Et au vu du bilan de sa première année de présidence, il semble difficile de donner lui tort :

    • Suppression de l’impôt sur la fortune (ISF) dès 2017
    • Suppression de l’impôt pour freiner l’exil fiscal (exit tax) pour 2019
    • Suppressions de 120 000 postes de fonctionnaires
    • Gel du point d’indice et rétablissement du jour de carence pour les fonctionnaires
    • Diminution des aides au logement
    • Hausse de la CSG
    • Stigmatisation des chômeurs
    … pour ne retenir que quelques mesures.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=ZnWgYicjYAQ


    Il n’y a rien de nouveau sous le soleil, serait-on tenté de dire, puisque l’économiste libéral Milton Friedman soutenait qu’une entreprise ne devrait pas avoir de  « responsabilité sociale » envers le public ou la société. Pour Friedman, le seul souci qui doit peser sur l’entreprise est d’accroître les profits pour ses actionnaires ainsi que pour elle-même. Pour les tenants de la doctrine Friedman, en particulier Reagan, Thatcher et Pinochet, la question sociale doit être subordonnée au bon vouloir de l’initiative privée. Une théorie très fortement contestée par la journaliste Naomie Klein qui démontre que la plupart des citoyens s’appauvrissent tandis que les élites corporatives gagnent une énorme richesse. En janvier 2018, l’ONG Oxfam International rapportait dans un rapport consacré à l’année 2017 que les 1% les plus riches ont empoché 82 % des richesses créées cette année-là, tandis que la moitié la plus pauvre de l’humanité n’en n’a pas eu une miette.

    L’extrême centre ne tolère pas d’opposition
    Deneault explique clairement que l’#extrémisme ne s’évalue pas en fonction du curseur gauche-droite. L’extrémisme nous dit-il, est l’attitude qui consiste à être intolérant à ce qui n’est pas soi. Ainsi, l’extrême centre se présente arbitrairement comme étant “le” centre. L’extrême centre serait donc en somme l’équilibre, la voie médiane qui évite raisonnablement les deux extrêmes. Mais comprenons bien qu’il s’agit avant tout d’une posture. Or la question du positionnement faussement modéré ne date pas d’hier, et l’exemple le plus parlant est peut-être celui d’ #adolphe_thiers qui fut le fut le premier président de la République française (1871-1873), partisan libéral dans un premier temps d’une monarchie constitutionnelle. Adolphe Thiers est l’une des figures emblématiques de l’histoire du #Centre_Gauche, dont il est la représentation de la fausse modération. Honoré de Balzac s’inspirera de Thiers pour créé Eugène de Rastignac, un personnage qui est décrit par Balzac comme ambitieux et prêt à tout pour parvenir à ses fins. L’extrême centre au nom de la raison est violent, cruel, destructeur et aveugle nous enseigne Deneault. Partant de là, rappelons-nous qu’en novembre 1831 débutait à Lyon la première révolte des Canuts, ces ouvriers de l’industrie de la soie. Contre les insurgés, Thiers déclara :  « il vaut mieux l’arme blanche que l’arme à feu » . Ce qu’il voulait, c’était éviter de lire dans la presse :  « On tire sur le peuple » . Les canuts se soulèveront à nouveau en 1834. Cette nouvelle insurrection sera une fois encore réprimée dans le sang par le ministre de l’Intérieur de l’époque, Adolphe Thiers. La Commune de Paris est une autre période insurrectionnelle de l’histoire de Paris. Elle s’est développée à partir du 18 mars 1871 pour aboutir à la fameuse  « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871. Le chef du pouvoir exécutif Adolphe Thiers, réfugié pour l’occasion à Versailles, lancera contre la capitale cinq corps d’armée. Le résultat sera terrible, avec plus de 20 000 victimes dont beaucoup de femmes et d’enfants. Et bien évidemment, pour Macron… Thiers a sauvé la République en 1871.
    https://blogs.mediapart.fr/jean-claude-meyer-du-18/blog/100518/thiers-sauve-la-republique-en-1871-selon-macron

    Médiocratie : La marque de l’extrême centre
    En politique selon Deneault, être médiocre signifie satisfaire une oligarchie. Aussi la médiocratie est incarnée par l’extrême centre, commente-t-il. Deneault insiste sur le fait que la  « médiocrité” est en français le substantif désignant ce qui est moyen, tout comme supériorité et infériorité font état de ce qui supérieur et inférieur. Il n’y a pas de  « moyenneté » . En conséquence la médiocrité désigne le stade moyen érigé au rang d’autorité.

    Pour Deneault, la principale compétence d’un médiocre est de reconnaître un autre médiocre. Ensemble, ils organisent des réseaux afin d’établir un puissant système de collusions et de renvois d’ascenseurs. Dans un article précédent consacré à Emmanuel Macron, il nous était apparu important de faire la liste des groupes de pression et des réseaux très opaques du patronat qui gravitent autour de notre nouveau président.

    Et comme il faut bien que l’extrême centre se distingue de la droite stricto sensu, la duperie va s’accomplir dans la bonne humeur. Étant entendu que c’est uniquement le maquillage qui distingue l’extrême centre de la droite à papa, la mystification repose par conséquent sur une #novlangue. La “théorie du ruissellement” selon laquelle “enrichir les riches profite à tout le monde” est contestée par le Gouvernement Édouard Philippe car trop droitière dans son apparence ? Qu’à cela ne tienne, le problème est contourné par Emmanuel Macron en personne, qui lui prône la théorie des  « premiers de cordée » _. Mais comprenons bien que chez Macron, le premier de cordée n’est pas l’instituteur, ni même l’infirmière, l’ingénieur ou l’ambulancier. Les premiers dans le logiciel Macron sont les #réseaux qui lui ont permis d’accéder au pouvoir.

    Les médiocres sont au service d’instances transnationales
    Si nous suivons Alain Deneault dans son raisonnement, nous sommes tous potentiellement des médiocres. Nous sommes donc susceptibles de régresser intellectuellement et moralement. De ce fait, la minorité possédante (oligarchie) qui nous domine et qui emploie Macron met tout en œuvre pour faire de nous des médiocres. Cet asservissement a pour but de nous imposer des protocoles qui insensiblement modifient les consciences, justifiant en cela un discours qui vante les bienfaits de la concurrence. En conséquence, il est facile de comprendre comment la dialectique peut devenir guerrière.

