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  • Justice. Ces petites mains qui doivent 2,8 millions à leur patron | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/justice-ces-petites-mains-qui-doivent-28-millions-leur-patron-664437

    Justice. Ces petites mains qui doivent 2,8 millions à leur patron
    Vendredi, 30 Novembre, 2018
    Tania Meller

    Des employés d’une société de nettoyage sont sommés de rembourser des milliers d’euros de primes, en raison d’une disposition de la loi El Khomri, renforcée par les ordonnances Macron en 2017.

    Ils doivent rembourser jusqu’à 30 000 euros de primes à leur employeur : une centaine de salariés d’une société de nettoyage va contester devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) un arrêt récent de la Cour de cassation. « Pour la grande majorité des salariés, cela représente entre 17 000 et 25 000 euros à rembourser. Ces personnes, qui touchent des petits salaires, avaient gagné en justice à deux reprises et donc encaissé l’argent quand on a changé les règles du jeu », a dénoncé auprès de l’AFP maître Roger Vignaud, qui a annoncé qu’il allait saisir la Cour européenne des droits de l’homme.
    Remboursement ou huissiers

    Rappel des faits : en première instance devant les prud’hommes en 2008, puis devant la cour d’appel d’Aix-en-Provence en 2016, quelque 200 employés, payés au Smic et le plus souvent à temps partiel, pour nettoyer les hôpitaux et cliniques de la ville, avaient obtenu le versement de primes, à la suite de l’intégration de nouveaux salariés au sein de la société de nettoyage Elior Services. Dans ce secteur, la loi prévoit en effet une « continuité de contrat », c’est-à-dire que lorsqu’une entreprise remporte un marché elle doit reprendre aussi les salariés de la société qui opérait avant elle. Les salariés « historiques » d’Elior avaient donc demandé l’application pour eux des primes que touchaient leurs nouveaux collègues. Elior avait été condamnée à payer ces primes refusées aux nouveaux salariés, avec effet rétroactif. « À travail égal, salaire égal », défend Othmane Boussala, secrétaire général CGT du syndicat des entreprises de propreté des Bouches-du-Rhône, contacté par l’AFP. La justice avait estimé que les employés avaient « le droit de se comparer entre eux, et de prétendre aux mêmes primes pour le même travail », abonde Me Vignaud. Une interprétation validée à plusieurs reprises, par les conseils de prud’hommes de Marseille, Martigues, Aix, Sète, Montpellier ou Grenoble, suivie d’une confirmation par les cours d’appel de Montpellier et d’Aix. En mai dernier, ce sont ces deux décisions qu’a cassées la Cour de cassation.

    Selon l’avocat, la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire a appuyé sa décision sur la loi travail El Khomri, qui interdit désormais de se comparer mais n’était pas rétroactive, et sur les ordonnances Macron qui ont ajouté à ce principe celui de la rétroactivité. Avec ce changement des règles du jeu, les 200 salariés sont priés de reverser un total de 2,8 millions d’euros. L’employeur a indiqué « essayer de trouver les modalités les plus adaptées pour chaque situation », selon la direction des ressources humaines d’Elior Services. L’entreprise, dont le chiffre d’affaires en 2016 s’élevait à près de 400 millions d’euros, et dont la maison mère, Elior Group, affiche en temps réel sur la page d’accueil de son site Internet son cours en Bourse, n’est pas prête à renoncer à se faire rembourser ces primes. Ainsi, pour ceux qui ont quitté l’entreprise, Elior Services a déjà fait appel à une société de recouvrement. Laquelle ne fait pas dans les sentiments, « les salariés ont des appels tous les jours, on les menace de faire venir les huissiers s’ils ne payent pas », s’est indigné Othmane Boussala. « On a une collègue, elle est en invalidité, elle gagne 850 euros par mois, confie une déléguée syndicale CGT. La société de recouvrement veut lui prendre 350 euros par mois, pendant des années. » « Il y a des gens au bord du suicide, il y aura des morts », s’est confié un salarié au journal la Provence. « On les pousse dans la misère, c’est la première fois que je vois appliquer cette notion de rétroactivité de la loi », s’indigne également Tony Hautbois, secrétaire de la fédération nationale des ports et docks CGT, auprès de la Provence. Le journal relève que, pour certains agents, ces primes équivalaient à deux ans de salaire, qu’il s’agirait de rembourser dix ans plus tard. Le recours devant la Cour européenne des droits de l’homme s’annonce long, et n’empêche nullement Elior de réclamer l’argent dans l’intervalle.

  • #plan_social du #PS : les salariés de #Solférino interpellent les politiques
    https://www.mediapart.fr/journal/france/291117/plan-social-du-ps-les-salaries-de-solferino-interpellent-les-politiques

    Le siège du PS, rue de Solférino, à Paris © Reuters Plus d’un mois après la présentation du plan de sauvegarde de l’emploi au siège du #parti_socialiste, qui prévoit la suppression de 59 emplois, les négociations entre la direction et les représentants du personnel patinent. Ces derniers ont décidé de se tourner vers les responsables politiques.

    #France #PSE #Rachid_Temal

  • Non, la France n’est pas allergique aux réformes ! Alternatives économiques - Guillaume Duval - 25/08/2017
    https://www.alternatives-economiques.fr/non-france-nest-allergique-aux-reformes/00080059

    « La France n’est pas un pays réformable. Beaucoup ont essayé et n’y ont pas réussi, car les Français détestent les réformes », a estimé Emmanuel Macron en Roumanie, le 24 août. Ce discours stéréotypé est souvent tenu en France comme en Europe, pourtant rien n’est plus faux. Certes, à en juger par notre situation économique et sociale dégradée, nous n’avons peut-être pas toujours fait les bonnes réformes, mais nous en avons fait beaucoup. Trop sans doute, à certains égards. Notamment quand on compare la France à l’Allemagne, censée être LE modèle en la matière.

