person:emmanuel grégoire

  • Trafic, fraudes et insécurité : Paris prêt à « déclencher les feux de l’enfer » dans les quartiers populaires de la capitale
    https://m.20minutes.fr/amp/a/2497063?__twitter_impression=true

    La mairie de Paris s’attaque au nord de la capitale. La ville a dévoilé ce lundi une série de mesures afin de notamment lutter contre l’insécurité, la saleté, les fraudes de commerçant ou encore le trafic de drogue dans ses quartiers populaires à cheval entre les XVIII, XIX et XXe arrondissements.[...]

    Les distributions « non déclarées » d’aides alimentaires pour les migrants et les pauvres ne seront plus autorisées . La mairie estime que ces dernières entraînent trop de bagarres entre migrants et détritus jetés à même le sol. La mairie pose également la question de l’éventuel prosélytisme religieux de certaines de ces associations.

    Une « charte de la distribution alimentaire » devrait donc prochainement être signée avec des structures spécialisées comme Les Restaurants du cœur, l’Armée du salut ou Emmaüs. « Les autres associations ne pourront plus intervenir sans une déclaration préalable, et ne devront distribuer de nourriture que dans les endroits et aux conditions que nous aurons déterminé », a affirmé Emmanuel Grégoire.

    #honte #feux_de_l'enfer #guerre_aux_pauvres #guerre_aux_migrants

  • Trafic, fraudes et insécurité : Paris prêt à « déclencher les feux de l’enfer » dans les quartiers populaires de la capitale
    https://www.20minutes.fr/paris/2497063-20190415-trafic-fraudes-insecurite-paris-pret-declencher-feux-enfe


    Campement de fortune sous un pont vers Porte de La Chapelle a Paris. — Laurence Geai/SIPA

    La mairie de Paris s’attaque au nord de la capitale. La ville a dévoilé ce lundi une série de mesures afin de notamment lutter contre l’insécurité, la saleté, les fraudes de commerçant ou encore le trafic de drogue dans ses quartiers populaires à cheval entre les XVIII, XIX et XXe arrondissements.

    « Depuis 2015, ces quartiers ont été confrontés à des crises à répétition : les réfugiés, le retour du crack, les mineurs isolés marocains à risque », a justifié auprès du Parisien Emmanuel Grégoire Premier adjoint d’Anne Hidalgo.

     
    Des maraudes contre l’insécurité

    Sur la place de la Chapelle et ses abords, des agents « faciliteront la circulation des femmes dans l’espace public, rendue difficile par la présence en très grand nombre de jeunes hommes », indique Emmanuel Grégoire au quotidien.

    La mairie assure également qu’une brigade sera « présente au quotidien, sept jours sur sept », sur la « promenade urbaine » située sous le métro aérien de Barbès à Stalingrad, et alentours, rapporte Le Monde.

    Les commerces dans le radar de la mairie

    La ville de Paris considère que de nombreux commerces du quartier se livrent à des activités douteuses. Certains sont suspectés de blanchiment d’argent, de trafics divers ou encore de pressions sur des concurrents pour racheter leurs baux. D’autres encore vendraient de l’alcool de façon problématique, déclenchant des attroupements sur les trottoirs et des bagarres.

    « Pour lutter contre le sentiment d’impunité qu’ils peuvent avoir, nous sommes prêts à déclencher les feux de l’enfer », a déclaré le premier adjoint et précisant que la mairie n’hésiterait pas à faire partir de force les gérants posant d’énormes difficultés et de mauvaise foi.

    Fin de l’aide alimentaire non déclaré

    Les distributions « non déclarées » d’aides alimentaires pour les migrants et les pauvres ne seront plus autorisées. La mairie estime que ces dernières entraînent trop de bagarres entre migrants et détritus jetés à même le sol. La mairie pose également la question de l’éventuel prosélytisme religieux de certaines de ces associations.

    Une « charte de la distribution alimentaire » devrait donc prochainement être signée avec des structures spécialisées comme Les Restaurants du cœur, l’Armée du salut ou Emmaüs. « Les autres associations ne pourront plus intervenir sans une déclaration préalable, et ne devront distribuer de nourriture que dans les endroits et aux conditions que nous aurons déterminé », a affirmé Emmanuel Grégoire.

