person:eugénie

    • http://www.leparisien.fr/colombes-92700/la-superette-ne-vend-ni-porc-ni-alcool-la-mairie-de-colombes-veut-l-expul

      Les habitants divisés
      « Il n’y a plus de mixité ! s’étranglent Patricia, Eugénie, Annie et Jeanine, qui habitent depuis plus de trente ans dans les gigantesques tours beiges emblématiques de ce quartier populaire. Nous vivons tous ensemble. Il n’est pas normal de ne pouvoir acheter ni alcool, ni porc. Quand on reçoit des amis et qu’on veut une bouteille de vin, on est obligés d’aller jusqu’à l’hypermarché Leclerc alors qu’on a cette supérette de quartier juste en bas de l’immeuble. Pourquoi privilégier une communauté plutôt qu’une autre ? »

      « C’est un magasin communautaire. Mais comme l’Hyper Casher l’est aussi. Qu’est-ce ça peut faire ? », réagit pour sa part Mongi, qui fume sa cigarette sur le trottoir pendant que sa femme fait les courses. « Si la précédente supérette a fermé, c’est parce qu’elle ne trouvait pas sa clientèle, renchérit-il. Lui, il répond à la demande. »

      Catherine, qui revient du Monoprix du centre, abonde dans ce sens. « J’aurais préféré qu’il vende de tout, mais c’est ce que la population ici recherche. Il y a la queue certains dimanches, constate la retraitée. Personnellement, je n’y allais pas beaucoup avant non plus. Je me dépanne, c’est ouvert 7 J/7 et j’achète les choses lourdes. »

    • Ça en devient comique de penser qu’à la mairie ils sont tellement deg’ que ça soit des musulmans qui aient ouvert ce truc qu’ils en viennent à poser comme condition qu’ils vendent de l’alcool !!! Alors, à côté de ça il y a le discours de santé publique comme quoi l’alcool c’est mauvais, les gens en boivent trop, ça donne le cancer, la cirrhose etc mais là ça devient une revendication. Oui c’est vrai de la 8.6 pour tous, c’est le programme que devrait proposer tout responsable politique : pas de démocratie en dessous de 2 degrés d’alcool par litre de sang loool Sinon combien de morts par an à cause de l’alcool déjà ?

    • De quoi tu parles ? T’as tellement un problème avec la religion que tu t’en bats les rein de voir comment la justice est dévoyée pour servir un projet raciste à tous les niveaux de la société. Ici la justice est instrumentalisée entre autres sous couvert du droit à l’alcool, non mais loool je savais pas que c’était dans les droits humains primordiaux.
      Je te rassure, tu pourras toujours aller t’enfiler tes demis au café du coin, c’est pas les musulmans barbus qui vont venir t’en déloger, ils s’en tapent.
      Du coup je suppose que t’es ok pour que l’état ou les collectivités territoriales fassent fermer toutes les épiceries spécialisées : casher, musulmane, les pakistanais, les indiens qui vendent que du curry ou les africains de l’ouest qui vendent que du riz et du manioc
      Liberté, égalité, saucisson et bibine voilà les valeurs incontournables !!

    • Je ne vois pas le rapport avec le fait « d’aimer » ou ne pas « aimer » l’islam. Complètement à côté de la plaque ! Perso j’en ai rien à battre de ce qu’aime ou pas Mélenchon. Et ses préférences n’ont rien à voir avec la préservation de l’état de droit. De là à contester le terme d’islamophobie, il manque de nous préciser les étapes qui le font arriver à ça.
      Dans ce cas je serais curieuse de savoir s’il conteste aussi les termes d’antisémitisme, de négrophobie etc quand on a besoin d’analyser spécifiquement les attaques racistes vis à vis d’un groupe ou d’un culte spécifique ?
      Ne pas nommer c’est déjà une tentative d’effacement de la réalité. C’est comme pour les Rohingyas dont l’usage même du nom devient politique.