    Souvenons-nous : a posteriori, nous avons eu la confirmation que l’explication humanitaire à la guerre de Libye n’était qu’un prétexte. Bis repetita au printemps de cette année : l’histoire se répète avec Macron en Syrie. Cette fois-ci l’acte qui déclenche les hostilités et une (présumée) attaque chimique à la Douma le 7 avril 2018. En quelques jours, ce qui n’était que supposé va devenir avéré dans les bouches du trio Emmanuel Macron, Theresa May et Donald Trump. Ce qui est remarquable, c’est qu’il y a peu de temps encore, la presse occidentale présentait ce dernier comme un adepte des théories du complot, tout en l’accusant d’être à la solde de la Russie, qui attendrait un retour sur investissement.

    Rappelons donc qu’Emmanuel Macron vient de s’allier à deux États, en l’occurrence les États-Unis et la Grande Bretagne, qui dans un passé récent ont sciemment menti pour envahir l’Irak, et sur bien d’autres motifs de guerre. Qui sont donc ses “amis” ? La guerre d’Irak ou seconde guerre du Golfe commence officiellement le 20 mars 2003. A cette époque, Theresa May était Présidente du parti conservateur qui a toujours soutenu la guerre en Irak. Donald Trump lui, a promu (en mars 2018) le néoconservateur John Bolton au poste très influent de conseiller à la sécurité nationale. En bon néoconservateur, Bolton fut un farouche partisan de la guerre en Irak et du concept de guerre préventive. En 2002, il enterre le protocole de vérification de la convention sur les armes biologiques. En 2002 encore, il signe la lettre qui indique que les États-Unis renoncent à toute participation à la Cour pénale internationale (CPI). Puis Trump nomme Gina Haspel à la direction de la Central Intelligence Agency (CIA). Gina Haspel a été directement impliquée dans la pratique de la torture de détenus. Dans le Washington Post, John Kiriakou, ancien officier du contre-terrorisme de la CIA, explique qu’il est allé en prison pour avoir divulgué les tortures de la CIA. Gina Haspel a aidé à les dissimuler. En s’associant sans la moindre légitimité au duo Trump / May, Macron vient en notre nom à tous, de légitimer la quintessence du Monde selon Bush : torture, traitements cruels, séquestrations illégales, ingérences, guerres sous faux prétextes, (…). Cela nous ramène à la conclusion d’un dossier précédent, où il nous était apparu nécessaire de souligner qu’étape après étape, la pensée politico-médiatique dominante en France est devenue néoconservatrice.

    Confus et nébuleux
     « La grosse colère d’Emmanuel Macron face aux eurodéputés hostiles aux frappes en Syrie « , titra la presse sous l’influence des réseaux de l’OTAN, après que la question des preuves d’armes chimiques lors des attaques en Syrie ait été soulevée à l’Assemblée européenne. Une intervention “irresponsable, risquée et sans perspective politique”, indiquaient certains responsables politiques européens, qui notaient que Trump, May et Macron avaient agi sans preuves ni mandat de l’ONU.

    Face aux eurodéputés hostiles aux frappes en Syrie, Macron s’improvisa défenseur de la veuve et de l’orphelin, et s’adressa à son opposition en ces termes :  « Les mêmes, les mêmes qui à chaque fois s’indignent devant les images que nous avons vu, d’enfants, de femmes, morts d’attaques de chlore, les mêmes, restons-nous assis ? Défendons nous des droits en disant ‘les droits c’est pour nous, les principes c’est pour nous, la réalité c’est pour les autres ? Non, non ! » Le reste est tout aussi indigeste, mais surtout le Président Macron répond totalement à côté, car la seule chose qui lui fut demandée était tout simplement de fournir ses preuves. Par la suite la “médiocrasphère” viendra à la rescousse du nouveau boss :  « Révisionnistes, dégueulasses, sont ceux qui réclament des preuves » , affirme #BHL qui sans vergogne recourt une fois encore au point Godwin (l’arme favorite des médiocres).

     « Bonnet blanc, blanc bonnet »
    Selon les critères définis par A. Deneault, il n’est pas vain d’établir une ressemblance entre le néo-conservatisme et l’extrême centre. Rappelons que le néo-conservatisme est une variante du conservatisme. Sa spécificité est de conserver les caractéristiques du conservatisme traditionnel qui promeut des valeurs établies issues de coutumes et de traditions. Ces règles (foncièrement opposées au progressisme) sont ainsi combinées à l’individualisme, que le #néo-conservateur qualifie de libre entreprise. Sur ce point, la convergence avec le président français est établie par Forbes le magazine d’affaires américain pour qui Macron est le leader des marchés libres.

    Dès qu’ils ont eu accès à des postes de pouvoir et d’autorité, les néo-conservateurs ont approuvé la totalité des programmes anti-sociaux. Pour eux, seules les initiatives privées ont pour fonction de renforcer l’action sociale, via le financement d’organisations religieuses qui ont seules la vocation à s’occuper des pauvres et des marginaux. Autant dire que chez les #néocons l’aide sociale, qui repose en principe sur des actions d’insertion, de prévention et de secours, doit-être réduite à sa plus simple expression. La promotion de la #philanthropie est également le leitmotiv du programme économie sociale et solidaire de La République En Marche.

    Dans leur logique, l’État est relégué au rang de simple auxiliaire des conglomérats de la finance, de l’énergie et de l’armement. Moins de ressources pour les classes populaires et plus de dividendes pour les groupes financiers constituent également la ligne économique et sociale de l’extrême centre comme nous l’avons vu précédemment. La seule différence est relative à sa forme. Le plus souvent les #néoconservateurs ont migré du trotskisme pour aller vers la droite. De Trotksy, les néocons ont conservé l’idée d’exportation de la révolution, qu’ils ont fait évoluer en ingérence américaine. En résumé, ils se revendiquent ouvertement à la fois pro-israéliens, anticommunistes et anti-New Deals. Ainsi pour les néocons, la réglementation en matières économiques et sociales est un échec. L’extrême centre quant à lui avance masqué. Ses objectifs profonds sont tout aussi cruels que ceux du néo-conservatisme. Mais Deneault nous signale que le médiocre de l’extrême centre est cool, jeune, nouveau, sympathique dans sa présentation. “Il faut penser printemps” prêche son illustre représentant Emmanuel Macron. Cela nous rappelle Michel Clouscard qui surnommait George Pompidou  « l’oncle libéral débonnaire » .

    Ne perdons pas de vue qu’avant de cautionner la politique pro-Arabie Saoudite, pro-Israël, et anti-Iran que mène Donald Trump, les poids lourds du néoconservatisme, déjà membres influents du parti républicain, avaient jeté leur dévolu sur la candidate Hillary Clinton qui reste par ailleurs une référence de l’extrême centre.