    Rénovation et valorisation de vie de quartier

    En outre, la mairie s’engage à la rénovation de 40.000 logements du parc social en 2019, la création d’une promenade urbaine sous l’axe de métro aérien Barbès-Chapelle-Stalingrad ou encore la mise en place de sentiers de randonnée métropolitains.

    Enfin, « pour valoriser la vie dans ces quartiers », la mairie va débloquer « 400.000 euros supplémentaires » pour aider les associations locales, ainsi que des aides financières pour les initiatives telles que les vide-greniers, les spectacles…

    #chasse_aux_pauvres #migrants #Ville_de_Paris #socialisme_CAC40

  • « Gilets jaunes » : les dégâts à Paris plus importants que la semaine dernière AFP - 9 Décembre 2018 - Le figaro
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/12/09/97001-20181209FILWWW00025-gilets-jaunes-les-degats-a-paris-plus-importants-

    La mobilisation des « gilets jaunes » samedi à Paris a fait « beaucoup plus de dégâts » matériels que celle du 1er décembre, a estimé dimanche Emmanuel Grégoire, 1er adjoint de la maire PS Anne Hidalgo.

    « Le secteur concerné par les incidents était beaucoup plus important [...] En ayant moins de barricades, il y a eu beaucoup plus de dispersion, donc beaucoup plus de lieux impactés par des violences ». « Il y aura beaucoup plus de dégâts suite à la journée d’hier qu’il y a une semaine », selon l’adjoint chargé du budget de la capitale, et « un coût économique beaucoup plus important », dû notamment aux très nombreux commerces restés fermés dans ce qui est traditionnellement un temps fort des achats avant les fêtes.

    Anne Hidalgo avait déploré samedi soir « des scènes de chaos » dans la capitale et des « dégâts incommensurables » pour l’économie et l’image de la ville. La manifestation des "gilets jaunes" a réuni quelque 10.000 personnes à Paris, contre 8.000 le 1er décembre.

    Pour l’ensemble de la France, le ministère de l’Intérieur a fait état dimanche de 136.000 manifestants, 1.723 personnes interpellées, dont 1.220 ont été placées en garde à vue.

    Bonus : Bordeaux pillage apple store ( grand théâtre ) vue de l’extérieur samedi 8 Décembre.

    https://www.youtube.com/watch?v=ZSoarr04dSU

    #GiletsJaunes #Apple #Apple_store #Bordeaux

  • Paris lève 320 M€ pour son 2e « green bond » - Business Immo
    https://www.businessimmo.com/contents/90869/paris-leve-320-m-pour-son-2e-green-bond

    Jeudi, la Ville de Paris a émis avec succès une obligation « développement durable » (green & social bond) qui lui a permis d’emprunter 320 M€ sur une maturité de 17 ans à un taux de 1,42 % (soit un différentiel de taux par rapport aux obligations d’Etat de seulement 0,20 %). "La grande diversité géographique des investisseurs nationaux et internationaux et le volume très important de la demande exprimée par les investisseurs (1,3 Md€) confirment leur confiance en la solidité financière de Paris et la crédibilité des projets d’investissement qu’elle conduit", précise le communiqué. 

    "Outre leur impact écologique, les projets concernés par cet emprunt vont aussi conduire à des avancées concrètes dans les domaines du logement et de la cohésion sociale". « la réussite de cette opération conforte la place de la Ville de Paris comme leader des métropoles vertes, durables et solidaires. L’attractivité de la signature Ville de Paris et le dynamisme de la place financière parisienne bénéficient aujourd’hui à l’ensemble des Parisiens, en contribuant activement au bien-être des générations présentes et futures », commente Emmanuel Grégoire, adjoint à la maire en charge du budget, du financement et de la transformation des politiques publiques.

