Eduardo Galeano : « cette insolence nègre/indigène continue de contrarier les âmes blanches/colonialistes ».
Eduardo Galeano : « cette insolence nègre/indigène continue de contrarier les âmes blanches/colonialistes ».
De la colonisation à l’esclavage économique
▻https://loveliveminimal.tumblr.com/post/164875238990/de-la-colonisation-à-lesclavage-économique
« On nous a dit et on continue à nous dire que les pèlerins du Mayflower sont venus peupler l’Amérique. Mais l’Amérique était-elle inhabitée ? » Eduardo Galeano. « Ce qui a été réellement découvert – en 1492 – c’est ce qu’était réellement l’Espagne, la réalité de la culture occidentale et celle de l’Église à ce moment. Tous (…) se sont mis à découvert. Ils n’ont pas découvert l’autre monde, ils l’ont recouvert. Ce qui nous reste à faire aujourd’hui, c’est de découvrir ce qui a été recouvert et …
Nawaat – Kerkennah : en première ligne du changement climatique et de la résistance à l’industrie fossile
▻https://nawaat.org/portail/2016/06/16/kerkennah-en-premiere-ligne-du-changement-climatique-et-de-la-resistance-a-l
La Petrofac n’a pas repris ses activités hier, mercredi 15 juin, comme l’avait annoncé mardi dernier, le ministre de l’Energie et des mines. Ahmed Souissi, le représentant de l’Union des chômeurs diplômés à Kerkennah a expliqué que la reprise est tributaire de la satisfaction des revendications des habitants. Les médias dominants ont largement relayé la réunion ministérielle de samedi dernier au siège du gouvernorat de Sfax, la présentant comme une solution aux problèmes de Kerkennah. Mais selon Ahmed Souissi, les habitants ont boycotté cette réunion. Alors que les autorités focalisent sur la création d’une entreprise de services pour embaucher les chômeurs, les habitants de Kerkennah, exigent la création d’un fonds de développement, la lutte contre la corruption, le départ du directeur de Petrofac et plus de redevabilité des entreprises pétrolières. Au-delà des soubresauts de l’actualité, comment le choc entre néolibéralisme et changement climatique pourrait se révéler calamiteux pour l’archipel et ses habitants ? Enquête
Fuite pétrolière sur la plage de Sidi Fraj dans les îles Kerkennah – Crédits photo : soseau.net
La souveraineté des ressources naturelles : une lutte cruciale pour la justice environnementale et climatique
Obtenir la souveraineté des ressources naturelles et s’émanciper des logiques de marché sont des étapes indispensables pour l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de ses effets. D’autant plus lorsque l’objectif de la justice climatique consiste à atténuer le fardeau du réchauffement qui pèse sur des populations déjà marginalisées et vulnérables. Reprendre le contrôle démocratique sur ces ressources est un autre pas vital de la marche vers une transition juste, pour rompre avec les énergies fossiles et passer aux énergies renouvelables. Des décisions aussi cruciales sur la nature, la structure et le sens même de nos systèmes énergétiques peuvent-elles être prises sans consulter les populations ?
Pourtant, ce contrôle ne peut avoir lieu tant que les multinationales pétrolières et gazières gardent la mainmise sur la majorité de nos ressources. L’exemple de British Gaz (BG) est révélateur. Il s’agit du plus grand producteur de gaz dans le pays, responsable d’environ 60% de la production nationale à travers ses activités à Miskar et Hasdrubal. BG Tunisia contrôle 100% des intérêts dans le champ gazier de Miskar (le plus productif), qui se situe à 125 kilomètres des côtes dans le golfe de Gabès. Le gaz est ensuite traité à la centrale Hannibal, avant d’être vendu à la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG), le fournisseur national, au prix du marché international selon les termes d’un contrat à long-terme. Le gaz tunisien est vendu aux Tunisiens comme s’il était une marchandise importée !