    La révolution scolaire
    En quarante ans, la France a tout d’abord changé de fond en comble son système scolaire et a permis une forte élévation du niveau de qualification de sa population qui, jusque dans les années 1960, était très faible : en 2014 selon l’OCDE, 21,6 % seulement des Français de 55 à 64 ans avaient un niveau d’éducation supérieure contre 25,5 % des Allemands du même âge. Le taux français était très inférieur à la moyenne de l’OCDE (25,6 %). Mais la même année, 28 % des Allemands de 25 à 34 ans disposaient d’un tel niveau d’éducation, un taux quasiment inchangé en 30 ans, contre 44,7 % des Français de cette tranche d’âge, soit le double de leurs aînés et un taux supérieur à la moyenne de l’OCDE (41,6 %). Cette mutation ne s’est pas faite dans les meilleures conditions à de nombreux égards, notamment parce que l’école française est restée basée sur la sélection par l’échec plutôt que sur la réussite de tous, mais elle a été faite et cela a été une énorme réforme.

    L’Etat chamboulé
    De même la France a, en quarante ans, radicalement transformé l’organisation de son Etat, vidant largement son Etat central – traditionnellement dominant – de ses moyens, pour les confier à ses collectivités territoriales. Deux nouveaux niveaux d’organisation ont été créés, la région et l’intercommunalité.
    Et on vient encore de modifier cette organisation en profondeur en 2015, en fusionnant plusieurs de ces régions et en créant le statut de métropoles. Il y aurait là aussi beaucoup à dire sur l’efficacité de ces réformes, qui n’ont pas forcément eu jusqu’ici les effets positifs attendus. Mais elles sont, par leur ampleur, sans commune mesure avec ce qui s’est fait notamment en Allemagne dans le même laps de temps.

    Si on prend le terrain des droits des femmes et de la non-discrimination selon l’orientation sexuelle, la France avait légalisé l’avortement avant l’Allemagne, et elle dispose depuis 1999 d’un système d’union civile, ouverte notamment aux couples homosexuels qui ont accès depuis 2013 au mariage. En matière d’égalité entre les hommes et les femmes, l’Hexagone a adopté depuis 1999 un ensemble de lois de plus en plus contraignantes en matière de parité dans les assemblées élues. Elle a instauré également depuis 2011 des quotas de 40 % de femmes dans les conseils d’administration des grandes entreprises cotées. On reste encore très loin du compte en France sur ces terrains, mais notre pays a été nettement moins frileux que l’Allemagne pour réformer en profondeur sa législation…

    Six réformes des retraites en 25 ans
    En matière de retraites, la France a connu pas moins de six réformes importantes depuis le début des années 1990. L’Hexagone est désormais doté d’un des systèmes de retraites les plus durs en Europe, qui impliquera prochainement d’avoir travaillé au moins 43 ans pour avoir droit à une retraite à taux plein (ce qui signifie que la plupart des Français ne pourront pas partir à l’âge minimal de 62 ans mais devront plutôt attendre 67 ans). Selon la Commission européenne, la France est un des seuls pays d’Europe où la part du PIB consacrée à la retraite ne devrait pas augmenter au cours des prochaines décennies. Et cela du fait, surtout, de l’impact que ces réformes vont avoir sur le niveau de vie des retraités, qui va baisser.

    Quant au marché du travail français, dont la rigidité supposée est au cœur de nombreux fantasmes, des dizaines de réformes ont déjà été menées depuis les années 1980, avec toujours le même objectif : libéraliser davantage ce marché et, notamment, faciliter les licenciements. Des multiples formes nouvelles de contrats de travail ont été créés pour permettre aux employeurs d’échapper au « carcan » du contrat à durée indéterminée (CDI). Rien que durant le quinquennat de François Hollande, quatre nouvelles réformes se sont ajoutées à ce flot : en 2013 une loi Sapin ; en 2015 une loi Rebsamen et une loi Macron ; en 2016, la loi El Khomri qui a donné lieu à d’importants mouvements sociaux.

    Ce sont toutes ces réformes et toutes les exemptions et voies de contournement obtenues par les employeurs au cours du temps qui ont fait gonfler la taille du code du travail français et l’ont complexifié à l’excès. La France a fait notamment un usage massif, dès les années 1970, bien avant l’Allemagne, du travail intérimaire. Elle a inventé en 2008, un nouveau mode de rupture du contrat de travail, la « rupture conventionnelle », devenu depuis dominant, qui permet à un employeur et à un salarié de se mettre d’accord pour mettre fin à leur relation en dégageant l’employeur de tout risque juridique. Très pratique, cette innovation n’existe pas en Allemagne.
    Bref, il est en réalité beaucoup plus simple aujourd’hui en France qu’en Allemagne de licencier quelqu’un à titre individuel comme de réaliser un plan social collectif. C’est d’ailleurs ce que dit aussi l’OCDE qui compare à intervalles réguliers les législations de ses différents pays membres. De plus, les patrons français sont beaucoup plus libres de leurs mouvements que leurs homologues allemands, soumis aux multiples contraintes qui résultent de la Mitbestimmung1.
    En France, en effet, les représentants des salariés ont très peu de pouvoirs : ils doivent seulement, la plupart du temps, être consultés pour avis, ou même simplement informés. Si la flexibilité du marché du travail et la liberté d’action des chefs d’entreprise étaient vraiment les facteurs décisifs du succès économique, comme le croient la Commission européenne et l’OCDE, la France devrait être a priori en bien meilleure posture que l’Allemagne…

    Notre pays a donc connu dans de multiples domaines des réformes très importantes au cours des dernières décennies. Au point que l’un des reproches les plus justifiés que l’on puisse lui faire, c’est justement l’instabilité législative et réglementaire excessive qui résulte de ce déluge de réformes…

    #Société #économie #France #Allemagne #Scolaire #Retraite #Droits_des_Femmes #marché_du_travail #reformes #rupture_conventionnelle

  • Pour battre Manuel Valls : votons Benoît Hamon le 29 janvier ! Puis rassemblons la gauche au 1er tour de la présidentielle !
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13087-pour-battre-manuel-valls-votons-benoit-hamon-le-29-janvier-puis-ras

    Perso moi et ma femme et mon fils (le plus grand) on iras voter, même si on fait pas partie du P.S. ; )

    Gérard Filoche

    Le premier enseignement du 1er tour de la primaire est simple : la politique menée par Manuel Valls fait l’objet d’un profond rejet. Il était donné en tête, il a eu le soutien des grands médias à partir du 4 décembre ; l’appareil majoritaire du PS s’était rallié à lui et avait ajusté les candidatures aux primaires pour lui, mais rien n’y a fait. Il incarne le passif d’un quinquennat raté où la gauche, qui les avait tout gagnées, avait déjà perdu 5 élections. Il incarne le reniement des engagements de campagne électorale de François Hollande qui, finalement aura fait plus de bien aux financiers et au Medef qu’aux électeurs de la gauche. Il incarne la loi El Khomri qui casse 100 ans de droit du (...)