    #PSCAC40 #capitalisme_vert #Ville_de_Paris #rente_foncière #ville_entreprise

  • Anne Hidalgo : « Le Civic Hall parisien sera un lieu d’innovation » - leJDD.fr
    http://www.lejdd.fr/JDD-Paris/Anne-Hidalgo-Le-Civic-Hall-parisien-sera-un-lieu-d-innovation-789031

    Comme son grand frère de la Grosse Pomme, le Civic Hall de la Ville lumière aura pour vocation de réunir des start-up spécialisées dans ce secteur – généralement à but non lucratif – et des services de la Ville. Mais il devra être « plus ouvert, davantage tourné vers les citoyens : cet endroit fonctionnera comme un incubateur, où se retrouveront de nombreux partenaires – jeunes entrepreneurs, grands acteurs de l’économie numérique, chercheurs, sociologues, étudiants… –, mais aussi le public, les administrés, les élus, les associations, etc. Ce sera un lieu de rencontre, de dialogue, voire de coconstruction des politiques municipales », souligne Emmanuel Grégoire, maire adjoint chargé des services publics, de la modernisation de l’administration et des ressources (...)

  • “Tel Aviv beach” in Paris sparks outrage a year after Gaza slaughter | The Electronic Intifada
    https://electronicintifada.net/blogs/ali-abunimah/tel-aviv-beach-paris-sparks-outrage-year-after-gaza-slaughter
    https://electronicintifada.net/sites/electronicintifada.net/files/styles/original_800w/public/telavivsurseine-1.jpg?itok=20xGvEV5&timestamp=1438976015 A promotional image for “Tel Aviv Sur Seine” shows what an area of Paris will look like on 13 August when it is refashioned as an Israeli beach.

    Palestine solidarity activists in France are expressing outrage that a “Tel Aviv beach” is being created in Paris to promote Israel.

    For a few hours on 13 August, a section of river bank in the French capital near the Pont d’Arcole, will be turned into “Tel Aviv sur Seine” (Tel Aviv on the Seine), complete with falafel stands and “Israeli nightlife.”

    According to Coolisraël, a website that markets Israel to a French-speaking audience, the propaganda event is a joint project of the Paris and Tel Aviv municipal governments.

    Tel Aviv sur Seine will be held at “Paris Plage,” a simulated beach the city sets up in the summer.

    Lionel Choukroun, director of Agence Culturelle, the company that is producing the event, says the idea is “to give Parisians and tourists the Tel Aviv experience without having to go anywhere.”

    The Israeli embassy in Paris is heavily promoting Tel Aviv sur Seine on its Facebook page and Twitter accounts.

  • Travail du dimanche et #management #socialiste : La Ville de Paris veut remplacer les #grévistes du dimanche par des « volontaires » - Miroir Social
    http://www.miroirsocial.com/actualite/11432/la-ville-de-paris-degaine-son-49-3-en-voulant-remplacer-les-grevistes-

    Selon des informations révélées par le journal Le Parisien, la municipalité dirigée par #Anne_Hidalgo prépare un plan pour « déployer des agents volontaires pour remplacer les agents grévistes ». Un sorte de « lock-out » à la parisienne. Pas mal comme idée venant d’une ville dont la première magistrate a été (brièvement, il est vrai) inspectrice du travail. D’autres parlent même d’un nouveau 49-3 anti gréviste.       
    Pas sûr toutefois que cette idée soit si brillante car, outre qu’il faudra trouver des volontaires qui risquent d’être assez mal reçus par leurs collègues, il faudra que cela se fasse uniquement dans le cadre d’heures supplémentaires. En effet, le sous-effectif chronique fait que si un agent va boucher un trou, c’est pour mieux creuser celui qu’il a laissé.
    Tout cela révèle surtout le peu de sympathie et de respect de la #mairie_de_Paris vis-à-vis de ses agents : « même si le temps de #travail_dominical des bibliothécaires est deux fois moins long et pourtant payé deux fois plus que celui de la DJS, ces derniers ne doivent pas oublier que le niveau d’étude et de qualification n’est pas le même », ose Emmanuel Grégoire dans une saillie publiée par Le Parisien. Et voilà pour les grévistes qui sont considérés comme de vulgaires « sans-dents » municipaux. À la mairie de Paris, à défaut de dialogue social, on connaît au moins le #mépris_de_classe. En tout cas, ce n’est pas avec ce genre de déclaration que les grévistes vont lever leur mouvement.
    Surtout qu’une nouvelle bibliothèque doit ouvrir le dimanche dans les prochaines semaines. Montant de la prime ? 100 euros « Il est hors de question que le personnel des bibliothèques voit ses primes baisser », avait déclaré Bruno Julliard à la CGT des affaires culturelles, l’année dernière. Toujours adjoint à la culture, il venait alors d’être promu au rang de premier adjoint d’Anne Hidalgo. Le supérieur de l’adjoint en charge du personnel, quoi !
    Bref, la Mairie est comme une poule devant un couteau sur cette question du travail dominical. « Cela implique de négocier avec l’ensemble des directions et l’ensemble des syndicats concernés », affirmait candide l’exécutif parisien à La Gazette des Communes. On ne voit pas trop ce que la mairie pourrait leur proposer sinon l’alignement de la #prime_du_dimanche à 100 euros pour tous les agents municipaux travaillant ce jour-là. À moins que la Ville décide de baisser celle des bibliothécaires ? Dans ce cas il y aura un deuxième front social. Et le programme d’Anne Hidalgo tomberait à l’eau, l’eau de la piscine.