Un autre exemple édifiant est celui de la COTUSAL, l’entreprise française de sel qui exploite les marais salants tunisiens depuis l’époque coloniale (début du XXe siècle). La COTUSAL a échappé à la nationalisation après l’indépendance en 1956, et profita d’une position de monopole pendant près d’un siècle, jusqu’en 1994 quand son premier concurrent fit son entrée sur le marché. L’exploitation des marais salants continue en vertu d’un accord datant de 1949, qui offre à l’Etat tunisien un revenu minimal. L’entreprise produit environ un million de tonnes de sel, en exporte les trois quarts, générant un chiffre d’affaire de 32 millions de dinars en 2014 (environ 14 million euros). Cela n’a pourtant pas empêché l’entreprise de ne pas payer ses redevances fiscales, s’élevant à 5,7 million de dinars (2,5 million euros), accumulées sur une période de cinq ans (2007-2012).
Compagnie Générale des Salines de Tunisie : Opacity, Evasion, Exploitation
25/02/2015
Pour paraphraser l’écrivain latino-américain Eduardo Galeano, il semble que « l’élite au pouvoir n’ait aucun intérêt à déterminer si le patriotisme pourrait être plus profitable que la trahison, et si la mendicité est vraiment la seule option au niveau de la politique internationale ». La souveraineté est hypothéquée par l’élite tunisienne au pouvoir qui a accepté (et continue de le faire) le pillage constant des ressources naturelles, générant notre pauvreté en nourrissant la richesse des autres.
#Tunisie #Kerkennah #Petrofac #Industries_extractives #Énergies_fossiles, #communautés_locales #changement_climatique #impact_sur_l'environnement #impact_social #pollution #colonialisme_énergétique #souveraineté #souveraineté_nationale #souveraineté_des_ressources
en rapport avec ▻https://seenthis.net/messages/500864
Dans le numéro de juillet 2016, en kiosques
▻http://www.monde-diplomatique.fr/2016/07
Emmanuel Petit se pose des questions sur la Coupe du Monde 1998 : « A-t-on vraiment gagné ? » - Les Inrocks
▻http://www.lesinrocks.com/2016/04/news/emmanuel-petit-coupe-monde-1998-a-t-on-vraiment-gagne
A propos du foot, le penseur uruguayen Eduardo Galeano écrivait cette réflexion pessimiste, comme le rappelle Libé :
“A mesure que le sport s’est transformé en industrie, il a banni la beauté qui naît de la joie de jouer pour jouer. En ce monde de fin de siècle, le football professionnel condamne ce qui est inutile et est inutile ce qui n’est pas rentable.”
Les diables du Diable, par Eduardo Galeano (Le Monde diplomatique, août 2005)
▻http://www.monde-diplomatique.fr/2005/08/GALEANO/12413
Ceci est une modeste contribution à la guerre du Bien contre le Mal. L’auteur apporte quelques « identikits » qui nous aident à identifier les divers visages du Prince des ténèbres. Seuls figurent ici les démons de longue durée, actifs dans le monde depuis des siècles ou des millénaires.
par Eduardo Galeano
Le Diable est musulman
Le Diable est juif
Le Diable est femme ▻http://www.fichier-pdf.fr/2013/02/19/malleus-maleficarum-partie-1
Le Diable est homosexuel
Le Diable est indien
Le Diable est noir
Le Diable est étranger
Le Diable est pauvre
My hero: Eduardo Galeano by Tariq Ali
▻http://www.theguardian.com/books/2015/apr/17/my-hero-eduardo-galeano-by-tariq-ali
My late friend and comrade Eduardo Galeano was a modern-day Simón Bolívar, trying to achieve with his pen what the liberator had attempted with the sword Source: The Guardian
#Football’s messenger is no more
▻http://africasacountry.com/footballs-messenger-is-no-more
If Maradona is football’s god, then #Eduardo_Galeano wrote football’s holy book. The Uruguyan (who also had good politics: “I don’t believe in charity. I believe in solidarity. Charity is so.....
« Quel livre offrir à Barack Obama pour l’éclairer sur les rapports entre les Etats-Unis et l’Amérique du Sud ? », s’interrogea Hugo Chávez en 2009. Son choix se porta finalement sur Les Veines ouvertes de l’Amérique latine. Son auteur, l’écrivain uruguayen Eduardo Galeano, s’est éteint le 13 avril 2015. Journaliste et poète, conteur et historien, il a écrit plusieurs textes pour Le Monde diplomatique sur les affres du monde, de son pays et singulièrement du sport. Dans ces « Voix du temps », recueil de saynètes d’un ordinaire oublié, il rappelle qu’une petite histoire en dit parfois autant qu’une longue analyse.
