person:elodie

  • Vive éclosion des langues de révolte | Entre les lignes entre les mots
    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2019/06/08/vive-eclosion-des-langues-de-revolte

    Arabat réunit un ensemble de textes, photographies et dessins et un film en deux parties sur DVD, le tout né de la résidence, en 2018, d’Élodie Claeys et de Caroline Cranskens à Plounéour‐Ménez, en plein cœur des monts d’Arrée.

    Le titre, signifiant en breton « ne pas » (aussi bien : « interdit », « défense de »  – « ça suffit »), est inspiré d’un poème d’Anjela Duval (1905−1981), paysanne et poétesse bretonne dont les artistes auteures se sont nourries tout au long de leur séjour entre deux hivers.

    #langues_de_révolte

    • Arabat
      Va hiraezh. Va c’hwervoni
      — N’anavezan ket an enoe —
      Arabat o lakaat em gwerzennoù.
      E teñvalañ kombod va c’halon
      E fell din o derc’hel kuzh.
      Arabat ‘ouezfe den va c’halvar
      Nemet an Hini en deus merket deomp an Hent.
      Arabat sammañ seurt sammoù
      War divskoaz ar re yaouank.
      ‘Pad ma c’hell ar c’hozhiad
      O dougen e-unan.
      Ret mousc’hoarzhin d’o mousc’hoarzh,
      Zoken pa vroud ar boan grisañ.
      Ret eo magañ dezho o spi
      En un Dazont a vo o hini
      Hag a baeo kantvedoù mezh…

      2 a viz Kerzu 1972

      https://www.anjela.org/oberenn/arabat/?lang=bz

      E galleg

      Interdit
      Mon mal d’’être. Mon amertume
      — Je ne connais pas l’’ennui —
      Je n’’ai pas le droit de les mettre dans mes vers.
      Dans le coin le plus sombre de mon cœœur
      Il faut que je les garde au secret.
      Personne ne doit savoir mon calvaire
      Si ce n’’est Celui qui nous a montré le Chemin.
      Défense de déposer ces fardeaux
      Sur les épaules des jeunes.
      Tant que la vieille peut
      Les porter par elle-même.
      Il faut grimacer un sourire
      Même quand perce la douleur la plus vive.
      Il faut leur donner l’’espoir
      En un Avenir qui sera à eux
      Et qui effacera des siècles de honte…

      2 décembre 1972

      (Traduction Paol Keineg)

      https://www.anjela.org/oberenn/interdit-2


    • Arabat - Éditions isabelle sauvage
      https://editionsisabellesauvage.fr/catalogue/arabat

      Présentation
      Arabat réunit un ensemble de textes, photo­gra­phies et dessins et un film en deux parties sur DVD, le tout né de la rési­dence, en 2018, d’Élodie Claeys et de Caro­line Crans­kens à Plounéour‐​Ménez, en plein cœur des monts d’Arrée.

      Le titre, signi­fiant en breton « ne pas » (aussi bien : « inter­dit », « défense de » — « ça suffit »), est inspiré d’un poème d’Anjela Duval (1905−1981), paysanne et poétesse bretonne dont les artistes auteures se sont nour­ries tout au long de leur séjour entre deux hivers.

      Versant livre sont réunis les regards de Caro­line Crans­kens et d’Élodie Claeys, à travers textes et photo­gra­phies, et celui d’Agnès Dubart, qui lors d’un séjour de quelques semaines auprès d’elles a dessiné à l’encre noire les yeux de diffé­rentes personnes rencon­trées en concluant chaque séance de pose par cette même ques­tion : « qu’est-ce que vos yeux aiment voir ? », avant de traduire ces regards inté­rieurs par la couleur et l’aquarelle.

      Versant film, deux parties donc, indé­pen­dantes et complé­men­taires, « à valeur d’ici et d’ailleurs », l’une, Prises de terre, se passant dans les monts d’Arrée, l’autre, Au‐​Delà de Nous, à travers la France, là où il est ques­tion de collec­tifs, de résis­tance et de révolte (de Notre‐​Dame‐​des‐​Landes aux ronds‐​points des gilets jaunes). Caro­line Crans­kens et Élodie Claeys ont suivi le fil des rencontres pour explo­rer quelques cellules vivantes parmi une profu­sion infi­nie. Au rythme du vent, des clairs‐​obscurs, du chant du cour­lis cendré ou des slogans de mani­fes­ta­tions, cadrées sur les pieds, les visages ou les mains, les histoires de vies entrent en réso­nance et en contra­dic­tion avec les aspi­ra­tions et les colères du présent. Comment faire le pont entre les actes et les paroles, les indi­vi­dus et les foules, la nature et la nature humaine ? Arabat est avant tout une vision du collec­tif en mouve­ment, de l’entraide possible entre lieux, enra­ci­ne­ments, luttes, géné­ra­tions, corps et langages. Parce qu’il est l’heure de se bran­cher à la terre et à la fois de se relier aux autres, plus que jamais.

    • Merci pour toute cette documentation @simplicissimus.

      Et sinon, question plus personnelle : parles-tu breton ou as-tu approché cette langue de quelqu’autre façon ?
      Parce que en lisant les pages que tu références, je me suis laissé dériver de liens en liens et je suis (fatalement) arrivé ici :

      https://www.coop-breizh.fr/1030-livres-en-breton

      Aurais-tu quelques conseils à me donner pour entrer en apprentissage de cette langue ?

    • Ah ! le breton,…

      Non, je ne le parle pas, mais l’ai cotoyé de très très près. Un peu moins maintenant, mais encore.

      Je fais partie de la génération Stivell puis Tri Yann et Servat. À l’époque, et compte tenu de mon goût pour les langues, j’avais évidemment essayé de plonger dedans, de la grammaire de Roparz Hémon à la méthode Assimil. Mon principal problème étant que je manquais d’occasion de le pratiquer. Dans mon patelin du littoral, les derniers locuteurs disparaissaient dans l’indifférence générale. À l’époque, il en subsistait un accent à couper au couteau en français, mais cet accent à aujourd’hui totalement disparu. Reste encore les très abondants #bretonnismes, qui viennent d’ailleurs de faire un retour remarqué par le biais de l’opuscule d’Hervé Lossec qui a connu, et connait toujours, un succès de librairie ahurissant.

      À Paris, bien qu’habitant non loin, voire dans le quartier, je ne fréquentais pas les milieux actifs. Bref, pas de breton.

      Quelques années (!) passent et il se trouve, à peu près par hasard, que ma fille à l’occasion de démarrer sa scolarité en breton. Elle y a accompli tout le trajet de la maternelle à la fin du primaire. Pour les mêmes raisons que moi à peu près, elle en est sortie en comprenant mais, étant en milieu bilingue, sans volonté affirmée de le parler. Sur les trois grandes copines, une seule - qui n’est pas ma fille – est restée dans le réseau bilingue (en fait, deux successifs), va passer son bac en breton et défile pour que les épreuves de maths soient en breton.

      Étant donné le mode de fonctionnement de ses écoles auquel les parents d’élèves sont fortement associés, j’ai pas mal entendu parler et j’ai fini par comprendre à peu près de quoi on parlait, mais je ne parle toujours pas. On me dit grand bien des stages d’immersion, mais je n’ai pas essayé. J’ai accompagné l’apprentissage de ma fille, lu les livres d’enfants et passé les CDs de comptine et autres. Il en reste quand même quelques choses, mais l’occasion manque toujours.

      Pour l’apprentissage, je ne saurais pas trop quoi te recommander. Surtout vu mon propre résultat… L’imprégnation et la pratique.

      D’ailleurs, coïncidence, aujourd’hui est passé, je crois bien pour la première fois, l’excellente émission de France 3 Bretagne #Bali_Breizh que je regarde assez souvent (quand c’est des copains ou des connaissances qui passent). Pointée par @vanderling, en réponse à billet de @philippe_de_jonckheere à propos du clarinettiste Dominique Jouve (le documentaire est vraiment remarquable). L’émission est en breton, mais sous-titrée.
      https://seenthis.net/messages/785888

      Sinon, tu as (avais…) la série de sketches djeunz’ Ken tuch’
      https://vimeo.com/45565882


      avec divers personnages récurrents, dont un Roumain apprenant le breton à Rennes (l’acteur était un des profs de ma fille et le personnage très fortement inspiré d’un assistant maternel…)
      (sous-titres également)

      Y a aussi une autre mini série, genre Un gars, une fille qui tourne en ce moment et passe de temps en temps sur FB, mais je n’arrive pas à mettre la main dessus.

