person:ehud olmert

  • Pushing for an Israeli victory is the only way to end the conflict with the Palestinians

    Il faut lire ce point de vue d’un néoconservateur américain car il reflète une partie de la pensée de la droite pro-israélienne

    Lieberman and Bennett failed to impose a new paradigm on how to deal with Hamas, but more and more people in Israel are recognizing that compromises and concessions have only led to more violence

    Daniel Pipes SendSend me email alerts
    Dec 02, 2018 4:04 PM
    https://www.haaretz.com/opinion/.premium-an-israeli-victory-is-the-only-way-to-end-the-conflict-with-the-pa

    From a practical political point of view, Avigdor Lieberman, Naftali Bennett, and their idea to take a tougher stand toward Hamas just went down to defeat, if not humiliation. 
    That’s because Prime Minister Benjamin Netanyahu once again showed his political skills; the first is now ex-defense minister, the second failed to become defense minister.
    >> ‘Get used to the rockets’: What Netanyahu should tell Israelis living near Gaza | Opinion
    From a longer-term point of view, however, the duo raised an issue that for decades had not been part of the Israeli political discourse but, due to their efforts, promises to be an important factor in the future: that would be the concept of victory, of an Israeli victory over Hamas and, by extension, over the Palestinian Authority and Palestinians in general.
    Victory – defined as imposing one’s will on the enemy so he gives up his war goals - has been the war goal of philosophers, strategists, and generals through human history. Aristotle wrote that “Victory is the end of generalship.” Karl von Clausewitz, the Prussian theorist, concurred: “The aim of war should be the defeat of the enemy.” Gen. James Mattis, the U.S. secretary of defense, finds that “No war is over until the enemy says it’s over.” 
    Palestinians routinely speak of achieving victory over Israel, even when this is fantastical: to cite one example, PA leader Mahmoud Abbas called his Hamas counterpart, Ismail Haniyeh, after eight days of violence with Israel that left Gaza badly battered in November 2012 to “congratulate him on the victory and extend condolences to the families of martyrs.”

    Contrarily, in Israel, the notion of victory has been sidelined since at least the Oslo Accords of 1993, after which its leaders instead focused on such concepts as compromise, conciliation, confidence-building, flexibility, goodwill, mediation, and restraint. Prime Minister Ehud Olmert immemorially articulated this attitude in 2007 when he stated that "Peace is achieved through concessions.”
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    >> Israel is incomparably stronger than Hamas – but it will never win: Interview with Hamas leader in Gaza
    his perverse understanding of how wars end led Israel to make extraordinary blunders in the 15 years after Oslo, for which it was punished by unremitting campaigns of delegitimization and violence, symbolized, respectively, by the Durban conference of 2001 and the Passover Massacre of 2002. 
    Such nonsense ended during Netanyahu’s near-decade-long term as prime minister, but it has not yet been replaced by a sturdy vision of victory. Rather, Netanyahu has put out brush fires as they arose in Sinai, Gaza, the West Bank, the Golan Heights, Syria, and Lebanon. While agreeing with the concept of an Israeli victory when personally briefed, he has not spoken publicly about it.
    Meanwhile, other leading figures in Israel have adopted this outlook. Former deputy chief of staff Uzi Dayan called on the army “to return the path of victory.” Former education and interior minister Gideon Sa’ar has stated that “The ‘victory paradigm,’ like Jabotinsky’s ‘Iron Wall’ concept, assumes that an agreement may be possible in the future, but only after a clear and decisive Israeli victory ... The transition to the ‘victory paradigm’ is contingent upon abandoning the Oslo concept.”
    In this context, the statements by Lieberman and Bennett point to a change in thinking. Lieberman quit his position as defense minister out of frustration that a barrage by Hamas of 460 rockets and missiles against Israel was met with a ceasefire; he called instead for “a state of despair” to be imposed on the enemies of Israel. Complaining that “Israel stopped winning,” Bennett demanded that the IDF “start winning again,” and added that “When Israel wants to win, we can win.” On rescinding his demand for the defense portfolio, Bennett emphasized that he stands by Netanyahu “in the monumental task of ensuring that Israel is victorious again.”
    >> Netanyahu’s vision for the Middle East has come true | Analysis
    Opponents of this paradigm then amusingly testified to the power of this idea of victory. Ma’ariv columnist Revital Amiran wrote that the victory the Israeli public most wants lies in such arenas as larger allocations for the elderly and unbearable traffic jams. Meretz leader Tamar Zandberg, replied to Bennett that for her, a victorious Israel means winning Emmy and Oscar nominations, guaranteeing equal health services, and spending more on education.
    That victory and defeat have newly become a topic for debate in Israel constitutes a major development. Thus does the push for an Israeli victory move forward.
    Daniel Pipes is president of the Middle East Forum think tank, which promotes Israel Victory, a project to steer U.S. policy toward backing an Israeli victory to resolve the conflict with the Palestinians. Follow him on Twitter @DanielPipes

  • Maroc / Israël : Le collier de la reine, un tribut de vassalité à un suzerain ? – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/11/22/maroc-israel-le-collier-de-la-reine-un-tribut-de-vassalite-a

    Un collier en or aurait été offert par Lalla Salma, épouse du Roi du Maroc, à Tzipi Livni, le co-ordonnateur de la guerre de destruction israélienne de Gaza (2007-2008). Un cadeau offert en 2009 à l’occasion d’une visite de l’ancien ministre israélien des Affaires étrangères au Maroc, un an après la fin de la guerre israélienne contre l’enclave palestinienne.

    Cette information explosive a été démentie de piètre façon par le Maroc, par un communiqué laconique du ministère des affaires étrangères publié le 26 juillet, soit deux semaines après la fuite du Maariv. Le journal israélien précisait, pourtan, dans son édition en date du 13 juillet 2011, que le parlement israélien avait pris la décision de dévoiler une liste de cadeaux offerts aux officiels et parlementaires israéliens par des personnalités étrangères, liste où figurerait « Lalla Salma » pour un « collier en or » à Tzipi Livni lors de sa visite au Maroc en 2009 à l’invitation de l’Institut Amadeus pour le Forum MEDays organisé à Tanger.
    Dans ce qui apparait comme un geste d’apaisement destiné à détourner le courroux de l’opinion publique, la communauté juive du Maroc a volé au secours du Trône, lui emboitant le pas, endossant le même jour la responsabilité de ce cadeau. Non pas par un communiqué franc et précis qui aurait coupé court à toutes les spéculations mais par un procédé oblique, en des termes alambiqués, des propos confus faisant état d’ une indication d’un membre de la communauté juive, à l’identité non définie, se dévouant pour confier à un site électronique marocain que Mme Livni « n’a rencontré aucune princesse du Maroc, uniquement des personnalités marocaines et des responsables de la communauté juive » et que « le collier a pu lui être offert par la communauté juive » (2).

    Sauf à y voir la marque d’un travail de sophistication journalistique, un tel amateurisme dans la gestion de cette affaire pourrait avoir eu un effet inverse de confirmer plutôt que d’infirmer cette information. Un effet pervers
    Selon Maariv, pourtant, Lalla Salma n’aurait pas été la seule à couvrir de bijoux la ministre israélienne. La Fédération des Juifs du Maroc lui aurait aussi offert « un collier d’or serti de diamants et de pierres précieuses assorties de deux bagues ». Soit, en fin de compte, deux colliers et deux bagues. Une belle pioche pour un voyage si controversé d’un si sinistre personnage.

    Au delà du démenti formel, le pouvoir marocain a incontestablement commis un impair dans sa communication de crise, d’autant moins explicable que le sujet est d’une grande volatilité, accréditant l’idée d’un malaise par sa réaction tardive et son laconisme. Le démenti marocain, de même que la revendication indirecte de la communauté juive n’évacuent pas pour autant le débat sur le bien fondé de ce geste de courtoisie à l’égard d’une belliciste coresponsable de deux guerres contre des objectifs arabes, le Liban en juillet 206, et Gaza, en 2007, ni même sur sa présence au Maroc un an après la guerre de Gaza. Pas plus Tzipi Livni que son collier n’avaient de raison d’être au Maroc. Le service minimum sur un sujet de grande controverse porte la marque d’une désinvolture et pointe désormais du doigt le rôle ambigu de l’Institut Amadeus, initiateur de ce projet frappé de suspicion.
    Quelqu’en soit le bienfaiteur, au-delà des démentis de circonstance, le cadeau parait placer la Monarchie dans l’embarras en ce qu’il peut être ressenti, à juste titre, par une large fraction de cette population nationaliste comme un geste d’une gratuité provocante, une humiliation vécue comme un tribut de vassalité envers un suzerain.

    LA LÉGITIMITÉ DU JUDAÏSME MAROCAIN ET SON INSTRUMENTALISATION POUR UNE IMPUNITÉ DU TRÔNE
    Le laxisme traditionnel marocain à l’égard d’Israël, à contre courant de la position officielle arabe, est généralement expliqué par les rapports historiques qu’entretient la dynastie alaouite avec le judaïsme marocain (3), particulièrement du fait de la position du sultan du Maroc, sous le régime de l’Etat français de Vichy, dont le refus de faire appliquer sur son territoire les lois racistes du gouvernement collaborationniste, notamment le port de l’étoile jaune pour les ressortissants de l’Empire, lui a valu la gratitude éternelle de ses sujets de confession juive.
    Une autre interprétation, moins valorisante mais plus conforme à la realpolitik, explique ce lien privilégié par le souci du futur Roi Mohamad V de contourner l’ostracisme français à son égard, sous le protectorat, par une alliance avec le judaïsme marocain, avec l’appui américain, en vue de contraindre la France à renoncer à son rival, le Glaoui de Marrakech, et à rompre son exil malgache, permettant ainsi aux Etats-Unis de prendre pied dans ce qui était à l’époque une chasse gardée française.

    Au delà de ses interprétations polémiques, un fait demeure. Le judaïsme marocain dispose d’une place légitime au Maroc, par son ancrage et son apport. Mais cette légitimité ne saurait impliquer une légitimation d’Israël, par extension, sans règlement préalable de la question palestinienne, ni l’instrumentalisation de cette équation pour camoufler le partenariat stratégique souterrain entre la dynastie alaouite et l’ennemi officiel du Monde arabe, Israël, à l’effet d’aménager l’impunité du pouvoir chérifien qui en découle.

    Cinquante ans après son indépendance, sous une solidarité de façade, le Maroc apparait comme un tire-au-flanc de la stratégie arabe au même titre que la Jordanie et l’Arabie saoudite, au point de se retrouver dans une configuration inique de trois royaumes arabes dotés, chacun, d’une légitimité sacrale constituant un cordon sanitaire autour d’Israël, au détriment de la cause palestinienne, supposée être leur cause prioritaire, du fait de la sacralité de leur pouvoir ; le commandeur des croyants alaouite en sa qualité de président du comite « Al Qods » de la conférence islamique ; le gardien wahhabite des Lieux Saints de l’islam, en raison de sa responsabilité particulière à l’égard de Jérusalem, le 3 me haut lieu saint de l’Islam ; le hachémite, enfin, de par sa descendance directe de la tribu des Koraïchites, la tribu du Prophète. Trois royaumes, l’Arabie saoudite, la Jordanie et le Maroc, désormais liés au sein d’une confédération disparate des pétromonarchies du Golfe, dans une fusion contre nature qui révèle, face à la contestation de l’ordre établi dans le Monde arabe, leur préoccupation d’assurer la survie de leur trône, plutôt que la promotion du Monde arabe, encore moins la Libération de la Palestine.
    La presse internationale abonde de la connivence israélo-marocaine sous le règne de Hassan II, de la fuite des Juifs marocains vers Israël, à la collaboration des services secrets des deux pays dans l’affaire Ben Barka, à la guerre du Sahara, aux escales techniques des unités israéliennes dans les ports marocains durant la guerre de juin 1967 (4), à la germination hormonale, enfin, du jeune prince héritier de l’époque envers une compatriote de confession juive qui donna par la suite deux soldats à l’armée israélienne (5).

    Mais le fait nouveau est la pérennisation de cette connivence sous le nouveau Roi Mohamad VI, au point de faire du Maroc une enclave diplomatique d’Israël, dans des conditions outrageusement méprisantes pour le peuple palestinien et ses nombreux sympathisants à travers le monde. Au risque d’exposer à l’opprobre public, pour la première fois dans les annales du Royaume, la propre épouse du Souverain.

    A moins d’impérieuses nécessités d’intérêt national touchant au règlement du conflit israélo palestinien, à quel besoin répondait le fait d’exposer sa propre épouse à l’opprobre, dans un geste malvenu auprès de l’opinion publique marocaine et arabe, en honorant une belliciste impénitente. Tzipi Livni (6), l’officier traitant du Mossad en France dans une décennie qui a vu la décapitation des principaux dirigeants palestiniens en poste en Europe et non Rachel Corrie, la pacifiste américaine broyée par un tracteur pour la défense de la terre palestinienne contre la confiscation israélienne. Tzipi Livni, objet d’un mandat d’arrêt de la justice britannique pour les crimes contre l’humanité » commis par son gouvernement à Gaza et non Rony Brauman, le franc tireur courageux pourfendeur du blocus de Gaza. Sauf à y voir la marque d’une perfidie complémentaire, à quel besoin répondait le souci du bénéficiaire de révéler son présent, sinon à embarrasser son hôte prévenant ? A l’ombre de la révolte arabe du printemps 2011, gageons que pareille gracieuseté ne saurait se reproduire sans exposer son auteur à un tollé généralisé.

    L’INSTITUT AMADEUS SUR LE GRILL (7)
    Quiconque connaît la tétanie qui frappe tous les acteurs politiques du royaume à l’égard du trône alaouite, le séjour de Mme Livni ne relevait pas du domaine du fortuit et ne répondait à aucun besoin de dialogue tant sont permanents les canaux de communications entre Rabat et Tel Aviv. Officiellement un « think tank » marocain, indépendant, l’Institut Amadeus, dirigé par le propre fils du ministre marocain des Affaires étrangères, Brahim Fassi-Fihri, aura servi de paravent au séjour de Mme Livni au Maroc. Crée en 2008, l’institut est soutenu par les entreprises traditionnellement perméables aux intérêts occidentaux, notamment l’hebdomadaire Jeune Afrique, le support médiatique des états africains pro occidentaux prospères. Le mandat d’arrêt lancé le 14 décembre 2009 par la justice britannique à l’encontre de Mme Tzipi Livni pour sa responsabilité dans la guerre de destruction israélienne de Gaza a retenti comme un désaveu du Maroc, un camouflet d’autant plus cinglant que le Roi Mohamad VI préside le comité chargé de préserver les Lieux saints musulmans de Jérusalem, une ville en voie de judaïsation rampante et quasiment annexée par Israël.
    En vertu de quel passe droit, un institut élitiste s’arroge-t-il le droit de prendre, seul, sans l’aval d’une autorité légitiment investie, l’initiative d’engager lourdement son pays sur un point essentiel de sa diplomatie ? Que de surcroît, face au tollé, ce même institut, visiblement déconnecté des réalités sociales, se dispense de la moindre explication, accentuant ainsi la suspicion sur l’ensemble de la galaxie royale en ce que le silence de cette coterie de technocrates ne manquera d’alimenter le mécontentement et les supputations, s’agissant d’un acte éminemment diplomatique à portée morale.

    Que l’initiative soit le fait du propre fils du ministre des affaires étrangères pose la question de savoir si l’héritier présomptueux a pu y procéder sans la caution des autorités marocaines. Auquel cas, la sanction est inévitable au double titre d’une infraction au fonctionnement démocratique des institutions du pays, au titre d’exemple ensuite, pour sanctionner le mépris d’Amadeus envers les sentiments profonds du peuple marocain et son aventurisme suspect. Dans le cas contraire, l’aval du pouvoir à son initiative rendrait le démenti officiel, sans objet et non avenu.
    En l’absence d’une mise au point -mise au clair- de l’institut Amadeus, l’Affaire Tzipi Livni accrédite cette singulière institution comme le sous traitant diplomatique des sujets épineux du Royaume. En un mot, Amadeus assumerait pour la compte de la diplomatie marocaine ce que la rendition était à la torture, la première entreprise de délocalisation de la politique étrangère du Maroc, et sur le plan de la bataille pour la conquête de l’opinion internationale, une opération de ravalement cosmétique destinée à pérenniser le trône auprès des chancelleries occidentales.

    En plein printemps arabe, une telle affaire, en tout état de cause, est très malvenue tant pour le Trône que pour ses parrains occidentaux d’autant que, si elle était confirmée, elle placerait les officiels marocains dans un embarras d’autant plus grand qu’elle survient dans la foulée d’une affaire autrement plus consternante qui concerne cette fois le roi en personne. Mohammed VI avait en effet décerné une distinction honorifique à un dirigeant du lobby juif américain dans la foulée de l’intervention israélienne de Gaza. Dans un geste controversé, en septembre 2009, le monarque avait remis le titre de Chevalier de l’ordre du trône du royaume du Maroc à Jason F. Isaacson, directeur des affaires internationales du Comité américano-juif (AJC), qui se trouve être un des fervents soutiens à l’équipée militaire israélienne contre l’enclave palestinienne. L’information sur la remise du titre n’avait pas été annoncée officiellement au Maroc, mais révélée par un site communautaire juif aux Etats-Unis. Si, là aussi, l’objectif était la paix, pourquoi la distinction s’est portée sur un belliciste du lobby juif américain et non sur Jeremy Ben Ami, le directeur de « J Street », le contre lobby juif américain favorable à un règlement négocié.