  • Vive la sociale !, par Philippe Descamps
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/11/DESCAMPS/56772 #st

    Bien qu’ayant essuyé plusieurs décennies d’imprécations et de diffamation, la Sécurité sociale reste très appréciée des Français. Si les arguments rationnels ne manquent pas pour comprendre cet attachement, il est rare de les retrouver dans la presse ou sur grand écran.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/42114 via Le Monde diplomatique

    • Le nouveau film de Gilles Perret rappelle avec clarté tous ces éléments . Grâce à des témoignages rares, il permet de mieux comprendre la genèse de l’une des plus belles réalisations collectives de la France moderne. Il donne en premier lieu la parole à l’un de ces nombreux militants syndicalistes de la Confédération générale du travail (CGT) qui n’eurent que quelques mois, en 1946, pour bâtir un édifice dont le budget dépasse aujourd’hui celui de l’État. À 96 ans, Jolfred Fregonara (mort en août dernier) raconte comment l’ambition de l’ordonnance du 4 octobre 1945, « organiser rationnellement une société juste et solidaire », amena les ouvriers à prendre eux-mêmes en main une solidarité collective pour en finir avec la charité et les angoisses du lendemain.

      Guidé par l’historien Michel Étiévent, le réalisateur haut-savoyard restitue avec précision le rôle d’Ambroise Croizat, ministre du travail et de la sécurité sociale de novembre 1945 à mai 1947, « le seul des quatre-vingt-deux ministres du travail de l’histoire à avoir connu la misère » dans sa Tarentaise natale. Et on ne sait plus s’il faut rire ou pleurer en voyant le ministre « socialiste » François Rebsamen incapable de se souvenir du nom de son illustre prédécesseur. Décédé très jeune, en 1951, Croizat fut accompagné du siège de la CGT au cimetière du Père-Lachaise par un cortège d’un million de travailleurs lors de funérailles rappelant celles de Victor Hugo.

      #Gilles_Perret

    • Après Ma mondialisation, Walter, retour en résistance, De mémoires d’ouvriers et Les Jours Heureux , Gilles Perret continue avec La sociale son travail de cinéaste impliqué dans notre siècle de luttes et d’espoir.

      « La Sécu, on s’est battu pour la gagner, on se battra pour la garder ».

    • Bon, la boite à lettre du blog de Lordon sur le Diplo ne passe plus, mes réponses à vos commentaires ont été censurées... Vite : je pense qu’il faut se méfier des gens qui depuis Nuit Debout passent en même temps sur les médias autrefois off et sur les médias mainstream. Le premier fut je crois le conseiller de El Khomri qui quitta le navire en perdition. Après on a l’inénarrable Laurence De Cock. Maintenant Lancelin (La-bas trouve que c’est une bonne nouvelle qu’elle ait eu le Renaudot, relégitimant les prix littéraires au passage, alors que c’était écrit dans la presse que c’était une blague entre amis organisée par les « concurrents » de l’Obs). Faudrait surtout que ça s’arrête tout de suite là, l’entre-soi parisien autour du Lieu-Dit, qui fait son casting. Je dis ça je dis rien. Mais il nous faut un intellectuel collectif, au service du plus grand nombre sans démagogie, pas des gens bien en place pour qui le monde est un spectacle et qui vit dans trois arrondissements. C’est la reproduction assurée de la structure là...

    • Ouch...

      Elle les dégomme tous, un à un, sans passion ni méchanceté, simplement en décrivant ce qu’elle a vu d’eux, ce qu’ils sont. Courtisans, lâches, repus de médiocrité. C’est un livre extrêmement cruel, non pas dans son style mais dans la nullité et la bêtise crasse qu’il met à nu chez ces puissants qui tiennent le « débat public ».

    • « Le Monde libre, c’était en fait le “Monde #Free”, du nom de l’entreprise de télécoms discount grâce à laquelle l’ogre avait bâti toute la fortune profuse qui lui permettait de racheter la presse nationale. (...)

      L’ogre [#Xavier_Niel] ne se faisait du reste pas prier pour fanfaronner à ce sujet, assurant que depuis que ses associés et lui avaient pris la tête du groupe Le Monde, il n’avait pas à attendre une demi-journée avant d’être reçu à l’Élysée. »

    • Vérité des luttes à Paris, erreurs au-delà ?

      Lettre ouverte à Henri Maler d’Acrimed
      http://blog.europa-museum.org/post/2016/11/04/Verite-des-luttes-a-Paris-erreurs-au-dela

      Cher Henri Maler,

      Nous ne nous sommes croisés qu’une fois je crois. C’était lors d’une des premières réunions d’Acrimed à laquelle j’avais accompagné Pierre Rimbert et Patrick Champagne.

      Je vous écris aujourd’hui au sujet de la recension que vous avez consacrée au livre qui défraie la chronique (parisienne) : « Le monde libre »

      Je trouve en effet assez croquignolesque que vous validiez la thèse que tous les médias colportent en contre-bande en s’appuyant sur cet essai, selon laquelle l’involution du Nouvel Observateur, aujourd’hui l’Obs, daterait de ces dernières années. Vous la comparez à celle subie par Libération, que vous situez sous la direction de Laurent Joffrin.

      À Acrimed, vous êtes pourtant bien placé pour savoir, l’ayant, comme d’autres et souvent les mêmes, longuement documenté en son temps, que la messe est dite depuis bien longtemps au sujet de Libération et du Nouvel Observateur, accompagnateurs idéologiques zélés de la conversion de la « gauche de gouvernement » au néolibéralisme. Depuis bien longtemps, c’est à dire à peu près au moment où l’auteure du livre entrait au Nouvel Observateur.