    • D’après ce que tu dis au premier billet de tes réponses, nous devons être de la même génération (Stivell, Dan Ar Braz, Servat, Ar Sonerien Du, Planxty, etc...) J’ai eu l’occasion de côtoyer quelques Bretons à Lyon pendant mes études. Un d’entre eux m’a même appris à jouer du « tin whistle » irlandais et on se faisait des guinches terribles avec quelques autres « folkeux » de toute origine dans nos piaules. Étant originaire de l’Est (Franche-Comté), j’ai donc eu la chance par ce biais d’être initié à la culture musicale « celtique » et ça ne m’a jamais lâché. Au cours d’un long périple en Bretagne en 1980 (ou 81 ?) j’ai repris un bon bain de culture musicale chouchenn-compatible et j’ai même trouvé un bouquin d’apprentissage du ... breton vannetais. Mais vu que le contenu de cet ouvrage était imprégné de catholicisme pur et dur, j’ai pas vraiment eu l’envie de décoller. Je sais bien que la Bretagne est une terre où la tradition religieuse est restée très prégnante, toussa, mais bon, faut quand même pas déconner ... Donc je papillonne au gré de mes navigations internautesques. Le mieux serait d’aller s’installer dans cette région mais après, il faudrait retrouver des anciens qui parle le « vrai » breton et là ... Car apparemment, le breton enseigné institutionnellement est empreint d’un certain académisme. On va y réfléchir et peut-être songer à organiser un déménagement avant toute chose. En attendant, merci pour toutes ces références.

  • Elodie Lemaire : « La vidéosurveillance n’est pas une preuve idéale »
    https://linc.cnil.fr/elodie-lemaire-la-videosurveillance-nest-pas-une-preuve-ideale

    Suite à la parution de son ouvrage « L’œil sécuritaire – Mythes et réalités de la vidéosurveillance », Elodie Lemaire, maîtresse de conférences en sociologie à l’université de Picardie Jules Verne nous présente quelques résultats de la recherche qu’elle a menée sur ce sujet. LINC : Tout d’abord, pouvez-vous nous indiquer quand, où et comment se sont inscrits les travaux de recherche que vous présentez dans l’ouvrage ? En 2014, au début de l’enquête, le débat public sur la vidéosurveillance oppose les (...)

    #algorithme #CCTV #vidéo-surveillance #surveillance

  • Vidéosurveillance : une sociologue derrière la caméra
    https://www.mediapart.fr/journal/france/210419/videosurveillance-une-sociologue-derriere-la-camera

    La sociologue Élodie Lemaire a passé seize mois aux côtés des différents acteurs du réseau de vidéosurveillance d’une ville des Hauts-de-France. Son livre, L’Œil sécuritaire. Mythes et réalités de la vidéosurveillance, dévoile une technologie limitée, par rapport aux promesses de ses promoteurs, par les luttes de pouvoir entre magistrats, policiers et vidéo-opérateurs.

    #solutionnisme #vidéo-surveillance #surveillance #CNIL

  • Vidéosurveillance : une réalité pire que le mythe ?
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/videosurveillance-une-realite-pire-que-le-mythe

    Avec Elodie Lemaire, maître de conférence à l’Université de Picardie Jules Verne, spécialiste des questions de sécurité et de Justice qui publie de « L’œil sécuritaire. Mythes et réalités de la vidéosurveillance » aux éditions la Découverte. L’œil sécuritaire. Mythes et réalités de la vidéosurveillance : dans cet essai-enquête, la sociologue Elodie Lemaire passe au scanner nos idées reçues en matière de vidéosurveillance, fantasmes aggravés par la littérature et le cinéma, de Orwell à Minority Report. Elle (...)

    #algorithme #CCTV #biométrie #facial #surveillance #vidéo-surveillance #CNIL

  • #Sexisme dans la musique : plus de 1 000 femmes disent stop - Le monde bouge - Télérama.fr
    https://www.telerama.fr/monde/sexisme-dans-la-musique-pres-de-700-femmes-disent-stop,n6210958.php

    Alors que “Télérama” publie cette semaine une enquête sur le sexisme dans l’industrie musicale, plus de 1 200 professionnelles du secteur signent un manifeste, le F.E.M.M (pour “Femmes Engagées des Métiers de la Musique”) qui appelle au changement des mentalités et des pratiques. Du jamais vu. Parmi les signataires : Jeanne Added, Clara Luciani, le duo Brigitte, Fishbach, La Grande Sophie, Camélia Jordana, la DJ Chloé, Chris(tine and the Queens), Zazie, Barbara Carlotti, Miss Kittin, Claire Diterzi, Pomme, Jeanne Cherhal, Elodie Frégé, Sandra Nkaké…

    #viol #harcèlement_sexuel

  • luc_lemonnier, Maire du Havre, assurant l’intérim d’#edouard_philippe aimait montrer sa bite #en_marche . Tout le monde était au courant. Sophie, victime, rappelée à la loi.

    Sophie* (son prénom a été modifié), une mère de famille havraise engagée en politique, reçoit sur son téléphone une photo de l’actuel maire.

    Un « selfie » où l’on voit Luc Lemonnier, le sexe en érection. « Pour moi, ça a été un viol !, explique Sophie. Je suis mariée depuis plus de 20 ans, j’ai des enfants, je suis épanouie dans ma vie de couple, on se connaissait depuis longtemps (avec Luc Lemonnier, NDLR), j’ai été choquée. » La Havraise prétend qu’elle a demandé à l’élu, à plusieurs reprises, d’arrêter de lui envoyer de telles photos. Elle aurait tout de même reçu une dizaines de clichés. 
    . . . . . .
    En 2018, Sophie décide à son tour d’envoyer ces clichés à des élus de la majorité municipale. Cette fois, c’est le maire, Luc Lemonnier, qui dépose plainte le 31 mai pour avoir diffusé ces clichés intimes sans autorisation. A l’issue d’une enquête préliminaire menée par le SRPJ de Rouen, Sophie a écopé, le 18 mars 2019, d’un rappel à la loi par le procureur du Havre. 
    . . . . .

    Edouard Philippe était-il au courant ?
    Sous couvert d’anonymat, de nombreux élus normands nous ont confié qu’ils savaient depuis longtemps que ces clichés pornographiques avait été envoyés à des femmes par le maire du Havre. « C’était un secret de polichinelle » , nous dit un élu de premier plan à la Région Normandie. Une ancienne élue de la mairie raconte : « j’ai coupé nos relations pourtant très fortes il y a plusieurs mois, quand j’ai été informée du phénomène. Je n’ai pas été destinataire des photos mais je me suis rendue compte qu’elles avaient été envoyées à plusieurs dizaines de femmes. » En revanche, tous les actuels adjoints ou conseillers de la majorité que nous avons contactés nous ont adressé une fin de non-recevoir, parfois en termes assez brutaux. « Certaines élues ont reçu les photos mais ont préféré se taire, explique sous couvert d’anonymat une employée de la mairie. Certaines par peur de perdre leur fonction, d’autres parce qu’elles l’avaient caché à leurs proches... D’autres encore par peur de représailles et parce que dans des situations fragiles. » Une ancienne salariée nous a expliqué avoir quitté son emploi notamment en raison « de l’ambiance hyper-sexualisée » qui régnait à l’hôtel de ville.