    D’autres indices tendent à confirmer la permanence du primat israélien dans la stratégie marocaine. Le cas le plus flagrant aura été le licenciement par la Sofrecom, filiale du groupe France Télécom au Maroc, d’un ingénieur, Mohamed Benziane, après neuf ans de service pour « faute grave », laquelle, en la circonstance, à consister à refuser de participer à la formation dispensée par un prestataire de services israélien. Le vendredi 11 décembre 2009, la police marocain imposera donc sans ménagement la normalisation par le bâton aux salariés de l’entreprise conformément aux choix diplomatiques d’une monarchie alaouite n’hésitant pas à privilégier les intérêts économiques des entreprises françaises implantées sur son sol au détriment des besoins démocratiques de ses “sujets”, qui, contrairement aux Iraniens, n’ont pas la “chance” de faire l’objet de la compassion occidentale ni d’aucune espèce de vaste mise en scène médiatique. Ce licenciement abusif d’un élément de main-d’œuvre -de surcroît, indigène- qui a eu l’outrecuidance de penser par lui-même et d’obéir à une loi morale qui n’arrange ni les multinationales, ni le gouvernement marocain, a répondu à une double injonction : l’injonction néo libérale, d’une part, et l’injonction autoritaire du Makhzen, d’autre part, qui se renforcent mutuellement dans le prolongement d’une logique coloniale (8).

    A quelle logique obéit ce besoin de tirer constamment contre son propre camp ? Quel besoin pressant à pousser le Maroc à inviter officieusement un personnage si controversé dans la foulée du traumatisme de Gaza ? Sauf à masquer un dessein machiavélique, pourquoi privilégier systématiquement la distinction des plus anti palestiniens et xénophobes des dirigeants israéliens ? La cause de la paix gagne-t-elle devant tant de complaisance ? Comment expliquer cette inversion des valeurs qui fait que de prestigieux militants marocains de confession juive, l’ingénieur Abraham Sarfati et le mathématicien Sion Assidon, auront croupi longtemps dans les geôles royales pour leur soutien à la cause palestinienne, quand, en contrechamps, tenaient table ouverte à Tanger et Marrakech des figures de proue du sionisme exacerbé, le philosophe du botulisme Bernard Henri Levy et le priapique Dominique Strauss Khan, sans que nul au Royaume ne pipe mot sur cette incohérence, en recommandant par exemple à ces zélés sionistes de vivre leur passion dans le pays de leur premier choix et non en terre arabe, dont ils dénigrent tant la cause majeure ?

    Quelle aubaine que la « sacralité » de la personne du Roi consacrée par la constitution qui dispense ainsi le monarque de toute critique de ses sujets, mais le prive, par voie de conséquence, d’un garde fou. L’hospitalité arabe, quoique légendaire, ne relève pas de la niaiserie. Elle obéit à de codes rigoureux qu’aucun monarque, ni président ne saurait enfreindre sans s’exposer, à plus ou moins long terme, à une réplique. Le gauleiter de Gaza, Hosni Moubarak, le vassal par excellence des Israéliens au Moyen Orient, en a payé le prix fort au terme d’un règne de 32 ans bercé par le cantique des laudateurs occidentaux, auparavant son prédécesseur Anouar el Sadate, de même que le Roi Abdallah 1 er de Jordanie, le fondateur de la dynastie hachémite et Gardien des lieux saints de Jérusalem, son neveu Faysal II d’Irak, ainsi que l’iranien, au titre ronflant, Chahin Chah Araymehr, « Sa Majesté Impériale, le Roi des Rois, lumière des aryens », renvoyé dans les ténèbres de l’histoire.

    Que le souverain prenne garde. Le cortège des laudateurs fait entendre, à son tour, son concert de louanges au Maroc, tressant ses couronnes, à coup de poncifs, sur l’ingéniosité royale d’un pays promu nouveau rempart contre l’intégrisme depuis l’éviction du dictateur tunisien Zine el Abidine Ben Ali. Sa réforme constitutionnelle est encensée par une cohorte de plumitifs parasitaires, sans le moindre regard critique comparatif entre l’orignal et la copie, alors que la nouvelle version ne fait qu’amplifier les tares autoritaires du régime. Le oui l’aurait emporté avec plus de 98% pour un taux de participation de près de 73%. Est-ce vraiment raisonnable ce score à la Nicolas Ceausescu, du nom du dictateur roumain passé par le peloton d’exécution à la chute du communisme ? Ne s’agit pas plus tôt d’un triomphe en trompe l’œil, à la Pyrrhus, jusqu’à la chute finale. Devant tant de congratulations empressées, il serait judicieux que sa Majesté veuille bien garder en mémoire cette maxime de Jean de La Fontaine qui veut que « tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute » (9).

    LE MAROC, DESTINATION PRÉFÉRÉE DES POLITICIENS FRANÇAIS
    Une quarantaine de personnalités françaises de premier plan ont opté pour le Maroc pour leurs vacances de fin d’année lors de la révolte arabe de 2010. De l’ancien président Jacques Chirac, à Taroudant, dans le sud du pays, à son successeur Nicolas Sarkozy, qui y a passé des vacances de Noël en 2009 et en 2010, à la résidence royale de Jnane Lekbir, à 3 kms de Marrakech, à son ancienne adversaire socialiste de 2007, Ségolène Royal, qui y a séjourné en 2010, avec son compagnon André Hadjez, au sein d’un “palace de Ouarzazate”, dans le sud du pays, à Jean Louis Borloo, ministre de l’écologie, au couple Balkany, Isabelle et Patrick Balkany, maire de Levallois, à Hervé Morin (et 18 membres de sa famille à l’hôtel Es-Saâdi de Marrakech), à Brice Hortefeux et naturellement Philippe Douste Blazy, ancien ministre des Affaires étrangères qui fit l’objet d’un scandale.
    La « tribu Maroc » s’étend bien au-delà de ces attaches. De Bernard-Henri Lévy à Thierry de Beaucé, à Dominique Strass Khan et Anne Sinclair, à Elizabeth Guigou et Dominique de Villepin, nombre de dirigeants politiques, chefs d’entreprise, intellectuels médiatiques et célébrités du showbiz ont à Marrakech ou ailleurs une résidence secondaire. Le « plus beau pays du monde », comme le veut la publicité de l’Office marocain du tourisme, devient ainsi un lieu de rendez-vous culte pour la classe politique française, où la délocalisation d’un Conseil des ministres serait presque envisageable durant les fêtes de fin d’année. La Mamounia est la carte maîtresse de cette politique de séduction du Makhzen, le pouvoir féodal marocain. Tous y sont reçus avec les attentions particulières que sait déployer le Maroc pour ses hôtes de marque. Les invitations spéciales sont l’atout maître de l’arsenal diplomatique du royaume chérifien pour séduire les politiques français. La pratique est érigée en politique d’Etat.

    Quoique l’on dise, quoique l’on fasse, le collier de la reine à Tzipi Livni constitue une faute politique impardonnable, qui fera tache ; une tache que rien ne saurait gommer de la mémoire des peuples en lutte ce qu’elle sera éternellement ressentie comme une prime à une belliciste impunie qui compte à son actif deux guerres, l’une, en 2006 contre le Liban, l’autre, en 2007-2008 contre Gaza, avec le
    Etat policé, le Maroc est aussi un état policier et son parc hôtelier, comme il se doit de l’être, est sonorisé et scanné, témoin muet des galipettes des uns, des roucoulades des unes, des valses hésitations des uns et des autres, de leurs chapardages et de leurs chuchotements, qui fait dire à un diplomate français que « la France est captive de la diplomatie marocaine », tout comme le monarchie marocaine est tributaire de sa survie de son allégeance israélienne.
    Le Royaume se gangrène de tant de dérives. De tant de licences. Lupanar des pétromonarchies du Golfe, enclave diplomatique israélienne, mercenaires sous traitant de la stratégie américaine en Afrique dans le cadre du « Safari Club » chargé de la protection des dictatures africaines pro occidentales, notamment le Zaïre du général Joseph Désiré Mobutu, sur fond de corruption, de népotisme et d’autoritarisme bureaucratique. A n’y prendre garde, le royaume pourrait en porter les stigmates indélébiles avec à sa tête un commandeur de peu, d’un royaume déserté de ses oiseaux migrateurs de mauvais augure, les vacanciers parasitaires envolés vers d’autres cieux à la recherche de nouvelles pitances.

    Et si le Maroc, par la somptuosité de son accueil, le nombre des bénéficiaires de ses prestations, ses abus et ceux de ses invités, ses dérives et les leurs, le silence complice des observateurs occidentaux, n’était en fin de compte que la plus grande mystification politico-médiatique de l’époque contemporaine, un syndrome tunisien sur une plus grande échelle ? Sur les débris de son trône ne subsistera alors au souverain qu’à méditer la fin pitoyable du dernier roi de Grenade, l’infortuné Bouabdil, raillé par sa mère « de pleurer comme une femme ce qu’il n’a su défendre comme un homme ».

    Le référendum du 1er juillet 2011 sur la Constitution marocaine a permis au roi Mohammed VI de donner au moins, dans le contexte des révoltes arabes, l’illusion d’une démocratisation.
    Etude comparative du texte original de la Constitution marocaine et du nouveau texte adopté par la réforme. Une réforme en trompe l’œil en ce que les pouvoirs du Roi sont encore plus étendus.

    1-Le collier de la Reine : L’affaire du collier de la reine est une escroquerie qui eut pour victime, en 1785, le cardinal de Rohan, évêque de Strasbourg, et qui éclaboussa la réputation de la reine Marie Antoinette.

    2- Harissa.com http://www.harissa.com/news/article/le-maroc-d%C3%A9ment-avoir-offert-un-collier-en-diamants-%C3%A0-tzipi-livni

    3- Sur la problématique du judaïsme marocain cf. à ce propos, l’analyse de Abraham Sarfati https://www.renenaba.com/jordanie-et-maroc-additif
    – Sur le partenariat stratégique entre Israël et le Maroc, Cf. à ce propos La Jordanie et le Maroc, deux voltigeurs de pointe de la diplomatie occidentale
    –1re partie : Hassan et Hussein, le modernisme au service de l’archaïsme https://www.renenaba.com/hassan-et-hussein-le-modernisme-au-service-de-l%E2%80%99archaisme
    2eme partie La Cia de l’un, le Mossad de l’autre https://www.renenaba.com/la-jordanie-et-le-maroc-deux-voltigeurs-de-pointe-de-la-diplomatie-occiden

    4-Abdel Monein Diouri, dans son livre « A qui appartient le Maroc » (Editions l‘Harmattan), chapitre IV « Une diplomatie captive », page 103, soutient que « durant la guerre de juin 1967, des navires israéliens ont fait de discrètes escales techniques dans les ports marocains. Les bases américaines au Maroc ont servi de ponts aériens entre les Etats-Unis et Israël. Les bateaux marocains de pêche en haute mer (propriété du Roi) étaient équipés pour servir au Mossad de système d’écoute des communications téléphoniques, via le détroit de Gibraltar, point de passage des communications internationales entre l4Europe et l4Afrique. Les renseignements recueillis par ce système servaient aussi bien Israël que le Maroc ». De son côté, Agnès Bensimon, auteur eu célèbre « Hassan II et les Juifs », affirme que c’est parce que les services secrets israéliens ont fourni des renseignements très précis quant à un complot visant à tuer le prince héritier en février 1960 que les relations entre le Maroc et Israël ont débuté. L’historien Yigal Bin-Nun dément une telle version des faits. Pour lui, c’est en 1963 que la coopération officielle entre les deux pays a commencé. Quel intérêt pour Hassan II ? Les Israéliens avaient contacté Emile Benhamou, un ami d’enfance de Mohamed Oufkir, afin qu’il les fasse entrer en contact avec le chef des services de sécurité marocains. Après plusieurs tentatives, la rencontre est finalement arrangée en février 1963 chez Benhamou lui-même, rue Victor Hugo à Paris, entre l’agent Yaakov Karoz et Oufkir. Les Marocains craignaient qu’un membre de l’opposition ne se fasse passer pour un représentant du Palais pour acheter des armes. Le Mossad confirmera plus tard qu’il s’agissait d’une fausse alerte. Les relations entre le Maroc et Israël deviennent dès lors officielles. Hassan II craignait que son trône ne soit menacé par le panarabisme. Il faisait mine de sympathiser avec la vague nassérienne qui submergeait le monde arabe ; en réalité, il le faisait pour ne pas se laisser distancer par l’opposition. Selon Yigal Bin-Nun, le Roi a peut-être voulu se rapprocher d’Israël parce qu’il était attiré par ce qu’on appelait alors le « miracle israélien ». Beaucoup étaient fascinés par la capacité qu’avait eue ce jeune Etat à « fleurir le désert », selon l’expression consacrée. L’inexistence des relations israélo-arabes était propice à un rapprochement entre le Palais et les dirigeants israéliens, d’autant plus que Ben Gourion avait décidé d’opter pour la politique dite des Etats périphériques : il fallait développer une ceinture d’Etats lointains mais conciliants. L’intrusion du Mossad au Maroc s’est faite par des voyages clandestins de nombreux agents du Mossad et de leur chef Isser Harel, entre 1958 et 1960. Le premier eut lieu le 1er septembre 1958. Si les autorités marocaines eurent vent de sa visite, elles n’en laissèrent rien paraître, préparant ainsi le terrain à “l’accord de compromis” conclu entre le Palais et Israël favorisant l’exode des Juifs marocains. Plus tard, les officiers Oufkir, Dlimi et bien d’autres se rendirent clandestinement en Israël et des politiques et militaires israéliens firent durant de longues années le chemin inverse. Les archives nationales d’Israël regorgent de documents historiques qui retracent ces liens. Les Marocains auraient souvent demandé aux Israéliens de les renseigner sur les Etats arabes favorables à un renversement de la monarchie alaouite. Israël aurait aussi soutenu le Maroc dans sa “Guerre des Sables” avec l’Algérie en livrant des blindés. Des officiers de l’armée et du Mossad ont formé et encadré la jeune armée royale et les services de sécurité dont le célèbre Cab-1, l’embryon de la DST. En retour, et malgré l’envoi de troupes au Golan jugé “anecdotique”, le Maroc n’a eu de cesse de normaliser l’existence de l’Etat hébreu auprès du monde arabe ou ouvrir à Rabat et à Tel-Aviv des antennes diplomatiques. Israël aurait continué à aider “technologiquement” le Maroc au Sahara, notamment dans la sécurisation du Sud par la construction du Mur de défense, ceinture modernisée de la fameuse ligne Barleev expérimentée dans le Sinaï.
    http://www.mamfakinch.com/au-maroc-en-2011-mieux-vaut-militer-pour-israel-que-pour-la-democratie-o

    5- Selon une dépêche AFP 19 août 2005 : La juive israélienne Hedva Selaa, 53 ans, ancienne, soldate de l´armée israélienne, aujourd’hui réceptionniste dans un hôtel à Eilat, dit être la fille naturelle du “commandeur des croyants” Hassan II et sœur du “nouveau commandeur des croyants” marocains ! C’est le “scoop” présenté- le 19 août 2005 – à la Une d’un supplément du quotidien israélien à grand tirage Yediot Aharonot. Sous le titre “le roi et moi”, Hedva (Selaa est le nom de son mari) pose avec une photo du roi défunt – un cliché censé souligner leur ressemblance. Intitulé “une princesse marocaine”, l’article raconte la romance qu’aurait eue Anita Benzaquen, la mère de Hedva, en 1952, avec le prince héritier Moulay Hassan, alors âgé de 23 ans. Deux enfants seraient nés des amours illégitimes du prince Hassan (future Hassan II) et de sa maîtresse juive Anita, nièce de Léon Benzoïque, figure de la communauté juive marocaine et futur ministre des PTT du premier gouvernement marocain sous Mohamed V. Si Jacky, l’aîné, refuse toujours de parler à la presse, Hedva, la cadette, a décidé de “tout révéler” 8 ans après le décès de sa mère Anita, en 1997. Une mère que Hedva n’hésite pas à qualifier de femme frivole et multipliant les aventures. “Un test ADN n’est pas envisageable, admet Hedva, et mon frère Jacky a brulé toutes les archives de notre mère après sa mort”.
    Son récit s’appuie sur des recoupements familiaux. La réceptionniste ne demande rien, et notamment pas d’argent. Son unique souhait, dit-elle, est de “rencontrer mon demi-frère, le roi Mohammed VI”. Pour tenter de donner suite à cette demande, Yediot Aharonot a, contacté Badreddine Radi, un fonctionnaire du ministère de la Communication à Rabat. Après “24 heures de réflexion”, dit le quotidien israélien, le marocain a décliné l‘offre.

