person:elise olmedo

  • Opérations cartographiques | Actes Sud
    http://www.actes-sud.fr/catalogue/nature-et-environnement/operations-cartographiques

    COLLECTIF
    Jean-marc BESSE - Directeur D’ouvrage
    Gilles A. TIBERGHIEN - Directeur D’ouvrage

    Signalé par @isskein

    La cartographie connaît aujourd’hui un essor fulgurant dans le monde en raison du besoin de représentation de phénomènes de plus en plus complexes. Le projet de cet ouvrage est d’interroger la cartographie comme ensemble d’activités, système d’actions et dispositif d’opérations intellectuelles et pratiques, mais aussi point de convergence de différents métiers et de différents acteurs. Le livre donne toute sa part à l’iconographie, acteur à part entière du développement du propos.

    #cartographie #livre #biblio #art

    • EN lien avec ceci : le monde est petit...

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      Opérations cartographiques | Pacte
      http://www.pacte-grenoble.fr/blog/operations-cartographiques

      Opérations cartographiques interroge la cartographie non comme un ensemble de résultats évidents et dominateurs, mais plutôt comme une série d’activités, système d’opérations à la fois intellectuelles et matérielles.

      Cette journée d’études croisera des réflexions sur la portée cognitive des opérations cartographiques avec des analyses de pratiques artistiques, mais aussi politiques, économiques, sociales et culturelles.

      Les débats s’adressent à tous, puisque nous sommes tous concernés par la cartographie sensible en tant que praticiens des paysages et des dispositifs cartographiques. Géographes et artistes, informaticiens et graphistes, urbanistes, architectes et designers, mais aussi marcheurs, cyclistes, téléphoneurs, étudiants, retraités, électeurs, consommateurs : que nous soyons concepteurs, prescripteurs ou simples usagers, accros ou déçus, les cartes sont désormais en nous, en partie élaborées par nos pratiques et performances collectives.

      Responsable scientifique : Jean-Marc Besse

      Matinée

      10H : Accueil par Béatrice Josse, Directrice du Magasin, et présentation du cycle paysage-paysages par Philippe Mouillon

      10h15 : Gilles A. Tiberghien (philosophe, Paris 1) et Jean-Marc Besse (philosophe, CNRS) : De la carte aux opérations cartographiques,

      11h : Guillaume Monsaingeon (philosophe et commissaire d’exposition) : Corps et mappes, ré-incarnations cartographiques

      11h45 : Gilles A. Tiberghien (philosophe, Paris 1) : Fabulations cartographiques

      12h30 : David Renaud (artiste) : Le point Nemo : épure et abstraction cartographique

      Après-midi

      14h30 : Ingrid Saumur (artiste) : Dessiner en public une cartographie au fil de l’eau

      15h : Elise Olmedo (géographe, Paris 1) et Matthias Poisson (artiste) : Cartographies et partitions, la figuration de l’expérience

      16h : Jean-Marc Besse (philosophe, CNRS) : Jardins cartographiques

      17h : Débat

      18h : Visite collective de l’exposition True Places, de Jeremy Wood, au VOG

      Entrée gratuite, mais inscription obligatoire : 04 76 51 32 72 ou

      contact@paysage-paysages.net

      Ces journées d’étude sont organisées conjointement par le Magasin, centre national d’art contemporain, l’Institut de Géographie Alpine (Université Grenoble-Alpes), le Laboratoire PACTE-Territoires et l’UMR Géographie-cités (CNRS), dans le cadre de paysage>paysages, une proposition artistique de Laboratoire portée par le département de l’Isère.

      Le séminaire opération cartographique est organisé à l’occasion de la sortie en librairie de l’ouvrage collectif opérations cartographiques (coédition Ecole Nationale supérieure du Paysage de Versailles/Actes Sud) dirigé par Jean-Marc Besse et Gilles A. Tiberghien

  • Lundi matin, visionscarto a été particulièrement charmé par un texte d’Élise Olmedo initialement publié sur le très bon site http://strabic.fr - Il s’agit une fois de plus d’une cartographie (ulra) sensible de l’espace.