    Extraits de : Accusé d’avoir envoyé des photos pornographiques à plusieurs femmes, le maire du Havre démissionne Par Coralie Moreau, Christine Wurtz, Delphine Garnault, Bertrand Queneutte, Sylvain Tronchet et Elodie Guéguen, France Bleu Normandie (Seine-Maritime - Eure), France Bleu et France Bleu Normandie (Calvados - Orne) - 21 Mars 2019 - France bleu
    https://www.francebleu.fr/infos/politique/exclusif-accuse-d-avoir-envoye-des-photos-pornographiques-a-plusieurs-fem

     #en_vedette #psychiatrie #santé_mentale #femmes #exhibitionisme #maire

  • Poulehouse offre un refuge aux poules pondeuses
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15696-poulehouse-offre-un-refuge-aux-poules-pondeuses

    Une belle initiative que j’ai eu envie de promouvoir,

    Fabien Sauleman, Elodie Pellegrain et Sébastien Neusch, co-fondateurs de Poulehouse

    La start-up reprend aux élevages les poules menacées par l’abattoir en raison de leur productivité en baisse.

    Les poules aussi sont soumises à la politique du chiffre. Leur carrière s’arrête généralement au bout de 18 mois, car au-delà leur fertilité baisse et avec elle le nombre d’oeufs pondus. Et malheureusement pour les gallinacés, les choix de reconversion sont minimes : c’est l’abattoir qui les attend. Pour lutter contre l’obsolescence animale, Fabien Sauleman et Sébastien Neusch, deux entrepreneurs, et Elodie Pellegrain, ingénieure agronome, ont lancé Poulehouse, une start-up qui invite les éleveurs à leur remettre les pondeuses (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • A Toulouse, sur fond de gilets jaunes, resurgit le spectre d’une affaire Tarnac - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/170219/toulouse-sur-fond-de-gilets-jaunes-resurgit-le-spectre-d-une-affaire-tarna

    Début février, une mise en examen pour association de malfaiteurs et deux perquisitions mobilisant plusieurs dizaines de policiers ont visé des militants de la sphère autonome. Un coup de pression, malgré un dossier vide, sur des éléments classés « anarchistes » et supposés actifs au sein des « gilets jaunes ».

    • Samedi 2 février, R. garde la fille d’une amie chez elle, dans un appartement situé dans le
      quartier de la préfecture. C’est le milieu de la journée, la manifestation de l’acte XII va bientôt démarrer.

      Voyant des policiers contrôler un groupe de personnes dans la rue, il descend fumer une cigarette et observer ce qui se passe. Interpellé pour une vérification d’identité, R. refuse de la décliner et de donner son ADN. Il en a le droit mais il s’agit d’un délit. Il est placé en garde à vue.

      Le 4 février, R. est présenté à la juge d’instruction Élodie Billot, l’un des deux magistrats qui, en janvier 2018, avaient rendu une ordonnance de non-lieu dans le dossier de la mort de Rémi Fraisse à Sivens. Il est mis en examen pour association de malfaiteurs et placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Seysses.

      Mardi 19 février, la cour d’appel du TGI de Toulouse examinera son ordonnance de placement en détention provisoire. « On veut qu’il bénéficie au moins de mesures de contrôle judiciaire » lui permettant de sortir de prison, annonce son avocate Claire Dujardin.

      Qu’y a t-il dans le dossier ? Le procureur du TGI de Toulouse, Dominique Alzeari, nous oppose le secret de l’instruction en cours. Tout en confirmant l’interpellation, puis la mise en examen de R. pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes de destruction et des dégradations graves » et pour « plusieurs délits connexes, dont le refus de se soumettre aux relevés d’empreintes, le refus de se soumettre aux examens génétiques ou encore l’usurpation d’identité d’un tiers ».

      Mais selon les informations que nous avons pu recueillir auprès de diverses sources proches de l’enquête, rien ne justifierait ce placement en détention. De nombreux « PV de contextes » relatant les manifestations depuis novembre figurent dans le dossier, mais aucune infraction, même mineure, impliquant R. n’y apparaît.

      « Cette association de malfaiteurs n’est caractérisée par aucun fait matériel, déplore son avocate. Pour une instruction pénale, il faut des indices sérieux et concordants ; là, il n’y a même pas le début d’un commencement. On sait que l’association de malfaiteurs est une infraction fourre-tout mais en général, il y a quand même quelques faits caractérisés permettant de faire le raccord. Là, non. » En lieu et place figurent surtout des notes blanches et des « éléments de contexte », dont certains évoquent, de fait, un mauvais remake de « l’affaire Tarnac ».

      Ainsi cette évocation d’un « groupe de 7 personnes, porteuses de sacs volumineux et présentant les caractéristiques des membres de l’ultragauche… »

      Des sacs qui s’avèreront dissimuler des duvets et des « denrées alimentaires sans intérêt »,
      mais peu importe : « Au vu des éléments de
      contexte, des renseignements recueillis et du profil de certains interpellés depuis les 12 samedis de manifestations toulousaines, il est permis de penser que les activistes d’ultragauche et des mouvements
      anarchistes constituent le noyau des casseurs “black bloc” et semblent constituer les leaders du mouvement insurrectionnel », est-il noté dans un procès-verbal.

      « Ce sont des fantasmes complets à coups de “il est permis de penser que…”, s’emporte Claire Dujardin. C’est du prédictif pur ! On suppose qu’il a peut- être, et probablement avec d’autres, commis des infractions… » Au cœur de ces supputations, un « jeu de clefs et de passes » trouvé sur le détenu qui serait, selon la police, « caractéristique du fonctionnement
      des activistes d’ultragauche pilotant le mouvement des gilets jaunes et leurs manifestations, en tout cas sur la
      ville de Toulouse ».

      Consultée par Mediapart, une avocate pénaliste ayant 20 ans d’expérience dans ce type de dossier s’étrangle :
      « C’est une honte absolue, je n’ai jamais vu un
      truc pareil ! Ce n’est pas un dossier de procédure pénale, ce sont des notes blanches déguisées en procédure pénale ! Je ne comprends pas comment un juge d’instruction peut mettre en examen sur de tels éléments. Mais on est où, là ? »

      Il semble que l’appartenance à la sphère autonome de R., de nationalité suisse et n’ayant jamais été condamné, et de G., la femme dont il gardait la fille le jour de son arrestation, ait suffit à éveiller les soupçons
      des enquêteurs. « Ça les excite… » soupire G. Au point que quatre jours après l’interpellation de R., mercredi 6 février, deux perquisitions sont simultanément menées dans leurs domiciles respectifs.

      Il est 20 heures lorsque la fille de G. et sa baby-sitter rentrent de la piscine. L’accès à l’immeuble est bouclé et les policiers ont commencé à s’attaquer aux serrures de la porte de l’appartement. « La personne qui accompagnait ma fille a tout d’abord
      souhaité repartir avec elle, mais ils ont menacé de l’embarquer ; ma fille a donné les clefs. » S’ensuit une perquisition qui va durer une heure et demie, en l’absence de G. « Ils ont saisi tout le matériel informatique, raconte cette dernière. Y compris celui de la baby-sitter, des brochures sur les gilets jaunes, un carnet de notes… Des policières ont demandé à ma
      fille si elle voulait jouer “au jeu des questions”… », provoquant l’incrédulité de l’adolescente de 13 ans, à qui ils ont aussi demandé si sa mère « écrivait ».

      Durant cette perquisition, bien obligés de constater qu’il n’y avait pas grand-chose, les policiers ont fait savoir qu’ils décommandaient les chiens ».

      Ce qui n’a pas été le cas à l’autre bout de la ville,sensiblement à la même heure. Dans la maison où R. vit en colocation avec des amis, ce même 6 février, vers 20 h 30, des policiers s’annoncent et pénètrent dans l’appartement en brandissant un bouclier. « On était en train de préparer à manger, ils sont entrés, non cagoulés, sans trop crier, sur un air du Velvet
      Underground », raconte L., l’une des trois colocataires présentes sur place à ce moment-là.

      Trois chiens sont déployés (a priori pour
      les stupéfiants, les explosifs et l’argent) dans
      l’appartement, dont les habitants sont cantonnés dans la cuisine sous la surveillance de deux policiers et en présence de R., menotté, leur pote détenu depuis deux jours et avec lequel ils n’ont pas le droit de communiquer.

      « Les autres policiers ont investi toutes les
      chambresau rez-de-chaussée et à l’étage, raconte L. D’autres étaient dans le jardin, sûrement pour sécuriser les accès. Il devait y avoir une quarantaine de policiers. Ils ne nous ont d’abord rien dit de ce qui se passait, aucun document ne nous a été présenté.

