person:edward thorndike

  • Social Learning in Nature Is Ubiquitous - Facts So Romantic
    http://nautil.us/blog/social-learning-in-nature-is-ubiquitous

    In 1898, American psychologist Edward Thorndike published a seminal dissertation on animal intelligence. Thorndike, then at Columbia University, had spent hours experimenting with cats and special contraptions of his own design: puzzle boxes, confined spaces the cats could only escape by, for example, pawing at levers in order to trigger a release mechanism. Once out, the felines were greeted by some waiting food. Thorndike found that his cats would quickly learn how to get out of the boxes. They easily figured out the different approaches necessary for success with different puzzles, and if a cat repeated the same trial again and again, it got quicker at solving it. Thorndike would plot the decrease in time taken to finish each puzzle on a graph—a pioneering approach at the time. (...)

  • École : leçon de notation (L’Express)
    http://www.lexpress.fr/education/ecole-lecon-de-notation_1720607.html

    Supprimer les notes n’aurait guère de sens. Dire à quoi elles servent en aurait un, celui de signifier si l’école est d’abord là pour former ou pour trier.
    […]
    Dès 1920, le psychologue américain Edward Thorndike parvient à isoler ce qu’il appelle « l’effet de halo » […] - « la note de gueule » […].
    En 1947, Karl Posthumus prouve que la majorité des enseignants répartissent les notes selon une courbe de Gauss : un peu de très mauvaises, un peu de très bonnes et beaucoup de moyennes ; et ce, quelle que soit la performance « objective » des élèves - phénomène récemment rebaptisé par le professeur de mathématiques André Antibi « la constante macabre ».
    En 1965, Jean-Jacques Bonniol prouve qu’une copie moyenne sera sur-notée si elle est corrigée après une mauvaise copie et sous-notée si elle l’est après une excellente copie. Dix ans plus tard, Jean-Paul Caverni, Jean-Marc Fabre et Georges Noizet affinent Thorndike en mesurant l’effet du passé scolaire d’un élève dans la façon dont il est noté - c’est « l’effet source », qui vaut au redoublant, à niveau identique, une moins bonne note qu’à l’élève affichant un an d’avance.

    […]

    Une première piste invite à défendre la note en tant que partie d’un tout qui la dépasse : l’évaluation. […] l’essentiel étant ici, non la notation, mais la correction, à savoir l’ensemble des mesures que l’enseignant met en œuvre pour permettre à l’élève de conforter ses apprentissages. Cette première piste dessine une école attentive à la réalité des apprentissages ; elle ne fonctionne qu’à partir du moment où les enseignants n’ignorent rien des effets pervers de tout système de notation, qu’ils notent dans le souci d’encourager et non de sanctionner et qu’ils assortissent la note d’un riche appareil pédagogique permettant à chacun d’apprendre de ses erreurs.

    […]

    La seconde piste s’inscrit dans une vision de l’école comme gare de triage. Réputée infaillible, la note apparaît ici comme une façon d’aider chacun à se situer par rapport aux autres plutôt que par rapport aux savoirs : c’est la note des concours et des classements, celle qui prétend objectiver de futures hiérarchies sociales et professionnelles.

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