    Élise raconte Hendrik Sturm qui se promène, déambule dans l’espace pour créer une carte composée de sensations et de fragrances. C’est simplement beau de réapprendre à observer l’espace :) Réhabilitation du pouvoir du regard et de l’écoute

    Hendrik Sturm, l’infatigable marcheur-sculpteur d’espace
    https://visionscarto.net/hendrik-sturm-l-infatigable

    #géographie #cartographie_sensible #espace #territoire #observation

  • Atelier cartes sensibles : leçon inaugurale 17/01 | Plateforme SIG de l’EHESS

    https://psigehess.hypotheses.org/775

    Atelier cartes sensibles : leçon inaugurale 17/01
    Publié le 04/01/2017

    Le programme de la leçon inaugurale de l’atelier cartes sensibles est en ligne :

    « Représentation des ambiances urbaines et architecturales »
    par Sylvie Laroche (Institut d’Urbanisme de Grenoble et UMR CNRS 1563)
    Résumé :
    La communication portera sur les propriétés et les spécificités de trois médiums (coupe, transect urbain, cartophonies) afin de restituer les formes spatiales, sensibles et sociales des lieux investis. Il s’agira de comprendre comment mobiliser ces différents outils pour apprendre à observer, représenter et définir une posture de projet.

    « Inventons nos territoires de demain »
    par Sylvie Lardon (INRA & AgroParisTech, UMR Métafort, Clermont-Ferrand)
    Résumé :
    Pour inventer nos territoires de demain, il nous faut les dessiner. Car dessiner son territoire oblige non seulement à caractériser les objets matériels qui le composent, mais aussi à exprimer le sens que l’on donne aux configurations obtenues. Cela mobilise à la fois le raisonnement scientifique, logique, rigoureux et l’expression créative, spontanée, sensible.
    Nous l’avons expérimenté dans diverses situations qui ont en commun un même objectif, celui d’hybrider les connaissances et un même itinéraire méthodologique, basé sur l’usage des modèles spatiaux (Lardon et Piveteau, 2005).

    « Aux lieux, citadins ! »
    par Joseph Rabie (Atelier International du Grand Paris (AIGP) et Paris Métropole)
    Résumé :
    « Mon Grandparis » est une carte sensible des lieux du Grand Paris faite par ses habitants. Projet de recherche de l’AIGP et Paris Métropole, il s’agit d’une carte interactive de la métropole qui, en rendant compte de la multitude de récits qui la fonde et les projets qui la fabrique, est élaborée de manière participative et collective par ses habitants.
    Sa vocation est de constituer une plateforme d’expression sur leurs lieux de vie, afin que chacun y apporte ses connaissances situées, et que, en ricochet, ces lieux – donc l’acte même de les habiter – soient reconnus en les rendant visibles. « Mon Grandparis » est une espèce de Placebook, un réseau social territorial, où chacun peut ajouter des lieux et contribuer à ceux des autres participants.
    http://www.mongrandparis.fr.

    « Cartographier l’actualité pour la presse entre réalité et subjectivité »
    par Flavie Holzinger (Le Monde, Paris)

    Titre à venir
    Sarah Mekdjian (Université Grenoble Alpes, UMR PACTE)

    Titre à venir
    Elise Olmedo (Université Paris 1 UMR Géographie-cités, équipe EHGO)

    Pour tout renseignement ou inscription, écrire : cartes-sensibles@ehess.fr

    #cartographie_sensible #sémiologie #sémantique

  • Les #femmes sont-elles évincées de l’espace public ?
    https://www.mediapart.fr/journal/france/231216/les-femmes-sont-elles-evincees-de-l-espace-public

    Un reportage, diffusé sur #France 2, montrant des femmes accueillies très froidement dans des cafés des banlieues parisiennes ou lyonnaises, a vite pris un virage nauséabond, à la mode burkini. L’inégalité entre les femmes et les hommes dans l’espace public est cependant loin d’être l’apanage de certains quartiers populaires, d’une culture ou d’une religion.

