person:eric schlosser

  • McLibel: full documentary
    https://www.youtube.com/watch?v=V58kK4r26yk

    Hello. This is the official, full-length (81 min) version of our 2005 documentary, McLibel. This film was made completely independently (no studio/broadcaster backing) over four long years. We’re a tiny independent film company always struggling to make ends meet, so if you watch for free here, please make a donation - http://spannerfilms.net/donate - and also sign up to our email list: http://www.spannerfilms.net/mailing_list . Thanks v much and enjoy the film, Franny & Lizzie from Spanner Films
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    The first documentary from renowned director Franny Armstrong (The Age of Stupid, Drowned Out), McLibel tells the true story of two ordinary people who battle McDonald’s in what became known as “the biggest corporate PR disaster in history” (Channel 4 News). The Seattle Times called the film an “irresistible David and Goliath tale... you can’t help but cheer along” and the Sydney Morning Herald described it as “an often-hilarious exposé of big business arrogance... and an extraordinary example of independent filmmaking”.

    McDonald’s often used the English libel laws to suppress criticism. Major media organisations like the BBC, Channel 4 and The Sun had backed down in the face of their legal threats. But then they sue single father Dave Morris (41) and gardener Helen Steel (34). In what became England’s longest-ever trial, the “McLibel Two” represent themselves for three and a half years in court against McDonald’s £10 million legal team. Every aspect of the corporation’s business is cross-examined, from junk food and McJobs, to animal cruelty, environmental damage and advertising to children.

    McDonald’s try every trick in the book against the pair, including legal manoeuvres, secret settlement negotiations, a visit from Ronald McDonald and even spies. Seven years later, in February 2005, the marathon legal battle finally concludes at the European Court of Human Rights - will the result take everyone by surprise?

    Filmed over ten years, with courtroom reconstructions directed by Ken Loach, McLibel features the first interview with a McDonald’s spy, as well as in-depth contributions from Eric Schlosser (Fast Food Nation) and Keir Starmer (then Helen and Dave’s pro bono lawyer, now the UK’s Director of Public Prosecutions).

    The McLibel trial became a cause-celebre in the UK, resulting in changes both to UK law and to McDonald’s itself. It is often cited as influencing works which followed, including Fast Food Nation, Jamie’s School Dinners and Super Size Me. The producers estimate that more than 26 million people have seen McLibel on TV, cinema, DVD and at local screenings worldwide.
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    More about the film: http://www.spannerfilms.net/films/mclibel

  • Les deux fois où on a retiré les armes nucléaires des mains de Nixon

    http://www.slate.fr/story/121943/retire-armes-nucleaires-nixon

    Contourner les ordres du président est rare, mais cela s’est déjà produit.

    En 1969, alors que le monde est plongé en pleine Guerre froide et que les États-Unis affrontent idéologiquement leur ennemi sur le sol vietnamien depuis quatre ans, le président Richard Nixon décide de frapper un grand coup : il demande à son secrétaire à la Défense, Melvin R. Laird, de faire passer l’armada nucléaire en alerte maximale pour menacer directement Moscou. Le but ? Faire croire aux Soviétiques que les États-Unis vont lancer une attaque sur l’armée nord-vietnamienne.

    Laird n’a pas suivi l’avis de Nixon. Pour Scott D. Sagan, auteur de l’essai Les limites de la sécurité, qui traite des accidents nucléaires, il a juste essayé d’ignorer les ordres en utilisant des fausses excuses concernant des exercices en cours, tout en espérant que le président oublierait sa demande.

    En 1974, Nixon plonge. En plein scandale du Watergate, le président des États-Unis boit beaucoup et ses collaborateurs craignent de plus en plus son instabilité émotionnelle. Pour parer à toute éventualité, son nouveau secrétaire à la Défense, James R. Schlesinger, lui même plutôt belliciste, demande à l’armée de détourner tous les ordres d’urgence émanant du Bureau Ovale –surtout ceux impliquant les armes nucléaires– directement chez lui ou chez le secrétaire d’État, Henry Kissinger.