    • Grève du dimanche : les élus dénoncent la gestion du conflit par Anne Hidalgo
      http://www.miroirsocial.com/actualite/11496/greve-du-dimanche-les-elus-parisiens-denoncent-la-gestion-desastreuse-

      Dans un communiqué, le groupe Communistes-Front de Gauche dénonce la tournure que prend cette très longue grève. Les élus pourtant dans la majorité municipale dirigée par Anne Hidalgo déplorent ainsi « la gestion du conflit ». Mais surtout, ils accusent l’Hôtel de Ville de vouloir « passer en force » et casser la grève en affectant du personnel « volontaire » pour se substituer aux grévistes qui ont désormais étendu leur mouvement au samedi en plus du dimanche (lire ici).

      De son côté, le groupe UMP dénonce aussi la gestion de ce mouvement social et reproche à la mairie de Paris de laisser pourrir le conflit. « Ce n’est pas faute de les avoir interpellés depuis un an.

      #grève_du_dimanche

    • Contre les grévistes, la mairie écrit aux Parisiens ,de la mairie, contre attaque de l’intersyndicale
      http://www.miroirsocial.com/actualite/11519/greve-lettre-ouverte-aux-parisiens-de-la-mairie-contre-attaque-de-l-in

      Chaque #week-end, vous êtes directement affectés par la grève du personnel ouvrier des stades, gymnases et piscines de la Mairie de Paris. Nous réclamons une revalorisation de leur prime dominicale. Cette grève dure depuis plus d’un an. Il faut que vous sachiez que la Ville de Paris a délibérément joué le pourrissement, (...) dans une relation normale grévistes/employeur, ce conflit aurait trouvé une solution en quelques semaines »,(...)

      Au lieu de cela, la mairie préfère jouer le catenaccio social en clamant que « les grévistes ne seraient qu’une poignée non représentative ». Une « poignée » qui suffit toutefois à fermer la moitié des piscines et le tiers des stades et gymnases chaque dimanche, comme le reconnaît elle-même la municipalité. Comme dirait Fernand Raynaud, « y’a comme un défaut ». Comme elle ne manque pas de le rappeler, l’intersyndicale représente 90 % des agents du service des sports d’après les élections professionnelles du 4 décembre dernier. Cruel !

      Mieux, selon la mairie (décidément pas très fair-play), les grévistes seraient dans l’illégalité en pratiquant une grève perlée et de surcroît en « refusant la négociation ». Malheureusement, pour les syndicats, là aussi, la réalité est toute autre car non seulement « cette grève non perlée, en absolue conformité avec le droit, dure depuis 12 mois (février 2014) mais ce n’est qu’en janvier 2015 (soit onze mois après son début) que la Ville de Paris a accepté une première négociation », pointent les représentants du personnel. « Jusque-là, la Maire de Paris n’avait pas jugé opportun de donner mandat à ses élus pour négocier, préférant jouer le #pourrissement du conflit, méprisant son personnel mais aussi ses usagers ». Match nul, balle au centre.