      À la fin, celui qui semblait être le chef, en civil avec un brassard de police, a fini par nous dire que c’était une perquisition pour une affaire qui concernait notre ami et une association de malfaiteurs. » Les policiers photographient, filment (« Ils nous ont filmés dans la cuisine pendant une heure et demie », assure L.) et finissent par emporter tout le matériel informatique et téléphonique présent dans la maison. « Et aussi des bouquins et des documents administratifs et personnels », ajoute D., un colocataire qui, absent
      ce jour-là, a pu sauver son téléphone mais n’a pas retrouvé son ordinateur en rentrant.

      À 23 h 30, les policiers s’en vont, puis reviennent quelques minutes plus tard et font un dernier tour au garage, avant de quitter définitivement les lieux.

      Deux perquisitions simultanées, des dizaines d’agents déployés, des attitudes intimidantes, des saisies massives, pour quel résultat ? « Les éléments résultant des perquisitions n’ont pas à ce jour donné lieu à mise en examen supplétive ou à des mises en examen d’autres personnes. L’instruction se poursuit », nous
      a répondu par mail, vendredi soir, 10 jours après les faits, le procureur Dominique Alzeari.

      Les paramètres très brumeux de cette séquence toulousaine résonnent avec les récentes consignes du parquet à Paris. Révélées par LeCanard enchaîné le 30 janvier dernier, elles invitent les magistrats à
      inscrire les personnes interpellées dans le cadre du mouvement des gilets jaunes au fichier de traitement des antécédents judiciaires (TAJ), « même lorsque les fait ne sont pas constitués ».

      À l’échelle locale, cette focalisation sur une
      « ultragauche » qui serait à la manœuvre parmi les gilets jaunes semble faire écho aux préoccupations du maire de la ville qui s’est imposée comme l’un des principaux foyers du mouvement. Jean-Luc Moudenc, après s’être glissé en décembre dans le cortège « en tenue de motard », avait assuré avoir vu
      de ses yeux l’alliance des militants d’extrême droite et d’extrême gauche : « J’ai été frappé par le mano a mano entre extrémistes de gauche et de droite, unis pour lancer des projectiles contre les forces de l’ordre », expliquait-il à Libération début janvier.
      Une intuition assez nettement contredite samedi 9 février, lors de l’acte XIII, où une trentaine de militants d’extrême droite (notamment de Génération identitaire) ont attaqué le cortège, et précisément des
      militants de gauche. Mais c’est bien sur la sphère dite « autonome » que se sont abattues les foudres policières et judiciaires ces derniers jours, pas sur la « fachosphère » toulousaine.

      Mercredi 13 février, G. a adressé à la juge d’instruction un courrier demandant la restitution de ses affaires saisies et contenant une facture de la dégradation de la porte. Concernant R., des requêtes pour nullité de
      procédure sur son interpellation et sa mise en examen ont été déposées vendredi 15 février par son avocate, qui résume : « Je ne sais pas ce que l’on reproche à mon client. »

      La justice a deux mois pour se prononcer.

      Boite noire
      Nous avons rencontré à trois reprises plusieurs des personnes concernées par ces perquisitions et échangé ensuite par téléphone. Elles n’ont pas souhaité que leurs noms apparaissent dans l’article.

    • Wanted Serial Casseurs

      Au-delà des arrestations en flagrant délit, et face aux difficultés pour arrêter les vrais adeptes de la guérilla urbaine, deux cellules d’enquêtes spéciales ont été créés mi-décembre. Depuis la mi-janvier, elles ont déjà permis plus de 40 interpellations.

      Ce qui est inédit en Occitanie et pour la Nouvelle-Aquitaine, c’est le fait de mettre ensemble, dans un même bureau, des agents du renseignement territorial, des brigades anti-criminalité et des enquêteurs de la Sûreté départementale, rassemblés pour analyser des centaines d’heures de vidéos. Il faut y ajouter des profils en cybercriminalité qui ont pu infiltrer, selon nos informations, certains groupes d’activistes en gilet jaune. Au début, certains enquêteurs n’y croyaient pas vraiment, c’était un peu considéré comme le « bureau des punis » affirme l’un d’eux. Mais maintenant, selon l’un de leurs supérieurs, certains ne veulent plus en partir au vu des résultats qu’ils obtiennent.

      Les agents partent de séquences vidéo où l’on aperçoit des manifestants masqués au moment où ils attaquent. L’objectif est alors d’essayer de remonter en amont de leur arrivée sur place, ou de les repérer plus tard, même s’ils ont changé de vêtements. C’est exactement comme cela que plusieurs dizaines de manifestants qui s’étaient affrontés aux gendarmes et aux policiers à Paris début décembre se sont fait rattraper par la patrouille.

      Quatre ou cinq suspects sont désormais interpellés chaque semaine à Toulouse et Bordeaux. Et selon nos informations, à Bordeaux encore une vingtaine de personnes a été repérés, mais ils ne sont toujours pas identifiés formellement. « On en a nous aussi plusieurs dizaines » affirme un enquêteur haut-garonnais, « on distribue chaque samedi leurs portraits au cas où, car ce sont ceux qui ont cherché à fracasser des collègue et on ne les lâchera pas ».

      source : franceinter.fr
      #police

  • Soit le film plébiscité par excellence, Pupille de Jeanne Herry, et comment ne pas aimer un tel film dans lequel un nouveau-né sous X finit par trouver une très jolie maman célibataire après avoir connu les trois premiers mois de sa vie dans les bras robustes et aimants d’un parent d’accueil au physique de troisième ligne de rugby, mais avec un cœur qui bat fort ? Oui, vraiment, et j’imagine qu’il faudrait être vraiment de très mauvais esprit, et ne pas avoir de cœur, pour trouver à redire dans ce concert de louanges, cet hymne à la vie, ce mélo calibré dans lequel il y a, pour toutes et tous, un personnage dans les habits duquel on peut se couler facilement.

    Une certaine détestation, par dessus tout, du comédien Gilles Lelouch m’a sans doute sauvé de cette inévitable identification et, du coup, zut ! encore raté, mon sens critique n’était pas en panne pendant la projection de ce film. Et du coup ben oui, je retrouve à redire. De toute façon je n’ai pas de cœur.

    Je trouve que c’est quand même drôlement pratique cette misère sociale qui est pourtant la graine du récit et qui, obéissante, reste aux frontières du film. La jeune mère étudiante qui n’a pas de place dans sa vie pour cet enfant qu’elle met au monde sans péridurale (parce qu’elle arrive trop tard aux urgences, ça aussi bien pratique de pouvoir lui infliger les douleurs de l’enfantement) et qui disparaît vite fait mal fait à la septième minute du film, et, pareillement, les jeunes gens qui foutent le Bronx dans leur famille d’accueil pour bien montrer que notre troisième ligne à sa barbe de trois jours au cœur gros comme ça il s’en envoie quand même pas mal, tout ce désordre social qui est raccompagné à la porte de film à peine commencé, c’est drôlement pratique (la disparition de TOUS les enfants à problème dans cette famille d’accueil d’un coup d’un seul est une énigme scénaristique opaque). Et, donc, désormais, les cas sociaux raccompagnés à la porte, laissez-nous, personnes bien élevées, jolies femmes et hommes bien de leur personnes, changer le destin de ce bébé et la face du monde à notre manière de personnes bien élevées et responsables.

    Et tout baigne merveilleusement, des services sociaux remplis à craquer d’un personnel à la fois compétent et dévoué, une assistante sociale efficace (Clotilde Mollet réalise un numéro d’actrice formidable, l’assistante sociale est d’une justesse remarquable, presque trop parfaite, même Sandrine Kimberlain et Elodie Bouchez qui sont des comédiennes de haut vol ne tiennent pas la route face au personnage de l’assistance sociale) et admirablement compréhensive de la décision de la jeune mère de faire naître son enfant sous X, un assistant maternel qui vit dans la maison dont tout le monde rêve, vieille maison de pierres battue par les embruns au bord de falaises du Finistère et, à la fin, c’est la jolie femme brune séduisante qui remporte le pompon, si j’ose dire, c’est à elle que l’on confie l’enfant à la fois blanc et en bonne santé, l’adoption c’est merveilleux et tous les personnages du film sablent le champagne et c’est merveilleux. There is not a dry eye in the movie house comme dit je ne sais plus quel personnage de The Player de Robert Altman

    Alors je dois être vraiment un très mauvais coucheur, en plus de ne pas avoir de cœur, mais je n’ose imaginer dans quel monde idéal la réalisatrice de cette affaire a vécu de sa naissance à la réalisation de ce film ou quelles puissantes œillères elle a eu le loisir de porter pour réaliser ce film transpirant de bons sentiments qui ne dépassent jamais, dans leur coloriage, les traits et les pointillés impartis, à propos d’un tel sujet, l’accouchement sous X ?