►http://www.monde-diplomatique.fr/2011/12/GALEANO/47044
Tous ses articles : ▻http://www.monde-diplomatique.fr/recherche?s=%40auteurs+Eduardo+Galeano
Source de l’anecdote Chávez/Obama : ▻http://venezuelatina.com/2009/04/20/le-livre-que-chavez-a-offert-a-obama
Rebelion. “Bolivia se encuentra en una transición cuyo horizonte es el de la economía comunitaria”
▻http://www.rebelion.org/noticia.php?id=191851
Eduardo Galeano tiene una metáfora muy bonita cuando habla de la utopía. La utopía está ahí, en el horizonte, y uno se acerca, avanza, y ella se aleja, avanzas dos pasos y ella recorre dos pasos, entonces alguien le pregunta, para qué sirve la utopía y responde: para avanzar. El Vivir Bien es una especie de utopía para el proceso de cambio boliviano, precisamente para avanzar bajo otro horizonte.
#bolivia #proceso_de_cambio #arkonada #evo #vivir_bien #economía
Stalin, Castro, Barbie: An Excerpt From Eduardo Galeano’s Latest Book, “Mirrors” | Mother Jones
▻http://www.motherjones.com/media/2014/08/stalin-castro-excerpt-eduardo-galeano-mirrors
In my childhood, my mother used to tell me that a lie has no feet. She was misinformed.
Evo Morales, l’auteure américaine Alice Walker, l’ex-président du Honduras Manuel Zelaya, Fidel Castro, le musicien cubain Silvio Rodriguez, l’auteur équatorien Eduardo Galeano et d’autres personnalités, ont signé une déclaration aux mots très forts de solidarité avec le peuple palestinien.
La déclaration, qui a pour titre « Pour la défense de la Palestine », condamne l’occupation coloniale de la Palestine, les attaques en cours contre la bande de Gaza, l’impérialisme américain et la complicité européenne avec les menées d’Israël ; elle appelle à soutenir les campagnes mondiales pour le boycott, le désinvestissement et les sanctions. Elle part de ce qu’a dit le 30 juillet du Président bolivien Evo Morales lorsqu’il a révoqué l’accord israélo-bolivien de 1972 en qualifiant Israël « d’État terroriste » et ce, en réponse aux attaques incessantes d’Israël contre les Palestiniens de la bande de Gaza et de Cisjordanie.
La déclaration, ci-dessous reproduite est disponible en anglais et en espagnol sur le site ▻http://alainet.org
« Nous prenons à notre compte les mots de notre camarade Evo Morales, un des fondateurs du Réseau pour la Défense de l’Humanité et président de l’État multinational de Bolivie, qui a qualifié Israël d’État terroriste.
Nous exprimons notre dégoût absolu pour le génocide en cours perpétré contre le peuple palestinien par un État fondé sur la dépossession et l’occupation coloniale des territoires palestiniens.
Nous assurons le peuple palestinien de notre considération et de notre solidarité, en particulier pour ses organisations de résistance à Gaza, dans leur lutte héroïque contre les tentatives israéliennes de les exterminer et de s’emparer des petits morceaux qui restent de ce qui fut un jour leur patrie.
Nous condamnons le rôle impérialiste des Etats-Unis qui parrainent Israël politiquement, financièrement, militairement et le soutiennent face à l’extraordinaire inaction du Conseil de sécurité des Nations Unie, dont les résolutions sur la question de la Palestine sont systématiquement violées en complète impunité par Washington. Les États Unis démontrent une fois de plus leur hypocrisie et leur cynisme qui ont été leur ligne de conduite au cours de l’histoire, menaçant de sanctions et d’interventions les peuples d’Amérique Latine, d’Afrique et d’Eurasie qui défendent leur souveraineté, en même temps qu’ils soutiennent les actes d’Israël.
Nous dénonçons la complicité qui s’exerce, par défaut dans certains cas, de la part des gouvernements qui forment l’Union Européenne, de même que la soumission inconditionnelle de l’oligarchie de la presse au dictat de Washington. Assez de nommer cela une guerre quand en fait c’est un génocide perpétré par une des armées les mieux équipées du monde contre un peuple dont les ressources défensives sont infiniment moindres en quantité et en qualité !