    #discrimination #Espace_public #genre #La_Barbe #pouvoir #urbanisme #villes

    • @mad_meg

      Voir aussi le texte d’Elise Olmedo sur visionscarto au sujet des femmes dans l’espace public à Casablanca.

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      GENRE Entretien

      Les femmes sont-elles évincées de l’espace public ?
      23 décembre 2016 Par Faïza Zerouala et Mathilde Goanec

      Un reportage, diffusé sur France 2, montrant des femmes accueillies très froidement dans des cafés des banlieues parisiennes ou lyonnaises, a vite pris un virage nauséabond, à la mode burkini. L’inégalité entre les femmes et les hommes dans l’espace public est cependant loin d’être l’apanage de certains quartiers populaires, d’une culture ou d’une religion.

      Que voit-on dans le reportage diffusé le 7 décembre dans le 20 heures de France 2 ? Des femmes, accueillies avec peu d’entrain voire refoulées de certains cafés de Sevran, près de Paris, ou de Rillieux-la-Pape, dans les environs de Lyon. « Aller dans un bar, ici, c’est braver un interdit, commente la journaliste, Caroline Sinz. Dans certains quartiers populaires, les hommes occupent les lieux et les femmes subissent. »

      © Mediapart

      La polémique a immédiatement enflé, entre ceux qui se désolent d’un énième reportage sur la banlieue, systématiquement renvoyée à son machisme, un lieu où l’islam ferait la loi, imposant aux femmes tenues et fonction, et d’autres qui crient à l’angélisme face aux « zones de non-droit » de la République, le combat féministe en étendard. Tout le monde ou presque y est allé de son refrain, monde politique compris, dans un mimétisme quasi total avec le débat de l’été dernier autour de l’interdiction ou non du burkini sur les plages.

      Pourquoi réagir ? N’est-ce pas encore l’une de ces polémiques nauséabondes, servies par trois minutes de télévision caricaturales où, pour signifier l’absence des musulmanes du combat pour la réappropriation des cafés, on laisse dérouler subrepticement, en arrière-plan, l’image d’une femme en niqab ? Parce que tout comme le droit des femmes à disposer de leur corps, la place des femmes dans l’espace public est un enjeu essentiel de l’égalité des sexes. Et que la mixité ou la non-mixité de certains lieux est loin d’être l’apanage des seuls quartiers populaires, comme a tenté de l’expliquer la journaliste Rokhaya Diallo sur un plateau d’iTélé, avant de se faire couper la parole par trois hommes, dans un pur moment de sexisme…

      Chris Blache et Isabelle Clair, nos deux invitées de ce débat, ne disent pas autre chose. La première est cofondatrice et coordinatrice de la plateforme de recherche et d’action (notamment auprès des collectivités) Genre et Ville, par ailleurs membre du collectif La Barbe. La deuxième est sociologue au CNRS, spécialiste du genre et de la sexualité dans les quartiers populaires. Toutes les deux confirment la part d’instrumentalisation du féminisme dans ce type de débat, ainsi que le ciblage quasi systématique de « l’homme jeune maghrébin de banlieue » lorsque qu’il s’agit de parler d’égalité homme-femme. « Que les femmes de Sevran ou d’ailleurs ne puissent pas accéder à des cafés, même si on ne parle pas de toutes les femmes mais plutôt des plus jeunes, est un fait réel et c’est un problème, que j’ai également pu constater sur le terrain, souligne Isabelle Clair. Que ces entraves s’inscrivent dans des logiques sociales qui excèdent complètement celles de la ville de Sevran, c’est évident, et il serait bon de les dénoncer pour de vrai. Le problème, c’est de systématiquement utiliser des faits qui sont réels pour une cause qui n’a rien à voir. »