    6- Quand le Maroc offre de « généreux cadeaux » aux criminels de guerre israéliens. Selon le quotidien israélien Maariv, du mercredi 13 juillet 2011, le parlement israélien a pris la décision de dévoiler une liste de cadeaux offerts aux officiels et parlementaires israéliens par des personnalités étrangères. Maariv révèle ainsi que « Lalla Salma » a offert un « collier en or » à Tzipi Livni lors de sa visite au Maroc en 2009. Madame Tzipi Livni, a séjourné au Maroc à l’invitation de l’Institut Amadeus pour le Forum MEDays organisé à Tanger, du 19 au 21 novembre 2009, le think tank de Brahim Fassi Fihri, fils du ministre marocain des Affaires étrangères Taib Fassi Fihri. La famille royale marocaine compte parmi les plus « généreux donateurs » de cadeaux aux responsables de l’Etat hébreu. En 1981, pour remercier Shimon Peres de sa venue au Maroc pour rassurer le régime des soutiens juifs américains. Le Commandeur des croyants lui avait offert une cargaison complète de vin de bon cru de ses vignes personnelles, chargée à bord de l’avion qui le transportait en Israël ! URL courte : http://www.demainonline.com/?p=6338 the Hebrew-language daily Maariv reported Thursday http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/145701
    Tzipi Livni, dont la famille originaire de Pologne, est la fille du chef des opérations de l’Irgoun. A ce titre, en 1946 et sur ordre de Menahem Begin, il avait organisé le célèbre attentat à la bombe contre l’hôtel King David, où se trouvait le QG britannique, et qui a coûté la vie à 91 Anglais, Arabes et Juifs. Plus tard et toujours aux côtés de Begin, Livni père a été l’un des architectes de la naissance du Likoud et de la victoire du parti qui a porté Begin au pouvoir en 1977. Au décès de son père, Tzipi Livini a cherché à succéder à son paternel à la Knesset sur le ticket du Likoud, optant pour un slogan bien particulier : « Mon nom est une institution » Un slogan lourd de sens car, en hébreu, le mot « institution » signifie Mossad, le nom des services secrets israéliens, en référence à son passage au Mossad, où elle fut un agent clé en Europe pour quatre ans, dans les années 80. Et notamment en France -elle est francophone- où elle a dirigé une « safe house » (maison sécurisée servant de base arrière ou de lieu de repli) pour ses collègues du Mossad au moment où le service entamait une campagne d’assassinats en Europe. Elle était notamment en poste en France en 1980, lorsqu’un scientifique égyptien spécialisé dans le nucléaire et travaillant pour Saddam Hussein a été assassiné dans la chambre de son hôtel parisien par le Mossad. Le gouvernement israélien a refusé de confirmer officiellement que le service était derrière cet assassinat mais le Premier ministre de l’époque, Menachem Begin, a glissé un jour à un journaliste américain qu’il espérait que la France qui aidait l’Irak avait« appris la leçon ». Tzipi Livni était toujours en poste en Europe lorsque un dirigeant de l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine), Mamoun Meraish, a été tué par des balles tirées par un agent du Mossad à Athènes, en Grèce, en 1983. Un assassinat où, pour le Times de Londres en date du 1er juin 2008, Tzipi Livni était impliquée. A la suite du meurtre de Mamoun Meraish, Livni est rentrée en Israël pour reprendre ses études de droit. En cause selon le Times, de trop fortes « pressions » dans son boulot d’agent secret. Etait-elle elle-même l’un des tueurs dans cet assassinat et dans d’autres, comme le prétend la presse britannique ? Lorsqu’elle se lance dans la politique au sein du Likoud, elle devient vite une disciple d’Ariel Sharon, l’homme qu’une commission officielle israélienne a désigné comme étant « personnellement responsable » du massacre dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila, au Liban, en 1982. Par la suite, elle sera sous le patronage de Sharon ministre de la Coopération régionale, ministre de l’Agriculture, ministre de l’Absorption des immigrés et ministre de la Justice. Elle suivra Sharon lorsqu’il claque la porte du Likoud en 2005 pour fonder Kadima. Quand Ehud Olmert succède à Ariel Sharon comme Premier ministre, Tzipi sera nomme vice premier ministre et ministre des Affaires Etrangères..

    7- L’Institut Amadeus : Créé en 2008, basé à Rabat, Amadeus est un « think tank » marocain, indépendant, qui se présente comme un centre d’expertise, de réflexion, de conseil, de proposition et de consultation, une plateforme d’échanges, de rencontres et de coopération Nord-Sud et Sud-Sud. Amadeus bénéficie du partenariat d’une vingtaine d’entreprises notamment Alsthom, la chaine hôtelière Movenpick, l’Hebdomadaire Jeune Afrique, Maroc Telecom Et Medi1 SAT. Animé par une équipe de quinze personnes composées de managers, de chercheurs et d’experts avec des pôles de compétence et des horizons culturels diversifiés, il se propose de consolider l’image de marque du Maroc et de la région du Maghreb, au niveau international, en menant des actions de lobbying.
    L’équipe dirigeante est composée des trois personnalités suivantes :

    –Brahim Fassi-Fihri : Diplômé en sciences politiques de l’Université de Montréal, le président de l’Institut Amadeus a effectué de nombreux travaux de recherche dans le domaine des relations internationales. Brahim fonde l’association Amadeus en 2005. En 2007, il approfondit sa connaissance des enjeux euro-méditerranéens en intégrant la Direction Générale des Relations Extérieures de la Commission Européenne. Il est nommé durant cette période responsable du comité d’organisation de la 11eme conférence ministérielle Euromed de la Transition économique. En tant que Président de l’Institut Amadeus, Brahim coordonne l’ensemble des activités de l’Institut et apporte son expertise des enjeux politiques et géostratégiques contemporains. Il est l’initiateur et le créateur des MEDays, un forum international organisé chaque année à Tanger. Brahim a développé un réseau international de personnalités de la sphère politique et économique et des medias, faisant des MEDays le rendez-vous annuel des pays den la région sud.

    –Mekki Lahlou : Diplômé en sciences politiques de l’Université de McGill à Montréal, titulaire d’un Master en relations internationales et droit international à Sciences Po Paris et doctorant en droit aérien Mekki est un spécialiste des relations internationales. Il a travaillé dans la fonction publique internationale et s’est par la suite spécialisé dans les problématiques de la libéralisation et de la déréglementation du transport aérien international, notamment lors de son séjour à l’Association du Transport Aérien International à Genève. A l’Institut Amadeus, Mekki s’occupe plus particulièrement des relations extérieures, et notamment des partenariats et du financement des activités de l’Institut.

    –Younès Slaoui : Vice-président et co-fondateur de l’Institut Amadeus Issu de l’Ecole Nationale d’Administration française (ENA), promotion Jean-Jacques Rousseau, et diplômé de l’EM Lyon, Younes est spécialisé en administration publique, en stratégie et en finance d’entreprise. Ses expériences à Calyon et DTZ lui ont permis de participer à des opérations de financement d’entreprises et de conseil financier. Au cours de son expérience au sein de la Direction Générale française de l’Énergie et du Climat, il a intégré l’équipe du Plan Solaire Méditerranéen de l’Union pour la méditerranée (UPM) et a été chargé d’un rapport sur le financement du nucléaire. Younes a également collaboré à la réflexion stratégique et à l’étude du développement international du groupe EM Lyon en tant que chargé de mission auprès du directeur général de cette institution. Au niveau associatif, Younes a occupé en 2006 la fonction de Président de l’AMGE Lyon et Vice-président régional de l’AMGE (Association des Marocains des Grandes Ecoles). Younes apporte ses connaissances des enjeux et problématiques de développement économique et social, et est un acteur de premier rang dans l’élaboration.

    8 – Sentence philosophique du blog « Princesse de Clèves islamo-gauchiste ».

    9 – Alexandre Adler, Rachida Dati, le Maroc et les chantres de la démocratie « contrôlée » blog du monde diplo lundi 4 juillet 2011, par Alain Gresh http://blog.mondediplo.net/2011-07-04-Alexandre-Adler-Rachida-Dati-le-Maroc-et-les                                                                                                                                                       https://www.renenaba.com/le-collier-de-la-reine

  • In nearing deal with Israel on Gaza, Hamas wins achievements through military resistance

    Netanyahu, who has no clear goal on Gaza, prefers to be weak on terror and not find himself in an endless war in the Strip

    Amos Harel
    Aug 15, 2018

    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-netanyahu-government-warming-to-prospective-cease-fire-with-hamas-

    The two sides clashing in the Gaza Strip, Israel and Hamas, seemed to be closer on Tuesday evening than anytime during the past few months to “the small arrangement” – a full cease-fire that includes a halt to all acts of violence, alongside the first easing of the blockade on Gaza.
    To really understand Israel and the Palestinians - subscribe to Haaretz
    If the efforts to broker the deal by the United Nations and Egyptian intelligence work out, and optimism in Israeli defense circles could be heard for the first time on the matter Tuesday evening, then it is possible that quiet could return to the border between Israel and Gaza for at least a few months.
    Prime Minister Benjamin Netanyahu has examined the possibility of calling early elections over the past few days, because of the coalition crisis over the law on drafting the ultra-Orthodox, along with other considerations. A stable cease-fire in Gaza would allow Netanyahu to conduct the election campaign from a position of relative stability, without having to continually fight back against the accusations that he has abandoned the residents of the south to rockets and incendiary kites.
    >> Hamas is exploiting Netanyahu’s unwillingness to go to war | Analysis

    Minister of Defense Lieberman, Prime Minister Netanyahu and Chief of Staff Eisenkot at the graduation ceremony for officers’ course at Training Base 1.Ariel Hermoni / Ministry of Defense
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    The negative side of the understandings with Hamas for Netanyahu is that he is in practice negotiating with Hamas. His denials haven’t convinced anyone. Netanyahu knows exactly to whom the mediators are delivering his answers. It has happened in the past too, under Ehud Olmert’s government after Operation Cast Lead, and on Netanyahu’s watch too, after both Pillar of Defense and Protective Edge. But it seems that this time it is even clearer and more unforgiving.
    It will also be a victory from Hamas’ point of view. The organization began escalating the tensions along the border with mass protests on March 30, from a position of deep distress. The understandings are expected to ease the Israeli pressure on the Gaza Strip and give Hamas breathing room. At the same time, the understandings promise Hamas another achievement: being identified as an important and legitimate partner for regional agreements. And Hamas achieved all this through military resistance, in complete opposition to the line taken by its rival Palestinian camp, Fatah and the Palestinian Authority.

    The step that is now coming together was woven by the United Nations special envoy for the Middle East peace process, Nickolay Mladenov, with the active help of Egyptian intelligence. The latest round of violence, which came last week, sped up the renewal of contacts and may have even advanced the willingness of the two sides to reach an agreement.
    It seems that Netanyahu has chosen the least bad option. It is very possible he will spare the lives of dozens of Israeli soldiers and civilians, who could very well have died in a wide-scale military conflict in Gaza in the next few months. Because Netanyahu never set a clear and attainable goal for himself for an attack on Gaza, he is willing to endure criticism from both the left and right on his demonstration of weakness in the face of terrorism, and not find himself in the middle of a war whose end, the how and why of it, would be a riddle to him.

  • Éloge de Netanyahou ?
    http://www.dedefensa.org/article/eloge-de-netanyahou

    Éloge de Netanyahou ?

    Comme l’on sait ou disons comme l’on devrait le savoir, le premier ministre israélien est en grand danger de graves suites judiciaires concernant des affaires de corruption et d’obstruction à la justice. Israël Shamir, qui consacre son texte du 26 février 2018 à la situation de Netanyahou, présente cette affaire de cette façon abrupte :

    « “Le meilleur premier ministre du pays”, c’est ainsi que Benjamin Netanyahou est défini par ses nombreux partisans. Il est le plus ancien, depuis le fondateur de l’État juif, David Ben Gourion, il a servi dans sa fonction plus longtemps que Vladimir Poutine. Mais apparemment, il est sur le point de suivre la voie de son prédécesseur, le Premier ministre Ehud Olmert, c’est-à-dire la prison. Olmert a été libéré il y a six mois à peine après (...)

  • TOP ISRAELIS HAVE WARNED OF #APARTHEID, SO WHY THE OUTRAGE AT A UN REPORT ?
    https://theintercept.com/2017/03/22/top-israelis-have-warned-of-apartheid-so-why-the-outrage-at-a-un-repor

    IN HIS MEMOIR, the Israeli journalist Hirsh Goodman described how he returned home from the Six Day War in June 1967 to hear the country’s founding father and first prime minister, David Ben Gurion, speak on the radio. “Israel, he said, better rid itself of the territories and their Arab population as soon as possible,” recalled Goodman. “If it did not Israel would soon become an apartheid state.”

    Goodman was born and raised in apartheid-era South Africa. “That phrase, ‘Israel will become an apartheid state,’ resonated with me,” Goodman wrote. “In a flash I understood what he was saying.”

    In a flash. Yet fifty years later, despite an entrenched and ongoing occupation, Israel’s defenders angrily reject any invocation of the A-word. [...]

    [...] To mention the grotesque crime of apartheid in the same sentence as the democratic state of Israel, they claim, is “slander”, a “smear”, a “despicable” and “blatant lie”, a shameful act of “Israel-bashing” and a “new form of anti-Semitism.”

    So what, I wonder, does that make Ben Gurion? Dishonest or despicable? How about Yitzhak Rabin, who told a TV journalist in 1976 during the first of his two terms as Israel’s prime minister, “I don’t think it’s possible to contain over the long term, if we don’t want to get to apartheid, a million and a half [more] Arabs inside a Jewish state”? Was he also engaged in a smear campaign against the nation he led?

    In recent years, two more former Israeli premiers, Ehud Olmert and Ehud Barak, have echoed their illustrious predecessors’ warnings. Olmert has predicted that “if the two-state solution collapses, and we face a South African-style struggle for equal voting rights, then the State of Israel is finished” while Barak has declared that “if this bloc of millions of Palestinians cannot vote, that will be an apartheid state.”

    Are they Israel bashers, too?

    #Israel #Israël

  • With Lebanon no longer hiding Hezbollah’s role, next war must hit civilians where it hurts, Israeli minister says
    http://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.776419

    présenté comme d’habitude, et pour la énième fois, par le propagandiste Amos Harel,

    Lebanese President Michel Aoun paid an official visit to Cairo a month ago, ahead of which he gave a number of interviews to the Egyptian media. Aoun was only elected president after a long power struggle in which Iran and Hezbollah finally held sway, and he spoke about the fact that the Shi’ite organization continues to be the only Lebanese militia that refuses outright to disarm.

    Hezbollah is a significant part of the Lebanese people, Aoun explained. “As long as Israel occupies land and covets the natural resources of Lebanon, and as long as the Lebanese military lacks the power to stand up to Israel, [Hezbollah’s] arms are essential, in that they complement the actions of the army and do not contradict them,” he said, adding, “They are a major part of Lebanon’s defense.”

    Brig. Gen. Assaf Orion from the Institute for National Security Studies wrote recently that Aoun’s comments were a “lifting of the official veil and tearing off of the mask of the well-known Lebanese reality – which widely accepted Western diplomacy tends to blur. The Lebanese president abolishes the forced distinction between the ostensibly sovereign state and Hezbollah. Thus, the Lebanese president takes official responsibility for any actions by Hezbollah, including against Israel.”

    Aoun’s declaration also tallies with the facts on the ground. At a meeting of the Knesset Foreign Affairs and Defense Committee this past week, Defense Minister Avigdor Lieberman said that the Lebanese army is now “a subsidiary unit of Hezbollah.”

    What does that mean with regard to an Israeli response against Hezbollah in case another war breaks out on the northern front? This column recently discussed the basic difficulty that faces the Israel Defense Forces in Lebanon: limited ability to deal with the threat of high-trajectory rockets directed against both the Israeli civilian population and the strategic infrastructure on the rear front. On the southern front, even though the air force lacks a proper offensive response to rockets, the missile intercept systems – chiefly the Iron Dome batteries – are enough to thwart most of the launches.

    In the north, with Hezbollah able to launch more than 1,000 rockets into Israel on a single day of fighting, the offensive solution seems partial and the defensive solution limited.

    The state comptroller’s report on the 2014 war in Gaza disappeared from the headlines within a few days, but the difficulties facing Israel in future conflicts in Gaza – and even more so in Lebanon – remain.

    At this point, it’s interesting to listen to security cabinet member Naftali Bennett (Habayit Hayehudi), whose opinions the state comptroller accepted with regard to disagreements with Prime Minister Benjamin Netanyahu over the Hamas attack tunnels in the Gaza Strip.

    While in the political realm Bennett seems determined to create unilateral facts on the ground (i.e., settlements in the territories) even at the risk of a potential face-off with the Europeans and embarrassing the Trump administration, it seems his positions on military issues are more complex. More than once he has shown healthy skepticism over positions taken by top defense officials, and he refuses to accept their insights as indisputable conclusions.

    Hunting rocket launchers during a war is almost impossible, Bennett told Haaretz this week, adding that he says this “as someone who specialized in hunting rocket launchers.”

    During the Second Lebanon War in 2006, when he served as a reserve officer, Bennett commanded an elite unit sent deep into southern Lebanon to find Hezbollah’s rocket-launching squads.

    “When we worked in a particular area, we did reduce the teams of rocket launchers there – but they simply moved a little farther north,” Bennett related. Since then, he said, 11 years have passed and Hezbollah has learned to deploy in a more sophisticated manner. “They moved their launchers from the nature reserves, outposts in open areas, to dense urban areas [ reconnaissance éhontée d’un mensonge passé et nouveau mensonge tout aussi éhonté ]. You can’t fight rockets with tweezers. If you can’t reach the house where the launcher is, you’re not effective, and the number of houses you have to get through is enormous,” he explained.