Nous vous encourageons à rejoindre la campagne de Boycott, Désinvestissement, Sanctions contre l’État terroriste d’Israël, car il est temps que la solidarité soit active et créative, au-delà des condamnations verbales. Nous avons fait défaut aux plus de 1 600 morts en Palestine ces dernières semaines, comme aux plus de 9 000 blessés depuis le début de l’opération terroriste hypocritement appelée « Bordure Protectrice ».
Nous exigeons la fin de l’apartheid et du génocide, de même que celle des murs et des colonies illégales. Nous en appelons aux gouvernements du monde pour qu’ils exigent d’Israël qu’ils se plie aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU qui l’obligent à se retirer de Gaza, de Cisjordanie et de Jérusalem Est pour revenir aux frontières antérieures à la guerre des six jours de 1967 et garantir le droit au retour des réfugiés palestiniens, selon la résolution du Conseil de sécurité N° 242 du 22 novembre 1967, résolution qui a été systématiquement ignorée par l’État d’Israël.
Nous appelons à une solution politique effective du conflit en Palestine sur la base du dialogue, de la négociation et de l’existence de deux États jouissant des mêmes droits et disposant de frontières claires et internationalement reconnues. Nous croyons que cette solution doit commencer par la levée immédiate du blocus de Gaza et la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. Nous félicitons les gouvernements de l’ALBA (l’Alliance Bolivarienne des Peuples de Nos Amériques), du Mercosur (le Marché Commun du Sud) et d’autres gouvernements du Sud pour leur position solidaire contre les actes barbares d’Israël à Gaza.
Nous faisons nôtres les mots du révolutionnaire Nelson Mandela : « Nous savons trop bien que notre liberté est incomplète sans la liberté des Palestiniens ». Nous affirmons qu’Israël a perdu cette bataille moralement et politiquement face au courageux peuple palestinien et à la condamnation croissante par les peuples du monde d’un État « criminel » qui viole le droit international. La résistance palestinienne invincible sera récompensée le plus tôt possible, par les sourires de ses enfants dans sa patrie libérée.
Contre le terrorisme israélien et l’impérialisme US, pour la défense du droit à l’autodétermination de la Palestine et de tous le peuples du monde ».
Pour signer : endefensadepalestina@gmail.com La Paz, Bolivie, 4 août 2014
Traduction SF pour l’AURDIP
La #dette perpétue l’#accaparement du monde et le #pillage des #ressources - Reporterre
▻http://www.reporterre.net/spip.php?article5964
Si une partie des bouleversements écologiques l’ont été malgré les instigateurs de l’expansion européenne (pensons aux transferts de plantes, d’animaux et de maladies entre les différents continents) (1), la #colonisation, par l’imposition d’un modèle productiviste et #capitaliste, a été à la source d’un désastre écologique dont les conséquences se font sentir jusqu’à aujourd’hui.
C’est en effet à cette époque qu’a débuté un processus de production sans limite, si ce n’est l’accumulation elle-même. Concrètement, cela s’est traduit par la subordination à un système de #monocultures impossibles à cultiver dans les régions tempérées du Nord ainsi que par l’exploitation jusqu’à épuisement des ressources minières et forestières des pays #colonisés.
Cette exploitation, qui a été un des facteurs du décollage économique de l’Europe, a entraîné dans les régions concernées un épuisement des sols, la destruction de l’habitat et la disparition d’espèces, une déforestation massive ainsi qu’une vulnérabilité accrue aux aléas climatiques.
On retrouve déjà cette constatation sous la plume d’#Eduardo_Galeano au sujet de la #canne_à_sucre : « Le #sucre a détruit le Nord-est du Brésil. Cette région de #forêt tropicale a été transformée en #savane. Naturellement propice à la production alimentaire, elle est devenue région de #famine. Là où tout avait poussé avec exubérance, le #latifundio destructeur et dominateur ne laissa que roc stérile, sol lessivé, terres érodées. […]
Le feu utilisé afin de nettoyer le terrain pour les champs de canne dévasta la #faune en même temps que la #flore : le cerf, le sanglier, le tapir, le lapin, le paca et le tatou disparurent. Tout fut sacrifié sur l’autel de la monoculture de la canne ». (2)
Par la suite, l’#industrialisation des régions du Centre a encore accru l’exploitation, celle des peuples colonisés mais également de leurs #écosystèmes. Les cinq derniers siècles de pillage portent ainsi en eux les germes de la crise écologique globale que nous connaissons.