      Une chose est sûre cependant, le mouvement est loin de s’essouffler. Le conflit pourrait même se durcir car les agents de maîtrise du secteur qui n’étaient pour le moment pas concernés par le mouvement pourraient à leur tour entrer sur le terrain. Ces derniers n’ont guère apprécié les pressions exercées par la mairie et sa volonté de faire remplacer les grévistes par du personnel plus ou moins volontaire. Quand on veut jouer le hors-jeu, il faut que la défense soit toujours bien alignée.

    • ...le syndicat CGT vient de révéler l’existence d’une sorte de caisse noire. Cette nouvelle pourrait faire l’effet d’une bombe. Dans une note interne, en principe confidentielle, l’administration avoue avec fierté avoir « une enveloppe exceptionnelle d’heures supplémentaires gestion de grève ». Une manne pour casser la dynamique du mouvement à en croire cette note. « Elle va nous servir à faire venir les agents et assurer les compétitions les plus sensibles. N’hésitez pas à l’utiliser pour sécuriser au maximum les manifestations », conclut sans honte la municipalité (lire ici). Visiblement, les relations sociales à la mairie de Paris ne sont donc pas très fluctuat, voire carrément mergitur.

      http://www.miroirsocial.com/actualite/11532/paris-une-bibliotheque-fermee-un-troisieme-samedi-de-suite-pour-cause-

  • Paris : « Un grand nombre d’habitants ne profitent pas des services publics offert s » - 20minutes.fr
    http://www.20minutes.fr/paris/1522811-20150121-paris-grand-nombre-habitants-profitent-services-publics-o

    Il n’y a pas que sur le budget participatif que l’avis des #Parisiens est sollicité ces jours-ci. La ville lance aussi une grande consultation pour moderniser les services publics. A compter de ce jeudi et jusqu’au 23 février, les Parisiens pourront donner leurs idées pour facilité l’accès au service de la ville, les démarches en mairie mais aussi pour rendre plus accessible l’offre culturelle ou la pratique sportive.

    « Diversifier l’offre et lutter contre le #non-recours »

    L’enquête se fait en ligne, sur le site Avis.paris.fr.
    http://www.paris.fr/politiques/participer/avis-paris-fr/p10631
    « Elle est réalisable en cinq minutes et les participants répondent aux thématiques qu’ils veulent », précise Emmanuel Grégoire, adjoint d’#Anne_Hidalgo en charge des services publics et de la modernisation de l’administration.
    « Cette consultation était annoncée depuis plusieurs mois », rappelle Emmanuel Grégoire. Elle part d’un double constat. « Le premier, c’est la nécessité de diversifier l’offre de services publics, poursuit l’élu. La deuxième, c’est la problématique du non-recours. Nous constatons qu’un grand nombre d’habitants ne profitent pas des services publics offerts. Cela concerne tout particulièrement les #populations les plus fragiles. »

    50% des Parisiens titulaires potentiels du RSA ne le réclament pas

    Une étude du #centre_d’action_sociale_de_la_ville_de_Paris s’était penchée sur la question en 2011. Le découragement devant la complexité des démarches, la méconnaissance des dispositifs, la crainte d’une #stigmatisation, la préférence d’autres modes de #solidarités ou même le manque d’intérêt pour l’offre étaient alors avancés comme possibles raisons pour expliquer ce non-recours. « A Paris, cela concerne par exemple le #RSA (Revenu de solidarité active), observe Emmanuel Grégoire. Le taux de non-recours avoisine les 50%. »
    Un problème qui n’est pas que parisien. En 2012, plus du tiers des titulaires potentiels du RSA en France, soit 1,7 million de personnes, n’y avait pas recours, selon une étude de la Caisse nationale d’allocations familiales. (#CNAF)
    Ce non-recours transparaît aussi dans la fréquentation des structures de la ville. « Nous avons fait le constat dans les conservatoires, observe Emmanuel Grégoire. Nous avons le sentiment qu’ils ne touchent pas tous les publics possibles, notamment les milieux les plus défavorisés. »

    Restitution des idées cet été

    Cette grande consultation visera donc à comprendre ce non-recours et trouver des axes d’amélioration.

