person:eduardo cunha

  • Au #Brésil, l’opération anticorruption frappe de plein fouet le pouvoir
    https://www.mediapart.fr/journal/international/120417/au-bresil-loperation-anticorruption-frappe-de-plein-fouet-le-pouvoir

    Eduardo Cunha, escorté par des policiers fédéraux, le 20 octobre 2016. © Reuters Celui qui a été l’artisan de la destitution de Dilma Rousseff, l’ancien président de l’assemblée brésilienne, Eduardo Cunha, a été condamné le 30 mars à quinze ans de prison dans le cadre de l’affaire #Lava_Jato. Et ce mardi 11 avril, plus de 80 personnalités, dont neuf ministres, ont été mises en cause par le Tribunal fédéral suprême, qui conduit les enquêtes. La gigantesque chasse aux corrompus ouverte en 2014 a déjà donné lieu à 125 condamnations.

    #International

  • Eduardo #Cunha, l’architecte de la destitution de Dilma Rousseff, a été arrêté
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2016/10/19/bresil-eduardo-cunha-a-ete-arrete_5016643_3222.html

    La chute d’Eduardo Cunha se poursuit. Celui qui a mené à la destitution de Dilma Rousseff a été arrêté par la police mercredi 19 octobre. L’ex-président de la Chambre des députés est l’objet de multiples accusations de corruption dans le cadre du scandale #Petrobras. Il est soupçonné notamment d’avoir alimenté un compte secret en Suisse.

    M. Cunha « a été arrêté à Brasilia, nous pouvons le confirmer », a déclaré un porte-parole de la police, qui a exécuté une ordonnance de placement en détention préventive signée par le juge Sergio Moro, chargé de la tentaculaire enquête de corruption autour du géant étatique pétrolier Petrobras.

    Eduardo Cunha sera transféré à Curitiba (sud du #Brésil) pour rester à disposition du juge Moro, qui a demandé la prison « préventive et pour une durée illimitée ».

  • Brésil : Eduardo Cunha inéligible jusqu’en 2027
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2016/09/13/bresil-eduardo-cunha-ineligible-jusqu-en-2027_4996632_3222.html

    Membre du Parti du mouvement démocratique brésilien (PMDB, centre) auquel appartient aussi le nouveau président, Michel Temer, ce natif de Rio de Janeiro était considéré comme un personnage politique de seconde zone jusqu’en février 2015 et sa nomination en tant que président de la chambre des députés. Proche des milieux évangéliques, cet ultraconservateur, anti-avortement et défenseur de l’abaissement de la majorité pénale à 16 ans, prend alors la tête de l’opposition parlementaire envers le gouvernement de Dilma Rousseff, du Parti des travailleurs (PT, gauche).

    Ennemi juré de la présidente, le quinquagénaire a lancé, en décembre 2015, la procédure de destitution contre la successeure de Luiz Inacio Lula da Silva. « Il n’a jamais eu de projet alternatif pour le pays, mais il a su écouter les députés qu’on dit du “bas clergé” », analyse M. Maringoni, proche du Parti socialisme et liberté (PSOL, gauche).

    Homme de l’ombre, docteur ès manigances politiques, Eduardo Cunha a été interrogé dès mars 2015 au sujet de comptes en Suisse abritant des millions de dollars dont lui et sa seconde épouse Claudia Cruz se sont révélés être les bénéficiaires. Les sommes logées, aux origines douteuses, auraient permis à Mme Cruz, ancienne journaliste, de « dévaliser » les boutiques Chanel, Louis Vuitton, Balanciaga… et à la famille de s’offrir restaurants et hôtels de luxe pendant que le pays traversait l’une des pires récessions de son histoire.

    Les enquêteurs chargés de l’opération « Lava Jato » (« lavage express ») soupçonnent qu’Eduardo Cunha, sa femme et l’une de ses filles, Danielle Dytz – toutes deux ont été inquiétées par la justice – ont ainsi été destinataires de pots-de-vin issus du schéma de corruption lié au groupe pétrolier Petrobras.

    En dépit de preuves de plus en plus accablantes, l’homme a nié devant une commission parlementaire être propriétaire de ces comptes. C’est pour ce mensonge qu’il est aujourd’hui banni. « Comme si tout le monde ne disait que la vérité », s’est-il étonné dans un entretien au quotidien Folha de Sao Paulo, lundi 12 septembre.