    Ainsi nous comprenons pourquoi, vis à vis des crimes de guerre israéliens, l’extrême centre se situe toujours dans un semblant de consensus. Le plus souvent cela débouche sur des formules expéditives. Par exemple Macron appelle Netanyahou au  « dialogue » avec les Palestiniens. Sans mentionner Israël, Trudeau a condamné  « l’emploi présumé d’une force excessive et de munitions réelles » qu’il juge  « inexcusable » . Mais ces annonces laconiques ne débouchent jamais sur aucune action concrète, et leurs contenus sont invariablement ponctués par des  « Israël est une grande démocratie » , ou encore  « A Paris, Macron joue la proximité avec le premier ministre israélien » .

    Le discours paradoxal
    Le médiocrate de l’extrême centre peut apparaître déroutant pour son auditoire, tant ses contradictions sont nombreuses. Ainsi pour battre Donald Trump, Hillary Clinton se revendiquait féministe et engagée pour les droits des femmes, alors même que parmi les donateurs de la fondation Clinton, nous retrouvons l’Arabie Saoudite, pays qui condamne les femmes adultères à la mort par lapidation.

    Dans le même style, le gouvernement Macron prétend vouloir déconstruire la désinformation et les théories conspirationnistes. Et simultanément la famille Macron entretient une relation fusionnelle avec #philippe_de_villiers qui est pourtant l’archétype du porte-parole au style paranoïaque selon les critères définis par l’historien américain Richard Hofstadter, lorsqu’il établit le portrait robot du théoricien de la conspiration à partir de postulats caractéristiques. Ces postulats nous les retrouvons dans les livres de Philippe De Villiers. Pour lui :

    1.  La conspiration dure depuis plusieurs décennies
    2. Il y a allégeance à une puissance étrangère (le monde arabe)
    3. La France sacrifie ses valeurs
    4. Les arabes imposent leur langue et leur religion
    5. L’alliance France-monde arabe s’appuie sur une politique commune hostile à la chrétienté
    6. Il y a complicité des instances dirigeantes française
    7. Il y a complicité des médias
    8. L’idéologie islamique imprègne les institutions scolaires et universitaires.

    https://www.youtube.com/watch?v=P4U3wBAcMSg

    Pour la petite histoire, vous noterez aussi que d’un côté règne l’harmonie parfaite avec Philippe de Villiers, “tête de gondole du pôle vieille France” qui se revendique 100 % souverainiste, tandis que d’un autre côté Macron entretient des relations étroites avec Daniel Cohn-Bendit et Romain Goupil, deux figures du libéralisme libertaire qui se proclament foncièrement européistes. S’il y a autant de contradictions en médiocratie, c’est tout bonnement parce que l’extrême centre est avant tout la sphère des faire-valoir et des faux-semblants. C’est ainsi que Nicolas Hulot a été nommé ministre de la Transition écologique et solidaire par Emmanuel Macron, alors que ce dernier multiplie les camouflets à l’encontre de son ministre et souhaite même rétablir les chasses présidentielles ?… Il va de soi que cet héritage de la monarchie se pratique uniquement entre pairs.
    https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/festival-de-cannes/video-quand-emmanuel-macron-fait-une-apparition-dans-le-film-de-daniel-

    Conclusion : un “Président des riches » _
    Il n’est ni Machiavel, ni Alcibiade, ni Kennedy, ni Bonaparte. Plus modestement il est le représentant d’une droite qui n’a jamais cessé de modifier son apparence. Son objectif ? Déconstruire méthodiquement le modèle social français. Ses arguments, une fois l’emballage retiré, sont ceux qu’utilisent les différentes droites depuis des lustres :  « nous sommes soumis à la concurrence internationale » , « le nombre des fonctionnaires doit-être réduit » , « il faut impérativement contrôler les chômeurs », « les cheminots sont des privilégiés » , « nous devons insuffler un élan méritocratie » et enfin  « baissons massivement les impôts des plus riches afin que la théorie du ruissellement opère » .

    Il est clair que pour des raisons de convergence d’intérêts, les milliardaires qui possèdent la presse ont pour la plupart soutenu la candidature de notre nouveau président, qui dispose désormais de la quasi-totalité des moyens de communication pour promouvoir sa politique. Ce constat nous renvoie à la question centrale : Pourquoi les médiocres de l’extrême centre dépensent-ils autant d’énergie pour se déguiser ? Ne serait-il pas plus simple de déclarer : “Nous sommes avant tout au service d’une classe sociale communément appelée élite qui, puisqu’elle est élite, doit naturellement dominer” ?

    Selon toute vraisemblance la réponse à ces interrogations réside dans le fait que si les médiocres et en particulier Macron, nous imposent ce jeu de dupe, c’est parce que s’ils “mettaient carte sur table”, l’oligarchie qui les emploie n’aurait pas la moindre chance de conserver ses privilèges. Rappelons nous que la médiocratie est le monde des collusions et de la corruption. De ce fait, les médiocres trahissent une idée qui comporte trois mots : “Liberté, Égalité, Fraternité”. Cette devise est en fait l’ADN de la société républicaine. Fortement influencée par Du Contrat social de Rousseau, elle postule que les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Ainsi nous comprenons aisément pourquoi cet axiome qui est l’un des fondements de la morale moderne est incompatible avec l’affairisme, les réseaux, et le renvoi d’ascenseur que favorisent les médiocres de l’extrême centre

    https://www.youtube.com/watch?v=oXsFb6iCDZU

    Même si le peuple est tour à tour désabusé, désillusionné, perverti ou complice, les principes républicains sont implantés dans sa conscience par l’entremise de l’éducation. Spontanément, le tout-un-chacun juge le monde en vertu de cette maxime  « Liberté, Egalité, Fraternité » , que l’on retrouve déjà en gestation dans la littérature antique. L’universalité des valeurs républicaines a supplanté depuis longtemps la morale élitiste du droit divin. Le premier médiocrate à avoir pleinement intégré cette donnée s’appelait Adolphe Thiers. Royaliste à ses débuts, il évoluera vers un projet aux allures républicaines, ce qui lui permettra de combiner ses ambitions personnelles à une stratégie globale qui, sous couvert de libéralisme, garantira à une caste sociale la primauté sur la majorité. Depuis lors, la contre-révolution (représentée par les médiocrates) réinvente à intervalle régulier sa rhétorique pour continuer de faire illusion.

    Emmanuel Macron est la nouvelle égérie de la lignée médiocrate. La résurgence de son archaïsme ne laisse planer aucun doute sur ses véritables aspirations (de #Rothschild, de Villiers, Versailles, Chambord… ). Cependant, intuitivement, la plupart des français ont désormais compris à qui ils avaient affaire : Selon le sondage du mois de mai 2018 Odoxa-Dentsu Consulting, les trois quarts des français (72%) perçoivent Emmanuel Macron comme un  « président des riches » .