    Et je dois dire que trouve admirable cette nouvelle vague de jeunes réalisateurs et réalisatrices françaises dont on devine sans mal donc, les enfances choyées et passées en partie à rêver l’existence des pauvres au point, plus tard, de devenir des réalisateurs et réalisatrices qui se piquent d’être engagées.

    Oui, engagées à droite toute et dans la plus pure tradition de la reconduction d’un modèle social dont on devine bien qu’ils et elles ont toujours été du bon côté du manche. Ce cinéma-là est le lieu de tous les impensés sociaux de droite. Et ils sont puissants.

    • « Et je dois dire que trouve admirable cette nouvelle vague de jeunes réalisateurs et réalisatrices françaises dont on devine sans mal donc, les enfances choyées et passées en partie à rêver l’existence des pauvres au point, plus tard, de devenir des réalisateurs et réalisatrices qui se piquent d’être engagées. »
      # Excellent

  • Actuel Moyen Âge - Être une femme libre au Moyen Âge (Élodie Pinel, Nonfiction.fr)
    https://www.nonfiction.fr/article-9608-actuel-moyen-age-etre-une-femme-libre-au-moyen-age.htm

    De Wonderwoman au cinéma jusqu’à Simone de Beauvoir au programme de l’agrégation, l’image de la #femme indépendante semble être le propre de notre modernité, avec le #MoyenÂge pour repoussoir ?
    […]
    À cette image simpliste, de l’évolution de la #condition_féminine, il convient d’apporter quelques nuances. […] Au-delà de ces comparaisons, que signifie, au Moyen Âge, d’être une femme indépendante ? L’#indépendance matérielle a-t-elle jamais été possible ? A-t-elle permis une indépendance sentimentale et intellectuelle ?
    Pour le comprendre, regardons du côté de deux groupes de femmes. D’abord celui des #trobairtiz, ensuite celui des #béguines. Leur point commun est le #discours_amoureux, un discours fervent, ardent – l’on dirait aujourd’hui : décomplexé. Celui de femmes libérées ou #libres, selon les cas.

  • Etienne Ambroselli, avocat des anti-Cigéo mis en garde à vue : « On cherche à nous terroriser »
    27 juin 2018 Par La rédaction de Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/270618/etienne-ambroselli-avocat-des-anti-cigeo-mis-en-garde-vue-cherche-nous-ter

    Conversation avec Élodie Tuaillon Hibon, avocate au barreau de Paris, Vanessa Codaccioni, maîtresse de conférences en science politique à Paris 8, spécialiste de justice pénale, et Étienne Ambroselli, avocat des militants de Bure perquisitionné le 20 juin.

    https://www.youtube.com/watch?v=M_Hf6pV5FfA


    #Bure

  • Podcast : Il était une fois la PMA - ChEEk Magazine
    http://cheekmagazine.fr/societe/podcast-pma-episode-1

    Parfois les discussions personnelles donnent naissance à des aventures journalistiques aussi passionnantes qu’inattendues : la preuve avec ce premier podcast Cheek, consacré à la procréation médicalement assistée (PMA). L’idée a d’abord surgi lors d’un café estival avec la journaliste Élodie Font où l’on se racontait nos projets à venir, persos et pros. Et puis l’idée a cheminé, en même temps que l’actualité s’est emparée de cette promesse de campagne faite par le candidat Macron devenu président : la PMA pour toutes.

    Le murmure autour de cette question est devenu conversation depuis l’ouverture des États généraux de la bioéthique la semaine dernière, au programme desquels figure notamment l’élargissement de la procréation médicalement assistée aux couples de femmes et aux célibataires. Pour l’instant, ces techniques scientifiques ne sont accessibles en France qu’aux couples hétérosexuels, une aberration juridique au regard des réalités sociales de notre pays. Des couples hétérosexuels qui, eux aussi, doivent parfois partir à l’étranger pour procréer -notamment s’ils ont besoin d’un don d’ovocytes, la liste d’attente étant extrêmement longue en France. PMA pour des couples homos, pour des couples hétéros, pour des femmes seules : à chaque fois, l’aide médicale à la procréation a le même goût. Celui de l’attente, celui de l’angoisse, parfois celui du traumatisme. Quelle réalité se cache derrière ce sigle ?

    À l’heure où l’on entame les débats citoyens autour de cette vaste thématique, et quelques mois avant que les parlementaires ne se penchent sur une future loi, Élodie Font est partie à la rencontre de celles et ceux qui se sont frotté·e·s au monde de la PMA. Des femmes et des hommes en quête d’un coup de pouce de la science pour pouvoir devenir parents, mais aussi le corps médical qui les accompagne et tous les autres spécialistes qui travaillent sur le sujet. Dans ce premier épisode réalisé par Charlène Nouyoux et produit par Nova Spot, la journaliste Elodie Font nous fait découvrir un univers que certain·e·s connaissent par cœur et que d’autres découvrent complètement. On y décrypte son jargon, son tempo, et surtout, on fait connaissance avec des couples qui sont passés par ce parcours du combattant, sans en revenir tout à fait indemnes. Bonne écoute.

    https://soundcloud.com/cheekmagazine/il-etait-une-fois-la-pma-1er-episode

    • Pour moi le premier témoignage est hallucinant question égalité.

      C’est le mec qui n’a pas un sperme fertile, et ils essayent et ça marche pas, puis FIV et ça marche pas, mais ils continuent. Sa femme n’a apparemment aucun problème de fertilité, mais c’est ELLE qui subit des modifications hormonales énormes, des douleurs physiques horribles, et son mec dit de lui-même « de la torture » ! En ajoutant qu’elle est vraiment super car elle continue !

      Et tout ça pour que le couple ait un gosse avec SON sperme. Dans ce cas le but c’est pas « avoir un enfant » et surtout « élever un enfant » ensemble, mais bien « propager SES gènes ». C’est pas du tout la même chose.

      Perso je trouve ça horrible.

      #PMA #infertilité #femmes

  • #Kadhafi a-t-il financé #Nicolas_Sarkozy ?

    Nicolas #Sarkozy est en garde à vue ce 20 mars 2018 pour des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Plongée dans les coulisses de cette affaire tentaculaire.

    Une histoire à base de barbouzes, d’intermédiaires, de grands patrons, d’hommes politiques et de porteurs de mallettes... On se croirait dans une mauvaise série US.

    https://www.franceculture.fr/politique/kadhafi-t-il-finance-nicolas-sarkozy

    #politique

  • « Pour #Amazon, on est des robots »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140118/pour-amazon-est-des-robots

    Après le scandale provoqué par l’enquête de l’émission « Cash Investigation » sur #Lidl, les salariés de la distribution #low_cost et des entrepôts ont commencé à témoigner du caractère déshumanisant de leur #Travail. Élodie Kahit, préparatrice chez Amazon, et Cyrine Gardes, doctorante en sociologie, racontent les coulisses du commerce à bas coût.

    #France #automatisation #hard_discount #luttes #salaires #sante #syndicalisme

  • jeux gratuits de guerre

    Signalé par Élodie Rene avec qui je travaille en ce moment sur un projet « Anthropocènique ».