    #Fora_Cunha !

  • Brésil : le coup d’Etat
    Le Club de Mediapart | 14 mai 2016 Par Michael Lowy
    https://blogs.mediapart.fr/michael-lowy/blog/140516/bresil-le-coup-detat

    Appelons un chat un chat. Ce qui vient de se passer au Brésil, avec la destitution de la présidente élue, Dilma Rousseff, est un coup d’état. Coup d’état pseudo-légal, « constitutionnel », « institutionnel », parlementaire, tout ce qu’on voudra, mais coup d’état tout de même. Des parlementaires - députés et sénateurs - massivement compromis dans des affaires de corruption (on cite le chiffre de 60%) ont institué une procédure de destitution contre la présidente, sous prétexte de irrégularités comptables, des « pédalages fiscaux » pour combler les déficits dans les comptes publics - une pratique routinière de tous les gouvernement brésiliens antérieurs ! Certes, plusieurs cadres du Parti des Travailleurs sont impliqués dans le scandale de corruption de la Petrobras, la Compagnie Nationale de Pétrole, mais pas Dilma... En fait, les députés de droite qui ont méné la campagne contre la Présidente sont parmi les plus empêtrés dans cette affaire, à commencer par le président du Parlement, Eduardo Cunha (récemment suspendu), accusé de corruption, blanchiment, évasion fiscale au Panama, etc.

    • Brésil. Les derniers instants
      Par Henrique Carneiro | (Article publié sur le site Correio da Cidadania, le 29 août 2016 ; traduction A l’Encontre)

      (...) Cependant, en affirmant qu’elle n’a pas été complice du pire de la politique au Brésil, elle n’a pas dit la vérité. Ce sont ses propres anciens alliés qui vont maintenant voter pour mettre fin à son mandat, parmi lesquels se trouvent d’anciens ministres.

      Oui, elle s’allia avec le pire de la politique au Brésil, de Paulo Maluf [leader du Parti progressiste, héritier de l’ARENA, le parti du « pouvoir » durant la Junte militaire et impliqué dans diverses affaires de corruption] à Fernando Collor de Melo [président de 1990 à 1992 et destitué pour corruption en septembre 1992], en passant par les partis physiologiques [au Brésil, l’expression renvoie aux partis qui se structurent et vivent de l’argent public provenant de leurs charges] et les partis fondamentalistes évangéliques, et surtout avec le PMDB (Parti du mouvement démocratique brésilien), son partenaire de longue date.

      Pourquoi ne pouvait-elle pas faire une autocritique portant sur ces alliances ? Parce que ces alliances continuent !

      Même face à l’impeachment, le Parti des Travailleurs (PT) perpétue son alliance avec les partis comploteurs ! Dilma Rousseff ne s’est pas enrichie personnellement, ce qui la distingue réellement de la vénalité explicite de la plupart de ceux qui la condamnent.

      Mais elle n’a pas rompu ses alliances avec le pire de la politique brésilienne, avec les plus effrontés des corrompus, avec les oligarques les plus anciens, avec le système politique auquel elle s’est adaptée.

      La chose la plus triste est que le rôle majeur du PT consista à neutraliser la mobilisation populaire, et à réduire le mouvement social à la fonction d’une simple base électorale.(...)

  • Brésil : Eduardo Cunha, meneur de la destitution de Rousseff, démissionne de la présidence de l’Assemblée
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2016/07/07/bresil-eduardo-cunha-meneur-de-la-destitution-de-rousseff-demissionne-de-la-

    Eduardo Cunha, fer de lance de la procédure de destitution de la présidente du Brésil Dilma Rousseff, a annoncé jeudi 7 juillet sa démission de la présidence de l’Assemblée nationale, acculé par des soupçons de corruption.
    […]
    Eduardo Cunha, 57 ans, est visé par de multiples accusations de corruption dans le cadre du scandale Petrobras, soupçonné notamment d’avoir alimenté un compte secret en Suisse avec des pots-de-vin de plusieurs millions de reais.

    M. Cunha, qui avait été élu président de l’Assemblée en février 2015, a tiré depuis décembre les ficelles de la procédure d’impeachment de la présidente Dilma Rousseff, dont il est le plus farouche adversaire.

