person:etat de genève

  • Souriez, vous êtes suspects !

    Les #caméras_de_vidéosurveillance sont partout sur le domaine public. Avec le terrorisme et le sentiment d’insécurité ambiant, elles rassurent une population qui, dans l’ensemble, les voit d’un œil bienveillant. Mais ce système de lutte contre la criminalité est controversé. On craint des atteintes massives à la protection de la personnalité, qui feraient que chacun de nos faits et gestes serait désormais épié, espionné. Ainsi à #Genève, une expérience unique en Suisse, celle d’une surveillance en direct 24 h sur 24 h de tout un quartier, vient d’être terminée. Dans d’autres villes par contre, comme #Thoune (BE), on a fait ses comptes et finalement... retiré toutes les caméras des rues !

    http://pages.rts.ch/emissions/temps-present/8066017-souriez-vous-etes-suspects.html#8066019
    #surveillance #Suisse #vidéosurveillance #vidéo #sécurité

    C’est fou comme dans ce reportage on voit qu’il y a un consensus fou de la population pour la vidéosurveillance...

    #Francisco_Klauser (prof. UNINE et expert de vidéosurveillance interrogé dans le reportage), vers la minute 20’50, chargé d’évaluer le grand projet de vidéosurveillance des #Pâquis (Genève) :

    « La première tendance qui se dégage c’est que les gens ne sont pas vraiment gênés par le système de vidéosurveillance, il y a une sorte d’approbation généralisée. Par contre, au même temps, si on leur demande ’qu’est-ce que vous souhaiteriez que ça soit fait pour améliorer la sécurité ?’, on constate que la présence humaine, la présence policière et même l’éclairage public est préféré au système de vidéosurveillance. »

    La journaliste pose la question à Francisco : « ’Ceux qui n’ont rien à se reprocher n’ont rien à craindre’, vous êtes d’accord avec cette phrase ? »
    Francisco : « Non. Si les gens qui disent cela iraient au bout de cette réflexion, on devrait mettre des caméras dans chaque chambre à coucher, parce que c’est dans cet espace là qu’il y a plus de violences. Les statistiques le montre, la maison privée, l’appartement, est un espace à risque. Alors il faudrait dire à ces gens ’vous n’avez rien à vous reprocher, mettez des caméras’. Vous verrez que cet argument est quand même relatif »

    • A l’école, dans la rue ou les magasins, des caméras vous surveillent partout RTS - Sophie Badoux - 17 Novembre 2016
      http://www.rts.ch/info/suisse/8171241-a-l-ecole-dans-la-rue-ou-les-magasins-des-cameras-vous-surveillent-parto

      L’évaluation du projet de vidéosurveillance dans le quartier des Pâquis à Genève le montre : les caméras ne font pas baisser la criminalité, même si elles rassurent la population. Entre sécurité et protection de la sphère privée, Temps Présent a enquêté.
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      La peur semble donc justifier auprès de la population, l’installation toujours plus fréquente de caméras. Mais contrairement aux idées reçues, les caméras ne permettent pas toujours de dissuader les voleurs ou d’arrêter a posteriori les coupables lorsqu’on ne sait pas forcément ce que l’on cherche dans des heures et des heures d’images. « Parfois, on a pas la bonne image pour retrouver le voleur, et c’est frustrant », témoigne un policier genevois dans Temps Présent.
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      Dans la rue
      A Genève, dans le quartier des Pâquis, 29 caméras, derrière lesquelles des agents de sécurité visionnent en direct et 24h sur 24 les images, ont été installées pour une expérience-pilote de 2 ans. Le rapport d’évaluation, publié mardi (lire : Bilan mitigé après deux ans de vidéosurveillance aux Pâquis à Genève), montre que leur installation n’a pas permis une baisse significative de la criminalité (celle-ci a baissé de 19% directement sous les caméras mais a augmenté de manière générale dans le quartier de 15%). Le problème le plus important, celui du trafic de stupéfiant, s’est seulement trouvé déplacé. Qui plus est devant l’école du quartier des Pâquis, comme le dévoile les images de la RTS, ce qui devait a priori être évité à tout prix.
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      En charge du rapport d’évaluation commandé par l’Etat de Genève, le professeur à l’Institut de géographie de l’Université de Neuchâtel, Francesco Klauser, note que l’approbation des caméras au Pâquis est généralisée dans la population. « Si on leur laisse le choix, la présence policière et l’éclairage public est toutefois préféré à l’installation de caméras », explique-t-il.
      Si on dit qu’on est d’accord de se faire filmer parce qu’on a rien à se reprocher, alors on peut mettre des caméras dans les chambres à coucher parce que statistiquement, c’est là où il y a le plus de violences.
      Francesco Klauser, professeur à l’Unine
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      A l’école
      Surveiller une cour d’école pendant les heures scolaires est interdit par la loi sur la protection des données. Au Grand-Saconnex (GE) cependant, ni les parents, ni le directeur de l’école en place depuis six mois ne se sont inquiétés de ces cinq petits appareils noirs filmant leurs chères têtes blondes âgées de 6 à 9 ans.
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      Temps Présent a suivi la tournée d’un inspecteur du travail. Résultat ? En une matinée de travail, le 100% des entreprises contrôlées étaient en infraction à la loi du travail et utilisaient des caméras pour surveiller plus ou moins directement le travail de leur personnel.

  • [Genève] Relogement des réfugiés du Foyer Frank-Thomas : Ultimatum de l’Hospice général et repas de soutien
    https://renverse.ch/Relogement-des-refugies-du-Foyer-Frank-Thomas-Ultimatum-de-l-Hospice-genera

    Depuis plusieurs semaines, les réfugiés vivant au Foyer Frank-Thomas luttent contre une destruction absurde de leur logement voulue par l’Etat de Genève qui souhaite raser un foyer de 135 places pour aménager une route d’accès au chantier du CEVA. Appel à les soutenir encore une fois sur place, 6 ch. Frank-Thomas, le mercredi 4 juillet, pour un repas.