Si l’exploitation coloniale et ses conséquences environnementales sont aisément compréhensibles, on peut se demander pourquoi les indépendances n’ont pas mis fin à la situation. Or, le pillage mis en œuvre a perduré grâce à une arme aussi pernicieuse qu’efficace : la dette.
L’Afrique Est Un Pays
▻http://africasacountry.com/lafrique-est-un-pays-2
This past October was the #Dutty_Artz crew’s 6 year anniversary, so we decided to celebrate by releasing a compilation in the form of a series of four free geographically-oriented EPs with accompanying DJ mixes. The final edition has Africa as its loose geographic focus (even though we’ve already dipped into Africa with our What Edward Said EP), and is […]
#MUSIC #Africa_Latina #Angola #Binyavanga_Wainaina #Black_Atlantic #Brooklyn #Chief_Boima #Chinua_Achebe #Eduardo_Galeano #Frederic_Galliano #Janka_Nabay #Kev #Lamin_Fofana #New_York #Sierra_Leone #Techno
Eduardo Galeano: ’My great fear is that we are all suffering from amnesia’ | Books | guardian.co.uk
▻http://www.guardian.co.uk/books/2013/jul/23/eduardo-galeano-children-days-interview
I wrote to recover the memory of the human rainbow, which is in danger of being mutilated."
By way of example he cites Robert Carter III – of whom I had not heard – who was the only one of the US’s founding fathers to free his slaves. “For having committed this unforgivable sin he was condemned to historical oblivion.”
Who, I ask, is responsible for this forgetfulness? “It’s not a person,” he explains. “It’s a system of power that is always deciding in the name of humanity who deserves to be remembered and who deserves to be forgotten … We are much more than we are told. We are much more beautiful.”
Tomgram: Eduardo Galeano, Robots, Drugs, and Collateral Damage | TomDispatch
▻http://www.tomdispatch.com/post/175727/tomgram:_eduardo_galeano,_robots,_drugs,_and_collateral_damage
The Day Mexico Invaded the United States
(March 9)
On this early morning in 1916, Pancho Villa crossed the border with his horsemen, set fire to the city of Columbus, killed several soldiers, nabbed a few horses and guns, and the following day was back in Mexico to tell the tale.
This lightning incursion is the only invasion the United States has suffered since its wars to break free from England.
In contrast, the United States has invaded practically every country in the entire world.
Since 1947 its Department of War has been called the Department of Defense, and its war budget the defense budget.
The names are an enigma as indecipherable as the Holy Trinity.
God’s Bomb
(August 6)
In 1945, while this day was dawning, Hiroshima lost its life. The atomic bomb’s first appearance incinerated this city and its people in an instant.
The few survivors, mutilated sleepwalkers, wandered among the smoking ruins. The burns on their naked bodies carried the stamp of the clothing they were wearing when the explosion hit. On what remained of the walls, the atom bomb’s flash left silhouettes of what had been: a woman with her arms raised, a man, a tethered horse.
Three days later, President Harry Truman spoke about the bomb over the radio.
He said: “We thank God that it has come to us, instead of to our enemies; and we pray that He may guide us to use it in His ways and for His purposes.”
’Saving the World’ One Disaster at a Time | War Times
▻http://www.war-times.org/mir/2013/may/english
Lors d’une récente lecture de son nouveau livre, [Los Hijos de los dias], l’auteur uruguayen Eduardo Galeano a reproché à Washington de dissimuler ses ambitions impériales derrière le langage idéaliste de l’humanitarisme. Galeano s’écria de façon poignante que tout ce que les Etats-Unis affirment vouloir sauver, ils le détruisent inévitablement. Avec son humour mordant habituel, il a annoncé : « Je voudrais vraiment les supplier : "S’il vous plaît, ne me sauvez pas. Je ne veux pas être sauvé.""
« La diabolisation de Chavez » Eduardo Galeano - El Correo
▻http://www.elcorreo.eu.org/La-diabolisation-de-Chavez-Eduardo-Galeano
Hugo Chavez est un démon. Pourquoi ? Parce qu’il a alphabétisé deux millions de Vénézuéliens qui ne savaient ni lire ni écrire, bien qu’ils vécussent dans un pays qui a la richesse naturelle la plus importante du monde, qui est le pétrole.