  • Major New Brazil Events Expose the Fraud of Dilma’s Impeachment — and Temer’s Corruption – Glenn Greenwald
    https://theintercept.com/2016/06/30/major-new-brazil-events-expose-the-fraud-of-dilmas-impeachment-and-tem

    Even more significant is the growing evidence of the full-scale corruption of Dilma’s installed replacement, Michel Temer. In just over 30 days since his installation, Temer lost three of his chosen ministers to corruption. One of them, his extremely close ally, Romero Jucá, was caught on tape plotting Dilma’s impeachment as a way to shut down the ongoing corruption investigation, as well as indicating that Brazil’s military, the media and the courts were all participants in the impeachment plotting.

    A key investigation informant, former Senator and construction executive Sérgio Machado, has now said that Temer received and controlled R$ 1.5 million in illegal campaign funds, while a separate informant last week said Temer was the “beneficiary” of R$ 1 million in bribes. And Temer is now banned by a court order from running for any office for 8 years due to his own violation of election laws. Remember: this is who, in the name of fighting “corruption,” Brazil’s elites installed in the place of the elected President.

    Meanwhile, Temer’s political party, PMDB is almost certainly the most corrupt in this hemisphere. Its president of the lower House Eduardo Cunha – who presided over Dilma’s impeachment – is now suspended by the Supreme Court, and the House’s Ethics Commission just voted to expel him entirely because he lied about bribe-filled Swiss Banks he controls. The same construction executive, Machado, testified that three of PMBD’s key leaders – including Jucá – were paid a total of R$ 71.1 million in bribes. Meanwhile, two key Temer allies from the center-right PSDB that Dilma defeated in 2014 – Temer’s Foreign Minister José Serra and Dilma’s 2014 opponent Aécio Neves – are now both targets of the corruption investigation.

  • Brésil : le vice-président Temer risque l’inéligibilité pour huit ans - La Libre.be - AFP Publié le jeudi 05 mai 2016 à 21h54
    http://www.lalibre.be/actu/international/bresil-le-vice-president-temer-risque-l-ineligibilite-pour-huit-ans-572ba469

    Le vice-président brésilien Michel Temer, qui pourrait remplacer la présidente Dilma Rousseff dès la semaine prochaine si elle est destituée, risque l’inéligibilité pour huit ans après sa condamnation pour dons excessifs à des campagnes électorales, a-t-on appris jeudi de sources judiciaires.

    M. Temer, leader du grand parti centriste PMDB, a écopé mardi d’une amende de 80.000 réais (près de 23.000 dollars), infligée par le Tribunal régional électoral (TRE) pour avoir réalisé en 2014 des dons à des campagnes électorales au-delà du plafond fixé par la loi.

    Selon les procureurs chargés des questions électorales, cette condamnation interdit de facto au vice-président de 75 ans de se présenter à une élection pendant huit ans.

    Il ne pourrait donc être candidat aux élections générales en 2018, une option pour l’instant écartée par M. Temer.

    Mais il pourrait quand même remplacer Dilma Rousseff dès le 11 mai, quand le Sénat votera sur la procédure de destitution à son encontre : en cas de vote favorable, il deviendrait président par intérim pendant six mois maximum. Si la destitution est ensuite confirmée par un nouveau vote, il serait à la tête du Brésil jusqu’en 2018.

    « Il peut assumer la présidence, mais il se trouverait dans une situation inédite en étant le premier président +avec un casier+ dans l’histoire du pays, interdit de se présenter à une fonction publique dans les huit prochaines années », a expliqué au site d’informations G1 la procureure électorale Claudia Ferreira Mac Dowell.

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    L’Empire du Chaos contre-attaque
    Pepe Escobar
    Par Pepe Escobar – Le 26 avril 2016 – Source strategic-culture
    http://lesakerfrancophone.fr/lempire-du-chaos-contre-attaque

    Peu de temps après que la motion de destitution contre la présidente Dilma Rousseff a été approuvée au Congrès brésilien par ce que j’ai choisi d’appeler les hyènes de la guerre hybride, le président en souffrance Michel Brutus Temer, l’un des artisans du coup d’État, a envoyé un sénateur à Washington, en tant que petit télégraphiste spécial, pour donner des nouvelles sur le coup d’État en cours. Le sénateur en question n’était pas en mission officielle pour le compte de la commissions des Affaires étrangères du Sénat.