    “After I was released from reserve duty, I read all of the books you wrote about the war,” Bennett told me. “I understood in retrospect that the fundamental event of the war took place on its first day, in a phone call between [former Prime Minister] Ehud Olmert and Condoleezza Rice.” President George W. Bush’s secretary of state had asked the prime minister not to hit Lebanon’s infrastructure, and was given a positive response. As a result, “there was no way that Israel could win the war,” Bennett said.

    “Lebanon presented itself as a country that wants quiet, that has no influence over Hezbollah,” he continued. “Today, Hezbollah is embedded in sovereign Lebanon. It is part of the government and, according to the president, also part of its security forces. The organization has lost its ability to disguise itself as a rogue group.”

    Bennett believes this should be Israel’s official stance. “The Lebanese institutions, its infrastructure, airport, power stations, traffic junctions, Lebanese Army bases – they should all be legitimate targets if a war breaks out. That’s what we should already be saying to them and the world now. If Hezbollah fires missiles at the Israeli home front, this will mean sending Lebanon back to the Middle Ages,” he said. “Life in Lebanon today is not bad – certainly compared to what’s going on in Syria. Lebanon’s civilians, including the Shi’ite population, will understand that this is what lies in store for them if Hezbollah is entangling them for its own reasons, or even at the behest of Iran.”

    At the same time, he notes that this is not necessarily the plan for a future war, but instead an attempt to avoid one: “If we declare and market this message aggressively enough now, we might be able to prevent the next war. After all, we have no intention of attacking Lebanon.”

    According to Bennett, if war breaks out anyway, a massive attack on the civilian infrastructure – along with additional air and ground action by the IDF – will speed up international intervention and shorten the campaign. “That will lead them to stop it quickly – and we have an interest in the war being as short as possible,” he said. “I haven’t said these things publicly up until now. But it’s important that we convey the message and prepare to deal with the legal and diplomatic aspects. That is the best way to avoid a war.”

    Bennett’s approach is not entirely new. In 2008, the head of the IDF Northern Command (and today IDF chief of staff), Gadi Eisenkot, presented the “Dahiya doctrine.” He spoke of massive damage to buildings in areas identified with Hezbollah – as was done on a smaller scale in Beirut’s Shi’ite Dahiya quarter during the 2006 war – as a means of deterring the organization and shortening the war.

    That same year, Maj. Gen. (res.) Giora Eiland proposed striking at Lebanon’s state infrastructure. To this day, though, the approach has not been adopted as Israeli policy, open or covert. Bennett’s declaration reflects an attempt by a key member of the security cabinet (albeit Netanyahu’s declared political rival) to turn it into such policy.

    The fact that Israel only tied with Hamas in Gaza in 2014 only convinced Bennett that he is right. There, too, Hamas finally agreed to a cease-fire after 50 days of fighting only after the Israel Air Force systematically destroyed the high-rise apartment buildings where senior Hamas officials lived.

    #Liban #Israel #Israel #crimes #criminels #victimes_civiles #impunité #Eiland

    • https://seenthis.net/messages/561126 via Loutre

      Mais au-delà de tout cela, personne n’ose mentionner la corruption d’État institutionnalisée découlant d’une occupation de 50 ans, à laquelle personne ne fait jamais allusion.

      Le Premier ministre Ehud Olmert a été envoyé en prison pour avoir empoché quelques centaines de milliers de dollars. Il n’a jamais été jugé pour son rôle dans l’Opération Plomb Durci à Gaza, un assaut brutal d’Israël sur une population impuissante qui a tué des milliers de civils innocents, y compris des femmes et des enfants, des personnes âgées et des malades et a réduit des milliers de leurs foyers décombres.

      Personne ne pensait à mettre en accusation Olmert sur Cast Lead, ni sur la dévastation semée par ses directives dans la guerre qu’il a menée sur le Liban. Le seul soldat à être jugé pour les crimes commis à Gaza était un soldat qui a volé une carte de crédit d’une maison privée, et la même dynamique était évidente au sommet du gouvernement : les crimes de guerre, les violations du droit international, les crimes de L’occupation et les colonies illégales qui sont collectivement une violation énorme, méprisante et méprisante du droit international - personne en Israël n’a été mis en jugement pour rien de tout cela.

      Israël aime se présenter comme un pays démocratique, une nation de droit : la seule démocratie au Moyen-Orient. Israël aime aussi s’occuper de questions relativement insignifiantes : un procès pour un soldat junior (Elor Azaria) qui a abattu un Palestinien mourant qui avait tenté de poignarder un soldat a fait les manchettes ici comme une preuve de la stature morale d’Israël en tant que nation. L’évacuation de quelques bâtiments à la colonie d’Amona - de même.

      Mais l’accent mis sur la corruption mineure et les crimes insignifiants détourne l’attention de la chose principale : la conduite d’une occupation qui est la source de toute la corruption et les actes criminels de l’état d’Israël, à laquelle aucun autre crime n’est comparable. Que personne n’est mis en jugement ou puni pour cela, alors qu’Israël est occupé avec ses cas de corruption mineure, est troublant et mauvais augure.

      Il faut souligner : la guerre contre la corruption en Israël est importante. Son importance ne doit pas être minimisée. La lutte contre la corruption est importante pour façonner le caractère et l’image d’un pays relativement jeune. Mais il faut s’efforcer de maintenir la bonne perspective : Israël prend des mesures contre les choses sur l’ordre de grandeur d’un mal de dents - une tâche nécessaire - tout en ignorant la lutte plus difficile et sérieuse contre la maladie mortelle qui l’afflige.

      Gideon Levy

      http://www.middleeasteye.net/columns/corruption-large-and-small-86604213

  • Israel pursues all crimes of its leaders except the real one: Occupation
    Gideon Levy | Monday 16 January 2017
    http://www.middleeasteye.net/columns/corruption-large-and-small-86604213

    (...) The trials never held

    But beyond all that, another, even heavier cloud looms – one that no one dares mention. The elephant in the room is the institutionalised state corruption arising from a 50-year-old occupation, to which no one ever alludes.

    PM Ehud Olmert was sent to prison for pocketing a few hundred thousand dollars. He was never put on trial for his role in Operation Cast Lead in Gaza, a brutal assault by Israel on a helpless population that killed thousands of innocent civilians, including women and children and the elderly and the sick, and reduced thousands of their homes to rubble.

    No one thought to indict Olmert over Cast Lead, nor over the devastation sown by his directives in the war he waged on Lebanon. The only soldier to be put on trial for the crimes committed in Gaza was a soldier who stole a credit card from a private home, and the same dynamic was evident at the apex of the government: war crimes, breaches of international law, crimes of occupation and illegal settlements which collectively are one huge, contemptuous and contemptible violation of international law – no one in Israel has been put on trial for any of that.

    Israel likes to portray itself as a democratic country, a nation of law: the only democracy in the Middle East. Israel also likes to busy itself dealing with relatively trivial matters: a show trial for a junior soldier (Elor Azaria) who shot a dying Palestinian who had attempted to stab a soldier made headlines here as proof of Israel’s moral stature as a nation. The evacuation of a few buildings at the Amona settlement – likewise.

    But the focus on minor corruption and trivial crimes distracts attention from the main thing: the conduct of an occupation that is the source of all the corruption in, and the criminal acts of, the state of Israel, to which no other crime is comparable. That no one is put on trial or punished for this, while Israel is busy with its minor corruption cases, is troubling and bodes ill.

    It must be emphasised: the war on corruption in Israel is important. Its importance should not be minimised. Fighting corruption is important in fashioning the character and image of what is still a relatively young country. But one must strive to maintain proper perspective: Israel takes steps against things on the order of magnitude of a toothache – a necessary task – while entirely ignoring the more difficult and serious battle against the fatal disease afflicting it.

    • Mais au-delà de tout cela, personne n’ose mentionner la corruption d’État institutionnalisée découlant d’une occupation de 50 ans, à laquelle personne ne fait jamais allusion.

      Le Premier ministre Ehud Olmert a été envoyé en prison pour avoir empoché quelques centaines de milliers de dollars. Il n’a jamais été jugé pour son rôle dans l’Opération Plomb Durci à Gaza, un assaut brutal d’Israël sur une population impuissante qui a tué des milliers de civils innocents, y compris des femmes et des enfants, des personnes âgées et des malades et a réduit des milliers de leurs foyers décombres.

      Personne ne pensait à mettre en accusation Olmert sur Cast Lead, ni sur la dévastation semée par ses directives dans la guerre qu’il a menée sur le Liban. Le seul soldat à être jugé pour les crimes commis à Gaza était un soldat qui a volé une carte de crédit d’une maison privée, et la même dynamique était évidente au sommet du gouvernement : les crimes de guerre, les violations du droit international, les crimes de L’occupation et les colonies illégales qui sont collectivement une violation énorme, méprisante et méprisante du droit international - personne en Israël n’a été mis en jugement pour rien de tout cela.

      Israël aime se présenter comme un pays démocratique, une nation de droit : la seule démocratie au Moyen-Orient. Israël aime aussi s’occuper de questions relativement insignifiantes : un procès pour un soldat junior (Elor Azaria) qui a abattu un Palestinien mourant qui avait tenté de poignarder un soldat a fait les manchettes ici comme une preuve de la stature morale d’Israël en tant que nation. L’évacuation de quelques bâtiments à la colonie d’Amona - de même.

      Mais l’accent mis sur la corruption mineure et les crimes insignifiants détourne l’attention de la chose principale : la conduite d’une occupation qui est la source de toute la corruption et les actes criminels de l’état d’Israël, à laquelle aucun autre crime n’est comparable. Que personne n’est mis en jugement ou puni pour cela, alors qu’Israël est occupé avec ses cas de corruption mineure, est troublant et mauvais augure.

      Il faut souligner : la guerre contre la corruption en Israël est importante. Son importance ne doit pas être minimisée. La lutte contre la corruption est importante pour façonner le caractère et l’image d’un pays relativement jeune. Mais il faut s’efforcer de maintenir la bonne perspective : Israël prend des mesures contre les choses sur l’ordre de grandeur d’un mal de dents - une tâche nécessaire - tout en ignorant la lutte plus difficile et sérieuse contre la maladie mortelle qui l’afflige.

  • Netanyahu caught on tape negotiating mutual benefits with businessman - Israel News - Haaretz.com
    http://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.763607

    At the heart of Case 2000 is an attempt at an unambiguous deal between money and government. Sources who spoke with Netanyahu said he was surprised by evidence against him.

    Désolé, je n’ai trouvé un rapport en français que sur ce site d’extrême-droite :

    L’opposition veut faire tomber Netanyahou suite à un enregistrement entre le Premier ministre et un homme d’affaire
    http://alyaexpress-news.com/lopposition-veut-faire-tomber-netanyaou-suite-a-enregistrement-ent

    • Netanyahu caught on tape negotiating mutual benefits with businessman
      At the heart of Case 2000 is an attempt at an unambiguous deal between money and government. Sources who spoke with Netanyahu said he was surprised by evidence against him.
      By Gidi Weitz | Jan. 8, 2017 | 7:02 AM

      Suspicions in the main corruption affair involving Prime Minister Benjamin Netanyahu are backed by a tape documenting alleged contacts between Netanyahu and a businessman over mutual benefits, Haaretz has learned.

      At the heart of the affair, dubbed Case 2000, lies an attempt to make an unambiguous deal between money and government – not suitcases brimming with cash in return for a gas monopoly, or bank transfers to a secret account in return for franchises in natural resources or infrastructure, but the businessman’s support that would help Netanyahu remain in office in exchange for huge financial benefits.

      Even if this pact was only partly realized or was still in its infancy, the mere existence – and documentation – of such incredible negotiations demands an immediate criminal investigation. When the affair is fully revealed, the details will shed light on how decisions are made at the top.

      It may be said that the affair is based on solid evidence that will be difficult to dispute, like that provided by former Prime Minister Ehud Olmert’s bureau chief Shula Zaken about Olmert: a series of tapes in which the prime minister’s own voice is heard. People who spoke with Netanyahu over the weekend after his second police interrogation over corruption allegations said he was surprised by the evidence against him. “He didn’t expect it,” said a person who knows Netanyahu well.

      The details of the affair are sensational also because for many years Netanyahu has been perceived, and rightly so, as a stranger to the local swamp of crony capitalism, adeptly navigated by his two predecessors, Ehud Olmert and Ariel Sharon. A few years back, the man who admired the American trust-breaking president, Theodor Roosevelt, was not the cup of tea of the major players in Israel’s economy. Netanyahu has been described in the past as a cautious man whose sins, while they might infuriate the public, were minor. When the details of the “Case 2000” affair are revealed, these perceptions could crack.

      This explosive material landed on the desk of Attorney General Avichai Mendelblit back in the spring. After sitting on it for long months and withholding the information from the public with no justification, the attorney general hastened to plug the narrative beneficial to Netanyahu: The affair is serious from a public perspective and is borderline in criminal terms.

      It’s time to put an end to this spin and to two others making headlines these last few days: That Netanyahu is calm and certain that it’ll all end in hot air; and that Mendelblit is a steadfast attorney general, who conducted a comprehensive, thorough and quick investigation. These two descriptions, aggressively peddled to the public by lackeys of these two intelligent individuals, are trickery and deception.

      It appears that the minor of the two affairs involving Netanyahu, the gifts case, is being received by the public with a shrug. The explanation may be the high threshold set over the last decade, when Israel watched in wonder as a president accused of rape barricaded himself in his residence, tycoons funneled millions into the prime minister’s son’s bank account, envelopes bursting with dollars finding their way into another prime minister’s hands, a finance minister who topped off his bank account with labor unions’ funds and a defense minister who stashed away hundreds of thousands of dollars and bought himself a luxury pad with money from tycoons.

      Today, it appears that only a gas monopoly in return for suitcases of cash, or a TV franchise for a bloated bank account in the Virgin Islands under a straw man’s name will wake the public out of its stupor. This is what Israeli society has come to.

      Suspicions in the gifts affair come as no surprise. For years stories abounded of Netanyahu’s tendency to abuse his status to receive funding from wealthy individuals in Israel and abroad for his luxurious lifestyle. This included first-class flights, hotel suites, expensive Cuban cigars, champagne and suits. Despite many reports since the early 1990s, about his parsimoniousness, his bizarre funding of personal expenses from the public purse, his fondness for enjoying the good life but not paying for it, Netanyahu continued in a behavior, which mainly showed dubious judgement.

      In this affair, wealthy businessmen, above all movie producer Arnon Milchan, were allegedly asked to buy hundreds of thousands of shekels worth of luxury items for Netanyahu and his wife Sara. A report by Channel 10’s Raviv Drucker that Netanyahu had asked U.S. Secretary of State John Kerry to assist Milchan with his visa problems, proves once more that there ain’t no such thing as a free lunch, and that the friendship between Netanyahu and Milchen was not just a warm, authentic relationship that happened to develop between the huge money and a top politician.

    • Israël : la police examine un enregistrement impliquant Netanyahu
      AFP | 08/01/2017
      http://www.lorientlejour.com/article/1028010/israel-la-police-examine-un-enregistrement-impliquant-netanyahu.html

      La police israélienne, qui enquête sur une éventuelle implication de Benjamin Netanyahu dans des affaires de corruption, examine un enregistrement d’une conversation avec un patron de presse sur l’éventualité d’apporter une couverture plus favorable au Premier ministre, selon des informations diffusées dimanche.

      Selon la chaîne privée Channel 2, la police est en possession d’un enregistrement d’une conversation entre M. Netanyahu et Arnon Moses, propriétaire du quotidien Yediot Aharonot et de son site d’information Ynet.
      Ce journal fournit une couverture traditionnellement hostile à M. Netanyahu. Cette même chaîne de télévision israélienne affirme que les deux hommes discutaient d’"un accord qui aiderait le Yedioth en échange d’une couverture favorable" au Premier ministre.

      Selon Channel 2, les discussions entre M. Netanyahu et l’éditeur portaient sur la possibilité de réduire ou fermer le supplément hebdomadaire du Israel HaYom, pour donner un coup de pouce aux ventes de son rival et à la fortune de la famille Moses.
      En échange, ajoute la même source, le Yedioth baisserait le ton de sa couverture traditionnellement hostile à M. Netanyahu. La chaîne ne précise pas quand cette conversation avait eu lieu ou si un accord avait été conclu.

      Depuis son lancement en 2007, le tirage du quotidien gratuit pro-Netanyahu Israel HaYom dépasse celui de Yedioth. Le journal appartient au milliardaire américain juif Sheldon Adelson, soutien de longue date de M. Netanyahu.

      Le Premier ministre a été interrogé jeudi par les enquêteurs pendant cinq heures, pour la deuxième fois en une semaine, dans le cadre d’une enquête sur des cadeaux qu’il est soupçonné d’avoir reçus illégalement d’hommes d’affaires.

      Channel 2 avait auparavant indiqué que M. Netanyahu avait reçu pendant sept ou huit ans des boîtes de cigares de choix de la part d’Arnon Milchan, homme d’affaires israélien, producteur hollywoodien et ami du Premier ministre. La valeur totale de ces cigares s’élèverait à des dizaines de milliers de dollars, selon Channel 2.

      La chaîne affirme également que la police soupçonnait M. Milchan d’avoir offert à l’épouse du Premier ministre, Sara, du champagne rose d’une valeur d’une centaine de dollars la bouteille.
      Un avocat de Benjamin Netanyahu avait affirmé vendredi que ces soupçons étaient « dénués de toute substance ».