    Donc, sur un site de jeux pour enfants (je veux dire pour « petits » enfants). Je vous laisse juge de la pertinence de la narration qui introduit le site :

    http://www.jeuxpourlafamille.com/jeux-guerre.html

    Pars te battre sur les champs de bataille grâce à nos jeux de guerre en ligne ! Tire sur tes adversaires avec férocité pour en éliminer un maximum, protège-toi de leurs offensives et gagne des batailles décisives ! Les jeux de guerre peuvent être parfois très sommaires avec comme seul et unique objectif d’arriver à un massacre généralisé le plus important possible, un excellent moyen de décompresser après une journée difficile ! Mais certains te demanderont plus de réflexion et d’esprit stratégique pour arriver à bout d’adversaires souvent intelligents et cruels !

    #guerre #enfance #affligeant

  • Mutations : la révolution du patient
    https://www.mutualite.fr/actualites/la-revolution-du-patient

    Aujourd’hui, avec l’émergence des patients-experts, la démocratie sanitaire franchit un nouveau cap. Il se caractérise par une étroite coopération entre soignant et soigné au sein même du parcours de soins. Exemple au CHU de Nantes où Elodie Basset, une jeune femme de 38 ans atteinte d’une maladie chronique, est devenue patiente-experte. Après s’être formée à l’éducation thérapeutique, elle anime des sessions de ce type, aux côtés de la Dre Caroline Trang. En complément du savoir médical, Elodie Basset apporte aux autres patients une connaissance, non de la maladie (c’est le rôle des médecins), mais de la vie avec la maladie.

  • Interview avec Abdullah Demirbaş • “La couleur des larmes”-Kedistan
    http://www.kedistan.net/2017/04/13/la-couleur-des-larmes

    @Ad Nauseam - Nous re-publions, avec l’aimable autorisation d’Elodie Perrodil, journaliste, une interview publiée initialement sur le journal Le Soir (en version réservée aux abonnéEs). Un tribunal d’Istanbul a confirmé début avril le précédent verdict de M. Demirbaş, datant de 2009, dans l’affaire “KCK”. Abdullah (...)

    #Kedistan / #Mediarezo

  • Des #femmes pour l’excuse sécuritaire
    http://labrique.net/index.php/thematiques/feminismes/861-des-femmes-pour-l-excuse-securitaire#n6

    On aurait pu écrire le compte-rendu avant de participer à la #marche tellement c’est téléphoné. Nous voilà embarquées dans un tourbillon de remarques exaspérantes. C’est d’un ennui... Le groupe est amené à noter n’importe quoi : certaines femmes incriminent des tags (c’est « moche ») et sont au contraire émerveillées par l’installation des panneaux vidéo mange-cerveaux flambant neufs dans le hall historique de la gare Lille Flandres, entièrement rénové. Faut dire que les questions pour nous inciter à commenter portent essentiellement sur l’esthétique des lieux, tout est fait pour éloigner l’émergence d’une réflexion #politique. Ainsi, au lieu de noter l’atteinte à la dignité humaine due à la grande insuffisance de services d’hygiène gratuits dans la ville – dans certains recoins ça pue la pisse, les excréments et la crasse humaine – on note que ça nous empêche d’accéder aux ascenseurs sereinement. Les groupes sont équipés d’un appareil photo : tous ont photographié des cartons dans un ascenseur, c’est ridicule ! Quel rapport avec le sentiment de sécurité ? Aucun. À part ça, la présence policière, douanière et militaire est saluée par quelques participantes. À la fin de la marche, on fait part du fait que l’approche « affective » ne nous semble pas être la seule option possible. Élodie Longuemart nous rétorque qu’il y a eu des « experts » en amont. Aux #experts la part cérébrale, aux femmes celle des sentiments, donc.

    #transports #sexisme #ville

  • Des femmes pour l’excuse sécuritaire La Brique Lille - Stella, Mona - 9 mars 2017

    Il a bon dos, le « plan de lutte national contre le harcèlement sexiste et les violences sexuelles dans les transports en commun » ! Ou comment une occasion de « bien faire » se transforme en opportunité de « faire bien ». À Lille, dans le secteur des deux gares, une marche participative a lieu courant novembre. Mais ce n’est ni notre sécurité effective, ni même un entrebâillement émancipateur pour les femmes que recherchent in fine les entreprises qui l’organisent, Keolis1, la SNCF et la SPL Euralille2. L’objectif suprême, c’est d’attirer davantage de clientes3. Sans surprise.

    Nous avons participé aux premiers temps du protocole : la réunion préparatoire, la marche exploratoire et la réunion de bilan. Une restitution auprès des élu.es locaux est prévue, mais pas avant janvier. Le taux de participation est dérisoire : une dizaine de femmes arrive péniblement à la réunion de préparation – il faut dire que même le personnel de la gare a du mal à nous indiquer la salle. On en retrouve moins du double à la marche ; quant à la réunion de bilan, le score plafonne à six ! Le projet aurait pourtant pu faire l’objet d’une communication massive : ces entreprises ont des pouvoirs de communication titanesques... Mais on n’est jamais mieux servi que par soi-même : dans cette mascarade pseudo-participative, à part nous et quelques autres femmes, toutes les participantes bossent soit pour Keolis, soit pour Citéo5. Lors de la première réunion, ces collègues se disent « intéressées par la démarche ». Elles veulent « voir si elles peuvent s’en inspirer » dans leurs services respectifs. Nous sommes tombées en pleine réunion de famille ! Et comme s’en réjouissent celles et ceux qui mènent la réunion : après le caractère expérimental des marches exploratoires vient le temps d’une véritable « industrialisation » du concept. Pour le meilleur du pire des mondes ?



    Merci papa

    C’est un homme qui ouvre la réunion préparatoire. Normal, pour introduire le projet d’une marche non-mixte. Ce monsieur, c’est le responsable du pôle sûreté de la SNCF de Lille. Comme c’est le chef, il nous explique comment ça va se passer. Il rappelle le cadre dans lequel s’inscrit l’action de son entreprise : le plan de lutte, sorti l’été dernier. Il évoque vite fait et sans lien le cas des frotteurs dans le métro parisien pour énoncer quelques secondes plus tard le prétendu objectif : réduire le sentiment d’insécurité des femmes dans les transports publics et aux abords des gares de Lille.

    Pour l’atteindre, trois étapes : diagnostiquer les points forts et les points faibles de la gare Lille Flandres et ses abords et établir un parcours ; ensuite, la marche aidant, proposer des solutions pratiques ; et enfin changer le regard des femmes sur les transports en commun. Par contre, le chef nous prévient : « Pour pas que vous soyez déçues... C’est pas parce que vous proposez quelque chose qu’on va le mettre en place. Les propositions sont examinées, évaluées... Et on demande à ce que ce soit réaliste parce que si vous me dites : "À cet endroit-là faut mettre 8 caméras et 20 spots halogènes", ça va pas le faire ». Forcément, pour lui, seul l’arsenal sécuritaire est une réponse envisageable. Et si nous voulons nous inspirer des propositions faites par d’autres femmes, dans d’autres quartiers ou d’autres villes ?

    Élodie Longuemart, chargée de mission pour l’égalité femmes-hommes à la mairie de Lille, s’apprête à dire oui, réjouie à l’idée de partager son travail. Mais le chef l’arrête d’un geste du bras. « Vous comprenez, on préfère que vous ne soyez pas influencées ». Non, on ne comprend pas : ça pourrait nous aider à ouvrir les yeux sur le terrain, de voir sur quels éléments d’autres femmes avant nous ont été vigilantes. Faire évoluer l’outil des marches exploratoires, s’en emparer. Comprendre ce que les femmes ont proposé pour renforcer le sentiment de sécurité... Sentiment ? C’est cette approche affective qu’on nous demande d’avoir. La philosophie de la marche est précisément fondée sur le « sentiment d’insécurité », terreau fertile de la propagande sécuritaire. Nous sommes là pour légitimer l’action des flics et élargir encore un peu plus les normes du contrôle. C’est compris, les filles ? Papa a dit : on ne réfléchit pas, on ressent !

    Au nom de la liberté, mon cul !

    Le processus est sexiste en lui-même, comment pourrait-il peser contre le harcèlement ou les violences sexuelles dans les transports ? Tout est misé sur les stéréotypes lourds et faciles de « demoiselle en détresse » et de « maman respectable ». On est en train de nous dire que nous fantasmons le danger, et que ce sont nos sentiments qui nous empêchent de mettre le nez dehors – et de biper nos tickets à puce RFID. Pas qu’on serait retenues à la maison par les tâches domestiques ou familiales, notre éducation, ou encore par des expériences fâcheuses...