    • @ninachani

      De quoi tu parles ? T’as tellement un problème avec la religion que tu t’en bats les rein de voir comment la justice est dévoyée pour servir un projet raciste à tous les niveaux de la société. Ici la justice est instrumentalisée entre autres sous couvert du droit à l’alcool, non mais loool je savais pas que c’était dans les droits humains primordiaux.

      Je m’inquiète pas sur la disparition de ce droit à se bourrer la gueule. Même Gorbatchev n’a jamais réussi(1). Je pense qu’il y a une nuance perceptible entre « m’enfiler mes demis » et acheter une bouteille de vin pour un repas de famille.

      Je suis dans un quartier où il y a beaucoup de magasins dits « exotiques », toujours sur le même modèle (tenu par des gens divers origines) qui sont clairement adapté aux gens des quartier (légumes africains, orientaux, chinois etc..)
      Tu as un deuxième type de magasin plus sélectifs dans leurs produits qui ne s’adresse qu’aux musulmans ; produits quasi-uniquement orientaux et produits religieux. La radio qui diffuse des sourates. Pour moi ces magasins là sont un soucis si il remplace les supermarchés tous simplement parce-que les portugais, les gens de Centre-Afrique, d’Asie, et les « français » comme moi ne s’y retrouve pas. Et c’est tout -point-.

      Si la libre entreprise est au dessus de tout, alors oui c’est leurs magasins ils font ce qu’ils veulent. Si on est dans l’idée que le supermarché du coin est un service pour toutes et tous (oui je sais c’est triste mais on en est là) ça peut choquer.

      Si c’est « raciste » d’interdire d’imposer certain produit. Alors c’est en contradiction avec d’autres sujets.

      L’imposition du porc à la cantine vous a choqué (enfin j’espère)

      tu pourras toujours aller t’enfiler tes demis au café du coin, c’est pas les musulmans barbus qui vont venir t’en déloger, ils s’en tapent

      Quel café du coin ? Y a que des grecs et ils vendent pas d’alcool.

      Et oui, moi clairement avec ma tête de toubab. Mais celles et ceux né-e-s dans la religion musulmane je doute qu’ils « s’en tapent ».

      Tu pourrais me dire « c’est pas ton problème qu’ils se débrouillent entre eux. » Sauf que comme je ne suis pas de ceux qu’ils pensent qu’il y a nous et eux.

      (1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Prohibition_dans_l%27Empire_russe_et_en_URSS
      (2) https://www.lexpress.fr/actualite/societe/porc-a-la-cantine-un-maire-de-cote-d-or-met-fin-aux-menus-de-substitution_1

    • Donc c’est bien ce que je disais, l’instrumentalisation du pseudo droit au saucisson et à l’alcool, à des fins islamophobes et donc racistes c’est le cadet de tes soucis. Et je peux te dire que n’importe quel·le fils ou fille de musulmans, fera passer ce problème largement avant le fait d’avoir du mal à se procurer de l’alcool dans le quartier (tout en sachant que l’alcool c’est jamais ce qu’il manque dans les cités, ça va de pair avec le cannabis, aussi parce que ça passe pas forcément par les circuits officiels que tu utilises). Et il ou elle (que tu fais mine de défendre) saura qu’avant tout c’est sa culture, son identité qui est visée à travers la remise en cause de la religion suivie par sa famille.

    • @ninachani

      Donc c’est bien ce que je disais, l’instrumentalisation du pseudo droit au saucisson et à l’alcool, à des fins islamophobes et donc racistes c’est le cadet de tes soucis

      Dis-donc tu t’auto-valide en permanence comme ça ?

      « que tu fais mine de défendre »

      Sur ce cas. J’ai jamais défendu, ni fait mine de défendre qui que ce soit.

      Je pourrais répondre que tu fais mine d’être antiraciste pour défendre une identité religieuse.

      Je te parle de chose concrète. Tu me réponds en procès d’intention.