  • Slik jobbet Aftenposten med « Panama Papers » - NRK Kultur og underholdning - Nyheter og aktuelt stoff

    http://www.nrk.no/kultur/slik-jobbet-aftenposten-med-_panama-papers_-1.12884033

    Donc finalement, Aftenposten, partenaire norvégien des #Panamapapers fera aussi putassier que les autres journaux dont un célèbre quotidien du soir français de référence : ils distilleront un nom ou une info tous les soirs à 20:00 :) pendant X jours. Ils font donc ce qu’un autre journaliste de télé dégoûté m’a dit aujourd’hui : "leurs petits business". Et c’est bien ça le risque : avoir le "privilège" d’être choisi comme partenaire d’un truc aussi énorme et faire de la rétention d’info, entretenir artificiellement le suspens. En gros, un truc bien marketing. Un suplice au compte-goutte.

    #indigne et #naufrage_de_la_presse

    Klokken 20.00 søndag begynte Aftenposten, i samarbeid med journalister fra hele verden, utrullingen av det som ser ut til å være tidenes største dokumentlekkasje.

    • De Pepe Escobar. Je ne mets pas les liens fb ou je vais me faire engueuler par touti.

      "THE ULTIMATE LIMITED HANGOUT LEAK

      Put on your Panama hat and dance the leak.

      And if you believe in the integrity of the “International Consortium of Investigative Journalists” (ICIJ), I got a made in Shenzhen Panama hat to sell ya.

      I never was, and never will be, a member of this racket; well, people asked me, and I’m answering.

      The ICIJ gets its cash and its “organizational procedure” via the Exceptionalistan-based Center for Public Integrity. The money comes from: Ford Foundation, Carnegie Endowment, Rockefeller Faimly Fund, Kellogg Foundation and the Soros racket.

      This alleged most massive leak ever was obtained by - what else - US intel.

      But the REAL leak will never be known. Even the uber-pathetic Grauniad admitted, on the record, that “much of the leaked material will remain private”.

      Why? Because it DIRECTLY implicates a gaggle of Western 0.00000000001% multibillionaires and corporations. All of them play the offshore casino game.

      So what next? Messi in jail?"

      “THAT PANAMA RACKET UPDATE

      A who’s who of wealthy/powerful players has been DIRECTLY targeted in the Panama Papers leak, from the – demented – King of Saudi Arabia to former Fiat/Ferrari stalwart Luca de Montezemolo, from Lionel Messi to (unnamed) Chinese Communist Party officials and members of President Xi Jinping’s family.

      Quite juicy to also find Alaa Mubarak – the son of the deposed snake; the butcher of Fallujah, Ayad Allawi, former US occupation PM; Pakistani PM Nawaz Sharif (a Saudi protégé, so he gets offshore advice as well); and butcher of Gaza Dov Weisglass, former advisor to PMs Ariel Sharon and Ehud Olmert (this one convicted of corruption)

      Thus we find in the list not only Middle Eastern racketeers but also “respectable” Europeans – including David Cameron’s Dad.

      A particular emphasis is on BRICS members – from those mysterious Chinese to a few Indian companies. As far as Brazil is concerned, there’s a healthy counterpoint; the presence of some notoriously corrupt players targeted by the Car Wash investigation such as Eduardo Cunha and Joaquim Barbosa.

      Lula is NOT on the list – to the despair of the Exceptionalistan-supported regime changers in Brazil, many of them (media barons, bankers, businessmen) part of the previous HSBC leaks. Regime-changers-in-Chief, the Globo media empire, are not on the Panama leaks, although they profit from a certified offshore racket.

      No Americans, either. Isn’t it lovely? Panama may be too obvious, too rakish, too crude. Exceptionalists prefer more refined racket holes, say Luxembourg. Or the rakish Caymans, for that matter.

      So what’s left to spin? Well, the obvious: it’s Putin fault. Virtually every major Western corporate media headline blares that Putin has $2 billion offshore.

      The problem is he doesn’t. Putin is guilty by association because of his “close associates” Arkady and Boris Rotenberg’s ties to money laundering. Yet three “incriminating” emails happen not to “incriminate” them, or Putin.

      And then there’s cellist Sergey Roldugin, a childhood friend of Putin’s. Here’s the spin by the International Consortium of Investigative Journalists, which, crucially, is financed, among others, by notorious Russophobe George Soros:

      “The records show Roldugin is a behind-the-scenes player in a clandestine network operated by Putin associates that has shuffled at least $2 billion through banks and offshore companies. In the documents, Roldugin is listed as the owner of offshore companies that have obtained payments from other companies worth tens of millions of dollars. … It’s possible Roldugin, who has publicly claimed not to be a businessman, is not the true beneficiary of these riches. Instead, the evidence in the files suggests Roldugin is acting as a front man for a network of Putin loyalists – and perhaps for Putin himself.”

      What about, “the evidence in the files suggests Lionel Messi is acting as a front man for a network of Argentine football loyalists trying to evade the rape of Argentina by US hedge fund vultures”?
      Pathetic.”

      Et
      Corporate Media Gatekeepers Protect Western 1% From Panama Leak par Craig Murray.
      https://www.craigmurray.org.uk/archives/2016/04/corporate-media-gatekeepers-protect-western-1-from-panama-leak

    • J’ajoute que ce qui est marrant aujourd’hui, c’est que les mecs du monde m’ont fait passé pour le pire troll de la toile pour avoir dit en light ce que Escobar dit en lourd + que le Monde à menti de manière totalement obscène sur les raison de ses « rétentions ». Mais bon.

    • @kassem : bien vu ! Et l’Open Society Institue de George Soros connu par les « complotistes » pour financer, avec l’USAID, les préparatifs des révolutions colorées, et Soros lui-même par tout le monde pour être un parangon de transparence et de vertu financière...
      USAID = Agence américaine (gouvernementale) pour le « développement international »

      L’illustration de la Süddeutschezeitung, qui a reçu et distille les infos de ces #panama_papers illustre jusqu’à la caricature le traitement médiatique orienté de ces fuites - elles mêmes probablement organisées :


      D’abord Poutine n’est que très indirectement concerné. Ensuite Assad l’est par deux de ses cousins maternels (Hafez et Rami Makhlouf, et ce n’est pas une surprise...) mais à ce moment là pourquoi pas aussi Cameron qui l’est par son père ?
      Enfin et surtout, que fait là Ahmadinejad ??????

    • @nicolasm : Rami Makhlouf est bien connu pour tremper dans de nombreuses affaires et profiter largement du « capitalisme des copains » (Syriatel par exemple mais aussi nombreux investissements bancaires à l’étranger). Je n’en suis pas sûr mais je suppose que Bachar fait comme son père Hafez, tenir autrui par la connaissance que l’on a de leurs affaires et ne pas s’y mouiller soi même (Hafez comme Bachar sont connus pour leur mode de vie relativement modeste pour des autocrates).
      Par ailleurs il est bien possible qu’en plus de permettre à R. Makhlouf d’échapper aux sanctions et de préserver sa fortune personnelle indue, ces comptes (et d’autres ?) servent aussi à certains secteurs de ce qu’il reste d’Etat syrien.
      On dit de plus que R. Makhlouf financerait al-Mayadeen mais aussi certaines milices pro-régime...
      Le rôle central de ce personnage est conu depuis longtemps et n’est pas une découverte pour les services diplomatiques. Dans #les_chemins_de_Damas, Malbrunot montre que tout ça est bien connu au quai d’Orsay et que l’on n’hésitait pas, avant que certains décident d’un renversement du régime, à passer par lui pour conclure des contrats en Syrie.

    • Angry arab sur les différents types de référencements des panama Papers :
      http://angryarab.blogspot.fr/2016/04/3-kind-of-references-in-panama-papers.html

      3 kind of references in the Panama Papers
      I think that we can categorize three kinds of references to names of people in the Panama Papers:
      1) People who want to hide their wealth or who want to avoid taxation.
      2) people who want to open secret accounts to spend on covert intelligence operations. This may be the case of Gulf rulers. People have been asking me: why would Gulf rulers open up secret accounts to avoid taxes when they don’t have taxes? I say: it is not for the same reason that people open up secret accounts.
      3) People who open up secret accounts to avoid US-imposed sanctions. This is one example: “Syrian President Bashar al-Assad’s government used Mossack Fonseca to create shell companies in the Seychelles to buy aviation fuel and avoid international sanctions, the French newspaper Le Monde reported”.
      http://www.bloomberg.com/news/articles/2016-04-05/china-pakistan-push-back-on-offshore-revelations-as-syria-named

      @rumor : il y a c’est certain derrière les comptes des cousins d’Assad de l’enrichissement personnel - et peut-être pour Bachar lui-même, ok - mais, ça le confirme, aussi une manière pour le régime de tenter de contourner les sanctions américaines pour les achats de son effort de guerre.

  • ’ Le Grand Jérusalem ou l’échec d’un projet israélien | Middle East Eye
    Meron Rapoport | 23 mars 2016
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/le-grand-j-rusalem-ou-l-chec-d-un-projet-isra-lien-501850750

    À son nom, on pourrait croire que le nouveau mouvement « Sauver la Jérusalem juive » vient grossir les rangs des mouvements de la droite israélienne qui frôlent la propagande anti-Arabes. Son logo, un lion (le symbole de Jérusalem) au milieu d’une étoile de David, véhicule le même message : Jérusalem devrait être une ville réservée aux juifs, et les Palestiniens ne sont pas les bienvenus.

    Cependant, ce mouvement fondé récemment est dirigé par des figures célèbres de ce qu’on appelle habituellement le « camp de la paix » en Israël : Haïm Ramon, ancien ministre du Travail et membre du parti Kadima d’Ehud Olmert, Ami Ayalon, ancien candidat à la direction du Parti travailliste israélien, entre autres. L’actuel dirigeant du Parti travailliste, Isaac Herzog, donne sa bénédiction tandis que la séparation unilatérale d’avec les Palestiniens est devenue le nouveau produit à la mode que le centre-gauche israélien essaie de vendre à son public.

    L’idée fondamentale défendue par ce mouvement est celle d’ériger un nouveau mur qui isolerait plusieurs quartiers palestiniens de Jérusalem-Est, annexés suite à l’occupation israélienne de juin 1967, du centre-ville. Israël transférerait alors le contrôle de ces quartiers à l’Autorité palestinienne et les quelque 200 000 habitants concernés perdraient leur statut de résidents temporaires en Israël, qui leur permettait jusqu’à présent l’accès à Jérusalem.

    Israël garderait en revanche le contrôle des gigantesques quartiers juifs construits dans les zones annexées en 1967 à la périphérie nord, est et sud de la Jérusalem palestinienne, ainsi que celui de la vieille ville et des quartiers palestiniens qui l’entourent.

    Selon les initiateurs du mouvement, une telle manœuvre permettra de renforcer la sécurité dans la ville et d’économiser à Israël les deux ou trois milliards de shekels (500 à 750 millions de dollars) d’aides sociales habituellement versées aux résidents palestiniens de ces quartiers majoritairement pauvres ; mais surtout, cela permettra de rendre Jérusalem à nouveau juive. Alors que les Palestiniens représentent actuellement 37 % des Hiérosolymites (307 000 sur 829 000), le nouveau mur fera tomber ce ratio à seulement 20 %. La Jérusalem juive sera donc sauvée.(...)

  • Israël compte sur les « tribus perdues » pour accroître le nombre de juifs | Middle East Eye

    Face à une majorité palestinienne, les autorités israéliennes cherchent à élargir la définition juridique d’un « juif », afin que des millions de personnes aient aussi le droit d’immigrer dans le pays.

    Israël étudie les moyens d’élargir le champ d’application de la « loi du retour », élément fondamental de la législation israélienne définissant qui est juif, afin d’autoriser l’immigration de millions de personnes.

    Une commission gouvernementale mandatée le mois dernier permettra de déterminer si le droit à l’immigration devrait être étendu aux « groupes ayant des liens avec le peuple juif ». Cela inclurait ce qu’on appelle les « tribus perdues », ces communautés loin d’Israël - en Inde, en Amérique latine et ailleurs - qui prétendent avoir eu des ancêtres juifs.

    Cette initiative fait suite à une récente déclaration de Silvan Shalom, ministre de l’Intérieur et proche allié du Premier ministre Benjamin Netanyahou, où il exprimait son intention d’appliquer « la politique la plus libérale possible en matière d’immigration, pour faire venir des gens du monde entier ».

    Selon les experts, la modification de la loi pourrait rendre éligibles à l’immigration plus de trois millions de personnes supplémentaires, qui recevraient instantanément la citoyenneté israélienne.

    La création de cette commission semble refléter l’inquiétude grandissante des autorités : Israël serait en train de perdre contre les Palestiniens la « bataille du nombre ». Question devenue d’autant plus pressante que Netanyahou refuse d’engager des pourparlers pour mettre fin à l’occupation et créer un État palestinien.

    Sergio DellaPergola, démographe de premier plan à l’université hébraïque de Jérusalem, a récemment sonné l’alarme : les Palestiniens sont désormais majoritaires dans la zone sous autorité israélienne comprenant Israël et les territoires occupés. Israël comprend une importante minorité d’1,5 million de citoyens palestiniens.

    Cela fait plus de 10 ans que les taux d’immigration juive sont au point mort, alors que les Palestiniens continuent globalement d’afficher un taux de natalité plus élevé que celui des juifs israéliens.

    Loi « raciste et antidémocratique »

    La loi du retour, adoptée en 1950, limite l’immigration en Israël à ceux qu’elle définit comme juifs. C’est à dire, actuellement, toute personne ayant un grand-parent juif. Ces gens ont le droit d’amener avec eux un conjoint et tous leurs enfants, et leur famille est éligible à un large éventail d’avantages financiers.

    Des historiens expliquent que la loi du retour ainsi qu’une autre loi accordant aux non-juifs une citoyenneté spéciale ont été conçues pour garantir le maintien d’une forte majorité juive, suite à l’expulsion de 750 000 Palestiniens pendant la guerre de 1948 qui a donné naissance à Israël.

    Jamal Zahalka, membre arabe du parlement israélien, a accusé le gouvernement de chercher à exploiter encore davantage une « loi raciste et antidémocratique ».

    « La loi du retour a été créée spécifiquement pour permettre l’immigration de millions de juifs n’ayant aucun lien avec cette terre et d’empêcher le retour de millions de réfugiés palestiniens et de leurs descendants chez eux », a-t-il déclaré à Middle East Eye.

    « Cette loi est immorale et donne aux immigrants plus de droits qu’aux populations autochtones. Elle doit être abolie, et non pas modifiée aux fins d’attirer toujours plus de gens dans notre pays. »

    Selon les chiffres officiels, la loi du retour a, jusqu’à ce jour, permis à quelque trois millions de juifs d’immigrer en Israël.

    Voici ce qu’Ilan Pappé, historien et chroniqueur israélien, a déclaré à MEE : Israël espère qu’« avec l’endoctrinement adéquat et des incitations suffisantes, on pourra donner envie d’immigrer à des non-juifs qui ne sont pas arabes, et faire ainsi pencher la balance [démographique] en faveur des juifs ».

    Élargir la définition de l’appartenance juive est « un moyen supplémentaire de dé-arabiser la Palestine - dans le droit fil de la purification et dépossession ethniques » commencées en 1948.

    Un amalgame avec l’apartheid redouté

    De hauts fonctionnaires ont exprimé leurs craintes d’amalgames croissants avec l’apartheid s’il apparaissait qu’une minorité juive exerçait son pouvoir sur une majorité palestinienne. Dès 2007, le Premier ministre de l’époque, Ehud Olmert, avait émis le même avertissement.

    Ces préoccupations sont d’autant plus fortes que plusieurs membres de la coalition de droite menée par Netanyahou sont notoirement favorables à l’annexion de la Cisjordanie, ce qui renforcerait le contrôle israélien sur les Palestiniens de cette région.

    Mohammed Zeidan, directeur de l’Association des droits de l’homme de Nazareth, a déclaré que la refonte de la loi du retour trahissait en fait la panique croissante du gouvernement devant les courbes démographiques.

    « Il devient de plus en plus évident que, dans la zone sous contrôle d’Israël, sévit un système d’apartheid qui ne donne pas aux Palestiniens les mêmes droits qu’aux juifs », a-t-il dit à MEE.

    « Quand un État prétendument démocratique doit instrumentaliser la démographie pour justifier de maintenir une communauté sous le contrôle d’une autre, c’est le signe d’un grave problème. »

    Les politiciens israéliens ont toujours fait preuve de prudence à l’idée de changer la loi, car ses dispositions causent déjà de grandes tensions avec les autorités rabbiniques orthodoxes du pays.

    Les rabbins orthodoxes croient que seuls sont habilités à se définir comme juifs ceux dont la mère est juive - définition beaucoup plus étroite, fondée sur la tradition religieuse.

    Tout indique, cependant, que le ministère de la Diaspora israélienne, en charge des relations avec les communautés juives à l’étranger, passera outre et recommandera l’élargissement du vivier d’immigrants potentiels.

    Communautés défavorisées

    Mohammed Zeidan a fait remarquer que la plupart des communautés juives traditionnelles hors d’Israël - aux États-Unis, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni - prospèrent et ne montrent guère d’intérêt à venir s’installer en Israël.