    C’est pour l’essentiel du #publireportage socialaud.

    Je ne suis pas intervenu sur les cartes de répartition des revenus qui, je crois, excluaient Paris (et dont je retrouve pas l’url..). Dans cette ville "de riches" il y a 80 000 #RSAstes, 145 000 bénéficieras de la #CMU-C
    voir "Poursuite de la hausse du nombre
    de bénéficiaires du RSA et de la CMU-C en Ile-de-France", Insee
    http://www.insee.fr/fr/regions/idf/default.asp?page=themes/bilaneco/bilan2013/bilan%20social.htm

    Bien sûr ces indicateurs ne donnent qu’une mesure partielle du phénomène dont une bonne part reste invisible.

    Bien que l’éviction des pauvres ait débuté dès les années 50, Paris est marquée par une très forte #polarisation_sociale, avec un très grand nombre de pauvres.

    Quoi que dise la Ville, la #méconnaissance en matière de droits est organisée, c’est aussi une production institutionnelle. Ainsi, la Ville, comme toute les municipalités, a accès à la "liste des demandeurs d’emploi", mais jamais il n’a été question d’informer ces derniers de leurs droits, en particulier lorsqu’ils sont pas indemnisés par #Pôle_emploi (allocation logement, ASS, RSA, CMU, fonds de solidarité énergie, logement, transports, piscines, et certains musées gratuits).

    C’est bien plutôt la dissuasion qui est mise en pratique par la Ville (protéger les caisses, économiser, délégitimer les #demandeurs_de_revenu. Ainsi, depuis quelques années, les centres d’action sociale d’arrondissement s’évertuent à empêcher les RSAstes de jouir du droit commun en matière de #prestations_facultative. La Ville prétend imposer aux RSAstes d’avoir à passer par un travailleur social là où le citoyen "ordinaire" n’a pas à se soumettre à une telle procédure, qui allonge les délais, multiplie les interlocuteurs, transforme un rdv "administratif" en moment d’un "#suivi_social" intrusif et contraignant. Dans l’arbitraire le plus complet.

    Bref il y aurait beaucoup à dire sur la philanthropie de nos oligarques (cf. la millionnaire #Marisol_Touraine), la bureaucratie sociale (#opacité_défensive).

    Faute d’en prendre le temps ici, une recette utilisable par tout Parisien (et parfois ça marche mieux pour des "insérés" à revenu menacés d’appauvrissement que pour des "pauvres"...), à faire connaître autour de vous, il existe des #aides_financières dites "exceptionnelles" accessibles dont la Ville n’informe pas les ayant droit potentiels, un mode d’emploi :

    À Paris comme ailleurs, arr€t€z vos salad€s, balanc€z l’os€ill€ !
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3250

    Sinon, si vous connaissez des soucis de cet ordre ou vous posez des questions sur ces aspects de la "vie parisienne", il existe une permanence #précarité de la coordination des intermittents et précaires : permanenceprecarite [at] cip-idf.org.

  • Réponse du Cabinet du Maire de la Ville de Paris à notre interpellation par lettre ouverte dont la signature reste ouverte ici http://goo.gl/CJa11
    Je vous la livre telle quelle, pas le temps de la commenter mais c’est toujours le même discours depuis le début.

    ##################################

    Monsieur,

    Vous avez laissé un message sur le site de la Ville de Paris le 22 mai, et je me fais un devoir de vous renseigner plus complètement. Et d’abord sur les conditions d’évacuation de l’immeuble situé 51 Avenue Simon Bolivar.

    Cet immeuble de bureaux n’est absolument pas conçu pour accueillir des personnes en hébergement, puisqu’il ne comporte ni chambres, ni sanitaires (douches), ni cuisine.