      Et il ou elle (que tu fais mine de défendre) saura qu’avant tout c’est sa culture, son identité qui est visée à travers la remise en cause de la religion suivie par sa famille.

      Et c’est à toi de décidé pour il ou elle ? Et si il ou elle ne veut pas choisir son camps (entre sa famille et sa liberté individuel) ?
      En quoi tu te sent plus légitime ?

    • @sombre Non si on s’intéresse un tant sois peu au cas, c’est bien ça le soucis. Je remet la citation du Parisien. Après si on veux absolument voir de l’islamophobie là-dedans qu’on m’explique. Parce que moi j’en voie pas.

      « Il n’y a plus de mixité ! s’étranglent Patricia, Eugénie, Annie et Jeanine, qui habitent depuis plus de trente ans dans les gigantesques tours beiges emblématiques de ce quartier populaire. Nous vivons tous ensemble. Il n’est pas normal de ne pouvoir acheter ni alcool, ni porc. Quand on reçoit des amis et qu’on veut une bouteille de vin, on est obligés d’aller jusqu’à l’hypermarché Leclerc alors qu’on a cette supérette de quartier juste en bas de l’immeuble. Pourquoi privilégier une communauté plutôt qu’une autre ? »

    • Dans tous les quartiers des grandes villes de France où les habitants issus de l’immigration sont nombreux, il y a des boutiques pour « cibler » cette clientèle. Alors que le Figaro ou Le Parisien se mettent à nous enjoindre de nous alarmer dorénavant et séance tenante de ce genre de réalités, pour moi, ça pue. De toute façon, il s’agit bien d’un procès de la soit-disant islamisation des quartiers dits « sensibles ». Il a fallu que le Figaro, toujours friand de ce genre d’immondices, aille remuer la merde des ordonnances du tribunal de Nanterre pour que ça se propage comme une traînée de poudre (ou tout autre matière combustible). Et si Patricia, Eugénie, Annie et Jeanine poussent des cris d’orfraie pour dénoncer la non-mixité dans ces quartiers, il faut se dire qu’elles enfoncent des portes ouvertes. Enfin, on leur a donné une tribune pour déballer leurs crispations identitaires.
      Si il y a de moins en moins de mixité sociale dans ces quartiers, ce n’est pas forcément la faute à l’épicier du coin. L’épicier s’est installé là où il avait des clients potentiels et non l’inverse. Quant aux clauses de reprises du bail commercial pour ce magasin, hypocrisie pure et dure ou volonté délibérée de créer un problème là où il n’y en avait pas.

    • @Sombre

      #Mauvaise_foi

      1) Les gens des quartiers ne pas tous « issus de l’immigration » (à moins que tu considère que même après 3-4 génération on reste issue de l’immigration).
      2)"Les habitants issus de l’immigration" ne sont pas tous issue de « terre musulmane »
      3) Les gens issues de « terre musulmane » ne sont pas tous musulmans et encore moins musulmans rigoristes.
      4) Il s’agit de RELIGION pas de culture.

      De toute façon, il s’agit bien d’un procès de la soit-disant islamisation des quartiers dits « sensibles ».

      « De toute façon, moi j’ai raison à la fin. »

    • Je ne voie pas ce qui fait du pinard et du cadavre de cochon des produits de première nécessité obligeant les commerces de proximité de les mettre à disposition de leur clientèle. Ces deux produits sont l’objet de campagnes nationales de réduction de leur consommation. S’en servir comme prétexte pour faire fermer un commerce c’est vraiment de mauvaise foi.

      Dans les épiceries hallal on trouve de la viande et des boissons. Si tu as pas ton saucisson industriel dégueulasse, tu survivra 24h avec du saucisson de dinde hallal industriel dégueulasse jusqu’au lendemain que tu te procure un truc moins crade et moins cher que ce qu’on trouve dans les épiceries de proximité (qu’elles soient hallal ou pas).