    Au début de l’année, suite aux violentes attaques subies par les communautés juives à Paris et Copenhague, Netanyahou a exhorté les juifs européens à venir habiter en Israël, affirmant que c’était le seul endroit où ils seraient en sécurité. Or, les statistiques de cette année montrent que, jusqu’à présent, les taux d’immigration n’ont pas enregistré la hausse espérée.

    Une nouvelle catégorie de communautés juives « émergentes » accorderait des droits aux communautés pauvres et vulnérables de tous les pays en voie de développement, plus susceptibles d’être tentées d’immigrer en Israël.

    Les organisations de droite font depuis des années pression pour la reconnaissance des « tribus perdues », ainsi que de ceux qu’on appelle les « Beit Anusim », dont les ancêtres ont été contraints de se convertir au christianisme pendant les inquisitions espagnole et portugaise.

    « Les juifs prospères ne demandent pas à immigrer. Israël a donc besoin de trouver d’autres communautés, moins privilégiées, qu’il sera plus facile de pousser à immigrer pour venir combler le déficit », a déclaré Zeidan.

    Un succès notable a été enregistré avec les Bnei Menashe, une communauté habitant une zone reculée du nord-est de l’Inde. Bien que la loi du retour l’interdise, le gouvernement Netanyahou les a autorisés à immigrer en grand nombre en 2012.

    Pour le quotidien Haaretz, cette décision d’organiser sur fonds publics l’immigration d’une communauté non juive est un fait « sans précédent ».

    Shavei Israël, une organisation fondée en 2004 qui fait du lobbying en faveur des Bnei Menashe, a célébré en juin l’arrivée du 3 000e immigrant de cette communauté. 7 000 autres se trouvent encore en Inde.

    Influence des colons

    L’idéologie de droite de mouvements comme Shavei Israël a été prouvée lorsque la plupart des nouveaux immigrants ont été logés dans des colonies illégales en Cisjordanie. Dernièrement, un groupe de près de 80 Bnei Menashe a été envoyé dans des colonies juives établies dans le Golan, territoire syrien illégalement annexé par Israël depuis 1967.

    Jamal Zahalka a fait remarquer que le ministre israélien de l’Immigration, Ze’ev Elkin, photographié en train d’accueillir les nouveaux arrivants, est lui-même un colon qui a publiquement soutenu l’annexion de la totalité de la Cisjordanie.

    « La droite souhaite élargir la définition de ce qu’est un juif afin de pouvoir introduire dans les colonies le plus grand nombre possible de ces nouveaux immigrants », a-t-il dénoncé.

    « Le but est d’arriver à une solution sioniste et l’établissement d’un État unique en repoussant de force les Palestiniens dans des enclaves, pour ensuite confisquer leurs terres et les donner à des juifs. Pour atteindre leur objectif, ils ont besoin d’attirer ici toujours plus de gens, pour rendre légitime le vol de toujours plus de terres aux Palestiniens ».

    Selon certains médias israéliens, des indices montrent que le gouvernement serait en train de biaiser la composition de la commission pour être sûr qu’elle entérinera sa décision de modifier la loi du retour.

    Dvir Kahana, directeur général du ministère de la Diaspora et créateur de la commission, est un colon éminent. Il occupait auparavant un poste élevé au sein d’Elad, organisation d’extrême-droite qui œuvre à installer des juifs au cœur même du grand quartier palestinien de Silwan à Jérusalem-Est.

    Kahana a nommé au bureau de la commission des fonctionnaires susceptibles de soutenir une augmentation de l’immigration et ainsi renforcer les colonies.

    Des liens avec Netanyahou

    Le ministère de la Diaspora a refusé de répondre aux questions des journalistes. Cependant, dans un communiqué, Dvir Kahana a affirmé qu’il y a « une prise de conscience grandissante de l’existence de larges groupes qui ne peuvent en aucune manière se définir comme juifs, mais qui possèdent certains liens avec le peuple juif ». Il a ajouté que, de ce fait, « se pose la question des liens que le gouvernement devrait avoir avec eux ».

    Michael Freund, fondateur de Shavei Israël, a pris la tête de la campagne en faveur de l’extension des droits à l’immigration aux « tribus perdues ». C’était un proche collaborateur de Netanyahou à la fin des années 1990. Freund a écrit qu’Israël doit « aborder de façon plus créative comment remédier à l’érosion permanente du profil démographique juif du pays ».

    Shavei Israël n’a pas souhaité faire de commentaires. On lit cependant sur son site web : « Le peuple juif est actuellement confronté à une crise démographique et spirituelle, dans des proportions sans précédent ». « Nous sommes de plus en plus faibles en nombre » a-t-il ajouté, et il est donc du devoir d’Israël « de tendre aimablement la main à tous ceux qui souhaitent retourner au pays ».

    Outre celle des Bnei Menashe, Shavei Israël énumère d’autres communautés importantes qu’il espère attirer en Israël, notamment celles implantées actuellement au Brésil, en Russie méridionale, en Pologne, en Chine, au Pérou, en Turquie et en Afrique.

    Haaretz a demandé au ministère de la Diaspora si Freund prodiguait ses conseils à la commission mais le journal n’a obtenu aucune réponse.

    Le ministère a officiellement invité des experts à s’exprimer devant la commission, et leurs avis ont souligné les avantages politiques de recruter des communautés juives « émergentes ». Ces communautés pourraient être recrutées pour contribuer aux campagnes de hasbara gouvernementale, c’est-à-dire ses efforts pour améliorer l’image d’Israël dans le monde.

    La commission devrait présenter ses conclusions dans six mois.

    À la poursuite du « gène juif »

    Le concept de « tribus perdues » a suscité la controverse en Israël. Les tests effectués sur les Bnei Menashe, entre autres groupes soutenus par Shavei Israël, n’ont pas trouvé trace de marqueurs génétiques indiquant une ascendance juive.

    D’autres critiques ont fait valoir qu’on se fourvoie de toute façon à s’acharner à trouver un soi-disant « gène juif » et que cette recherche répond à des objectifs purement politiques.

    Dans son livre paru en 2009, L’Invention du peuple juif, Shlomo Sand, historien de l’université de Tel-Aviv, montre que depuis deux décennies les résultats de la recherche génétique sont contradictoires. Il conclut : « Après tant de coûteux efforts ‘’scientifiques’’, il s’avère qu’il est impossible de définir un juif par un critère biologique, quel qu’il soit. »

    Après examen de la plupart des récents travaux consacrés à la recherche d’un gène juif, c’est aussi le point de vue défendu en 2013 par Eran Elhaik, généticien israélien à la John Hopkins School of Public Health de Baltimore.

    Dans une interview accordée au journal Haaretz, il a soutenu que « les conclusions des chercheurs étaient écrites avant même de commencer les recherches. Ils ont commencé par tirer leur flèche pour ensuite peindre autour le centre de la cible ».

    On peut craindre que l’élargissement de la définition d’une personne juive n’exacerbe les tensions existantes dans la société juive israélienne.

    Après l’effondrement de l’Union soviétique et l’arrivée en Israël d’un million d’immigrants dans les années 1990, les autorités rabbiniques en Israël avaient refusé l’identité juive à quelque 350 000 d’entre eux.

    Ces immigrants se sont alors retrouvés dans un vide juridique et social car les rabbins contrôlent exclusivement les questions liées au statut personnel – dont le mariage, le divorce et l’enterrement – pour la population juive. Pour contourner ces restrictions, nombre d’entre eux ont donc été contraints de se marier à l’étranger.
    – See more at : http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/isra-l-compte-sur-les-tribus-perdues-pour-accro-tre-le-nombre-de-juif
    See more at : http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/isra-l-compte-sur-les-tribus-perdues-pour-accro-tre-le-nombre-de-juif
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/isra-l-compte-sur-les-tribus-perdues-pour-accro-tre-le-nombre-de-juif
    #israel#racisme#apartheid#juifs

  • Seeing Gaza through the eyes of an Israeli Dr. Strangelove -
    Defense Minister Moshe Ya’alon is right; no one is dying of starvation in Gaza. Cattle feed is indeed being supplied to the biggest pen in the world.
    By Gideon Levy | Jul. 2, 2015
    Haaretz Daily Newspaper | Israel News
    http://www.haaretz.com/opinion/.premium-1.663979

    Defense Minister Moshe Ya’alon said there is no humanitarian distress in Gaza. The defense minister also said that the situation in Gaza “isn’t pleasant.” If that’s his definition of the situation in Gaza, then it’s not pleasant to live in a country in which Ya’alon is defense minister.

    Ever since Dov Weisglass, an adviser to then-Prime Minister Ehud Olmert, spoke of tightening the blockade on Gaza and putting its residents “on a diet,” we haven’t heard such inhumane remarks about everything that’s going on only an hour’s drive from Tel Aviv. Ya’alon, the newest (and strangest) friend of the lesbian, gay, bisexual and transgender community, said that there is no siege on Gaza, and in the same breath said he would not allow the recently launched flotilla to enter the (unbesieged) Strip. But his remarks about the lack of humanitarian distress reveal the true world of this Dr. Strangelove from the cowshed of Kibbutz Grofit.

    Ya’alon is right; no one is dying of starvation in Gaza. Cattle feed is indeed being supplied to the biggest pen in the world. There is no humanitarian disaster. But something else is happening in Gaza, something apparently unique to its residents; they aren’t satisfied with just food. These are strange people who have needs other than just a pita with onion and tomato. For example, sometimes they need water, which is becoming increasingly polluted at a shocking pace; it’s no longer possible to drink the salty water coming out of the taps. Ya’alon would surely be willing to send bottles of mineral water through the transit points, but it’s not certain that everyone in Gaza can afford to live off bottled mineral water.

    Gaza’s sewage is flowing directly into the sea – the same sea as Israel’s – and its groundwater is becoming filthy at an alarming rate. Gaza’s residents also need electricity – can you believe such a thing? In the upscale community of Maccabim-Reut they’ve never heard of such people, but that’s Gaza’s spoiled population for you. And they only get electricity for a few hours a day, in this heat. Ya’alon surely remembers that Israel bombed the only power plant in Gaza and destroyed it, but even this is not a (humanitarian) disaster.

    Even before the horrors of Operation Protective Edge, a report by the United Nations Relief and Works Agency stated that by 2020 Gaza would be unfit for human habitation. But who knows what could happen by 2020 – God is great, and so is Ya’alon. Meanwhile, the residents of Gaza, some two million people, if we are permitted to call them that, have a few other needs. Some 100,000 survivors of the warrior Ya’alon’s last campaign have yet to return to their destroyed homes, not one of which has been rebuilt. They are homeless, crowding into the homes of relatives, taking shelter in the rubble or in UNRWA shelters (which house around 10,000 of them). But what are they complaining about? They’re not on the street.

    Around a thousand of their children have been left disabled for life from that war, but that’s not a tragedy, either. One can of course live with the poverty and unemployment data that have no parallel: 43 percent unemployment among the adults and 60 percent among young people, with 80 percent receiving welfare and 40 percent beneath Gaza’s poverty line, which is not the same poverty line as in Maccabim-Reut. A disaster? No.

    Nor is it a disaster that all the university and college graduates there have no chance of ever finding work in their fields. Another lost Gaza generation – no picnic, but no tragedy, either.

    Neither is the siege a picnic. Eight years without anyone but the privileged few able to leave Gaza – not to study, not to work, not to visit anyone, not to attend funerals or family celebrations. Not even to just take a break from the inferno. This isn’t considered a disaster, or even a siege.

    Ya’alon has a solution: Let them export strawberries instead of Qassam rockets. That’s an idea. Earlier this year, Israel for the first time allowed Gaza to export a certain amount of agricultural produce. The number of trucks that left the Strip was less than five percent of the number that used to leave before the non-blockade. Unpleasant, but no disaster.

  • Vingt ans après : les révélations d’un agent des services secrets français
    Dror, décembre 2014
    http://entrelesoreilles.blogspot.fr/2014/12/elo185-les-revelations-dun-agent-des.html

    (Texte inédit soumis au #Psikopat mais refusé ! Je me vois donc dans l’obligation de préciser que, bien que les suicides qui y sont relatés sont parfaitement exacts, le texte qui suit est un délire à vocation humoristique...)

    Pris de remords, un agent de la Direction générale de la sécurité intérieure française a éprouvé le besoin de se confier...

    En 1993, le deuxième mandat de François Mitterrand commence à sentir le soufre, la corruption, la françafrique, la mafia et le sexe. Trop de personnes savent trop de choses et Mitterrand établit alors une liste de témoins gênants à éliminer. La mission m’est confiée et elle doit être discrète puisqu’elle n’est pas approuvée par le gouvernement de cohabitation d’Edouard Balladur. Vingt ans après, je décide de lever le voile sur ces éliminations extra judiciaires, et sur le mode opératoire employé alors : le suicide, dont je suis devenu l’expert en France suite à ces sept « opérations ».

    La première victime est l’ancien Premier ministre Pierre Bérégovoy, qui gérait la double comptabilité du président, et que nous suicidons de deux balles dans la tête en mai 1993. C’est ensuite les deux principaux témoins et organisateurs des séances sadomasochistes de Mitterrand qui doivent être éliminés, et c’est le plus grand scoop que je vous livre, puisqu’il s’agit de Kurt Cobain, le chanteur de Nirvana, suicidé le 5 avril 1994, et de François de Grossouvre, le « conseiller personnel du président », suicidé deux jours plus tard. Le chanteur américain avait tenté de révéler la vie dissolue de François Mitterrand en message codé dans sa chanson Smells Like Teen Spirit (« A mullato, an albino, a mosquito, my libido… »), ce que le président français n’avait pas apprécié.

    Mitterrand apprend alors que l’écrivain Guy Debord travaille sur un livre intitulé Des Contrats, et il est persuadé que ce texte va révéler le rôle qu’ils ont joué ensemble dans le meurtre du petit Grégory, considéré alors comme une « œuvre situationniste ». J’essaye de l’en dissuader, mais il insiste et je fais donc assassiner toute la bande, Guy Debord, Gérard Voitey et Roger Stéphane, par suicides, entre le 30 novembre et le 4 décembre 1994. Dans un manque de professionnalisme déplorable, l’un de mes collègues, Pierre-Yves Guézou, trouve ces meurtres « immoraux » et veut tout balancer à la presse. Aujourd’hui, je le comprends, mais à l’époque je suis un bon petit soldat de la Raison d’Etat et je me vois donc dans l’obligation de « suicider » le capitaine Guézou, le 12 décembre 1994.

    Une fois élu président, Jacques Chirac me confiera une dernière mission avant de me faire prendre une retraite bien méritée : éliminer François Mitterrand. J’inaugurais donc en janvier 1996 une technique que je ne peux dévoiler ici, mais qui a servi depuis à Ariel Sharon pour éliminer Yasser Arafat, à Ehud Olmert pour éliminer Ariel Sharon et à Barack Obama pour éliminer Hugo Chavez. Je vous raconterai ça une autre fois...

    #humour #shameless_autopromo

  • Israeli court jails ex-Jerusalem mayor over #Corruption
    http://english.al-akhbar.com/content/former-mayor-jerusalem-sentenced-jail-under-corruption-charges

    An Israeli court sentenced former mayor of Israeli-occupied #jerusalem #Uri_Lupolianski Thursday to six years in prison for his part in a corruption scandal involving ex-premier Ehud Olmert. The sentence was handed down at Tel Aviv District Court, media reports said. Lupolianski, mayor between 2003 and 2008, was convicted in March of accepting bribes worth two million shekels (US $580,000/425,000 euros) from promoters of occupied Jerusalem’s massive Holyland residential complex. read more

    #Israel

  • Israeli court jails ex-PM #Olmert for six years over bribes
    http://english.al-akhbar.com/content/israeli-court-jails-ex-pm-olmert-six-years-over-bribes

    Ex-Israeli Prime Minister Ehud Olmert was sentenced to six years’ imprisonment on Tuesday for accepting bribes linked to a real-estate deal, the first time a former head of government in #Israel has been ordered jailed. Olmert, who launched the 2006 invasion of Lebanon that killed 1,200 people, mostly civilians, had denied wrongdoing in the Holyland apartment complex deal, which took place while he was in his previous post of Jerusalem mayor. (Reuters, Al-Akhbar)

    #Top_News

  • Ex-Israeli PM #Olmert guilty of “filthy” #Corruption: court
    http://english.al-akhbar.com/content/ex-israeli-pm-olmert-guilty-filthy-corruption-court

    Tel Aviv district court on Monday convicted former prime minister Ehud Olmert in a trial for corruption linked to a major property development in Jerusalem, Israeli media reports said. The ruling marks the first time a former Israeli premier has been convicted of bribery in what has been called one of the worst corruption scandals in the country’s history. According to public Channel 1 television, Olmert was convicted on two counts of receiving bribes linked to construction of Jerusalem’s massive Holyland residential complex dating from when he was the city’s mayor. read more

    #Israel #Top_News

  • Israel to consider war crimes case - Features - Al Jazeera English
    http://www.aljazeera.com/indepth/features/2014/03/israel-high-court-consider-war-crimes-case-201432864717613233.html

    For the first time Israel’s Supreme Court is set to consider evidence on April 2 that senior Israeli political and military officials committed war crimes in relation to major military operations in Gaza and Lebanon.