      À cette époque, je crois aussi me souvenir de l’analyse selon laquelle le surinvestissement dans la « culture » et le façadisme radical-chic étaient bien faits, dans ces journaux, pour accomplir cette mission historique. L’auteure semble pourtant déplorer que « l’équilibre » entre sociale-démocratie néolibéralisée et « radicalité » (les « deux gauches » paraît-il), établi selon elle par Jean Daniel (sans trop s’intéresser à sa fonction idéologique de blanchiment du néo-conservatisme), soit désormais rompu. Et semble affirmer qu’elle a connu un journal « de gauche ». Du point de vue d’Acrimed, cela devrait quand même apparaître un tantinet révisionniste... Ce serait comme dire que le PS a commencé sa mutation au moment où il l’achevait... Et que donc il faudrait revenir à 2012 et non à 1995 ou 1983... Sans compter que l’analyse de Pinto sur le "journalisme philosophique" concluait de façon très précoce aux effets structurellement néfastes de la fusion du journalisme et de l’EHESS, exactement ce que l’auteure présente avec nostalgie comme ce qui a fait la grandeur de son ex-journal...

      En fait, je me demande si vous ne jetez pas aux pieds de ce livre tout le capital accumulé de critique des médias, dans un objectif politique à courte vue : en finir avec le PS. Or ce PS-là est mort, et d’ailleurs les rats quittent le navire. Comme le champ politique a horreur du vide, la vraie question est : sous quelle forme va-t-il ressusciter, et quels griots demi-savant nous empêcheront de le reconnaître ? Vous nous aideriez grandement si vous rappeliez « de quoi le Nouvel Oservateur fut le nom », donc ce principe de porte-tournante entre l’Université et le Journalisme, que l’émoi et moi et moi actuel contribue à dissimuler, avec votre renfort. Cela éviterait que ceux qui faisaient le serment, il y a quelques mois, de « ne plus jamais voter PS », ne votent pour son futur équivalent structurel sans s’en apercevoir, lui permettant de parachever son œuvre (comme en Grèce). Ou puissent faire semblant de ne pas s’en apercevoir.

    • Tout à fait, c’est la suite de la lettre à Maler : sur le site De la gentrification des villes à la gentrification des luttes.

      La petite-bourgeoisie altermondialiste piaffe, ouvrons un peu les portes comme après 68, faisons une « nouvelle société » (alter-société ?). Bon sang, mais c’est bien sûr ! et il est exact que le licenciement de notre auteure, qui tenait tant bien que mal cette position susceptible de renouer avec la fonction historique du Nouvel Obs (associer la petite-bourgeoisie intellectuelle à la grande Marche vers le capitalisme sauvage), démontre l’avarice de ce parti, qui vient avec l’âge, incapable de s’ouvrir au sang neuf, et répondant à la fin de ses privilèges annoncée par la matraque et la course à l’euro-fascisme... Mais rien n’est perdu pour cette perspective radieuse, sauf renversement de table qui ne viendra donc pas d’une « gauche de gauche » mais peut-être, à défaut, d’une « droite de gauche » !

      ...

      Quand Acrimed publie un texte de propagande

      La conclusion vint... d’Acrimed qui publia sans la moindre vergogne, un texte de propagande pure écrit par une nouvelle salariée, sans doute sous la dictée, à la gloire du petit patron marseillais appuyé par les bureaucrates-demi-savants de l’EHESS, du Collège de France et de l’INRA (toute ressemblance avec la formule qui fit le succès du Nouvel Observateur et la défaite des travailleurs...)

      Acrimed qui raillait autrefois le journalisme de service et les reportages à la gloire de Meissier où le photographe fournissait le sandwich... Oui, oui. En d’autres temps, mais aussi s’il s’était agi d’un autre milieu social, et encore plus si cela s’était produit à Paris (vérité à Paris, erreur au-delà...), on aurait peut-être eu un « démontage de texte », tant tout cerveau « critique » en état de marche, sans avoir besoin de connaître un seul mot de l’histoire et par une lecture purement interne, est sidéré de la grossièreté des ficelles d’une telle propagande, émanant d’un éditeur qui se pique de philosophie et de sciences sociales !

      À partir de là, on pouvait commencer à craindre les conséquences du vieillissement des structures indépendantes, nées au tournant de 1995. Blanchir, comme vous le faites, les 15 dernières années du Nouvel Observateur, c’est un peu effacer sa propre histoire... Oublier le modus operandi au profit de l’opus operatum, ne conserver que la mélodie à défaut des paroles, permettant à la prochaine génération de sophistes d’y couler ses vers de résistance mirlitonne... Vous pouvez bien alors, parler de « mécanismes » !

      La conclusion est toujours la même : « revenir aux luttes »... mais aux luttes de classes et aux luttes du travail. Et dès qu’une classe (je parle de la votre bien évidemment, qu’on pourrait appeler peut-être « la gauche Lieu-dit ») prétend se faire porte-parole (en le déniant bien évidemment), ou monopolise la parole (car un média, et acrimed est un média, c’est cela), d’une autre, on peut s’attendre à ce que le PS renaisse de ses cendres paré des atours patiemment tissés à partir des luttes sociales (des autres) par des opposants qui étaient quand même plus proches de lui que de l’humanité souffrante...

    • je ne tagues pas, en même temps je suis abonné à lettre de @lundimatin ,donc facile de retrouver cette chronique que je lirai peut-être ! Je me suis arrêté à :

      Lorsqu’elle est interviewée sur France Inter à propos de son licenciement, elle reste calme et didactique comme s’il lui fallait éviter à tout prix les vagues et se limiter à l’exposé des faits, certes regrettables

       ??? il y a encore de l’impertinence sur #France_Inter ? Je n’écoutes plus cette #radio depuis un bail, au moins depuis que propulsé par Sarkozy, Philippe Val a rayé le plancher de la maison ronde.

    • @Marielle Bon, la boite à lettre du blog de Lordon sur le Diplo ne passe plus, mes réponses à tes commentaires ont été censurées... Vite : je pense qu’il faut se méfier des gens qui depuis Nuit Debout passent en même temps sur les médias autrefois off et sur les médias mainstream. Le premier fut je crois le conseiller de El Khomri qui quitta le navire en perdition. Après on a l’inénarrable Laurence De Cock. Maintenant Lancelin (La-bas trouve que c’est une bonne nouvelle qu’elle ait eu le Renaudot, relégitimant les prix littéraires au passage, alors que c’était écrit dans la presse que c’était une blague entre amis organisée par les « concurrents » de l’Obs). Faudrait surtout que ça s’arrête tout de suite là, l’entre-soi parisien autour du Lieu-Dit, qui fait son casting. Je dis ça je dis rien. Mais il nous faut un intellectuel collectif, au service du plus grand nombre sans démagogie, pas des gens bien en place pour qui le monde est un spectacle et qui vit dans trois arrondissements. C’est la reproduction assurée de la structure là... Donc un conseil Jedi, pas la foire aux narcissiques...