      Et pour ton histoire de bouteille de vin à offrir en cas d’imprévoyance, le rôle des municipalité n’est pas d’ouvrir des commerce de gros rouge à chaque endroit dans lequel tu serais susceptible de te rendre un jour @aktivulo1 .

      D’ailleurs par rapport à la vente d’alcool c’est pas du tout un droit d’avoir de l’alcool H24 en France bien au contraire :

      La vente d’alcool entre 22 heures et 8 heures est réglementée. Par ailleurs, un arrêté municipal peut interdire la vente d’alcool la nuit, sur la totalité du territoire de la commune ou dans un périmètre délimité précisément.

      https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F22386

    • « Je ne voie pas ce qui du pinard et du cadavre de cochon des produits de première nécessité »

      @mad_meg Où tu as lu ça ?

      Bon c’est un peu stérile. Mais on dévoile un peu plus votre programme politique.

      Le mépris de classe à peine voilé :
      – Que les personnes dépendants des grandes surfaces, en gros, on s’en fout
      – Que ces personnes se contentent des « produits de première nécessité »
      – « Si tu as pas ton saucisson industriel dégueulasse, tu survivra 24h avec du saucisson de dinde hallal »
      [ « Il n’ont qu’a manger bio au lieu d’aller au mac-do, me disait une pote écolo » ]

      Un tropisme « islamophile » fort :
      – la culture de l’autre est respectable la notre est beauf a priori ( « pinard » et « cadavre de cochon » )
      – la loi du plus fort à l’intérieur des quartiers (ou l’état est forcément raciste dès qu’il n’intervient dans le sens « des musulmans »)
      – la victimisation a priori des « musulmans » (surtout pas discussion à ce sujet)

  • http://je-suis-une-publication-sexiste.tumblr.com/post/129863303389/la-terreur-féministe-1

    La terreur féministe (1)
    Le numéro de juillet-aôut de Causeur était consacré en grande partie à la terreur féministe, et bien sûr, Elisabeth Lévy, la fondatrice du « magazine » nous a livré un éditorial fort peu sympathique.
    En gros, elle nous explique sur un ton condescendant qu’à un moment donné le féminisme ça servait peut-être à quelque chose, mais maintenant c’est totalement has-been, inutile, et que le seul but des folles hystériques qui se revendiquent féministes est de terroriser tout le monde à coup de revendications niaises. Et de maltraiter les hommes. Evidemment.
    30 millions d’ennemis