Fallait-il s’attendre à autre chose de la part de l’oligarchie et de ses chiens de garde ? Quelle alternative nous propose la presse bien pensante à part "l’horreur économique" ?
#Chavez a été un bienfaiteur pour son peuple malgré tout et ce ne fut certainement pas une partie de plaisir pour son gouvernement de résister aux cadeaux empoisonnés des États-Unis avec la manne pétrolière dont dispose le Vénézuela.
<troll>Tu as changé de profil, mais tu es toujours masqué…</troll>
J’ai trouvé que le célèbre concombre de Mandrika m’allait comme un gant (ou plutôt comme un masque) parce que :
a) cela me rappelle mes origines potagères
b) le masque est une continuité de mon ancien avatar et de toutes les façons, chacun ici avance masqué
c) mon but inavoué est de devenir maître du Monde !
▻http://www.senscritique.com/bd/Comment_devenir_maitre_du_monde_Le_Concombre_masque_tome_4/498567
Nouveau et intéressant : le html 7 intégrera les balises <troll> et </troll>
Voix du temps | Eduardo Galeano (Le Monde diplomatique)
►http://www.monde-diplomatique.fr/2011/12/GALEANO/47044
Le soleil. — Quelque part en Pennsylvanie, Anne Merak travaille comme assistante du soleil. Du plus loin qu’elle se souvienne, elle a toujours occupé ce poste. Tous les matins, Anne lève les bras et pousse le soleil pour qu’il surgisse dans le ciel ; et tous les soirs, elle baisse les bras pour le coucher à l’horizon. Elle était toute petite lorsqu’elle s’est attelée à cette tâche et elle n’y a jamais failli. Il y a un demi-siècle, on l’a déclarée folle. Depuis, Anne est passée par plusieurs asiles, elle a été traitée par de nombreux psychiatres et a avalé d’énormes quantités de pilules. Ils n’ont jamais pu la guérir. Encore heureux. (...) Source : Le Monde diplomatique
Sous-commandant Marcos : UNE MORT… OU UNE VIE (Quatrième lettre à don Luis Villoro dans l’échange sur Éthique et Politique)
Octobre-novembre 2011 « Qui nomme, appelle. Et quelqu’un arrive, sans rendez-vous, sans explications, au lieu où son nom, dit ou pensé, est en train de l’appeler. Et quand cela arrive, on a le droit de croire que personne ne s’en va tout à fait tant que ne meurt pas la parole qui, appelle, flamboie, le ramène. » Eduardo Galeano : « Fenêtre sur la mémoire », in Paroles vagabondes, Éd. Lux
►http://www.csia-nitassinan.org/spip.php?article111
#mexique #politique #Pouvoirs
Haïti, pays occupé - Eduardo Galeano
►http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=26930
Tout le long du 19ème siècle, l’exemple d’Haïti a constitué une menace pour la sécurité des pays qui continuaient de pratiquer l’esclavage. Thomas Jefferson l’avait déjà dit : d’Haïti provenait la peste de la rébellion. En Caroline du Sud, par exemple, la loi permettait d’emprisonner tout marin noir, tandis que son bateau était au port, compte tenu du risque qu’il pût contaminer de la peste antiesclavagiste. Et au Brésil, cette peste s’appelait haïtianisme.
Dans ce pays, le prédicateur évangélique Pat Robertson a expliqué à la télévision le tremblement de terre du 2010. Ce berger d’âmes a révélé que les noirs haïtiens avaient conquis l’indépendance face à la France à partir d’une cérémonie vaudou, invoquant l’aide du Diable depuis le plus profond de la jungle haïtienne. Le Diable, qui leur a donné la liberté, a envoyé le tremblement de terre pour leur passer la facture.
Jusqu’à quand les soldats étrangers resteront-ils en Haïti ? Ils sont arrivés pour stabiliser et pour aider, mais ils sont là depuis sept ans petit-déjeunant et déstabilisant ce pays qui ne les veut pas.
L’occupation militaire d’#Haïti coûte aux Nations Unies plus de huit cents millions de dollars par an.