    Keolis a déjà organisé des marches participatives dans le métro, en s’arrêtant particulièrement sur les stations Porte de Valenciennes à Lille, et Gare Lebas à Roubaix. Héloïse Gerber, coordinatrice prévention chez Keolis, nous diffuse alors un petit clip documentaire de Keolife5. On y voit quelques-unes des participantes à ces marches-là, ainsi que leurs motivations. Parmi elles, l’une des cheffes de La Redoute, ravie de participer pour que ses employées puissent aller et venir plus sereinement sur leur lieu de travail, sans se faire apostropher par les relous du quartier. Ah ! Le bien-être des salarié.es, c’est la performance possible, la confiance retrouvée dans sa hiérarchie ! Et puis cette madame Transpole aussi, qui sort clairement de ses habitudes en venant sur son propre terrain pour « comprendre » pourquoi elle compte moins de clientes que de clients. Après la vidéo, on s’attache à déterminer un parcours.



    Des sentiments et des gommettes

    La suite : http://labrique.net/index.php/thematiques/feminismes/861-des-femmes-pour-l-excuse-securitaire

    #La_Brique #Transpole #Keolis #Marches #exploratoires #sécurité #harcèlement #sexiste #PS #Élodie_Longuemart #Lille #mairie_de_Lille #puce_RFID

  • Sanctionnée pour avoir fait une fausse couche en caisse lundi 26 décembre 2016 à 13h44 par France Inter avec , Élodie Forêt

    C’est dans ce même Auchan City de Tourcoing, dans le Nord, qu’une caissière avait été licenciée pour une erreur de caisse de 85 centimes au mois d’août dernier
    Une nouvelle affaire concernant la manière dont les grands magasins traitent leur personnel
    https://www.franceinter.fr/societe/sanctionnee-pour-avoir-fait-une-fausse-en-caisse

    Une histoire très peu flatteuse pour Auchan vient d’être rendue publique par la CGT. L’histoire d’une caissière d’un supermarché Auchan de Tourcoing, dans le Nord, qui a fait une fausse couche à son poste qu’elle n’a pas été autorisée à quitter.

    On l’appellera Fadila. Elle a 23 ans et a entamé en novembre dernier un contrat de professionnalisation d’hôtesse de caisse de six mois dans un Auchan City de Tourcoing. Après un arrêt de travail dû à des malaises, elle découvre qu’elle est enceinte de deux mois, en informe son employeur et demande des autorisations supplémentaires de se rendre aux toilettes pour vomir. Ça ne lui est pas accordé, explique-t-elle. Son employeur lui"dit qu’il ne peut pas me répondre tout de suite, raconte-t-elle, car s’il fait ça pour moi il doit faire ça pour tout le monde". Elle devra donc gérer cela sans quitter son poste....

    Après un arrêt d’une semaine, Fadila reprend le travail, mais ce 21 novembre, elle ressent des douleurs au ventre qui s’amplifient au cours de l’après-midi alors qu’elle ne peut pas quitter son poste. C’est derrière sa caisse que Fadila – dont les clients remarquent la pâleur – fait une fausse-couche. Elle s’en rendra compte en se levant de son siège ensanglanté. A l’arrivée des pompiers, qui lui demandent si elle a pu aller aux toilettes, elle leur répond : « Non, pas depuis trois heures que je demande. » Alors qu’ils l’emmènent à l’hôpital, personne ne vient demander de ses nouvelles, raconte-t-elle encore étonnée.

    Après une nuit à l’hôpital, sa supérieure lui demandera un justificatif pour expliquer les raisons de son départ avant l’heure de fin de sa vacation et même si elle peut revenir travailler le lendemain. Une réaction qui a énormément choqué Fadila, qui ne comprend toujours pas comment une femme peut manquer autant de compassion envers une autre femme.

    Une histoire qui n’étonne pas Samuel Mégens, secrétaire général de la CGT à Tourcoing. En août dernier, c’est dans ce même Auchan City qu’une caissière avait été licenciée pour une erreur de caisse de 85 centimes : « C’est un magasin où, de notre point de vue, les salariés sont en danger. On dépasse la question syndicale ou même juridique. Fadila a été confrontée, chaque jour, à un encadrement qui n’a tenu aucun compte de sa personne. »

    La direction ne s’est jamais excusée, au contraire même, puisque Fadila a reçu un avertissement pour absence injustifiée.

    MISE A JOUR
    Dans l’après-midi, la direction d’Auchan City a fait parvenir à France Inter un communiqué dans lequel elle exprime « sa tristesse et regrette l’enchaînement malencontreux des faits ». Elle « s’indigne de l’instrumentalisation des faits » et parle d"’allégations totalement infondées". La jeune caissière sera reçue, précise le communiqué, par le directeur des ressources humaine dès son rétablissement.

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    * C’était sur SeenThis la veille. On peut en conclure que les Journalistes de France Inter sont abonnés à notre site. Un bonne chose. *
    L’article : https://seenthis.net/messages/554807
    Un résumé du témoignage de Fadila (Mp3 - 8 mn) : Le MP3

    #travail #France #mépris #bébé #enceinte #avortement #fausse_couche #formation #violence #réforme_de_l'inspection_du_travail #social #femmes #violence #Tourcoing #auchan #auchan_city #mulliez #harcèlement #discriminations #caisse #caissiére #saints_inocents #patronat_catholique #doctrine_sociale_de_l_Église #Gérard_Darmanin #Saint-Christophe #audio #radio #radios_libres #inhumanité #France_Inter

  • Balades dans Riga avec Kristine

    http://balades-dans-riga.blogspot.fr

    Je m’appelle Kristine Krapane , je suis guide certifiée de Riga et je travaille en français et en anglais .

    D’après moi, l’impression d’une ville où on habite est créée par nous-mêmes. Alors c’est important non seulement de raconter l’histoire ou les faits différents mais aussi « traduire » notre culture, notre regard sur la vie et expliquer pourquoi tout est juste comme ça et pas autrement

    Visiter Riga, capitale de la Lettonie avec Kristine, c’est :

    Visiter la Vieille ville de Riga : balader dans les rues anciennes de Riga. Vous y connaîtrez l’histoire du développement de la ville, l’information sur les principaux monuments, les légendes différentes et des faits intéressants.

    Découvrir le Quartier Art Nouveau  : Riga est considérée comme une des premières métropole d’Art Nouveau en Europe, car un tiers de tous les bâtiments est construit dans le style "Art Nouveau". De plus, on peut observer trois types de bâtiments de ce style apparu au début du 20 siècle.

    Savourer les parfums lettons au Marché Central : Visiter le plus grand marché couvert en Europe. L’histoire du marché, la cuisine lettone et la possibilité de déguster les spécialités lettonnes.

    Et de nombreuses autres découvertes selon vos curiosités ...

    #Tourisme #lettonie #Riga #guide #guide_francophone #visiter_Riga #art_nouveau #architecture #spécialités_lettonnes #Marché_Central #Marché #capitale_lettonie

    • Bonjour Labdien,

      Ca fait longtemps que j’ai envie de découvrir les « Républiques baltes », et je ne dois pas être le seul.

      Bon, ce n’est pas prêt de se faire, vu la crise économique générée en France par l’Euro.

      Emissions de musiques Baltes sur des radios libres françaises ?
      Pourquoi pas, propose.

      Fait quelques exemples et publie les liens vers les MP3 sur SennThis, en mettant les mots clefs radio audio , avec le signe # qui va bien.
      Ca profitera aux SeenThisien(e)s
      Ensuite tu pourras les proposer à des radios libres françaises.

      Métropole Européenne ?
      Si tu parles de Lille, tu exagères un peu, beaucoup.
      La Rue Gambetta, par exemple, le quartier Saint Sauver, des morceaux d’Hellemmes, commencent à ressembler à Alep, suite au patient travail de Tartine Aubry et des apparatchik du PS.