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    Alors déjà si « les innombrables inventions de la niaiserie progressiste vous font osciller entre l’hilarité et la rage » Mme Lévy, sachez que c’est le cas pour moi en ce qui concerne vos articles réacs et et leurs commentaires affligeants. Au moins, nous sommes quittes. C’est déjà ça.
    Les féministes font tout un tas d’actions ridicules
    Vous nous parlez par exemple de cette campagne d’osez le féminisme et des affiches géantes de clitoris qui ont été exposées. Je comprends qu’on puisse avoir un avis négatif sur ce genre de campagnes, moi-même j’aurais pas eu l’idée de m’exprimer sous cette forme. Et on peut donner des arguments qui s’y opposent comme l’a fait cette rédactrice Mais vous tous ce que vous avez trouvé à dire c’est ça : « à mon humble avis, cette image de la toute-puissance féminine donnait plutôt envie aux hommes de fuir à toutes jambes, mais les copines n’ont pas dû lire Martine fait une analyse »Sérieusement, Elisabeth. Moi je vois des pénis tagués à peut prêt partout où je marche en ville et ça me donne pas envie de fuir à toute jambes devant cette image de la toute puissance masculine (et pourtant je suis une tarée féministe) donc je pense que ces messieurs vont pouvoir s’en tirer sans trop de dommages.Et puis de toute façon, si l’image d’un pouvoir féminin ou du plaisir féminin devaient faire fuir les hommes, c’est pas mon problème. Si un homme pour se sentir valorisé doit écraser toute image du pouvoir ou du plaisir féminin, c’est que de la valeur personnelle il n’en a pas beaucoup.
    Si les journalistes politiques de sexe féminin « hurlent au sexisme » ce n’est pas « parce qu’on les désire », mais parce ce qu’elles se prennent de remarques de de ce type : « « Ah mais vous faites le tapin, vous attendez le client. », « « ce serait mieux si vous n’aviez rien en dessous » , pour plus d’exemples : la dénonciation en question.
    . Etre désirée, ça peut être chouette en fonction de nos affinités envers la personne qui nous désire, mais le fait de ne pas en vouloir si il n’y a pas de respect préalable, ne fait pas de quelqu’un une féministe terroriste mais juste une personne.
    Les revendications des féministes sont désuettes
    « Sur nos écrans, c’est une succession sans répit de causes à défendre, de discriminations à combattre, d’oppressions à dénoncer – les jouets « genrés », le sexisme de la grammaire, le partage des tâches ménagères, la drague lourde, le prix du Tampax, et même les menstruations, dont un texte publié par Atlantico nous apprend qu’elles sont un « tabou qui discrimine encore la moitié de l’humanité » –, il faut que cela cesse ! »
    A l’heure même où j’écris cet article, sur le fil d’actualité facebook d’osez le féminisme on parle :
    –> des femmes SDF et des femmes subissant des métiers de précarité où elles sont moins bien payées que les hommes
    –> du droit à l’IVG, encore contesté dans trop d’endroits au monde
    –> de la culture du viol
    –> des femmes, victimes de tortures et de viols en République Démocratique du Congo, on trouvé refuge en France, dans l’Aisne
    Et puis oui, je reconnais que ça m’emmerde que les seuls jouets qu’on file aux filles c’est pour leur apprendre à être jolies au lieu de leur donner des clés pour appréhender le monde et avoir confiance en elles et ainsi être plus fortes contre toutes les adversités de la vie. Oui, ça m’emmerde que trop de mecs me « désirent » dans la rue, parce qu’ils considérerent que mon port d’une jupe signifie que j’ai envie de me « compromettre » avec eux. Oui, ça m’emmerde que trop de mecs considérerent que chérie=bobonne. Et tant pis, si on me traite de folle. Je m’en fous.
    Et au fait pour la raillerie condescendante sur les menstruations : Ce que subissent les femmes quand elles ont leurs règles
    Oui oui il y a des filles qui se font chasser du foyer une fois par mois. C’est suffisamment pas hystérique à vos yeux ?
    Les féministes oppressent, terrorisent, imposent et limogent sans vergogne
    Votre rédaction vous “a répété sur tous les tons que ces billevesées ne méritaient pas le nom de « terreur”. Elle a pas du vous le répéter assez apparemment.
    S’ensuivent donc deux paragraphe où on m’apprend que je suis une dictatrice horrible et déplaisante dénuée du moindre sens de l’humour prête à enfermer, fouetter, torturer et castrer chaque individu XY en désaccord avec mon point de vue, jusqu’à ce que chaque molécule de testostérone ait disparu de son corps et que si je peux pas le faire c’est parce qu’en France le KGB n’existe pas, bref un bon petit concentré de paranoïa, passons…
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    De Timothy Hunt à DSK, quelques exemples de terreur
    Quant à Timothy Hunt, 71 ans, prix Nobel de médecine, il n’est pas responsable « d’un trait d’esprit » mais d’un propos sexiste, le sexisme étant je le rappelle une discrimination à part entière. « Vous tombez amoureux d’elles, elles tombent amoureuses de vous, et quand vous les critiquez, elles pleurent. »Quand vous parlez de « la pression hurlante des réseaux sociaux » je suppose que vous parlez du hashtag twitter # distractingly sexy ou des femmes scientifiques mettent en scène les propos de Hunt avec une bonne touche de dérision et de bonne humeur. Mais faut croire que chez Causeur on confond fun et trait d’esprits avec pression hurlante et enrôlement à l’armée. Ils ont vraiment pas d’humour ces sexistes, décidément.