     #oligarques #alain_deneault #droite #gauche #centre #extrême_centre #canada #médiocratie #gouvernance #éditocratie #ISF #exit_tax #APL #CSG #chômeurs #milton_friedman #Social #Naomie Klein #citations
     #emmanuel_macron #guerre_aux_pauvres #macron #enmarcheverslefn #france #gouvernement_macron #réformes_antisociales

  • Un président d’autorité administrative indépendante peut-il être augmenté pendant son mandat ?
    http://www.anticor.org/2018/06/09/un-president-dautorite-administrative-independante-peut-il-etre-augmente-pe

    Le président de la CNCCFP, a été augmenté, le 30 mai 2018, de 53 %, à compter du 1er janvier 2018. Plusieurs médias évoquent un autre pourcentage et …

    • J’en ai assez, monsieur Logerot ! Assez d’être sali par un quarteron de retraités de la haute fonction publique réfugiés dans des fonctions onéreuses où l’on compte surtout sur leur docilité. Une nouvelle fois vous venez de mentir en déclarant que j’aurais refusé de répondre à une quelconque de vos questions. Vous nous en avez posé plus de deux mille et nous avons répondu à chacune ! Logerot, vous étiez un président incapable et maintenant on voit que vous êtes aussi un menteur ! Et je crois que vous êtes en service commandé.

      Je demande donc que mes comptes de campagne soient réexaminés intégralement par la Commission Nationale des Comptes de Campagne. Que les règles de ses décisions soient publiques, constantes et les mêmes pour tous ! Que la distinction entre dépenses non remboursées et dépenses irrégulières soient clairement faites. Que les rapporteurs soient connus avant et récusables le cas échéant quand ils apparaissent liés à un passé politique ou psychologiquement notoirement perturbés. En annonçant à la presse que vous avez fait un signalement sur mon compte le 18 mars sans m’en prévenir depuis et en déclarant ensuite n’en faire aucun concernant les dépenses plus que suspectes de Macron, Logerot, vous me faites savoir que l’examen de mon compte n’aura pas de fin et rebondira dans la chronique judiciaire autant que de besoin pour vos maîtres. Dans ces conditions, je ne mettrai pas fin non plus à mon interpellation sur la façon douteuse d’accomplir la mission qui vous était confiée.

      Oui j’en ai assez de ce Logerot, président de cette commission, dont on vient d’augmenter cette semaine le salaire de 57 % alors qu’il s’est montré incapable de dominer la tâche qui lui était confiée. Nous avons eu contact avec sa Commission des dizaines de fois en cours de route pour savoir quelles dépenses déclarer ou non, nous avons répondu à deux mille questions par téléphone ou par écrit et parfois plusieurs fois à la même. Nous avons donc rendu nos comptes le cœur tranquille.

      Monsieur Logerot a été incapable de maîtriser le rapporteur de mon compte. Il me fait subir le poids de ses disputes avec lui. Celui-ci a été choisi, en dépit de l’exigence d’impartialité, alors qu’il a été le directeur de cabinet d’un de mes adversaires les plus haineux au PS, l’ex ministre Louis Mexandeau. Celui-ci a violé son devoir de réserve en communiquant à un média (au moins) la totalité des notes qu’il a illégalement conservé sur le contenu de mon compte de campagne. Cela alors qu’aucun autre compte n’était accessible. Il a ainsi sciemment donné l’occasion d’un bashing qui a duré des semaines sans que je puisse jamais répliquer puisque je n’ai jamais su ce qui m’était reproché.

      J’en ai assez de cette manière qu’a Logerot de distiller d’une interview à l’autre des accusations différentes et sans fondement contre mes dépenses de campagne ! Je demande qu’il soit fait une bonne fois une différence entre les motifs de décisions de non remboursement qui sont à l’appréciation de la Commission et que j’ai acceptés et les accusations contre la régularité de mes comptes que je récuse toutes ! Ainsi donc, la validation de mes comptes par une commission à laquelle j’ai répondu sur tous les points au fur et à mesure de ses questions et la validation par le Conseil Constitutionnel ne veulent rien dire ? Alors à quoi servent leur travail ? Qu’est-ce qui justifie leur mission et même leur paye ? Si le président de la Commission n’avait pas passé son temps à protéger le compte de Macron, il n’aurait pas bloqué toutes les suggestions des rapporteurs des autres comptes. S’il avait été un tant soit peu vigilant Logerot n’aurait pas laissé passer les incroyables arrangements de l’équipe Macron. S’il respectait sa mission, il n’aurait pas sciemment concouru à faire confondre dépenses non remboursées et dépenses irrégulières.

      J’en ai assez d’être la diversion de confort de ce manœuvrier . Assez de voir laisser croire à un parallélisme entre les dépenses cachées de Macron et la déclaration de la moindre de mes dépenses. J’en ai assez ! Je n’ai pas l’intention de me laisser traîner d’une dénonciation calomnieuse à l’autre par des gens dont l’unique souci est de protéger le compte de campagne du vainqueur ! Je demande la révision de tous les comptes dont le mien par une équipe rénovée et professionnelle, débarrassée des incapables, des partisans et des aigris qui ont pourri le travail de cette prétendue commission indépendante. Je suis prêt a un examen public des comptes de campagne de tous les candidats !

      Je dis à Macron : faites comme moi : si vous avez la conscience tranquille, demandez comme moi la révision officielle de vos comptes ! Si vous le demandez-vous aussi, nous l’obtiendrons. Et je dis au président de cette Commission délirante, Logerot : démissionnez ! Démissionnez parce que nous n’avons plus aucune confiance en vous dont la parole changeante signale un personnage aux motivations troubles. Démissionnez parce que vous ne m’avez prévenu de rien alors que nous étions en contact constant avec vous pour consultation pendant la campagne et après. Démissionnez parce que vous êtes incapables de dominer la situation ! Démissionnez parce que votre incompétence et votre servilité pour justifier les aberrations les plus évidente du compte de campagne de Macron fait de vous une caricature de personnage public bien payé mais totalement indigne de confiance. Démissionnez et rendez-moi toutes les pièces comptables que j’ai déposé à votre commission pour que je puisse, le cas échéant, composer un jury d’honneur qui vaille mieux que vos pauvres manipulations !
      Jlm

  • Le plan choc qui vise 30 milliards d’euros d’économies sur la dépense publique
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14935-le-plan-choc-qui-vise-30-milliards-d-euros-d-economies-sur-la-depen

    Si comme nous vous venez de faire votre déclaration d’impôts, vous avez constaté que la seule chose qui ne baisse pas ce sont les impôts, on a même de sacrés surprise avec le gouvernement macron...