  • Les livreurs à vélo se fédèrent pour obtenir un meilleur statut
    http://www.europe1.fr/economie/les-livreurs-a-velo-se-federent-pour-obtenir-un-meilleur-statut-2818564

    La profession s’organise. Baptisé « le collectif coursier francilien » et détenteur d’un compte Facebook, ce groupe revendique quelque 700 membres dont « 150 se disent prêts à attaquer la plateforme » devant les prud’hommes afin de percevoir leurs revenus de juillet, non versés par #Take_Eat_Easy, et d’obtenir la « requalification de leurs contrats » de travail, « très #précaires », selon Matthieu Dumas, son président âgé de 22 ans, qui travaillait pour Take Eat Easy depuis octobre 2015.

    Au-delà des coursiers de Take Eat Easy, au nombre de 2.000 à 3.000, selon les sources, le collectif espère fédérer « tous les coursiers indépendants à travers toute la France », explique Matthieu Dumas. Il entend lutter pour une « meilleure protection » de ces travailleurs indépendants en obtenant la « requalification de leur contrat commercial » et « obliger les plateformes collaboratives à leur assurer une protection sociale », inexistante à ce jour.

    Tout sauf le salariat. La particularité de ces coursiers, comme des chauffeurs d’Uber ou de certaines aides à domicile travaillant pour l’économie collaborative, est qu’ils ne sont pas salariés mais indépendants et ont un statut d’auto-entrepreneur, une condition obligatoire pour travailler pour ce type d’entreprises et start-up vendant des services par le biais de plateformes.

    « Ces start-up nous vendent le statut d’#auto-entrepreneur comme le Saint Graal sans jamais nous parler des inconvénients », dit Matthieu Dumas. Il dénonce un « modèle économique capitalisant sur la misère », qui permet à des étudiants, jeunes professionnels sans emploi ou chômeurs en fin de droit de trouver facilement une activité rémunérée, mais reposant sur des tâches accomplies par des personnes à leur compte, flexibles et pour lesquelles il n’y a aucune charge sociale à acquitter.

    L’idée du collectif lui est venue, explique Matthieu Dumas, après un email de Take Eat Easy « en janvier, nous annonçant que les bonus pour les week-ends travaillés et les tarifs minimum garantis par créneau horaire étaient supprimés, sans aucune explication. Ca faisait passer mes revenus mensuels de 1.800 à 1.200 euros ».

    #coursier #précarisation #luttes_sociales

    • D’UBER À TAKE EAT EASY, LES TRAVAILLEURS PRÉCAIRES DES NOUVELLES PLATEFORMES DE SERVICES DÉNONCENT LEUR STATUT
      http://www.francesoir.fr/tendances-eco-france/duber-take-eat-easy-les-travailleurs-precaires-des-nouvelles-plateformes-

      Ils seraient « 80.000 travaillant un peu ou totalement pour une plateforme numérique sur un million d’auto-entrepreneurs en France », selon Grégoire Leclercq, à la tête de l’observatoire de l’ubérisation créé en 2015.
      Mais leur rémunération et la possibilité de s’inscrire dans les plannings dépendent souvent d’une « notation opaque ». Ils sont soumis à des « strike » (punitions) en cas d’absence ou quand ils se désinscrivent provisoirement. Une semaine de congés et leurs compteurs sont « remis à zéro », avec une #protection_sociale « a minima » ou inexistante, expliquent à l’AFP plusieurs d’entre eux.
      Les revenus sont déclarés au régime social des indépendants (RSI) qui prélève leurs cotisations sociales. Mais « il faut avoir cotisé un an pour prétendre à un remboursement plafonné » et « les délais sont très longs », selon M. Dumas.
      Ces #prestataires doivent aussi souscrire une « responsabilité civile professionnelle » en cas d’accident avec un tiers, « trop chère » pour beaucoup.
      « Plus tu roules, plus tu gagnes, plus tu risques de mourir », résume avec amertume Jérôme Pimot, ancien livreur à vélo de la plateforme internet de livraison TokTokTok.com (TTT), devenu un « sniper combattant l’#ubérisation ».
      L’Observatoire de l’ubérisation concède qu’il s’agit de travailleurs « précaires », « arrivés par défaut », et « par nécessité », « inconscients de ce que suppose leur statut », mais, ajoute-t-il, « on ne peut pas prendre tant que tout va bien et tirer sur l’ambulance quand ça va mal ».
      La Loi Travail prévoit d’obliger les plateformes à payer elles-mêmes cette responsabilité civile professionnelle pour leurs prestataires qui pourront également se syndiquer, se félicite Matthieu Dumas, même si « ce n’est pas suffisant ».
      Son « collectif coursier francilien » qui revendique 700 membres entend « fédérer » coursiers et travailleurs « ubérisés » pour défendre un « statut plus protecteur », « à mi-chemin entre auto-entreprenariat et salariat ».

    • A Londres, les coursiers de Deliveroo en #grève
      http://www.liberation.fr/futurs/2016/08/12/a-londres-les-coursiers-de-deliveroo-deja-en-greve_1471994

      Ils étaient des dizaines à protester jeudi dans les rues de Londres. Livreurs pour Deliveroo, ils dénoncent le nouveau mode de calcul de leurs revenus d’auto-entrepreneurs, qui devrait être appliqué par la start-up de livraison de repas à domicile dès la semaine prochaine. Le changement ne concerne pour l’instant que la capitale britannique, où il a valeur de test.

      Au lieu des 7 livres par heure auxquelles s’ajoutait une livre par course jusqu’à présent, les employés ne toucheront plus que 3,75 livres à chaque commande. Certains assurent dans le Guardian que cela entraînera une baisse de leur rémunération. Avec une moyenne qu’ils estiment à vingt livraisons par jour, les coursiers pourraient ainsi gagner quotidiennement environ 75 livres, soit une cinquantaine de livres après avoir soustrait les dépenses comme l’essence, le forfait téléphone ou l’assurance, qui ne sont pas prises en charge par Deliveroo – les livreurs ne sont pas salariés de l’entreprise. Une situation qu’ils jugent trop précaire mais surtout trop incertaine.