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    J’ai évidemment beaucoup de sympathie pour « Pierre, Paul ou Jacques qui se retrouvent en garde à vue, et parfois en prison, parce qu’une dame mécontente les a abusivement accusés de viol, et qui auront perdu leur boulot le jour où ils seront blanchis. » Mais je comprends pas trop ce que vous insinuez en fait. Si vous pensez qu’à cause des 3 Pierre, Paul, Jacques je vais arrêter de défendre les 3000 victimes Justine, Samia, Eugénie et autres auxquelles on demandera lors du procès de leur violeur si elles portaient une jupe, la réponse est non. Il y a un énorme souci avec la perception du viol en France aujourd’hui et c’est pas de l’hystérie, c’est la réalité.
    Je saute tout le foin sur « DSK, pauvre victime », j’ai jamais eu à le croiser personnellement et j’ai pas le budget pour vérifier ce qui se passe au Sofitel et au Carlton. J’ai certes un peu de mal à croire à la théorie du pauvre homme innocent que vous me dépeignez ; j’ai la naïveté de penser que peut-être Nafissatou Diallo, Tristane Banon, et les prostituées du Carlton ne sont pas toutes des menteuses. Mais c’est vrai j’étais pas là.
    « En réalité, dans l’esprit des dames patronnesses qui aiment tant se mêler de nos fesses, aucun homme n’est innocent. » En réalité, je m’en fous des vos fesses madame. Et je sais que la grande majorité des hommes sont innocents, ne vous inquiétez pas.
    « On n’a guère prêté attention à l’avertissement lancé par Marisol Touraine à la fin du procès de Lille : « Il y a un avant et un après Carlton. Désormais, les hommes vont devoir faire attention à ce qu’ils font. » Elles sont quand même pénibles ces féministes. Ne pas se permettre de dire n’importe quoi., faire attention à ce qu’on fait, respecter son prochain. Trop relou quoi.
    Le féminisme c’est bon, c’est fini, ça sert plus à rien.
    « Reste que le féminisme a largement accompli sa mission historique. Mais après la victoire, le combat continue – et le show aussi.
    « Il ne manque pourtant pas de vrais combats à mener et de femmes concrètes à défendre. »
    « D’où le paradoxe d’un féminisme d’autant plus hargneux qu’il est victorieux. Il est si doux de mener un combat déjà gagné. »
    Je crois qu’Elisabeth Lévy a oublié de consulter des milliers de pages féministes qui parlent du plafond de verre, des 10% de moins de salaire pour le même job, des viols et de leur non prise au sérieux., des violences conjuguales, de la sous-représentation des femmes, la discrimination à l’embauche… etc…
    Où alors elle n’y est pas confrontée et se fout des femmes concrètes qui ont un truc à dire.
    Sachez que dérrière toute féministe, toute folle hystérique et décadente se cache une femme concrète.
    Sinon 50% des français se disent féministes : 42% parmi les hommes et 58% parmi les femmes.
    63% des Français considèrent d’ailleurs que l’égalité entre les femmes et les hommes est « assez loin » voire « très loin » d’être atteinte
    Donc l’affirmation « Autrement dit, sa puissance médiatique est à la mesure de sa faiblesse numérique »vous pouvez la gardez pour causeur.fr. Les français semblent avoir un souci avec la façon dont certaines féministes s’expriment, certes et je pense qu’on peut (qu’il faut) en discuter, mais la majorité numérique semble quand même penser qu’on en a besoin.
    Les féministes haïssent les hommes et victimisent les femmes
    « Le premier article de la foi, c’est que la femme est une victime : harcelée dans le métro, courtisée au boulot, asservie au dodo. Victime par nature et donc pour toujours. » C’est drôle de dire ça quand on a passé 3 pages A4 à faire passer les hommes pour des pauvres petites chatons asservis et dociles.
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    « Si les violences faites aux femmes et autres turpitudes masculines sont moins nombreuses qu’elles le voudraient, la police des paroles et des pensées leur ouvre d’infinies possibilités. Elles déploient une énergie inépuisable à guetter le dérapage, à traquer les stéréotypes et à extirper du langage et de l’imaginaire toute trace d’un ordre patriarcal révolu – à supposer qu’il ait jamais existé – mais toujours prêt, si on n’y prend garde, à renaître de ses cendres. Mais il ne suffit pas de surveiller, encore faut-il punir. Aussi nos diablesses sont-elles expertes en délation numérique, destinée à obtenir par la honte le pardon et la rédemption du mâle forcément dominant »
    Ou alors dit de façon plus courte, moins délirante et plus respectueuse, nous avons des convictions que nous défendons. Tout simplement.
    A part ça il est évident que rien que de lire « le spectacle d’un homme à terre » ça m’excite.J’adore attirer les hommes dans les recoins les plus sombres de mes appartements privés pour les mettre à terre. Meilleur moyen d’avoir un orgasme pour une féministe. Si si.
    Nous ne sommes pas « en guerre. Contre les hommes, bien entendu ; mais aussi contre la séduction, l’érotisme, la féminité – et, au bout du compte, contre la sexualité, ses délices et ses tourments »
    Contre les tourments de la séxualité peut-être, j’interprète ça comme étant des viols.
    Sinon j’adore la séduction, l’érostime et la séxualité. La touche féministe c’est de rappeller que ces éléments ne peuvent pas s’épanouir pleinement et exister de manière saine sans respect.