      Quel temps il fait en Lettonie ?
      Sur Lille, gris entre 5 et 10 degrés.
      Pour information, en Suisse ce Dimanche, Le foehn a fait grimper les températures jusqu’à 20 degrés dans les vallées alpines tessinoises.
      http://www.rts.ch/info/suisse/8266323-des-temperatures-jusqu-a-20-degres-ont-ete-enregistrees-au-tessin-.html

      La recommandation de sujets sur l’Art Nouveau de ton pays n’est pas une idée en l’air.
      Peu de choses sur ce sujet existent, et cela amènerait des lecteurs.
      Par exemple, je n’ai jamais réussi à trouver de livres sur Ödön Lechner (Hongrie) en Français, je le regrette bien.

      Amicalement,
      André
      Post Scriptum : Informations sur Tourcoing
      https://seenthis.net/messages/554807

    • Bonjour @lettonie_francija

      Tu n’as pas repris les mots clefs radio audio , avec le signe # qui va bien, comme je te l’avais conseillé.
      Tu fais ce que tu veux, mais tes liens ne seront pas repris par le Radiophone, par exemple.

      Ceci dit pourquoi tombes tu aussi rapidement dans le #PATHOS ? ? ? ?
      Tu as des problèmes de crédulité dans ton job ?
      Tu as trop fêté Noel ?

      Je n’ai dis aucun mal des Pays Baltes.
      Je te suggère même des choses afin de les faire connaître, et tu me traites de baltophile virulent. Tu as des ennuis avec autre chose, c’est certain.
      Ensuite, tu embrayes les insultes sur la #LDH (à laquelle je n’appartient pas, manque de temps, et il y a tellement d’assos qui font des trucs biens, il faut faire des choix).

      Si c’est parce que l’air letton te manques, tu peux faire un aller et retour dans le journée au Luxembourg, il devrait y faire assez froid rapidement, cela se fait dans la journée depuis Tourcoing.
      Tu pourras boire un petit coup avec Jean Claude Junker, il devrait apprécier tes propos.
      Le Luxembourg, l’Europe, des sujets qui vont te détendre.

      La sensibilité des Baltes à leur voisins Russes est bien connue, mais il faudrait qu’ils se calment.
      Je te rappelles que ce sont les Allemands qui sont venus foutre le brun dans cette région, et depuis longtemps.
      Chevaliers teutoniques pour rappel, par exemple.

      Dans le Nord, on a l’habitude des envahisseurs, est ce que l’on est aussi virulents que toi ?
      Tiens, Louis XIV, combien de morts quand il a annexé la région ?
      Relire Le Roy Ladurie, Histoire des Paysans Français

      1815, 1870, 1914, 1940, combien de morts suite aux passages germaniques dans le 59 ? Le 62 ?

      Tu parles de Tourcoing.
      Est ce que tu y habites ?
      Fait attention à toi, l’extrême droite dans cette ville est en pleine croissance.

      Si tu montes sur un mat d’antenne de radio, méfie toi aussi.
      Le plus souvent, il y a des antennes relais pour le réseau GSM, en fonctionnement c’est extrêmement dangereux.

      Repose toi bien,
      André

    • L’information que j’ai posté hier sur Auchan City Tourcoing a été reprise par France Inter.

      Sanctionnée pour avoir fait une fausse couche en caisse - lundi 26 décembre 2016 à 13h44 - France Inter avec , Élodie Forêt

      C’est dans ce même Auchan City de Tourcoing, dans le Nord, qu’une caissière avait été licenciée pour une erreur de caisse de 85 centimes au mois d’août dernier
      Une nouvelle affaire concernant la manière dont les grands magasins traitent leur personnel

      L’information sur France Inter : (Mp3 - 2mn12s) : http://www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/LibrePensee/HDM161222C.MP3

      Source : https://www.franceinter.fr/societe/sanctionnee-pour-avoir-fait-une-fausse-en-caisse

  • Zen, un jeu d’enfant (Élodie Garamond & Lise Bilien)
    http://editionsflammarion.flammarion.com/Albums_Detail.cfm?ID=50222

    Nos enfants sont aujourd’hui surstimulés, agités (écrans, loisirs, école…) ;le yoga est sans doute le moyen le plus efficace pour les aider à se recentrer vers le bien-être et vers eux-mêmes. Avec une approche très ludique axée sur l’imitation des animaux, les auteurs proposent aux parents de partager des séances de #yoga avec leurs enfants en fonction du moment de la journée, quand ils ont besoin de se calmer, ou au contraire de se défouler, pour qu’ils « s’enracinent » ou s’ouvrent aux autres. Ces moments de communication, verbale ou non, permettront d’avoir un vrai temps d’échange, d’écoute et de complicité pour un développement harmonieux de l’enfant.

    #éducation #zen #développement_personnel

  • 5月7日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-160507

    Les Livres de Philosophie: Pierre Navarro : Épicure. Une Philosophie de la Vie Facile les-livres-de-philosophie.blogspot.jp/2016/05/pierre… posted at 00:41:35

    Les Livres de Philosophie: Wald Lasowski Alioch (dir.) : Althusser et Nous les-livres-de-philosophie.blogspot.jp/2016/05/wald-l… posted at 00:40:36

    Élodie Lemoine et Jean-Philippe Pierron (dirs.) : La mort et le soin. Autour de Vladimir Jankélévitch les-livres-de-philosophie.blogspot.jp/2016/05/elodie… posted at 00:39:48

    Top story: ’A born natural orator’: Irish student’s account of Hitler in 1921 e… www.theguardian.com/world/2016/may…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at (...)

  • Comprendre Boko Haram- Revue Afrique contemporaine 2015/3 - Cairn.info

    http://www.cairn.info/revue-afrique-contemporaine-2015-3.htm

    Un numéro complet sur Boko Haram

    Boko Haram, rebaptisé Islamic State’s West Africa (ISWA) depuis son allégeance à Daech, sort de son cadre local initial et projette une violence armée désormais régionale, du Nigeria au Niger, du Tchad au Cameroun. Comment comprendre et analyser ce phénomène social, religieux et politique ?

    Afrique contemporaine a donné carte blanche à quatre chercheurs pour décrypter la nature, l’histoire, la sociologie et les stratégies discursives et opérationnelles de ce groupe armé. Les auteurs repensent Boko Haram et offrent ici la primeur de leurs résultats de recherche. Élodie Apard étudie les prêches de Mohammed Yusuf et les messages vidéo d’Abubakar Shekau. Marc-Antoine Pérouse de Montclos déconstruit les représentations du péril « terroriste » d’hier à aujourd’hui dans le nord du Nigeria. Christian Seignobos propose une géographie et une anthropologie de la région du lac Tchad. Corentin Cohen dépasse l’impossibilité d’une sociologie politique du groupe armé grâce à des enquêtes de terrain inédites.

    Par ailleurs, Dangbet Zakinet a suivi les pasteurs transhumants dans la région du Batha au Tchad et analyse les questions d’agropastoralisme et de sécurité au cœur de l’actualité dans l’espace sahélosaharien.

    #nigeria #boko_haram

  • Le Carnet de mars venant de paraître, celui de décembre dernier est maintenant intégralement en ligne
    http://syntone.fr/projets/les-carnets-de-syntone/les-carnets-de-syntone-anciens-numeros/#decembre2015

    décembre 2015 : « VRAI-FAUX »

    – Quand la radio trompe l’oreille : petite histoire des faux-semblants radiophoniques – épisode 1 : années 1920, par Juliette Volcler.
    – Le documenteur comme poil à gratter, rencontre avec Wederik De Backer, Lucas Derycke et Thomas Morlion, auteurs de Gewone Mensen (Les Gens ordinaires), par Ariane Demonget.
    – Dans la chambre d’Écho, à propos de l’autoportrait sonore par Étienne Noiseau.
    – « On joue leur corps », entretien avec Élodie Fiat, bruiteuse, propos recueillis par Étienne Noiseau.
    – Artiste visuelle invitée : Lénon.

    https://issuu.com/syntone/docs/carnet_syntone_04_dec2015

    Sommaire du n° de mars
    http://syntone.fr/projets/les-carnets-de-syntone/#sommaire

    Vous écoutez de la #création_sonore... ou pas encore ? Lisez Syntone !