    Former Prime Minister Ehud Olmert and his Foreign Minister Tzipi Livni, the current justice minister, are among the high-level figures accused of breaking the laws of war when they launched attacks on Lebanon in 2006, and on Gaza in the winter of 2008-09.

    The allegations have been levelled by Marwan Dalal, the only Israeli lawyer to have served as a senior prosecutor in one of the international criminal courts at The Hague in the Netherlands.

    Dalal, who spent three years as a prosecutor at the International Criminal Tribunal for the former Yugoslavia, belongs to Israel’s Palestinian minority, which comprises a fifth of the country’s population.

    He said he had based his petition to the court on “strong factual and legal findings” from public sources, including the reports of Israeli official inquiries.

    His evidence includes statements from senior Israeli officials in which they appear to implicate themselves in actions - including killing, collective punishment and attacks on civilian infrastructure - not justified by military necessity. Such acts are breaches of the Fourth Geneva Convention as well as Israeli law.

    Dalal will argue before the court that the Israeli police are required to investigate the evidence in preparation for possible indictments for war crimes.

    “The evidence is in the public realm and obliges Israeli prosecutors to order investigations,” he said. “The failure to do so is unreasonable conduct and the court must rectify the matter.”

  • Israel to consider war crimes case

    Al Jazeera English
    http://www.aljazeera.com/indepth/features/2014/03/israel-high-court-consider-war-crimes-case-201432864717613233.html

    For the first time Israel’s Supreme Court is set to consider evidence on April 2 that senior Israeli political and military officials committed war crimes in relation to major military operations in Gaza and Lebanon.

    Former Prime Minister Ehud Olmert and his Foreign Minister Tzipi Livni, the current justice minister, are among the high-level figures accused of breaking the laws of war when they launched attacks on Lebanon in 2006, and on Gaza in the winter of 2008-09.

    The allegations have been levelled by Marwan Dalal, the only Israeli lawyer to have served as a senior prosecutor in one of the international criminal courts at The Hague in the Netherlands.

    Dalal, who spent three years as a prosecutor at the International Criminal Tribunal for the former Yugoslavia, belongs to Israel’s Palestinian minority, which comprises a fifth of the country’s population.

    He said he had based his petition to the court on “strong factual and legal findings” from public sources, including the reports of Israeli official inquiries.

    His evidence includes statements from senior Israeli officials in which they appear to implicate themselves in actions - including killing, collective punishment and attacks on civilian infrastructure - not justified by military necessity. Such acts are breaches of the Fourth Geneva Convention as well as Israeli law.

    Dalal will argue before the court that the Israeli police are required to investigate the evidence in preparation for possible indictments for war crimes.

    “The evidence is in the public realm and obliges Israeli prosecutors to order investigations,” he said. “The failure to do so is unreasonable conduct and the court must rectify the matter.”

  • Hier, très longue et importante interview de Hassan Nasrallah sur Al-Mayadeen, par l’intervieweur vedette de la chaîne, Ghassan bin Jiddo, pour l’anniversaire de la fin de la guerre de Juillet 2006.

    Si la précédente intervention de Nasrallah, pour la Journée d’al-Quds, était marquée par un ton très défiant, lié sans doute à l’aspect militaro-religieux de l’événement, cette interview marque le retour du Secrétaire général du Hezbollah à un genre dans lequel il excelle : les confidences sur des hauts faits de la Résistance, pour en tirer des conclusions très politiques explicitant la logique des actions plus récentes du parti.

    Il y a deux aspects qui caractérise ce genre d’interviews-anniversaires :

    – d’abord Nasrallah est très bon dans les interviews ; il est connu pour être un des meilleurs orateurs de la planète en public, mais dans les interviews, c’est un festival ; sa façon d’alterner les tonalités du discours (connivence, humour, confidence, menace…), associée à un langage corporel caractéristique sont vraiment très impressionnants. Je continue à penser que, si les médias mondiaux ne diffusent généralement jamais d’images de Nasrallah, c’est parce qu’il est vraiment très bon (ou dangereusement bon) ; en 2006, il fallait voir Ehud Olmert et Fouad Saniora en face, le contraste était invraisemblable ;

    – la Résistance face à Israël, malgré les prétentions de nos médias et d’une minorité de politiciens libanais, fait globalement l’unanimité au Liban. Quand Nasrallah se met à livrer des détails jusque là inconnus sur les opérations du Hezbollah et de ses alliés face à Israël, toute critique s’éteint et les gens se les répètent avec délectation dans les dîners. Face aux perceptions confessionnelles, aux discours assimilant le Hezbollah à une simple milice chiite, les récits des combats redonnent au parti un lustre au-delà des confessions, et la Résistance face à Israël redevient une sorte de « mission laïque », en ce sens qu’elle est impossible à réduire à une politique confessionnelle et milicienne.

    Bref, hier, Nasrallah jouait sur du velour et, s’il n’y avait eu les événements égyptiens, cette interview aurait constitué le principal événement de la journée.

    La retranscription en anglais d’Al Manar est excellente et exhaustive :
    http://www.almanar.com.lb/english/adetails.php?eid=106204&cid=23&fromval=1&frid=23&seccatid=14&s1=1

    La version française est également très recommandable :
    http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=125442&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=23&s1=1

    Je t’invite à lire l’intégralité de ces articles, parce que c’est une intervention importante.

    – Nasrallah a commencé par rappeler que le Hezbollah est la cible spécifique des États-Unis, des Occidentaux et des régimes arabes parce qu’elle est une résistance.

    Le problème de l’Occident, des US et des régimes arabes et que nous somme une résistance. Les problèmes internes qu’ils soulèvent ne sont que des moyens qu’ils utilisent pour nous prendre en cible, et ce avant et après l’an 2000. Ils nous avaient d’ailleurs proposé de nous laisser tranquilles et même de nous laisser nos armements à condition que je leur donne en personne des engagements de laisser tomber cette affaire. Tous étaient venus directement ou indirectement : les Américains, les Britanniques, les Français, pour nous faire cette proposition.

    Il a rappelé une anecdote qu’il avait déjà racontée, selon laquelle les États-Unis lui avait proposé de conserver ses armes à condition d’abandonner la Résistance.

    C’est important dans le discours du Hezbollah, car il s’oppose au discours qui l’accuse d’être une milice confessionnelle chiite armée au Liban, en affirmant que contrairement à leur discours publics, les ennemis du parti ne souhaitent pas réellement le désarmer en tant que milice, mais uniquement en tant que Résistance nationale. C’est un point que j’avais abordé dans l’article sur le cablegate :
    http://blog.mondediplo.net/2013-06-24-Au-Liban-ce-que-devoilent-les-cables-de-Wikileaks

    Pour « libaniser » le problème, il faut faire perdre au Hezbollah son statut de résistance légitime face à Israël pour le ramener à une simple milice confessionnelle. M. Marwan Hamadeh, ministre proche de M. Joumblatt (29 juillet 2006, 06BEIRUT2490), explique que « le gouvernement libanais et l’armée demanderont que le Hezbollah livre seulement ses roquettes et autres armements lourds. Il ne se soucie pas des petites armes, telles que les fusils d’assaut AK-47, puisque tout le monde au Liban est armé ». Ainsi, il s’agit simplement de le priver de ses moyens face à Israël, alors que l’on pousse les autres communautés à s’armer à leur tour.

    – Il a ensuite explicitement revendiqué l’embuscade contre les soldats israéliens lors de leur incursion au Liban la semaine dernière.

    Voir mon message précédent sur ce sujet :
    http://seenthis.net/messages/165243

    Implicitement, Nasrallah joue ici sur le souvenir de l’embuscade d’Ansariyeh en 1997, durant laquelle le Hezbollah avait intercepté un commando marine israélien, dont il n’était resté que les chaussures (le reste avait explosé). Lorsqu’il dit qu’il « coupera les pieds » des israéliens et qu’il suggère qu’il dispose à l’avance de sources de renseignements sur les opérations israéliennes au Liban, chacun se souvient évidemment de cette opération qui fait partie des hauts faits du Hezbollah.

    Effet politique de la proximité avec l’embuscade d’Ansariyeh : les plus récentes révélations venues d’Israël indique qu’alors le commando israélien transportait un type d’explosif destiné à incriminer « une partie libanaise » à sa place. Implicitement encore, cette interception d’un commando israélien, en ce qu’elle évoque l’embuscade de 1997, permet de rappeler fort à propos qu’Israël pratique des attentats au Liban en s’arrangeant pour qu’il apparaissent comme perpétrés par des libanais (et la Résistance en particulier).

    Sur cet aspect d’Ansariyeh, cet article du Akhbar de novembre 2012 :
    http://english.al-akhbar.com/content/lebanon-curse-ansariyeh-strikes-again

    “One of the dominant theories in the army,” the report stated, “points to the possibility that the two bombs were rigged in such a way as to make it appear that the operation was part of an internal Lebanese dispute.”

    Le SG du Hezbollah en profite alors pour se moquer de ceux qui souhaitent seulement déposer une plainte auprès de l’ONU, alors qu’Israël viole régulièrement les frontières libanaises depuis 60 ans.

    Et selon lui, ces violations prennent actuellement une dimension plus « opérationnelle » visant des cibles de la Résistance ou de la population, et cette violation n’est pas la dernière. Manière de mise en garde pour annoncer, implicitement, qu’Israël est et sera derrière un certain nombre d’attentats et de provocations au Liban.

    – Nasrallah adopte ensuite le ton de connivence pour, selon lui, révéler des détails inédits sur les plans et les opérations du Hezbollah durant la guerre de juillet 2006.

    Il a évidemment répété que la Résistance s’est toujours attendue et préparée à une nouvelle guerre israélienne destinée à l’éliminer après l’humiliation de 2000. Il affirme qu’en enlevant les deux soldats israéliens, il était prêt à une attaque israélienne, parce que de toute façon ils attendaient une nouvelle guerre, et pensaient qu’elle avait seulement été retardée. Il semble ici confronter une de ses propres déclarations, largement exploitées par ses opposants, selon laquelle le Hezbollah ne s’attendait pas à une guerre aussi terrible en enlevant les soldats israéliens.

    Il a répété que le Hezbollah pensait que la guerre durerait plusieurs mois.

    Parmi les anecdotes inédites sur la stratégie du parti :
    – à certains endroits, la décision de rester ou de se retirer a été laissée aux combattants locaux ; il indique qu’à Maroun ar-Ras, ce sont les combattants locaux qui ont décidé de rester jusqu’au bout ;
    – il indique qu’ils pensaient la cellule de Aita Ash-Sha’b totalement perdue, et qu’ils n’ont repris contact que tardivement ; suite à quoi Imad Moughnieh aurait indiqué qu’ils n’étaient pas forcés de rester sur place, et qu’à nouveau ce sont les combattants locaux qui ont décidé de rester ;
    – et ailleurs, comme à Bent Jbeil, la décision était de toute façon de combattre jusqu’au bout et d’empêcher à tout prix aux Israéliens d’entrer dans la ville.

    Il indique ensuite que le nombre (pourtant énorme) de roquettes tirées par le Hezbollah n’était qu’une petite partie de son stock, parce que le parti s’attendait à une guerre beaucoup plus longue.

    Il insiste sur le fait qu’un ses éléments de la force de la Résistance tenait à la communication efficace entre la salle de commandement central et les salles d’opération locales. Il signale l’arrestation d’un certain nombre d’espions à la solde d’Israël pendant la guerre, remis aux agences de sécurité libanaises, développant l’idée que l’un des échecs d’Israël tenait à la faiblesse de ses renseignements, comme lorsque les Israéliens ont attaqué l’hôpital Dar al-Hikma à Baalbeck, ou leur croyance que les deux soldats Israéliens étaient retenus quelque part à Baalbeck.

    Là encore, en distillant des détails sur les opérations du Hezbollah, il fait passer des messages politiques sur les affaires en cours, quant à l’importance de la structure de communication du Hezbollah, de son système de renseigneent, et le besoin (et l’échec) pour Israël d’obtenir des informations via des collaborateurs libanais et des infiltrations.

    Enfin, il a affirmé que c’était l’efficacité de la Résistance armée qui a protégé Beyrouth, et non les pressions politiques. Pour lui, les Israéliens ne se soucient pas des pressions politiques. C’est en revanche l’équation « Dahiyé contre Tel Aviv » qui a joué ; une forme d’équilibre de la terreur, si les Israéliens continuent leur guerre de destruction, le Hezbollah pourra bombarder Tel Aviv.

    Il raconte alors une anecdote : alors que la banlieue Sud était lourdement bombardée, il est allé visiter Beyrouth avec Imad Moughnieh et constaté les embouteillages, les restaurants pleins, les plages et les fêtes, en contraste total avec les destructions de leur banlieue, puis ils ont acheté des sandwichs et de la glace avant de retourner dans le « pauvre banlieue ».

    Il évoque le rôle d’Imad Moughnieh, le fait qu’ils ont travaillé en tandem, mais étaient le plus souvent séparés pour des raisons de sécurité. Il donne le rôle central à Moughnieh.

    – Nasrallah enchaîne alors : si la guerre s’était poursuivi, nous aurions détruit des centaines de tanks. Ce qui lui permet d’évoquer le rôle de la Syrie.

    Ce long passage développe le rôle, selon Nasrallah, de la Syrie (et non de l’Iran) durant la guerre de 2006.

    D’abord, selon lui, la destruction des chars et du navire de guerre israélien n’était possible que grâce à des armes syriennes, ainsi que du renseignement. Il insiste sur le fait qu’une grande partie de la Résistance a reposé sur des armes fournies par la Syrie, mais aussi fabriquées en Syrie. Il indique les entrepôts de l’armée syrienne ont été alors mis à la disposion du Hezbollah.

    Il raconte alors que le Président Assad avait considéré que l’attaque contre la Résistance était régionale et internationale, et que si le Hezbollah était vaincu, la guerre atteindrait alors la Syrie. Selon lui, la direction syrienne était alors prête à déployer l’armée à Hasbaya pour affronter les israéliens. Nasrallah lui aurait répondu que leur position était excellente, que les Israéliens n’atteindraient pas leurs buts et que Damas n’était pas menacé.

    Il conclut en affirmant que le Hezbollah n’a pas reçu d’armes de l’Iran durant la guerre de Juillet parce qu’il n’en a pas eu besoin.

    – La ton devient ensuite plus directement politique lorsqu’il évoque les négocations qui ont mis fin au conflit.

    Il faut lire directement ce passage, car Nasrallah dénonce directement le Premier ministre de l’époque, Fouad Saniora, ainsi que le bloc du 14 Mars. Il me semble que ces commentaires jusqu’à récemment étaient plus généraux et impersonnels. Sa mise en cause personnelle de Saniora me semble inédite, et les accusations sont particulièrement graves.

    “Siniora was the one who postponed the solution at the last days of the war. The government should file its decision of approval on 1701, but this had been delayed for two or three days.”

    “There were Arab countries involved in the July war, and March 14 bloc was employing it to eliminate the Resistance. For this reason it kept on with this project, and still keeping on with it. I we had a loyal government, we would ended the war under Lebanon’s conditions, but the political battle was from the inside,” Sayyed Nasrallah continued.

    Il a ensuite rendu hommage à son allié chrétien Michel Aoun.

    – Considérations contemporaines ensuite : il n’acceptera pas la formation d’un gouvernement qui n’intégrerait pas le Hezbollah et ses alliés. Quant à un gouvernement constitué de « technocrates neutres », il l’a qualifié d’hypocrysie, indiquant qu’il n’existe pas de technocrates neutres au Liban.

    – Il a ensuite rapidement évacué certaines accusations portées contre le Parti : ce n’est pas le Hezbollah qui a tiré des roquettes après le discours de Sleimain, il n’est pour rien dans l’enlèvement des deux pilotes turcs, il n’a rien à voir avec la fuite de prisonniers en Égypte…

    Sur l’Égypte, il dit regretter les événements et se dit partisan du dialogue.

  • 2012 11 21

    Ce que vient de réaliser la résistance palestinienne est historique. En lisant le texte de l’accord, on comprend que le blocus contre Gaza va être au moins partiellement levé. Comme dans tous les accords, il y a souvent des clauses secrètes qui ne sont pas publiques comme ce fut le cas des accords de Camp David notamment sur la présence de troupes égyptiennes sur le Sinai. Il ne faut pas oublier que l’Egypte est le sponsor de cette trêve.

    Néanmoins, cette mise en échec de l’armée israélienne est beaucoup plus patente qu’il y a quatre ans.

    "http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4302597,00.html

    Il faut maintenant rappeler que Netanhyahu avait misé clairement sur l’élection de Mitt Romney. Et le prédécesseur au poste de premier ministre de l’Etat d’Israël, Ehud Olmert, avait déclaré à ce sujet, il y a un peu plus de deux semaines que Netanyahou avait violé la règle implicite selon laquelle un premier ministre israélien ne doit pas faire part publiquement exprimé sa préférence pour un candidat en particulier.

    http://www.timesofisrael.com/an-insult-to-obama

    Olmert avait également déclaré que Netanyahu avait de ce fait « craché au visage d’Obama » et avait implicitement laissé entendre que ce dernier chercherait à le punir.

    L’arrivée d’Hillary Clinton a eu pour effet de retarder la trêve d’au moins 24 heures et c’est l’attentat de Tel-Aviv qui a véritablement aggravé la position de Netanyahou en montrant que la résistance palestinienne pouvait également frapper au coeur de Tel-Aviv et ceci malgré le « mur de sécurité ».