  • Nation et islam en Palestine, par Dominique Vidal
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/04/VIDAL/52867

    L’ouvrage de Wissam Alhaj, Nicolas Dot-Pouillard et Eugénie Rébillard, De la théologie à la libération ? Histoire du Jihad islamique palestinien (La Découverte, 2014), est une première : aucun, jusqu’à celui-ci, n’avait été consacré au mouvement du Jihad islamique palestinien (JIP). Il s’agit pourtant d’un acteur important de la scène militaire et politique palestinienne, notamment à Gaza.

  • Comprendre l’histoire et l’idéologie du Jihad islamique palestinien : rencontre vendredi à l’iReMMO

    http://www.iremmo.org/spip/spip.php?article525

    Rencontre autour de l’ouvrage collectif de Wissam Alhaj, Nicolas Dot-Pouillard, et Eugénie Rébillard De la théologie à la libération, histoire du Jihad islamique palestinien, paru aux Éditions La Découverte, 2014.

    Intervenants :

    – Nicolas Dot-Pouillard, chercheur à l’Institut français du Proche-Orient (IFPO) à Beyrouth (Liban), est auteur de Tunisie. La révolution et ses passés publié par la Bibliothèque de l’iReMMO aux Éditions L’Harmattan, 2013.

    – Eugénie Rébillard est agrégée d’arabe et doctorante en histoire à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne.

    – Discutant : Stéphane Lacroix, professeur associé à l’École des affaires internationales de Sciences Po (PSIA) et chercheur au CERI.

  • Histoire du Jihad islamique palestinien - Rencontre à l’iReMMO vendredi 21 novembre (18h30 - 20h30)

    Présentation de l’ouvrage collectif de Wissam Alhaj, Nicolas Dot-Pouillard, et Eugénie Rébillard De la théologie à la libération, histoire du Jihad islamique palestinien, paru aux Éditions La Découverte, 2014.

    – Nicolas Dot-Pouillard, chercheur à l’Institut français du Proche-Orient (IFPO) à Beyrouth (Liban), est auteur de Tunisie. La révolution et ses passés publié par la Bibliothèque de l’iReMMO aux Éditions L’Harmattan, 2013.

    – Eugénie Rébillard est agrégée d’arabe et doctorante en histoire à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne.

    – Discutant : Stéphane Lacroix, professeur associé à l’École des affaires internationales de Sciences Po (PSIA) et chercheur au CERI.

    http://www.iremmo.org/spip/spip.php?article525