    Il est surtout dangereux en termes de risque incendie. Selon un rapport de la Direction de l’Urbanisme de janvier 2009, ce bâtiment présente plusieurs problèmes graves au regard de la sécurité incendie : structure métallique offrant une résistance au feu insuffisante, issue de secours non-conforme, isolement de parois non-conforme, présence très importante de bois non traité, etc. Tous ces éléments ont conduit la Ville à mettre un terme à son occupation par les services techniques municipaux.

    C’est sur la base de ces éléments que « Jeudi noir », qui avait également investi les lieux, a accepté de quitter ce site dangereux pour les personnes car présentant une insuffisante résistance au feu.

    Dès le lundi, la Ville de Paris a cherché à prendre des contacts. Pendant deux jours, Pascale Boistard, Adjointe au Maire de Paris, des élus du 19ème arrondissement, des adjoints de la majorité (Denis Baupin), le cabinet du Maire, et le Secrétariat Général de la Ville ont été présents sur le site quasiment en permanence. Il a été très compliqué de trouver des interlocuteurs : aucun représentant ni porte parole reconnu n’a été désigné, les décisions étant prises au sein d’une assemblée générale composée de militants « extrémistes » se réunissant dans l’immeuble, dont l’accès était interdit à la Ville de Paris.

    Malgré nos demandes, nous n’avons jamais pu disposer d’une liste complète des Tunisiens occupant l’immeuble, ni connaître précisément leur nombre. Plusieurs réunions ont eu lieu, notamment dans les locaux de la CFDT, pour leur indiquer l’extrême dangerosité du site, que la Ville ne prendrait pas le risque de laisser à l’intérieur des personnes exposées à un tel risque et qu’elle leur proposait des hébergements.

    Dès le mardi après midi, la Ville de Paris a proposé un nombre les places d’hébergement en nombre suffisant pour éviter l’arrestation des Tunisiens en situation irrégulière. 100 places étaient en effet disponibles dans un centre d’hébergement spécialement ouvert pour les Tunisiens occupant l’immeuble, géré par l’association Aurore et financé par la Ville. Ces places venaient s’ajouter aux 120 places en hôtel gérées par « France Terre d’Asile ». Et une quarantaine de places supplémentaires pouvaient être mobilisées dès le mercredi soir.

    Mardi soir, alors qu’un bus des TAM était sur place pour accompagner les Tunisiens vers ce centre d’hébergement, plusieurs militants présents sur place les ont dissuadés d’accepter ces propositions malgré les risques imminents (connus de tous) d’intervention de la police et d’arrestation. Le collectif a manifesté dans la soirée son hostilité aux pompiers présents sur place (qui ont dû quitter les lieux) lorsqu’un des occupants a escaladé le toit de l’immeuble dans des conditions de danger extrême.

    La Ville a constamment répété aux occupants que nous ne pourrions pas les laisser dans les lieux au-delà du mardi soir et qu’une évacuation interviendrait in fine s’ils restaient, avec les risques d’interpellation induits.

    La Ville a dû déposer une plainte lundi, procédure administrative nécessaire dans tous les cas d’occupation illicite, afin de dégager la responsabilité du propriétaire en cas d’accident dans le bâtiment. L’intervention s’est faite mercredi à la demande de la Ville pour raisons de sécurité.

    La plainte a été retirée avec le départ des occupants et n’est en rien une circonstance aggravante pour les Tunisiens arrêtés et placés en garde à vue du fait de leur situation irrégulière. Nous n’avons eu de cesse de répéter depuis 10 jours l’indignité et l’inefficacité des arrestations policières.

    Si le collectif avait accepté les propositions d’hébergement de la Ville disponibles la veille de l’évacuation, les 84 Tunisiens arrêtés en situation irrégulière auraient été protégés des interpellations. Nous ne pouvons que regretter que les « organisateurs » de ce collectif n’aient pas eu comme priorité la protection immédiate de ces personnes.

    Dans cette affaire, personne de bonne foi ne peut contester qu’il aurait été irresponsable de laisser près de 200 personnes dans cet immeuble dangereux plusieurs semaines (ce qui aurait été le cas si nous ne l’avions pas évacué dans le délai de 48 heures), a fortiori dans les conditions de grande confusion, voire de violence, qui régnait parmi les occupants.