      Ainsi, les deux invitées de ce débat rappellent l’évidence : les lieux de pouvoir sont souvent des espaces non mixtes. « Quand nous faisons des interventions inopinées dans les cercles du pouvoir, dans des panels exclusivement masculins avec le collectif La Barbe, nous pourrions calquer ce qui se dit dans ce café !, remarque Chris Blache. On reçoit les mêmes injonctions que ces femmes de Sevran. Nous sommes donc bien dans une logique structurelle, profonde, même si les manifestations de rejet peuvent différer… Se focaliser ainsi sur un aspect conduit à une instrumentalisation qui est grave, surtout dans le contexte politique qui est le nôtre. » Un point de vue complété par la sociologue Isabelle Clair : « Les espaces qui comptent pour les hommes vont varier selon les classes sociales, et ce sont souvent des espaces qui excluent des femmes. À Sevran, pour ces hommes-là, le lieu de pouvoir va être ce café. Pour les hommes du CAC 40, ce sera autre chose… Cela ne veut pas dire que ça n’existe pas. »

      Si les hommes se sentent ainsi en situation de « dominer » l’espace public, c’est aussi qu’il est davantage construit pour eux. « On est dans quelque chose de massif, contrôlé et structurel, répète Chris Blache, qui travaille notamment avec Genre et Ville sur l’urbanisme. D’accord, le banc public n’a pas de sexe physique, mais il a un sexe social. Et son usage va être différencié selon que l’on soit un homme ou une femme… » Idem pour les équipements sportifs, les cafés de banlieue ou ceux des soirs de match, l’Assemblée nationale, la rue. Même la nuit, espace en soi, est loin d’être mixte, les femmes y étant soumises à une somme d’injonctions.

      Et pour aller plus loin, relire les articles, publiés sur Métropolitiques, consacrés aux questions de genre, ainsi que les ouvrages d’Isabelle Clair, répertoriés ici. Pour en savoir plus sur les actions menées par La Barbe ou le collectif Place aux femmes, c’est par là. Enfin, retrouvez notre machoscope sur Mediapart.

  • Géographies des émotions

    Pauline Guinard et Bénédicte Tratnjek
    Géographies, géographes et émotions [Texte intégral]
    Retour sur une amnésie… passagère ?
    Pauline Guinard et Philippe Gervais-Lambony
    #Nostalgie et géographie [Texte intégral]
    Entretien avec Philippe Gervais-Lambony
    Jean-François Staszak
    « On n’est pas un bon #légionnaire quand on n’a pas le cafard » : enjeux médicaux, culturels et politiques d’un sentiment géographique (1880-1930) [Texte intégral]
    Philippe Rekacewicz et Bénédicte Tratnjek
    Cartographier les émotions [Texte intégral]

    Carnets de recherches

    Emeline Bailly
    Les #paysages urbains en mal d’émotions [Texte intégral]
    Lucas Brunet
    Faire l’expérience des « services écosystémiques » [Texte intégral]
    Émotions et transformations du rapport aux #espaces_naturels
    Clément Colin
    Défendre et protéger son #quartier de la destruction [Texte intégral]
    Les émotions dans la #mobilisation d’habitants contre les #projets_immobiliers dans le quartier #Matta_Sur, #Santiago_du_Chili
    Dominique Chevalier et Isabelle Lefort
    Le touriste, l’émotion et la mémoire douloureuse [Texte intégral]
    Barbara Morovich et Pauline Desgrandchamp
    Créations sonores et émotions : une géographie strasbourgeoise [Texte intégral]
    Jean-François Staszak
    Quand le #cafard fait son #cinéma : la mise en scène du cafard colonial dans les #films français des années 1930 [Texte intégral]
    Anne Volvey
    Sur le terrain de l’émotion : déconstruire la question émotionnelle en géographie pour reconstruire son horizon épistémologique [Texte intégral]

    Carnets de terrain

    Véronique André-Lamat, Marie Faulon, Etienne Jacquemet et Isabelle Sacareau
    Quatre géographes face à leurs émotions [Texte intégral]
    Retour réflexif face à l’expérience de l’événement #séisme du 25 avril 2015 au #Népal
    Fabienne Cavaille
    (Ap)prendre la géographie par les #sentiments [Texte intégral]
    L’apprentissage d’une #géographie_sensible à partir des émotions littéraires
    Chrystel Oloukoi
    La #marche urbaine : un outil pour appréhender les émotions a 3Johannesburg ? [Texte intégral]
    Lisa Rebolledo
    Appréhender les émotions dans le contexte d’une thèse CIFRE [Texte intégral]
    Tentative d’objectivation face à la crise paysagère du #canal_du_Midi
    Anne-Solange Muis
    #Psychogéographie et carte des émotions, un apport à l’analyse du #territoire ? [Texte intégral]
    Benoît Feildel, Élise Olmedo, Florence Troin, Sandrine Depeau, Mathias Poisson, Nathalie Audas et Karine Duplan
    #Parcours_augmentés, une #expérience_sensible entre #arts et sciences sociales [Texte intégral]

