person:elisabeth leuvrey

  • B2-Namous
    https://fr.wikipedia.org/wiki/B2-Namous

    Au xxe siècle, le ministère de la Défense installe une base secrète d’essais d’armes chimiques et bactériologiques dans l’oued Namous (« namous » signifie moustique en berbère et en arabe) nommée B2-Namous et située dans un no man’s land au sud de Beni Ounif et de la frontière marocaine.

    Plusieurs campagnes d’essais de dispersion de toxiques sont menées par l’armée française en Algérie, à partir de 1930.

    (...) [après l’indépendance en 1962] la délégation algérienne accepte la réouverture de B2-Namous à condition que les autorités d’Alger bénéficient d’une couverture civile pour ne pas avoir à traiter avec l’armée française. Concrètement, le site d’essai doit être officiellement géré par une entreprise civile, et c’est la société industrielle Sodéteg (la « Société d’études techniques et d’entreprise générale », du groupe Thomson) qui obtient ce contrat.

    Pierre Messmer : « Tous les pays, qui avaient une certaine forme d’évolution industrielle et scientifique, s’efforçaient de mettre au point des types d’armes et en particulier, les armes incapacitantes, c’est-à-dire des armes qui, en quelque sorte, paralysent celui qui respire ou reçoit sur la peau le produit chimique en question. »

    (...) En 1972, le gouvernement français fait adopter une loi interdisant tous travaux sur les armes bactériologiques. À partir de cette date les travaux de B2-Namous ne portent donc officiellement plus que sur de l’armement chimique

    (...) En décembre 2012, un accord est conclu entre le gouvernement français et le gouvernement algérien (...) pour que la France entreprenne la dépollution chimique du site

    #armes_chimiques #armes_bactériologiques #NBIC #France #Algérie #photographie

    Il faudrait retrouver le film At(h)ome, d’Elisabeth Leuvrey et Bruno Hadjih, dont voici la bande annonce :
    https://vimeo.com/119417161