    Brutus Temer a été alarmé par la réaction médiatique mondiale, qui interprète de plus en plus ce qu’il fait – en duo avec Brutus II, le président notoirement corrompu à la tête de la chambre basse Eduardo Cunha – pour ce que c’est : un coup d’État.

    La mission du sénateur envoyé à Washington aurait été de lancer une offensive de relations publiques pour contrer le récit du coup d’État, qui, selon Brutus Ier, serait « démoralisant pour les institutions brésiliennes ».

    Absurdité. Le sénateur coursier télégraphique a été envoyé dire au département d’État américain que tout se déroule selon le plan.

    A Washington, le sénateur coursier marmonna, « nous allons expliquer que le Brésil n’est pas une république bananière ». Eh bien, il ne l’était pas, mais maintenant, grâce aux hyènes de la guerre hybride, il l’est devenu.

    Lorsque vous avez un homme qui possède onze comptes bancaires illégaux en Suisse – énumérés dans les documents de Panama –, qui est déjà sous enquête par la Cour suprême, et que cet homme contrôle le destin politique de toute une nation, alors oui, vous avez une république bananière.

    Lorsque vous avez un juge provincial, moralisateur et sûr de lui, qui menace d’emprisonner l’ancien président Lula pour un modeste appartement et un ranch qu’il ne lui appartient pas, mais qui, en même temps, est incapable de poser un doigt sur Brutus II, à l’instar des pompeux juges de la Cour suprême, vous avez une république bananière.

    Maintenant, comparez la non-réaction de Washington avec celle de Moscou. Le ministère russe des Affaires étrangères, via l’irrépressible Maria Zakharova, a souligné le partenariat essentiel des BRICS ainsi que les positions communes du Brésil et de la Russie au sein du G20. Et Moscou a clairement indiqué que les problèmes du Brésil devraient être résolus dans « le cadre juridique constitutionnel et sans aucune ingérence extérieure ».

    Tout le monde sait ce qu’ingérence extérieure signifie.(...)

    #Brésil #Pepe_Escobar

  • Dios tumba a la presidenta de Brasil: analista | El Diario
    http://diario.mx/Internacional/2016-04-18_5385800f/dios-tumba-a-la-presidenta-de-brasil-analista

    La inmensa mayoría de los 513 diputados que votaron este domingo a favor del impeachment de la presidenta Dilma Rousseff pareció olvidadarse de los verdaderos motivos que estaban en discusión. Los diputados defendieron la destitución de Rousseff por las razones más diversas: “por mi esposa Paula”, “por mi hija que va a nacer y mi sobrina Helena”, “por mi nieto Gabriel”, «por la tía que me cuidó de pequeño», “por mi familia y mi Estado”, “por Dios”, “por los militares del [golpe del] 64”, “por los evangélicos”, “por el aniversario de mi ciudad”, “por la defensa del petróleo”, “por los agricultores”, «por el café» e incluso “por los vendedores de seguros de Brasil”.
    […]
    Los votos, por lo visto, también tuvieron la intención de impedir causas mayores. Los diputados expresaron su defensa del proceso de destitución para evitar que “los niños aprendan sexo en las escuelas”, para “acabar con la Central Única de los Trabajadores y sus marginales”, “para que se les deje de dar dinero a los desocupados” y, sobre todo, por el fin de los robos y la corrupción, olvidándose, así, de que alrededor de un 60% de los presentes en el pleno, incluido su presidente Eduardo Cunha, tienen casos pendientes en los tribunales.

  • Slik jobbet Aftenposten med « Panama Papers » - NRK Kultur og underholdning - Nyheter og aktuelt stoff

    http://www.nrk.no/kultur/slik-jobbet-aftenposten-med-_panama-papers_-1.12884033

    Donc finalement, Aftenposten, partenaire norvégien des #Panamapapers fera aussi putassier que les autres journaux dont un célèbre quotidien du soir français de référence : ils distilleront un nom ou une info tous les soirs à 20:00 :) pendant X jours. Ils font donc ce qu’un autre journaliste de télé dégoûté m’a dit aujourd’hui : "leurs petits business". Et c’est bien ça le risque : avoir le "privilège" d’être choisi comme partenaire d’un truc aussi énorme et faire de la rétention d’info, entretenir artificiellement le suspens. En gros, un truc bien marketing. Un suplice au compte-goutte.