    Carnets de lectures

    Mathilde Beaufils et Luc Illien
    Pour une géographie des plaisirs urbains [Texte intégral]

    http://cdg.revues.org

    #géographie_des_émotions #émotions #revue #résistance #urban_matter #colonialisme

    Et quelques seenthisiens ont contribué : @ville_en et @reka notamment

  • La ville encore trop mâle famée

    Pensé par et pour les #hommes, l’#espace_public urbain génère chez les #femmes un sentiment d’#insécurité. Pour reconquérir la ville, sociologues, politiques et habitantes arpentent elles-mêmes le pavé.


    http://www.liberation.fr/france/2016/05/06/la-ville-encore-trop-male-famee_1451055
    #genre #urban_matter #géographie_urbaine #sécurité

  • Cartographie sensible, émotions et imaginaire
    http://visionscarto.net/cartographie-sensible

    Par Élise Olmedo géographe, doctorante en géographie à l’université Paris-1 Panthéon Sorbonne, UMR 8504 « Géographie Cités », équipe ehgo (épistémologie et histoire de la géo). Élise Olmedo a vécu plusieurs mois avec les femmes d’un quartier défavorisé de Marrakech, en les suivant dans leur vie quotidienne, lors de leurs déplacements dans l’espace domestique et dans la ville. En voulant représenter ces itinéraires sur une carte, elle s’est rendu compte que la cartographie classique ne donnait qu’une image très (...)

    #Billets

  • Exposition alpha, beta, carta à partir du samedi 8 mars 2014 - Parc culturel de Rentilly - Communauté d’Agglomération de Marne et Gondoire

    http://www.marneetgondoire.fr/les-actualites/actualite-496/exposition-alpha-beta-carta-a-partir-du-samedi-8-mars-2014-1238.html

    Information signalée par Elise Olmedo, qui est l’auteure du billet sur la cartographie sensible que nous avions publié en septembre 2011

    Cartographie sensible, émotions et imaginaire
    http://blog.mondediplo.net/2011-09-19-Cartographie-sensible-emotions-et-imaginaire

    http://www.marneetgondoire.fr/typo3temp/pics/e_6d971ac22e.jpg

    (c) Etienne Lécroart

    Dans le cadre de la résidence d’écrivain d’Olivier Salon, en collaboration avec les membres de l’OuCarPo et Étienne Lécroart, membre de l’OuBaPo

    Commissaire de l’exposition : Guillaume Monsaingeon
    Œuvres issues de collections publiques et privées

    Salle des trophées

    L’expression « cartes muettes » désigne les cartes scolaires dont on a effacé les toponymes afin de tester les connaissances des élèves. Certains d’entre nous ont un peu oublié leur géographie : nous serions bien en peine de « faire parler » les cartes muettes. Mais nous y avons tous compris que les cartes sont parlantes. Parfois même bavardes. Ou encore parlées, signées, vulgaires, titrées, sonores, linguistiques, traduites, sous-titrées, légendées, polyglottes…

    L’exposition alpha, beta, carta, conçue par l’Oucarpo (Ouvroir de cartographie potentielle) présente une trentaine d’artistes, peintres, graphistes, vidéastes, cartographes, qui proposent autant de variations sur les mots dans les cartes. Certains ont créé une œuvre pour l’occasion, d’autres obéissaient à cette contrainte sans le savoir, il y a deux siècles, se rangeant ainsi par avance dans la vaste famille des « plagiaires par anticipation » qui appartenaient à l’Oucarpo avant l’heure.

    alpha, beta, carta explore les nombreuses facettes de cette aventure des mots dans les cartes : pièces uniques, plans de métro détournés, abécédaires débusqués dans les villes, cartes familières retournées, atlas compilés, cartes éditées, continents dressés en mots. Les textes forment des cartes, les lettres les déforment ou les enserrent, la peinture efface les mots, d’autres mots deviennent pixels, poèmes calli-cartographiques, improbables palimpsestes…
    Toutes les cartes sont parlantes. Aussi essentielle que la bande-son d’un film, leur « bande-texte » méritait bien d’être redécouverte.