    Personne ne peut contester non plus que la Ville a tout fait pour offrir aux occupants une solution alternative d’hébergement et n’a cessé de prévenir les occupants des conséquences inévitables de leur refus. Elle ne pouvait faire perdurer une telle situation, dangereuse pour les occupants.

    En l’absence de réponse de l’Etat qui a la responsabilité de la prise en charge des sans-abri, la Ville a mis en œuvre des mesures exceptionnelles afin que cette population soit accueillie dans des conditions dignes en mobilisant près de 300 places d’hébergement. La situation de ces personnes en errance nécessite un suivi social et sanitaire appuyé ainsi qu’un accompagnement juridique dans le respect de la dignité des personnes et du droit qu’il s’agisse des accords de Schengen ou de la convention européenne des droits de l’homme.

    Le Maire de Paris a demandé à l’Etat que les situations individuelles soient étudiées avec pragmatisme. En avril 2008, un accord de coopération a été signé entre la France et la Tunisie pour accueillir 9000 Tunisiens qui souhaiteraient travailler en France. Aujourd’hui, seules un peu plus de 2000 personnes ont bénéficié de cet accord. Au regard de la situation de chacun, le Maire de Paris demande que l’Etat respecte le cadre de cet accord et propose, chaque fois que cela est possible, une régularisation par le travail. Pour les Tunisiens qui souhaiteraient retourner en Tunisie, la Ville invite l’Etat à mettre en place un dispositif adapté à ces circonstances exceptionnelles, notamment en proposant une aide au retour revalorisée.

    J’ajoute que lors du Conseil de Paris des 16 et 17 mai, la collectivité parisienne a souhaité mobiliser ses services et soutenir l’action des associations autour de plusieurs priorités définies de façon coordonnée. Ainsi, la Ville facilite l’hébergement d’urgence des personnes les plus fragiles réalisé par les associations « France Terre d’Asile » et « Aurore » qui mobilisent au total 230 places d’accueil en hôtel ou en centre d’hébergement sur un mois, avec un accompagnement individuel et la recherche de solutions dans le respect du droit et de la dignité humaine : une convention liant l’association « France Terre d’Asile » au Département de Paris financera cette action d’orientation individuelle et de prise en charge hôtelière (130 places) à hauteur de 92 000 €. Une autre convention liant l’association « Aurore » au Département de Paris financera l’ouverture d’un centre d’hébergement de 100 places d’accueil, avec un service de restauration et de suivi social, à hauteur de 90 000 €.

    Il s’agit d’autre part de soutenir la mise en place de maraudes humanitaires de nuit réalisées par l’association « Emmaüs » afin d’aller au contact des personnes à la rue pour leur proposer une aide sociale immédiate et procéder à des signalements en cas de problème de santé avéré. Ces équipes ont également pour mission de réaliser une veille sociale sur les sites les plus sensibles dans les 10ème, 19ème et 20ème arrondissements afin de mieux évaluer la composition et l’évolution de ces groupes communautaires. Cette action sera financée par le biais d’une subvention exceptionnelle de 12 000 €.

    Enfin, pour aider au renforcement de l’aide alimentaire délivrée par les associations « La chorba » et « Une chorba pour tous », qui distribuent quotidiennement plus de 500 repas à ces personnes, une subvention exceptionnelle de 8.000 € sera versée à chacune des deux associations.

    En outre, des kits d’hygiène sont distribués et une prise en charge médicale est proposée quand cela est nécessaire. C’est une enveloppe de près de 335 000 euros qui est consacrée aux Tunisiens.

    Je termine en soulignant que la Ville ne peut accepter les dégradations des équipements publics ni les violences (notamment à l’endroit de ses personnels) qui ont marqué l’occupation du gymnase de la rue de la Fontaine-au-Roi, et je ne doute pas que votre sentiment rejoigne le nôtre.

    Veuillez recevoir, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.
    Le Chef du Cabinet du Maire de Paris

    Emmanuel Grégoire

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