    #indigne et #naufrage_de_la_presse

    Klokken 20.00 søndag begynte Aftenposten, i samarbeid med journalister fra hele verden, utrullingen av det som ser ut til å være tidenes største dokumentlekkasje.

    • De Pepe Escobar. Je ne mets pas les liens fb ou je vais me faire engueuler par touti.

      "THE ULTIMATE LIMITED HANGOUT LEAK

      Put on your Panama hat and dance the leak.

      And if you believe in the integrity of the “International Consortium of Investigative Journalists” (ICIJ), I got a made in Shenzhen Panama hat to sell ya.

      I never was, and never will be, a member of this racket; well, people asked me, and I’m answering.

      The ICIJ gets its cash and its “organizational procedure” via the Exceptionalistan-based Center for Public Integrity. The money comes from: Ford Foundation, Carnegie Endowment, Rockefeller Faimly Fund, Kellogg Foundation and the Soros racket.

      This alleged most massive leak ever was obtained by - what else - US intel.

      But the REAL leak will never be known. Even the uber-pathetic Grauniad admitted, on the record, that “much of the leaked material will remain private”.

      Why? Because it DIRECTLY implicates a gaggle of Western 0.00000000001% multibillionaires and corporations. All of them play the offshore casino game.

      So what next? Messi in jail?"

      “THAT PANAMA RACKET UPDATE

      A who’s who of wealthy/powerful players has been DIRECTLY targeted in the Panama Papers leak, from the – demented – King of Saudi Arabia to former Fiat/Ferrari stalwart Luca de Montezemolo, from Lionel Messi to (unnamed) Chinese Communist Party officials and members of President Xi Jinping’s family.

      Quite juicy to also find Alaa Mubarak – the son of the deposed snake; the butcher of Fallujah, Ayad Allawi, former US occupation PM; Pakistani PM Nawaz Sharif (a Saudi protégé, so he gets offshore advice as well); and butcher of Gaza Dov Weisglass, former advisor to PMs Ariel Sharon and Ehud Olmert (this one convicted of corruption)

      Thus we find in the list not only Middle Eastern racketeers but also “respectable” Europeans – including David Cameron’s Dad.

      A particular emphasis is on BRICS members – from those mysterious Chinese to a few Indian companies. As far as Brazil is concerned, there’s a healthy counterpoint; the presence of some notoriously corrupt players targeted by the Car Wash investigation such as Eduardo Cunha and Joaquim Barbosa.

      Lula is NOT on the list – to the despair of the Exceptionalistan-supported regime changers in Brazil, many of them (media barons, bankers, businessmen) part of the previous HSBC leaks. Regime-changers-in-Chief, the Globo media empire, are not on the Panama leaks, although they profit from a certified offshore racket.

      No Americans, either. Isn’t it lovely? Panama may be too obvious, too rakish, too crude. Exceptionalists prefer more refined racket holes, say Luxembourg. Or the rakish Caymans, for that matter.

      So what’s left to spin? Well, the obvious: it’s Putin fault. Virtually every major Western corporate media headline blares that Putin has $2 billion offshore.

      The problem is he doesn’t. Putin is guilty by association because of his “close associates” Arkady and Boris Rotenberg’s ties to money laundering. Yet three “incriminating” emails happen not to “incriminate” them, or Putin.

      And then there’s cellist Sergey Roldugin, a childhood friend of Putin’s. Here’s the spin by the International Consortium of Investigative Journalists, which, crucially, is financed, among others, by notorious Russophobe George Soros:

      “The records show Roldugin is a behind-the-scenes player in a clandestine network operated by Putin associates that has shuffled at least $2 billion through banks and offshore companies. In the documents, Roldugin is listed as the owner of offshore companies that have obtained payments from other companies worth tens of millions of dollars. … It’s possible Roldugin, who has publicly claimed not to be a businessman, is not the true beneficiary of these riches. Instead, the evidence in the files suggests Roldugin is acting as a front man for a network of Putin loyalists – and perhaps for Putin himself.”