    Olmert s’est remis en orbite - en tout cas son parti Kadima - pour les prochaines élections législatives israéliennes prévues le 22 janvier 2013.

    Il semble que Netanyahou ait beaucoup perdu ces derniers jours.

    • Cessez-le-feu en Palestine occupée : malgré sa force militaire et sa cruauté, l’État sioniste n’a rempli aucun de ses objectifs
      21 novembre 2012 - Source : Abdel Bari Atwan - Traduction : al-Mukhtar

      http://www.info-palestine.net/Palestine/Article010.html

      Netanyahu acceptera probablement l’accord de trêve sans pouvoir imposer toutes ses conditions à l’autre partie parce qu’il ne veut pas engager une invasion au sol - même partielle - terrifié qu’il est à l’idée des surprises qui l’attendent, après avoir été durement secoué de voir la résistance palestinienne envoyer des roquettes jusqu’à Tel Aviv.

      Si la fusée Fajr-5 - qui coûte à peine 5000 dollars – est capable de pénétrer le Dôme de Fer dont chaque missile coûte plus de 50 000 dollars, cela démontre la faiblesse d’un système qui a coûté des milliards de dollars, tandis que c’est le frère de la fusée Fajr-5, le missile antichar Cornet, qui a empêché Netanyahu et son ministre Ehud Barak de commettre la folie d’envahir la Bande de Gaza.

      Nous écrivons ces mots avant que les articles de l’accord de trêve aient été publiés, et certains de ceux-ci bénéficieront certainement à Israël. C’est normal et prévu. D’autres articles, plus importants, bénéficieront à la résistance, renforçant d’abord ses moyens militaires et en second lieu, sa légitimité politique.

      La Bande de Gaza a payé un lourd tribut pour ces deux accomplissements, et c’est douloureux à tous les niveaux. Les martyrs et les blessés sont nos proches et nos enfants, mais c’est une guerre qui leur a été imposée par un ennemi arrogant et terroriste, le tout au milieu d’une honteuse passivité arabe.

      (...)

      Les habitants de Gaza peuvent être fiers d’être restés fermes et de n’avoir pas imploré n’importe quel dirigeant arabe de les sauver, contrecarrant les plans du gouvernement de Netanyahu tels qu’exprimés par son adjoint Eli Yishai qui s’est montré digne des Nazis en menaçant de renvoyer Gaza au Moyen Âge.

      Nous ressentons tristesse et douleur en devant inscrire l’ex-Président palestinien Mahmoud Abbas et son Autorité dans la colonne des « perdants » dans cette guerre. Abbas n’a pas su se lever dans ce moment historique, et n’a pris aucune mesure un tant soit peu courageuse pour racheter toutes ses prises de position précédentes qui ont eu pour seul résultat de le mener à plus d’humiliation et d’affaiblissement.

  • 2012 11 19

    Bonsoir,

    Les sondages actuels montrent que 90% des israéliens soutiennent l’agression par bombardements aériens contre Gaza. En revanche, ils ne sont que 30% à vouloir une opération terrestre.

    Les sondages sont également favorables pour Netanyahou et Ehud Barak, ils ont tous deux fait un bond de 20% dans les intentions de vote selon Haaretz (article réservé aux abonnés ou aux inscrits).

    Par comparaison avec l’agression de décembre 2008-janvier 2009, l’universitaire libanaise Amal Saad Ghorayeb rappelle que les sondages étaient également bons pour Ehud Olmert, qui était premier ministre de l’Etat d’Israël à l’époque.

    Et lors de la seconde guerre du Liban de juillet 2006, Olmert étaient dans les premiers jours de l’offensive à plus de 78% d’opinions favorables voire plus. A l’a fin de guerre des 34 jours, Olmert avait littéralement plongé puisqu’aucun des objectifs fixés à la guerre n’avaient été atteints.

    Actuellement, les derniers sondages sont favorables à Netanyahu et Barak qui sont respectivement à 55 % et 52% et ceci malgré la profonde crise sociale que connait Israël.

    Par conséquent, c’est pour ces raisons que Nethanyaou a pris l’initiative de demander une trêve à l’aide des Egyptiens et des turcs. C’est pour lui, l’occasion idéale de transformer son agression sanglante en gains politique.

    De plus, Obama est contre une opération terrestre qui risquerait d’occulter la crise syrienne dont nous devrions voir dans les prochaines semaines un durcissement du côté de la ville de Homs...(à suivre).

    Khaled Meshaal, le dirigeant politique du Hamas, a rappelé que c’est bien Nethanyaou qui a pris l’initiative de demander la trêve. Meshaal semble avoir bien compris que Nethanyahu veut capitaliser ses gains politiques et veut une trêve rapidement. Plus les choses traînent, plus le risque d’érosion de son « capital politique » est grand.

    Que veut Nethanyahu ? Plus de missiles et le droit de poursuivre les résistants en cas de tir.

    Khaled Meshaal demande tout simplement que le blocus de Gaza soit levé : ce ne sont pas les Palestiniens qui ont rompu la trêve.

    A mon humble avis, si les choses devaient traîner et s’il y a une opération terrestre, l’armée israélienne cherchera à isoler Gaza de l’Egypte en concentrant ses attaques sur l’axe reliant Khan Younes et le point de passage de Rafah et le couloir de Philadelphie au sud de Gaza. C’est sur cette frontière que transitent les armes destinées à la résistance palestinienne.

  • Israeli Ground Invasion of Gaza Imminent

    Posted: 16 Nov 2012 12:50 AM PST

    IDF heavy weaponry, including tanks and armored personnel carriers are massing near the Gaza border, signalling Israel’s intent to launch a ground invasion of the enclave. 16,000 reservists have been summoned for military service, another sign of a planned assault. The AP has been speaking of tomorrow as the date for launching the new offensive. If these indications prove correct, then the killing machine will move into high gear and we should expect a rise in the casualty count (on both sides).

    My Israeli source tells me that there is one dominant reason why Bibi must invade. He can’t allow himself to be outdone by his rival, Ehud Olmert, who had an invasion of his own in 2009. Ehud Barak too, needs an invasion because he was defense minister during the first Gaza war and couldn’t stand for accepting less than what he “achieved” then. You may argue that this is overly cynical. My response? First, this perspective comes not from me, but from someone who has played senior roles in past governments and knows the players in this game well. Second, this should tell you how much great Israeli decisions of state are motivated by naked ambition, self-pride, and political survival. It may be true that when other world leaders launch a war they do so with strategic objectives in mind and for well-thought-out reasons. Not so, Israel. There, an election or a petty political rivalry is enough to cause the deaths of thousands. It reminds me of Nero’s fiddling while Rome burned.
    no to gaza war

    “No to Gaza War: Protest”

    Till now, 15 Gazans have died (including several small babies) and three Israelis have died. Today, a rocket struck Rishon Lezion, a southern suburb of Tel Aviv and a missile landed in the sea near Tel Aviv. This is the first time these communities have seen such weapons since the 1991 Iraq War.

    Israel has the Iron Dome anti-missile system. But as of yesterday, it only intercepted 20 of 80 projectiles fired into Israel. Even if we discount those which it detected would land harmlessly and which it didn’t target, clearly Iron Dome is quite fallible. It’s supposed to have an 80% success rate. I doubt it’s achieved that level of effectiveness.

    In my ongoing effort to deconstruct the lies and myths of the Israeli propaganda machine, it’s been common to hear Ahmed Jabari, the assassinated leader of Hamas’ military wing, spoken of as Gaza’s Osama bin Laden. It’s a great sound byte, punchy, visceral, dramatic. But as usual with these things, if you spend a few seconds contemplating the parallel, it’s entirely inapt. Jabari and bin Laden have only one thing in common: both were Muslims. Aside from that, little or nothing. Jabari stood for Islamism in the context of Palestine. He was a Palestinian nationalist, unlike bin Laden who dreamed of a world caliphate. Jabari believed in the gun, but only as a tool, not as a permanent strategy. He was, in fact willing to negotiate with Israel when it suited his purposes, which is how the Gilad Shalit deal was reached.

    A much more apt analogy is between Jabari and Israeli pre-state military heroes like Rabin, Sharon, Begin, Shamir or Avraham Stern. They too were radical in their demands. Truculent and willing to kill both the enemy (Arab and British) and their own fellow Jews if it advanced the cause of Jewish-Israeli nationalism. You hear few Israelis concede that if they look closely in the mirror they see Palestinians as reflections of themselves, their own national aspirations, and violent guerrilla past.

    One of the most disturbing developments today, is this article published by Haaretz, which reveals for the first time that Gershon Baskin, who was the Israeli mediator with Jabari in the Shalit deal, had transmitted to the Hamas leader only a few hours before his murder, a draft for a permanent truce agreement. The Israeli government appointed a staff committee to work on the project. The deal would’ve provided for Israel and Hamas to put down their weapons over an extended period of time. The agreement, if implemented, might have radically transformed the southern front and created room for further peace initiatives.

    For those of you with longer memories of the conflict, this will echo another historic assassination of a Hamas leader, Saleh Shehadeh in 2003. At that time, news reports spoke of his exploration of a long-term deal that would’ve called for a de-escalation of the conflict with Israel.

    This tells you that Israel doesn’t want stability on the Palestinian side. It doesn’t want a responsible partner. If a potential partner is responsible, better that he be killed.

    There is yet another historical parallel here to what happened among the Palestinians in the 1970s and 80s. Those who pursued a pragmatic approach that involved accommodation with Israel were pursued and assassinated by the radical elements of the Palestinian movement: Issam Sartawi was but one example. The rejectionists, whether Israeli or Palestinian, need chaos in order to achieve their ends. For Bibi, the end is permanent decimation of the Palestinians so they pose no threat to his expansionist national agenda.

    Do not believe another Israeli government representative who tells you Israel wants peace, Israel wants a ceasefire (as Michael Oren mendaciously told NPR today), etc. Israel wants war until it pulverizes the Palestinians into permanent submission.

    Speaking of Michael Oren, if you heard his interview, did you note both the interviewers relatively softball questions (BBC interviewers are MUCH tougher), and the fact that they interviewed no one critical of the Gaza assault to balance his hasbara? It reminds me of Oren’s last visit to Seattle during which Steve Scher of KUOW interviewed him for 20 minutes during which there was no guest to offer a counter-perspective, nor were listener call-ins permitted. Our U.S. media has caved shamefully to the hasbara steamroller. Instead of being journalists, they allow themselves to be exploited on behalf of Israel’s national interests.

    I was also tickled by Oren’s practically beseeching Hamas to accept a ceasefire, one that the Islamist movement offered Israel a day or so before it murdered Ahmed Jabari. The Gentleman Liar wants the world to believe that Israel doesn’t want to kill Gazans, but that the victims simply give them no choice. Diabolical, as is so much of Israeli hasbara these days.

    The hasbarafia of UK Jewry has rallied to Israel’s defense, touting the IDF’s “Jewish ethical ethos.” This is a moral abomination. Killing babies is neither Jewish nor ethical. Support this travesty if you wish. But not in the name of Judaism.

    Rabbi Eric Yoffie, former leader of Reform Judaism, has also attempted to co-opt Jewish progressives by arguing that this war is just, and that continuing the intolerable status quo:

    …Undermines the sovereignty of the Jewish state and strikes a fatal blow at the very raison d’etre of Zionism.

    L’hefech, learned rav. Murdering babies does far more to undermine Israeli sovereignty and the Zionist Idea. I was raised to respect rabbis and the rabbinate. But such nonsense reminds me that even rabbis can be just as stupid as the rest of us.

  • Impressions de Gaza
    par Noam Chomsky , 4 novembre 2012
    http://www.pourlapalestine.be/index.php?option=com_content&view=article&id=1460:-impressions-de-ga

    Israël autorise l’utilisation du béton dans les projets de l’UNRWA, mais pas pour les Gazaouis engagés dans d’énormes besoins de reconstruction. Les équipements lourds, déjà limités, traînent généralement sur place sans pouvoir être utilisés, puisque Israël n’autorise pas l’entrée de matériaux de réparation. Tout cela fait partie du programme général décrit par le haut fonctionnaire israélien Dov Weisglass, qui fut le conseiller du Premier ministre Ehud Olmert, après que les Palestiniens ne se conformèrent pas aux ordres lors des élections de 2006 : « L’idée », disait Weisglass, « consiste à mettre les Palestiniens au régime, mais pas de les laisser mourir de faim. » Cela aurait fait mauvais genre.

    Et ce plan est scrupuleusement suivi. Sara Roy en a fourni des preuves très complètes dans ses savantes études. Récemment, après plusieurs années d’efforts, l’organisation israélienne des droits de l’homme Gisha est parvenue à obtenir un ordre du tribunal enjoignant au gouvernement de libérer ses archives détaillant les plans du fameux « régime » et la façon dont ces plans sont appliqués. Le journaliste Jonathan Cook, qui vit en Israël, les résume comme suit : « Les fonctionnaires de la santé ont fourni des calculs à propos du nombre minimal de calories nécessaires au million et demi d’habitants de Gaza afin d’éviter la malnutrition. Ces chiffres ont alors été traduits en camions de nourriture qu’Israël est censé permettre chaque jour (…). Une moyenne de 67 camions seulement – bien moins que la moitié du minimum requis – sont entrés à Gaza quotidiennement. Ceci comparé aux plus de 400 camions d’avant le début du blocus. » Et même cette estimation est exagérément généreuse, rapports les fonctionnaires de l’ONU chargés de l’aide.

    De ce régime forcé, fait remarquer Juan Cole, spécialiste du Moyen-Orient, « il résulte qu’environ dix pour cent des enfants palestiniens de moins de cinq ans ont leur croissance retardée par la malnutrition (…). De plus, l’anémie est très répandue, affectant plus de deux tiers des enfants, 58,6 pour 100 des enfants qui vont à l’école et plus d’un tiers des femmes enceintes. » Les États-Unis et Israël veulent faire en sorte que rien au-delà de la simple survie ne soit possible.

    « Il ne faut pas perdre de vue », fait remarquer Raji Sourani, « que l’occupation et l’enfermement absolu constituent une attaque permanente contre la dignité humaine de la population de Gaza en particulier et de tous les Palestiniens en général. C’est une dégradation, une humiliation, un isolement et une fragmentation systématiques du peuple palestinien. » La conclusion est confirmée par bien d’autres sources. Dans l’une des plus éminentes revues médicales de la planète, The Lancet, un médecin de Stanford en visite, horrifié par ce dont il avait été témoin, décrit Gaza comme « une sorte de laboratoire où l’on étudie l’absence de dignité », une situation qui a des effets « dévastateurs » sur le bien-être physique, mental et social. « La surveillance constante à partir du ciel, les punitions collectives via le blocus et l’isolement, l’intrusion dans les maisons et dans les communications et les restrictions imposées aux personnes qui essaient de voyager, cde se marier ou de travailler, font qu’ils est malaisé de mener une existence dans la dignité, à Gaza. » Il convient d’apprendre aux Araboushim à ne pas redresser la tête.

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    L’émission du 28 octobre 2012 :

    L’émission Radio Gaza du dimanche 28 octobre 2012
    http://www.palestine-solidarite.org/radio-Gaza.311012.htm

    L’émission en français « Bonjour de Gaza » du dimanche 28 octobre 2012, émise à partir de la radio des jeunes journalistes de Gaza, et présentée par Ziad Medoukh , a été consacrée à la fête en Palestine.

    En commençant l’émission, Ziad Medoukh a lu quelques commentaires et messages reçus pour l’émission. Puis, il a rendu hommage aux cinq mille prisonniers palestiniens qui sont toujours derrière les barreaux israéliens, et qui ne peuvent participer à la fête avec leur famille.

    Le thème principal de cette émission était : "Gaza en fête, comment les Palestiniens festoient-ils , malgré le blocus et les difficultés, comment commémorent-ils la grande Fête ou Fête des sacrifices, célébrée en Palestine cette semaine ?".

    Trois invités pour cette émission : le jeune Ahmed Massri, qui a parlé des traditions et des coutumes à l’occasion de cette fête dans la bande Gaza

    La petite Rimah a expliqué comment les enfants de Gaza profitent de cette fête, qui leur est surtout dédiée

    Et la jeune Nabila Kilani a expliqué la façon de confectionner les gâteaux traditionnels palestiniens préparés à cette occasion par les femmes de Gaza.

    http://www.ustream.tv/recorded/26492245

  • Olmert est condamné mais échappe à la prison. Au rayon #zionist_hoodlums (le sionisme cette escroquerie).
    http://www.aljazeera.com/news/middleeast/2012/09/2012924123925783825.html

    An Israeli court has spared Ehud Olmert, the former prime minister, a prison term over a conviction for breach of trust, potentially paving his way for a political comeback.

    Olmert was sentenced on Monday after being found guilty in July of of illegally granting favours to a businessman while in a former cabinet post, he was acquitted at the time of more serious bribery charges.

    Jerusalem District Court handed Olmert a suspended one-year jail sentence and a $19,225 fine. Had he been put behind bars, the 66-year-old centrist politician might have been prevented from returning to public office.

    Reading the 27-page ruling, Judge Mussiya Arad said Olmert was guilty of a “grave and absolute conflict of interest” and that the gravity of the case required “a practical response,” Israeli public radio reported.