    Sa démarche était, et reste aujourd’hui, totalement illégale, et aurait presque pu être qualifiée de mutinerie, mais à l’époque personne ne l’a remise en question. Pour Eric Schlosser, auteur de Commandes et contrôles, contrôler Nixon semblait « être la chose à faire à ce moment-là ».

  • À l’attention des malheureux non-lecteurs de Bidoche | Planète sans visa
    http://fabrice-nicolino.com/?p=2088

    C’est bien là que l’histoire bascule. Point de départ : Lee Harding. L’homme est un colosse de 1,85 m pour 100 kilos, et, en ce 11 juillet 1997, quand il est pris de crampes abdominales, il ne s’affole pas. Il a tort. Atteint de #diarrhées sanglantes, il pense qu’il va mourir et passe plusieurs journées d’enfer. On résume : des analyses montrent la présence dans ses selles d’une #bactérie affreuse, Escherichia coli O157:H7. En 1982, à la suite de deux épidémies de colite hémorragique aux États-Unis (dans l’Oregon puis dans le Michigan), les services sanitaires avaient trouvé le responsable : des hamburgers insuffisamment cuits vendus dans un fast-food. Par la suite, une souche d’Escherichia coli d’un nouveau type, le O157:H7, avait été isolée. Lee Harding a été frappé par cette bactérie singulière. La piste mène à l’usine de Colombus de l’entreprise Hudson Foods, qui prend peur et rappelle la bagatelle de 11 300 tonnes de bœuf.

    La vérité commande de dire que l’événement est banal. Car, selon des estimations officielles rapportées par le journaliste américain Eric Schlosser dans un best-seller[2], 200 000 Américains sont chaque jour contaminés par des bactéries présentes dans la #nourriture. Par jour ! En un an, plus d’un quart de la population souffre d’une intoxication alimentaire. Chaque jour, 900 personnes sont hospitalisées et 14 meurent. Chaque jour !

    #nourriture #alimentation #sécurité

  • Une #bombe_atomique (sic) américaine 260 fois plus puissante que celle d’#Hiroshima a failli exploser en janvier 1961 en Caroline du Nord, selon un document « déclassifié » repris vendredi 20 septembre par le Guardian.

    Selon ce rapport obtenu par le journaliste Eric Schlosser en vertu de la loi sur le droit d’informer, un bombardier #B-52 s’est alors disloqué en vol, laissant échapper deux bombes Mark 39 à hydrogène au-dessus de Goldsboro.

    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/09/21/revelations-sur-l-explosion-de-justesse-d-une-bombe-h-en-1961-aus-etats-unis

    #armement #histoire #désarmement #nucléaire #armée #USAF

    • http://en.wikipedia.org/wiki/1961_Goldsboro_B-52_crash

      Five of the six arming mechanisms on one of the bombs activated, causing it to execute many of the steps needed to arm itself, such as charging the firing capacitors and, critically, deployment of a 100-foot-diameter (30 m) retard parachute. The parachute allowed that bomb to hit the ground with little damage.
      According to former military analyst Daniel Ellsberg, he saw highly classified documents indicating that the pilot’s safe/arm switch was the only one of the six arming devices on the bomb that prevented detonation. The Pentagon claims that there was no chance of an explosion and that two arming mechanisms had not activated. A United States Department of Defense spokesperson told United Press International reporter Donald May that the bomb was unarmed and could not explode. Later, however, it was found that both bombs were fully functional and that a single low-voltage switch was indeed all that prevented detonation.

    • Et quelques années plus tard (1966) la bombe perdue de Palomares…

      Accident nucléaire de Palomares - Wikipédia
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_nucl%C3%A9aire_de_Palomares

      Des quatre bombes H de type Mk 28 que le B-52G transportait, trois sont retrouvées à terre près du village de Palomares en Andalousie. Deux sont détruites à l’impact au sol. Les explosifs conventionnels de deux bombes explosent, dispersant environ 4,5 kg de plutonium sur 250 hectares jusqu’aux fermes situées à 1,6 km des côtes. La troisième bombe touche le sol et reste presque intacte près de Palomares. La quatrième bombe est perdue au large des côtes : tombée dans la mer Méditerranée, elle est récupérée intacte après deux mois et demi de recherches.