      What about, “the evidence in the files suggests Lionel Messi is acting as a front man for a network of Argentine football loyalists trying to evade the rape of Argentina by US hedge fund vultures”?
      Pathetic.”

      Et
      Corporate Media Gatekeepers Protect Western 1% From Panama Leak par Craig Murray.
      https://www.craigmurray.org.uk/archives/2016/04/corporate-media-gatekeepers-protect-western-1-from-panama-leak

    • J’ajoute que ce qui est marrant aujourd’hui, c’est que les mecs du monde m’ont fait passé pour le pire troll de la toile pour avoir dit en light ce que Escobar dit en lourd + que le Monde à menti de manière totalement obscène sur les raison de ses « rétentions ». Mais bon.

    • @kassem : bien vu ! Et l’Open Society Institue de George Soros connu par les « complotistes » pour financer, avec l’USAID, les préparatifs des révolutions colorées, et Soros lui-même par tout le monde pour être un parangon de transparence et de vertu financière...
      USAID = Agence américaine (gouvernementale) pour le « développement international »

      L’illustration de la Süddeutschezeitung, qui a reçu et distille les infos de ces #panama_papers illustre jusqu’à la caricature le traitement médiatique orienté de ces fuites - elles mêmes probablement organisées :


      D’abord Poutine n’est que très indirectement concerné. Ensuite Assad l’est par deux de ses cousins maternels (Hafez et Rami Makhlouf, et ce n’est pas une surprise...) mais à ce moment là pourquoi pas aussi Cameron qui l’est par son père ?
      Enfin et surtout, que fait là Ahmadinejad ??????

    • @nicolasm : Rami Makhlouf est bien connu pour tremper dans de nombreuses affaires et profiter largement du « capitalisme des copains » (Syriatel par exemple mais aussi nombreux investissements bancaires à l’étranger). Je n’en suis pas sûr mais je suppose que Bachar fait comme son père Hafez, tenir autrui par la connaissance que l’on a de leurs affaires et ne pas s’y mouiller soi même (Hafez comme Bachar sont connus pour leur mode de vie relativement modeste pour des autocrates).
      Par ailleurs il est bien possible qu’en plus de permettre à R. Makhlouf d’échapper aux sanctions et de préserver sa fortune personnelle indue, ces comptes (et d’autres ?) servent aussi à certains secteurs de ce qu’il reste d’Etat syrien.
      On dit de plus que R. Makhlouf financerait al-Mayadeen mais aussi certaines milices pro-régime...
      Le rôle central de ce personnage est conu depuis longtemps et n’est pas une découverte pour les services diplomatiques. Dans #les_chemins_de_Damas, Malbrunot montre que tout ça est bien connu au quai d’Orsay et que l’on n’hésitait pas, avant que certains décident d’un renversement du régime, à passer par lui pour conclure des contrats en Syrie.

    • Angry arab sur les différents types de référencements des panama Papers :
      http://angryarab.blogspot.fr/2016/04/3-kind-of-references-in-panama-papers.html

      3 kind of references in the Panama Papers
      I think that we can categorize three kinds of references to names of people in the Panama Papers:
      1) People who want to hide their wealth or who want to avoid taxation.
      2) people who want to open secret accounts to spend on covert intelligence operations. This may be the case of Gulf rulers. People have been asking me: why would Gulf rulers open up secret accounts to avoid taxes when they don’t have taxes? I say: it is not for the same reason that people open up secret accounts.
      3) People who open up secret accounts to avoid US-imposed sanctions. This is one example: “Syrian President Bashar al-Assad’s government used Mossack Fonseca to create shell companies in the Seychelles to buy aviation fuel and avoid international sanctions, the French newspaper Le Monde reported”.
      http://www.bloomberg.com/news/articles/2016-04-05/china-pakistan-push-back-on-offshore-revelations-as-syria-named

      @rumor : il y a c’est certain derrière les comptes des cousins d’Assad de l’enrichissement personnel - et peut-être pour Bachar lui-même, ok - mais, ça le confirme, aussi une manière pour le régime de tenter de contourner les sanctions américaines pour les achats de son effort de guerre.