      La pilule a d’autant plus de mal à passer que la start-up semble au sommet de sa forme. Après avoir dépassé fin mars le cap du million de commandes, la petite entreprise a bouclé la semaine dernière sa cinquième nouvelle levée de fonds, d’un montant de 275 millions de dollars (environ 250 millions d’euros).

    • Bordeaux : la fronde des coursiers à vélo
      http://www.sudouest.fr/2016/08/17/la-fronde-des-coursiers-2469741-2780.php

      Autoentrepreneurs, ils pédalent toute la journée pour livrer des repas à domicile. Ils veulent aujourd’hui constituer un syndicat pour se défendre.

      L’idée de créer un syndicat a germé un soir d’hiver à Bordeaux. Gabriel Lassort venait d’accompagner son collègue aux urgences. Le cycliste portait comme lui les couleurs de Take Eat Easy, une start-up qui mettait en relation des coursiers à vélo et des restaurants afin de livrer des plats à emporter à domicile. Un succès dans la capitale girondine, où, depuis quelques mois, trois entreprises se partagent ce gâteau né de l’ubérisation (1) de l’économie.

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      Ce soir-là, le cycliste a percuté une voiture. Il est défiguré. « Personne ne lui a rien proposé. À partir du moment où il a eu l’accident, il n’a plus eu de salaire. Là, j’ai compris : ici, c’est marche ou crève. Si tu crèves, tant pis pour toi », raconte ce jeune étudiant en droit qui confie préparer le concours pour devenir avocat.

      Naissance d’un collectif
      À la fin du mois de juillet, un événement a précipité les choses : Take Eat Easy a fondu les plombs. La start-up faisait travailler 450 coursiers à Bordeaux sous le statut d’autoentrepreneur. « On l’a appris le jour même. On nous a dit que la société attendait une levée de fonds qui est tombée à l’eau. J’étais en colère. La façade de start-up à la cool s’est vraiment effondrée », explique Nicolas Malet, un autre ancien coursier. Pour eux, la paye de juillet est partie en fumée. N’étant pas salariés, ils ne seront pas prioritaires dans la liquidation.

      « Du coup, on a monté un collectif. Nous sommes environ 150 à Bordeaux. Nous attendons l’entrée en vigueur de la loi El Khomri, qui nous permettra de nous constituer en syndicat, et nous allons attaquer aux prud’hommes, au moins pour les anciens de Take Eat Easy qui ont subi les plus grosses pertes de revenu en juillet », explique Gabriel.

      L’enjeu ? Démontrer que le statut d’autoentrepreneur masque en réalité un salariat déguisé. Ce qui, si la justice leur donnait raison, leur permettrait au moins de bénéficier des AGS (le régime de garantie des salaires) pour être indemnisés. Mais cela pourrait aussi donner un coup de pied dans la fourmilière de l’ubérisation.

  • El Khomri, la ministre du licenciement politique #CGT #AirFrance
    https://gauchedecombat.net/2016/08/09/meme-en-ete-el-khomri-les-cumule-cgt-airfrance

    Alors que l’Inspection du travail avait refusé le licenciement d’un salarié « protégé » (délégué syndical CGT) d’Air France en janvier 2016, Vincent Martinez, et que plusieurs enquêtes et investigations avaient démontré la fragilité si ce n’est l’invraisemblance des accusations portées à son encontre, El Khomri vient donc de valider son licenciement. Dans ces conditions, on ne […]

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  • Rallumer la guerre des classes
    https://gauchedecombat.net/2016/08/06/rallumer-la-guerre-des-classes

    On comprend beaucoup mieux à présent pourquoi ce gouvernement là est si proche des intérêts populaires, comme l’a si clairement démontré, encore récemment, et entre autres, son obstination à entériner la loi El Khomri, qui leur est pourtant si défavorable… Sa proximité avec le Medef n’est probablement pas le fruit du hasard. Intérêts convergents d’une […]

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  • Et pourtant... ils l’ont élu !

    Ils ont bonnes figure à défiler pour les droits des travailleurs. Ceux-là mêmes qui encensent le vote et dénigrent les abstentionnistes. Je me souviens de m’être fait huer lors de débat publics en 2012, en invitant le tout-venant à ne pas donner sa voix à une urne mais à la garder pour la rue et pour ses pairs. Eux encore une fois, ils ont voté. Alors la prochaine fois qu’ils vous appelleront à vous soumettre, ces fameux « contestataires », souvenez vous qu’avec le vote, à tous les coups on perd !

    Nous sommes aujourd’hui dans la rue contre Hollande, Valls, Macron, El Khomri qui font la politique du MEDEF en voulant nous imposer des mesures encore plus rétrogrades que celles des gouvernements précédents. Souvenez-vous de qui a appelé à élire Hollande lors de l’entre deux tours des dernières présidentielles.

    #Mélenchon (Front de Gauche) : sans aucune gêne.

    « Nous avons décidé de battre Nicolas Sarkozy et pour le faire, nous votons Hollande et nous ne sommes pas gênés de le faire »

    #Pierre_Laurent (PCF) : sans ambiguïté

    « Battre Nicolas Sarkozy, ça veut dire voter François Hollande (…) il n’y aura que deux bulletins (…) il n’y a aucune ambiguïté »

    #Eva_Joly (candidate écologiste) :

    « J’appelle dès à présent toutes celles et ceux qui ont voté pour moi, et au-delà toutes celles et ceux qui sont attachés aux valeurs de la République à tout faire pour que notre pays sorte enfin du sarkozysme en se rassemblant autour de la candidature de François Hollande qui doit désormais porter toutes les couleurs de la gauche et des écologistes »

    #Philippe_Poutou (NPA) : l’art de l’appel indirect.

    « dégager Sarkozy et toute sa bande »

    – Commission exécutive confédérale de la #CGT :

    « Battre Nicolas Sarkozy en élisant un nouveau Président de la République est nécessaire. C’est contribuer à créer un contexte plus favorable aux revendications et au progrès social qui nécessiteront toujours des mobilisations syndicales. C’est réaffirmer la légitimité de l’action syndicale dans un pays démocratique. C’est ouvrir de nouvelles possibilités pour intervenir dans la vie de l’entreprise et de la cité »

    #SUD_Solidaires : tourner la page ?