    Le Premier ministre Edouard Philippe a déjà lancé fin janvier un premier pan de la réforme de l’Etat, à travers

    le chantier de la fonction publique. - Chamussy/SIPA

    EXCLUSIF - Selon nos informations, les mesures que doit proposer dans les prochains jours le comité d’experts « Cap 2022 » correspondent à une baisse de la dépense publique d’environ 30 milliards d’euros en montants absolus.

    Fini le printemps à la coloration fortement cheminote, place à un été placé sous le signe de la dépense publique. Le gouvernement s’apprête dans les semaines qui viennent à ouvrir une nouvelle séquence (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Édouard Philippe annule sa visite en Israël
    Par Journaliste Figaro Arthur Berdah Mis à jour le 23/05/2018
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/05/23/97001-20180523FILWWW00133-edouard-philippe-annule-sa-visite-en-israel.php

    Le premier ministre Édouard Philippe a fait savoir aujourd’hui aux autorités israéliennes qu’il annulait sa visite dans l’État hébreu, initialement prévue les 31 mai et 1er juin prochains.

    Contacté par Le Figaro, Matignon invoque « l’agenda intérieur » chargé du chef du gouvernement, et cite notamment les dossiers de la SNCF, de l’audiovisuel public, et les « échéances du mois de juin ».

    Officiellement, cette décision n’aurait rien à voir avec les événements intervenus en marge du transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem, qui a fait plusieurs victimes côté palestinien la semaine dernière.

    Selon nos informations, le premier ministre français « ira évidemment » en Israël, mais cette visite n’est pas prévue « à court terme ». Il s’agit donc à ce jour d’un report sine die.

  • Géographies en mouvement - Le vieux monde contre les ZAD
    http://geographiesenmouvement.blogs.liberation.fr/2018/05/07/le-vieux-monde-contre-les-zad

    Après l’enterrement du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, on pouvait s’attendre à ce que l’État cède la ZAD à ses occupant·e·s. Pour comprendre l’obstination du gouvernement à évacuer la zone, il faut examiner les fondements géographiques de l’État moderne.

    Le 17 janvier 2018, après des décennies de bras de fer, l’exécutif renonce officiellement à construire un aéroport à quelques kilomètres au nord-ouest de Nantes. Depuis 2008, des groupes opposés au projet occupaient la Zone d’aménagement différé, rebaptisée « Zone à défendre ». Pour justifier leur évacuation malgré l’arrêt du projet, le Premier ministre se fend d’un message ferme : pas question de laisser « des zones s’enkyster sur des parties du territoire national ».

    Si Édouard Philippe parle au pluriel, c’est qu’il pense à Notre-Dame-des-Landes, mais aussi à d’autres lieux de contestation : des zadistes s’opposent, à Bure, à l’enfouissement de 70 000 mètres cube de déchets nucléaires avec la bénédiction de Nicolas Hulot et le soutien logistique de la gendarmerie, d’autres tentent, à Kolbsheim, de bloquer le projet de contournement autoroutier de Strasbourg, d’autres encore ne veulent pas des 400 boutiques d’Europa City à Gonesse.

    Le point commun de ces ZAD ? Elles mobilisent l’espace, courroie de transmission entre nous et le monde, pour proposer d’autres rapports humains, et donc précisément d’autres formes d’interaction collective avec les lieux. De quoi donner de l’urticaire au gouvernement, émanation d’un territoire conquis, contrôle, maîtrisé.

    #zad #territoires #Etat #géographie #nddl #Notre-Dame-des-Lande

  • Décharge sauvage du Havre : quand la mer paie l’addition de la #Société_de_consommation
    https://www.bastamag.net/Decharge-sauvage-du-Havre-quand-la-mer-paie-l-addition-de-la-societe-de

    En périphérie du Havre, gravats, ferrailles, plastiques, produits chimiques et autres rebus en tous genres ont été déversés en pied de falaise pendant des dizaines d’années, jusqu’à l’interdiction de cette décharge. Les lieux rejettent depuis, au gré des tempêtes, leurs 3 millions de tonnes de déchets dans la mer. Associations et habitants lancent l’alerte. Alors qu’il a présenté son plan pour l’« économie circulaire » ainsi que des mesures anti-gaspillage, le Premier ministre Édouard Philippe, ancien maire (...)

    #Décrypter

    / A la une, #Eviter_le_dépôt_de_bilan_planétaire, #Enquêtes, Pollutions , Société de consommation

    #Pollutions_

  • SNCF : la polémique sur un projet caché de privatisation refait surface
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14878-sncf-la-polemique-sur-un-projet-cache-de-privatisation-refait-surfa

    Un document révélé par « Le Parisien » contrarie le discours officiel, à la veille d’une nouvelle journée de mobilisation des cheminots, qui s’annonce très suivie.

    En gare de Marseille Saint-Charles, le 3 avril. BERTRAND LANGLOIS / AFP

    « Pas de privatisation. Promis ! » C’est l’un des axes forts de défense du gouvernement et de la direction de la SNCF face aux attaques des syndicats de cheminots contre la réforme ferroviaire en cours. Une partie d’entre-eux accuse depuis le début le pouvoir de vouloir privatiser la SNCF. « Calomnie », répondent en substance et en chœur le président Macron, le premier ministre Edouard Philippe, la ministre des transports Elisabeth Borne et le président de la SNCF Guillaume Pepy. Il n’a jamais été question d’ouvrir le capital de l’entreprise publique, disent-ils, seulement (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

    • Notre-Dame-des-Landes. Une trêve dans la Zad au moins jusqu’au 14 mai
      Christophe JAUNET - Modifié le 26/04/2018 à 09h41

      Edouard Philippe a souhaité avancer au 14 mai la date du comité de pilotage initialement programmé le 6 juin.
      D’autres évacuations en préparation

      Pour les zadistes qui refusent « d’entrer dans le droit chemin », le Premier ministre reste intransigeant : « Ceux qui ne veulent pas du processus ont vocation à quitter les terrains. À partir du moment où les procédures sont en œuvre, ceux qui ne veulent pas s’y insérer devront avoir quitté les lieux. Il ne faut pas douter de la détermination du gouvernement, elle est totale. On prépare les interventions nécessaires pour tirer les conséquences d’une occupation illégale qui ne voudrait pas cesser. »

      Édouard Philippe reste flou sur la date effective de reprise des expulsions. Après le 14 mai en tout cas. Il répète : « Quand on sera dans l’accomplissement effectif des procédures administratives, ceux qui ont choisi de ne pas s’y insérer devront avoir quitté les lieux, et à partir de là, nous pourrons intervenir. »

  • Les avocats de Chartres assignent Macron, Philippe et Belloubet au tribunal
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14810-les-avocats-de-chartres-assignent-macron-philippe-et-belloubet-au-t

    C’est pas pour « Voie de fait » qu’il faut les assignier c’est pour HAUTE TRAHISON... !