    Guillaume Monsaingeon

    #cartographie #art #exoposition #bd #cartographie_sensible #cartographie_radicale

  • Bizarreries Cartographiques

    Le Mercredi 19 décembre // 18h

    Site pOlau - Cie Off / 20 rue des Grands Mortiers / St-Pierre-des-Corps (37)

    Avec la participation de :
     
    // Florence Troin, Ingénieur Cartographe CNRS (UMR CITERES), qui présentera sa mise en carte(s) de romans policiers sur Marseille et Barcelone.
     
    // Elise Olmedo, Doctorante contractuelle Université Paris 1 (UMR Géographie-Cités), qui parlera de sa thèse sur la cartographie du sensible à travers un corpus de cartes contemporaines et alternatives issues des mondes de l’art, du paysage, de l’architecture et des sciences humaines et sociales.
     
    Entrée libre - Buffet sur place

    Plus d’information : 02 47 67 55 90 / contact@polau.org / www.polau.org
     

  • Cartographie sensible, émotions et imaginaire | Elise Olmedo (Les blogs du Diplo)
    http://blog.mondediplo.net/2011-09-19-Cartographie-sensible-emotions-et-imaginaire

    Elise Olmedo a vécu plusieurs mois avec les femmes d’un quartier défavorisé de Marrakech, en les suivant dans leur vie quotidienne, lors de leurs déplacements dans l’espace domestique et dans la ville. En voulant représenter ces itinéraires sur une carte, elle s’est rendue compte que la cartographie classique ne donnait qu’une image très pâle de la richesse et de la subtilité de leurs pratiques spatiales. La carte conventionnelle ne dit hélas rien des émotions qui sont largement au centre de leur perception urbaine.
    Il fallait donc trouver un mode de représentation plus libre, capable de se fondre dans leurs visions (...)

  • Cartographie sensible, émotions et imaginaire - Les blogs du Diplo
    http://blog.mondediplo.net/2011-09-11-Cartographie-sensible-emotions-et-imaginaire

    Organisation de l’espace - Habitat - Cartographie - Marrakech - Maroc
    Cartographie sensible, émotions et imaginaire
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    lundi 19 septembre 2011, par Elise Olmedo

    Elise Olmedo a vécu plusieurs mois avec les femmes d’un quartier défavorisé de Marrakech, en les suivant dans leur vie quotidienne, lors de leurs déplacements dans l’espace domestique et dans la ville. En voulant représenter ces itinéraires sur une carte, elle s’est rendue compte que la cartographie classique ne donnait qu’une image très pâle de la richesse et de la subtilité de leurs pratiques spatiales. La carte conventionnelle ne dit hélas rien des émotions qui sont largement au centre de leur perception urbaine.

    Il fallait donc trouver un mode de représentation plus libre, capable de se fondre dans leurs visions, capable d’exprimer leurs affects et leurs perceptions de ces espaces familiers qu’elles sont contraintes de fréquenter. C’est ainsi qu’est née une « carte sensible ». Un mode de représentation peu commun, qui enfin allait permettre de figurer les « fragrances » de ces espaces vécus dans toute leurs dimensions.

    Elise Olmedo cerne ici les contours les contours théoriques et méthodologiques de cet outil, en décrit les étapes de création, et s’interroge sur les impacts, l’utilité et ses limites, à partir de l’expérimentation qu’elle en a été faite sur le terrain au Maroc, à Marrakech, au printemps 2010. Ce travail a été guidé par Marianne Blidon, Agnès Lambert et Béatrice Collignon.

    #cartographie #imaginaire #visualisation #perception