    « L’Union syndicale Solidaires constate qu’il est temps de tourner la page de Nicolas Sarkozy »

    #FSU : pour la rupture.

    « La FSU considère qu’une réelle rupture avec la politique actuelle est une nécessité et que la construction d’alternatives en France comme en Europe est indispensable. Elle appelle à se mobiliser en ce sens » .

    Article d’@Anarchosyndicalisme ! n°150 été 2016
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article817

  • Comme en 2003 : vers l’annulation des festivals, Jean-Marc Adolphe
    https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-adolphe/blog/010616/comme-en-2003-vers-l-annulation-des-festivals

    Il n’a échappé à personne que le pays est en pleine contestation de la loi El Khomri, dont une impressionnante proportion de Français ne veulent pas. Face au risque de blocage économique qui guette le pays, le #Medef est a priori fort démuni. D’autant qu’en exerçant le droit de grève, les salariés ne font qu’appliquer un droit constitutionnel.[..] En bloquant au sein de l’Unedic l’accord sur les intermittents, l’organisation patronale fait planer sur le gouvernement une menace d’annulation des festivals de l’été, ce qui contribuerait encore, en plus des déboires que devrait rencontrer l’Euro 2016, à semer le désordre.

    #droit_au_chômage ou pas #Unedic

  • #Loitravail : on a trouvé le champion des tartuffes… @dguillaume26
    https://gauchedecombat.net/2016/06/01/loitravail-on-a-trouve-le-champion-des-tartuffes-dguillaume26

    C’est vraiment ce qui s’appelle se payer de bons mots. Il y en a qui n’ont vraiment honte de rien. Didier Guillaume, je te sacre sans la moindre contestation possible roi des #gogoFH2017... Parce que tu le vaux bien. Une telle langue de bois, je croyais qu’il n’y avait qu’El Khomri qui en était capable. […]

    http://0.gravatar.com/avatar/9faa4d044bbecc32a5bef02aba121599?s=96&d=&r=G

  • Dormir debout
    http://www.dedefensa.org/article/dormir-debout

    Dormir debout

    Un nouvel événement, baptisé « Nuit debout », explosait sur la Place de la République, à Paris, le 31 mars dernier. Mis en scène par des gauchistes issus de l’élite intellocrate française, le mouvement prend de l’expansion et fait parler de lui dans tous les grands médias de l’occident. Disant s’inspirer de mouvements tels qu’Occupy Wall Street, ou Los Indignados, les promoteurs de ce « printemps français » ont profité de la contestation spontanée de la nouvelle loi française de réforme du Code du travail, imposée par la ministre El Khomri, pour mettre en scène un grand « happening » destiné à canaliser le désarroi d’une jeunesse laissée pour compte par l’appareil politique en place.

    À une époque où le Front national de Marine Le Pen parvient à drainer une part croissante de l’électorat des moins de (...)

    • Un certain nombre d’autres coquilles, moins drôles il est vrai, voire de formes fautives :
      - « aux aboies »
      – de « viles fascistes » (le féminin étant ici incongru)
      – « malgré qu’il »
      – le mot « état » utilisé sans majuscule pour désigner l’institution

      La thèse selon laquelle Mai 68 serait la première révolution colorée est typiquement soralienne et n’a jamais été étayée, en-dehors de l’intuition évidemment toujours vraie du Maître.
      Par ailleurs Gene Sharp, maintenant un vieillard impotent, ne dirige pas CANVAS mais l’Albert Einstein Institute

      D’autant plus étonnant que PhG ait laissé passer une texte aussi peu fondé et avec de telles coquilles, étant donné l’écriture sophistiquée d’@dedefensa

      Le complotisme est une chose trop sérieuse pour être laissée aux amateurs sans rigueur ! :)

    • L’avertissement devrait sans doute être placé en haut de page... :-D

      Avertissement

      Cet avertissement figure à la suite de l’un ou l’autre article d’Ouverture libre pour rappeler certains principes et conditions de cette rubrique. Il est là notamment pour rappeler un passage du statut des articles publiés, figurant en tête des archives de cette rubrique. Cet avertissement ne vise aucun article en particulier mais les concerne tous, rappelant simplement une condition de principe... « Les articles et contributions sont signés du nom des auteurs et engagent leur seule responsabilité, sans aucune nécessité de conformité avec l’orientation de “dedefensa.org”, et sans que “dedefensa.org” ne prenne en rien à son compte leur orientation. » On rappelle également les articles de présentation de cette rubrique Ouverture libre, le 3 janvier 2010, le 10 janvier 2010, et surtout le 28 septembre 2011, qui constitue une mise à jour détaillée des conditions d’accès, de collaboration, etc., à Ouverture libre.

  • Charte des ateliers et débats de la commission contre l’islamophobie et les racismes d’Etat du mouvement Nuit Debout

    https://deboutcontrelislamophobie.wordpress.com/2016/04/27/charte-des-ateliers-et-debats-de-la-commission-

    Nous combattons tous les racismes d’Etat et faisons le lien avec le combat contre la précarité et la loi El Khomri qui s’engage ici. Tous simplement parce que la précarité, les quartiers populaire en ont été le laboratoire durant des années : les discriminations sont une arme de précarisation massive qui soumettent aux contrats précaires, à l’intérim à répétition par peur du chômage, qui soumettent au déclassement les diplômés issus des quartiers populaires, cela tout comme la précarité du droit au séjour soumet les sans-papiers à l’exploitation de masse dans certains secteurs économiques comme le bâtiment, le nettoyage, la restauration etc.! Le combat contre le travail précaire et contre les discriminations doit donc être inséparable, et affirmer cela aujourd’hui est peut-être ce qui fera le plus peur aux capitalistes, c’est pour cela aussi que nous devons combattre toutes les diffusions idéologiques racistes, dont l’islamophobie est le plus utilisé car le plus efficace, mais aussi combattre les injonctions à l’intégration/assimilation et les accusations de communautarisme, qui ne sont que des termes et des débats écran cherchant à justifier et cacher le système discriminatoire, qui est porteur de très grands profits dans un certain nombre de secteurs de l’économie de notre pays.

    https://deboutcontrelislamophobie.files.wordpress.com/2016/04/12998613_1103771286332222_422788783118717713_n.jpg?w=677

  • Les #Dossiers_de_Terrains_de_Luttes n°20 #grèves et #conflits_du_travail en France, un état des lieux
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=5669