    Une soixantaine d’avocats du barreau de Chartres s’étaient déjà rassemblés, mercredi 21 mars, devant le

    tribunal, dans le cadre de la journée nationale "Justice morte". (c) Simon Dechet

    L’ordre des avocats de Chartres a assigné, ce lundi 23 avril 2018, Emmanuel Macron, le Président de la République, Edouard Philippe, le Premier ministre et Nicole Belloubet, la ministre de la Justice, en référé au tribunal de grande instance Chartres, pour "voie de fait".

    Les avocats d’Eure-et-Loir condamnent le projet de réforme de la Justice et, après les grèves perlées, ils ont trouvé un nouveau moyen insolite de le faire savoir. Le barreau a en effet assigné, en référé, au (...)

  • France : face à Macron, plus de 100.000 personnes dans la rue, des heurts à Paris RTBF - Belga - 19 Avril 2018
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_france-face-a-macron-plus-de-100-000-personnes-dans-la-rue-des-heurts-a-

    Près de 120.000 personnes, dont de nombreux cheminots, ont défilé jeudi partout en France sous le soleil pour appeler à une « convergence des luttes » face à Emmanuel Macron, avec notamment des dégradations et des heurts entre forces de police et manifestants constatées dans le cortège parisien.

    Au total, 119.500 personnes ont manifesté dans toute la France, selon le ministère de l’Intérieur, à l’appel de la CGT et de Solidaires. De son côté, la CGT, qui a comptabilisé près de 190 mobilisations sur le territoire, a recensé 300.000 manifestants.

    C’est moins que lors de la dernière journée de mobilisation des cheminots et fonctionnaires du 22 mars, où le syndicat avait annoncé 500.000 manifestants et la police 323.000.

    Dans le détail, la manifestation parisienne a rassemblé 15.300 personnes, selon un comptage réalisé par le cabinet Occurrence pour un collectif de médias, dont l’AFP, 11.500 selon la préfecture de police, et 50.000 selon la CGT.

    A Marseille, Occurrence a dénombré 5700 personnes. La police comptabilisait aussi 4400 manifestants à Lyon, 4500 à Rennes, 3500 à Lille, 2400 à Toulouse autour de 2000 à Bordeaux et Strasbourg et un millier ou plus à Perpignan, Montpellier, Nice ou Saint-Etienne.

    Macron fait son bachar à la ZAD
    « Macron, président des riches », « Macron le valet des patrons » : le nom du président était partout ciblé. « Eh Manu, descend ! », « Macron fait son bachar à la ZAD », pouvait-on lire sur des tags à Paris.
    Interrogé par des médias en marge de son déplacement à Berlin, le chef de l’Etat a répliqué avoir eu « un mandat des Français (...) que j’essaie de tenir ».

    Dans la capitale, Philippe Martinez (CGT) en tête, les manifestants ont défilé entre Montparnasse et place d’Italie derrière une banderole affirmant : « Public + privé + étudiants, ensemble, stoppons les régressions sociales ». Des heurts ont éclaté vers 16H00 entre des manifestants et la police. Les forces de l’ordre ont essuyé des jets de projectiles et ont répliqué avec des gaz lacrymogènes. La façade d’un hôtel et de nombreuses vitrines ont été endommagées, de même que du mobilier urbain.

    Un manifestant, blessé, a été conduit à l’hôpital, sept policiers ont été « légèrement blessés » et deux personnes ont été interpellées suite à ces violences, selon un bilan du ministère de l’Intérieur.

    La secrétaire générale de l’URIF-CGT, Valérie Lesage, a dénoncé des « provocations inqualifiables et scandaleuses » de la préfecture de police.
    Le carré de tête syndical est finalement arrivé à place d’Italie un peu avant 18H00.

    Les grèves et manifestations s’accompagnaient aussi de perturbations, notamment à la SNCF, où le taux de grévistes était plus important jeudi (22,7%) que la veille, avec 66,4% de conducteurs à l’arrêt.

    Un peu plus tôt, l’intersyndicale CGT-CFDT-Sud-Unsa de la SNCF avait annoncé qu’elle suspendait les concertations avec la ministre des Transports, Élisabeth Borne, et attendait du Premier ministre Édouard Philippe qu’il reprenne la main sur le dossier.

    Une trentaine de cheminots ont bloqué le trafic en gare de Lille dans la matinée et des passagers sont descendus le long des voies pour rejoindre les quais.

    La mobilisation a affecté le secteur de l’énergie, certaines crèches et écoles, les transports publics à Nice et en Ile-de-France, ainsi que l’audiovisuel public.

    Nombreux secteurs
    Les cheminots en sont à leur huitième journée de grève depuis début avril contre la réforme ferroviaire. La grogne monte également dans le secteur de la santé, les hôpitaux et les maisons de retraite médicalisées (Ehpad), chez l’ensemble des fonctionnaires. Et le conflit salarial chez Air France est dans l’impasse.

    Des facultés sont en outre occupées ou bloquées par des opposants à la réforme « Parcoursup », accusée d’instaurer une « sélection » à l’entrée à l’université.

    La CGT et Solidaires espèrent construire un front unique à partir de ces colères. Une « coagulation » des « mécontentements » à laquelle ne croit pas le président Emmanuel Macron.

    Mais la « convergence des luttes » ne fait pas l’unanimité chez les syndicats. Pour Laurent Berger (CFDT), ce mode d’action « ne fonctionne pas ». Elle « nuit à l’efficacité syndicale », a jugé aussi la CFE-CGC.

    Selon Jean-Luc Mélenchon, c’est « la radicalité du comportement du président » qui a « poussé au rapprochement de tout le monde ».

  • Derrière l’expulsion de la #ZAD, une revanche idéologique
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140418/derriere-l-expulsion-de-la-zad-une-revanche-ideologique

    Restes de la bergerie des Cent Noms, sur la ZAD, après sa destruction par les gendarmes, le 9 avril 2018. (JL) La visite surprise d’Édouard Philippe et de Gérard Collomb à #Notre-Dame-des-Landes, vendredi après-midi, a clos la semaine d’expulsion partielle de la ZAD. Par les conditions et la méthode d’expulsion qu’elle a choisie, la puissance publique s’est montrée plus que coercitive : vengeresse. Une manif contre les expulsions se tient samedi après-midi à Nantes et dimanche, une convergence aura lieu sur la zone.

    #France #droit #Edouard_Philippe #Emmanuel_Macron

  • Un trou d’un million d’euros au Havre rattrape #Edouard_Philippe
    https://www.mediapart.fr/journal/france/100418/un-trou-dun-million-deuros-au-havre-rattrape-edouard-philippe

    Edouard Philippe et #Jacques_Attali, lors d’un des forum organisé au Havre © DR L’organisation des « #500_ans du Havre », l’une des manifestations culturelles les plus importantes de l’année 2017, rattrape le Premier ministre Édouard Philippe, ancien maire de la ville et grand architecte de l’événement. Selon nos informations, des prestataires font face à plus d’un million d’euros d’impayés. La faute aux difficultés financières rencontrées par le producteur de l’événement, sélectionné dans des conditions suspectes.

    #France #Alain_Thuleau #Artevia #Le_Havre

  • #formation_professionnelle : l’exécutif choisit la rupture
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060418/formation-professionnelle-l-executif-choisit-la-rupture

    Muriel Pénicaud, ministre du travail et Edouard Philippe, premier ministre © DR Accusée de créer une gabegie, la formation professionnelle n’est pas le sujet qui fera descendre les salariés dans la rue. Et pourtant. En mettant l’État au cœur de sa gouvernance, tout en libéralisant le secteur, le gouvernement mène à bas bruit une révolution.

    #France #paritarisme #patronat #social #syndicats

  • #formation_professionnelle : l’exécutif choisit la rupture
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060418/formation-professionnelle-lexecutif-choisit-la-rupture

    Muriel Pénicaud, ministre du travail et Edouard Philippe, premier ministre © DR Accusée de créer une gabegie, la formation professionnelle n’est pas le sujet qui fera descendre les salariés dans la rue. Et pourtant. En mettant l’État au cœur de sa gouvernance, tout en libéralisant le secteur, le gouvernement mène à bas bruit une révolution.

    #France #paritarisme #patronat #social #syndicats

    • Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat aux personnes handicapées : « Permettre à tous les enfants autistes d’entrer à la maternelle »
      La stratégie nationale pour l’autisme doit être présentée aujourd’hui. Entretien avec Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat aux personnes handicapées

      Fortement attendue par les familles et les professionnels, la stratégie nationale pour l’autisme devait être présentée, vendredi 6 avril, par le premier ministre, Edouard Philippe, et Sophie Cluzel, la secrétaire d’Etat aux personnes handicapées.

      Après trois plans autisme depuis 2005, une concertation nationale avait été lancée en juillet 2017 par le président de la République, Emmanuel Macron. Celle-ci a été pilotée par Claire Compagnon, déjà auteure d’un rapport en tant qu’inspectrice générale des affaires sociales.

      Renforcer la recherche et les formations, intervenir précocement auprès des enfants, garantir la scolarisation effective des enfants et des jeunes, favoriser l’inclusion des adultes, soutenir les familles, cette stratégie comporte vingt mesures, résumées dans ces cinq engagements.

      La France est toujours pointée du doigt pour le retard dans le diagnostic et la prise en charge de ces troubles du neurodéveloppement. En quoi cette stratégie nationale diffère-t-elle des politiques précédentes ?

      C’est le fer de lance de la politique du handicap que l’on veut mener pendant ce quinquennat. Les précédents plans autisme concernaient le domaine médico-social ; aujourd’hui l’enjeu est l’implication de tous les ministères, aussi bien la santé que l’éducation nationale, l’emploi, la recherche, la culture, le sport… C’est ainsi que les personnes handicapées seront considérées avant tout comme des personnes, citoyens d’une société inclusive. Pour cela, le budget 2018-2022 sera de 344 millions d’euros, c’est presque deux fois plus que le précédent plan.

      Nous avons étendu la stratégie à tous les troubles neurodéveloppementaux reconnus au niveau international, comme le trouble du déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH) ou les déficiences intellectuelles. Cet élargissement était nécessaire pour ne pas passer à côté de certaines situations en matière de repérages, de troubles associés. La prévalence des troubles du spectre autistique est de 1 %, celle des troubles du neurodéveloppement de 5 %.

      Vous évoquez 1 % d’autistes, soit environ 700 000 personnes en France, mais il n’y a pas de recensement. Comment agir sans connaître précisément les besoins ?

      Un pour cent, c’est la prévalence moyenne au niveau international. Il est vrai que la France manque de statistiques fiables, d’abord parce qu’il n’existait pas de système d’information unique des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). Celles-ci sont pourtant des sources de données précieuses pour savoir où sont les personnes, leur prise en charge, leurs besoins, les places disponibles…

      Depuis mon arrivée, j’ai accéléré le déploiement d’un système d’information commun, pour disposer notamment d’un état des lieux d’ici deux ans. Par ailleurs, nous allons lancer un appel d’offres pour constituer une cohorte qui permettra de recueillir des données épidémiologiques, le suivi, l’impact social sur les familles. Plus généralement, le développement de la recherche sur ces troubles est le premier des cinq engagements de cette stratégie.

      L’intervention précoce dans l’accompagnement des troubles autistiques est aussi l’une de vos priorités. Avec quelle organisation ?

      L’objectif est de mettre en place un accompagnement dès les premiers troubles, avec un minimum de reste à charge pour les familles. Dans beaucoup de pays, on n’attend pas que le diagnostic soit stabilisé pour intervenir. C’est la clé pour éviter les pertes de chances et permettre à ces enfants de rentrer à l’école maternelle.

      En France, un goulot d’étranglement s’est créé au niveau des centres ressources autisme (CRA), qui sont devenus des lieux de diagnostic pour toutes les situations alors que leur mission première était d’être un pôle de référence pour les cas complexes.

      De nombreuses personnes sont en capacité d’alerter quand le développement d’un enfant s’écarte de la norme : professionnels de la petite enfance, médecins généralistes, pédiatres… Ils devront aussi savoir écouter l’inquiétude des parents. Ils vont être formés, les généralistes et pédiatres, responsabilisés. Ces praticiens ont les connaissances et des outils comme le carnet de santé, notamment lors des examens obligatoires des 9 et 24 mois, pour s’inquiéter lorsqu’un bébé de quelques mois ne réagit pas à son nom, s’il ne fixe pas l’attention…

      Des plates-formes autisme-TND (troubles du neurodéveloppement) vont être créées pour confirmer l’alerte des professionnels de première ligne, et diriger immédiatement les enfants vers des psychomotriciens, psychologues… L’accompagnement débutera avant même d’avoir un diagnostic précis et un bilan complet.