    Avec la bataille contre la loi El Khomri, qui vise à « assouplir » le code du travail, la grève et les #syndicats se retrouvent à nouveau sur le devant de la […]

    #Analyses #Lutte_des_classes_en_Europe #Capitalisme #négociation #patrons #violence

  • La Sociale - Code du #travail et organisations syndicales : première partie
    http://la-sociale.viabloga.com/news/code-du-travail-et-organisations-syndicales-premiere-partie

    Le scénario qui se dessine pour la loi El Khomril n’a pas grand chose de surprenant. Il met en scène principalement François Hollande, son gouvernement, le parti socialiste et la CFDT. La presse avait donné le ton en qualifiant de « #syndicats réformistes » ceux qui ont pour tâche d’avaliser la contre #réforme El Khomri dont le premier point indique que les droits fondamentaux des personnes sont limités « par les nécessités du bon fonctionnement de l’entreprise ». En d’autres termes il s’agit de codifier la #subordination totale des droits des salariés à l’intérêt de l’entreprise. Face aux premières résistances qui se sont manifestées sur le terrain social, le gouvernement par la voix de Manuel Valls a indiqué qu’il se donnait un délai de quinze jours pour « revoir sa copie ». Ce délai dépassé, il apparaît que la philosophie générale du texte n’a pas changé

  • Lettre ouverte à Madame El Khomri, Ministre du Travail
    C’est la guerre aux salariés et aux chômeurs que vous déclarez
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8016

    Le 5 octobre dernier, en tranchant en faveur des chômeurs et des précaires, la plus haute juridiction administrative française déclarait l’incompétence des partenaires sociaux en matière, entre autres, de récupération des indus [1]. Aujourd’hui, vous exécutez la demande de certains partenaires dits sociaux, et intégrez, dans un projet de loi fourre-tout, des modifications qui contourneront la décision du Conseil d’État.
    Cette alliance, cette complaisance malsaine entre vous, Ministre du Travail, et les gestionnaires de l’assurance chômage desservent cette protection sociale, fragilisent une population déjà stigmatisée pour rendre corvéables à souhait salariés, précaires et chômeurs.

    Par cet article 52 - inséré dans les dispositions diverses de ce projet de loi -, vous donnez un signal à ceux qui gèrent l’UNEDIC et Pôle Emploi, et les encouragez dans la chasse à la récupération de trop-perçus, réels ou pas, et ce, sans aucun contrôle.

    Dans cette proposition de loi, vous projetez aussi de déduire, de la durée des allocations calculées, les périodes non déclarées de plus de 3 jours, alors qu’elles sont bien cotisées et récupérées. Et pourtant, demain, toutes ces informations seront rendues accessibles par la Déclaration Sociale Nominative (DSN).

    #indus #code_du_travail

  • Projet de loi El Khomri : les Français risquent de devoir travailler plus
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/11326-projet-de-loi-el-khomri-les-francais-risquent-de-devoir-travailler-

    Un document de travail constituant le futur projet de loi El Khomri révèle ce que pourraient être les nouveaux

    contours du temps de travail. Au programme : beaucoup de souplesse pour les entreprises. Reuters

    Semaine de 60 heures, astreintes non payées... Sans revenir totalement sur les 35 heures, le projet de loi réformant le code du travail est largement favorable aux employeurs. Il sera présenté en conseil des ministres le 9 mars.

    Il a maintes fois répété qu’il ne toucherait pas à la durée légale du travail de 35 heures. Le gouvernement parvient à tenir sa promesse... tout en apportant, l’air de rien, une marge de manoeuvre inédite aux entreprises.

    Le projet de loi El Khomri, qui porte réforme du code du travail et notamment de son volet temps de travail, a été publié par Le Parisien ce 17 (...)

    #En_vedette #Liberté,_Égalité,_Fraternité... #Actualités_France

  • Macron et Compagnie : La machine à tout détruire est en route
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article790

    Ce n’est pas que nous soyons des fanatiques du #droit_du_travail. Loin s’en faut. Il est un droit léonin, qui ne laisse au salarié que bien peu de chose. Mais, ce peu de chose est insupportable au patronat. Ce qu’il désire, ce sont des travailleurs totalement soumis, encore moins payés, jetables selon son bon vouloir. Et les désirs du patronat sont des ordres pour le gouvernement.

    Eloge des patrons dont « la vie est souvent plus dure que celle d’un salarié. Il peut tout perdre, lui,… » (comme si les salariés licenciés ne perdaient pas tout, eux) ; propos injurieux envers les travailleurs (par exemple contre les femmes de l’entreprise Gad, traitées «  d’illettrées  » ) ; provocations incessantes… accompagnent sans cesse la véritable machine à détruire les droits sociaux que Macron (banquier d’affaires jusqu’à il y a si peu), El Khomri (la ministre du travail qui ignore tout des CDD) et toute la clique ont lancé contre nous.

    Chaque semaine, chaque jour la machine trouve quelque chose de plus à détruire. Elle n’a pas fini de s’attaquer au repos dominical que, déjà, elle veut imposer la dégressivité des indemnités chômage (tentant ainsi de faire porter la responsabilité du chômage non sur ceux qui le provoquent mais sur ceux qui le subissent). Et quant aux 35 heures, c’est le pompon. Tout en affirmant qu’il n’y touchera pas (en réalité, il y a déjà largement touché…) le gouvernement s’attaque à la majoration des heures supplémentaires (qu’il veut faire passer à 10 % et même moins). Or, un horaire « légal » sans majoration (ou avec une majoration ridicule) n’a plus de légal que le nom.

    Toutes ces satisfactions données au patronat le sont au nom de l’emploi. Comme ce fut le cas dans l’hôtellerie en 2009, avec la baisse de leur TVA. Les patrons s’étaient engagés alors à créer au moins 40 000 emplois (et à baisser le prix de 7 de leurs produits). Résultat 6 à 7 ans après : de 6 à 9 000 (grand maximum) emplois créés, des baisses de prix que l’on cherche sur la carte des restaurants mais quelques 2,6 milliards d’euros (le manque à gagner côté impôts) restés dans la poche des patrons de l’hôtellerie. Elle est pas belle, la vie pour certains ?

    (Chiffres : Rapport de la Cour des comptes)

    Article d’@anarchosyndicalisme ! n°148