      Actuellement, beaucoup de ces prises en charge sont assurées par des professionnels libéraux, non remboursés. Nous créons des « forfaits intervention précoce » pour diminuer drastiquement le reste à charge ; 90 millions d’euros y seront consacrés.

      Le nombre d’enfants autistes aujourd’hui scolarisés en France, même s’il a beaucoup augmenté, reste peu élevé, à 45 000, que préconisez-vous ?

      En effet, là où le Royaume-Uni scolarise 70 % des enfants autistes, nous sommes à un petit 40 %, avec des ruptures de parcours. Or, l’école est la clé de l’inclusion sociale. L’obligation de scolarisation à 3 ans s’appliquera à tous, grâce à des modalités d’accueil spécifiques comme les unités d’enseignement maternel, dont le nombre va être triplé.

      Les enseignants seront aussi appuyés par des professionnels formés. Pour cela, nous allons casser les murs, adosser les établissements médico-sociaux aux groupes scolaires et instaurer une vraie coopération entre le monde médico-social et le monde scolaire. La scolarisation de tous peut sembler ambitieuse, mais une prise en charge précoce permet de réduire les troubles du comportement qui sont souvent un frein pour la présence en classe.

      De nombreux rapports ont pointé le manque de structures pour prendre en charge les adultes autistes – 600 000 au total –, qu’est-il envisagé pour les renforcer ?

      De la même façon que l’on veut que les enfants aillent à l’école, l’idée est d’accompagner tous les adultes qui veulent et peuvent sortir des institutions, en facilitant leurs parcours de vie. Ils sont aujourd’hui invisibles avec une prise en charge inadéquate dans trop d’établissements. Une majorité d’entre eux n’a même pas été diagnostiquée et prend beaucoup de médicaments.

      Il faut aussi prouver aux familles qu’on peut circuler en milieu ordinaire, en organisant des parcours, avec des services d’accompagnement, pour l’emploi, l’habitat… et des solutions pour permettre de vivre chez soi. Il existe par exemple des systèmes de colocation. C’est capital car l’autisme est un vecteur d’isolement social.

      Vous vous engagez à soutenir les familles et à reconnaître leur expertise. Comment comptez-vous procéder ?

      Elles doivent vraiment bénéficier d’un soutien. Nous allons mettre en place une plate-forme de répit par département en se fondant sur ce qui fonctionne, comme en Normandie, ou à Lyon métropole. Par ailleurs, les familles sont souvent en déshérence et ne savent pas où s’adresser. Aujourd’hui, l’offre de soins est illisible, on voit même des présentations d’établissements « pour débiles profonds » ! En tant que parent, vous partez en courant. La stratégie comporte plusieurs mesures pour mieux informer et former les aidants. L’expertise parentale doit être mise en valeur. Toute la préparation de cette politique s’est d’ailleurs faite en concertation avec des représentants des familles, et des personnes autistes.

      20 mesures et cinq engagements

      La stratégie nationale comporte 20 mesures, résumées en cinq engagements : renforcer la recherche et les formations, mettre en place des interventions précoces, garantir la scolarisation effective des enfants et des jeunes, favoriser l’inclusion des adultes, soutenir les familles.

      Définition

      D’une grande diversité, l’autisme est un trouble neurodéveloppemental qui peut se manifester entre 1 et 2 ans, selon la Haute Autorité de Santé. Il peut affecter le langage, la sociabilité, le développement moteur et sensoriel.

      Chiffres clés :

      700 000 : estimation du nombre de personnes atteintes d’autisme en France, dont 100 000 enfants (un sur cent)

      4/5 : proportion des garçons dans les troubles autistiques

      446 jours : délai moyen d’attente pour accéder au diagnostic dans un Centre Ressources Autisme (CRA)

      12 000 : nombre d’ élèves autistes à l’école élémentaire

      3 000 euros : reste à charge des familles en moyenne par an.

      0,5 % des autistes travaillent en milieu ordinaire

  • « L’ouverture du ferroviaire à la concurrence, c’est le hold-up du siècle ! »
    https://reporterre.net/L-ouverture-du-ferroviaire-a-la-concurrence-c-est-le-hold-up-du-siecle?v

    De grandes manifestations se déroulent le 22 mars, pour défendre le chemin de fer et pour protester contre l’affaiblissement du service public. Les cheminots sont en pointe dans ce mouvement. Erik Meyer, porte-parole du syndicat Sud Rail, s’explique. Source : Reporterre

  • Moment détente (?) : « Je compte sur les égoïsmes individuels pour tuer la mobilisation dans l’œuf. » Édouard Philippe
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/14633-moment-detente-je-compte-sur-les-egoismes-individuels-pour-tuer-la-

    Seuls nous sommes faibles et vulnérables... Unis, nous sommes invincibles...

    Source(s) : Seenthis.net via Odilon que l’on remercie

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Une grève longue « deux jours sur cinq » à la SNCF : voici le calendrier

    Crashdebug.fr : SNCF : les usagers pourront-ils compter sur un « service minimum » imposé par le gouvernement ?

    Crashdebug.fr : François Asselineau explique le programme d’Emmanuel Macron en 1mn

    Crashdebug.fr : Les GOPÉ, ou comment nos gouvernements sont subordonnés à la Commission européenne

    Crashdebug.fr : Réformes économiques et sociales : Découvrez à quelle sauce veut nous manger la Commission européenne en 2017 en 9 points

    Crashdebug.fr : Étienne Chouard - Chouard brise l’omerta sur le système politique français (2014)

    Crashdebug.fr : (...)

    #En_vedette #Divers

  • #Nouvelle-Calédonie : en province Nord, des indépendantistes au pouvoir
    https://www.mediapart.fr/journal/france/190318/nouvelle-caledonie-en-province-nord-des-independantistes-au-pouvoir

    Tout à gauche, sur la photo, Nadeige Faivre, lors de la visite d’Édouard Philippe en Nouvelle-Calédonie, début décembre 2017, à Koné. © Sabine Jobert Le congrès de Nouvelle-Calédonie vient de trancher : le #référendum d’autodétermination sera organisé le 4 novembre 2018. Reportage dans la province Nord, dirigée par l’indépendantiste Paul Néaoutyine, qui met en œuvre, depuis trente ans, un « destin commun ».

    #France #indépendance #Kanaky